Unige 138009 Attachment01
Unige 138009 Attachment01
Unige 138009 Attachment01
Abstract
Reference
BERTHOLET, Jean-Luc, CABRERA SANTELICES, Jose Daniel, ROMANO, Elliot. Rapport
exécutif sur la statistique cantonale en matière d'énergie renouvelable. Genève :
2018, 39 p.
Available at:
http://archive-ouverte.unige.ch/unige:138009
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RAPPORT EXÉCUTIF SUR LA STATISTIQUE CANTONALE EN MATIÈRE D'ÉNERGIE
RENOUVELABLE
1
2.6.2 Réseaux anergiques ...................................................................................................... 29
2.7 Chaleur de l’environnement (pompes à chaleur) ............................................................. 30
2.7.1 Source des données ...................................................................................................... 30
2.7.2 Méthodologie & Exemple de calcul .............................................................................. 30
2.7.3 Matrice des énergies renouvelables ............................................................................. 30
2.8 Éolien ................................................................................................................................ 30
2.9 Incinération des ordures (Cheneviers) .................................................................................... 31
2.9.1 Sources de données ...................................................................................................... 31
2.9.2 Exemple de calcul ......................................................................................................... 31
2.9.3 Matrice des énergies renouvelables ............................................................................. 32
3. Evaluation de paramètres en cours .............................................................................................. 32
Annexe 1 : Présentation des résultats .............................................................................................. 33
Annexe 2 : Code Stata ....................................................................................................................... 33
A2.1 : Bois ...................................................................................................................................... 33
A2.2 : Panneaux thermiques ......................................................................................................... 36
Annexe 3 : Listes de documents à rechercher .................................................................................. 39
2
1. INTRODUCTION
Ce rapport dit "exécutif" propose les procédures nécessaires à la réalisation de la statistique
cantonale des énergies renouvelables. Pour chaque section du rapport préliminaire 1 , le lecteur
trouvera :
1. la description des fichiers à l'origine des données
2. le modèle appliqué (si nécessaire)
3. un exemple de calcul;
Les exemples de calculs ont été fabriqués à partir des dernières données disponibles, cela explique
que certains d'entre eux portent sur l'année 2015 et d'autres 2016.
En annexe, nous avons regroupé :
1. la mise en place de ces résultats dans le tableau statistique
2. un exemple de code informatique (en STATA) si un traitement est nécessaire.
Nous proposons ci-après une vision synthétique de ce que pourrait être la statistique de la
productions et consommation d'énergies renouvelable à Genève :
- pour les installations d'une puissance inférieure à 1000 kW par les Maîtres Ramoneurs,
- pour les installations d'une puissance supérieure ou égale à 1000 kW par le Service de
l'Air, du Bruit et des Rayonnements non ionisants (SABRA), et
- pour les installations industrielles par le service de l'environnement des entreprises
(SEN),
lors des mises en service et des contrôles périodiques d'émissions conformément à l'OPair.
Le suivi administratif du fichier est sous la responsabilité du SABRA depuis le 2e semestre 2012 pour
toutes les puissances. Cependant, celui-ci garantit l'exactitude des données uniquement pour les
installations de combustion d'une puissance supérieure à 1000 kW, et ce quelle que soit la date de
leur contrôle, ainsi que pour les installations d'une puissance inférieure ou égale à 1000 kW qui ont
été déclarées non conformes par les entreprises de réglage spécialisées, agréées par le canton, et ont
dû procéder à leur réglage (sur ordre des ramoneurs) et ce depuis 2012.
A ce jour, il n'existe aucun système automatique de remontée des données issues des contrôles des
maîtres ramoneurs ou des entreprises de réglage pour les chaudières de puissance inférieure ou
égale à 1000 kW. Certaines données relatives à ces installations de combustion sont toutefois saisies
1"Propositions pour l’élaboration d’une statistique des énergies renouvelables du canton de Genève", janvier 2016.
3
manuellement par le SABRA depuis le second semestre 2012, notamment en cas de non-conformité,
et sont disponibles dans la couche SCANE_CHAUDIERE.
Notons que le fichier téléchargé de SITG diffère quelque peu du descriptif fourni. En l'occurrence,
nous avons trouvé les variables suivantes :
4
Le fichier différencie les installations à bois selon le type de combustibles : "Bois A", "Bois B", "Bois
C". Ces catégories correspondent à la dénomination donnée dans l'annexe 5 de l'OPair.
A. le bois à l'état naturel et en morceaux, y compris son écorce, en particulier les bûches, les
briquettes, les brindilles et les pives ;
B. le bois à l'état naturel sous une autre forme qu'en morceaux, en particulier les granulés, le
bois déchiqueté, les copeaux, la sciure, la poussière d'une ponceuse et les écorces ;
C. les résidus de l'industrie du bois et de son artisanat, dans la mesure où le bois n'est pas
imprégné d'un enduit ni recouvert d'un revêtement renfermant des composés organo-
halogénés.
Le fichier recense également les installations inactives. L’existence d’une telle variable, nous dispense
de recourir à un modèle de durée de vie des installations, et nous permet d’estimer directement la
consommation en bois-énergie des installations.
A ce jour, le fichier ne recense pas d’installations de type "Bois C". Si de telles installations venaient à
se développer sur Genève, une nouvelle analyse du ficher devrait être entreprise.
Contrairement à la statistique fédérale du bois-énergie, les installations cantonales ne sont pas
répertoriées selon les 25 catégories fédérales.
Tableau "Bois" 3 : Catégorie des chaudières : correspondance des catégories UniGe et OFEN
Statistiques Energie Bois – 2015, OFEN
Catégories UniGe Catégories fédérales Anlagenkategorien Leistung spez. Holzbedarf
Fichiers ramoneurs
[ kW] m 3 / Ja h r m 3 / k W / an
1 Offene Cheminées 0 1 -
2 Geschlossene Chemineés 10 1 0.1
3 Cheminéeöfen 10 2 0.2
A1 A
4a Zimmeröfen 10 2 0.2
5 Kachelöfen 15 4.5 0.3
BOIS A
6 Holzkochherde 8 4 0.5
7 Zentralheizungsherde 20 10 0.5
8 Stückholzkessel < 50 kW 30 12 0.4
A2 B 9 Stückholzkessel > 50kW 100 20 0.2
10 Doppel-/Wechselbrandkessel 70 12 0.17
11a Automatische Feuerungen < 50 kW 30 25 0.83
A3 >100 kW C+D 12-20 Automatische Feuerungen > 50 kW 50 n/a n/a
B1 A 4b Pelletöfen (Wohnbereich) 5 3 0.6
BOIS B
Les installations de type "Bois A", d’une puissance inférieure à 20 kW sont regroupées dans la
catégorie A1. La catégorie A2 est la collection des installations comprises entre 20 et 100 kW. La
catégorie A3 identifie uniquement les installations automatiques, alimentées par le combustible de
type A, et dont la puissance nominale est supérieure à 100 kW. Une telle répartition permet d’éviter
5
un chevauchement de strates d’installations non automatisées, d’une puissance inférieure (entre 50
et 100 kW) dans cette catégorie2.
Pour les installations de type « Bois B », elles sont différenciées par l’UniGe en trois catégories (B1,
B2, B3). La catégorie B1 identifie les installations d’une puissance inférieures à 10 kW. Les
installations d’une puissance comprise entre 10 et 50 kW sont regroupées dans la catégorie B2. Les
autres installations d’une puissance nominale supérieure sont rassemblées dans la catégorie B3.
Une dernière catégorie X regroupe les installations ne disposant pas de mesure de puissance mais
qui sont contrôlées par l’OCIRT (OFFICE CANTONAL DE L'INSPECTION ET DES RELATIONS DU
TRAVAIL). Ces installations, au nombre de 77, après vérification de leurs coordonnées, correspondent
majoritairement à des restaurants ou boulangeries. Ces installations sont directement recensées par
la routine Stata délivrée en annexe.
2.1.2.2 A PPLICATION DU MODÈLE FÉDÉRAL À L ’ ÉCHELLE CANTONALE
S TATISTIQUES B OIS -E NERGIE FÉDÉRALE
La statistique fédérale de l’Energie Bois 2015 (OFEN) indique la consommation annuelle de bois (en
m3) réparties selon les 4 grandes catégories (tableaux 4 et 6). Cette consommation nationale est
évaluée en tenant compte des effets climatiques3 sur la base des relevés de température de 40
stations météos répartis à travers la Suisse. Pour les besoins de la statistique cantonale, le statisticien
cantonal procédera à une correction à l’échelle cantonale. Cette opération sera décrite plus loin.
Ce même document fournit également la puissance nominale totale installée selon les mêmes
grandes catégories (tableau 5).
Ces deux tableaux permettent de calculer une consommation moyenne annuelle en m3/kW pour
chaque grande classification du modèle fédéral. Le passage par la méthode du ratio (m3/kW) donne
une plus grande précision aux extrapolations. A ce titre, une stabilité des valeurs de ces
2
Il s’agit des installations des sous-catégories fédérales 9. Stuckholzkessel > 50kW et 10. Doppel./Wechselbrandkessel.
3
OFEN 2015 : Statistiques de l’énergie du bois. Die Heizgradtage beschreiben den Witterungseinfluss auf das Heizverhalten. Die in Tabelle
I.7 dargestellten Heizgradtage werden für die gesamte Schweiz berechnet, indem Messwerte von 40 meteorologischen Stationen mit der
jeweils in ihrer Region lebenden Bevölkerung gewichtet werden. Da der Einfluss des Klimas auf das Warmwasser gering ist, muss dies bei
der Festlegung der Klimakorrekturfaktoren berücksichtigt werden.
6
consommations par kW est observée entre 2015 et 2014. Ces différentes valeurs de consommation
seront appliquées aux puissances répertoriées dans les différentes classes de notre approche (A1-A3
& B1- B3, cf. tableau 9).
2.1.2.3 S PÉCIFICITÉ POUR LE TYPE DE COMBUSTIBLE "B OIS B " SELON LE FICHIER DES RAMONEURS
Pour les installations de la catégorie cantonale B1 B2 B3, nous recourons aux valeurs des
consommations annuelles moyennes du pellet selon la statistique fédérale, données directement par
le tableau 3 (colonne Holzbedarf m3/kW). Le contenu énergétique pour ce type de combustible est
également issu de la statistique fédérale. Il est fixé à 2.61 MWh/m3, comme mentionnée par le
tableau 3.
2.1.2.4 S PÉCIFICITÉ POUR LES INSTALLATIONS CONTRÔLÉES PAR L ’OCIRT (C ATÉGORIE X )
Pour ces 77 installations spécifiques (restaurants, boulangeries…), nous proposons une hypothèse
directement sur le volume de consommation de bois. Elle correspond à 38.4 m3/an (soit 48 semaines
x 0.8 m3). Le pouvoir calorifique du bois correspond à celui des installations de la catégorie A, soit
2.84 MWh/m3. Cela conduit à une consommation annuelle moyenne par installation de 38.4 x 2.84 =
109.1 MWh/an (soit un total de 8'397.3 MWh/an). Comme l'utilisation de ce bois est destinée à des
applications artisanales, elle n'est pas influencée par les conditions météorologiques.
2.1.2.4 C ORRECTION CLIMATIQUE
Les données de consommation sont corrigées pour tenir compte des effets climatiques à l’échelle
cantonale. Cette correction s’opère par l’application d’un coefficient correspondant au ratio entre le
nombre de degré-jour fédéral et le nombre de degré-jour cantonal. Les valeurs de degré-jour au
niveau fédéral sont publiées dans la statistique du bois de l’OFEN. Au niveau cantonal, les degré-
jour sont publiés mensuellement, dans le tableau T 02.03.2.02 de l’OCSTAT. L’OCEN publie également
une statistique des degré-jours, mais la définition des seuils (seuil à 12° et 18°) pour le calcul de ceux-
ci n’est pas harmonisée avec la définition fédérale. Pour l’année 2015, le ratio calculé est de 0.91.
%&'(é*+,-( /0 3456
𝐷𝑓# = %&'(é*+,-( 12 = 7849 (1)
7
Tableau "Bois" 8 : Degré-jour et source de données / Source : OCEN, BFE, OCSTAT
Année OCTAT OCEN CH
2000 2 614 2 238 3 081
2001 2 763 2 379 3 256
2002 2 693 2 297 3 135
2003 2 895 2 523 3 357
2004 2 809 2 441 3 339
2005 3 064 2 670 3 518
2006 2 844 2 462 3 246
2007 2 776 2 375 3 101
2008 2 965 2 557 3 347
2009 2 826 2 463 3 182
2010 3 218 2 803 3 586
2011 2 673 2 292 2 938
2012 2 937 2 546 3 281
2013 3 161 2 754 3 471
2014 2 429 2 072 2 782
2015 2 796 2 409 3 075
PTotk,t: puissances nominales totales des chaudières actives de catégorie k recensées au cours de
l’année t ;
𝐷𝑓𝑡 : correction climatique pour prise en compte des données climatiques au niveau cantonal,
comme spécifié par l’équation (1).
8
Tableau "Bois" 8 : Inputs du modèle stata année 2015
Selon l’approche adoptée, la statistique cantonale du bois-énergie pour l’année 2016 est la suivante :
La consommation du Bois-énergie pour l’année 2015 est de 55.7 GWh. Exprimée en TJ, cette
consommation équivaut à 200.5 TJ. Ces valeurs intègrent la correction climatique à l’échelle
cantonale.
2.1.5 C OMMENTAIRES
A titre comparatif, la statistique fédérale estime pour Genève, une puissance totale des installations
de bois de 29'830 kW en 2016, et une consommation de 66.5 GWh4. Cependant, d’autres travaux du
groupe Système Energétiques (L. Quiquerez, 2017) évalue le bois-énergie dans le canton de Genève à
50 GWh.
Les limites supérieures des classes A3 et B3 pourraient être réduites afin d’exclure les installations de
très grandes tailles de la modélisation de la consommation. Dans ce cas, ces dernières seraient
soumises à un questionnaire de la part de l’OCSTAT.
Ce type de questionnaire s’avère indispensable pour deux installations : Troinex (serre) et Cartigny
(réseau de chaleur communal). L’installation horticole de Troinex serait caractérisée en réalité par
une durée de fonctionnement supérieure à celle paramétrée dans le modèle.
Pour installation de Cartigny (chauffage à distance), il convient de tenir compte des pertes de
chaleur dans le réseau de distribution. Evaluée par le CUEPE, selon le diagramme de Sankey ci-
dessous (F. Mermoud, 21 2 2013), celle-ci s’élève à 37.5% de la chaleur brute injectée dans le réseau.
4
Voir fichier : Schweizerische_Holzenergiestatistik_2015_Datentabellen_20161019.xlsx, disponible sur le site de l’Office Fédéral de
l’Energie.
9
Le statisticien est en mesure de déterminer l’énergie issue de la biomasse, effectivement distribuée
par cette installation, selon les valeurs de l’approche fédérale ou à partir de données de relevés de
consommation.
Un exemple de calcul est fourni ici selon l’approche fédérale. Avec une puissance de 2600 kW, la
chaufferie de Cartigny génère une production de chaleur pour les besoins du réseau de 5620 MWh =
(2600 x 17'524/8107 cf. Tab. 9), soit 20.3 [TJ]. L’application du coefficient de perte permet de
déterminer la consommation nette de chaleur issue de biomasse, après déduction des pertes
réseaux.
Pertes réseau: 20.2 [TJ] x 37.5 % = 7.6 [TJ]
Consommation finale : 20.2 [TJ] – 7.6 [TJ] = 12.6 [TJ].
2.2 PHOTOVOLTAÏQUE
En raison de l’obligation, établie par l’article 7 de la LEne, de rétribuer l’énergie injectée sur les
réseaux de distribution, SIG mesure l’énergie refoulée sur le réseau genevois par les installations
photovoltaïques. En fonction de la puissance des installations, les informations liées à la production,
et à l’autoconsommation peuvent être également mesurées.
10
Pour les installations de petites tailles (inférieure à 30 kW), outre l’énergie injectée, SIG recense le
nombre et la puissance nominale des installations. La pose et le financement de compteurs
permettant la mesure complète (production/autoconsommation/refoulement) sont laissés au choix
du propriétaire. Pour cette catégorie de puissance, il n'est bien souvent donc pas possible de
connaître véritablement la production totale des panneaux. En revanche, pour les installations d’une
puissance supérieure, SIG dispose de la production en temps réel des installations, et la
consommation du site.
Pour les besoins de la statistique cantonale sur les énergies renouvelables, un flux d’information
annuel sera créé entre la régie publique et l’OCSTAT.
2.2.2 C OMMENTAIRES
a) Les chiffres ci-dessus incluent la quantité de la production reprise dans le groupe bilan des
énergies renouvelable (RPC).
b) La nouvelle loi sur l'énergie prévoit la possibilité d’une commercialisation directe de la production.
Les données de la production injectée sur les réseaux ne seront peut-être plus centralisées auprès
d’un seul acteur (GRD). Dans un tel cas, le nombre d’interlocuteurs, pour la récupération des
données pourrait se multiplier. Nous avons interrogé les SIG à ce sujet et restons dans l’attente d'une
réponse.
Néanmoins, ces chiffres ne comptabilisent pas les éventuels transferts et échanges d’énergie solaire,
notamment vers et en provenance de la RPC ou vers d’autres opérateurs nationaux. Ces importations
et transferts d'électricité résultent en un solde exportateur de 3.9 [TJ], comme nous le démontrons à
la section 2.6.1.
11
(document Excel en annexe)
2. CEO MySQL (CEO = chauffage d'endroit ouvert) de l'OCEN. Les piscines extérieures
chauffées font partie des "CEO" et doivent à ce titre faire l'objet d'une autorisation.
12
La nomenclature du fichier CEO MySQL :
Tableau "Panneau thermique" 1b: Nomenclature du fichier CEO
Variables Format
Clef %10.0g
EGID %10.0g
Classement_Aigle %11s
Num_CEO %9s
Type_CEO %29s
Type_Autor %10s
Num_Autor %9s
Num_Rue %9s
Nom_Rue %29s
Commune %22s
Date_Entree %10s
Date_Autor %10s
Surface_Piscine %10.0g
Volume_Piscine %10.0g
Type_Chauffage_Combustible %17s
Surface_Panneaux %10.0g
Puissance_chauffage %10.0g
Surface_Tente_Terrasse %10.0g
Remarques %75s
La variable (CAT), partiellement remplie, désigne la destination du bâtiment. Elle est utilisée pour
définir les catégories ci-dessous. Lorsque, l’information est incomplète, le bâtiment est rangé dans
l’une des deux catégories "divers" ou "villa5".
Les surfaces annuelles autorisées en m2 sont données dans le tableau ci-dessous.
Tableau "Panneau thermique" 2 : surfaces de capteurs thermiques par année d’annonce de chantier
Année
Catégorie 2015 2016 2017 Total
Divers 138 554 211 903
Habitat Collectif 611 2'349 2'372 5'332
Mixte 195 240 435
Piscine 287 425 175 887
Villa Total 448 395 810 1'653
Total 1'484 3'918 3'808 9'210
Le fichier ne recense pas que de nouveaux bâtiments, les extensions de bâtiments sont également
répertoriées.
Les données contenues dans ces fichiers ne contiennent pas d'information sur la date de fin de
chantier et la mise en service des installations. Afin de simplifier le travail du statisticien, nous
proposons d'ajouter un délai moyen forfaitaire de deux années pour la mise en service. Cela dit, il est
envisageable de consulter les fichiers des autorisations de construire du DALE6 , dans lequel on peut
retrouver par no d'autorisation la date envisagée de fin de chantier.
5
Sont considérés comme "villa" les bâtiments avec une SRE non nulle mais inférieure à 400 m2 et
dont la surface de capteurs est inférieure ou égale à 6 m2, cf. section 2.3.3.1.
6
http://etat.geneve.ch/sadconsult/
13
2.3.2 S OURCES DE DONNÉES POUR RECONSTITUTION DU STOCK EXISTANT
Il reste encore à établir la statistique de l'existant avant 2017 (2015 + 2 ans pour le délai de
construction).
Nous nous fondons sur trois sources d’information, constituées par le fichier des demandes
d'autorisation de construire (SITG), celui des rénovations qui ont obtenu une subvention (OCEN) et,
finalement, celui de la ville de Genève.
2.3.2.1 F ICHIER DES DEMANDES D ' AUTORISATION DE CONSTRUIRE
Le fichier CAD_BATI_PROJET (ID : 7686), issu de SITG, recense les bâtiments projetés dans le canton
de Genève depuis 2007. En l’absence, d’un fichier recensant la superficie des panneaux solaires
thermiques avant 2015, il constituera l'assiette des constructions ou transformations pour lesquelles
une autorisation de construire a été délivrée avant cette date.
L’article 15 al.2 de la Loi Energie genevoise, prévoit que
« Tout nouveau bâtiment ou toute extension d'un bâtiment existant sont en principe équipés de
capteurs solaires thermiques, lesquels couvrent au minimum 30% des besoins de chaleur admissibles
pour l'eau chaude sanitaire. Le règlement prévoit des exceptions, notamment lorsque ces besoins sont
couverts par d'autres énergies renouvelables, ou en cas de toiture mal orientée, de locaux inoccupés
pendant l'été ou de faible besoin en eau chaude.
Les informations disponibles dans le fichier des autorisations de construire sont les suivantes :
14
Tableau "Panneau thermique" 3 : Nomenclature du fichier des autorisations
15
Tableau "Panneau thermique" 4 : Nomenclature du fichier des subventions
Nom Type Taille Description
DEMANDE Car 42 Le numéro de demande
Projet_NPA Num 10 Le code postal de l’installation
Projet_Commune Car 21 La commune
PaiementDécidé Num 10 Le montant de la subvention
Datedepaiement Car 9 La date du paiement
Surfacedescapteursretenue Num 6 Surface des capteurs retenue
16
Tableau "Panneau thermique" 6 : Calcul de la production moyenne des capteurs (données 2015)
Domaines d’application Production spécifique
annuelle des capteurs plans vitrés
2
% [kWh / m ]
ECS maison individuelles 33 450
ECS immeubles collectifs 36.4 590
ECS + Appoint chauff. Mais
23.3 270
indiv. immeubles collectifs
Autres usages 7.3 540
Valeur moyenne 466
A Genève, l'application dans le domaine du chauffage est quasi inexistante, si bien que seules les
productions ECS villa, immeuble et autre usages seront considérées. Lorsque le fichier n'indique pas
si on a affaire à une villa ou un immeuble, nous proposons de considérer comme villa toutes les
installations jusqu'à 6 m2 et comme immeubles collectifs les installations plus grandes7. Pour les
piscines et les divers nous prendrons 540 [kWh/an].
Comme plusieurs des chantiers annoncés dans ce nouveau fichier figurent également dans celui des
autorisations, nous avons gardé systématiquement l’information issue du fichier de l’OCEN et éliminé
les données redondantes provenant des autorisations de construire. On évite ainsi les doubles
comptages, tout en gagnant également en fiabilité.
Nous appliquons également de taux de survie proposé par l'OFEN8.
2.3.3.2 M ODÈLE DES DEMANDES D ' AUTORISATION DE CONSTRUIRE (2010 À 2015)
Pour le stock existant issu des constructions établies entre 200 et 2015, nous proposons de
construire la statistique en tenant compte de la superficie au sol et du nombre d’étages hors sol des
nouveaux bâtiments. A partir de cette donnée, nous estimerons la SRE, selon la méthode développée
par Jad Koury, au moyen d’un paramètre proposé dans sa thèse9 p. 20 (ρ = 0.93). Enfin, sur la base de
cette surface de référence, nous serons en mesure d’estimer le besoin en énergie utile pour l’eau
chaude sanitaire du bâtiment. Ce besoin est déterminé en fonction de la norme SIA 380/1.
Conformément à la loi, les panneaux solaires thermiques doivent donc couvrir 30% des besoins de
chaleur admissible pour l'eau chaude sanitaire.
Il reste à résoudre le problème du passage d’informations portant sur les autorisations de construire
aux bâtiments effectivement construits et utilisant des panneaux solaires…
Pour résoudre cette question, nous proposons d’introduire trois paramètres supplémentaires :
1. Un paramètre (η < 1) traduisant le fait qu’un certain nombre d’autorisations ne donneront
jamais lieu à une construction.
2. Un paramètre (δ < 1) traduisant le fait que, conformément à la loi, certains bâtiments
échappent à l’obligation de poser des capteurs solaires. La nomenclature de la destination
des bâtiments du tableau 5 donne en elle-même des indications sur l’absence de panneau
(ex. Bât. Technique…) mais elle n’est pas suffisante.
3. Un vecteur de paramètres positifs (θ) donnant le calendrier moyen de la finalisation des
chantiers à partir de la date de dépôt de la demande. La longueur du vecteur θ correspond
au nombre d’année maximum pour la réalisation d’un ouvrage, de plus la somme des
composante du θ vaut un. Le délai peut s’avérer supérieur à celui du nouveau fichier de
l’OCEN.
7 La règle du pouce généralement proposée aux propriétaires de villa est de un m2 par personne. Ainsi 6 m2 correspond à six habitants.
8
Ce taux est calculé comme 1 – CumNormale (μ = 25, σ = 8.3), où CumNormale désigne la fonction de répartition d'une loi normale, cf.
section Gaphique 7.
9 "Rénovation énergétique des bâtiments résidentiels collectifs : état des lieux, retours d'expérience et potentiels du parc genevois", Jad
Khoury, Thèse de doctorat Univ. Genève, 2014 - Sc 4752
17
Tous ces paramètres, à l'exception de ρ, demandent à être étayés et nous ne proposons pour le
moment que des valeurs intuitives et provisoires.
On peut résumer les étapes conduisant de l’autorisation à la réalisation par :
Autorisation
1-η η
Date de finalisation
1-δ δ
SRE
30% SRE
Pour les besoins de la statistique, seules les nouvelles constructions d’une superficie supérieure à
20 m2 sont retenues. Celles-ci sont regroupées selon leur destination dans l’une des 12 catégories de
la norme SIA 380/1 (voir tableau 7, ci-dessous). Pour l’estimation de la production d’eau chaude par
les panneaux, nous nous fondons sur les calculs de la SIA. Ceux-ci donnent les besoins annuels d’ECS
par m2 de SRE, selon l’usage des bâtiments. Comme le fichier des subventions qualifie également les
usages des bâtiments subventionnés, il suffit dès lors d’établir une correspondance entre la
catégorisation du fichier des autorisations et celle de la SIA. Tout d’abord, le tableau 7 ci-dessous
donne les catégories de la SIA ainsi que les besoins théoriques d’ECS.
18
- Besoin en énergie utile pour l’ECS :
D’après le tableau 3 de la norme SIA 380/1 (Figure 27), le besoin en énergie
utile pour l’eau chaude sanitaire est
Figure 27 Besoin annuels de chaleur pour l’eau chaude sanitaire rapportés à la surface de référence Ae
La correspondance avec les catégories du fichier des demandes de subvention figure dans le tableau
Le besoin
9 ci-après, certains électrique
bâtiments nefinal
sontpour l’ECS às’obtient
pas destinés en panneaux
recevoir des appliquant la COP
et n’ont donc de
pas la
de
correspondance.
PAC :
Enfin nous proposons d'appliquer partiellement un taux de "survie" des installations en fonction de
Besoin tel queenvoulu parénergie
leur- ancienneté, l'OFEN. Ce tauxutile pour 1 – CumNormale
est calculé comme le chauffage
(µ = 25, s :=
8.3), où CumNormale désigne la fonction de répartition d'une loi normale.
Donc l’énergie finale pour le chauffage est
- Besoin en énergie
Graphique électrique
"Panneau utile pour
thermique" l'aération et du
8 : Représentation l’éclairage : selon la norme
taux de survie
SIA 380/1, elle est de 80MJ par mètre carré (de surface chauffée), d’où
1
Ainsi, il faut .
.8
.6
Survivant
Les panneaux solaires photovoltaïques doivent donc couvrir 6183 kWh par an.
.4
Or, nous avons vu (Tableau 1), que pour 1kWc installée, l’énergie moyenne produite
sur l’année est de 1190 kWh.
.2
0 10 20 30 40 50
Or, 1 kWc correspond environ 7 m² de anpanneaux. Par conséquent, il faudrait
installer .
Sachant
Remarqueque: le la surface
choix, de lafédéral,
au niveau toiture de
orientée
cette loivers le sud est
de mortalité desde , il y a assez
installations s’explique par la
de place pour ces panneaux solaires.
logique de ce modèle, fondé sur la vente de nouveaux capteurs. Comme une partie progressivement
croissante de ces ventes va remplacer d'anciens capteurs retirés du service, on prévient les doubles
comptages au moyen d'une loi de survie. En toute rigueur, il n'est pas nécessaire d'appliquer cette loi
telle quelle au modèle genevois. Cependant on peut également y trouver une justification liée à la
baisse de rendement au cours des premières années de service. Comme la statistique proposée ici
n'est pas fondée sur les ventes (contrairement à la démarche fédérale) mais sur une obligation
cantonale légale, il semble approprié que le taux de survie soit bloqué après dix ans, soit à une valeur
correspondante à 85% du rendement initial. A long terme cela suppose que les panneaux genevois
Groupe 26
soient systématiquement 31
remplacés à la fin de leur existence. Il s’agit d’une hypothèse forte qu'il
n'est pas possible de justifier actuellement, en raison de l'évolution des technologies et du risque
associé d’un profond remaniement de la loi.
19
Tableau "Panneau thermique" 9 : Tableau de correspondance des nomenclatures
cantonales avec les catégories SIA
DESTINATION
Cat. Cat. Cat.
Catégorie cantonale Catégorie cantonale Catégorie cantonale
fédérale fédérale fédérale
Atelier 9 EMS 8 Manège -
Autre bât. < 20 m2 - Etab. pénitenciaire 7 Mission permanente 3
Autre bât. 20m2 et plus - Etablissement de soins 8 ONU 3
Autre bât. d'activités 9 Ferme 9 Ouvrage aéroportuaire 7
Autre bât. de loisirs Foyer 7 Parking public -
Autre bâtiment de prod. agricole 9 Garage - Piscine 12
Autre école 4 Garage privé - Police 3
Autre équipement collectif 7 Gare 7 Porcherie 9
Autre héberg. collectif 7 Hab plusieurs logements 1 Poste 3
Autre lieu de culte 7 Hab. - rez activités 1 Poulailler -
Bât. électricité SIG - Hab. deux logements 1 Réservoir -
Bureaux 3 Habitation - activités 1 Restaurant 6
Bureaux des OIG 3 Habitation un logement 2 Salle communale 7
Cabine T+T - Halle d'exposition 7 Salle de spectacle 7
Centre commercial 4 Hangar 10 Salle de sport 11
Centre de loisirs 11 Hangar agricole 10 Sécurité civile -
Centre sportif 11 Hôpital, Clinique 8 Serre -
CERN 3 Hôtel 6 Service du feu -
Citerne mazout - Instal. tech. eau - Silo -
Collège 4 Instal. tech. élec. - Station d'épuration -
Commerce 5 Instal. tech. élec. SIG - Station-service -
Déchetterie - Instal. tech. gaz SIG - Théâtre 7
Dépôt 10 Installation de chauffage - Usine 9
Ecole primaire 4 Installation de climatisation - Véranda -
Ecole privée 4 Installation de téléphonie mobile - Voirie-entretien -
Ecurie - Jardin d'enfants 4 WC public -
20
Les capteurs à air, les séchoirs à foins, les installations de chauffage de piscines ainsi que les capteurs
solaires utilisés comme sources (pompe à chaleur, réseaux,) ne donnent pas droit à une contribution.
La puissance minimale pour accéder à la subvention doit être supérieure à 2kW.
Pour les besoins de la statistique cantonale, les données suivantes sont utilisées :
• La surface des capteurs.
• L’année d’octroi de la subvention
La quantité de chaleur produite par les capteurs auxquels des subventions sont octroyées est
calculée à partir des surfaces de collecteurs mis en service, et du rendement moyen annuel par unité
de surface (cf. tableau 6).
Nous appliquons également de taux de survie proposé par l'OFEN.
2.3.3.4 M ODÈLE DE LA VILLE DE G ENÈVE
Les installations de ce fichier concernent exclusivement des immeubles collectifs et autres usages.
Nous proposons d'appliquer les productions moyennes d'ECS figurant dans le tableau 6 ci-dessus
(590 kWh/m2 pour les bâtiments collectifs et 540 kWh/m2).
Immeubles collectifs : 2171 [m2] x 590 [kWh/m2 an] x 3.6 / 1’000'000 = 4.41 [TJ]
Autres usages : 484 [m2] x 540 [kWh/m2 an] x 3.6 / 1’000'000 = 0.94 [TJ]
Total : 5.55 [TJ] annuels.
Nous n'appliquons pas de taux de survie, car les informations contenues dans le fichier nous
renseignent sur la mise hors service des installations.
La production thermique issue de solaire thermique équivaut à 55.6 [TJ] en 2016. Comme nous avons
supposé un délai d'attente de deux ans entre l'inscription dans le fichier des ouvertures de chantiers
et leurs fins, l'énergie produite est encore nulle en 2016. En 2017 (soit trois ans après la mise au
point de ce fichier) nous enregistrerons une production de 2.8 [TJ].
21
2.3.4 C OMMENTAIRES
Le fichier délivré par l’OCEN ne recense que les installations subventionnées depuis 2010. Selon Jad
Khoury, dont la thèse portait sur la rénovation énergétique des bâtiments résidentiels collectifs, la
superficie des panneaux subventionnés à Genève en 2010 représentait près de 5.6 GWh pour les
bâtiments collectifs, de fait il a appliqué une production de 650 kWh/an par m2 de capteur
(productivité nettement supérieure à celle proposée par Swissolar).
2.4 BIOGAZ
Le projet Pôle-Bio n’a pas été réalisé à ce jour, si bien que les sources d'information se limitent à
celles présentées dans le rapport préliminaire.
Tableau « Installations agricoles » 1 : Formulaire Swissgrid RPC / Source : Millo & Zeller
Les exploitants de l’installation sont également tenus de livrer les quantités de chaleur utilisée en
externe. Cette information est exprimée en [kWh]. Dans le cas de Millo & Zeller, cette information
pour l’année civile s’élevait à 782’900 [kWh].
22
Il en résulte que le solde de l’énergie utile est valorisé à hauteur de 2.8 [TJ], et il reste donc 10.5 [TJ] qui
ne font l’objet d’aucune récupération (chaleur non valorisée).
Les pertes d’énergie thermique, soit 5.3 [TJ], représentent 17% (= 1 – 83 %) de l’énergie thermique
nécessaire au processus.
Tableau « Installations agricoles » 2 : Energie thermique – électrique / Source : Millo & Zeller
23
Tableau « Installations déchets verts » 1 : Bilan énergétique / Source : SIG
Le but premier de l'installation de Châtillon n'est pas de produire de l'énergie, nous citons à ce
propos J. Faessler (Thèse de doctorat, 2011, no 4336)
Concernant la filière déchet vert allant au Site de Châtillon (commune de Bernex,
Genève), la transformation des déchets est effectuée via la voie biochimique - et non
pas par la combustion. Ces déchets de cuisine se transforment partiellement - et
grâce à des microorganismes anaérobies - en biogaz ainsi qu’en un résidu solide
nommé digestat. Lors de la méthanisation, seule 30 à 50% du contenu énergétique
des déchets est transformée en biogaz, le solde restant sous forme matière dans le
digestat. Comme l’a précédemment montré la [Figure 16], le biogaz produit peut
ensuite être valorisé sous différentes formes (électricité, chaleur, carburant). Au Site
de Châtillon, un couplage chaleur-force valorise le biogaz en électricité et chaleur,
même si cette dernière n’est que très partiellement valorisée. Pour le digestat, un
processus de compostage de quelques semaines permet de boucler le recyclage de la
matière organique avec un retour au sol.
L'intégralité de l'énergie des déchets ne peut pas être totalement valorisée car le site du Nant de
Châtillon n'est pas relié au réseau de gaz. De ce fait, seule la chaleur nécessaire au fonctionnement
du site est produite à partir du biogaz, le reste n'est pas valorisé.
2.4.3.2 M ÉTHODOLOGIE & E XEMPLE DE CALCUL
Pour les besoins de la statistique exprimée en TJ, l’énergie électrique et l’énergie thermique nécessaire à
cette production sont calculées, selon la méthodologie ci-dessous.
En raison de l’absence de données sur la quantité de biogaz nécessaire à la production d’électricité, nous
fondons notre estimation sur un rendement électrique théorique d’un CCF, soit 35%.
Conversion pour l’année 2015 :
Biogaz : 531'177[m3] x 0.65 x [m3 méthane / m3 biogaz] x 10.65 [kWh/m3] x 3.6 x 10-6 = 13.2 [TJ]
Electricité produite : 449[MWh] x 3.6 x 10-3 = 1.62 [TJ]
Energie thermique pour cette production (rendement supposé de 35%) : 1.62 / 0.35 = 4.6 [TJ]
Une partie de l’énergie thermique est également valorisée pour être utilisée en sur place.
Chaleur valorisée : 274[MWh] x 3.6 x 10-3 = 0.99 [TJ]
Un solde de chaleur non valorisée subsiste,
Chaleur non valorisée et pertes : 13.2[TJ] – 4.63[TJ] - .99[TJ]) = 7.58 [TJ]
2.4.3.3 D IAGRAMME DE S ANKEY
Le graphique de Sankey ci-dessous donne un aperçu de la complexité des flux d'énergie et de matière
du site de Châtillon :
24
Graphique « Installations à partir de déchets » 1 : Flux d'énergie à Châtillon
25
2.4.4.2 M ÉTHODOLOGIE & E XEMPLE DE CALCUL
Pour les besoins de la statistique exprimée en TJ, l’énergie électrique et l’énergie thermique nécessaire à
cette production sont calculées, selon la méthodologie ci-dessous :
Production et autoconsommation de Biogaz :
Biogaz : 7'310'000 [m3] x 0.65 x [m3 méthane / m3 biogaz] x 10.65 [kWh/m3] x 3.6 x 10-6 = 182.2 [TJ]
Biogaz autoconsommé : 3'325'777 [m3] x 0.65 x [m3 méthane / m3 biogaz] x 10.65 [kWh/m3] x 3.6 x
10-6 = 82.9 [TJ]
Injection de méthane dans le réseau :
Gaz injecté : 2'137'964 [m3] x 0.65 x [m3méthane / m3biogaz] x 10.65 [kWh/m3] x 3.6 x 10-6 = 53.3
[TJ]
Une partie de la production de biogaz est brûlée en torchère :
Torchère : 530'000 [m3] x 0.65 x [m3 méthane / m3 biogaz] x 10.65 [kWh/m3] x 3.6 x 10-6 = 13.2 [TJ]
Le solde du biogaz produit sert à la production d’électricité :
Energie thermique nécessaire à la production d’électricité (CCF) : 1’316'259 [m3] x 0.65 x [m3
méthane / m3 biogaz] x 10.65 [kWh/m3] x 3.6 x 10-6 = 32.8 [TJ]
Production électrique : 3.1 [GWh] x 3.6 x 10-3 = 11.2 [TJ]
Le rendement électrique du CCF est donné par le ratio entre 11.2 [TJ] / 32.8[TJ], soit 34%. Ce
rendement s’aligne avec les rendements théoriques observés pour ce type d’installation, environ
35%.
2.5 BIOCARBURANTS
Il n'y a plus de production de biocarburants à Genève.
2.6 HYDRAULIQUE
26
Tableau « Hydraulique » 1 : Production et consommation
Approv ision-
Chancy - Les Seujet CCF SIG - Autres nement hors Réseau Réseau
Verbois Pougny (2) Chenev iers (3) Eldista (4) (5) Total du canton (6) genev ois CERN Total genev ois CERN Total
2014 449'258 238'903 87'133 20'130 1'101 30'377 826'902 2'039'433 2'866'335 669 2'867'004 10'319 2 10'321
2015 447'010 236'787 80'547 20'113 1'674 28'959 815'090 2'074'871 2'889'961 742 2'890'703 10'404 3 10'407
(1) Les arrondissements desserv is par les Serv ices industriels de Genèv e (SIG) ne correspondent pas ex actement au territoire du canton. Depuis l'entrée en v igueur de la loi
sur l'approv isionnement en électricité (libéralisation partielle du marché de l'électricité) en janv ier 2008, on distingue la fourniture et la distribution d'électricité. La fourniture
assurée par les SIG et des tiers. La distribution est entièrement assurée par les SIG sur le territoire cantonal, à l'ex ception de Céligny .
(2) Production totale de la centrale (non compris les achats transitant par cette centrale).
(3) Centrale mise en serv ice le 4 octobre 1995.
(4) Energie renouv elable issue de panneaux phov oltaïques et de la géothermie.
(5) La production cantonale comprend notamment le courant fourni par div ers autoproducteurs.
(6) Approv isionnement hors du canton pour couv rir la consommation du réseau genev ois. Jusqu'à fin 2008, fourniture par SIG uniquement; à partir de 2009, fourniture par
SIG et des fournisseurs tiers.
(7) Dès 2009, y compris la consommation de clients auprès d'autres fournisseurs que SIG. La fourniture d'électricité au site suisse du CERN fait l'objet d'une conv ention entre
EOS et le CERN qui, de ce fait, n'est plus rattaché au réseau genev ois.
(8) La structure de la production et des achats est altérée très sensiblement en 1996-97 par la mise hors serv ice de la centrale de Verbois suite à l'incendie du 9 fév rier 1996.
Source : Services industriels de Genève Date de mise à jour : 02.08.2016
L'électricité hydraulique produite au niveau cantonal est fournie par le cumul de la production des
centrales de Verbois, Seujet et Chancy10, soit = 703’910 [MWh] x 3.6 / 1000 = 2534.1 [TJ]
2.6.1.2 S TATISTIQUES ET IMPORTATIONS NETTES DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
Afin de déterminer la statistique genevoise de l’électricité renouvelable et d’assurer la cohérence
avec la démarche fédérale, il convient d’évaluer la qualité environnementale des importations
d’énergie. Ces dernières sont évaluées, par l’OCSTAT, à hauteur de 7'469 [TJ] (= 2'074'871 x 3.6 /
1000 ).
Ce chiffre des importations cumule les ventes des SIG à ces clients genevois, et celles de fournisseurs
tiers dans la zone de distribution des SIG. S'il est envisageable de connaître la provenance de
l'électricité importée par les SIG11, il l'est beaucoup moins en ce qui concerne les fournisseurs hors
canton. A cette difficulté, s'ajoute la question de la confidentialité des données de marché des
entreprises concernées.
Nous disposons néanmoins d'une source d'information au travers de "SwissGrid" grâce aux données
que ce réseau de transport national fournit sur le marquage annuel de l'électricité de chaque société
distributrice. On trouve sur le site un tableau ventilant l'électricité livrée par SIG (2'465 [GWh] en
2015). Cette quantité contient également la part vendue par SIG sur le marché libre hors canton.
10
Une partie du caractère renouvelable de l’électricité de Chancy fait l’objet d’une commercialisation sous forme de certification avec des
opérateurs hors-canton. Il conviendra d’interroger l’OFEN pour la comptabilisation de ces certificats dans le cadre de la statistique des
énergies renouvelables.
11
Même si la nouvelle loi sur l’énergie impose aux fournisseurs d’électricité de certifier la totalité des volumes d’énergie livrée, les
données publiées sur le site du marquage de l’électricité de Swissgrid, ne précise pas pour les distributeurs-fournisseurs, les volumes
certifiés dans leur zone de desserte, et en dehors de celle-ci.
27
En 2015, 95.1 % de l'énergie délivrée par SIG est d'origine renouvelable (90.8 % hydraulique, 0.8 %
solaire et 3.5 % soutenu par la RPC). Malheureusement, comme expliqué supra, il n'est pas possible
d'appliquer directement ces taux aux 7469 [TJ] importés en 2015.
Pour les besoins de la statistique, nous proposons de considérer que 85 % des importations de la
consommation cantonale, font l’objet d’une qualité environnementale. Ce taux est représentatif du
ratio entre les quantités livrées par les SIG et la consommation cantonale (autrement dit 15 % des
importations ne seraient pas renouvelables12).
Importations d’électricité issue du groupe bilan des énergies renouvelables (RPC) :
Les éléments communiqués par Swissgrid, stipulent que 3.5%13 de la consommation livrée en Suisse,
et notamment par les SIG, correspondent à une fourniture d’énergie électrique issue d’installation au
bénéfice de la RPC. Ce taux de 3.5% est similaire pour tous les fournisseurs, et correspond à la
mutualisation de la production issue des installations suisses au bénéfice de cette rétribution. La
production issue des installations au bénéfice de la RPC était en 201614 composée de 44.3% d’énergie
hydraulique, 17.0% d’énergie solaire, 2.8% d’énergie éolienne, 35.9% de biomasse et de déchets
issus de la biomasse et 0% de géothermie15. Nous traitons dans ce rapport les exemples pour le calcul
de l’électricité fournie par la RPC pour les installations hydraulique et solaire.
De plus en raison, des mécanismes de soutien, il nous faut considérer d’une part, l’énergie
renouvelable fournie au titre de la RPC, et d’autre part, le caractère écologique apporté par les
fournisseurs dans le cadre de leurs livraisons d’énergie. Par ailleurs, notre approche tient également
compte d’éventuelles exportations vers le groupe bilan des énergies renouvelables.
Importations d’électricité issue d’installation hydraulique :
En l’absence de RPC pour les installations hydrauliques cantonales, notre approche repose sur les
importations cantonales, soit 7469 TJ, ainsi que sur l’énergie hydraulique délivrée par la RPC.
Par application du taux d’énergie hydraulique fournie par SIG sur les importations cantonales, nous
sommes en mesure de déterminer la part des importations issues de l’hydraulique : 85 % x 90.8 % x
7469 [TJ] = 5764.6 [TJ].
Sous le constat que le courant fourni par la RPC est à hauteur de 44.3% d’origine hydraulique et
représente 3.5% de la consommation cantonale, nous comptabilisons un volume additionnel de
161.4 [TJ] (= 3.5% x 44.3% x 10’407 [TJ]). Ces taux sont ainsi appliqués à la consommation cantonale.
Importations d’électricité issue d’installation solaire :
A l’inverse pour les installations photovoltaïques, les exportations vers le groupe bilan des énergies
renouvelables doivent être comptabilisées. Sous le constat que le courant RPC est à hauteur de 17%
d’origine solaire, nous pouvons comptabiliser un volume de 61.9 [TJ] (=3.5% x 17% x 10’407 [TJ])
fourni par ces installations pour satisfaire la consommation cantonale. Cependant, afin de
déterminer les importations cantonales nettes en provenance du groupe bilan des énergies
renouvelables (RPC), il faut soustraire les volumes de la production des installations cantonales au
bénéfice de cette rétribution, soit 7.2 GWh16 ou 25.9 [TJ]. Il en résulte que les importations extra-
12
Cela ne signifie pas non plus que le marché libre représente 15% des ventes sur le territoire. Ce 15% couvre la part du solde des
importations et des exportations des SIG qui serait non renouvelable complétée de la part des fournisseurs extérieurs du marché libre, qui
approvisionnent leur client en non renouvelables. Aucun de ces chiffres n'est publié.
13
Le taux de la consommation suisse correspondant à la production des installations soutenues par la RPC, ainsi que le pourcentage des
technologies renouvelables au sein de ce mécanisme sont révisés chaque année dans les publications de Swissgrid.
14
Les données pour 2015 ne sont plus disponibles.
15
http://www.sig-ge.ch/nous-connaitre/support-et-
communications/Documents/Documentation/Clients/qualite_provenance_electricite_2016.pdf
16
OFEN, 2016 : Installations au bénéfice de la RPC : KEV-Bezüger 2016.xls
28
cantonales d’énergie PV fournies par ce groupe bilan correspondent à 61.9 [TJ] – 25.9 [TJ] soit 36.0
[TJ].
Selon les mêmes données statistiques de Swissgrid, nous pouvons également comptabiliser la
consommation d’énergie solaire fournie par les SIG, hors RPC, soit [0.8%] x 2465 [GWh] x
3.6[TJ/MWh] = 71.0 [TJ].
En fonction des données de production et de consommation à notre disposition, nous pouvons
établir le bilan de l’énergie solaire à Genève. Afin préserver l’égalité entre la consommation
cantonale (36.0 [TJ] + 71.0 [TJ]+ 5.2 [TJ]) et la production cantonale, la production locale résiduelle
affiche un solde exportateur de 3.9 [TJ].
Le solde importateur net, résultant des importations du groupe bilan RPC, et des exportations de la
production locale est de 36.0 [TJ] - 3.9 [TJ] = 32.1 [TJ].
Compteur
chaud
Kwh
Compteur
froid Electricité PAC
PAC
KWh
Ressources
Naturelles
E = cv*m3/s*Dt
29
ailleurs dans la statistique générale de l’électricité. Cette consommation électrique du réseau, pour
l’alimentation de ses pompes, doit donc être soustraite à cette énergie vendue.
Comme les pompes à chaleur du réseau puisent leur ressource énergétique environnementale dans
le réseau, il n’y a pas lieu de leur appliquer un coefficient supplémentaire de chaleur ou de froid tirés
de l’environnement.
Pour le moment, nous ne connaissons pas l'énergie électrique consommée pour le fonctionnement
du réseau, laquelle devrait venir en soustraction des ventes de froid et de chaud.
Dans l'attente de ces chiffres, nous reprenons les valeurs calculées par A. Viquerat17 qui a calculé une
efficacité moyenne annuelle de 6.8 (p. 220). La production nette d'énergie renouvelable en 2015
serait ainsi de (12'124 + 3'235) x (1 – 1/6.8) = 13'100 [MWh], ou 47.16 [TJ].
2.6.2.2 E XEMPLE DE CALCUL
Dès transmission de cette information par SIG, nous pourrons présenter un exemple de calcul.
2.8 ÉOLIEN
A ce jour, aucune production électrique éolienne n’est enregistrée dans le Canton. Si cette
technologie vient à se développer, l’énergie électrique ainsi produite, serait injectée dans le réseau,
et nécessiterait l’installation de compteurs pour les besoins de l’équilibre physique des réseaux.
Sous cette hypothèse, la mise en place d’une statistique ne soulèverait pas de difficultés spécifiques.
17
Viquerat, Alain : "Utilisation des réseaux d'eau lacustre profonde pour la climatisation et le chauffage des bâtiments; bilan énergétique
et impacts environnementaux: Etude de cas: le projet GLN (Genève-Lac-Nations) à Genève", Thèse de doctorat, université de Genève, Sc.
4448, 2012.
30
2.9 INCINÉRATION DES ORDURES (CHENEVIERS)
Le site des Cheneviers produit de la chaleur injectée sur le réseau Cadiom ainsi que de l'électricité en
partie autoconsommée.
On admet qu'en moyenne chaque tonne incinérée aux Cheneviers possède un PCI de 3.1 MWh/t (J.
Faessler, 2013, p. 108). Pour sa part, la brochure "Rapport sur la valorisation des déchets, 2015" situe
le rendement des Cheneviers à 370 kWh d'électricité et 1120 kWh de chaleur par tonne de déchet.
Dans le rapport "Rytec" sur lequel se fonde les statistiques fédérales, on utilise 3.0 MWh/t.
Le même rapport précise, la chaleur distribuée sur le réseau Cadiom, et la part d’électricité produite.
Chaleur à distance : (1/2) x 264'231MWh/1000 x 3.6 = 475.6 [TJ].
Electricité injectée sur le réseau : (1/2) x 80'646MWh/1000 x 3.6 = 145.2 [TJ].
Finalement le rapport SIG, précise l’autoconsommation
Autoconsommation : (1/2) x 24'234 MWh/1000 x 3.6 = 43.6 [TJ].
31
2.9.3 M ATRICE DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
(voir document Excel en annexe)
• Le rendement électrique du couplage chaleur force dans les cas où celui est absent :
l’hypothèse retenue pour les calculs de cette statistique est de 35%.
32
ANNEXE 1 : PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Cf. fichier Excel en annexe (MatriceCantonale.xlsx).
=============================================================================
Les heures de fonctionnement de chaque categorie (voir note d'accompagnement)
Soit les heures A1...B3, pour calculer les produits :
=============================================================================
* Correction climatique pour valeurs des degrés jours cantonaux et fédéraux (Input utilisateur pour année statistique)
scalar aratio = 2796 / 3075
scalar heures_A1 = 447.647283 * aratio
scalar heures_A2 =1152.780775 * aratio
scalar heures_A3 =2339.766101 * aratio
*/
global Catalogue = "C:\Users\...\Documents\..." // à compléter
import excel "${Catalogue}\SCANE_CHAUDIERE.xlsx", sheet("SCANE_CHAUDIERE") firstrow
* description
tab LIBELLE_COMBUSTIBLE
tab ETAT_INSTALLATION
tab TYPE_INSTALLATION
*Determine le nb de chaudières actives parmi l'ensemble des chaudières ayant une puissance nominale positive
33
bysort LIBELLE_COMBUSTIBLE : table ETAT_INSTALLATION if (!missing(PUISS_NOM_CHAUDIERE) & (LIBELLE_COMBUSTIBLE
== "Bois a" | LIBELLE_COMBUSTIBLE == "Bois b")), contents(freq )
*Creation des categories de chaudieères selon le modeèle federal (Uniquement les categ. A, B, C), par type de combustibles
bois
capture drop classHeat
gen int classHeat = .
forvalues i =1/3 {
summ PUISS_NOM_CHAUDIERE if classHeat==`i' & LIBELLE_COMBUSTIBLE =="Bois a"
scalar sumA_`i' = r(sum)
replace Categorie = "A`i'" if classHeat==`i' & LIBELLE_COMBUSTIBLE =="Bois a"
di sumA_`i'
}
forvalues i =1/3 {
summ PUISS_NOM_CHAUDIERE if classHeat==`i' & LIBELLE_COMBUSTIBLE =="Bois b"
scalar sumB_`i' = r(sum)
di sumB_`i'
replace Categorie = "B`i'" if classHeat==`i' & LIBELLE_COMBUSTIBLE =="Bois b"
}
34
replace Categorie = "X" if Categorie == "" & INTERVENANT == "OCIRT" & (LIBELLE_COMBUSTIBLE =="Bois a") &
missing(PUISS_NOM_CHAUDIERE)
table Categorie , c(n Production mean PUISS_NOM_CHAUDIERE sum PUISS_NOM_CHAUDIERE sum Production)
format(%12.0fc) row
35
A2.2 : PANNEAUX THERMIQUES
clear all
drop _all
* =======================================================================
local ligne = 0
forvalue an = 1991(1)$AnStat {
local ligne =`ligne' + 1
mat def ProdConstruction[`ligne',1] = `an'
mat def ProdRenovation[`ligne',1] = `an'
mat def ProdVille[`ligne',1] = `an'
}
* ============================================================================
* creation du fichier de correspondances catégorie cantonale -> catégories SIA
* ============================================================================
drop _all
import excel "${Catalogue}\Nomenclature_Stata.xlsx", sheet("NOMENCLATURE") firstrow
sort destination
save "${Catalogue}\sia2.dta", replace
* ============================================================================
* creation du fichier des autorisations
* ============================================================================
drop _all
import excel "${Catalogue}\CAD_BATI_PROJET.xlsx", sheet("CAD_BATI_PROJET") firstrow
tab TYPE
tab GENRE
drop if TYPE == "Transformation"
gen str titi = regexr(DATEDT,".000001","") // il y a deux genre de dates... inversees !!!
gen double DateAutor = clock(titi,"MDYhm")
36
replace DateAutor = clock(titi,"YMDhms") if DateAutor==.
desc DateAutor
sum An
dis r(min)
local longueur = ${AnStat} - r(min) + 1
dis `longueur'
mat def theta = [ 0 , .10, .30, .50, .75, .85, .95, 1. ,J(1,`longueur',1) ]
mat list theta
37
replace besoin_ecs = SRE_productive * mjm2 * theta[1,Ind] *Survie[Ind,1]*0.3 // en MWh donc...
replace besoin_ecs = 0 if `Periode' < An
* Calcul de la statistique uniquement pour nouveau bâtiments
total besoin_ecs if TYPE=="Nouveau" & SHAPEAREA > 20, over(An)
tabstat besoin_ecs , s(sum) format(%12.0fc) save
mat def Transfert = r(StatTotal)
local ligne = `Periode' - 1990
dis `ligne'
assert `Periode' == ProdConstruction[`ligne',1]
mat def ProdConstruction[`ligne',2] = Transfert[1,1] / 1000000 //passage de MJ à TJ
}
mat list ProdConstruction
* =====================================================================
* Subvention
* =====================================================================
drop _all
import excel "${Catalogue}\OCEN_Panneau_thermique.xlsx", sheet("NRJ_T_SOLAIRE") firstrow
format Datedepaiement %td
gen int An = year(Datedepaiement)
format Surfacedescapteursretenue %12.0fc
sum Surfacedescapteursretenue , det
tabstat Surfacedescapteursretenue , s(sum) format(%12.0fc)
scalar rendement_villa = 450
scalar rendement_immeuble = 590
total Surfacedescapteursretenue, over(An)
38
ANNEXE 3 : LISTES DE DOCUMENTS À RECHERCHER
Section Agent Origine Nom Contact/Démarche
2.1 Bois
2.2 Photovoltaïque
OFEN Installations au bénéfice de la RPC : KEV-Bezüger 2016.xls Selectionner les installations PV au bénéfice de la RPC
http://www.bfe.admin.ch/themen/00612/02073/index.html?l dans le canton de GE, et déterminer les volumes
exportésvers le groupe bilan RPC
ang=fr&dossier_id=02166
zytec
OFEN / Swissolar Recensement du marché de l’énergie solaire de l’année xxxx Tableau des de la production des panneaux plans vitrés
2.4 Biogaz
MILLO & ZELLER Copie de leur questionnaire adressé à l'OFEN Millo <[email protected]>
2.5 Biocarburant
OCSTAT T 08.02.01
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