L'activité de La Production Écrite Cas Des Apprenants de 2AS Science Expérimentale
L'activité de La Production Écrite Cas Des Apprenants de 2AS Science Expérimentale
L'activité de La Production Écrite Cas Des Apprenants de 2AS Science Expérimentale
MEMOIRE DE MASTER
Option : Didactique du FLE
1
Remerciements
2
Dédicace
3
Résumé
Dans ce travail intitulé « L’activité de la production écrite chez les élèves de 2AS :
de la planification à la réalisation », notre but est de montrer l’impact d’une mise en
place d’une stratégie explicite de planification sur la production écrite argumentatif dans
le système éducatif algérien (l’enseignement dans l’école algérienne) cas des apprenants
de deuxième année secondaire.
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Abstract
This work entituled « The activity of writte expression for the 2nd year scientific stream
students : from planing to achieving » Our purpose is to show the impact of setting up an
explicit strategy of planification of the argumentative written expression in the Algerian system
of education (education in Algerian schools). The case studied is 2nd year secondary school.
It is about desplaying in an evident manner the role of planification succes of writing
argumetative textes. This kind of writing is submitted to a logical order so as to be clear and
convincing.
In the first chapitre, we presented the definition of the writter expression, it’s status, types,
anargumentative written expression, it’s difficultes , and it’s evoluation. The second chapitre in
centered about the planification strategiy, it’s role, the writting stratégies, the explicite role of
the teacher and finally the context and it’s factors. The third chapitre is devoted to the emperical
part, during which we had do practical experience whith hight school 2nd student scientific.
Stream as a sample groupe witness and another experimenting groupe to produce argumentative
texts, the experment were followed throught an evaluation grid.
The findings reveals a considerable influence of the planifation strategy on the learnes since
thes latter realised a higher rate of answers in regards to the groupe of learners designed as
witness.
According to the evalutions grid agreat difference of point of view is noticed. The learners do
not pay any attention to the planification and the explicite teaching of planification favors
learners to produce well written texts.
Finally we can say that this study has allowed us to show that an explicite teaching of the
planification facilitate to the learners to engage in writing and avoid the blokage and helps them
to produce better quality texts
Key words : the planification, argumentative texts, the written expression, the evaluation grid,
realization
ملخص
من التخطيط إلى اإلنجاز» هدفنا هو:يندرج هدا البحث تحت عنوان «نشاط التعبير الكتابي لطالب السنة العلمية الثانية
إظهار تأثير وضع إستراتيجية واضحة للتخطيط للتعبير الكتابي الجدلي في نظام التعليم الجزائري (التعليم) في المدارس
إنه يدور حول التقليل من أهمية دور التخطيط في. الحالة المدروسة هي السنة الثانية في المدرسة الثانوية.)الجزائرية
واضحا ومقن ًعا
ً يتم تقديم هذا النوع من الكتابة إلى ترتيب منطقي ليكون.كتابة النصوص النصية بطريقة واضحة
.. اإلنجاز، شبكة التقييم، التعبير الكتابي، النص الحجاجي، التخطيط:الكلمات المفتاحية
5
Introduction générale
6
L’apprentissage de l’écriture d’un texte (rédaction) ou la production écrite constitue
une question cruciale dans la dernière réforme effectuée par l’Education Nationale en
Algérie, en 2003. En effet, donner plus d’importance à la réflexion écrite éveille le sens
critique chez la personne. Cette réforme cherche à faire de la langue un outil de travail au
service des pratiques langagières et communicatives. Pour réaliser un bon processus
d’apprentissage, le système éducatif impose à l’élève d’exprimer ses sentiments, de
développer ses idées et d’introduire ses intérêts et ses préoccupations par une expression
écrit. Le système cherche à offrir à l’apprenant une communication riche dans les deux
sens oraux et écrites. Dans ce sens, cette réforme est basée sur des stratégies, des
méthodes et des outils qui ont pour objectifs de maîtriser et de développer, graduellement,
des compétences communicationnelles que les élèves doivent adopter au cours de leurs
apprentissages scolaires.
Parmi ces principes, Il est souvent demandé aux apprenants de produire des textes écrits
argumentatifs. Ce type de production est soumis à un ordre logique pour être clair et
convaincant. En premier, c’est d’abord mettre en place un plan à son écrit. Ce point
indispensable permet à l’apprenant de structurer ses idées et d’éviter les répétitions. Donc,
l’élève doit cerner son sujet, puis l’objectif principal de son écrit, pour pouvoir rassembler
des preuves, ce qui va lui permettre par la suite de pouvoir rédiger un texte correctement.
Toutefois, nous remarquons généralement chez nos enfants un blocage de réflexion pour
se lancer dans la rédaction. Une petite pensée nous laisse dire, que les raisons de ce
blocage sont dues à l'absence de la stratégie, de la planification, de la collecte des
informations acquises au cours de leur apprentissage.
L’idée est venue lors d’une discussion avec un enseignant, cela nous a incités à faire
une recherche et une étude sur le terrain et à proposer des hypothèses afin de les affirmer
ou les confirmer
Ce raisonnement nous a amené à nous lancer dans une recherche qui aura pour but de
montrer l’impact de la mise en place d’une stratégie explicite de planification sur la
production écrite argumentative dans le Système Educatif Algérien. De ce fait, nous
avons choisi l’école de « Belkin1 2 » dans la wilaya d’Adrar2 comme terrain de recherche.
Dont l’échantillon d’étude est une classe de deuxième année secondaire (2AS)
Dans ce cadre, nous avons posé un ensemble de questions auxquels nous cherchons
à déduire des réponses et qui se présentent comme suit :
• Comment le plan peut-il aider les apprenants à mieux cerner leur production
écrite ?
• Quelles sont les difficultés liées à la planification dans une production écrite ?
Afin de fournir des réponses à notre questionnement, nous émettons les hypothèses
suivantes :
1
De plus amples détails se rapportant au lieu dans l’expérimentation sont inscrits dans le troisième
chapitre.
2
Une wilaya algérienne, localisée dans le sud-ouest du pays, elle est peu peuplée, au regard de sa surface
(427 368Km²)
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• Les apprenants ignorent les stratégies de la production écrite et n’accordent
aucune importance à la planification qui précède la mise en texte.
• Nous supposons qu’un enseignement explicite de la planification peut éviter aux
élèves ce blocage et les amener à produire des textes bien écrits.
8
Chapitre 1 :
9
Introduction
L'enseignement de l'écrit est une question qui taraude l’esprit des enseignants du fait
qu’elle soit de plus en plus sujet d'étude de nombreux universitaires. Cette inquiétude est
dûe à la noblesse de la mission de l’enseignant qui cherche à transmettre l’activité de la
rédaction avec aisance. Malgré l'évolution des différentes disciplines telles que la
linguistique, la psychologie, la sociologie etc., qui entraînent un changement inévitable
que ça soit dans la forme ou le contenu des écrits, les spécialistes de la didactique sont en
course avec cette évolution. L'acquisition des connaissances dans les différentes
disciplines scolaires ne peut se faire hors situation de communication. L’acte d'écrire est
très complexe, il dépasse largement le simple savoir linguistique. Il s'agit davantage de
développer des compétences du sujet écrivant.
La production écrite est, en elle-même, un acte complexe. Elle implique des savoirs et
des savoir-faire spécifiques. L’apprenant est en mesure d’apprendre à lire, à comprendre
et à acquérir une culture. Cette culture va donner lieu à des expressions qui pourront être
traduites par un système de signes spécifiques ou de signes graphiques.
L'être humain apprend à écrire dans le but d'être compris dans un autre langage que
l’oral. Selon Thao, les apprenants produisent des textes pour être lus et non pour être
corrigés par un tiers tel que l’enseignant. Il explique les choses dans le sens que la
production écrite est une activité qui porte un objectif précis. Elle cherche à donner du
sens à toute pensée qui sera lu par une autre personne.
Cette rédaction porte en elle plusieurs opérations. L’apprenant produit une série
d’opérations intellectuelles, un calligramme d’idées. Par ailleurs, Ils existent de
nombreux chercheurs qui tentent de mettre à jour des modèles de processus d’écriture,
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des termes spécifiques et des règles ainsi que des méthodologies, pour mieux structurer
son écrit. Leur objectif était d’expliquer le processus automatiquement enclenché lorsque
l’apprenant produit son texte et de comprendre ce qui se passe dans sa tête.
Chaque séquence d’apprentissage commence par une idée qui se réaliser dans une
activité d’oral accompagnée par une compréhension de l’écrit afin d’être concrètement
produite dans une activité de production écrite. C’est-à-dire que la rédaction d’un texte
se base sur la compréhension de l’écrit et de plus l’oral.
11
1.3 Les années 1980 : Période analytique
Les modèles de processus, d’abord engendré pour la langue maternelle, ont été par la
suite appliqués dans le domaine de l’expression écrite en langue étrangère. C’est souvent
par le biais de ces modèles que la production écrite est décrite et formalisée.
- La réécriture : la révision
Dans ce modèle, le scripteur doit obligatoirement respecter l’ordre de ces trois étapes.
Il n’y a pas d’aller et retour entre les activités de différents niveaux. De plus, Rohmer n’a
pas tenu compte de diverses activités cognitives effectuées durant le processus
rédactionnel. Malgré ces limites, ce modèle a permis de conceptualiser le fonctionnement
du processus rédactionnel. Il a fondé, dans une certaine mesure, le socle de la production
écrite.
• Hays et Flower
Les deux psychologues John R. HAYES & Linda FLOWER ont produit un modèle du
processus d'écriture. Ils placent la tâche de l'écriture dans son contexte psychologique,
sociologique, et entre la mémoire du rédacteur et l'environnement de la tâche à accomplir.
Par ailleurs, le processus d'écriture se trouve entre deux composantes, l’environnement
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de la tâche et mémoire à long terme. Ce processus est découpé en trois sous composantes
tels que la planification, la mise en texte et la révision. Derrière cette composition, le
modèle cherche à démontrer la progression du scripteur en situation d’écriture par rapport
à son produit. Le scripteur va établir un retour sur ce qu’il écrit par rapport au fond ou la
forme du texte. Outre, il détermine l’origine des difficultés, ce qui permet au scripteur de
voir dans quelles conditions il était possible d’améliorer ses productions. Ces différentes
composantes s’articulent comme c’est indiqué dans le schéma suivant :
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place, ainsi qu’un but à définir. Outre, la planification conceptuelle gère la sélection et
l’ordre de présentation de l’information. A ces cotés se rejoint la mise en texte, ou un
choix lexical et une organisation syntaxique et rhétorique s’imposent. La phase de
génération de phrase, et la phase révision/édition procèdent à l’évaluation et
éventuellement aux corrections du texte. Et enfin un contrôle final permet une mise en
œuvre d’un texte propre et sans fautes.
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Figure 2 : stratégie des connaissances rapportée
3
Vers une didactique de l’écrit - ppt video online télécharger. (s. d.).
15
Figure 3 : Stratégie de connaissances transformées
Pour mémoriser, il y’a des techniques à suivre tel que la schématisation, chacun doit
trouver la sienne d’où l’intérêt pour l’enseignant est de posséder des connaissances de
base sur le fonctionnement du cerveau et ses relations avec les langues.
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Encodage : est crucial dans la création des souvenirs, il s’agit de la conversion de
l’information du monde externe en représentation mentale pour bien codé.
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La mémoire à long terme a un rôle très important. Elle permet au scripteur de prendre
en compte ses connaissances antérieures ; connaissances relatives au thème, au lexique,
à la grammaire, aux plans textuels, etc.
Une fois l’information encodée et stockée. Il faut l’extraire pour pouvoir l’utiliser.
Restitution ou récupération des informations stockées par le déclenchement des mêmes
neurones utilisés pour les encoder.
Le texte argumentatif a pour but de présenter un point de vue, une prise de position
sur un sujet, souvent de nature controversée. Les thèmes abordés dans ce genre de texte
portent sur des questions d’actualité, des sujets d’intérêt général ou des problématiques
sociales (peine de mort, divorce, éducation, média, loi, etc.).
Les temps utilisés sont ceux de l’énoncé ancré dans la situation d’énonciation (temps du
discours, centrés sur le présent).
Afin d’assurer la logique du texte, l’énonciateur doit utiliser des liens ou connecteurs
logiques (addition, succession, cause/conséquence, opposition)
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• La thèse : C’est le noyau du texte argumentatif, l'idée qui sera défendue par
l'auteur tout au long de son texte. L'argumentateur expose sa thèse (prise de position) sur
le thème et cherche à convaincre le destinataire de partager son opinion.
• Les arguments
Ce sont les idées (souvent abstraites) qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui
doivent convaincre le destinataire.
• Introduction
L’introduction d’un texte argumentatif peut contenir le sujet amené, le sujet posé, la
formulation de la thèse et le sujet divisé :
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• L’ordre des arguments
Dans un texte argumentatif, l’ordre dans lequel on présente les arguments n’est pas
laissé au hasard. L’ordre choisi doit être celui qui est le plus susceptible d’inciter le
destinataire à adhérer à la thèse.
Un argument est convaincant et difficilement réfutable s’il est fondé sur des faits
vérifiables ou généralement admis comme vrais, ou sur une réalité universelle qu’on peut
difficilement contester ; il est de l’ordre de la preuve.
Un argument est moins persuasif s’il repose sur des valeurs personnelles ; il est de
l’ordre de la justification, de la raison, de la cause. Les personnes qui n’ont pas les mêmes
valeurs peuvent donc le réfuter plus facilement.
Les arguments sont souvent présentés dans l’un des ordres suivants :
- L’ordre de force croissante, selon lequel l’argument le plus faible est présenté en
premier et le plus fort à la fin (d’abord, encore plus, surtout).
- L’ordre de force décroissante, selon lequel l’argument le plus fort est présenté en
premier et le plus faible à la fin (par-dessus tout, puis, enfin).
- L’ordre nestorien, selon lequel les arguments les plus fort sont placés au début et
à la fin, et les arguments les plus faibles au centre (surtout, puis, encore plus).
Souvent les marqueurs indiquent simplement la succession des arguments sans mettre
leur force en évidence (premièrement, deuxièmement… ; d’abord, puis, enfin ; …).
• Conclusion
La conclusion met fin à l’argumentation et assure l’adhésion du destinataire à la thèse
défendue. Elle doit donc être concluante. On peut construire une conclusion efficace :
• Première étape
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Cette première partie impose une lecture attentive de sujet proposé, un ordre pour isoler
des mots-clés, développer les idées ou les importantes d’un autre texte, mais surtout de
bien lire la consigne. Cette partie nous laisse dire qu’il fait savoir de la situation de
communication imposée. S’agit-il de convaincre une thèse ou de la réfuter ? Ou de
réaliser une argumentation en deux parties en donnant les arguments pour et contre ?
• Deuxième étape
Pour cette deuxième partie, une fois que le sujet est bien lu, ainsi qu’analysé, il sera
temps de jeter les idées au brouillant. L’élève doit trouver au moins un exemple précis à
développer pour chaque argument. Comme il doit établir un classement des arguments. Il
doit se faire de moins convaincant au plus convaincant afin de donner de plus en plus de
poids à l’opinion.
• Troisième étape
Cette partie, nécessite une organisation des idées et l’élaboration d’un plan. Le plan doit
refléter une progression et être divisé en deux ou trois parties.
• Quatrième étape
L’élève réalise un brouillant, ou il intègre des connecteurs logiques, d’exemples,
chronologiques ainsi que des mots de liaison pour établir les bons liens entre les éléments
d'une même phrase ou entre les phrases.
• Cinquième étape
L’élève est en étape de rédiger une introduction. Celle-ci doit présenter le sujet ainsi que
la problématique et même d’annoncer un plan.
• Sixième étape
C’est l’étape où l’apprenant recopie l’introduction. Elle lui permet de clarifier son plan
et de faire des passages entre des lignes et de recopier la partie du développement.
• Septième étape
C’est l’étape l’avant dernière, l’élève se met à rédiger la conclusion comme un bilan du
devoir. Cette partie permet aussi ou parfois une ouverture sur un autre sujet.
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• Huitième étape
Cette partie est indispensable pour une révision finale, l’enfant se met à relire son récit,
pour qu’il puisse relever les incohérences et les corriger, ainsi que de vérifier
l’orthographe…
• Le contenu
Le contenu du texte porte sur le choix et la pertinence des idées ou des informations
à transmettre. Une attention spéciale est accordée aux détails qui viendront appuyer,
préciser, développer ou illustrer ces idées et ces informations.
• Le style
Le style, c’est l’utilisation de divers éléments linguistiques (ex. : synonymes, divers
types de phrases) pour donner au texte une touche originale et personnelle afin de susciter
et de maintenir l’intérêt du public cible. Ces éléments doivent respecter l’intention de
communication.
• L’organisation du texte
Il s’agit, pour l’élève, de faire ressortir clairement l’intention de communication par
un agencement et un enchaînement logique et pertinent des idées ou des informations.
Les liens entre ces idées ou ces informations devraient préciser davantage son message.
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• Les règles de langue
C’est la capacité qu’a l’élève d’employer correctement l’orthographe d’usage et
grammaticale, la ponctuation, le lexique et la syntaxe afin que le message à transmettre
soit compris sans ambiguïté
Conclusion
23
Chapitre 2 :
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2.1 Polysémie de la stratégie
De nos jours, le mot stratégie occupe une place cruciale dans nos pensées, nos
écrits, notamment la manipulation mentale. On l’applique, presque, d’une façon abusive
dans différentes situations. On l’utilise dans divers domaines, la politique, l’économie, la
sociologie, l’éducation, etc. Pour évoquer son origine, il faut aller dans les écrits les plus
anciens, selon des grecs, il renvoie à la manière dont on conduit l’armée durant les guerres
« stratos » signifie « armée », ageîn signifie « conduire ».
Il est important de rapporter que le concept stratégie est utilisé pour désigner toute
activité consciente ou inconsciente. Dans le cas de l’enseignement, la stratégie a pour le
but d’aider l’enseignant dans ses tâches d’enseignement de la langue, notamment, la
langue étrangère.
Tout domaine nécessite une stratégie pour un bon fonctionnement. Pour bien
planifier des termes plus modestes et plus spécifiques — tels que « politique », « idée »,
« concept », « plan », « alliance » ou « tactique » seraient plus appropriés. A partir des
années soixante-dix, le terme stratégie envahit toutes les expressions dans tous les
domaines : l'armée (dont elle issue), de l'économie, de la politique, du management, de la
communication, du sport et des jeux. Cependant le terme dépasse largement ces cadres
d'autant qu'ils sont combinés entre eux.
Les didacticiens ont adopté des stratégies d’enseignement dans la classe, par la
transmission du savoir aux apprenants prenons en considération leurs besoins, styles,
niveaux et en fonction de leur degré de motivation.
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Pour l’organisation d’un travail pédagogique en classe et atteindre des objectifs,
l’enseignant doit choisir une méthodologie, approche, pédagogie afin d’amener ses élèves
d’un point A (la situation de départ) à un point B (Souhaité/ la production écrite)
Dans la vie de tous les jours, plusieurs personnes tentent de commencer par la fin,
c'est-à-dire le plan d’action. Ils négligent le plus important, la planification. Que ce soit
pour un projet d’affaires ou pour une réalisation personnelle. L’approche de planification
stratégique permet vraiment de trouver ce qui nous allume, quelles stratégies à adopter et
quelles actions doivent être faites !
D’abord, nous devons identifier les stratégies dans une liste de notes pour atteindre
cette vision. La stratégie n’est pas un plan d’actions ; c’est plutôt de décider sur quels
enjeux principaux nous devons travailler, par exemple une stratégie de croissance et de
formation personnelle, une stratégie de santé et de mieux-être, une stratégie de vie
amoureuse, une stratégie financière, etc.
Finalement, pour chaque objectif stratégique, il faut réaliser un plan d’action. Selon
Antoine de Saint-Exupéry, un but sans plan est juste un souhait.
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Une planification associée à un projet : « Outre la dimension principale qui est le
temps (Quand), la planification prend forme selon ses autres dimensions que sont le
périmètre des objectifs du projet (Quoi), les ressources (Qui), la manière et le chemin
(Comment) et les obstacles possibles (Risques) »
C’est le fait de planifier son apprentissage, de se fixer des buts, des objectifs
d’apprentissage, qui permettent d’étudier d’une façon autonome des notions nouvelles sur
la langue. En écriture par exemple, l’apprenant peut planifier sa démarche pour qu’il
puisse faire une suite logique, un classement des idées. Premièrement, détecter le type de
texte, à partir de la consigne. Deuxièmement d’utiliser les arguments ainsi que des
exemples, faire un classement des idées (thèse, argument, conclusion) et à la fin de se
lancer dans la rédaction. Pour cela, une période, ou une durée de temps est indispensable
pour que le travail de temps soit fonctionnel chez les apprenants.
Cette phrase est l’étape la plus importante où le scripteur dans sa mémoire à long terme
des informations et des connaissances exigées pour les réordonner et l’organiser afin de
commencer la rédaction, de déterminer et élaborer le contexte textuel pour le transmettre.
Cette opération passe par des étapes : le scripteur réfléchit pour construire et ordonner ses
27
idées. Mais dans le fond de sa pensée, il met en avant son lecteur. Ainsi, il cherche à créer
une relation entre ses idées et la pensé du destinataire. C’est qu’une fois le scripteur a tout
mis en œuvre, il va se lancer dans la rédaction.
Dans le modèle de 1980, Hayes et Flower assigne à la planification comme une fonction
genèse dans la rédaction d'un texte. La mise en œuvre de ce processus se réalise à travers
l'activation de trois ensembles d'opérations (ou sous-processus) :
Pour O’Malley et Chamot 1990, C’est une classification beaucoup plus rigoureuse
que la typologie de Rubin (1989) et d’Oxford (1985-1990). C’est un modèle « facile à
manier, plus opérationnelle ou utilisable tant pour la recherche que pour une
compréhension de la part des praticiens de ce que sont […] les stratégies
d’apprentissage d’une L2 »
D’ailleurs, la recherche sur les stratégies d’apprentissage au cours des années 1980
a été très marquée par les travaux d’O’Malley et Chamot et leurs collaborateurs. Les deux
chercheurs postulent que ces stratégies peuvent regroupées en trois catégories :
28
2.4.1 Les stratégies cognitives
Cyr les définit étant des opérations qui « […] impliquent une interaction entre
l’apprenant et la manière à l’étude, une manipulation mentale et physique de cette
matière et l’application de techniques spécifiques en vue de résoudre un problème ou
d’exécuter une tâche d’apprentissage » (CYR ,1998 : 45)
Pour Paul Cyr, elles occupent une place centrale dans le processus d’apprentissage,
elle suppose onze sous-stratégies :
- La répétition.
- L’utilisation de ressources ; comme le dictionnaire.
- Le classement ou le regroupement ; selon une catégorie grammaticale, thématiques…
- La prise de notes.
- La déduction ou l’induction.
- La substitution.
- L’élaboration.
- Le résumé.
- La traduction
- Le transfert des connaissances
- L’inférence
2.4.2 Les stratégies métacognitives
29
2.4.3 Les stratégies socio-affectives
L’école est un lieu de rencontre pour un enfant avec ses semblables. Un espace où il
développe des amitiés, voir un endroit qui lui permet l’acquisition des compétences socio-
affectives. Il y a une interaction entre lui et les autres qui l’entourent. Ce milieu est fait
pour promouvoir l’apprentissage socio-affectif et les relations positives entre les pairs.
O’Malley et Chamot distinguent deux stratégies socio-affectives :
• La clarification/vérification
Par demander de répéter, de reformuler, de corriger, d’expliquer une notion
incompréhensible ou difficile.
• La coopération
C’est interagir avec les paires par accepter et respecter leurs avis ainsi qu’écouter et
exprimer pour pouvoir construire ses nouvelles connaissances
A ces stratégies s’ajoutent les stratégies de contrôle des émotions : c’est savoir gérer ses
émotions en utilisant des astuces pour accomplir ses tâches d’apprentissage ou de
communication comme l’autosuggestion ou "self-talk" qui est un autocontrôle mental
pour que l’apprenant se rassure et qu’il ne craigne pas de faire des erreurs ou de prendre
des risques.
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• Le modelage
Il consiste à exécuter une tache devant les élèves et décrire ce qu’il fait reformuler,
allant généralement du plus simple au plus complexe, non seulement afin de respecter les
limites de la mémoire de travail de l’élève ayant un trouble d’apprentissage, mais encore
afin de rendre plus visibles les liens entre les nouvelles connaissances et celles apprises
antérieurement.
• Pratique guidée
Permet aux élèves de travailler en équipe, avec le soutien approprié, à atteindre
l’objectif de l’apprentissage visé et à acquérir ainsi la confiance et la motivation
nécessaire pour continuer son apprentissage. La pratique guidée aide les élèves ayant un
trouble d’apprentissage à « vérifier, à ajuster, à consolider et à approfondir leur
compréhension de l’apprentissage en cours, par l’arrimage de ces nouvelles
connaissances avec celles qu’ils possèdent déjà en mémoire à long terme » (Gauthier
et al. 2004, p.28).
• Pratique autonome
L’élève réinvestit seul dans de nouvelles situations d’apprentissage ce qu’il a compris
C’est de déterminer toutes les conditions dans lesquelles se trouve l’apprenant quand il
est face à un texte. Ces conditions qui sont, psychologique, social, et aussi Physique
peuvent influencer la réflexion d’une manière positive et aussi négative.
2.6.1 Psychologique
Le scripteur s’investit en tant que personne unique ayant ses propres pensées, ses
besoins, ses motivations, ses attitudes et ses comportements. Ces facteurs motivent le
scripteur et le poussent à planifier même s’il trouve des difficultés.
31
2.6.2 Social / culturel
2.6.3 Physique
Qui constitue les difficultés rencontrées par les enseignants et les apprenants, dans le
processus de l’enseignement/apprentissage de la production écrite, le problème du bruit,
de temps, du climat et de l’éclairage. Tous ces facteurs peuvent gêner la stratégie de la
planification : on ne planifie pas de la même manière un même texte à la maison, dans le
bus ou à l’école.
Conclusion
La planification pourrait permettre à l’apprenant de savoir où il va ; c’est-à dire il n’y
aura ni une charge mentale, ni un stresse puisqu’il a déjà une vision claire sur ce qu’il va
rédiger dans son texte. Donc, il va juste suivre les étapes de son plan en commençant par
une introduction claire, qui attire l’attention du destinataire. Puis des arguments, afin de
convaincre le destinataire en suivant une démarche argumentative avec des exemples. Et
enfin une conclusion dont laquelle il donne son opinion. Cette partie permet aussi ou
parfois une ouverture sur un autre sujet
Le chapitre qui suit est la partie pratique qui répond au questionnement posé, et présente
les résultats des données recueilles.
32
Chapitre 3 :
33
Introduction
Après avoir élaboré dans la partie théorique, le premier chapitre « le cadre conceptuel/
la production écrite ou les modèles rédactionnels cognitifs » où nous avons donné toutes
les informations concernant la production écrite, et le deuxième chapitre « la planification
comme perspective pédagogique » avec ses typologies, son rôle, ses stratégies, Ets. Dans
ce troisième chapitre dit pratique, nous avons assisté à deux séances de production écrite,
dont la consigne donnée était un texte argumentatif sur les avantages des réseaux sociaux
dans notre vie. Les élèves donnent des arguments pour convaincre l’autre avec des
exemples tout en respectant la structure du texte argumentatif et l’enchaînement des idées.
Dans ce contexte, notre enquête s’est déroulée au lycée « Balkin 2 », qui se site au
centre-ville de la wilaya d’Adrar.
La raison qui nous a poussés à faire cette recherche est de répondre aux deux
questions :
• Comment le plan peut-il aider les apprenants à mieux cerner sa production écrite ?
• Quelles sont les difficultés liées à la planification dans une production écrite ?
34
3.1.3 Hypothèses de la recherche
3.2.2 Participants
Le public de notre recherche comprend des élèves du lycée « Belkin 2 » à Adrar, qui se
site au centre-ville, plus précisément des apprenants de 2e année secondaire en spécialité
en sciences expérimentale, c’est leur dixième année d’apprentissage de la langue
française. Nous avons choisi ces élèves puisque le projet 2 était le texte argumentatif
(Mettre en scène un procès pour défendre des valeurs humaines).
La classe témoin est constitué de vingt-six (26) élèves, vingt (20) filles dont trois (3)
sont des redoublantes et six (6) garçons, l’un d’eux est répétitif.
La classe expérimentale est constituée de trente (30) élèves, vingt-une (21) filles, neuf
(9) garçons. L’âge de ces apprenants varie entre 16 et 20 ans. Les deux classes sont
hétérogènes du point de vue du niveau entre faibles, moyen et bien.
35
3.2.3 Corpus
Le choix du corpus se fait en fonction du besoin d’intérêt des apprenants et de leur âge,
aussi plusieurs critères entrent en jeu. Dans notre cas nous avons choisi le texte
argumentatif. D’une part, c’est un texte qui nous aide à suivre les étapes ainsi que voir le
plan fait par les élèves. D’autre part, parceque l’argumentation fait partie de nos
délibérations quotidiennes où l’apprenant fait appel aussi à l’organisation relative aux
discours argumentatif (choix des connecteurs, respect des marques d’énonciation...etc).
On a tous à défendre une idée, un point de vue, une opinion, ou un jugement.
L’argumentation constitue l’une des fonctions premières du langage et l’un des plus
puissants moteurs de l’activité humaine.
Le thème de la consigne « Les réseaux sociaux prennent une place considérable dans
la vie des gens. Certains passent tout leur temps libre sur leur compte Facebook. Ils
estiment que cette vie virtuelle est de loin meilleure que la vie réelle. Dénoncez cette
attitude avec deux ou trois arguments ».
Ce thème était choisi par rapport à son actualité pour les jeunes apprenants ainsi qu’il
attire la curiosité de ces derniers et les rapprocher à écrire.
Dans le groupe témoin, sur le tableau l’enseignant a écrit la consigne, cette consigne est
lue et expliquée, ainsi les élèves pouvaient poser des questions pour bien comprendre ce
qui leur est demandé.
En deuxième lieu, toujours avec le même enseignant, mais cette fois nous sommes
intervenus à plusieurs reprises, l’enseignant a demandé à ses apprenants de souligner les
mots clés, de la même consigne proposée au groupe témoin, pour bien comprendre le
sujet et pour avoir une idée sur la structure d’un texte argumentatif, la formulation et la
36
justification des arguments par des exemples, les connecteurs logiques, chronologiques,
d’exemples afin d’enchaîner les paragraphes.
37
3.3 Interprétation des résultats obtenus depuis l’expérimentation
Notre corpus est constitué de textes produits avec et sans planification par les élèves de
2ème A.S. Afin d’analyser, nous avons opté pour une approche double, à la fois
expérimentale, qui s’appuie sur l’observation et analytique pour valider ou invalider les
données empiriques sur le terrain
38
J’ai ponctué mon texte.
60
+
+
-
En ce qui concerne la qualité des productions, nous avons utilisé les critères (+) si l’élève respecte les
10
J’ai respecté les règles d’accord sujet/verbe- +
-
1
-
%
00
nom/adj...
J’ai bien réfléchi aux rapports de sens entre
-
0
-
%
les phrases
J’ai classé les arguments du plus important
30
+
+
-
3
-
%
au moins important
J’ai employé le vocabulaire de
20
+
+
-
%
Tableau 1 : Tableau d'analyse de groupe témoin.4
50
+
+
-
5
d’opinion.
%
3.3.1 Analyse des résultats du groupe témoin
20
+
+
-
2
-
%
thèse défendue.
J’ai employé les articulateurs qui
10
+
39
-
1
-
%
introduisent les exemples.
70
J’ai employé les articulateurs logiques.
+
-
+
-
4
-
thèse/arguments/synthèse.
60%
J’ai laissé un retrait au début de chaque
+
-
6
-
paragraphe
J’ai soigné mon écriture et bien présenté ma
70%
+
+
-
7
copie
Elève10
Elève1
Elève2
Elève3
Elève4
Elève5
Elève6
Elève7
Elève8
Elève9
Pource
Les critères les élèves
Total
ntage
4
Groupe témoin
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Commentaire/ Tableau
40
➢ L’affirmation de point de vue (50%) et l’utilisation des verbes d’opinions
(30%) : 3 élèves sur 10 affirment leur point de vue sur le sujet
➢ Classement des arguments ainsi que le rapport de sens : cette phase de
classement consiste surtout à choisir le connecteur logique convenable. Exemple :
« D’abord, notre vie est…. Ensuite les réseaux sociaux peuvent…… enfin je vois
que…». Mais ce qui est remarquable est qu’ils n’ont pas fait la relation entre les phrases.
➢ Le respect des règles d’accord (10%) : seulement 1 élève, soit 10% qui a
respecté ce critère, cela veut dire que les apprenants éprouvent des difficultés au niveau
de :
➢ La ponctuation du texte : Ils ont une valeur de 60% : tels que les majuscules,
les points d’interrogation, les points de suspension.
Finalement, les valeurs varient d’un caractère à un autre, cela est dû à l’absence des
stratégies de la production écrite et n’accordent aucune importance à la planification qui
précède la mise en texte, ainsi que les élèves ne se sont pas bien concentrés sur la réflexion
aux rapports de sens entre les phrases
41
J’ai ponctué mon texte.
100
10
%
+
+
J’ai respecté les règles d’accord sujet/verbe-
50%
+
5
-
-
nom/adj...
J’ai bien réfléchi aux rapports de sens entre les
70%
+
7
-
-
phrases
Tableau 2 : Tableau d'analyse du groupe expérimental.
80%
+
8
-
-
moins important
J’ai employé le vocabulaire de l’argumentation :
60%
+
6
-
-
3.3.2 Analyse des résultats du groupe témoin
90
%
+
9
-
J’ai développé les arguments en faveur de la
90%
+
9
-
42
thèse défendue.
J’ai employé les articulateurs qui introduisent
90%
+
9
-
les exemples.
J’ai employé les articulateurs logiques.
100
10
%
+
+
J’ai respecté le plan : thèse/arguments/synthèse.
100
10
%
+
+
J’ai laissé un retrait au début de chaque
100
10
%
+
+
J’ai soigné mon écriture et bien présenté ma
Pourcentage 100
Paragraphe
10
%
+
+
copie
Elève 01
Les critères les élèves
Elève02
Elève03
Elève04
Elève05
Elève06
Elève07
Elève08
Elève09
Elève10
Total
Groupe expérimental
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Commentaire/ Tableau.
❖ La ponctuation : parceque ces critères ont été enseigné explicitement sous forme
des recommandations à respecter par l’enseignant afin d’améliorer leurs écrits
43
➢ Le développement des arguments (90%) : Ils développent leurs arguments par
des idées, des explications en respectant l’enchaînement des paragraphes. La planification
et l’organisation de travail permet aussi d’organiser aussi son temps.
En somme, il semblerait que les textes produits par le groupe expérimental qui a
reçu un enseignement explicite de planification sont plus complets que ceux produits par
le groupe témoin qui a travaillé sans enseignement explicite de la stratégie de
planification.
D’après l’interprétation les résultats obtenus, nous pouvons dire que les valeurs
changent, puisque chaque élève à sa façon d’apprendre et d’acquérir le savoir. Lors de la
rédaction et même après, nous avons remarqué que les apprenants ont des difficultés tels
que :
44
➢ Facteur socio-affectif ; cela veut dire le contexte social de l’apprenant parceque le
niveau des parents, son entourage, la famille et le mode de vie peuvent influencer
positivement/négativement sur les résultats de l’apprenant.
➢ Une mémoire de travail faible : ils n’ont pas la capacité de se rappeler et
d’utiliser toutes les habiletés nécessaires pour produire un texte écrit : l’expression des
idées et les connaissances, la grammaire, la ponctuation, l’utilisation de majuscules, la
relecture, la révision.
➢ Moins de recours à la planification
D’autres facteurs importants pourraient sans doute expliquer en partie les difficultés
rencontrées par certains apprenants d’une langue étrangère, tels que l'âge de l'apprenant
(adolescence) et la motivation.
Ensuite, grâce aux résultats fournis par les analyses des corpus, nous avons pu dégager
les propositions suivantes :
45
Conclusion
Dans ce troisième chapitre, nous avons commencé par un rappel des données de base
qui consiste à annoncer l’objectif de notre recherche, la question principale et les
hypothèses proposées.
Suite à ce qui précédé, nous avons parlé des outils de l’expérimentation représentés
par une grille d’évaluation sous forme de deuze recommandations destinées à deux
classes (groupe témoin et groupe expérimental) et un tableau avec un diagramme.
A partir des résultats obtenus, nous pouvons déduire que la planification est une
stratégie proche de la résolution des problèmes de la production écrite
46
Conclusion générale
47
Notre objectif majeur était de montrer l’impact d’une mise en place d’une stratégie
explicite de planification sur la production écrite argumentatif chez les élèves de
deuxième année secondaire en sciences expérimentales, Lycée « Belkin2 ». Pour ce faire
nous avons procédé à une étude qui a pris un aspect théorique et autre pratique. Le
théorique comprend deux chapitres, le premier expose la définition de la production
écrite, son statut, ses modèles, la mnémotechnique au service de la mémoire, la production
écrite d’un texte argumentatif, ses difficultés et l’évaluation certificative. Quant au
deuxième chapitre, il traite la stratégie de la planification, ses typologies, son rôle, les
trois stratégies d’écriture, le rôle de l’enseignement explicite, le contexte et ses facteurs.
Pour ce qui est de l’aspect pratique nous avons donné une consigne sur le rôle des réseaux
sociaux dans notre vie afin de produire un texte argumentatif bien structuré.
Eventuellement l’analyse des données, a montré également que les productions faites
par le groupe qui a bénéficié d’un enseignement explicite de la planification, ont réalisé
de bons résultats. Par contre le groupe témoin ayant la consigne sans explication, sans
planification, ont atteint un pourcentage inférieur en comparaison avec le groupe
expérimental.
Finalement, nous pourrons dire que ces résultats nous ont permis de confirmer nos
hypothèses qui voient qu’un enseignement explicite de la planification peut éviter aux
élèves ce blocage et les amener à produire des textes bien écrits. Ainsi, la planification
comme stratégie d’enseignement/apprentissage du FLE, acquiert un statut plus étendu et
pluridisciplinaire qui ferait appel à d’autre approches, d’autres démarches, pour d’autres
résultats et d’autres réponses.
48
Bibliographie
49
Les ouvrages
1. Adam, J-M. (1997). Les textes : types et prototypes. Paris : Nathan.
3. Alamargot, D., & Chanquoy, L. (2002). Les modèles de rédaction de textes. Paris :
Clé international.
4. Cuq, J.-P. & Gruca, I. (2005). Cours de didactique du français langue étrangère et
seconde.
Périodiques
1. Anh, N. V. (2011). La compétence de production écrite dans l’approche par
compétences. 9.
2. dit, L. stratégique | L. cl. (s. d.). L’enseignement stratégique | La classe de Lucie.
Consulté 5 avril 2019.
3. LDAOeng. (2014, avril 8). L’enseignement explicite : une stratégie d’enseignement
efficace en lecture, en écriture et en mathématiques. Consulté 6 avril 2019.
4. LDAOeng. (2015, juillet 20). Stratégies pour aider les élèves qui éprouvent des
difficultés en écriture. Consulté 10 avril 2019.
5. Modèle de Hayes et Flower (1980) – EDU 1022. (s. d.). Consulté 22 avril 2019.
50
3. Cook, L. (s. d.). Le coenseignement au service de l’enseignement explicite des
stratégies d’apprentissage. 59.
4. Ollivier, C. (s. d.). THEORIES DE LA REDACTION DE TEXTE. 18.
5. LDAOeng. (2015, juillet 20). Stratégies pour aider les élèves qui éprouvent des
difficultés en écriture. Consulté 10 avril 2019.
Webographie
1. Akmoun, H. (2009, décembre 15). L’enseignement explicite d’une stratégie de
planification : impact sur la production écrite d’un texte argumentatif en FLE chez
des élèves de 3ème année secondaire (AS) [Text]. Consulté 5 avril 2019, à l’adresse
https://www.contextesetdidactiques.com:443 website:
https://www.contextesetdidactiques.com/831
5. Vers une didactique de l’écrit - ppt vidéo online télécharger. (s. d.). Consulté 5 avril
2019, à l’adresse http://slideplayer.fr/slide/175524/
51
Annexes
52
Activités de préparation à l’écrit :
53
5 -Faire de la bicyclette est donc pratique, économique et écologique
6 -Si on en fait, on reste en forme, on n’a pas besoin d’un endroit spécial pour cela et
c’est bon marché.
❖ Complétez le texte ci-dessous par : les articulateurs qui
conviennent.
Selon un rapport de l’organisation mondiale de la santé, des mesures urgentes doivent
être prises pour améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes.
……………., la circulation des voitures doit impérativement être contrôlée.
………………., le plombe doit être éliminé des carburant.
………………., il faut introduire des techniques propres dans le domaine du brulage
des ordures.
2- Ecriture :
Consigne : Les réseaux sociaux prennent une place considérable dans la vie des gens.
Certains passent tout leur temps libre sur leur compte Facebook. Ils estiment que cette
vie virtuelle est de loin meilleure que la vie réelle. Dénoncez cette attitude avec deux ou
trois arguments
54
La grille d’évaluation
Pour bien écrire un texte argumentatif je dois Oui Non Remarques
de l’élève
1. J’ai soigné mon écriture et bien présenté ma
copie
55
Les productions écrites du groupe témoin
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
Les productions écrites de groupe
expérimental
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
La liste des figures et des tableaux
Figure 1 : Le modèle de processus d'écriture de Hayes et Flower (1980) ...................... 13
Figure 2 : stratégie des connaissances rapportée ............................................................ 15
Figure 3 : Stratégie de connaissances transformées ........................................................ 16
Figure 4 : La roue de Deming ......................................................................................... 27
86
Table des matières
Introduction générale ................................................................................................ 6
Chapitre 1 : ................................................................................................................. 9
Cadre conceptuel et définitionnel ............................................................................. 9
Introduction .............................................................................................................. 10
1.1 La production écrite ........................................................................................... 10
1.2 Statut et notoriété didactique ............................................................................ 11
1.3 Les années 1980 : Période analytique ............................................................... 12
1.3.1 Le modèle linéaire de Rohmer ........................................................................... 12
1.3.2 Quelques modèles non linéaires ......................................................................... 12
1.4 La mnémotechnique au service de la mémoire ............................................... 16
1.4.1 La mémoire sensorielle ou la mémoire perceptive ........................................... 17
1.4.2 La mémoire à court terme ou la mémoire de travail ....................................... 17
1.4.3 La mémoire à long terme .................................................................................... 17
1.5 La production des textes argumentatifs ........................................................... 18
1.5.1 Les marques du discours argumentatif ............................................................. 18
1.5.2 L’organisation du discours argumentatif.......................................................... 18
1.5.3 Le plan d'un texte argumentatif......................................................................... 19
1.5.4 Les étapes à suivre pour bien écrire et argumenter ......................................... 20
1.6 L’évaluation certificative de la production écrite ........................................... 22
1.6.1 Les aspects considérés dans l’évaluation de l’écriture ..................................... 22
Conclusion................................................................................................................. 23
Chapitre 2 : ............................................................................................................... 24
La planification comme perspective pédagogique ................................................ 24
2.1 Polysémie de la stratégie .................................................................................... 25
2.2 Typologie de la planification ............................................................................. 25
2.2.1 La planification sociale ....................................................................................... 26
2.2.2 La planification professionnelle ......................................................................... 26
2.2.3 La planification scolaire...................................................................................... 27
2.3 Le rôle de la stratégie de planification dans un processus rédactionnel ....... 27
2.4 Les stratégies d’écriture .................................................................................... 28
2.4.1 Les stratégies cognitives ...................................................................................... 29
2.4.2 Les stratégies métacognitives ............................................................................. 29
2.4.3 Les stratégies socio-affectives ............................................................................. 30
2.5 Le rôle de l’enseignement explicite ................................................................... 30
87
2.6 Le contexte et ses facteurs ................................................................................. 31
2.6.1 Psychologique ...................................................................................................... 31
2.6.2 Social / culturel .................................................................................................... 32
2.6.3 Physique ............................................................................................................... 32
Conclusion................................................................................................................. 32
Chapitre 3 : ............................................................................................................... 33
Cadre méthodologique et expérimentale ............................................................... 33
Introduction .............................................................................................................. 34
3.1 Rappel des données de base............................................................................... 34
3.1.1 Objectif de la recherche ...................................................................................... 34
3.1.2 Questions de la recherche ................................................................................... 34
3.1.3 Hypothèses de la recherche ................................................................................ 35
3.2- Outils méthodologiques .................................................................................... 35
3.2.1 Lieu d’expérimentation....................................................................................... 35
3.2.2 Participants .......................................................................................................... 35
3.2.4 Etapes d’expérimentation ................................................................................... 36
3.2.5 Outils d’expérimentation .................................................................................... 37
3.2.5.1 Description de la grille d’évaluation .................................................................. 37
3.3 Interprétation des résultats obtenus depuis l’expérimentation ..................... 38
3.3.1 Analyse des résultats du groupe témoin ............................................................ 39
Commentaire/ Tableau ..................................................................................................... 40
3.3.2 Analyse des résultats du groupe témoin ............................................................ 42
Commentaire/ Tableau. .................................................................................................... 43
3.4 Difficultés et recommandations ........................................................................ 44
Conclusion................................................................................................................. 46
Conclusion générale ................................................................................................. 47
Bibliographie ............................................................................................................ 49
Annexes ..................................................................................................................... 52
88
89