Bobologie
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L’admission d’un mineur en accueil collectif est conditionnée à la fourniture préalable des informations relatives :
Aux vaccinations obligatoires ou à leurs contre-indications : copie des pages du carnet de santé relatives aux
vaccinations ou attestation d'un médecin
Aux antécédents médicaux ou chirurgicaux ou à tout autre élément d'ordre médical
Aux pathologies chroniques ou aiguës en cours avec les coordonnées du médecin traitant
Les traitements à prendre durant tout ou partie du séjour avec l'ordonnance du médecin et, s'il s'agit d'un
traitement à ne prendre qu'en cas de crise, les conditions et les modalités d'utilisation . Les médicaments seront
remis au responsable de l'accueil dans leur emballage d'origine avec la notice d'utilisation. Les nom et prénom du
mineur devront être inscrits sur l'emballage
Le directeur de l’accueil doit communiquer les données médicales nécessaires aux seules personnes concernées par la
prise en charge des mineurs. Il doit respecter les principes de la confidentialité des informations médicales transmises.
La fiche de renseignements facilite le suivi sanitaire et la consultation des informations médicales exigées pour
l’admission du mineur. Téléchargeable sur le site de la DRDJSCS Grand Est
Il revient à l’organisateur de compléter cette fiche uniquement dans un but préventif, notamment pour des
autorisations relatives à des soins avec l’utilisation de produits et de matériels dans le cadre de certaines pratiques
d’activités. Par exemple, lors de sorties plein-air, l’utilisation de crèmes solaires, ou en séjour vacances des traitements
anti-poux. Ces produits, même si ce ne sont pas des médicaments, peuvent avoir des effets secondaires (allergies, …).
Le contenu attendu d’une trousse de secours (sur place et en sortie) doit être adaptée d’une part au nombre d’enfants
accueillis et d’autre part aux activités pratiquées. (Voir la fiche « trousse à pharmacie » ci-après) . Il est important de
consulter régulièrement les familles pour s’assurer qu’aucun nouveau problème n’ait été déclaré chez l’enfant. Il vous
appartient d’informer les familles sur les dispositions prises au quotidien et de leur rappeler qu’en situation d’urgence
et, même en l’absence d’autorisation parentale, le chirurgien doit agir dans l’intérêt de l’enfant (Article L.1111-1 du
code de la santé publique).
LIEU D’ISOLEMENT
Les accueils avec hébergement doivent disposer d’un lieu permettant d’isoler les malades.
Un certificat médical de non contre-indication peut être obligatoire pour certaines activités physiques et sportives.
Art. R.227-13 du CASF et arrêté du 25 avril 2012
Il est désormais possible pour les mineurs de disposer sans prescription obligatoire d’une contraception d'urgence.
En ACM, la jeune doit être informée de cette possibilité si sa situation répond à des critères d'urgence et de détresse
caractérisée. C’est la personne en charge du suivi sanitaire qui peut proposer à la mineure d'entrer en contact soit avec
un médecin, un pharmacien, un centre de planification ou d'éducation familiale. De même, une démarche auprès du
représentant légal sera proposée au mineur, qui peut la refuser.
Dans tous les cas, il faut veiller à la mise en œuvre d'un accompagnement psychologique du mineur et d'un suivi
médical par un centre de planification d'éducation.
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Les vaccins
La loi n° 2017-1836 du 30 décembre 2017 de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018 rend
obligatoire, sauf contre-indication médicale, 8 vaccins supplémentaires jusqu’alors recommandés, en
complément des 3 vaccins actuellement obligatoires (contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite).
L’admission en collectivité d’enfants (y compris en ACM) est subordonnée à la présentation du carnet de
santé ou de tout autre document remis par un professionnel de santé autorisé à pratiquer les vaccinations
attestant de la situation de la personne au regard des vaccinations obligatoires qui atteste du respect de
l’obligation en matière de vaccination (article D.3111-6 du Code de la santé publique).
Une exception :
Afin que le mineur concerné puisse être maintenu dans ces structures, les responsables légaux de l’enfant
provisoirement admis doivent justifier (avec les documents cités ci-dessus) dans les trois mois de l’admission
par la réalisation, dans des délais conformes au calendrier vaccinal prévu par la loi, de la ou des vaccinations
manquantes. Le mineur est donc admis provisoirement dans ces structures.
1. la diphtérie 7. la rougeole
2. le tétanos 8. les oreillons
3. la poliomyélite 9. la rubéole
4. l’haemophilius influenzae B (bactérie 10.le méningocoque C (bactérie provoquant des
provoquant notamment des pneumopathies méningites)
et des méningites) 11. le pneumocoque (bactérie provoquant
5. la coqueluche notamment des pneumopathies et des
6. l’hépatite B méningites)
Le contrôle de la satisfaction des obligations légales en matière de vaccination portera désormais sur 11
vaccins uniquement pour les mineurs nés après le 1er janvier 2018.
Il appartient à l’organisateur de l’accueil de rappeler aux responsables légaux ces dispositions avant
l’inscription des mineurs.
Pour plus d’informations sur les vaccins, le calendrier vaccinal mis à jour tous les ans et les risques
d’épidémie sur la rougeole, vous pouvez consulter :
http://www.vaccination-info-service.fr/
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II. LA TROUSSE À PHARMACIE
LA PHARMACIE
RECOMMANDATIONS pour le matériel et les produits utiles dans une trousse de première
urgence et une armoire à pharmacie
L’armoire à pharmacie doit être inaccessible pour les enfants (fermée à clef).
Elle sera située si possible près d’un point d’eau où seront placés :
Une attention particulière doit être portée à la date de péremption des produits
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