Recueil Exercices
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Corrigé
Alternativement, de l’équation des caractéristiques on déduit que x̂00 (s) = x̂(s) et ŷ 00 (s) = ŷ(s), et les
solutions qui sont sur le bon domaine sont de la forme x̂(s, A) = A ch(s), ŷ(s, A) = A sh(s). La caractéristique
(A ch(s), A sh(s)) coupepl’axe y = 0 quand s = 0, au point (A, 0). Un point (x, y) appartient à la caractéristique
correspondante à A = x2 − y 2 , en s = (y/x), donc u(x, y) = û(s, A) = û(0, A) = u(A, 0) = f (A).
Corrigé
Corrigé
Corrigé
Question 1 : Les caractéristiques vérifient l’équation x̂0 (s) = 1, ŷ 0 (s) = x̂(s)ŷ(s). On peut donc prendre
2
x̂(s) = s, puis ŷ(s) = y0 es /2 , avec y0 ∈ R un paramètre de la caractéristique. On trouve que sur une
caractérisque, û(s) = u(x̂(s), ŷ(s)) est constant, donc û(s) = û(0) = u(0, y0 ) = f (y0 ).
Prenons un point (x, y) ∈ R2 et déterminons sur quelle caractéristique il se trouve et pour quelle valeur de
2 2 2
s : x = s et y = y0 es /2 , ce qui donne s = x et y0 = ye−x /2 . Donc u(x, y) = u(0, y0 ) = f (y0 ) = f (ye−x /2 ) :
2
u(x, y) = f (ye−x /2
) (11)
(ii) L’ensemble {(x, 0)|x ∈ R} correspond à la caractéristique y0 = 0. Or u(x, y) est constant le long d’une
caractéristique. Cette condition est incompatible avec la forme générale, il n’y a pas de solution.
Question 1 (2 pts) : Montrez que la solution est unique avec une condition au bord de Dirichlet, de
Neumann, ou mixte (la démonstration doit être spécifique à la dimension 1 du problème, mais ne doit pas
utiliser la forme de la solution trouvée à la question suivante).
Question 2 (1 pt) : Donnez la solution générale de l’équation homogène u00 (x) = 0.
Question 3 (2 pts) : Étudiez l’existence d’une solution pour les différentes conditions au bord données à
la question 1.
Corrigé
Question 1 : Pour adapter le calcul des notes de cours, il faut utiliser que le bord est ∂Ω = {0, 1} et que
le vecteur unitaire normal au bord et pointant vers l’extérieur du domaine est n(0) = −1, n(1) = 1. La
différence v(x) = u1 (x) − u2 (x) entre deux solutions du problème est solution du problème homogène associé
(avec conditions au bord nulles), on peut donc écrire
Z 1 Z 1 Z 1
0 = v(1)v 0 (1) − v(0)v 0 (0) = (vv 0 )0 (x)dx = [vv 00 + v 02 ](x)dx = v 0 (x)2 dx. (14)
0 0 0
Donc v 0 (x) = 0 sur Ω, donc v(x) est constante sur Ω. Pour des conditions au bord de Neumann, on ne peut
pas en dire plus et la solution est unique à une constante près. Pour des conditions de Dirichlet ou mixte,
v(x) = 0 en un point du bord donc v(x) = 0 sur Ω.
Question 2 : En intégrant deux fois u00 (x) = 0 et en gardant les constantes d’intégration, on trouve
u(x) = ax + b.
Question 3 : Pour des conditions au bord de Dirichlet, u(0) = α et u(1) = β, il suffit de prendre u(x) =
α + x(β − α). Pour des conditions au bord mixtes, u(0) = α, u0 (1) = β, il faut prendre u(x) = α + βx ;
si u0 (0) = α, u(1) = β, il faut prendre u(x) = αx + β − α. Pour des conditions de Neumann, u0 (0) = α,
u0 (1) = β, il n’y a pas de solution si α 6= β car u0 (x) = a est constante sur Ω.
p(0, t) = 0, (17)
p(x → ∞, t) = 0. (18)
La probabilité que la particule ait « survécu » jusqu’au temps t est donnée par
Z ∞
S(t) = P(T ≥ t) = p(x, t)dx. (20)
0
Question 3 (1 pt) : Exprimez cette probabilité de survie comme une intégrale sur un intervalle borné, puis
Rx 2
avec la fonction erreur, qui est définie par erf(x) = √2π 0 e−t dt.
Question 4 (2 pts) : Déduisez la fonction de répartition de T puis sa loi, fT (t). Représentez graphiquement
la loi fT (t).
Question 5 (1 pt) : Que vaut l’espérance de T ?
Corrigé
Question 1 :
Question 2 : La fonction de Green de l’équation de la chaleur avec le coefficient de diffusion D = 1/2 est
donnée par 2
1 x
G(x, t) = √ exp − . (21)
2πt 2t
On montre que p(x, t) = G(x − x0 , t) − G(x + x0 , t) vérifie toutes les équations (méthode des images).
Question 3 : Z x0 2
1 u x0
S(t) = √ exp − du = erf √ . (22)
2πt −x0 2t 2t
Question 5 : L’intégrale à calculer pour avoir l’espérance de T se comporte comme t−1/2 quand t → ∞,
elle n’est donc pas intégrale. On peut donc écrire E(T ) = ∞. Avec un bord en 0 et un bord en l, on avait
E(T ) = x0 (l − x0 ) ; en prenant la limite l → ∞, on retrouve le problème avec un seul bord et E(T ) → ∞, le
résultat n’est donc pas étonnant.
définie pour (x, t) ∈ [0, 1] × R+ , avec les conditions aux limites ∂x u(0, t) = ∂x u(1, t) = 0 ∀t. On définit la
hR i1/2
1
norme d’une fonction g(x) sur [0, 1] par kgk = 0 g(x)2 dx .
R1
Question 1 (1 pt) : Pour une solution de l’équation (24), on définit U (t) = 0
u(x, t)dx. Montrez que U (t)
est constante.
Question 2 (1 pt) : Déterminez les solutions stationnaires de l’équation (24), c’est à dire les fonctions telles
que u00 (x) = 0 et qui vérifient les conditions aux limites. Donnez la solution u0 (x) telle que ku0 k = 1.
Question 3 (3 pts) : On considère l’équation aux valeurs propres u00 (x) = λu(x) avec les conditions aux
limites u0 (0) = u0 (1) = 0. Montrez que les valeurs propres doivent vérifier λ ≤ 0. Déterminez les valeurs
propres λn et les fonctions propres normalisées un (x) correspondantes (telles que kun k = 1).
On considère maintenant l’équation (24) avec la condition initiale u(x, 0) = δ(x − x0 ), avec x0 ∈ [0, 1].
Question 4 (1 pt) : Déterminez la limite limt→∞ u(x, t).
Question 5 (2 pts) : En utilisant les valeurs propres et fonctions propres calculées plus haut, trouvez un
équivalent de v(x, t) = u(x, t) − limt→∞ u(x, t) quand t → ∞.
Corrigé
R1 R1
Question 1 : U̇ (t) = 0
∂t u(x, t)dx = D 0
∂x2 u(x, t)dx = D[∂x u(x, t)]10 = 0 avec les conditions aux limites.
Question 2 : La solution stationnaire doit vérifier u00 (x) = 0, donc u(x) = ax + b. Les conditions aux limites
imposent a = 0, donc u(x) = b. La solution stationnaire normalisée est u0 (x) = 1.
R1 R1
Question 3 : En multipliant par u(x) et en intégrant sur x, on obtient 0 u(x)u00 (x)dx = −λ 0 u(x)2 dx. En
R1
intégrant le terme de gauche par parties et en utilisant les conditions aux limites, on arrive à − 0 u0 (x)2 dx =
R1
−λ 0 u(x)2 dx, donc λ ≤ 0 si u(x) 6= 0. λ = 0 est valeur propre pour la solution stationnaire u0 (x) de la
question précédente. √ √ √
Si λ < 0, u(x) = a cos( −λx)
√ + b sin( −λx), et les
√ conditions aux limites imposent b = 0 et −λ = πn,
soit λn = −π 2 n2 et un (x) = 2 cos(πnx) (le facteur 2 est choisi de sorte que kun k = 1).
Question 4 : Quand t → ∞, la fonction u(x, t) doit tendre vers une solution stationnaire : limt→∞ u(x, t) =
bu0 (x). Alors U (0) = 1 et limt→∞ U (t) = b, ainsi b = 1 et limt→∞ u(x, t) = u0 (x).
P∞
Question 5 : On écrit la solution sous la forme u(x, t) = n=0 an (t)un (x). En insérant dans l’équation
2 2
P∞ an (t) = an (0) exp(−Dπ n t). Le terme a0 u0 (x) correspond
(24), on trouve à la solution
√ stationnaire, donc
v(x, t) = n=1 an (t)un (x). Quand t → ∞, v(x, t) ∼ u1 (x)a1 (0) exp(−Dπ 2 t). u1 (x) = 2 cos(πx) et a1 (0) =
R1 √
u (x)u(x, 0)dx = 2 cos(πx0 ), ainsi
0 1
2
v(x, t) ∼ 2 cos(πx0 ) cos(πx)e−Dπ t . (25)
t→∞
Exprimez la solution u(x, y, z) avec fz (x, y) et U (x, y). Que doit valoir limz→0 fz (x, y) ?
Corrigé
Question 1 : Il s’agit de l’équation de Poisson avec des conditions au bord de Dirichlet, éventuellement
à l’infini pour la variable z. Les conditions au bord « sur les côtés » dans les directions x et y ne sont pas
définies. Les propriétés du cours ne permettent pas de conclure à l’unicité de la solution.
Question 2 : Par définition,
Z
1
ũ(kx , ky , z) = e−i(kx x+ky y) u(x, y, z)dxdy. (27)
2π
En z = 0, on a Z
1
ũ(kx , ky , z) = e−i(kx x+ky y) U (x, y)dxdy = Ũ (kx , ky ). (28)
2π
d2
ũ(k, z) = k 2 ũ(k, z). (29)
dz 2
Question 4 : La solution générale est ũ(k, z) = ekz f (k) + e−kz g(k). D’après la deuxième condition aux
limites, seul le deuxième terme est acceptable et alors g(k) = Ũ (k) :
Pour que la condition aux limites soit satisfaite, il faut que limz→0 fz (x, y) = 2πδ(x)δ(y).
Corrigé
Question 2 : Pour d 6= 2, on peut écrire fd (r) = ad rd−2 . On cherche gd (r) sous la forme gd (r) = bd rγ . Dans
l’équation ci-dessus, on trouve
bd γ(γ + d − 2)rγ−2 = ad r2−d , (33)
ce qui donne γ = 4 − d, puis bd = ad /[2(4 − d)], soit
ad
gd (r) = r4−d . (34)
2(4 − d)
r2
g2 (r) = [log(r) − 1]. (38)
8π
2 Calcul variationnel
2.1 Trajectoire optimale sur la sphère
On cherche à relier deux points d’une sphère par le chemin le plus court restant sur la sphère. On utilise
les coordonnées sphériques θ et φ pour la lattitude et la longitude, respectivement ; on utilise la convention
que θ ∈ [−π/2, π/2], θ = 0 correspondant à l’équateur. On paramètre une trajectoire sur la sphère par une
fonction θ(φ).
Question 1 : Montrez que pour trouver le chemin le plus court il faut minimiser la fonctionnelle
Z φ2 p
I[θ] = cos(θ(φ))2 + θ0 (φ)2 dφ. (39)
φ1
Question 2 : Quel est le lagrangien associé à cette fonctionnelle ? Montrer qu’il existe une intégrale du
mouvement et la déterminer.
0 0 2
Question 3 √ : On pose θ = arctan(α), où α est une autre fonction de φ. On a donc θ = α /(1 + α ) et
2
cos(θ) = 1/ 1 + α . Montrer que
α0 (φ)2 + α(φ)2 = A, (40)
où A est une constante.
Question 4 : En dérivant la relation (40), déterminer la forme de θ(φ).
Corrigé
θ0
∂θ0 L = p , (42)
cos(θ)2 + θ02
donc
cos(θ)2
L − θ 0 ∂θ 0 L = p = A. (43)
cos(θ)2 + θ02
Question 3 : Dans l’intégrale du mouvement, on obtient
1
1+α2 1
A= q =√ , (44)
1
+ α02 1 + α2 + α02
1+α2 (1+α2 )2
Corrigé
RL RL
Question 1 : On cherche donc à maximiser kgk2 = 0 g(x)2 dx sous la contrainte 0 g 0 (x)2 dx = 1 :
c’est un problème de maximisation sous contrainte facile à traiter en calcul variationnel. On maximise donc
kgk2 − λkg 0 k2 ; le lagrangien s’écrit donc
L(x, g, g 0 ) = g 2 − λg 02 . (45)
Avec ∂g L(x, g, g 0 ) = 2g et ∂g0 L(x, g, g 0 ) = −2λg 0 , l’équation d’Euler-Lagrange
√ donne g = −λg 00 . Il n’existe
pas de solution pour λ ≥ 0. Pour λ < 0, la solution A sin(x/ −λ) est compatible avec la condition en L
L 2
, avec n ∈ N∗ . La constante de normalisation A est choisie pour que kg 0 k = 1 ; on
seulement si λ = − πn
obtient finalement la famille de solutions
√
2L πnx
gn (x) = sin . (46)
πn L
Or kgn k = L/(πn) : la solution correspondant à n = 1 a la norme maximale, et
L
cL = kg1 k = . (47)
π
Question 1 : On suppose que les points A et B ont respectivement pour coordonnées (−a/2, 0) et (a/2, 0).
Ainsi, y(x) est définie sur [−a/2, a/2] et les conditions au bord sont y(−a/2) = y(a/2) = 0. Il faut maximiser
R a/2 R a/2 p
l’aire A = −a/2 y(x)dx sous la contrainte ` = −a/2 1 + y 0 (x)2 dx ; il faut donc considérer la fonctionnelle
R a/2
I[y] = −a/2 L(x, y(x), y 0 (x))dx avec le lagrangien
p
L(x, y, y 0 ) = y − λ 1 + y 02 . (48)
Le lagrangien
p ne dépend pas explicitement de x, donc y 0 ∂y0 L − L est une intégrale du mouvement. Comme
∂y0 L = −λy 0 / 1 + y 02 , y 0 ∂y0 L − L = √ λ 02 − y :
1+y
λ
A= p − y(x). (49)
1 + y 0 (x)2
On aurait aussi pu utiliser l’équation d’Euler-Lagrange mais on aurait obtenu une équation plus difficile
à intégrer. Comme les conditions au bord sont des conditions de Dirichlet, la minimisation ne donne pas
d’équation supplémentaire au bord.
2
Question 2 : On montre facilement que la forme proposée est solution en utilisant 1 + y 0 (x)2 = λ2λ−x2 .
q
2
Les conditions aux limites imposent B = λ2 − a4 . L’équation proposée décrit un cercle de rayon λ. Quand
a = π`, la solution est un demi-cercle : λ = a.
Corrigé
p
Le lagrangien associé est L(y, y 0 ) = n(y) 1 + y 02 ; il ne dépend pas explicitement de z, il y a donc une
intégrale du mouvement, y 0 ∂y0 L − L = − √n(y) 02 = −A, où A est une constante. On obtient alors
1+y
2 2
y2
n 2
02 n(y) 0
y = −1= 1− 2 − 1. (51)
A A 2r0
En faisant l’approximation de déviation faible par rapport à l’axe, |y| r0 , on peut développer le carré
à droite : n 2 n 2 y 2
0 0
y 02 = = `−2 ymax
2
− y(z)2 ,
−1− (52)
A A r02
r 2
où on a posé ` = Ar0 /n0 et ymax = r0 1− A
n0 . Il s’agit d’un oscillateur harmonique où y 0 correspond
à l’énergie cinétique et y 2 à l’énergie potentielle, alors que ymax donne l’énergie totale. La solution est de la
forme z
y(z) = ymax cos . (53)
`
On note que la période ` dépend de l’amplitude du mouvement :
s 2
ymax
` = r0 1 − . (54)
r0
Corrigé
Question 1 : Calculons l’énergie de x 7→ y(x) + (x) au premier ordre en (x). Après deux intégrations par
parties, on trouve
Z Lh i h iL
L
U [y + ] − U [y] = By (4) (x) + ρg (x)dx + B [y 00 (x)0 (x)]0 − B y (3) (x)(x) . (56)
0 0
Pour y solution, tous ces termes doivent être nuls. L’intégrale donne l’équation différentielle satisfaite par y :
ρg
y (4) (x) = − . (57)
B
En x = 0, les conditions aux limites imposent (0) = 0 (0) = 0. En x = L, il n’y a pas cette contrainte et il
faut alors avoir y 00 (L) = y (3) (L) = 0.
Question 2 : Par intégrations successives, on trouve
ρg
x4 − 4x3 L + 6x2 L2 .
y(x) = − (58)
24B
En particulier, y(L) = −ρgL4 /(8B).
Corrigé
ρg 2
Question 1 : Il suffit d’écrire l’équation d’Euler-Lagrange associée au lagrangien L(r, h, ∇h) = 2 h +
p
γ 1 + (∇h)2 , qui est
∂h L = ∇ · ∇∇h L (60)
avec
∂h L = ρgh, (61)
∇h
∇∇h L = γ p . (62)
1 + (∇h)2
Ainsi !
∇h h
∇· = . (63)
`2
p
1+ (∇h)2
h00 h0 h
02 3/2
+ √ = 2. (65)
(1 + h ) r 1+h 02 `
3 Probabilités
3.1 Durée de vie d’un circuit électronique (3 pts)
On considère un circuit électronique constitué de N composants. La durée de vie du composant n, Xn ,
est une variable aléatoire exponentielle de paramètre λn ; les durées de vie des différents composants sont
indépendantes. La durée de vie du circuit Y est égale au minimum des durées de vie des composants :
Y = minn (Xn ).
Question 1 (1 pt) : Quelle est l’espérance de la durée de vie du composant n, tn = E(Xn ) (faîtes le calcul) ?
Question 2 (2 pts) : Montrez que la durée de vie du circuit est une variable aléatoire exponentielle et
donnez son paramètre. Exprimez l’espérance de la durée de vie du circuit, tc = E(Y ), en fonction des durées
de vie des différents composants.
Corrigé
Question 1 : tn = 1/λn .
Question 2 : La loi exponentielle est définie par P(Xn ≥ x) = e−λn x . Donc
N N
" N
# !
Y Y X
−λi x
P(Y ≥ x) = P(∩N
i=1 [Xi ≥ x]) = P(Xi ≥ x) = e = exp − λi x . (67)
i=1 i=1 i=1
PN
Y suit donc une loi exponentielle de paramètre λ = i=1 λi et la durée de vie du circuit est
−1
1 1
tc = + ··· + . (68)
t1 tn
Corrigé
Question 1 : La fonction de répartition de Xi vaut FX (x) = x sur l’intervalle [0, 1]. La fonction de répartition
du maximum vaut FYn (x) = FX (x)n = xn , sa loi est donc fYn (x) = nxn−1 sur l’intervalle [0, 1], et elle est
nulle en-dehors. L’espérance vaut
Z 1
n 1
E[Yn ] = xfYn (x)dx = =1− . (69)
0 n + 1 n + 1
On a E[Yn ] → 1, comme attendu.
n→∞
Corrigé
Question 1 : La fonction de répartition de Xi vaut FX (x) = x sur l’intervalle [0, 1]. La fonction de répartition
du maximum vaut FYn (x) = FX (x)n = xn , sa loi est donc fYn (x) = nxn−1 sur l’intervalle [0, 1], et elle est
nulle en-dehors.
1 1
Question 2 : On calcule E[Yn ] = 1 − n+1 . On a donc E[|Yn − 1|] = E[1 − Yn ] = 1 − E[Yn ] = →
n+1 n→∞ 0:
Yn converge en moyenne vers 1.
Question 3 : D’après le cours g est la fonction réciproque de la fonction de répartition de Yn , FX (x) = xn .
Il faut donc prendre g(x) = x1/n . On voit que g(x) s’approche de 1 quand n augmente.
3.4 Ordre de deux variables aléatoires uniformes (3 pts)
X est une variable aléatoire uniforme sur [0, 1] et Y est une variable aléatoire uniforme sur [0, α], α ∈ [0, 1] ;
X et Y sont indépendantes.
Question 1 (3 pts) : Quelle est la probabilité P(X ≥ Y ) ?
Corrigé
Corrigé
P∞
Question 1 : GXn (s) = k=0 P(Xn = k)sk = 1 − p + ps. GA (s) = exp(λ(s − 1)).
Question 2 : GY (s) = (1 − p + ps)N . [1 + α(s − 1)/N ]N → exp(α(s − 1)) : c’est une loi de Poisson de
paramètre α.
Question 3 : D’après le théorème de la limite centrale il faut considérer
s
YN − E(YN ) YN − N E(X1 ) YN − N p YN Np
WN = p = p =p =p − , (71)
Var(YN ) N Var(X1 ) N p(1 − p) N p(1 − p) 1−p
q
Np
p
soit aN = 1/ N p(1 − p) et bN = − 1−p .
Question 2 : Calculons
PN
GT (s) = E(sT ) = E s n=1 Xn (73)
∞
!
X PN
Xn
=E δk,N s n=1 (74)
k=0
∞
X Pk
= E δk,N s n=1 Xn (75)
k=0
X∞ Pk
= E(δk,N )E s n=1 Xn (76)
k=0
X∞
= P(N = k)g(s)k (77)
k=0
= E(g(s)N ) (78)
= GN (g(s)). (79)