Construction Métallique - Wikipédia

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Construction métallique

transformation des métaux en combinaison avec d'autres


matériaux

La construction métallique est un domaine de la construction,


mais aussi de la mécanique ou du génie civil qui s'intéresse à la
construction d'ouvrages en métal et plus particulièrement en acier.

Ouvriers de la construction métallique

Une charpente métallique est une structure généralement en acier. Composée d’éléments usinés en atelier et assemblés sur le chantier, elle constitue une alternative économique et
pratique à la construction traditionnelle. Elle nécessite cependant un certain nombre de compétences techniques pour sa conception, ce qui peut expliquer qu’elle ait longtemps été
réservée aux sites industriels et aux bâtiments de grande ampleur. Aujourd’hui, la charpente métallique commence à s’implanter dans la construction de logements et de maisons
individuelles, où elle permet la réalisation d’une grande variété de formes.

Le fer et l'acier dans la construction sont longtemps utilisés de


manière marginale, avant les développements et progrès de la
métallurgie, liés à la révolution industrielle. La construction fait
alors un usage intensif des produits présentés dans le catalogues
des fonderies.

L'acier ne trouvera pas immédiatement ses lettres de noblesse et


servira dans la construction des charpentes, caché derrière une
façade qui demeurera en pierre.

Fin xixe siècle, quelques ingénieurs, architectes et plasticiens font


toutefois l'effort de regarder plus loin les possibilités offertes par
le matériau[1].

Histoire
Articles connexes : Histoire de la construction et Histoire de la
production de l'acier.

Le métal a été dans un premier temps travaillé comme de la


pierre. Les premiers métaux reconnus par l’homme comme
différents de la pierre, le cuivre et l’or, ont été trouvés dans la
nature à l’état de métal et non de minerai. Parmi ces métaux
natifs, le plus anciennement utilisé (en Anatolie au
VIIe millénaire av. J.-C.) est le cuivre. Une riche collection d’objets
en or datant du Ve millénaire av. J.-C.a été découverte à Varna
(Bulgarie) et, par ailleurs, quelques rares objets du
Ve millénaire av. J.-C. également, en fer natif probablement
météoritique, ont été mis au jour en Iran. De nouvelles propriétés
du cuivre sont par la suite reconnues telles la malléabilité, la
fusion du métal pur avec ses applications dans le moulage, la
fusion réductrice qui permet d’obtenir le métal à partir de son
minerai, et le recuit qui homogénéise le métal dans sa masse. La
métallurgie à ses débuts n’était guère plus encombrante ni
polluante qu’un atelier de potier et ces ateliers se trouvaient aussi
bien dans des maisons que dans des quartiers spécialisés. Les
essais effectués soit à Göltepe avec le minerai de Kestel enrichi
en cassitérite, soit à Arslantepe avec un minerai sulfuré complexe
indiquent qu’une température de l’ordre de 1 200 °C peut être
atteinte dans le creuset où le minerai est mélangé à du charbon de
bois[2], ce qui est suffisant pour faire fondre le cuivre (1 084 °C).

C'est à partir du second Âge du Fer qu'une industrie sidérurgique


se développe véritablement en Europe. Le fer, dont la température
de fusion de 1 535 °C ne peut être atteinte par les bas fourneaux,
est obtenu par cinglage d'une quantité de minerai dans un état
intermédiaire, la loupe, pour en extraire les scories. Des inclusions
de fiches en fer ont été découvertes dans le murus gallicus
celtique[3]. Les premières productions métallurgiques sont
marginales par rapport à l'industrie lithique et céramique et
intéressent très peu la construction si ce n'est pour les outils. Pour
les outils et les armes, les premiers exemples ont des formes qui
reproduisent les modèles en pierre, os, céramique et coquillage.
Ils se sont substitués aux objets réalisés dans ces matériaux
après que les avantages des métaux, essentiellement les alliages
cuivre-arsenic et cuivre-étain, ont été reconnus, soit au stade de la
fabrication (rapidité d’exécution, facilité du moulage et de
l’obtention de petites séries, réparations possibles, réutilisation du
métal), soit du fait des qualités propres du matériau (robustesse,
dureté et tranchant des armes). L’aspect extérieur du bronze,
argenté pour celui à l’arsenic et doré pour celui à l’étain, a été de
plus probablement apprécié non seulement pour les bijoux mais
aussi pour les outils et les armes cérémoniels[4].

Le bronze participe à la décoration du temple de Salomon vers


-1000 et les colonnes Jakin et Boaz, coulées par Hiram,
alimenteront bien plus tard la symbolique maçonnique. Les
Égyptiens, les Grecs, et jusqu'aux Celtes feront usage de
crampons en fonte dans le Grand appareil. Quelques inventions
sont déterminantes, telles la scie pour l'industrie du bois et de la
pierre, les premières canalisations dans le complexe du Temple
mortuaire de Sahourê (Ve dynastie) en Basse Égypte, l'usage
ancien des métaux dans les pièces d'usure tels les pistons pour
les premières pompes hydrauliques par Ctésibios et Philon de
Byzance, les pivots des premières machines - histoire des grues.
L'utilisation structurelle la plus importante du fer dans l'Orient
médiéval concerne de nombreuses grandes et petites poutres en
fer forgé dans les temples hindous à Puri et Konarak en Odisha
(Inde, xiiie siècle). Dans l'Europe médiévale, les architectes
byzantins adoptent des tirants de fer exposés pour contenir les
poussées des arcs de maçonnerie et des voûtes. Le Moyen Âge
européen fera usage de chaînes en fer coulées dans les
maçonneries, d'où est issu le terme technique de « chaînage ». Les
plaques de cheminée sont un débouché de choix pour la fonte
brute. Un traité de serrurerie[5] par Mathurin Jousse en 1627 décrit
les procédés employés par les ouvriers du Moyen Âge. Mais il faut
attendre la fin du xviiie siècle pour que se développe l'usage
structurel et intensif du bronze, du fer forgé et de l'acier.

En Angleterre, du fait de la pénurie de bois, Abraham Darby,


fondeur et métallurgiste à Coalbrookdale a l'idée de remplacer le
charbon de bois par du charbon de houille, le coke. Il obtient ver
1750 un fer forgeable, utilisant ce procédé. Différentes
découvertes, dont celle de Benjamin Huntsman, un horloger de
Sheffield, permettent de produire des aciers dont la qualité ne
cesse de s'améliorer. Les guerres, sont des vecteurs de
développement puissant de l'industrie, celle de Sept Ans
favorisant des installations telles celle de John Wilkinson[6].

Au début du xixe siècle, l'essor de la production d'acier modifie de


manière fondamentale la manière de construire, car la
construction était jusque-là limitée par l'utilisation du bois et de
matériaux exclusivement sollicités à la compression, telles la
pierre ou la brique. L'usage de l'acier permet tout à coup de
construire des bâtiments aux performances structurelles
inégalées. Le fer est à la fois un matériau dur, plastique, élastique
et ductile; il est façonnable, fléchit, se contracte ou se dilate sans
se rompre. Laminé, il devient profilé: il prend la forme de barres, de
plaques, de tôles, de tringle ou de fils. Ceux-ci sont assemblés par
rivet, à chaud ou à froid, en atelier ou sur chantier. L'organisation
en treillis multiplie les possibilités constructives (la tour Eiffel les
multiplie à l'envi). Entre 1850 et 1915, on utilise simultanément, fer
puddlé et acier)[6].

L'utilisation du fer, de la fonte et de l'acier dans des ossatures


porteuses se fait en trois étapes[7]:

L'ère dite de la fonte (1780-1850), qui débute avec la


généralisation du haut fourneau au coke. Un exemple de
l'architecture en fonte est la Halle au blé à Paris, restauration
d'une ancienne charpente en bois qui avait brûlé, par François-
Joseph Bélanger, constituée de fines membrures en fonte ;
L'ère du fer forgé (1850-1900), qui remplace progressivement la
fonte grâce à la mise au point du puddlage ;
L'ère de l'acier (de 1880 à nos jours), qui succède au fer, avec la
mise au point du convertisseur.

L'industrie de l'aluminium ne se développera véritablement qu'à la


fin du xixe siècle
Le fer et la serrurerie

Pierre armée, Panthéon de Paris

Articles détaillés : serrurerie et Lexique de la serrurerie.

Les quantités traitées de fer produites dans un premier temps


étaient modestes et ne permettait que la confection d'objets de
taille limitée, dans la construction, des éléments d'assemblage ou
de renfort, ainsi que les serrureries qui ont donné le nom à la
discipline qui s'occupe des objets manufacturés en fer, la
serrurerie. L'étampage qui consiste à frapper le métal chauffé
dans une forme en fer lui conférait éventuellement une résistance
plus importante.

Au Moyen Âge, l'emploi de soufflantes permet d'augmenter la


température de la fonte, qui liquéfiée peut être introduite dans des
moules et ainsi produire des barres. Celles-ci étaient refondues et
introduites dans de nouveaux moules pour produire les éléments
désirés. Avant la révolution industrielle le fer n'est donc employé
que de manière marginale sous forme d'ancres, d'agrafes, de
chaînes, de grilles. Certains bâtiment gothiques ne tiendraient pas
sans l'usage de tirant dissimulés dans la maçonnerie. Au
Panthéon, des pièces métalliques viennent suppléer à la faiblesse
des éléments de structure en pierre (Pierre armée).

Avec la révolution industrielle, la production des pièces en fer, en


fonte et en acier se déplace des ateliers des forgerons, vers les
ateliers des usines sidérurgiques (La Société anonyme John
Cockerill, par exemple, en 1842 se répartit en cinq divisions:
houillères; minières; fonderie; fabrique de fer; la cinquième étant
les ateliers de construction qui totalisent 4 200 ouvriers. On y
fabrique de tout: machines à vapeur, chaudières, ponts, navires en
fer et de tout ce qui s'y rattache, métiers mécaniques pour filature
et tissage, de cardes, tondeuses, broches, outils , etc.[8]) Des
accessoires et éléments de décoration, des colonnes et poutrelles
en fonte sont fabriqués de manière standardisée et en continu. La
conception d'un bâtiment passe par la connaissance du catalogue
des fonderies[9]. Le "Traité théorique et pratique de l'art de bâtir"
(1817) de Jean-Baptiste Rondelet est une source d'information sur
l’émergence de l'acier dans la construction et un état des
connaissances en serrurerie avant que cette mutation ne se
produise. Rondelet esquisse pour l'acier un avenir dans les
charpentes: L'acier se rapproche en effet très fort du bois dans
ses propriétés élastiques.
Caractérisation des matériaux

La machine de test Emery avait une capacité de 2 300 000 livres de compression et 1 150 000 livres de traction et pouvait accueillir des spécimens jusqu'à 30 pieds de longueur. Les
avantages de la machine d'essai horizontale étaient qu'il simplifiait l'application de charges latérales dans les essais de colonnes, rendait l'examen des spécimens plus facile et compensait
la nécessité de pièces élevées. La poutre se trouve ici en compression

Essais de colonnes d'un pont sur l'HudsonNew York

Fin xviie siècle, début xviiie siècle, l'idée d'une physique mécaniste


prend le pas sur celle philosophique héritée d'Aristote. La science
physico-mathématique progresse et les ingénieurs accumulent les
expériences sur la force des bois, de la pierre et du métal.
Décelables dès 1825-1830 dans le domaine du génie civil et de la
construction, les premiers symptômes de l'industrialisation, la
multiplication des théories physico-mathématiques et des objets
d'application: machines à vapeur, ponts suspendus, chemins de
fer semblent s'opposer à la constitution d'un corpus de
connaissances unitaire[10].

On fait sur la résistance des matériaux, et plus particulièrement


sur celle du fer, un grand nombre d'expériences parmi lesquelles
on doit distinguer celles de Georges-Louis Leclerc de Buffon
(1707-1788) qui fait en 1768 installer une forge sur sa propriété
dont la finalité est l'étude du matériau. Les coefficients d'élasticité
du fer et de l'acier ont été étudiés par Charles-Augustin Coulomb
(1736-1806), Alphonse Duleau[11],[12]), Pehr Lagerhjelm  , Thomas
(sv)

Tredgold  (en)
[13], Peter Barlow, Thomas Young, John Rennie, Franz
Josef von Gerstner, Marc Seguin[14]), Émile Martin[15], Henri
Navier[16]) , etc. C'est à Guillaume Wertheim[17] (1815-1861) que
l'on doit les principales expériences sur l'allongement.

En 1806, l'officier de la Royal Navy Samuel Brown (1776-1852)


substitue aux câbles de fibre végétale des vaisseaux, des chaînes
en fer. La société qu'il fonde fournira toutes les chaînes de la
Royal Navy jusqu'en 1916. De cette application du fer datent en
Angleterre une foule de recherches et d'expériences sur la force et
la traction du fer et sur ses diverses qualités, quelquefois sur des
échelles presque gigantesque[18], mises aussitôt à profit pour la
construction des ponts suspendus par des chaînes. Les ponts
suspendus, constituent probablement l'un des premiers types de
construction entièrement calculables[10]. Après les expériences de
James Finley en 1801, Henri Navier, en 1826, le pont suspendu de
Menai (Menai Bridge) par Thomas Telford est une totale réussite.
Un pont suspendu classique est impossible en France du fait de la
qualité médiocre des chaînes; Marc Seguin pour un pont
suspendu, la passerelle de Saint-Antoine, en 1823 propose
l'emploi de faisceaux de fils de fer. Les câbles en fil de fer
succèdent aux chaînes. La consommation de câbles de traction
en acier à partir du milieu xixe siècle est énorme et vise les
domaines d'utilisation aussi divers que le levage dans les puits de
mine et sur plans inclinés, les haubans des derricks, cheminées,
les manœuvres dormantes des navires; les caténaires de
tramway, le transport par câble[19] , etc.

D'autres expériences sont réalisées sur les rails de chemins de fer,


les tôles employées dans de nouveaux profils tubulaires, dans les
chaudières et les conduites.

La fonte
Article connexe : Fonte (métallurgie).

La différence physique entre la fonte et le fer tient à la teneur en


carbone. Le fer est laminé et forgé dans les usines métallurgiques
en profilés dont la finalité est d'être combinés et assemblés en
ensembles de plus grande taille alors que la fonte est moulée à la
demande selon différents modèles. La forme de prédisposition de
la fonte était la colonne, la fonte résistant bien à la compression,
celle du fer, la poutre.
Ponts en fonte

En 1777, l'Iron Bridge est construit en fonte et emprunte à la


maçonnerie en pierre et à la charpente en bois la manière de
concevoir et d'agencer les pièces. Le premier pont en fonte est
l'« Iron Bridge », construit en 1779 par Abraham Darby III sur la
Severn, à Coalbrookdale. Les techniques d'assemblage sont les
mêmes que pour le bois: boulonnage, cheville et embrèvement[1].
En 1801, la construction du premier pont des Arts, à Paris, marque
la volonté de la France de s'initier à la construction en fonte.

Pont ferroviaire du Tay

Abraham Darby II, Iron Bridge, Coalbrookdale. Premier grand pont


métallique au monde.- 1779 - fonte
Eglinton Tournament Bridge  (en) Écosse

Éléments de décoration en fonte

En 1818, le Brighton Pavilion par Nash, emploie la fonte dans des


grilles, des mains courantes. La fonte devient prisée pour les
éléments de décoration[6].

Warrington. Hôtel de ville. Les portes ont été fabriquées en fonte par la Compagnie Coalbrookdale à Ironbridge et ont été présentées à l'Exposition universelle de 1862 de Londres.

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Catalogue
d'informatio

Catalogue d'informations utiles et tableaux relatifs au fer, à la tôle


et à d'autres produits fabriqués par Milliken Brothers (1901)

Calvert
Vaux,

Calvert Vaux, Plaza Fountain 1873

King's
College

King's College (Cambridge)


Maison
Bowé,

Maison Bowé, route du Polygone à Strasbourg. Balcon et barrière


en fonte

Pari
s,

Paris, rue du Bac 26, grille en fonte

Bo
ulev

Boulevard du Temple (Paris), portail, grille en fonte

Pon
t

Pont Alexandre III, lanternes conçues pour le gaz d'éclairage - 1900


Alsace,
Bas-Rhin,

Alsace, Bas-Rhin, Église Saint-Martin d'Erstein, bancs des fidèles

Cars
on,

Carson, Pirie, Scott and Company Building, Chicago, entrée.

Serres et halles

Articles connexes : Serre et Halle (construction).

Exposition universelle de 1851 à Hyde Park, le Crystal Palace, tout en fonte et en verre. Le bâtiment démontre à cette époque, la supériorité industrielle et technique du Royaume-Uni.
La colonne en fonte

Église Saint-Eugène-Sainte-Cécile. 1854. Colonnes en fonte, nervures en fer forgé.

Véranda et colonnes de la maison de Matthew Keenan (1860) 777, Jefferson Street à Milwaukee, Wisconsin.

WLA vanda Gothic Revival column from Dorking North


Station.jpg|Colonne Gothic Revival, Dorking North Station. Victoria
and Albert Museum Les colonnes en fonte constituent un élément
de vocabulaire essentiel de l'architecture en fonte qui se
développe dans les années 1780-1850.

Les premières expériences et observations les plus complètes sur


la compression sont dues à Eaton Hodgkinson et reportées dans
les Philosophical Transactions de 1840. Elles portent d'abord sur
des prismes courts de bois puis de fonte qui cèdent par
écrasement en se disjoignant latéralement de diverses manières,
puis de colonnes qui cèdent d'une manière intermédiaire entre
celle qui consiste à s'écraser et celle qui consiste à fléchir
latéralement. Hodgkinson représente empiriquement les résultats
par une formule de Leonhard Euler dont il fait varier les
facteurs[18]. Une colonne en fonte dont la longueur varie de 0 à 5
fois le diamètre se rompt toujours par écrasement simple.
Lorsque la longueur est comprise entre 5 et 25 fois le diamètre le
phénomène de la rupture est mixte; il y a à la fois écrasement
simple et flexion. Enfin quand la longueur dépasse 25 fois le
diamètre, c'est toujours par flexion que la rupture se produit. Dès
que la flexion a commencé elle tend à s'accroître rapidement
même pour une faible augmentation de la compression. Lorsque
les extrémités des colonnes sont encastrées la résistance est
trois fois plus forte que lorsqu'elles sont arrondies[20].

Article détaillé : Flambage.

On constitue l'encastrement des colonnes en fonte, en haut et en


bas, au moyen de chapiteaux et d'embases solidement
boulonnées. À égalité de matière employée il est avantageux de
donner à la colonne une forme renflée afin de rendre la flexion
moins facile. À égalité de matière les colonnes creuses résistent
beaucoup mieux que les colonnes pleines; la fonte coulée sur une
moindre épaisseur s'est mieux trempée et l'accroissement du
diamètre total rend la flexion moins facile. Il est indispensable que
la colonne creuse soit d'épaisseur bien uniforme sans quoi la
résistance serait illusoire[20].

Application des théories constructives rationalistes d'Eugène


Viollet-le-Duc, qui y voyait là un moyen de réduire à la fois le prix et
le temps de la construction, une architecture qui n'est pas
débarrassée des références du passé se développe qui fait usage
de ces colonne en fonte. L'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile par
Louis-Auguste Boileau en est un exemple. Le diamètre moyen des
colonnes en fonte y est de 32 cm et l'épaisseur de la fonte est de
2 cm. La clôture du pourtour de l'église est en pierres de taille
avec remplissages en moellons. Les nervures des voûtes sont en
fer forgé avec remplissages de maçonnerie à doubles parois
renfermant une couche d'air qui conserve l'égalité de la
température[21].
Bibliothèque nationale de France, Site Richelieu, Salle Labrouste
1854-1875

Tabacalera de Valencia, colonne

Colonne en fonte, Broadway and Spring Streets, Aurora

U.S. Naval Air Station, Pensacola, Comté d'Escambia


Colonne en fonte incorporant tuyau de descente, 1853, Centre
Market, Wheeling

1852, 5 rangées de colonnes en fonte

Bâtiments en fonte

453-467 Broome Street. SoHo. Façade en fonte

SoHo à Manhattan possède la plus grande collection


d'architecture en fonte dans le monde[22]. Environ 250 immeubles
en fonte se trouvent à New York et la plupart d'entre eux sont dans
SoHo. La fonte a d'abord été utilisée comme front décoratif sur
des bâtiments existants, ajout de façade moderne et décoratif,
qui a pu attirer de nouveaux clients commerciaux pour ces
bâtiments industriels anciens. La plupart de ces façades ont été
construites pendant la période de 1840 à 1880[23]. Les bâtiments
de SoHo ont ensuite dessinés pour la fonte. La fonte était moins
coûteuse à utiliser pour les façades que les matériaux comme la
pierre ou la brique. Les moules d'ornementation, préfabriqués en
fonderies, ont été utilisés de manière interchangeable pour de
nombreux bâtiments, et une pièce cassée pouvait être facilement
refondue. Les bâtiments pouvaient être érigés rapidement;
certains ont été construits en quatre mois. Malgré la brève période
de construction, la qualité des dessins en fonte n'a pas été
sacrifiée. Le bronze était auparavant le métal utilisé le plus
souvent pour les détails architecturaux et l'on a constaté que la
fonte relativement peu coûteuse pouvait fournir des motifs
complexes. Les motifs ornementaux des architecturales
classiques françaises et italiennes ont souvent été utilisés. Parce
que la pierre était le matériau associé aux chefs-d'œuvre
architecturaux, la fonte, peinte en teinte neutre comme le beige, a
été utilisée pour simuler la pierre. Il y avait une profusion de
fonderies en fonte à New York: Badger's Architectural Iron Works,
James L. Jackson's Iron Works et Cornell Iron Works, etc. Étant
donné que le fer était moulable et facilement moulé, des cadres
de fenêtre somptueusement incurvés ont été créés, et la
résistance du métal a permis à ces cadres d'avoir une hauteur
considérable. Les intérieurs sombres et éclairés par le gaz
d'éclairage du quartier industriel étaient d'autre-part inondés de
lumière naturelle à travers les fenêtres agrandies. La force de la
fonte a permis de hauts plafonds avec des colonnes de support
élégantes, et les intérieurs sont devenus expansifs et
fonctionnels. Pendant l'apogée de la fonte, de nombreux
architectes pensaient qu'elle était structurellement plus sonore
que l'acier. On pensait aussi que la fonte serait résistante au feu,
et les façades ont été construites sur de nombreux intérieurs en
bois et autres matériaux inflammables. Lorsque la fonte a été
exposé à la chaleur, la fonte s'est voilée, et plus tard fissurée au
contact de l'eau froide utilisée pour éteindre le feu. En 1899, un
code de bâtiment imposant le support de façades en fonte avec
maçonnerie a été adopté. La plupart des bâtiments qui subsistent
aujourd'hui sont construits de cette façon. L'avènement de l'acier
comme matériau de construction majeur a mis fin à l'ère de la
fonte.
Sayner Hütte  - 1865 -fonte
(de)

Façade en fonte, Hart Block, 728 West Main Street, Louisville,


Comté de Jefferson

Structure en fonte Bibliothèque Sainte-Geneviève, Salle de lecture


par Henri Labrouste, Paris, 1851

Fer puddlé
L'Anglais Henry Cort, en 1784 invente le puddlage et le laminage :
la fonte est placée dans un four avec des scories riches en oxyde
de fer; lorsqu'elle entre en fusion, le carbone en excès se combine
à l'oxygène de l'air, les impuretés passent dans les scories et les
grains de fer se rassemblent en une masse: la loupe. Pour
accélérer cette réaction on brasse énergiquement le bain
métallique avec un crochet, le ringard. Les loupes, masses de 25 à
30 kilos de grain de fer plus ou moins agglomérés sont alors
portées sous le marteau-pilon, pour y subir le cinglage, opération
qui a pour résultat d'expulser les scories et d'agglomérer les
grains en une masse compacte[6].

Des ponts

Article détaillé : Pont métallique.

Paris 15e - pont de Bir-Hakeim - forgerons-riveurs

Pont Britannia. Un élément du tube original en fer forgé.

Le fer est employé à la traction pour les ponts suspendus, d'abord


sous forme de chaînes, ensuite sous forme de câble de traction:
Le pont suspendu de Menai par Thomas Telford, le pont de
Fribourg par Joseph Chaley, le pont de Brooklyn par John
Augustus Roebling.

Les ingénieurs Thomas Paine, Thomas Telford, John Rennie et


John Urpeth Rastrick contribuent à faire évoluer le genre
conduisant à des ponts de plus en plus légers, aux performance
de plus en plus importantes.

Le « High Level Bridge » (1847 - 1849) est un grand pont en fer


forgé, conçu par l'ingénieur Robert Stephenson, fils du pionnier des
chemins de fer George Stephenson, dans le Nord-Est de
l'Angleterre.

La construction du « pont du Forth » (1882 - 1890) près


d'Édimbourg, un des premiers ponts cantilever, marque l'abandon
du fer au profit de l'acier. Le pont Alexandre-III (1896-1900) à
Paris, construit pour l'Exposition universelle de 1900, est l'un des
premiers ponts français en acier[24].
Robert Stephenson, High Level Bridge, 1847 - 1849. Fer forgé.

John Fowler et Benjamin Baker, Pont du Forth, 1890. acier

John Augustus Roebling, Pont de Brooklyn, 1883. Pont suspendu


par câble.

Les bâtiments

Le bâtiment n'est pas en reste. La filature de coton Philip & Lee par
Boulton & Watt, est représentative du type hall industriel qui se
développe à la révolution industrielle.
De manière élémentaire, une colonne en fonte se substitue
facilement à une colonne en pierre. De la même manière, un rail en
acier peut être détourné pour les poutres des plafonds. Des
voussettes en brique viennent entre celles-ci pour compléter le
plancher.

Palais d'exposition (le Crystal Palace par Joseph Paxton), serres


(dans leurs prolongement, la véranda, la marquise, le bow-window,
l'oriel marient le fer et le verre. Les halls de gare, associent deux
espaces, l'un ouvert à la ville et projeté par l'architecte en
matériaux lourds, l'autre, projeté par l'ingénieur et édifié en métal
et en verre. Les halles de Paris, de Victor Baltard, les grands
magasins Printemps, les Galeries Lafayette, d'autres exemples de
cette architecture lumineuse qui se développe où l'ingénieur prend
de plus en plus le pas sur l’architecte[6].

La chocolaterie Menier remplace la structure à pan de bois par


une structure en acier apparente et remplissage en brique.
Jules Saulnier, Armand Moisant, chocolaterie Menier à Noisiel, 1872

Isambard Kingdom Brunel, gare de Paddington, Londres, 1854

Johann Eduard Jacobsthal, gare de Berlin Alexanderplatz, 1885

La valse des expositions universelles

15 mai 1888 : tour Eiffel, montage des piliers au-dessus du premier étage
L'acier est l'occasion de prouesses techniques que les nations
affichent dans les expositions universelles.

Le Crystal Palace en fonte et en verre, à l'Exposition universelle de


1851 à Hyde Park démontre à cette époque, la supériorité
industrielle et technique du Royaume-Uni.

Il est suivi par le Crystal Palace de New York à l'Exposition


universelle de 1853.

Pour l'Exposition universelle de Paris de 1889, Gustave Eiffel


imagine une tour de 300 mètres de haut en acier, la tour Eiffel en
fer forgé, à une époque où l'acier a déjà fait ses preuves.

Pour l'Exposition universelle de 1893 à Chicago la première grande


roue est inaugurée, censée concurrencer la prouesse de la tour
Eiffel.
Palais de l'Industrie, Exposition universelle de 1855, Paris. La
structure est en acier mais est cachée par une façade en pierre
naturelle

La galerie des Machines, Exposition universelle de Paris de 1889


côtoie la tour Eiffel, construite pour l'occasion.
exposition universelle de Paris de 1889, Armand Moisant, structure
du Dôme Central

La première grande roue fabriquée à l'occasion de l'Exposition


universelle de 1893 à Chicago par George Washington Gale Ferris
fils. Elle était censée surpasser la prouesse technique de la tour
Eiffel

Les ascenseurs à bateau

Les ascenseurs à bateaux sont la nouvelle prouesse réalisée par


les ateliers de construction métallique. L'ascenseur à bateaux
d'Anderton est le plus ancien ascenseur à bateaux au monde,
construit en 1875.
L'ascenseur à bateaux d'Anderton, 1875

Ascenseurs à bateaux du Canal du Centre, Belgique, 1888

L'acier
Article détaillé : Ossature en acier.

Wainwright Building (en), St. Louis, 1890, Catalogue Milliken Brothers, , 1891


Royalton. Midtown, 1898. Catalogue Milliken Brothers. New York, 1901

Ossature en acier rectangulaire, ou « charpente périmétrique » du bâtiment Willis (à droite) contrastain avec la charpente diagrid (en) du 30 St Mary Axe, à Londres.

L'acier s'obtient par réduction du carbone à moins de 2 %. Cette


opération est réalisée en brûlant les impuretés de la fonte en
fusion. Le principe en est découvert par Henry Bessemer en 1856.
Les ingénieurs Pierre-Émile Martin, Sidney Gilchrist Thomas
améliorent encore la qualité des aciers produits.

Il n'y a pas un acier mais des aciers. On peut faire varier les
propriétés mécanique d'un acier, par ajustement du taux de
carbone ou ses propriétés de résistance à la corrosion par
addition d'éléments : fer, carbone, chrome, nickel - l'acier
inoxydable.

L'ossature en acier est une technique de construction avec une


ossature de colonnes verticales en acier et de poutrelles en I  (en)

horizontales, construites selon une grille rectangulaire pour


supporter les planchers, le toit et les murs d'un bâtiment qui sont
tous attachés à l'ossature. Le développement de cette technique a
rendu possible la construction du gratte-ciel.

L'utilisation de l'acier en remplacement du fer à des fins


structurelles a d'abord été lente. Le premier bâtiment à ossature
de fer, Ditherington Flax Mill  , avait été construit en 1797, mais ce
(en)

n'est qu'avec le développement du procédé Bessemer en 1855 que


la production d'acier a été rendue suffisamment efficace pour que
l'acier soit un matériau largement utilisé. Des aciers bon marché,
qui avaient des résistances à la traction et à la compression
élevées et une bonne ductilité, étaient disponibles à partir de 1870
environ, mais le fer forgé et la fonte ont continué à satisfaire la
majeure partie de la demande de produits de construction à base
de fer, principalement en raison des problèmes de production
d'acier à partir de minerais alcalins. Ces problèmes, causés
principalement par la présence de phosphore, ont été résolus par
Sidney Gilchrist Thomas en 1879.
Ce n'est qu'en 1880 qu'une ère de construction basée sur un acier
doux fiable a commencé. À cette date, la qualité des produits en
aciers était devenue raisonnablement constante.

Le Home Insurance Building à Chicago, achevé en 1885, a été le


premier à utiliser une construction à ossature, supprimant
complètement la fonction porteuse de son revêtement en
maçonnerie. Dans ce cas, les colonnes en fer sont simplement
encastrées dans les murs et leur capacité de charge semble être
secondaire par rapport à la capacité de la maçonnerie, en
particulier pour les charges de vent. Aux États-Unis, le premier
bâtiment à ossature d'acier fut le Rand McNally Building  (en) à
Chicago, érigé en 1890.

Le Royal Insurance Building de Liverpool conçu par James Francis


Doyle  (en) en 1895 (érigé de 1896 à 1903) a été le premier à utiliser
une charpente en acier au Royaume-Uni[25].

Le profil en acier laminé, ou section transversale  (en) des colonnes


en acier, prend la forme de la lettre " I ". Les deux ailes larges d'un
poteau sont plus épaisses et plus larges que les semelles d'une
poutre, afin de mieux résister aux contraintes de compression  (en)

dans la structure. Des sections tubulaires carrées et rondes en


acier peuvent également être utilisées, souvent remplies de béton.
Les poutres en acier sont reliées aux colonnes par des boulons et
des attaches filetées, et historiquement reliées par des rivets.
L'âme de la poutre en I en acier est souvent plus large qu'une âme
de colonne pour résister aux moments de flexion plus élevés qui
se produisent dans les poutres.

La charpente doit être protégée du feu car l'acier se ramollit à


haute température ce qui peut entraîner l'effondrement partiel du
bâtiment. Pour les colonnes, cela se fait généralement en les
enfermant dans une forme de structure résistante au feu telle que
maçonnerie, béton ou plaques de plâtre. Les poutres peuvent être
encastrées dans du béton, enveloppées dans des plaques de
plâtre, ou recouvertes d'un revêtement pour les isoler de la chaleur
du feu; ou elles peuvent être protégées par une construction de
plafond résistant au feu. L'amiante était un matériau populaire
pour l'ignifugation des structures en acier jusqu'au début des
années 1970, avant que les risques pour la santé des fibres
d'amiante ne soient pleinement compris.

La « peau »extérieure du bâtiment est ancrée à la charpente en


utilisant une variété de techniques de construction et en suivant
une grande variété de styles architecturaux. Des briques, de la
pierre, du béton armé, du verre architectural  , de la tôle ou
(en)

simplement de la peinture, ont été utilisés pour recouvrir


l'ossature, afin de protéger l'acier des intempéries.

L'acier subira par la suite la concurrence du béton armé.


Catalogue Milliken Brothers, 1901. Atlas Cement Works, Northampton, Pa

Catalogue Milliken Brothers, Spracue Electric Co.s Machine Shop, Watsessing, 1901.

La halle

Article connexe : Halle (construction).

Les gratte-ciel américains

L'acier, plus résistant à la flexion et à la traction, autorise le


développement des immeubles de grande hauteur, les gratte-ciel,
basé sur une ossature en acier, d'abord dissimulée derrière une
peau en pierre (Empire State Building, Rockefeller Center) ensuite
exprimée en acier comme élément architectural à part entière.
Ludwig Mies van der Rohe est le premier à afficher la structure en
acier dans ses projets d'acier et de verre. Les pionniers de cette
nouvelle architecture seront École de Chicago), William Le Baron
Jenney en tête.
L'Exposition universelle de 1853 à New York est l'occasion pour
Elisha Otis de présenter un ascenseur équipé d'un dispositif de
sécurité qui s'actionnait automatiquement si le câble de levage
devait éclater. Cette invention répond à une préoccupation
majeure du grand public concernant la sécurité de ce nouveau
mode de transport vertical. Le gratte-ciel, naît aux États-Unis vers
la fin du xixe siècle. La reconstruction de Chicago après le grand
incendie de 1871 permet l’émergence d’une nouvelle approche de
la construction d’immeubles afin de réduire les coûts liés à
l’augmentation du prix des terrains. L'acier y prend une place
essentielle, mais aussi le verre. L'École de Chicago est un
mouvement architectural et urbanistique marqué par la
construction rationnelle et utilitaire de bureaux, de grands
magasins, d'usines, d'appartements et de gares. Il généralisa
l'utilisation de l'acier dans la construction des gratte-ciel.
William Le Baron Jenney, Home Insurance Building, Chicago, 1885

William Van Alen - Chrysler Building - 1928-1930

Ludwig Mies van der Rohe, Appartements 860 et 880 Lake Shore
Drive, Chicago -1951

Le métal dans les bétons


Essais de dix-huit colonnes de béton renforcées avec de la fonte. 1919

Articles connexes : Béton armé et Précontrainte.

L'aluminium

Des aéronefs et des aérostats

L’aluminium choisi pour sa légèreté, est employé comme


charpente les avions et les dirigeables.

Zeppelin en construction, 1928

La carcasse en aluminium d'un Junkers Ju 52

Avancées techniques
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pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée,
de façon à bien resituer les différents items.
D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base
de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la
recherche de l'exhaustivité.
En 1859, William Rankine dans son Manual of civil engineering,
sur base de l'expérience acquise dans la construction en bois,
établit les bases de la théorie de l'élasticité et les règles
permettant à l'ingénieur de dimensionner les structures
directement sur la planche à dessin de même que de déterminer
la résistance des rivets. Il devient alors possible de calculer les
ossatures porteuses les plus simples.
Henri Navier établit les premières règles de calcul des ponts
suspendu.
Le pont Britannia par Robert Stephenson emploie des poutres à
caisson en tôles rivetées.
Antoine-Rémy Polonceau crée la poutre mixte
Caleb Pratt et Thomas Willis Pratt développent la poutre en
treillis
Squire Whipple développe le Bowstring.
L'ingénieur civil et le bureau de technique spéciale voient le
jour[6].
La soudure se substitue aux rivets. Dans les années 1930, le
soudage modifie de manière fondamentale les techniques de
fabrication. « La stabilité ne doit plus être assurée par des
angles résistant à la flexion, ni par des renforts diagonaux, mais
débouche sur le principe de la construction en cadres qui, par la
suite, va fortement influencer l'architecture. Le principe de calcul
ne tient plus compte de la seule théorie de l'élasticité, mais
aussi celle de la plasticité[1]. »
En 1837, la ferme Polonceau par Camille Polonceau, transforme
la manière de concevoir un espace couvert.
En 1902, la poutre Virenddeel par Arthur Vierendeel, transforme
la manière de concevoir un pont (Pont Vierendeel)
Vers 1930 l'acier Corten.

La construction est en perpétuelle recherche de nouveauté. Dans


le domaine des façades, Jean Prouvé, serrurier d'art de formation,
explore les possibilités des tôles métalliques. Avec le Centre
Georges-Pompidou, le bâtiment devient une machine. On explore
encore les possibilités d'autres matériaux, l'acier inoxydable (Lake
Shore Drive), le bronze, le titane (Musée Guggenheim de
Bilbao), etc. Des techniques de collage se développent
également [réf. nécessaire].

Caractérisation des métaux


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Densité
Module d'élasticité
Capacité thermique spécifique
Coefficient de dilatation thermique
conductibilité
potentiel normal V
Conductibilité électrique
Caractéristique des corrosions

Mise en œuvre

Mise en œuvre des aciers

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Notes et références
1. Helmut C. Schulitz, Werner Sobek, Karl J. Habermann.
Construire en acier. PPUR presses polytechniques, 2003.
Consulter en ligne (https://books.google.be/books?id=C4ndiB
wAZJgC&lpg=PP1&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q&f=fals
e)  [archive]
2. Barthomeuf 1982, p. 149
3. Pleiner R. Les débuts du fer en Europe. In: Dialogues d'histoire
ancienne, vol. 8, 1982. p. 167-192. Consulter en ligne (http://w
ww.persee.fr/doc/dha_0755-7256_1982_num_8_1_158
4)  [archive]
4. Barthomeuf 1982, p. 149
5. Mathurin Jousse La fidelle ouverture de l’art de Serrurier..., La
Flèche, Georges Griveau, 1627 (lire en ligne) (https://gallica.bn
f.fr/ark:/12148/bpt6k111422c/f2.item.zoom)  [archive].
6. René Vittone. Bâtir : Manuel de construction. Presses
polytechniques et universitaire romandes. 2010.
7. Robert Halleux. Cockerill. Deux siècles de technologie. Éditions
du Perron. 2002
8. A Lecocq. Description de l'établissement John Cockerill à
Seraing: accompagnée d'une notice biographique sur John
Cockerill; J. Desoer, 1847 (Consulter en ligne (https://books.go
ogle.be/books?id=K8AWAAAAQAAJe)  [archive])
9. Adriaan Linters, Industria, Architecture industrielle en Belgique,
Pierre Mardaga éditeur 1986
10. Picon Antoine. Les ingénieurs et la mathématisation. L'exemple
du génie civil et de la construction. In: Revue d'histoire des
sciences, tome 42, no 1-2, 1989. p. 155-172. DOI :
10.3406/rhs.1989.4139 Lire en ligne (http://www.persee.fr/do
c/rhs_0151-4105_1989_num_42_1_4139)  [archive]
11. Alphonse Jean Claude Bourguignon (dit Duleau) sur data.bnf.fr
(https://www.idref.fr/124002617)  [archive].
12. Essai théorique et expérimental sur la résistance du fer forgé,
Paris, 1820.
13. A Practical Essay on the Strength of Cast Iron and other
Metals, 1822.
14. Des ponts en fil de fer, Paris, Bachelier, 1824.
15. Du fer dans les ponts suspendus, 1829.
16. Mémoire sur les ponts suspendus, Paris, 1830.
17. Guillaume Wertheim. Mémoires de physique mécanique.
Bachelier, 1848. [1] (https://books.google.be/books?id=wUoBO
2r3avcC)  [archive] Lire en ligne.
18. Henri Navier. Résumé des leçons données à École des Ponts à
l'établissement des constructions et des machines, Volume 1,
Partie 1. Dunod, 1864
19. (en) Andrew Smith Hallidie  . The Mechanical Miners' Guide.
(en)

Wire and Wire Rope Works, 1873. Lire en ligne (https://books.g


oogle.be/books?id=oy9IAAAAIAAJ)  [archive]
20. Alphonse Debauve. Manuel de l'ingénieur des ponts et
chaussées : rédigé conformément au programme annexé au
Decret du 7 mars 1868 réglant l'admission des conducteurs
des ponts et chaussées au grade d'ingénieur, Volume 11.
Dunod, 1874. lire en ligne (https://books.google.be/books?id=
77xECfYqZqoC)  [archive]
21. Nouvelles annales de la construction, Volume 2, C. Béranger,
1856. Lire en ligne (https://books.google.be/books?id=f78QAQ
AAMAAJ)  [archive]
22. New York City Landmarks Preservation Commission; Dolkart,
Andrew S. (text); Postal, Matthew A. (text) (2009), Postal,
Matthew A., ed., Guide to New York City Landmarks (4th ed.),
New York: John Wiley & Sons, (ISBN 978-0-470-28963-1),
p. 39-41
23. Gold, Joyce. "SoHo" in Jackson, Kenneth T., ed. (2010), The
Encyclopedia of New York City (2nd ed.), New Haven: Yale
University Press, (ISBN 978-0-300-11465-2), p. 1202-03
24. Bernard Marrey, Les ponts modernes : 18e - 19e siècles, Paris,
Picard, 1990, 319 p., ill. en noir et en coul. ; 28 cm
(ISBN 2-7084-0401-6,
BNF 
35224823 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35224823n.public
), p. 105-113 ; 265-267 ; 256-260
25. Jackson, Alistair, A. "The Development of Steel Framed
Buildings in Britain 1880–1905" (http://www.arct.cam.ac.uk/Do
wnloads/chs/final-chs-vol.14/chs-vol.14-pp.21-to-40.pd
f)  [archive], Construction History, Vol. 14 (1998)

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet


article.

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Denise Barthomeuf, « La place de l’Anatolie dans les débuts de


la métallurgie du cuivre et du bronze (du VIIe au
IIIe millénaire av. J.-C.). », Studia Aegeo-Anatolica. Mélanges
préparés sous la direction d'Olivier Pelon. Lyon : Maison de
l'Orient et de la Méditerranée, Jean Pouilloux (Travaux de la
Maison de l'Orient)., vol. 1,‎2004, p. 149-186 (lire en ligne (http://
www.persee.fr/doc/mom_1955-4982_2004_mel_39_1_233
0)  [archive])
Bertrand Lemoine (dir.), Construire avec les aciers : Histoire de
l'architecture métallique, caractéristiques et produits, structures et
enveloppes, assemblages et composants, 40 réalisations
exemplaires, réglementation, Le Moniteur, coll. « Techniques de
conception », Paris, 2002, 320 p. (ISBN 2-281-19145-1)
Bertrand Lemoine et Marc Landowski, Concevoir et construire en
acier, Arcelor, Centre d'études et de documentation sur
l'architecture métallique (Cédam), coll. « Mémentos acier »,
Paris, 2005, 112 p. (ISBN 2-9523318-0-4) et Éditions Eyrolles
(2011).

Articles connexes

Grande roue
Montagnes russes en métal
Pont métallique
pylônes en treillis
Armature (technique) Métal déployé
Construction en bois
Tige d'ancrage

Portail de l’architecture et de l’urbanisme


Portail du bâtiment et des travaux publics
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