Rapport Du Jury Du Concours de Recrutement Des Ia Ipr de La Session 2021 92465
Rapport Du Jury Du Concours de Recrutement Des Ia Ipr de La Session 2021 92465
Rapport Du Jury Du Concours de Recrutement Des Ia Ipr de La Session 2021 92465
SESSION 2021
Partie statistique établie par le bureau des concours des personnels administratifs,
techniques, sociaux et de santé, des bibliothèques, des ITRF et
des personnels de direction, des IA-IPR et des IEN
(DGRH D5).
1 – Introduction .......................................................................................................................... 4
2 - La réglementation du concours ............................................................................................ 5
3 – Le jury du concours .............................................................................................................. 6
4 – Les données générales de la session 2021 ........................................................................... 9
5 – L’admissibilité, le dossier de RAEP : donner envie d’entendre un candidat ...................... 10
Appréciations générales ....................................................................................................... 10
L’examen du dossier réalisé doit donner envie au jury d’entendre le candidat .................. 10
Des faiblesses qui peuvent s’avérer rédhibitoires ............................................................... 11
Quelques recommandations aux futurs candidats .............................................................. 12
6 – L’admission, le dialogue avec le jury : convaincre de la solidité du projet et du potentiel14
Appréciations générales ....................................................................................................... 15
Quelques recommandations aux futurs candidats .............................................................. 18
7 - Conclusion ........................................................................................................................... 21
8 - Les statistiques relatives aux candidats .............................................................................. 22
8.1 - Les spécialités et options d’inscription ........................................................................ 22
8.2 - Les données comparatives avec les sessions précédentes .......................................... 23
8.3 - Le profil des candidats .................................................................................................. 24
8.3.1 La répartition femmes-hommes .............................................................................. 24
8.3.2 L’âge des candidats .................................................................................................. 25
8.3.3 Le niveau de diplôme ............................................................................................... 27
8.3.4 Le nombre de candidature(s) antérieure(s) des candidats ..................................... 29
8.3.5 Les corps d’origine ................................................................................................... 30
8.3.6 Les disciplines d’origine des lauréats ....................................................................... 32
8.3.7 Proportion des candidats faisant fonction d’IA-IPR................................................. 33
8.4 - Les académies ou vice-rectorats d’origine des candidats ............................................ 36
8.5 - Les notes ....................................................................................................................... 41
ANNEXES : arrêtés du 19 janvier 2021 portant composition du jury pour la session 2021 .... 43
L’objectif de ce rapport est d’aider les futurs candidats au concours de recrutement des IA-
IPR afin qu’ils puissent se projeter dans ces fonctions et se préparer le mieux possible à la
prochaine session organisée en 2022.
Ils y trouveront des observations, le détail des attentes et les conseils du jury. Se présenter
au concours suppose d’accepter de se soumettre à une évaluation exigeante, en particulier à
une épreuve orale qui peut être déstabilisante, puisqu’il faut y parler de soi, en passant au
tamis son parcours dans l’objectif d’un projet d’orientation professionnelle.
Tout cela suppose de se préparer sérieusement, de trouver dans son temps professionnel,
des moments de dialogue et d’échanges avec d’autres cadres, inspecteurs de toutes
disciplines, chefs d’établissements, dans différents contextes. Se présenter au concours
suppose aussi, au-delà de la maturation d’un projet personnel et d’un réel investissement
dans sa préparation, une juste prise en compte des implications du choix du métier, tout
particulièrement de la possibilité d’une mobilité géographique. Le concours doit être
envisagé comme l’étape majeure d’un projet dûment mûri et construit.
Ces orientations dessinent le haut niveau d’exigence du concours. C’est pourquoi les
candidats non admis, malgré une note très acceptable au dossier de RAEP, voire à l’oral, loin
de se décourager, doivent savoir tirer parti de l’échec pour se présenter à la prochaine
session dans une perspective plus assurée et plus confiante.
Décret n°90-675 du 18 juillet 1990 modifié portant statuts particuliers des inspecteurs
d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux et des inspecteurs de l'éducation
nationale.
Arrêté du 1er février 2021 fixant le nombre et la répartition des postes offerts au titre
de l’année 2021 au concours de recrutement des inspecteurs d’académie-inspecteurs
pédagogiques régionaux.
Hommes
46,38%
53,62% Femmes
2 recteurs 2 DASEN
2,9% 2,9%
10 personnalités
qualifiées
14,49%
29 IA-IPR
42,03%
26 IGESR
37,68%
C : Créteil
P : Paris (33 dont 26 IGESR pour lesquels la
Lille
résidence administrative est à Paris) 1
V : Versailles
Rouen Amiens
1 2
Nancy-Metz
Caen V4 Reims
C5 1
P 33 1
Strasbourg
Rennes 1
1
Orléans-Tours Dijon
Nantes
3 1 Besançon
2
Poitiers Clermont-
1 Limoges Ferrand Lyon
1
Grenoble
1
Bordeaux
1
Toulouse Aix-Marseille
4 Montpellier 2 Nice
2
Corse
1
A l’issue de l’épreuve d’admission, tenue en mars, 15 postes n’ont pas été pourvus sur les
listes principales : 2 en spécialité « anglais », 2 en « biotechnologies génie biologique », 1 en
« éducation musicale », 2 en « espagnol », 1 en « lettres », 3 en « mathématiques », 2 en
« physique-chimie » et 2 en « sciences et techniques industrielles, option sciences
industrielles ».
Candidats 2021
Nb
d'inscrits Présents à Taux de Taux de
Postes lors de la Nb l'épreuve Admis Inscrits réussite rendement
Admissibles
fermeture d’inscrits* orale LP** LC** (en %) (en %)
des d'admission *** ****
inscriptions
105 354 263 153 148 90 4 34,2 85,7
Les taux de réussite et de rendement ne tiennent compte que des admis sur la liste
principale. Pour mémoire (ci-dessous), les données de la session 2020 :
Candidats 2020
Nb
d'inscrits Présents à Taux de Taux de
Postes lors de la Nb l'épreuve Admis Inscrits réussite rendement
Admissibles
fermeture d’inscrits* orale LP** LC** (en %) (en %)
des d'admission *** ****
inscriptions
110 318 234 143 134 81 5 34,6 73,6
* Il s’agit du nombre d’inscriptions recevables validées par la réception, dans les délais, d’un dossier de RAEP.
** LP : liste principale ; LC : liste complémentaire
***Taux de réussite = nombre d’admis/nombre d’inscrits
****Taux de rendement = nombre d’admis/nombre de postes
Appréciations générales
L’épreuve d’admissibilité du concours de recrutement des IA-IPR consiste en l’examen, par
le jury, du dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle (RAEP). Elle
est notée de 0 à 20 et dotée d’un coefficient 1.
Le dossier doit être personnel, authentique et sincère. Le candidat doit mettre en cohérence
son expérience professionnelle avec le poste visé. Il ne s’agit pas d’un catalogue
d’expériences sans projection dans le métier d’IA-IPR, même si celles-ci sont enrichissantes
pour le candidat. La constitution d’un dossier est un exercice intéressant et formateur qui
exige un important travail réflexif et une préparation en amont. Si certaines formations
académiques sont de très grande qualité et représentent une aide précieuse pour les
candidats, le concours recrute des cadres de la fonction publique dont on attend une vraie
capacité de réflexion individuelle, et des personnalités capables de prise de distance,
d’analyse des situations, et d’adaptation. Ces qualités doivent apparaître dès le dossier de
RAEP et ne pas disparaître sous un discours trop formaté et des positions trop marquées par
le contexte professionnel du moment. La rédaction du dossier de RAEP doit traduire la
maturité du projet du candidat, sa capacité à prendre du recul par rapport à l’actualité
éducative – qu’il doit connaître bien entendu – et à personnaliser la formation qui lui a été
donnée.
- une capacité de réflexion sur son parcours et une mise en cohérence avec le
métier d’IA-IPR
Il faut savoir prendre appui sur les acquis professionnels, incluant les formations, pour faire
ressortir la cohérence du parcours avec les qualités attendues d’un IA-IPR. C’est également
l’occasion d’exercer son esprit critique et de souligner le chemin qu’il reste à parcourir. Le
jury apprécie la sincérité du propos, qu’il s’agisse de l’analyse des expériences, du regard sur
le métier d’IA-IPR ou de l’authenticité de l’engagement. Le jury doit être en mesure de
Le candidat doit montrer, par son dossier, qu’il a identifié d’une part le positionnement d’un
IA-IPR et d’autre part, la diversité des missions et fonctions dévolues à un inspecteur, et qu’il
a su les mettre en perspective de manière réflexive. L’analyse de son parcours doit
également faire ressortir la capacité à travailler en équipe et l’ouverture culturelle ;
Le dossier est l’occasion de souligner la formation et de mettre en avant une solide expertise
dans le champ disciplinaire. Celle-ci va au delà du champ expérimenté par le candidat pour
investiguer l’ensemble du continuum de formation, de l’école maternelle jusqu’au post-bac ;
Les fonctions et missions des IA-IPR imposent de connaître l’actualité, notamment celle des
réformes. Le dossier permet d’appréhender la maîtrise des problématiques et des enjeux
actuels de la politique éducative ;
Les dossiers qui ont été retenus présentent souvent un rapport d’activités structuré. Ils
comportent une introduction qui explicite le cheminement vers la mission d’inspection, la
construction de la capacité professionnelle et concluent la présentation en précisant le
chemin qu’il reste à parcourir. Les champs des liaisons inter-degrés, des dossiers
transversaux, du travail collaboratif intercatégoriel, interdisciplinaire autour du socle
commun, du parcours de l’élève, sont explorés. Les pièces du dossier sont bien élaborées et
sont choisies de manière à étayer la démonstration. Elles sont limitées et sont intégrées au
rapport ; leur fiche descriptive est informative, précise et synthétique. Les pièces jointes, à
l’image du texte principal, ne sont pas entachées de fautes d’orthographe. Ce sont les
dossiers qui ont su le mieux témoigner de qualités de réflexion et de prise de distance
personnelles, et les ont rendus immédiatement perceptibles, qui ont donné l’envie au jury
de retenir leur auteur pour l’admissibilité.
Un parcours riche ne suffit pas, il faut articuler les différentes composantes – au lieu de
simplement les décrire – et mettre en évidence la cohérence entre le parcours et les
fonctions visées. Le cheminement doit être lisible ;
Cela se traduit par la mise en avant de compétences peu utiles pour le métier d’IA-IPR, une
approche par la description de la discipline ou la spécialité et sans la situer dans un
continuum éducatif ou une présentation peu réaliste du métier d’IA-IPR ;
Certains dossiers donnent l’impression d’un manque de discernement dans le choix des
documents fournis (nombre de pages très élevé ; documents n’apportant aucun éclairage
complémentaire au rapport d’activités ; documents dans lesquels on ne perçoit pas la part
personnelle du candidat). De même, il y a aussi un manque de discernement dans la
sélection des annexes, qui sont multipliées et ne sont pas repérées par ailleurs dans le
dossier.
Il est important de mettre en évidence la compréhension non seulement des missions d’un
IA-IPR, mais également de son rôle au sein de l’académie, de son positionnement par
rapport au recteur, ainsi qu’aux autres acteurs de l’encadrement ;
Une simple liste de compétences du référentiel mises en regard des expériences citées ne
peut suffire à éclairer le jury. Il convient de présenter le contexte précis (expériences
relatées qui ont eu lieu en groupes, participation à des groupes de travail…) ;
Identifier les manques et les points d’appui dans la perspective du nouveau projet
professionnel signifie alors que la fonction postulée est connue ;
Les candidats sont convoqués une demi-heure avant leur heure de passage devant le jury, de
façon à éviter tout retard lié, par exemple, aux conditions de circulation des transports en
commun. Il leur est conseillé de prévoir d’arriver en avance, les conditions d’accès au
bâtiment étant restrictives (consignes de sécurité et protocole sanitaire). Ils sont pris en
charge à l’accueil par les appariteurs du concours et sont reçus pour un bref échange avec
le(s) président ou vice-président du jury avant d’être accueillis par la commission d’oral.
L’exposé du candidat est suivi d’un dialogue avec le jury de quarante-cinq minutes. Le
spectre de l’interrogation est très ouvert : il part de la discipline envisagée, ou de la
spécialité, abordée sous les angles scientifiques, didactiques et pédagogiques, pour s’élargir
aux dimensions interdisciplinaire et transdisciplinaire, au système éducatif, vu depuis la
classe jusque dans sa globalité ; il permet d’envisager les priorités nationales comme les
possibles éclairages internationaux.
L’oral du candidat est évalué par une note chiffrée de façon collégiale par les trois membres
de la commission. Cette note est affectée du coefficient 3, et s’ajoute à celle obtenue au
Appréciations générales
Le jury rappelle qu’il s’agit d’un concours relevé, situant ses exigences à un haut niveau
d’attente. Cet horizon doit conforter les candidats dans l’idée de présenter une candidature
mûrie et construite. Il s’agit, à partir d’une expérience professionnelle réfléchie, d’allier
expertise disciplinaire, didactique et pédagogique, connaissance des grands enjeux de la
discipline ou de la spécialité au sein du système éducatif. Les futurs inspecteurs doivent
également montrer leur capacité à bien se situer comme personnel d’encadrement dans
l’institution, de porter les principes et valeurs de la République, dont la laïcité, de
connaître les enjeux du système éducatif. Très attentif au niveau d’expression de la langue
française ainsi qu’à l’intelligence des propos, le jury attend une réflexion sur le système
éducatif, la place, le rôle et les missions des inspecteurs, une éthique et une loyauté, et
non une énumération de compétences acquises et de leur adéquation à ce qu’on se
représente du profil.
D’une manière générale, les candidats sont des professionnels aux parcours souvent riches
et diversifiés, qui font preuve d’engagement. Mais ce constat général doit cependant être
nuancé, et ne pas masquer, parfois, la faiblesse de certains viviers, qui explique que tous les
postes n’aient pu être pourvus dans certaines disicplines.
Les candidats lisent les rapports des jurys des années précédentes, et les présentations,
souvent plus personnelles, mettent souvent en valeur le parcours du candidat. L’exposé est
le plus souvent maîtrisé et le temps imparti respecté. Le jury a apprécié les candidats qui
savent, dans ce temps de présentation, sortir du cadre formel d’une présentation
chronologique de leur parcours par exemple, mais surtout ceux qui se projettent dans les
Dans l’échange, le jury attend des réponses argumentées et construites aux questions
posées, étayées si nécessaire par la connaissance de textes réglementaires, et pas
uniquement sur une référence aux expériences personnelles ; les faux-fuyants, les discours
qui abusent de généralités (invocation non explicitée des valeurs par exemple) ne trompent
pas. La maîtrise de la parole est une exigence attendue (niveau de langue mais aussi
équilibre du flux : la précipitation induit de la confusion, une trop grande lenteur crée de
l’ennui…), de même que les composantes non verbales de la communication (postures,
gestualité, regard) constituent des éléments qui seront essentiels dans les situations
professionnelles futures. Le jury est sensible à l’authenticité et à une certaine modestie
dans l’affirmation des ambitions légitimes qui animent les candidats.
Le jury apprécie que la plupart des candidats, qui n’avaient pas été reçus antérieurement,
aient visiblement fait un travail de préparation formateur. Compte-tenu du niveau du
concours, il est important que les candidats notent que l’échec ne signifie pas que les
candidats déméritent ou soient de mauvais professionnels.
Les candidats admis font d’excellentes présentations, bien structurées, décrivant des
éléments du parcours pertinents, et montrant une réelle motivation pour exercer les
missions d’inspecteur.
Les meilleurs candidats maîtrisent leur présentation : aisance à l’oral, fluidité de la parole,
caractère personnel de l’expression. Ces candidats développent leur propos, s’appuyant sur
des notes succinctes, ce qui est particulièrement apprécié du jury. Ils nouent un authentique
dialogue avec le jury, et sortent du discours convenu que trop de candidats pensent attendu
de la part de ce dernier. Capables d’entrer dans un échange avec le jury, de prendre en
compte les questions et de se risquer à une véritable réflexion, ces candidats savent
s’appuyer sur la maîtrise des savoirs disciplinaires et professionnels, inscrits dans un cadre
curriculaire continu, allant du premier degré à l’enseignement supérieur. Ils sont également
bien au fait de l’évolution de la gouvernance du système éducatif, des réformes et de
l’évaluation des politiques éducatives.
Une capacité à faire état de ses convictions en les argumentant, et un regard prospectif qui
intègre judicieusement les spécificités du champ disciplinaire maîtrisé, ou de la spécialité,
dans le cadre des objectifs nationaux et académiques, … telles sont les qualités des
candidats retenus.
Les candidats admis font preuve d’une réflexion aboutie leur permettant de disposer de
ressources personnelles et du potentiel pour procéder aux missions de pilotage
pédagogique, d’évaluation, d’accompagnement des enseignants, tout autant que de
l’expertise disciplinaire nécessaire pour la conception des sujets d’examens ou
l’accompagnement des programmes d’enseignement.
Les candidats admis ont été capables de montrer un degré de réflexion et de maîtrise sur des
dimensions centrales, dont les enjeux du système éducatif relatifs à la réussite de tous les
élèves, la laïcité, les problématiques de l’inclusion scolaire, de la continuité pédagogique et
du numérique, la connaissance des contextes d’exercice, l’établissement, ou encore la
relation avec les différents acteurs et les partenaires. Ils en connaissent les principaux textes
de référence et ressources, ils identifient le rôle possible de l’IA-IPR dans ces domaines pour
permettre leur accomplissement. Ces candidats possèdent une représentation juste du
métier auquel ils aspirent. Ils énoncent des convictions fortes, une éthique et une loyauté, et
leurs réactions aux situations à traiter lors de l’entretien sont cohérentes avec leurs dires. Ils
s’adaptent bien aux conditions de l’entretien et abordent avec pertinence, voire avec
créativité, les études de cas qui leur sont proposées. Sans avoir toujours une réponse
immédiate, ils construisent des raisonnements justes et se saisissent avec à-propos des
suggestions de la commission si nécessaire. Certains n’hésitent pas à étayer leur discours
d’exemples précis, quelquefois nourris de leur expérience personnelle. Ces exemples sont
particulièrement appréciés du jury. Les candidats admis ont fait preuve de très bonnes
capacités adaptatives et de compétences analytiques permettant d’entrevoir leur potentiel
en tant que force de proposition et conseil.
Les profils des candidats non admis sont divers ; aussi les conseils donnés par le jury sont
différents selon les profils.
- Certains candidats non admis en liste principale n’ont pas démérité, mais faute de postes
suffisants dans leur discipline ou spécialité, ils n’ont pu être retenus. Quelques-uns d’entre
eux ont été inscrits sur liste complémentaire, au cas où des lauréats de la liste principale se
désisteraient, et selon les besoins de la DGRH. A ces candidats non retenus, le jury conseille
vivement de s’inscrire au prochain concours de recrutement s’ils n’ont pas été appelés avant
la rentrée 2021.
- Enfin, des candidats n’ont pas témoigné des qualités nécessaires pour exercer le métier
d’IA-IPR. Ils parviennent mal à se décentrer du métier d’enseignant ou de formateur et à
adopter une posture de cadre. Leur projection dans le métier est plus ou moins réaliste. Ils
témoignent d’une incapacité à écouter, à communiquer dans un contexte professionnel, ou
font preuve de connaissances insuffisantes des contextes d’exercice et des missions
dévolues aux IA-IPR. Leur projet mérite d’être réétudié. Cette année encore, le jury déplore
que certains candidats ne parviennent pas non plus à se projeter réellement dans la fonction
visée.
Les oraux des candidats non admis sont marqués par l’absence de recul et de distance
réflexive par rapport aux connaissances qu’ils tirent de leur pratique, et dont ils font trop
vite une généralité ; ils sont souvent incapables de citer – ou de situer dans le temps – les
textes de référence sur lesquels il conviendrait de s’appuyer. Cela les empêche de se saisir
des questions pour aller au-delà des discours convenus. En général, les candidats non
retenus après l’épreuve orale ont, au mieux, une bonne connaissance de leur discipline et du
métier d’enseignant, attestée par l’examen de leur dossier de RAEP. Ils se révèlent, lors de
l’oral, peu au fait des missions de l’IA-IPR et n’ont pas fait l’effort de s’informer auparavant
sur les politiques scolaires et éducatives. Leurs connaissances du système éducatif et de son
organisation sont soit insuffisantes, soit superficielles, soit inexistantes. Peu informés des
réformes en cours, alors qu’ils auront à les mettre en œuvre au sein d‘une académie, ces
candidats se révèlent incapables d’en dégager le sens et les enjeux de leur mise en œuvre.
Le jury s’étonne, qu’à ce stade du concours, certaines présentations liminaires se révèlent
confuses, voire impréparées, sans fil conducteur, avec un propos flou, parfois sans lien avec
le métier d’IA-IPR. Il est nécessaire, également, que les candidats montrent, à travers leurs
propos, leur engagement, leur réflexion personnelle. Le jury constate, quelquefois, une
rupture sémantique forte entre l’exposé liminaire et l’entretien. Ce décalage est également
repéré avec certains dossiers de RAEP assez prometteurs et une prestation orale décevante.
Il convient de se préparer à cet oral. Le candidat doit rester naturel lors de sa présentation et
donc se détacher de ses notes. L’exposé doit être construit, mais il doit aussi laisser
transparaître une personnalité ; il relève donc d’une recherche d’équillibre entre préparation
et spontanéité. Un discours posé et modeste est apprécié. Une présentation récitée dessert
le candidat : cette attitude ne capte pas l’attention d’un auditoire, et ne correspond pas à ce
que l’on attend d’un cadre amené à prendre la parole devant des publics très divers. Le jury
a mis à l’aise les candidats, aussi stressés soient-ils. Mais il invite les futurs candidats à se
Ces constats impliquent pour le candidat un certain degré de maîtrise des champs suivants :
Les mises en situation qui sont proposées lors de l’entretien et soumises à l’analyse des
candidats, relèvent de la vie ordinaire d’un inspecteur ; elles ne sont jamais conçues comme
déstabilisantes. L’entretien oral ne vise pas à repérer chez les candidats des connaissances
exhaustives. C’est un moment d’échange et de questionnement qui doit permettre
d’apprécier chez un candidat, le degré de sa préparation, sa représentation de la fonction
d’inspecteur, et sa capacité à être force de proposition. Il ne s’agit pas, pour les candidats,
de donner une réponse attendue, mais de proposer différentes réponses qu’il leur faut
développer. Le jury s’attend à ce que le candidat fasse apparaître des convictions, mais
également des capacités d’argumentation, soit les capacités que l’on doit maîtriser dans
des fonctions d’expertise, de conseil et d’évaluation. Le fait d’être faisant-fonction ne doit
pas soustraire le candidat à un effort de réflexion et de mise à distance de sa propre
expérience pour la réinterroger eu égard à un projet professionnel inscrit dans la durée. Il
faut aussi faire preuve de bonnes capacités d’écoute des questions du jury, et s’attacher à y
répondre sans s’esquiver, y compris lorsqu’on ne dispose pas de réponse ou de
connaissances s’y rapportant. Le jury attend que le candidat réponde de manière précise et
synthétique, sans jargonner. Lorsque les réponses aux questions restent trop abstraites, le
Le jury conseille aux futurs candidats de se préparer à cette épreuve. Avoir été jusque-là un
professionnel reconnu ne suffit pas pour aborder l’entretien. Il est conseillé de s’informer
sur l’actualité des réformes et le fonctionnement du système éducatif, et de lire quelques
rapports de l’IGESR. Tous les candidats ont intérêt à explorer ou à revoir une documentation
de base (les textes réglementaires que l’on peut considérer comme essentiels sont relatifs à
la gouvernance et à l’organisation académiques, aux fonctions des personnels sur lesquels ils
auront compétence), mais aussi à s’informer directement auprès de professionnels. Suivre
une préparation en académie, ou lorsqu’elle n’existe pas, se mettre en contact avec les IA-
IPR de son académie pour se préparer à l’exercice d’un nouveau métier est souhaitable.
Cette préparation ne peut se limiter à la construction – voire à la rédaction – de l’exposé
initial. Le jury a apprécié que certains candidats indiquent le chemin suivi en ce sens après
leur échec à une session antérieure. La mise en valeur d’expériences personnelles est
bienvenue, mais ne saurait se limiter à leur seule description. Il convient d’en conduire
l’analyse avec recul, en les rapportant aux missions futures. Le jury conseille aux candidats
de se décentrer partiellement de leur fonction d’enseignant. De même que le discours ne
doit pas se limiter à une seule dimension, au transversal ou au disciplinaire, le candidat doit
montrer à travers son discours sa capacité à donner de manière synthétique et structurée
une vision incarnée du métier, à souligner la plus-value apportée au système, au service de
la réussite des élèves, et à identifier des leviers d’amélioration.
Le jury attend du candidat une loyauté institutionnelle, mais il est également en attente que
le candidat puisse faire preuve, sur la base de son expertise, de recul et d’esprit critique
dans ses futures fonctions de conseil auprès d’un recteur d’académie ou de région
académique.
Sans doute incités par la logique du dossier de RAEP qui valorise les acquis de l’expérience,
certains candidats font surtout valoir la continuité de leur parcours, en mettant en avant les
connaissances ou compétences qu’ils pourront transférer dans un nouveau métier. Il
convient qu’ils réfléchissent aussi aux ruptures qu’implique nécessairement un
changement de fonction et/ou de niveau d’exercice. Les candidats issus de l’encadrement
du premier degré, ou les candidats affectés jusqu’alors dans l’enseignement supérieur,
doivent avoir bien exploré le fonctionnement du second degré : organisations pédagogique
et administrative de l’EPLE ; rôles et fonctions des personnels sur lesquels ils aspirent à avoir
compétence ; interrelations au sein du collège des IA-IPR et avec des acteurs clés de
l’organigramme du rectorat, etc. Les candidats chefs d’établissement, nombreux et parfois
très expérimentés, doivent notamment avoir réfléchi aux changements qu’implique le
passage des fonctions de direction aux fonctions d’inspection ; la place et les modalités de
l’évaluation, en particulier, méritent de leur part une attention particulière.
Une certaine hauteur de vue, une bonne compréhension des tendances longues et des
enjeux du système éducatif comptent parmi les grandes exigences du concours.
Présents à Taux de
Postes Taux de
Spécialités et Nb l'épreuve Admis Inscrits réussite
Postes Admissibles non rendement
options ouvertes d’inscrits* orale LP** LC** (en %)
pourvus (en %) ****
d'admission ***
Allemand 1 4 3 3 1 1 25 100
Anglais 11 11 10 10 9 2 81,8 81,8
Biotechnologies
3 3 1 1 1 2 33,3 33,3
génie biologique
Économie et
6 13 9 9 6 46,2 100
gestion
Éducation musicale 3 5 4 3 2 1 40 66,7
Éducation physique
8 18 13 13 8 1 44,4 100
et sportive
Espagnol 4 4 4 3 2 2 50 50
Établissements et
13 97 30 30 13 1 13,4 100
vie scolaire
Histoire-géographie 9 22 15 15 9 1 40,9 100
Lettres 14 32 21 21 13 1 40,6 92,8
Mathématiques 13 21 15 15 10 3 47,6 76,9
Physique chimie 9 13 11 11 7 2 53,8 77,8
STI option design et
1 1 1 1 1 100 100
métiers d’art
STI option sciences
4 6 5 3 2 2 33,3 50
industrielles
Sciences de la vie et
6 13 11 10 6 46,2 100
de la terre
Total 105 263 153 148 90 4 15 34,2 85,7
*Il s’agit du nombre d’inscriptions recevables validées par la réception, dans les délais, d’un dossier de RAEP.
**LP : liste principale ; LC : liste complémentaire
***Taux de réussite = nombre d’admis/nombre d’inscrits
****Taux de rendement = nombre d’admis/nombre de postes
Candidats
Nb
d'inscrits Présents à Taux de
Nb Taux de
Concours Postes lors de la l'épreuve Admis Inscrits réussite
d'inscrits Admissibles rendement
fermeture orale LP** LC** (en %)
* (en %)****
des d'admission ***
inscriptions
Session 2017 80 418 274 139 133 78 - 28,5 97,5
Session 2018 80 388 280 137 134 70 9 25 87,5
Session 2019 80 432 306 150 142 74 10 24,2 92,5
Session 2020 110 318 234 143 134 81 5 34,6 73,6
Session 2021 105 354 263 153 148 90 4 34,2 85,7
*Il s’agit du nombre d’inscriptions recevables validées par la réception, dans les délais, d’un dossier de RAEP.
**LP : liste principale ; LC : liste complémentaire
***Taux de réussite = nombre d’admis/nombre d’inscrits
****Taux de rendement = nombre d’admis/nombre de postes
70
60
60 55,6
53,6
50 46,4
44,4
40
40
Femmes
30 Hommes
20
10
0
Inscrits Admissibles Admis
Les femmes sont plus nombreuses parmi les inscrits (53,6 %), les admissibles (55,6 %) et les
admis (60 %).
Âge mini 29 29 30
Âge maxi 60 58 58
Âge moyen 48 46 46
L'âge moyen des candidats inscrits est de 48 ans (47 ans pour la session 2020).
L'âge moyen des candidats admis est de 46 ans, comme en 2020.
Les lauréats les plus jeunes ont 30 ans (34 ans en 2020).
Femmes Hommes
Inscrits Admissibles Admis Inscrits Admissibles Admis
Âge mini 30 30 30 29 29 37
Âge maxi 60 58 58 59 58 56
Âge moyen 48 47 46 47 45 45
L’âge moyen des femmes admises est de 46 ans et 45 ans pour les hommes admis (46 ans
pour les deux sexes en 2020).
Pour la session 2021, la tranche d’âge 41-45 ans comptait le plus de lauréats (31 sur 90
admis), mais aussi le plus d’admissible.
36-40 ans
51-55 ans 9%
16%
41-45 ans
34%
46-50 ans
33%
Répartition (en %) des candidats admis par tranche d’âge et par spécialité
56 et
Spécialités 30-35 36-40 41-45 46-50 51-55 Total
plus
Allemand 0 0 100 0 0 0 100
Anglais 11 11 34 11 22 11 100
Biotechnologies génie biologique 0 0 0 0 100 0 100
Économie et gestion 0 17 33 33 17 0 100
Éducation musicale 0 0 50 50 0 0 100
Éducation physique et sportive 25 37,5 25 12,5 0 0 100
Espagnol 0 0 50 50 0 0 100
Établissements et vie scolaire 0 0 31 23 38 8 100
Histoire-géographie 0 11 44,5 44,5 0 0 100
Lettres 8 8 23 38 23 0 100
Mathématiques 0 0 40 50 0 10 100
Physiques chimie 0 14 29 43 14 0 100
Sciences de la vie et de la terre 0 0 67 33 0 0 100
STI option, design et métiers d'art 0 0 0 100 0 0 100
STI option, sciences industrielles 0 0 0 50 50 0 100
30
21,9
20
12,5
10
0
Moins de 35 ans 36-40 ans 41-45 ans 46-50 ans 51-55 ans 56 ans et plus Taux de réussite
globale
Les candidats inscrits ayant moins de 35 ans ont le taux de réussite le plus élevé (50 %). Il est à
noter que dans cette tranche d’âge, il n y a que 8 inscrits sur les 263.
40 37,7 38,6
35,6
Inscrits
30
Admissibles
Admis
20
12,4
11 10
10
1,5
0
Niveau 5 (bac + 2 ou Niveau 6 Niveau 7 Niveau 8
équivalent) (bac + 3-4 ou équivalent) (bac + 5 ou équivalent) (bac + 8 ou équivalent)
Niveau 6
131 49,8 75 49 49 54,4
(bac + 3-4 ou équivalent)
Niveau 7
99 37,7 59 38,6 32 35,6
(bac + 5 ou équivalent)
Niveau 8
29 11 19 12,4 9 10
(bac + 8 ou équivalent)
Parmi les candidats admis en 2021, 54,4 % ont un diplôme de niveau 6, 35,6 % un diplôme
de niveau 7, 10 % un dipôme de niveau 8 et aucun candidat un diplôme de niveau 5.
16
14
12,2
12
10
4 3,4
2
0,0
0
Niveau 5 (bac + 2 ou Niveau 6 Niveau 7 Niveau 8
équivalent) (bac + 3-4 ou équivalent) (bac + 5 ou équivalent) (bac + 8 ou équivalent)
On constate que les candidats dont le diplôme le plus élevé est un diplôme de niveau 6 (bac
+ 3-4 ou équivalent) ont le plus fort taux de réussite (18,6 %).
60
50
40
30
19 17,7
20 14,4
10,2 11,1
10 5,6
2,3 1,3 1,1 0,8 1,3 2,2
0
1re 2e 3e 4e 5e
candidature candidature candidature candidature candidature
Une hausse des candidatures des lauréats participant pour la 1re fois au concours est à
noter depuis la session 2018 : 76,7 % en 2021, 69,1 % en 2020, 64,9 % en 2019, et 52,9 % en
2018 .
La moyenne d’âge des lauréats participant pour la 1re fois (69 sur 90 lauréats) est supérieure
à celle de 2020 (44 ans), soit 46 ans.
90
80 76,7
69,1 67,7 68,6
70 65,3 65,7
62,8 63,3 64,9 62 62,2
60,4
60 54,6 52,6 52,9
50
40
30
20
10
0
2017 2018 2019 2020 2021
En 2021, 67,7 % des candidats inscrits se présentaient au concours pour la 1re fois.
Le nombre de lauréats issus du corps des professeurs agrégés a augmenté en 2021 par
rapport à 2020, avec 82,2 % des candidats admis (contre 74,1 % en 2020).
Quant aux personnels de direction, leur part a diminué sensiblement parmi les lauréats (11,1
% contre 22,2 % en 2020), en raison de la fluctuation du nombre de postes offerts dans la
spécialité « établissements et vie scolaire » depuis 2017 (21 en 2017, 12 en 2018, 10 en
2019, 20 en 2020 et 13 en 2021).
Remarques : la part des IEN dans le total des candidats inscrits dans la spécialité EVS décroit
régulièrement depuis plusieurs années (35,8 % en 2016, 19,6 % en 2021).
18
16
14
12
10
10
8
8
6
4
4 3
2
2
0
IEN inscrits IEN admissibles IEN admis
Ces informations sont issues des données déclaratives saisies par les candidats lors de leur
inscription.
Sciences physiques
Histoire-geographie
Education musicale
Total général
Espagnol
Allemand
Anglais
Lettres
Allemand 1 1
Anglais 9 9
Biotechnologies génie biologique 1 1
Economie et gestion 6 6
Education musicale 2 2
Education physique sportive 8 8
Espagnol 2 2
Etablissements et vie scolaire 13 13
Histoire géographie 9 9
Lettres 13 13
Mathématiques 10 10
Physique chimie 6 1 7
Sciences de la vie et de la terre 6 6
STI option, design et métiers d'art 1 1
STI option, sciences industrielles 2 2
Total général 1 9 1 6 2 8 2 9 13 10 6 6 1 3 13 90
Ces données concernent les candidats ayant déclaré, lors de leur inscription au concours,
être chargés d’une mission d’inspection.
30
20
10
0
Session 2017 Session 2018 session 2019 session 2020 session 2021
La part des candidats faisant-fonction a augmenté de 14,3 % parmi les candidats admis par
rapport à la session précédente : en 2021, sur 90 lauréats, 64 ont déclaré être ou avoir été
faisant-fonction ou chargé de mission (soit 71,1 %).
Admis 64 90 71,1
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Inscrits 13 97 13,4 Inscrits 2 4 50
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Inscrits 7 11 63,6 Inscrits 2 3 66,7
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Inscrits 7 13 53,8 Inscrits 3 5 60
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Inscrits 16 22 72,7 Inscrits 19 32 59,4
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Candidats Candidats
Total des Total des
faisant- % faisant- %
candidats candidats
fonction fonction
Candidats
Total des
faisant- %
candidats
fonction
Inscrits 5 6 83,3
Admissibles 4 5 80
Admis 2 2 100
Lille
C : Créteil
P : Paris 12
V : Versailles
Rouen Amiens
6 9
Caen V 21 Reims
C 22 Nancy-Metz
7 2
P 18 9
Strasbourg
Rennes 9
7
Orléans-Tours Dijon
Nantes
14 4
10 Besançon
10
Poitiers Clermont-
11 Limoges Ferrand Lyon
Moins de 15 inscrits 6 11
4
Entre 15 et 30 inscrits Grenoble
10
Bordeaux
10
Toulouse Aix-Marseille
12 Montpellier 12 Nice
12 0
Corse
2
C : Créteil
Lille
P : Paris 6
V : Versailles
Rouen Amiens
3 4
Caen V7 Reims
C 10 Nancy-Metz
4 0
P7 2
Strasbourg
Rennes 3
0
Orléans-Tours Dijon
Nantes
3 1
3 Besançon
2
Poitiers Clermont-
3 Limoges Ferrand Lyon
De 0 à 3 admis 2 3
1
De 4 à 8 admis Grenoble
5
De 9 à 15 admis Bordeaux
3
Toulouse Aix-Marseille
6 Montpellier 4 Nice
5 0
Corse
0
C : Créteil
P : Paris Lille
V : Versailles 50%
Rouen Amiens
50% 44,4%
Nancy-Metz
Caen V Reims
33,3% C 45,5% 22,2%
57,1% P 38,9 0%
Strasbourg
Rennes
33,3%
0%
Orléans-Tours Dijon
Nantes
21,4% 25%
30% Besançon
20%
Poitiers Clermont-
27,3% Limoges Ferrand Lyon
Moins de 10% 33,3% 27,3%
25%
Entre 10% et 20% Grenoble
50%
Plus de 20% Bordeaux
30%
Toulouse Aix-Marseille
50% Montpellier 33,3% Nice
41,7% 0%
Corse
0%
Cumul sur 4
2018 2019 2020 2021
ans
Admissibles Admis Admissibles Admis Admissibles Admis Admissibles Admis Admissibles Admis
Aix-Marseille 7 3 10 6 9 4 7 4 33 17
Amiens 2 2 4 3 5 3 6 4 17 12
Besançon 1 0 5 1 2 1 4 2 12 4
Bordeaux 6 2 5 0 2 0 5 3 18 5
Caen 3 1 2 0 0 0 5 4 10 5
Clermont-Ferrand 4 2 3 3 4 4 3 2 14 11
Corse 1 0 2 1 2 1 1 0 6 2
Créteil 15 8 16 10 20 15 14 10 65 43
Dijon 2 1 5 3 1 1 2 1 10 6
Grenoble 6 4 6 3 5 3 5 5 22 15
Guadeloupe 2 0 2 0 2 2 0 0 6 2
Guyane 1 1 1 1 0 0 1 0 3 2
La Réunion 2 0 1 0 3 2 2 1 8 3
Lille 13 7 6 4 8 5 6 6 33 22
Limoges 1 1 1 0 4 1 2 1 8 3
Lyon 6 4 6 3 6 1 8 3 26 11
Martinique 2 1 1 0 0 0 1 1 4 2
Mayotte 1 1 1 0 1 1 2 1 5 3
Montpellier 3 3 4 2 2 2 8 5 17 12
Nancy-Metz 2 0 5 3 2 1 7 2 16 6
Nantes 8 5 4 2 5 2 6 3 23 12
Nice 3 2 3 2 2 2 0 0 8 6
Nouvelle-Calédonie 0 0 2 0 1 1 1 0 4 1
Orléans-Tours 7 4 5 3 9 4 5 3 26 14
Paris 3 1 10 4 8 4 10 7 31 16
Poitiers 4 1 6 4 9 7 9 3 28 15
Polynésie française 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1
Reims 2 1 2 1 2 1 2 0 8 3
Rennes 4 0 8 3 9 3 1 0 22 6
Rouen 3 1 2 1 2 1 4 3 11 6
Strasbourg 4 2 3 0 4 3 4 3 15 8
Toulouse 8 6 5 0 5 2 8 6 26 14
Versailles 10 5 14 11 9 4 14 7 47 27
Total 137 70 150 74 143 81 153 90 583 315
Biotechnologies
* * * * * * * *
génie biologique
Économie et
6 14 10,4 10 8 18 12,4 13
gestion
Éducation physique
7 14 11,4 11,9 7 18 12,4 12
et sportive
Établissements et
7,5 14 11 11 7 18,5 12,3 11,9
vie scolaire
STI - Design et
* * * * * * * *
métiers d'art
STI - Sciences
8 14 11,3 11,3 10 13 11,7 12
industrielles
Sciences de la vie et
8 14 11,7 12 9 15 12,7 12,5
de la Terre
* Spécialités pour lesquelles les faibles effectifs de candidats ne permettent pas de communiquer les notes obtenues
Anglais 10,3 11
Biotechnologies génie
14 14,75
biologique
Économie et gestion 9 12,25
Education musicale 10 12
Espagnol 10,5 12
Histoire-géographie 10 13,5
Lettres 11 10,75
Mathématiques 9 10,25