Tese Brhan
Tese Brhan
Tese Brhan
Filière : Physique
Option : Physique des matériaux
THÈME
Etude des propriétés électroniques et optiques
des alliages ternaires AlPxSb1-x
Devant le jury :
Remerciements
Dédicaces
Résumés
Sommaire
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction générale
Références bibliographiques
Conclusion générale
Liste des figures
Figure.I V.9 Densité de charge électronique au point de la somme des quatre 58
bandes de valence selon la direction [111] de l’alliage ternaire Al . In . Sb .
Figure IV.10 Densité totale de charges électroniques de la première bande de
conduction selon la direction [1 1 1 ] du composé binaire AlSb
Figure.V.12 La variation de l’indice de réfraction en fonction de la composition x de
l’alliage
ternaire AlPxSb1-x
Figure IV.13 La variation de la constante diélectrique de haute fréquence en
fonction de la composition x de l’alliage ternaire AlPxSb1-x (VCAA)
Liste des tableaux
Dans ce travail, nous avons fait une étude théorique sur les propriétés électroniques,
optiques et diélectriques de l'alliage semi-conducteur ternaire III-V à base d’Aluminium
cristallisant dans la phase Zinc-blende à savoir : .
La méthode de calcul utilisée pour les états électroniques est celle des pseudos
potentiels. L'effet du désordre compositionnel a été pris en considération par l'introduction
d'un potentiel effectif (VCA amélioré).
Nos résultats sont en très bon accord avec d’autres résultats expérimentaux et
théoriques, ce qui a permis de conclure que la méthode adaptée dans cette étude est valide
dans la description des états électroniques de l’alliage
Abstract
In this work, we have made a theoretical study on the properties of electronic, optical
and dielectric of the III-V ternary semiconductor alloy based on aluminum crystallizing in the
Zinc-blende phase namely:
The calculation method used for the electronic states is the one of the
pseudopotentials. The latter was coupled to the virtual crystal approximation (VCA)in the
treatment of ternary semiconductor alloys. The effect ofcomposition of disorder wastaken into
account byintroducing aneffectivepotential (improved VCA).
Our results are in very good agreement withotherexperimental and theoreticalresults,
whichled to the conclusion that the methodadapted in thisstudyisvalid in the description of the
electronic states of the alloy
!"#$
تNOPJLه اRST أVWRSXL YLزRKL واY\WP]L واY\^`_وaLbاص اPdL اefg Yh_i^ Yj_اء دراnop RqJr ،IJKLا اD ھFG
F وھ،V^sLر اP طFG رPfS`u F`Lم واP\qJLw اefg xJ`Ku F`Lد اRKpw اY\yNy
FG FS\{_`L\_ ا•~}_اب اy€u D• أxr و.YfJ`‚JLت اRaqL اYzh_ طF ھY\^`_وaLb•ت اR‚fL Yƒxd`XJLب اRX‚L اYzh_ط
VCA).shsKu (YLRKG تR^Raƒل إR•† إدh_‡ طg نRSX‚Lا
FG R••\\au ‘u F`L اYzh_}Lج أن اR`q`j اeL أدى إRJƒ ، •_ىw اYh_iqL واY\Sh_‰`L اŒWR`qL• اƒ x\n IaŽp YzGاP`ƒ Rq‰WR`^
VWRSXfL Y\^`_وaLb•ت اR‚L’ اO وFG Y‚\‚O YjراxLه اDھ
Introduction
Introduction Générale
L’usage et la connaissance de matériaux aux propriétés particulières a favorisé
l’innovation technologique, qui a introduit dans notre environnement d’innombrables
instruments et outils renfermant des mystères électroniques. Parmi ceux-ci, les
semiconducteurs qui sont des matériaux clés des techniques actuelles, vu la richesse de
leur comportement vis-à-vis des sollicitations auxquelles ils sont soumis [1].
Parmi les semiconducteurs eux-mêmes, les composés formés des éléments III-V
de la classification de Mendeleïev qui ont des propriétés physiques remarquables entrant
dans la plupart des composants de télécommunication. Par ailleurs les semiconducteurs
IIVI ont longtemps constitué le prototype de matériaux radiatifs, grâce à leur bande
interdite directe qui leur confère une forte efficacité radiative ainsi qu’à leur grande
énergie du gap, conduisant à l’émission de photons situés dans le spectre du visible.
Parmi ces méthodes [3] qui ont été développées pour le calcul de la structure de
bandes on cite la méthode des ondes plans, la méthode des ondes plans augmentées
(A.P.W),la méthode de ondes plans orthogonales (O.P.W) et la méthode pseudo
1
potentiel empiriques (EPM). C'est cette dernière que nous avons utilisé pour étudier
l'alliage ternaire .
L'approche historique le plus simple pour étudier les alliages est l'approximation
du cristal virtuel (VCA), dans lequel l'alliage réel désordonné est représenté par un
solide cristallin d'atomes virtuels qui sont donnés par un moyen d'atomes réels [4], avec
des propriétés qui sont intermédiaires entre celles des constituants purs. Cette théorie
n'est pas " structural" dans le sens qu'elle considère seulement l'occupation moyenne des
sites du réseau, conserve la topologie, mais ignore toutes les informations associées
avec l'arrangement géométrique des atomes autour de chaque site et l'environnement
local des atomes. Cette théorie est donc inadéquate pour l'étude des propriétés "comme
les propriétés électroniques et vibrationnelles " qui dépendent fortement du désordre
substitutionnel, il faut alors développer et améliorer cette approximation. Pour cela on a
introduit l'effet de désordre dans la VCA en ajoutant un potentiel effectif du désordre
dans le potentiel cristallin pour étuder l'alliage ternaire.
Pour aboutir aux objectifs de cette étude, notre thèse acheminera le parcours
suivant :
Tout système électronique est décrit par l’équation de Schrödinger, qui prend en
compte l’énergie cinétique de tous les ions et des électrons et leurs interactions, le
problème est très compliqué vu le grand nombre de particule , donc on est besoin a
des approximations qu’on a exposé au deuxième chapitre.
2
Dans le quatrième chapitre on a exposé les principaux résultats obtenus avec une
interprétation de ceux-ci ainsi qu’une comparaison avec d'autres résultats théoriques et
expérimentaux.
3
Références bibliographiques
[1] https://crppwww.epfl.ch/avcp/images/AMMAN.PDF.
[3] N. W . Aschroft and N. D. Mermin, "Solid State Physics", Ed Holt, Renehart and
Winston Philadelphia, (1976).
4
Chapitre I
I.1. Introduction
Les technologies semi-conducteurs ont connues la plus fort progression industrielle des
vingt dernières années, demeurent un outil essentiel de développement des économies
modernes et cela, grâce à leur propriétés physiques curieuse qui sont connues depuis
longtemps
Parmi ceux- ci, les matériaux semi-conducteurs des groupe III-V et II-VI de la
classification de Mendeleïev, qui ont un champ d’application très élargi.
Les alliages semi-conducteurs sont aussi considérés comme une classe important des
matériaux, grâce à la richesse de leurs structures électroniques et leurs propriétés physiques
qui peuvent être ajustées et contrôlées pour l’obtention d’un composant optoélectronique bien
désiré.
Les matériaux semi-conducteurs III-V sont des corps composés formés à partir d'un
élément de la IIIème colonne et d'un élément de la Vème colonne de la classification
périodique de Mendeleïev.
Dans cette thèse nous avons utilisés les alliages binaires des semi-conducteurs III-V:
Antimoniure d'aluminium (AlSb) et Phosphure d'aluminium (AlP).
Il existe deux types de semi-conducteurs, l'un parfait dit intrinsèque et l'autre dopé
appelé extrinsèque.
semi-conducteurs ne conduisent pas ou très peu le courant sauf s’ils sont portés à haute
température [2].
Ces semi-conducteurs sont d’un grand intérêt technique, car leur conductivité
électrique peut être fortement modifiée par l’adjonction dans leurs structures cristallines
d’impuretés spécifiques. Les propriétés électriques étant ainsi déterminées par la présence des
impuretés, on parle de conductivité extrinsèque. L’adjonction délibérée d’impuretés à
l’intérieur d’un semi-conducteur intrinsèque est appelée dopage [1,2].
Figure 1.1. Maille élémentaire de la structure Zinc Blende du composé binaire AlSb
C’est une grandeur utilisée pour d’écrire la maille d’un cristal, la maille cristalline est
définie par troisparamètres (a, b, c) et par trois angles (α, β, λ) [4].
6
Chapitre I généralités sur les semi-conducteurs et leurs alliages
C’est pour cela que la détermination de la constante du réseau est la première étape à
faire pour déterminer la structure d’un cristal. On voit clairement que, la connaissance de cette
constante du réseau permet de calculer la densité des atomes et donc également la densité
électronique.
7
Chapitre I généralités sur les semi-conducteurs et leurs alliages
Λ : Ligne de direction (100), reliant le centre de la zone (Γ) au centre d’une face hexagonale
qui est le point L de l’octaèdre.
Figure I.3 Première zone de Brillouin de la structure zinc blende avec la représentation des
points et lignes de hautes symétries.
8
Chapitre I généralités sur les semi-conducteurs et leurs alliages
Les courbes Ecv ( ) dites aussi relations de dispersion où est le minimum de la bande
de conduction, le maximum de la bande de valence et le vecteur d’onde associé à un
électron, ces courbes font apparaître deux types de semi-conducteur. Si ce maximum et ce
minimum correspondent à la même valeur de on dit que le semi-conducteur est à gap
direct. Si au contraire, ce maximum et ce minimum correspondent à des valeurs de
différentes, on dit que le semi-conducteur est à gap indirect (Figure I.4)
une structure de type zinc blende la densité décharge sera mieux représentée suivant la
direction <111> qui contient les deux atomes de la maille unitaire. On peut l’obtenir par la
formule suivante :
( )= ∑ , ( )
45
13.6
n = /1 + 1 2 3 I−4
E$ + 3.4
E$ e7 = 36.6 I−5
(v) Modèle de Ravindra [13]
10
Chapitre I généralités sur les semi-conducteurs et leurs alliages
:=n I.8
Par exemple la constante du réseau a(x) de l'alliage ternaire AlP> Sb4@> sera donné par la loi
de Vegard [19] :
a(x) ≈ CCCCCC
a(x) = x. aDEN+ (1– x)aDEGH I.10
Par contre, le gap énergétique Eg(x) de l'alliage ternaire est donné par :
11
Chapitre I généralités sur les semi-conducteurs et leurs alliages
b étant le paramètre de courbure (bowing) qui est souvent prouvé par l'expérience. L'origine
du bowing est dû à l'aspect structural et au désordre compositionnel qui sont très dominant
dans les fluctuations de l'alliage ternaire. Sachant que la VCA néglige l’effet de désordre
45
V(r) = VQRD − PVx(1 − x)W X ∆Zr − R \ ] I − 13
\
12
Chapitre I généralités sur les semi-conducteurs et leurs alliages
Le potentiel de l'alliage, calculé par la VCA auquel on ajoute le potentiel non périodique
du désordre, est donné par [26]:
`
V(r )= xVDEF (r) + (1 − x)V^EG_ − PVx(1 − x)Wa [VDEF (r) − VDEGH (r)W I − 14
13
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[6] C. Kittel (trad. Nathalie Bardou, Évelyne Kolb), « Physique de l’état solide »,
Dunod, (1998).
[7] R. Omnès, " Comprendre la mécanique quantique ", édition EDP sciences, France
(1999)
[13] M.L. Cohen, J.R. Chelikowsky, «Electronic Structure and Optical properties of
Semiconductors », Springer Series in Solide.State Sciences (1989).
15
Références bibliographiques
[17] [V. P. Gupta, N. M. Ravindra, Comments on the Moss formula, Phys. Stat. Sol. B
100 (1980) 715.719.
[19] R. R. Reddy, S. Anjaneyulu, Analysis of the Moss and Ravindra relations, Phys.
Stat. Sol. B 174 (1992) k91.k93.
[23] N. Bouarissa, N. Amrane and H. Aourag, Infrared Phys. Technol. 36, 755 (1995).
[24] N. Bouarissa and H. Aourag, Infrared Phys. Technol. 36, 973 (1995).
16
Chapitre II
DE BANDES ELECTRONIQUES
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
II.1. Introduction
Parallèlement au progrès effectué dans le domaine expérimental, les méthodes de
calcul de la structure de bandes électroniques, basées sur le développement des concepts de
base de nouveaux algorithmes, ont fait un impact crucial, afin de comprendre les propriétés et
les caractéristiques des matériaux et fournir par la suite, des données complémentaires pour
les expérimentateurs.
En 1926, guidé par les idées de L. De Broglie, Erwin Schrödinger a proposé une
équation dynamique à l’état stationnaire d’un système quantique appelé équation de
Schrödinger. Pour le cas d’un cristal, cette équation s’écrit sous la forme suivante:
( , … … )( , … , … )= ( , … , … ) II-1
Où :
(i … Ne) représente les coordonnées des électrons, est le nombre d'électrons dans le
système.
(i … Nα) représente les coordonnées des noyaux, est le nombre d'atomes dans le
système.
Un cristal est une association de particules élémentaires, légères tels que les électrons et
de particules élémentaires lourdes, tels que les noyaux, qui sont en interactions permanentes
entre eux, sous l’action des forces électrostatiques attractives et répulsives.
17
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
= + + + + II-2
Avec :
−ℏ
= = ∆ II − 3
2
Où :
m : Masse de l’électron.
−ℏ
% %
= = ∆ II − 4
$
2&
$ $
Où :
M : Masse du noyau.
1 1
= = ) II −5
2 − ) 2
*) *)
18
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
1 ,$ ,- 1
= = $- II −6
2 | $ − - | 2
$*- $*-
$ $
,$
=− =− II − 7
| − $|
$ $
En introduisant les équations II-3, II-4, II-5, II-6 et II-7 dans l’équation II-1,
l’Hamiltonien aura la forme suivante :
1 + + + + 2 ( , … , …) = ( , … … ) II-8
19
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
( , )= ( ) ( , ) II-9
( , ) =E ( ) ( , ) II-10
( + + ) ( , )= ( ) ( , ) II-11
L’étude du mouvement des électrons, en fixant la position des noyaux est une bonne
approximation, elle réduit ainsi un grand nombre de variables, mais la résolution de l’équation
de Schrödinger reste toujours complexe à cause des interactions électrons.
Le modèle de Hartree se base sur une expression particulière des solutions, en effet, on
va supposer que les électrons sont indépendants, ceci se traduit par [2] :
( , … )= ( ) ( )… ( ) II-12
20
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
Tenant compte de cette hypothèse, et pour contourner la complexité d’un système poly-
électronique à un système mono-électronique, on considère que chaque électrons se déplace
dans le champ moyen des autres électrons et noyaux. L’équation de Schrödinger à une seule
particule (électron) est donnée comme suit :
( )= ( ) II-13
Avec :
ℏ6
=− ∆ + 89 ( )+ ( )
7
II-14
Où :
: ; <= (> ? ) B
( )= A
|> : > @ |
II-15
C( )=− D )( )D II − 16
)
*)
| ) ( ′)| B
( )= A II − 17
| − ′ |
)
*)
21
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
H L
G− ℏ ∆ − D ) ( @ )D B K
G 2 I A + 89 ( )K ( )= ( ) II − 18
G | − @| K
)
F *) J
1 ( N) ( N )
( N … N )= Q R II − 19
O ! ( N) ( N )
Où :
σi : représente le spin
6
ℏ6 DVW 1> ? 2D DVW ∗ (>)V= (>)D
T− ∆ − ∑) ; A B − ∑) XY Y) ; A B + ( )[ ( )= ( )
7 |> : > ? | |> : > ? |
*) )*
II-20
22
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
Où :
XY Y) : Symbole de Kronecker
B<(>)
( ) = −6 ( ) ^B
\]
II-21
Avec :
C’est un modèle développé par Arnold Sommerfeld [8], il considère que le potentiel
dans l’équation de Schrödinger est nul, du fait que les électrons n’interagissent pas entre eux,
les électrons sont libres, donc, tous les niveaux d’énergies leurs sont permis, ces niveaux
forment une bande continue. L’énergie totale du système ne comprend que l’énergie cinétique
des électrons, leur énergie potentielle est négligée.
23
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
Cette approche permet d’expliquer les propriétés physiques des métaux, mais elle
présente des limites pour la distinction entre isolants et semi-conducteurs.
Dans cette méthode, les électrons sont presque libres, ce qui revient à dire, qu’ils sont
faiblement liés, donc, il suffit d’une faible énergie pour qu’ils se déplacent à la bande de
conduction. Ceci se traduit aussi par, l’existence d’un potentiel périodique du cristal qui est
faible, et qui va être considéré comme perturbation périodique du réseau.
Pour être conforme avec la périodicité du réseau cristallin, on choisit une forme
particulière de la fonction d’onde établie par Bloch :
_( ) = `_ ( ) II -22
_>
`_ ( ) = ab b>
II − 23
b
Avec :
m : Entier naturel
( )= (c) b>
II − 24
b
24
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
ℏ
g− ∆ + ( )h ( ) = ( ) II − 25
2
ℏ
− a(i @ )i @ + a(i @ − c) (c) = (i)a(i) II − 26
2
b
En supposant que les V(G) sont connus, on peut calculer les E(k) puis déterminer les C(i′).
Pour pallier les problèmes des conditions aux limites de la méthode cellulaire aux
frontières de la maille élémentaire, la méthode de calcul des ondes planes augmentées a été
proposée. Sachant que le solide est constitué par un ensemble d’atomes et chaque atome est
constitué par un cœur sphérique de rayon j , où règne un potentiel sphérique et une région
interstitielle où le potentiel est constant. Ce type de potentiel est appelé le potentiel de muffin-
tin (nid d’abeille) [8,9]
Cette méthode a été proposée par Herring en 1940 [10]. En se basant sur le fait
qu’approximer les fonctions d’ondes par des fonctions d’ondes planes, n’est pas une bonne
solution, et du fait que dans la région du cœur la fonction d’onde oscille rapidement, il
propose des ondes planes orthogonales au niveau du cœur et qui ont la forme :
_( )= + k l_m ( ) II − 27
_>
25
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
Où :
C : Définit le cœur.
II.4. Conclusion
26
Chapitre II Méthodes de calcul des structures de bandes électroniques
27
Références bibliographiques
Références bibliographiques
[3] J.A Pople et R.K. Nesbet, J. Chem. Phys. 22, (1954) 571.
[9] N. W .Aschroft and N. D. Mermin, Solid State Physics, Ed Holt, Renehart and
Winston Philadelphia, (1976).
III.1.Introduction :
La technique du pseudopotentiel est une véritable révolution dans la théorie des
structures de bande. Cette méthode s’est avérée, depuis son introduction, très efficace dans
l’investigation et la compréhension des propriétés électroniques des solides.
Le pseudopotentiel a été introduit pour la première fois par Fermi (1934) pour l’étude des
niveaux atomiques observés.[1] en 1940 Convers Herring propose la méthode des ondes
planes orthogonales [2]. La méthode permit de mieux comprendre la nature de structure de
bande des matériaux semi-conducteurs tels que le Silicium et le Germanium et fut la première
à expliquer de manière théorique que le Silicium est un matériau à gap indirect [3]. C’est par
une reformulation de la méthode des ondes planes orthogonales d’Herring, qu’en 1959
Phillips et Kleinman développèrent la première approche formelle (non empirique) de la
notion de pseudopotentiel[4]
Dès le XIX ème siècle, les physiciens ont su démontrer qu’une grande partie des
propriétés physique et chimiques des matériaux ne dépendent que du comportement des
électrons de valence. En effet, les orbitales de cœur sont les plus basses en énergie, sont
localisées près du noyau, sont très peu sensible à l’environnement et ne participent pas aux
liaisons chimiques. En outre, elles sont difficiles à représenter sur une base d’ondes planes car
elles possèdent généralement de fortes oscillations autour des noyaux. En revanche, les
orbitales de valence sont peu localisées et s’étendent donc loin du noyau. Ce sont elles qui
déterminent au premier ordre les propriétés physico-chimiques [5]. C’est sur cette propriété
que se base l’approximation dite cœur gelé.
Cette méthode remplace l'effet des électrons du cœur par un pseudopotentiel effectif. Le
système que l'on traite à présent n'est plus le système {noyau nu + électrons} mais {[noyau nu
+ électrons de cœur] + électrons de valence} qui est équivalente à {"ions" + électrons de
valence}[5].
La méthode des ondes planes orthogonales est considérée comme l’ancêtre directe de la
notion du pseudopotentiel. La méthode du pseudopotentiel de PhillipsKleinman est la
première à montrer que la condition d’orthogonalité dans la région decœur entre les états de
cœur et de valence agit comme potentiel répulsif qui tend à s’opposer au potentiel nucléaire
attractif ressenti par les électrons de valence, ainsi, par effet d’annulation on obtient un
28
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
Cette théorie consiste donc à remplacer le terme de répulsion cœur-valence (qui est une
interaction non locale) par un potentiel effectif local capable de prendre en compte la
condition d’orthogonalité entre le cœur et la valence afin d’empêcher l’effondrement des
orbitales de valence dans la région spatiale de cœur, mais sans explicitement l’imposer [7,8].
La fonction d’onde orthogonale est la somme d’une onde plane et les états atomiques occupés
du cœur.
= + III − 1
La contrainte d’orthogonalité entre le cœur et la fonction d’onde est défini quant à elle par :
= 0 III − 2
=− =− ∗
III − 3
= − III − 4
29
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
!"# =$ III − 5
Où :
Si on applique l’Hamiltonien ̂)* sur une fonction de valence et une fonction de cœur, on
peut écrire les équations aux valeurs propres suivantes :
!"# + = $, + III − 7
!"# = $, III − 8
!"# −$ =$ −$ III − 9
!"# − $ + $ =$ III − 10
!"# + $ −$ =$ III − 11
30
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
On pose :
$ −$ = 01 III − 12
Où :
!"# + 01 =$ III − 13
3 !"# + 01 4 =$ III − 14
Avec :
)5
!"# = − + 0 III − 15
26
Où :
31
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
)5
7− +0 + 01 8 =$ III − 16
26
)5
:− + 0"9 ; =$ III − 17
26
La résolution de l’équation de Schrödinger III-17 sera traitée par la méthode des électrons
presque libres, du fait que le pseudopotentiel0"9 sera considéré comme une perturbation du
système.
D’après l’équation III-17 l’Hamiltonien de Phillips-Kleinman d’un électron dans un cristal est
une sommation de son énergie cinétique et de son pseudopotentiel.
)5
!"# = − + 0"9 III − 18
26
Plusieurs forme de potentiel ont été proposé on a le modèle de Heine Abarenkov, le modèle
d’Ashcroft, le modèle de Shaw et le modèle de Hallers. On va uniquement présenter deux
modèles, celui d’ Heine-Abarenkov et d’Ashcroft.
Heine et Abarenkov ont choisi un rayon de 2= > 2 (rayon du cœur ionique) au delà duquel
le potentiel est purement Coulombien. A l'intérieur de la sphère de rayon 2?, il est supposé
constant. L’expression du modèle de potentiel de Heine et Abarenkov pour l'ion libre
comprend deux termes [10], un terme local de la forme :
0 < 2=
0"9
@
= A−CD
> 2= III − 19
Où :
− FG , $ IG )G < 2=
0"9
@
E
KL
0 < 2= III − 20
Où :
( ) : Fonction qui représente l’effet de l’état du cœur possédant plusieurs formes telle que la
forme gaussienne, carré et la forme d’Ashcroft. Les paramètres FM ( , $) doivent être ajustés
de façon à permettre au modèle de potentiel d'avoir le même spectre d'énergie que le vrai
potentiel. Ceci est réalisé en appliquant la méthode du défaut quantique [11].
33
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
Ashcroft [12] a repris le modèle de potentiel de Heine-Abarenkov avec une forme plus simple
0 < 2
0"9 A−CD
> 2 III − 21
toutes constantes FM à l’intérieur du cœur ionique sont nulles, cependant c’est un modèle local
Le modèle de potentiel de Heine-Abarenkov est ainsi simplifié par Ashcroft, il considère que
Les pseudopotentiels sont parfois qualifiés d’empiriques, ce qui veut dire qu’ils ne sont pas
obtenus par calcul mais paramétrés pour reproduire aux mieux des résultats expérimentaux de
références [13]. L’approche empirique du pseudo potentiel, est une méthode qui se base, pour
potentiel, appelé les facteurs de forme 0N (O) et0P (O). Les valeurs de (O) des éléments sont
le calcul de la structure de bande, sur l’ajustement théorique des paramètres du pseudo
Le concept de pseudo potentiel empirique fût utilisé pour la première fois pour le calcul des
niveaux énergétiques des métaux alcalins [15,16]. Mais l’approche a englobé avec succès une
douzaine de semi-conducteurs de structure Diamant et Zinc blende, tels que le silicium et le
germanium [3]. Il existe deux approximations Empiriques, locales et non locales.
Cette approximation a été largement utilisée depuis son introduction par Chelikowsky et
Cohen [17,18]. L’Hamiltonien total du cristal peut être écrit comme une sommation des
Hamiltoniens local et non local, en plus de l’Hamiltonien spin-orbit.
34
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
!"# = !"#
@
+ !"#
Q @
+ !"#
9"
III − 22
!"#
@
=$ III − 23
ℏ5
!"#
@
=− ∆ + 0"9 III − 24
26
ℏ5
T− ∆ + 0"9 U =$ III − 25
26
Avec :
Selon le théorème de Bloch [19] qui donne les solutions de l’équation de Schrödinger pour un
=V X
III − 26
Où :
35
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
V = V ,X
X
III − 27
X
Où :
k : Vecteur d’onde.
En remplaçant l’équation III-27 dans l’équation III-26, la fonction d’onde s’écrit comme suit :
= V ,X
YX
= V YX
YX
III − 28
X X
ℏ5
− ∆& V YX
' + 0"9 V YX
= 0"9 V YX
III − 29
26 YX YX YX
X X X
ℏ5 ℏ5
− V YX Z∇
5 YX
\= V YX Z|^ + O|5 YX
\ III − 30
26 26
X X
ℏ5
V YX Z|^ + O|5 YX
\ + 0"9 V YX
= 0"9 V YX
26 YX YX
X X X
36
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
III-31
_ YX`
En multipliant les deux côtés de l’équation III-31 par
ℏ5
V YX Z|^ + O|5 3X_X a 4
\ + 0"9 V 3X_X a 4
= 0"9 V 3X_X a 4
26 YX YX
X X X
III − 32
En intégrant sur tout le volume du cristal, le premier terme à l’extrême gauche de l’équation
III-32 s’écrit:
YJ
ℏ5 ℏ5 YJ
V YX Z|^ + O|
5 3X_X a 4
\ = V 3X_X a 4
26 26 YX
_J
_J X X
III-33
ℏ5 YJ
ℏ5
|^ + O|5 V 3X_X a 4
= 2b |^ + O|5 V c O − O`
26 YX
_J 26 YX
X X
III − 34
ℏ5 ℏ5
2b |^ + O|5 V YX c O − O = 2b
` |^ + O|5 V#YXa III − 35
26 26
X
Le deuxième terme à gauche de l’équation III-32 après intégration sur tout le volume du
cristal :
37
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
YJ YJ
0"9 V#YX 3X_X a 4
= V#YX 0"9 X_X`
III − 36
_J X X _J
YJ
V#YX 0"9 3X_X a 4
= 2b V#YX 0"9 O − O ` III − 37
X _J X
YJ
$ V#YX X_X a
= 2b $ V#YX c O − O ` III − 38
X _J X
ℏ5
|^ + O|5 V#YX` + V#YX 0"9 O − O ` = c O − O ` $ V#YXa III − 40
26
X
38
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
ℏ5 c O − O ` $ V#YXa
c O−O |^ + O|5 V#YXa +
`
V#YX 0"9 O−O `
=
26
X X e III − 42
c O − O ` = f 0 gW O ≠ O′ III − 42
Où :
j gW O = O′
e
Avec :
ℏ5
Tk |^ + O|5 − $ l c O − O ` + 0"9 O − O ` U = 0 III − 43
26
X
L’équation III-43 est une équation linéaire homogène, qui admet une solution non triviale si le
déterminant de l’équation séculaire est nul :
ℏ5
m n ok |^ + O|5 − $ l c O − O ` + 0"9 O − O ` o = 0 III − 44
26
La périodicité du cristal permet d’écrire le terme 0"9 O − O ` dans l’équation III-44 sous la
forme de la transformée de Fourier :
1
0 O − O` = 0"9 _ 3X_X a 4
III − 45
0
Dans l’approximation locale, le potentiel 0"9 est représenté par une superposition linéaire
de potentiels atomiques :
r G
0"9 = 0p − 2q − s III − 46
q
39
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
1
0 O − O` = 0p − 2q − s _ 3X_X a 4
III − 47
0
r,G
One pose `
= − 2q − s
1
0 O − O` = 0p ` _ 3X_X a 4 a Y1t Yu `
III − 48
0
r,G
1
0 O − O` = _ 3X_X a 41t _ 3X_X a 4uv
0p _ 3X_X a 4
III − 49
0
r,G
1
0 O − O` = _ 3X_X a 41t _ 3X_X a 4uv
0p _ 3X_X a 4
III − 50
0
r G
Or l’intégrale sur 0 est équivalente à une intégrale sur Ω qui est Volume de la maille
élémentaire de Wigner-Seitz (W.S) et qui contient toute l’information physique sur le système
0p ` _ 3X_X a 4 ` `
= 0p _ 3X_X a 4
III − 51
Sachant que :
_ 3X_X a 41t
= 1 = j DGG III − 52
r r
Ou :
j DGG
0 O − O` = _ X_X a uv
0p ` _ 3X_X a 4 ` `
III − 53
0
G
40
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
j DGG Ω 1
0 O − O` = _ X_X a uv
0p ` _ 3X_X a 4 ` `
III − 54
0 Ω
G
1 1
0 O − O` = _ X_X a uv
0p ` _ 3X_X a 4 ` `
III − 55
j Ω
G
Finalement on a :
0 O − O ` ≈ Š O − O ` 0‹ O − O ` III-56
1
0‹ O − O ` = 0p ` _ 3X_X a 4 ` `
III − 57
Ω
1
Š O − O` = _ 3X_X a 4uv
III − 58
j
G
Selon Cohen et Bergestresser [19, 20], les facteurs de forme sont déterminés à partir
des gaps optiques expérimentaux, d’où le caractère empirique de l’approche.
Ωp : Volume atomique
•L : Paramètre de réseau.
On a :
s• , s5 :Position des deux atomes présents dans la maille élémentaire pour la structure Diamant
•L •L
s• = s = 1,1,1 n s5 = −s = − 1,1,1
8 8
0 O − O ` = 0XXa ,• _ 3X_X a 4u
+ 0XXa ,5 _ 3X_X a 4u
III − 60
0 O − O ` = 0 9 O − O ` Š 9 O − O ` + W0 P O − O ` Š P O − O ` III − 62
Š 9 O − O ` = <“g[` O − O′ s] III-63
Š P O − O ` = ŠW–[ O − O ` s] III − 64
1
0|X_X`|
9
= 30 a + 0XXa ,5 4 III − 65
2 XX ,•
1
0|X_X`|
P
= 30 a − 0XXa ,5 4 III − 66
2 XX ,•
42
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
2
0XXa , = 0 _ 3X_X a 4
III − 67
Ω
Où :
ℏ5
Tk |^ + O|5 − $# l cXX` + 0XX`
9
ŠXX`
9
+ W0XX`
P
ŠXX`
P
U V#YX` = 0 III − 68
26
X
des facteurs de forme et facteurs de structure, admet des solutions si le déterminant est
nul.
ℏ5
m n Tk |^ + O|5 − $# l cXX` + 0XX`
9
ŠXX`
9
+ W0XX`
P
ŠXX`
P
U V#YX` = 0 III − 69
26
X
informations sur les états de la région du cœur, cependant, on peut se baser sur une
les données expérimentales afin d’obtenir une structure de bande des électrons de
valence exacte. Le potentiel atomique possède une symétrie sphérique ce qui rend les
potentiel s’annule pour des grandes valeurs de G, l’équation séculaire II-69 converge à
5˜ •⁄5
|O| < |O′| = — ™ √11
‹
III-70
43
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
0 9 111 = 0 9
œ 0 9 220 = 0•9
0 9 311 = 0••9
III-71
0 P 111 = 0 P
œ 0 P 220 = 0•P III-72
0 P 311 = 0••P
Les facteurs de forme symétrique , s’obtiennent à partir des structures monoatomiques telles
que le Ge, Si, etc…..d’après la méthode de Heine-Abarenkov[22] ,Tandis que les facteurs de
forme antisymétrique se déterminent expérimentalement d’après Cohen et
Bergestresser[19,20]
44
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
Lire V G
ℏ5
!"9 = − ∆+0 2
26
Résoudre l’équation de Schrödinger
dinger
<•M¨©M $ * n $
FMné 0 O
L’approximation du pseudopotentiel empirique local se base sur le bon choix des facteurs de
forme V(G) de la structure Zinc-blende à étudier et dont on connait le paramètre de réseau.
On injecte ces paramètres V(G) dans l’équation de Schrödinger, les potentiels construits et
après résolution de l’équation séculaire par la méthode des électrons presque libres on obtient
les valeurs propres des énergies$ , les coefficients des fonctions d’onde et les fonctions
d’ondes
Ces valeurs sont comparées avec ceux de l’expérience si un grand écart se présente, les
facteurs de forme sont modifiés et le processus est répété jusqu'à la convergence entre les
valeurs expérimentales et les valeurs calculées.
45
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
III-6-conclusion :
Lorsque la molécule que l'on étudie contient des atomes lourds, le nombre d'électrons peut
devenir très élevé et la résolution de l'équation de Schrödinger s'entrouve alourdie. Par
ailleurs, il est bien connu depuis le XIXe siècle que les propriétés chimiques des atomes et des
molécules proviennent des électrons les plus externes ou électrons de valence, les électrons
les plus internes ou électrons de cœur étant peu impliqués. Dans le but d'alléger les calculs, il
est donc possible d'éviter le traitement explicite des électrons de cœur, en les remplaçant par
un potentiel effectif agissant sur les électrons de valence. Un tel potentiel est appelé
pseudopotentiel. Cette idée fut introduite pour la première fois en chimie quantique en 1959
par Phillips et Kleinmann et s'est surtout développée à partir des années 70. Dans ce chapitre,
le calcul de structures électroniques par la méthode des pseudopotentiels empiriques (EPM) a
été abordé en équations analytiques détaillées.
46
Chapitre III Méthode des pseudopotentiels
Références bibliographiques
[11] F. S. Ham, Solid State Physics 1 (1955) 127. Editeur: Seitz et Turnbull
[17] Chelikowsky, J.R., and Cohen, M.L. Physical Review B 10, 12 (1974), 5095–5107.
[18] Chelikowsky, J.R., and Cohen, M.L. Physical Review B 14, 2 (1976), 556–582.
[21] Chelikowsky, J.R., and Cohen, M.L. Physical Review B 10, 12 (1974), 5095–5107.
47
Chapitre IV
Résultats et discussions
Chapitre IV Résultats et Discussions
= IV − 1
Où :
Tableau. IV.1 Les facteurs de formes symétriques (Vs) et antisymétriques (VA) ajustés
en (Ryd) des composés binaires semi-conducteurs AlSb et AlP et leurs paramètres de
réseaux.
Composant Les facteurs de forme a (Å)
Binaire VS(3) VS(8) VS(11) VA(3) VA(4) VA(11)
AlSb -0.225597 0.028086 0.062230 0.007109 0.058960 0.004544 6.1355
AlP -0.241305 0.021262 0.249336 0.030061 0.116000 0.232543 5.4635
48
Chapitre IV Résultats et Discussions
"
3, 4 et ! .
*+ , -.,
=/ *+ + 1−/ *+ IV − 2
57
++23 = 1−/ *+ +/ *+ −4 / 1−/ 6 *+ − *+ IV − 3
49
Chapitre IV Résultats et Discussions
15
AlSb
10
Energie électronique (eV)
-5
-10
-15
Γ X W L Γ Κ X
Vecteur d'onde
50
Chapitre IV Résultats et Discussions
15 AlP
10
-5
-10
-15
Γ X W L Γ Κ X
Vecteur d'onde k
15
VCA
AlP0.5Sb0.5
VCAA
10
Energie électronique (eV)
-5
-10
Γ X W L Γ Κ X
Veteur d'onde (k)
Les trois courbes présentent quatre bandes de valence distinctes, la plus basse des
bandes de valence présente la forme habituelle attendue pour les semiconducteurs
51
Chapitre IV Résultats et Discussions
Zinc-blende [7]. On note que ces quatre bandes sont moins dispersives que les bandes
de conductions, ceci est dû au fait que les électrons de conduction sont délocalisés.
4.0
AIPxSb1-x
3.5
3.0
Gap d'énergie (eV)
2.5
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
AlSb Composition x AlP
Figure IV.4 Variation du gap d’énergie direct E>> en fonction de la composition x avec
et sans désordre de l’alliage ternaire AlPA Sb5BA
52
Chapitre IV Résultats et Discussions
Notons qu’en partant de AlSb (x = 0) à AlP (x = 1), la bande interdite directe (Γ-
Γ) augmente dans les deux cas (avec et sans tenir compte de l'effet de désordre
compositionnel). Les deux courbes présentent le même comportement, qui est non
monotone. Cependant, la non-linéarité semble être différente. En conséquence, on
s'attend bien entendu à des bowings optiques différents.
Une interpolation quadratique par la méthode des moindres carrés sur les deux
courbes nous donne les expressions analytiques de la forme:
53
Chapitre IV Résultats et Discussions
2.6 AIPxSb1-x
2.4
2.2
1.8
1.6
1.4
1.2
1.0
0.8
Les deux courbes sont interpolées par les deux équations suivantes :
La situation semble être différente pour le gap d'énergie indirect =>J de l’alliage
ternaire AlPA Sb5BA . Notons que, lorsqu’on utilise la VCA seule, la courbe varie d’une
façon monotone avec la composition de l'alliage x et avec un bowing optique de -0,64
eV. Cependant, on observe un comportement non monotone de =>J avec un bowing
optique élevé égal à 4,2 eV, et ceci lorsqu’on utilise la VCA amélioré. Encore une fois,
ceci montre la grande contribution de l'effet de désordre compositionnel sur les gaps
énergétiques de l’alliage considéré.
Les Figures (IV.6-IV.7) schématisent les variations des gaps d’énergies direct
=>> et indirect =>J et =>K en fonction de la composition x, avec et sans effet de désordre de
l’alliage ternaire AlPA Sb5BA .
54
Chapitre IV Résultats et Discussions
4.0
AIPxSb1-x
3.5
2.5
2.0 (Γ-Γ)
(Γ-X)
(Γ-L)
1.5
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
Figure IV.6 Variation des gaps d’énergies direct =>> et indirects et =>K et =>J en
fonction de la composition x sans désordre de l’alliage ternaire AlPA Sb5BA
4.0
AIPxSb1-x
3.5
3.0
Gap d'énergie (eV)
2.5
2.0
1.5
1.0
(Γ-Γ)
(Γ-X)
(Γ-L)
0.5
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0
AlSb Composition x AlP
Figure IV.7 Variation des gaps d’énergies direct =>> et indirects et =>K et =>J en fonction
de la composition x avec désordre de l’alliage ternaire AlPA Sb5BA .
55
Chapitre IV Résultats et Discussions
Pour examiner la transition énergétique les courbes du gap direct =>> et indirect
=>J et =>K de l’alliage ternaire AlPxSb1-x sont tracées en fonction de la composition x
sur les Figures (IV.6-IV.7) en utilisant la VCA seule et la VCA améliorée.
Nos résultats sur la Figure IV.6 montrent que lorsque l'effet de désordre
compositionnel est négligé, aucune transition entre les bandes passantes directes et
indirectes n’est possible, donc notre alliage est un semi-conducteur à bande interdite
(Γ-Χ) indirect le long de la composition x.
56
Chapitre IV Résultats et Discussions
20
15
10
Al Sb
5
57
Chapitre IV Résultats et Discussions
conséquent, cet effet devrait être pris dans tous les calculs de la distribution des charges
électroniques de la bande de valence de l’alliage ternaire AlPxSb1-x.
30
20
15
10
Al
5 (Sb,P)
58
Chapitre IV Résultats et Discussions
16
12
10
2
Al Sb
0
-0.50 -0.25 0.00 0.25 0.50
16
VCA
VCAA
14 Al P Sb
0.5 0.5
12
10
2
Al (Sb,P)
0
-0.50 -0.25 0.00 0.25 0.50
59
Chapitre IV Résultats et Discussions
IV.2.1.Indice de réfraction
60
Chapitre IV Résultats et Discussions
4.5
AIPxSb1-x
4.0
Indice de réfraction
3.5
3.0
Moss Model
Gupta and Ravinda model
2.5 Hervé and Vandamme model
Reddy and Anjaneyulu model
Ravinda model
2.0 Reddy and Ahammed model
Material ε∞
AlSb 9.67a
9.88b
61
Chapitre IV Résultats et Discussions
AlP0.50Sb0.50 13
AlP 7.12a
7.4b
a
Present work
b
[ 14 ]
14
Constante diélectrique de haute fréquence
AIPxSb1-x
13
12
11
10
62
Chapitre IV Résultats et Discussions
IV.4. Conclusion
En résumé, notre étude théorique a été faite sur les propriétés électroniques et
optiques de l'alliage semi-conducteur ternaire III-V à base d’Aluminium cristallisant
dans la phase Zinc-blende à savoir : AlPxSb1-x . La méthode de calcul est la méthode des
pseudopotentiels empiriques (l'EPM) couplée avec la VCA améliorée qui prend en
compte l'effet du désordre de la composition x. les caractéristiques à savoir : la
structure de bande, la densité de charge électronique, l’indice de réfraction (n), la
constante diélectrique de haute fréquence OP ont été étudiés en fonction de la
concentration de Phosphore.
63
Références bibliographiques- chapitre IV
Références bibliographiques
[2] M.L. Cohen, J.R. Chelikowsky, Electronic Structure and Optical Properties of
Semiconductors, Springer, Berlin, 1988.
[6] S.J.Lee, T.S. Kwon, K. Nahm, C.K. Kim, J. Phys. Condens. Matter, 2 (1990) 3253.
[8] J.R. Chelikowsky, T. J. Wagner A. Tin, J.H. Weaver, Phys. Rev. B40 (1989) 9644.
[9] N.E.-H. Fares, N. Bouarissa, Infrared Physics & Technology 71 (2015) 396.
[ 14 ]S. Adachi, Properties of Group IV, III–V and II–VI Semiconductors, Wiley, Chichester,
2005.
Conclusion Générale
Les composants électroniques mettent à profit les propriétés des électrons dans
les semiconducteurs, il est par conséquent nécessaire de préciser les propriétés
physiques de ces matériaux semiconducteurs, à savoir les propriétés électroniques
optiques et diélectriques qui conditionnent les caractéristiques de ces composants
électroniques.
L‘étude a été faite sur les composés binaires ,etAlP ainsi que sur l’alliage ternaire
AlPxSb1-x . Les énergies de gap direct Γ Γ et indirect X Γ calculées par la méthode
des pseudopotentiels pour les différents semiconducteurs cité, coïncident parfaitement
avec les valeurs expérimentales et théoriques de la littérature .
D’après les tracés des structures de bandes électroniques des composés binaires
parents et AlPet de l’alliageAlPXSb1-X, on remarque clairement que l’effet du
désordre est très fort et qu’on peu pas le négliger .On remarque aussi que les quatre
bandes de valence sont moins dispersives que les quatre bandes de conduction et cela
est dûe à délocalisation des électrons de conductions dans leurs orbitales.
Certains résultats ont été parfaitement vérifiés par une comparaison avec les
valeurs expérimentales et théoriques et qui sont en bon accord. Par contre certains
résultats restent une prédiction par manque de références théoriques ou
expérimentales, et peuvent servir comme référence pour les recherches futures.
Finalement, quoique la méthode utilisée est simple par rapport aux méthodes du
premier principe dites (ab-initio), et qu’elle est plus économique vis à vis du temps de
calcul, elle donne des résultats en très bon accord avec d’autres résultats théoriques et
expérimentaux.