UPL1750565804812155948 CDF 2013 2F
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coûts, les bénéfices,
le calcul économique et l’actualisation,
Intuition écologique contre raison économique ?
Le questionnement et ses difficultés
Les questions : L’arrière plan.
Quand agir ? Coûts de l’action.
Comment ? Nocivité du
Modulation temporelle
changement.
Arbitrages
Intensité.
intergénérationnels
Fait abstraction
Incertitudes
provisoire
Sur les coûts.
Du détail des outils de la
politique économique Sur la nocivité
De l’organisation … sur le sort des
internationale générations futures..
nécessaire.
Quid du Principe de précaution ?
Principe de précaution (Loi Barnier)
« l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques
et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures
appropriées, visant à prévenir des dommages graves et irréversibles à
l’environnement..
Arrêter les émissions, les stabiliser ?
…à un coût économique acceptable »
« When there are threats of serious and irreversible damage, lack of
scientific certainty should not be used as a reason for postponing cost‐
effective measures to prevent environmental degradation »
La balle dans le camp de l’économiste ?
Calcul économique : Cost‐benefit analysis
Coûts,
Bénéfices,
« Actualise ».
Moyens d’action.
Coûts et prix fictifs du carbone.
Les politiques climatiques : Moyens d’action….
Comment réduire les émissions de CO2 ?
Revenir à un mode de vie préindustriel ?
Population a cru.. Pas sur la table…
Moyens/technologies existantes
Diminuer la consommation d’énergie.
Améliorant l’efficacité énergétique …
Opter pour des énergies moins carbonées.
Charbon, la source d’énergie la plus abondante et la mieux répartie est la plus
carbonée
Substituer le gaz ?
Opter pour des énergies sans carbone ou peu carbonées.
Nucléaire, … risque ?
Renouvelables...coûts et intermittence..
Séquestration du carbone.
Autres gaz à effet de serre.
Progrès technique : nouvelles technologies.
Nucléaire : fission, Photo‐voltaique, Hydrogène..
Et Coûts…
‐ En abscisse…
‐ Secteurs
‐ Prix tonne de
CO2, 20, 50,
100, dollars..
‐ Prix tonne de
carbone.. (3,6)
‐ 75, 180, 365
‐ En ordonnées,
‐ Réduction
‐ En GT CO2
equivalent
‐ 20
ITA ROEFR
400
SWE
350 NLD
UK DNK
FIN
300
ESP
Ca
rb 250
on
val
ue 200
in
U
S$ 150
95
/
100
DEU
50
0
0% 10% 20% 30% 40%
Carbon emissions reductions (in
Simulations des
investissements/
divers scénarios
Secteur de l’électricité.
‐ Charbon, coûts d’extraction croissants
‐ Épuisement uranium.
Accent mis sur
‐ la part des technologies
‐ Prix fictif du carbone en 2100.
Scénario 1, ‐ BAU
Scénario 2, 3, 4, ‐ Stabiliser concentration en
CO2e à 550 ppm en 2100. ‐ ‐
Requiert division par 2 en 2050..
(Facteur 4 /pays développés)
‐ Scénario 2, pas de nucléaire,
‐ Scénario 3, nucléaire sans relai.
‐ Scénario 4, relai surgénérateur.
Sensible :
‐ évolution de la capture
‐ apprentissage sur les
renouvelables.
‐ taux d’actualisation.
Chakravorty, Magné, Moreaux, JPET 2012.
Les catégories,
Les dommages,
Selon l’accroissement de température..
..Selon les chapitres
Les bénéfices des politiques
climatiques.
Les difficultés
De nombreux chapitres.
Agriculture, événements climatiques extrêmes, inondations
Migrations à grande échelle..
Bio‐diversité, santé, qualité du climat.
Differences entre régions.
Zones Nordiques et le Sud plus immédiatement vulnèrable.
Differences selon la zone de température
1 à 3 degrés : agriculture du Nord.
Au dessus , réductions de fertilité générale.
La réponse du rapport Stern
Une couverture qualitative exhaustive du phénomène
Reprend toute une série d’études.
Donne un rôle essentiel à l’incertitude
Et à sa probabilisation.
Dommages par chapitres.
Formules
Basées /valeurs
marchandes évaluées
aujourd’hui
Tempèrature variable
aléatoire.
Dommages / = (T/2,5)
puissance g g, g=1,5 to 3
Evaluation dommages
Valeurs « marchandes »
Agriculture,
Evènements
extrêmes,
Hausse du niveau de
la mer, pénurie d’eau
Autres
« détérioration » du
climat,
migrations.
Bio‐diversité, etc…
Actualisation et long terme.
La « raison économique » ?
Calcul économique et préservation du
long terme sont ils compatibles ?
Constat :
le calcul économique « écrase » l ’avenir, 1 Euro aujourd’hui doit
créer un bénéfice de :
Avec un taux d ’actualisation de 10 pour cent
120 dans 50 ans, 14000 dans cent ans
Avec un taux d ’actualisation de 7 pour cent
< 30, dans 50 ans, 860 dans cent ans,
Avec un taux d ’actualisation de 5 pour cent
130 dans cent ans, 17 000 dans 200 ans,
Avec un taux d ’actualisation de 2 pour cent
2,7 dans 50 ans, 7,3, dans 100 ans, 52 dans 200 ans.
.... a des effets sur les choix
Les taux du Commissariat au Plan 7 pour cent, 4 pour cent.
Débat sur les canaux, les forêts,..changement climatique...
Le calcul économique est il pertinent ?
Thèse : « intuition » écologique.
– Conduit à sacrifier des intérêts essentiels à des intérêts secondaires.
– Le calcul économique conduit à un égoïsme des générations en place,
éthiquement inacceptable.
Antithèse : « raison » économique.
Deux arguments, Aa, Ab)
Aa) Poids convenables pour arbitrer entre aujourd’hui et demain.
Repose / taux de transferts effectivement disponibles..
Les taux d’intérêt, d’actualisation reflètent,
ce que l’on appelle dans les modèles agrégés,
la productivité marginale du capital
Plus sur la « raison économique »
Argument A a) : «raison économique »
Le calcul économique
‐‐‐‐‐ taux de transferts effectivement disponibles..
Argument A b) : « raison économique »
Le calcul dit justement que :
Il ne fait pas sens /se sacrifier /générations futures qui seront
beaucoup plus riches.
Argument Ab), suite
V(xt) = [1‐ ]t [1/(1‐ η )][xt ](1 ‐ η) , η =1, Log
r= gη +
g taux de croissance de la consommation,
η ,élasticité de l’utilité marginale
taux pur de préférence pour le présent.
Si g risqué : loi normale g*, v*2
r= +g*η ‐(1/2)(η)v*2
Parenthèse / la « raison économique »
Rappel :
V(xt) = [1‐ ]t [1/(1‐ η )][xt ](1 ‐ η) , η =1, Log
r= gη +
g taux de croissance de la consommation,
’, élasticité de l’utilité marginale
taux pur de préférence pour le présent.
Si g risqué : loi normale g*, η v*2
r= +g*η ‐(1/2)(η)v*2
Question délicate si la variance n’est pas connue
Supposons que la variance de g ne soit pas connue : estimation
par des procédures statistiques standard : Student‐t avec n‐1
degrés de liberté – produisent une estimation a posteriori de g
qui a une queue épaisse (Mandelbrot)
Moyenne finie mais variance infinie ?
Versions de la « raison économique »
Les éléments du débat.
La « raison économique » sophistiquée.
Changement climatique
et le débat sur le taux d’actualisation.
La « raison » économique sans état d’âmes..
Nordhaus (DICE), un modèle de croissance, carbone facteur.
Taux d’actualisation standard (5% ou 6), référence aux taux de
marché, expliquée par :
Taux pur de préférence pour le présent 1‐2%
Elasticité de l’utilité marginale 1,5, taux de croissance 2%.
Le trio 2, 2, 2 ___6
Conduit à préconiser des politiques très « molles».
Des utilisations sans précaution (Lomborg)
Pour la réconcilier avec l’intuition écologique : la solution de
la Stern Review.
Incertitude et approche probabiliste.
Evaluation aussi exhaustive que possible des dommages .
Des taux d’actualisation bas 1,4% justifiés par
Taux pur de préférence pour le présent faible 0,1%.
Utilité à la Cobb‐Douglas. η =1.
Taux de croissance 1,3
Qui a raison ?
Décisif : la valeur « actuelle » des dommages
est au moins 50 fois supérieure
avec le taux bas (1,4) qu’avec le taux haut de 6 pour cent.
Quelques coups de projecteurs préliminaires sur le débat .
(Pour mémoire).
Redistribution. 1% revenu d’un riche vaut‐il (plus ou moins) que
1% de revenu d’un pauvre ?
Redistribution vers la génération future « riche »
..derrière, le problème de l’aide au développement.
Compatibilité avec les indicateurs de marché.
Taux sans risque ou taux avec « prime de risque » ?
Risque.
Aversion au risque et désirabilité de la redistribution liés.
Incertitude sur le taux d’actualisation ‐‐‐le taux le plus bas.
Irréversibilité.
N. Stern :
Conclusion juste, des raisons insuffisantes ??
Deux argumentaires. …
L’un met l’accent sur l’incertitude lourde sur le long terme,
(Weitzman)
L’autre sur la spécificité des biens d’environnement. (RG)
Incertitude à queue épaisse.
La spécificité long terme des biens d’environnement.
1‐ La sensibilité du climat variable aléatoire : queue épaisse ?
‐ Prenons un scénario (550ppm) t.q
‐ la probabilité de l/
température moyenne > 3
= ½
‐ la probabilité de l’/
température moyenne >4,5 =0,15
‐quelle est la probabilité
que T>6 ?
‐ Caler sur une loi
‐ Pareto,
‐ Lognormale,
‐ Normale…
‐ Selon :
Prob T >12, si 650,
‐ négligeable si N,
‐1,5% si P
2‐ « Bien » environnement et biens standards.
Première considération : le bien « environnement »
Multidimensionnel.
Différent :
Biens privés (multipliables)
Ressources non renouvelables (détruites par l’usage).
Disponible en quantité limitée
(une seule planète),
.non (peu) productible
Dans le long terme, rareté relative (/biens privés)
s ’accroît constamment.
Deuxième ingrédient : La substituabilité
biens privés (artificiels) qualité environnementale..
Sont ils compléments …ou substituts ?
Compensation d’une planète dégradée par l’abondance de biens
standards ….??
Bibliographie très sommaire.
Général :
Guesnerie R. (dir.), « Les enjeux économiques de l’effet de serre », in
Kyoto et l’économie de l’effet de serre, Paris, La Documentation
française, 2003, p. 9‐86.
Stern N., « Stern review on the economics of climate change », 2006.
No spécial 2012 Journal of Public Economic Theory, (accès libre sur
internet) Lire :
Chakravorty U, Magné M, Moreaux M., “Resource Use under climate
stabilization : can nuclear power provide clean energy”
Guéant O., Guesnerie R., Lasry J.‐M., “ Ecological intuition versus
economic reason »,
Nordhaus W. « Economic policy in the face of severe tail events »
Weitzman M. « GHG targets as insurance against catastrophic
climate damages »