Politique de Gestion RH Fin
Politique de Gestion RH Fin
Politique de Gestion RH Fin
Sommaire
1. Principes et valeurs
2. Organisation du travail
3. Organigramme, tableau des fonctions, descriptions de
fonctions et répertoire des compétences
4. Entretiens de fonctionnement et de sortie
5. Procédure de recrutement et sélection du personnel
6. Politique et plan de formation
7. Environnement et santé
8. Le travail avec les partenaires
9. Annexes : documents de référence
Les permanents sont généralement satisfaits de travailler dans nos associations (ancienneté moyenne
au sein de nos associations en 2014 = 9): par exemple, la présence de valeurs fortes, notamment, et la
flexibilité dans le travail sont fortement appréciées. Néanmoins, les efforts pour renforcer l’adhésion
de tous les collaborateurs aux choix stratégiques et changements qu’ils comportent sont à poursuivre.
La tension entre théorie et pratique, militantisme et pragmatisme est, en soi, très saine et montre
toute la vitalité de nos associations. Mais des points d’équilibre doivent être recherchés pour qu’elle
n’ait pas des répercussions qui pourraient avoir des effets délétères sur nos missions. Dans ce cadre,
la réflexion sur nos valeurs doit être régulièrement nourrie et la transversalité promue.
2/ Organisation du travail
Le rôle et le fonctionnement des instances associatives (assemblée générale et conseil
d’administration) et des instances exécutives (le/la secrétaire général(e), l’EQDI, les départements, les
secteurs, les commissions et les groupes de travail) sont décrits dans le document « Le dispositif de
fonctionnement interne » (en annexe).
Le système d’organisation de gestion responsable, adopté dans l’organisation du travail, se base sur
les quatre principes suivant :
3/ Le principe de subsidiarité
Pour préserver la réactivité et la pertinence dans les choix de fonctionnement, il est essentiel que
chaque décision soit prise au bon niveau, De là, la nécessité de déléguer, autant que possible, la
responsabilité au niveau le plus proche du projet. De manière générale, le rôle du responsable de
projet est de prendre ou faire prendre des décisions, selon les processus décisionnels de l’association
et de décider de la priorité des actions.
4/ Le principe de transversalité
Il y a des interdépendances et des interactions entre les activités des différents départements et
secteurs et il est donc important de se doter de dispositifs qui ont pour vocation de décloisonner les
fonctionnements et les mises en œuvre. Les groupes de travail les commissions, les rencontres… sont
ainsi des instances qui garantissent l’approche transversale des projets.
Les conditions de réussite des objectifs des associations dépendent de la mise en place d’éléments
clés comme, entre autres, une structure organisationnelle adéquate pour mener à bien ses objectifs.
Le Secteur Développement du Personnel va lancer un travail sur une meilleure définition des profils de
postes (permettre de relever les compétences nécessaires, actuellement et futur, liées à la fonction)
en lien avec le cadre stratégique 2015-2019, car ils sont essentiels pour bien pouvoir identifier les
compétences nécessaires à développer et à recruter en ressources humaines.
La projection du référentiel de compétences à moyen terme ne permet pas seulement une analyse
réflexive du cadre et des réalités des associations mais surtout de pouvoir anticiper les besoins.
4/ 1. Entretien de fonctionnement
L'entretien de fonctionnement est un instrument de gestion du personnel. Cet entretien est un
moment privilégié de concertation entre le collaborateur et son responsable direct pour discuter de
tous les aspects liés à la fonction de ce premier.
Le point de départ d’un entretien de fonctionnement est la mise en route d’une concertation durant
laquelle tant le responsable direct que le collaborateur peuvent s’entretenir des résultats, des
relations, du contexte/environnement de travail, des circonstances et ambitions professionnelles, du
soutien, des formations, etc.
Ces entretiens cadrent dans une politique du personnel participative, avec une attention toute
particulière à la communication réciproque entre le responsable direct (line-manager) et le
collaborateur.
Il est clair que si le collaborateur est satisfait et fonctionne bien, toute l’association s’en ressent
positivement. A ce but s’ajoutent quelques sous-objectifs :
confirmer le bon fonctionnement
améliorer le mauvais fonctionnement
considérer le fonctionnement futur
analyser la collaboration
4/ 2. Entretien de sortie
Qu’il s’agisse d’un collaborateur qui donne sa démission ou qui soit remercié, les « entretiens de
sortie » (en annexe) ont leur raison d’être :
Connaître les motivations du départ
Avoir un feedback sur la situation de travail quitté
Outre l’occasion de régler certains détails administratifs, cet entretien permet d’aborder tous les
aspects liés à la fonction et au fonctionnement de l’association.
Tout comme l’entretien d’entrée et l’entretien annuel de fonctionnement, l’entretien de sortie fait
partie de notre politique du développement du personnel participative.
Les informations mises à jour lors de cet entretien permettent de réfléchir et de faire évoluer
l’association sur des thèmes récurrents tout en concentrant nos efforts sur les axes prioritaires des
associations.
Une procédure partagée et respectée, ainsi que des processus clairs sont décrits dans le document
« Procédures Administratives et Financières » (en annexe).
La qualité des ressources humaines dépend aussi de la qualité du recrutement. Toute procédure
d’engagement, soit interne soit externe, sauf pour les membres de l’EQDI (dont l’engagement est de
la responsabilité unique du CA qui peut décider en toute autonomie sur la procédure à suivre) sera
portée à la connaissance des membres du personnel des associations de manière à pouvoir, s’ils/elles
le souhaitent, postuler pour les postes ouverts.
L’évaluation des candidatures sera à charge du/de la directeur/trice de département ayant demandé
l’embauche, avec l’appui du/de la Responsable du Secteur Développement du Personnel.
Pendant les premiers mois en service, le collaborateur suivra un plan de formation interne qui sera
élaboré par le directeur/trice du Département avec l’appui du/de la responsable du secteur
Développement du Personnel. Cette formation interne a comme but d’aider le collaborateur à se
familiariser avec les stratégies, l’organisation et le fonctionnement des associations tenant compte des
fonctions et tâches qu’il/elle devra remplir.
6/ 1. Politique de formation
La formation dans nos associations est considérée nécessaire et souhaitable. La politique de formation
se veut souple, adaptée et basée sur un état des lieux annuel. Ce dernier se réalise au niveau individuel
lors de l’entretien de fonctionnement et au niveau collectif annuellement dans les différents organes
des associations (secteur, département, EQDI, etc…). Cet état des lieux doit permettre d’identifier, de
valoriser et de développer les compétences des équipes et des permanents.
Le permanent ou l’équipe qui souhaite faire appel à une formation externe remettra à son responsable
direct et au (à la) responsable du secteur Développement du Personnel un « cahier de charges
formation » (en annexe) reprenant le contexte, l’objectif et la description de la formation demandée.
De la qualité et de la précision de la description du cahier des charges dépend en grande partie la
pertinence de la formation souhaitée.
Cela aboutit à un plan annuel de formations collectives, dont l’élaboration est coordonnée par le/la
responsable du secteur Développement du Personnel et ensuite validée par l’EQDI. Le souhait est de
pouvoir favoriser une gestion prévisionnelle efficace et optimisée des besoins et demandes en
formation.
Dans ce cadre, quelques lignes directrices pour un plan de formation équilibrée et équitable sont les
suivantes :
Les formations internes ne sont pas soumises aux critères sous-mentionnés. Seulement les formations
données par un formateur externe (payant) entrent en compte.
Quant à la formation non prioritaire ou pas en lien direct avec le travail réalisé (formation qui constitue
un « plus ») les dispositions suivantes s’appliquent :
participation possible si la formation est organisée en « interne » pour d’autres
permanents
ou participation à une formation ‘gratuite’ organisée par le Fonds 4S ou tout autre
organisme
le temps de la formation n’est pas considéré comme étant du temps de travail.
6/ 2. Plan de formation
Le « plan de formation » (en annexe) a comme but d’avancer un projet ensemble, de rationaliser les
initiatives en matière de formation et de renforcer la cohérence entre les différentes stratégies des
associations.
D’autre part, il souhaite sensibiliser les permanents à leur parcours, leurs garantir une progression
professionnelle et une mobilité interne ou externe potentielles.
L’EQDI est le responsable final du plan global de formation retenu. Annuellement une concertation
aura lieu individuellement et dans chaque département en vue de proposer et établir le programme
de formation.
Le plan de formation ne contient pas seulement les formations institutionnelles et départementales
mais également les formations individuelles pour autant que ces dernières sont approuvées par le
responsable direct (en cas de non-accord le collaborateur a le droit que la demande soit soumise à
l’évaluation de l’EQDI).
Cette forme de gestion de la formation devrait permettre de répondre de manière plus cohérente aux
sollicitations diverses provenant des associations et des permanents, en visant à identifier, valoriser et
développer les compétences des individus et des équipes et d’arriver à :
centralisation des informations
planification pluriannuelle avec définition de priorités et couplage au plan stratégique
systématisation
documentation
partage de l’information.
7/ 1. Environnement
Les associations ont fait la démarche de se doter d’une politique ambitieuse pour faire évoluer les
comportements internes et incarnant de manière tangible leurs responsabilités sociétale et
environnementale.
Elles se sont engagées à respecter une charte d’entreprise écodynamique, « charte Ecolabel » signée
et envoyée à Bruxelles environnement en mars 2015 (document en annexe).
L’objectif du développement durable est de définir des schémas viables qui concilient les trois aspects
écologique, social et économique des activités humaines : « trois piliers » à prendre en compte par les
collectivités comme par les entreprises et les individus.
La finalité du développement durable est de trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre
ces trois enjeux. À ces trois piliers s’ajoute un pilier transversal, de plus en plus considéré comme le
« quatrième pilier du développement durable », indispensable à la définition et à la mise en œuvre de
politiques et d’actions relatives au développement durable : la gouvernance. La gouvernance consiste
en la participation de tous les acteurs (citoyens, entreprises, élus…) au processus de décision. Elle est
de ce fait une forme de démocratie participative.
Le développement durable n’est pas un état statique d’harmonie, mais un processus de transformation
dans lequel l’exploitation des ressources naturelles, le choix des investissements, l’orientation des
changements techniques et institutionnels sont rendus cohérents avec l’avenir comme avec les
besoins du présent.
La politique est décrite dans la note annexée « Politique de développement durable – 2015 »
document validé par le CA du 1.9.2015 (en annexe)
7/ 2. Santé et sécurité
L’employeur met en place un système de gestion des risques qui s’appuient sur les principes généraux
de prévention et portent notamment sur la sécurité du travail, la protection de la santé du travailleur,
la pression psychosociale causée par le travail, l’ergonomie, l’hygiène du travail, l’embellissement des
lieux de travail…
La nouvelle loi sur les risques psychosociaux, en vigueur depuis le 1/9/2014, étend la couverture à tout
risque psychosocial excessif. Toute personne concernée peut faire une demande d'intervention.
Par le biais de l’analyse des situations collectives qui peuvent mener au stress ou au burnout
occasionnés par le travail ou à un dommage à la santé, une évaluation des risques est faite sur laquelle
les mesures de prévention à réaliser seront basées.
Le partenariat se définit comme un engagement commun à agir dans le respect des valeurs défendues.
Le partenariat se définit également comme une association durable ou momentanée, d’intervenants
qui, tout en maintenant leur autonomie, acceptent de mettre en commun leurs efforts et ressources
en vue de la réalisation d’un objectif partagé.
Au-delà des choix géographiques, thématiques et financiers, le partenariat avec des associations du
Sud et du Nord, ainsi que la qualité des programmes et projets, restent nos soucis primordiaux.
La caractéristique majeure du réseau des volontaires, partie riche et intégrante de nos associations,
est dans la complémentarité étroite qui existe entre l’activité des volontaires et des permanents.
C’est surtout dans nos régions que se trouve le lieu d’ancrage et d’appartenance privilégié du
volontaire et qui s’inscrit en appui ou dans le prolongement de l’action des permanents régionaux ou
du volontariat plus ponctuel intervenant à l’occasion des campagnes.
ORIENTATIONS GENERALES
GENERALES 2015-
2015-2019
DISPOSITIF
DISPOSITIF DE FONCTIONNEMENT
FONCTIONNEMENT INTERNE
INTERNE
ORGANIGRAMME
ENTRETIEN DE FONCTIONNEMENT
FONCTIONNEMENT
ENTRETIEN DE SORTIE
PROCE
PROCEDURES ADMINISTRATIVES
ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
PLAN DE FORMATION
CHARTE ECOLABEL
POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT
DEVELOPPEMENT DURABLE 2015