Us Se .: Synthèse de Correcteurs
Us Se .: Synthèse de Correcteurs
Us Se .: Synthèse de Correcteurs
Synthèse de Correcteurs
.
se
us
So
IX.1 Introduction
am
La performance d’un système automatisé est d’une grande importance. Un système au-
m
tomatique performant est un système qui réagit rapidement avec une erreur statique très
m
petite ou nulle de plus il faut qu’il soit robuste par rapport au changement de paramètres.
Ha
En effet, il est extrêmement rare qu’un système bouclé par retour unitaire fournie une
performance optimale. C’est pour cela que l’ajout d’un correcteur (régulateur) est néces-
T-
saire dans la plus part des cas. Un correcteur est un système dont la fonction de transfert
SS
est proprement choisie pour améliorer la performance d’un système automatique. Les
systèmes qui seront étudiés dans ce chapitre sont de la forme suivante :
E
Gc(p) G(p)
ek
-
zF
où G(p) est le processus à régler et Gc (p) est le correcteur à sélectionner. On note bien
que si Gc (p) = 1 alors le système est équivalent à un système bouclé par retour unitaire.
La différence, dans le cas de la figure IX.1, c’est que le processus n’est plus excité par
l’erreur E(p) mais par le signal U (p) produit par le correcteur. Il est clair qu’en ajoutant
(p)
ce correcteur, on change la fonction de transfert YC(p) . Le but est donc de choisir les
paramètres de Gc (p) tel que le système en boucle fermé soit non seulement stable mais il
doit aussi avoir des performances correctes selon un cahier des charges donné.
Il existe en littérature une grande variété de correcteurs. Seul les correcteurs à réglage
de phase ainsi que les correcteurs PID nous intéressent dans ce chapitre.
159
IX.2. Les Correcteurs PID 160
.
exemple PI ou PD ou seulement P. Il est extrêmement rare d’utiliser ID. Ces correcteurs
se
peuvent être structurés de différentes manières. Seule la structure parallèle sera développée
us
dans ce chapitre. Dans la suite on va détailler l’effet de chaque terme sur un système du
So
premier et du seconde ordre.
am
P
C(p)
+ E(p) +
+
m
U (p) Y (p)
I G(p)
m
− +
Processus
Ha
D
T-
SS
Gc (p) = K0 (IX.1)
M
il représente simplement un gain. L’entrée de Gc (p) est l’erreur E(p) et la sortie est un
signal de commande U (p) où
U (p) = K0 E(p) (IX.2)
et en prenant la transformée inverse de Laplace il suit
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 161
.
se
large, et il diminuera l’erreur stationnaire pour obtenir une erreur es2 < es1 .
1
Dans la figure IX.3 on montre la réaction d’un système G(p) = p+1 avec K0 = 1 quand
us
0 ≤ t < 5 ; il est clair que le système à atteint son régime stationnaire avec une erreur
So
es1 = 0.5. A partir de l’instant t = 5 on a amplifié l’erreur avec un gain K0 = 4, le système
a réagi pour obtenir une erreur stationnaire es2 = 0.2.
am
1
m c(t)
m
0.8
Ha
y(t)
0.5
T-
K =1 K passe à 4
0 0
SS
0
0 5 10
E
temps (sec)
i:
Figure IX.3 – La réponse indicielle d’un système à deux valeurs du gain proportionnel.
ek
zF
1
G(p) =
1 + τp
G(p) à un gain statique unité est une constante de temps τ . La fonction de transfert du
système en boucle fermée est donnée par :
K0
1+K0
GBF (p) = τ
1 + 1+K 0
p
Le système corrigé et bouclé est toujours du premier ordre, mais il a un nouveau gain
K0 τ
statique 1+K 0
et une nouvelle constante de temps 1+K 0
. La réponse indicielle (à un échelon
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 162
.
p→0
se
1
us
lim e(t) = (IX.4)
t→∞ 1 + K0
So
Les performances d’un systèmes du premier ordre sont caractérisées par deux para-
mètres, en l’occurrence la constante de temps qui gère la rapidité du système et l’erreur
am
stationnaire qui gère sa précision. Quand K0 = 1, la constante de temps de la fonction de
transfert GBF (p) est τ2 donc le système bouclé est plus rapide que G(p), et l’erreur statique
m
est 12 qui est trop large. Quand K0 augmente, GBF (p) a une constante de temps de plus
m
en plus faible, donc le système devient de plus en plus rapide et une erreur statique qui
Ha
tend vers zéro quand K0 est très large. On constate que le système bouclé muni par un
correcteur proportionnel en amont est plus performant.
T-
La figure IX.4 montre les réponses indicielles du GBF (p) pour plusieurs valeurs du gain
i:
1
proportionnel K0 = 1, 4, 19, où G(p) = 1+p .
ek
zF
Soit le système du second ordre G(p) ayant une pulsation naturelle non amortie ωn et
oe
un facteur d’amortissement ζ :
M
ωn2
G(p) =
p2 + 2ζωn p + ωn2
La fonction de transfert du système bouclé et muni d’un correcteur proportionnel est :
K0 ωn2
GBF (p) =
p2 + 2ζωn p + (1 + K0 )ωn2
K0 (1 + K0 )ωn2
= . 2
1 + K0 p + 2ζωn p + (1 + K0 )ωn2
K0 ω̂n2
= .
1 + K0 p2 + 2ζ̂ ω̂n p + ω̂n2
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 163
c(t)
1
0.95
k = 19
0
0.8
k = 4
0
0.5
k = 1
.
0
se
us
So
0
am
0 2 4 6 8 10
temps (sec)
m
m
Figure IX.4 – La réponse indicielle de GBF (p).
Ha
1
q
−ζ̂ ω̂n t
y(t) = 1 − q e sin(ωˆn 1 − ζ̂ 2 t + θ) , θ = arccos ζ̂
SS
1 − ζ̂ 2
E
Le système obtenu est encore du second ordre, mais il a une nouvelle pulsation naturelle
i:
p ζ
ω̂n = ωn (1 + K0 ) , ζ̂ = p (IX.5)
zF
(1 + K0 )
On peut aisément vérifier que la nouvelle pulsation naturelle ω̂n augmente en augmentant
oe
σ̂ = ζ̂ ω̂n = ζωn = σ
donc les fonctions de transfert G(p) et GBF (p) ont des constantes d’amortissement iden-
tiques, donc d’après l’approximation donnée par (VI.43), le temps de réponse tr5% ne
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 164
change pas beaucoup (surtout si 0 < ζ < 0.4). Quant au temps de montée donnée par
l’identité (VI.39), on peut facilement montrer qu’il diminue quand K0 augmente. En ef-
fet, il suffit de voir que le numérateur diminue quand ζ̂ diminue et que le dénominateur
augmente quand ω̂n augmente et ζ̂ diminue. On conclue alors que la rapidité du système
requiert l’augmentation du gain proportionnel.
L’erreur statique est :
.
p→0
se
= lim pC(p)(1 − GBF (p))
p→0
us
= lim (1 − GBF (p))
p→0
So
K0 ω̂n2
= lim 1 − .
p→0 1 + K0 p2 + 2ζ̂ ω̂n p + ω̂n2
1
am
lim e(t) =
m (IX.6)
t→∞ 1 + K0
m
Il suit alors que l’erreur statique tend vers zéro quand K0 tend vers l’infini, d’où l’erreur
Ha
l’expression (VI.41) et que l’on sait bien qu’il est strictement décroissant en fonction du
SS
rapport d’amortissement (voir figure VI.15). Il suit alors que lorsqu’on augmente K0 le
dépassement augmente équivaut à une dégradation de la performance du système.
E
On déduit que, pour le système muni d’un correcteur proportionnel, il faut trouver
i:
q
On remarque aussi que les pôles de GBF (p) donnés par p1,2 = −ζ̂ ωˆn ± j ωˆn 1 − ζ̂ 2
ont une partie réelle identique au pôles de G(p) donc si celle-ci est stable alors GBF (p)
oe
l’est aussi pour toute valeur de K0 . Donc l’introduction d’un correcteur proportionnel à
M
un système du second ordre n’engendre pas une déstabilisation du système. En effet cette
dernière remarque peut être confirmée avec une tracée des lieux d’Evans.
La figure IX.5 montre les réponses indicielles pour plusieurs valeurs de K0 = 1, 4, 19, où
25
G(p) = p2 +5p+25 .
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 165
c(t)
0.65
0.5
k = 1
0
0 1.11 3
.
temps (sec)
se
1.62
us
1.19
c(t)
So
1
c(t)
0.8 1
0.95
am
k = 4
0
k = 19
0
m
m
0
Ha
0 1.2 3 0 1.15 3
temps (sec) temps (sec)
T-
Ki
Gc (p) = (IX.7)
zF
p
où Ki est le gain intégral. Il est très courant qu’on exprime le gain intégral en fonction
oe
du gain proportionnel :
M
K0
Ki = , Ti est le temps de l’intégral.
Ti
L’entrée de Gc (p) est l’erreur E(p) et la sortie est un signal de commande U (p) où
Ki
U (p) = E(p) (IX.8)
p
et en prenant la transformée inverse de Laplace il suit
Z t
u(t) = Ki e(s)ds (IX.9)
0
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 166
donc à chaque instant, la commande accumule toutes les valeurs passées de l’erreur.
On a vu qu’avec une correction proportionnelle l’erreur statique ne s’annule pas, mais
elle tend vers zéro quand le gain proportionnel est très large. Pour palier à ce problème, on
ajoute une action intégrale. L’idée général derrière l’application d’un correcteur intégral
est la suivante : au lieu d’augmenter le signal de la commande en augmentant le gain
proportionnel, on va plutôt accumuler les erreurs du passé. De cette façon, le signal de
commande augmente très vite tant que l’erreur est positive ce qui force le processus à
réagir pour diminuer l’erreur.
.
L’effet d’une correction intégrale sur un système du 1er ordre
se
IX.2.2.1
us
Soit le système du premier ordre G(p) ayant un gain statique unité et une constante
So
de temps τ :
1
G(p) =
1 + τp
am
La fonction de transfert du système bouclé et muni par un correcteur intégral est :
m Ki
Ki
m
GBF (p) = 2
= 2 1τ Ki
τ p + p + Ki p + τp+ τ
Ha
2
ωn
= 2
p + 2ζωn p + ωn2
T-
Le système obtenu est du second ordre caractérisé par une pulsation naturelle non amortie
SS
ωn et un facteur d’amortissement ζ
E
r
Ki 1
i:
ωn = , ζ= √
τ 2 Ki τ
ek
1 p
y(t) = 1 − p e−ζωn t sin(ωn 1 − ζ 2 t + θ) , θ = arccos ζ
oe
1 − ζ2
M
et donc ne dépend pas de Ki . De plus, le temps de réponse de GBF (p) est approximative-
ment ζω3n = 6τ qui est deux fois plus large que le temps de réponse de G(p). On en déduit
alors qu’une action intégrale rend le système plus lent. Quand Ki augmente, GBF (p) a
une pulsation naturelle de plus-en-plus large et donc un temps de montée de plus-en-plus
faible.
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 167
.
t→∞
se
Si d’un côté l’action intégrale annule l’erreur statique, d’autre côté, elle introduit un
us
dépassement qui n’existait pas pour le système du premier ordre. Quand Ki augmente, le
So
facteur d’amortissement est de plus-en-plus faible donc le dépassement est de plus-en-plus
important.
am
L’erreur statique est annulée indépendamment de la valeur de Ki > 0, de même pour
le temps de réponse qui a doublé indépendamment de la valeur de Ki > 0. Les seules
m
paramètres qui décide de la valeur de Ki sont alors le temps de montée qui exige une
m
valeur large de Ki et le dépassement qui lui au contraire réclame une valeur faible de
Ha
Ki . Dans la figure IX.6 on montre la réponse indicielle d’un système du premier ordre
1
précédé d’un correcteur intégral et muni d’un retour unitaire. On note bien l’effet de
T-
1+p
plusieurs valeurs de Ki sur la pulsation et le dépassement, alors que l’erreur statique est
SS
Remarque IX.3 Le correcteur intégral (I) est généralement utilisé simultanément avec
i:
Gc (p) = Kd p (IX.11)
Il est très courant qu’on exprime le gain de la dérivée en fonction du gain proportionnel :
L’entrée de Gc (p) est l’erreur E(p) et la sortie est un signal de commande U (p) où
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 168
1.17
c(t)
1.05
1
0.95
K = 1
i
0 5.3
.
temps (sec)
se
1.44 1.7
us
So
c(t)
1.05
1
c(t)
0.95
1.05
1
K = 4
0.95
i
am
K = 19
i
m
m
0
Ha
0 5.4 0 5.9
temps (sec) temsp (sec)
T-
u(t) = Kd
ek
dt
On a vu qu’avec une action intégrale l’erreur statique s’annule, mais elle rend le système
zF
plus lent. La remède de cette situation c’est l’introduction d’une action dérivée. En faite,
oe
l’idée général derrière l’application d’une action dérivée est la suivante : On voit que la
commande varie en fonction du taux de changement de l’erreur. On peut interpréter cela
M
comme une anticipation sur les valeurs futures de l’erreur. Autrement dit, si l’on connaît
la valeur actuelle de l’erreur, et en plus on connaît son taux de changement, on pourra
prédire la valeur future de l’erreur. En sachant la valeur future de l’erreur, l’action de la
commande sera à faire de telle sorte que l’erreur ne soit pas à cette valeur mais à zéro.
C’est pour cela que le correcteur dérivée compense la lenteur causée par le correcteur
intégral.
La réalisation d’un correcteur dérivée idéal n’est pas possible car sa fonction de trans-
fert est impropre d’où une bande de fréquence infiniment large. De tant plus qu’en pratique
l’action dérivée n’est pas souhaitée car elle amplifie les effets des parasites. Pour réaliser
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 169
.
se
20 log |Gc (jω)| 20 log |Gc (jω)|
us
d ec c
So
b/ de
20d b/
20d
1 ω 1 ω
am
1/τd
m
m
arg Gc (jω) arg Gc (jω)
Ha
π π
2 2
T-
SS
1 ω 1 1/τd ω
E
On rappelle que le rôle d’un régulateur est de maintenir la grandeur réglée à une valeur
M
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 170
.
se
réponse indicielle par exemple). L’intérêt majeur de ces méthodes réside dans leur
simplicité. Elles sont largement utilisées dans le domaine industriel et elles sont dans
us
la plus part des cas suffisantes mais ne permettent pas un réglage fin.
So
– Des méthodes basées sur la connaissance d’un modèle du système sous forme d’une
fonction de transfert. Les actions du régulateur seront calculées de façon à obtenir
am
la fonction de transfert souhaitée en boucle fermée.
m
Les régulateurs proposés dans les paragraphes suivants sont du type proportionnel (P),
m
proportionnel-intégral (PI) ou proportionnel-intégral-dérivée (PID). Les fonctions de
Ha
Type P PI PID
E
1 1
Fonction Gc (p) = K0 Gc (p) = K0 1+ Gc (p) = K0 1+ + Td p
Ti p Ti p
i:
de transfert
ek
zF
Dans cette approche, la fonction de transfert du processus à régler est supposée connue,
M
soit G(p). En imposant la fonction de transfert en boucle ouverte F (p) on peut déduire
le régulateur adéquat à partir de l’égalité IX.14
F (p)
Gc (p) = (IX.14)
G(p)
La réalisabilité de Gc (p) est conditionnée par la différence des degrés des polynômes entre
le numérateur et le dénominateur de cette fonction de transfert. En effet, on sais qu’une
fonction de transfert est réalisable si elle est propre.
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 171
Usuellement, le comportement souhaité en boucle fermée est celui d’un système d’ordre
un ou d’ordre deux avec un gain statique unitaire, ce qui permet une précision statique
parfaite. Pour atteindre cet objectif, la fonction de transfert en boucle ouverte, F (p), doit
être aussi du premier ou du second ordre.
.
La constante de temps γ est donnée et la fonction de transfert G(p) du procédé est connue,
se
on déduit alors l’expression du régulateur Gc (p) par :
us
1
So
Gc (p) = (IX.16)
G(p)γp
am
En conséquence, la fonction de transfert en boucle fermée GBF (p) est donnée par :
Gc (p)G(p)
GBF (p) =
m
1 + Gc (p)G(p)
m
1
Ha
γp
= 1
1 + γp
T-
1
= (IX.17)
1 + γp
SS
tivement PID donneront le résultat obtenu en (IX.17). La réponse obtenue sera idéale.
M
Exemple IX.1
k
G1 (p) =
1 + τp
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 172
Si l’on applique la relation (IX.16), la régulation idéale sera obtenue si Gc (p) est choisie
telle que :
1
Gc (p) =
G1 (p)γp
1 + τp
=
kγp
τ 1 + τp
=
kγ τ p
τ
C’est-à-dire un régulateur de type PI avec un gain proportionnel K0 = kγ et de constante
.
se
d’intégration Ti = τ . La constante de temps γ sera choisie de manière à fixer le temps de
us
réponse en boucle fermée.
On peut interpréter cette méthode comme suit : Le correcteur PI possède un zéro réel
So
et un pôle à l’origine. On choisit le paramètre Ti pour éliminer le pôle du processus et K0
am
pour définir un nouveau pôle pour le système bouclé ayant la constante du temps désirée,
donnée par :
τ
γ=
m
kK0
m
Ha
Exemple IX.2
T-
Un système du second ordre G2 (p) est à régler pour obtenir une réponse idéale.
SS
kωn2
G2 (p) =
p2 + 2ζωn p + ωn2
E
1
Gc (p) =
zF
G2 (p)γp
p2 + 2ζωn p + ωn2
=
oe
kγωn2 p
1 2 2ζ
2p + ω p + 1
M
ωn n
=
kγp
1 2 2ζ
2ζ ωn2 p + ωn p + 1
= 2ζ
ωn kγ ωn
p
C’est-à-dire un régulateur de type PID avec une constante d’intégration Ti = ω2ζn , une
constante de dérivée Td = 2ζω1
n
et un gain proportionnel K0 = ωn2ζkγ où γ sera choisi selon
les exigences sur la réponse en boucle fermée.
L’interprétation de l’exemple précédent est valable pour cet exemple sauf que pour
éliminer les pôles du système du seconde ordre il faut deux zéros d’où la nécessité d’un
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 173
régulateur PID. Les deux pôles éliminés, par le choix des paramètres Ti et Td , seul un
intégrateur reste dans la chaîne directe. Avec le retour unitaire on obtient un système du
premier ordre dont la constante du temps est déterminé par le paramètre K0 . Enfin, il
est clair qu’on ne peut pas contrôler idéalement un système du troisième ordre ou d’ordre
supérieur.
.
F (p) = Gc (p)G(p) = (IX.18)
se
γp(1 + λp)
us
Les constantes γ et λ sont fixées par les éléments du cahier des charges et la fonction de
So
transfert G(p) qui est connue, Gc (p) se calcule par :
1
am
Gc (p) = (IX.19)
G(p)γp(1 + λp)
m
En conséquence de ce choix, la fonction de transfert GBF (p) en boucle fermée est donnée
m
par :
Ha
1
γp(1+λp)
GBF (p) =
T-
1
1 + γp(1+λp)
1
SS
=
γp(1 + λp) + 1
E
1
γλ
= 1 1
i:
p2 + λ
p + γλ
ek
ωn2
= (IX.20)
zF
p2 + 2ζωn p + ωn2
Exemple IX.3
Un système du troisième ordre ne peut pas être réglé idéalement, cependant on peut le
régler en seconde ordre. Soit
k
G3 (p) =
(1 + τ1 p)(1 + τ2 p)(1 + τ3 p)
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 174
T i T d p2 + T i p + 1
Gc (p) = K0
Ti p
en appliquant ce régulateur, et en éliminant les pôles ayant les constantes du temps les
plus larges (soit τ1 < τ2 < τ3 ), on obtient la fonction du transfert en boucle ouverte F (p)
.
se
2
Ti Td p + Ti p + 1 k
= K0
us
Ti p 2
(1 + τ1 p)(τ2 τ3 p + (τ2 + τ3 )p + 1)
K0 k 1
So
=
Ti p(1 + τ1 p)
am
où Ti = τ2 + τ3 et Td = ττ22+τ
τ3
3
. Le système en boucle fermée sera du seconde ordre avec la
fonction de transfert suivante : m
F (p)
m
GBF (p) =
1 + F (p)
Ha
K0 k
τ1 Ti
= 1
p + τK10Tki
T-
p2 + τ1
ωn2
SS
=
p2 + 2ζωn p + ωn2
E
r r K k −1
ek
K0 k 0
ωn = ζ = 2τ1
τ1 T i τ1 T i
zF
Il devient clair maintenant qu’un système d’ordre quatre ou plus ne peut pas être réglé
oe
la méthode empirique. En ce qui concerne l’utilisation des lieux d’Evans, on rappelle que
la fonction de transfert du régulateur PID est :
T i T d p2 + T i p + 1
Gc (p) = K0 (IX.21)
Ti p
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 175
On ajuste Ti et Td pour placer deux zéros qui élimine deux pôles de G(p) (par exemple
ceux qui ont les constantes du temps les plus larges) ou on ajuste les paramètres pour
placer des zéros stables qui engendre des branches stables quelque soit le gain K0 . Ensuite
on trace en fonction de K0 les lieux des pôles du système bouclé. Enfin, en tenant compte
des pôles dominant, on choisit le gain K0 qui mène à un faible dépassement et une réponse
rapide.
Après avoir vu les influences de chaque action P, I et D, on peut ajuster les paramètres
.
se
K0 , Ti et Td en ligne, un à un en plusieurs étapes. Cette méthode suppose sous entendue
us
la disponibilité du système et la possibilité de le soumettre à plusieurs tests. Les étapes
So
sont les suivantes :
– Enlever l’action intégrale et dérivée (ou mettre Ti = Timax et Td = Tdmin )
am
– Mettre le gain K0 au minimum
– Appliquer une échelon de position et observer la réponse indicielle.
m
– Faire augmenter le gain K0 pas à pas jusqu’à l’obtention d’une réponse oscillante.
m
Il est évident que pour chaque valeur de K0 , il faut exciter le système en appliquant
Ha
– Mettre 2Tilim ≤ Ti ≤ 3Tilim tel que ymax − ys > ys − ymin où y(t) est la réponse du
i:
Exemple IX.4
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 176
1.17 1.47
0.88 1.05
0.84 1
0.8 0.95
0 2.64 0 3.61
.
temps (sec) temps (sec)
se
us
22
Figure IX.8 – K0lim = 22, K0 = 3
Figure IX.9 – Tilim = 0.41, Ti = 1.23
So
am
1.05
1.05 1
1 0.95
0.95
m
m
Ha
T-
0
SS
0
0 0.49 0 0.58
temps (sec) temps (sec)
E
Figure IX.10 – K0 = 22 3
, Ti = 1.23 et Figure IX.11 – K0 = 6.25, Ti = 1.25 et
i:
IX.10, le régulateur PID (avec Td = 0.26) donne une belle réponse avec un dépassement
à peine sensible et diminue le temps de réponse à 0.49sec.
M
Exemple IX.5
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 177
L’application pas à pas de la méthode de réglage en ligne mène au résultat montrés dans
les figures IX.12-IX.13-IX.14.
1.23
1.05
1
0.95
0.442
.
se
0
us
0
0 0 7.42
So
temps (sec) temps (sec)
20
Figure IX.12 – K0lim = 20, K0 = Figure IX.13 – Tilim = 0.58, Ti = 1.3
am
3
m
m
Ha
1.05
1
0.95
T-
E SS
i:
ek
0
zF
0 2.85
temps (sec)
oe
20
Figure IX.14 – K0 = 3
, Ti = 1.3 et Td = 0.44.
M
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 178
On doit rappeler ici que cette méthode est applicable pour les systèmes d’ordre élevé
(supérieur ou égale à trois) car ils peuvent être déstabilisés en augmentant le gain pro-
portionnel K0 , donc K0lim existe. Ceci n’est pas vrai pour les systèmes du premier et du
seconde ordre.
Une autre méthode de réglage en ligne a été proposée par Ziegler et Nichols, cette mé-
thode aussi, ne s’applique que sur les systèmes qu’on peut déstabiliser avec augmentation
d’un gain proportionnel. La méthode consiste à augmenter progressivement le gain d’un
correcteur proportionnel pur jusqu’à la juste oscillation. On relève alors le gain limite Klim
correspondant et la période des oscillations T0 . Enfin, les paramètres du régulateur sont
.
se
calculés en fonction de Klim et de T0 selon le type de régulateur à utiliser (voir tableau
IX.2).
us
So
y(t)
1
C(p) = + Y (p)
am
p
K G(p)
− m t
T0
m
Ha
Table IX.2 – Réglage en ligne des paramètres du régulateur P,I,D proposé par Ziegler
E
et Nichols
Méthode de réglage en ligne de Ziegler et Nichols
i:
ek
Type P PI PID
zF
K0 K0 Ti K0 Ti Td
Paramètres T0
oe
Exemple IX.6
Exemple IX.7
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 179
1.38
1
0.888
régulateur P
0
0 4
1.74
régulateur PI
0
0 8.82
.
se
1.5
us
1
So
régulateur PID
am
0
0 2.11
temps (sec)
m
Figure IX.16 – Les réponses du processus G4 (p) réglé en ligne par la méthode de Ziegler
m
et Nichols.
Ha
limite de stabilité est obtenu pour le réglage en ligne et il est K0lim = 20 qui engendre
SS
une réponse indicielle oscillante ayant une période T0 = 3.8sec. Les réponses des systèmes
réglés avec les différents régulateurs P, PI at PID sont montrés dans la figure IX.17.
E
i:
boucle ouverte du système à régler. Les systèmes concernés par cette méthode, possèdent
oe
souvent un retard pur et/ou plusieurs constantes de temps. On les rencontre surtout
dans les processus physicochimiques tels que la régulation de température, de niveau, de
M
pression, etc.
Soit G(p) la fonction de transfert du processus à régler. On soumet le processus sous
l’action d’une entrée en échelon de position Ep0 et on enregistre sa réponse indicielle.
Sur l’enregistrement de la réponse indicielle, on trace le mieux possible la tangente au
point d’inflexion Pi de la courbe. On mesure ensuite les temps τm correspondant au point
d’intersection entre l’abscisse et la tangente (correspond en quelque sorte au temps de
retard) ainsi que le temps Tm (temps de montée de la tangente). On repère aussi le gain
statique Km = Eys0 de G(p). (on rappelle ys = lim y(t))
t→∞
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 180
0.8
0.545
régulateur P
0
0 9.8
régulateur PI
0
0 11.2
.
se
us
1.12
So
régulateur PID
am
0
0 5.07
temps (sec)
m
Figure IX.17 – Les réponses du processus G5 (p) réglé en ligne par la méthode de Ziegler
m
et Nichols.
Ha
E0
C(p) = p Y (p)
processus
T-
y(t)
i:
ek
zF
Km E0
oe
M
E0
Pi
t
τm Tm
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 181
a) Méthode de Ziegler et Nichols En 1942, Ziegler et Nichols ont suggéré les para-
mètres du régulateur qui sont donnés dans le tableau IX.3. Ces paramètre sont valables
lorsque le rapport R vérifie R > 1.
.
se
Table IX.3 – Réglage des paramètres du régulateur P,I,D proposé par Ziegler et Nichols
us
Méthode hors ligne
So
Type P PI PID
K0 K0 Ti K0 Ti Td
am
Paramètres Tm Tm τm Tm
0.9 1.2
m 2τm 0.5τm
τ m Km τ m Km 0.3 τ m Km
m
On note, d’après le tableau IX.3, que cette méthode n’est applicable que pour les
Ha
systèmes ayant un point d’inflexion (les systèmes sans comportement oscillant) est qui
T-
ont un temps de retard τm > 0 non nulle, autrement le gain proportionnel sera infiniment
grand. Généralement les gains proportionnels K0 proposés par Ziegler-Nichols sont trop
SS
faut pas donc craindre de réduire ces gains pour obtenir une réponse satisfaisante.
i:
ek
Exemple IX.8
zF
calculer les paramètres des régulateurs. La figure IX.21 montre les réponses indicielles du
M
Exemple IX.9
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 182
0.7143
0
0 0.243 1.916
temps (sec)
.
se
Tm
τm
= 6.9
us
1.31
So
1
0.875
am
régulateur P
0 m
0 3.1
m
1.69
Ha
1
T-
régulateur PI
0
SS
0 7.05
E
1.5
i:
1
ek
régulateur PID
zF
0
0 2.3
temps (sec)
oe
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 183
0.12
0
0 0.921 2.9751
temps (sec)
.
se
Tm
τm
= 2.23
us
So
1.26
1
0.7
am
P
0
0
m 15
m
1.6
Ha
1
T-
PI
SS
0
0 15
E
1.6
i:
1
ek
PID
zF
0
0 15
temps (sec)
oe
Exemple IX.10
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 184
Table IX.4 – Réglage des paramètres du régulateur P,I,D par la méthode de réglabilité
Recommandation Type K0 Ti Td
5
10 < R PI Tm –
K
0.5R
5 < R ≤ 10 PI Tm –
K
0.5(0.5 + R) Tm (0.5 + R) 0.5Tm
2<R≤5 PID
K R (0.5 + R)
R≤2 Le régulateur PID est déconseillé
.
se
us
So
1.21
1.05
1
am
0.95
m
m
Ha
T-
0
SS
0 2.55
E
temps (sec)
i:
Exemple IX.11
oe
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 185
1.11
1.05
1
0.95
0.82
.
se
0
us
0 5.8
So
temps (sec)
am
Table IX.5 – Recommandations de CHR pour une réponse apériodique.
m
m
Recommandation 10 < R 7.5 < R ≤ 10 1 < R ≤ 7.5
Ha
Type P PI PID
K0 K0 Ti K0 Ti Td
T-
K K K
E
Type P PI PID
zF
K0 K0 Ti K0 Ti Td
oe
Exemple IX.12
Exemple IX.13
M. Feki
IX.2. Les Correcteurs PID 186
1.175
1.12
1.05 1.05
1 1
0.95 0.95
0 0
0 1.44 0 1.67
.
temps (sec) temps (sec)
se
us
Figure IX.26 – Les réponses du pro- Figure IX.27 – Les réponses du proces-
cessus G4 (p) réglé avec un PID (apério- sus G4 (p) réglé avec un PID (20%dépas-
So
dique). sement).
am
Le processus à régler a la fonction de transfert G5 (p), qu’on supposera inconnue. La
m
réponse indicielle est donnée dans la figure IX.22. Le rapport de réglabilité R = 2.23
m
recommande un correcteur PID selon les deux tableaux. Dans la figure IX.28 on observe
Ha
la réponse du système réglé avec un PID du tableau IX.5. Dans la figure IX.29 on observe
la réponse du système réglé avec un PID du tableau IX.6.
T-
SS
1.285
E
1.06 1.05
1
1
0.95
0.95
i:
0.82
ek
0.6
zF
oe
0
M
0 0 12.4
0 5.25
temps (sec) temps (sec)
Figure IX.28 – Les réponses du pro- Figure IX.29 – Les réponses du proces-
cessus G5 (p) réglé avec un PID (apério- sus G5 (p) réglé avec un PID (20%dépas-
dique). sement).
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 187
R 1
P (1 + 3R
) – –
K
R 1 30R + 3
PI (0.9 + 12R
) τm –
K 9R + 20
R 4 32R + 6 4Tm
.
1
se
PID ( + ) τm
K 3 4R
13R + 8 11R + 2
us
So
Les paramètres, obtenus dans les tableaux ne doivent pas être considérés comme dé-
am
finitifs. En fait ils doivent servir comme une base à partir de laquelle un réglage en ligne
peut être lancé. D’ailleurs, si on applique les paramètres du régulateur PID proposés par
m
Cohen et Coon (laissé pour l’étudiant) sur le système G4 (p), on obtient une performance
m
légèrement pire que celle obtenue par Ziegler et Nichols. Cependant, un autre réglage pro-
Ha
posé par Borresen et Grindal en 1990 mène à une meilleur performance s’il est appliqué
à G4 (p). Enfin, on peut dire que la performance d’un réglage diffère d’un système à un
T-
autre et un réglage peut avoir une bonne ou mauvaise qualité selon le système.
SS
Table IX.8 – Réglage des paramètres du régulateur P,I,D proposé par Borresen et Grin-
E
dal
i:
Type PI PID
ek
K0 Ti K0 Ti Td
zF
Paramètres Tm Tm
3τm 3τm 0.5τm
oe
τ m Km τ m Km
M
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 188
Moteur électrique
R(p)
+
Θe (p) Θs (p)
+ + 1 + 1 1
Gc (p) 5
1+2p 1+20p p
− −
.
se
gulaire θs à la sortie en appliquant l’échelon de position θe à l’entrée. On considère que le
us
moteur tourne à vide R(p) = 0.
So
Proposer un correcteur Gc (p) de la famille des correcteur PID (P, PI, PD ou PID)
pour contrôler le moteur avec une erreur statique nulle et un dépassement acceptable.
am
Solution La fonction de transfert du moteur électrique est :
Gm (p) =
5
m
p(40p2 + 22p + 6)
m
Ha
p3 40 6
E
p2 22 5K
132 − 200K
i:
p1 0
ek
22
p0 5K 0
zF
on constate que le système bouclé est stable quand K est dans l’intervalle 0 < K <
0.66. Le gain limite est Klim = 0.66. On remplace K par 0.66 dans le tableau de Routh et
oe
2π
√ 3.3 = 16.22
22
En appliquant la méthode de Ziegler-Nichols, on obtient
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 189
1.4
1.2
1
System: MC
Time (sec): 24.7
Amplitude
Amplitude: 0.95
0.8
0.6
.
se
0.4
us
0.2
So
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Time (sec)
am
Réponse indicielle par PID de Ziegler-Nichols.
m
Puisque la fonction Gm (p) contient un intégrale, il suit que l’erreur statique est toujours
m
nulle. Donc il suffit d’appliquer une commande PD ; que l’on peut obtenir simplement en
Ha
1.4
E
1.2
i:
1
ek
System: MC
Time (sec): 19.2
Amplitude: 0.95
zF
0.8
Amplitude
0.6
oe
M
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Time (sec)
Pour avoir plus de liberté dans le choix du PD, on peut calculer la relation qui relie
K0 et Kd pour obtenir la stabilité de la réponse.
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 190
p2 22 5K0
132 + 110Kd − 200K0
p1 0
22
.
p0 5K0 0
se
20
Pour la stabilité il faut que le gain proportionnel soit positive K0 > 0 et Kd > K − 12 .
11 0 10
us
La figure ci-dessous montre la zone de stabilité avec Kd > 0
So
6
K
d
am
5
m
4
m
Ha
3
T-
2
SS
1
E
0
i:
K
p
ek
−1
zF
−1 0 1 2 3 4 5 6
Zone de stabilité.
oe
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 191
Step Response
1.4
1.2
System: MC
Time (sec): 9.54
Amplitude: 1
1
0.8
Amplitude
0.6
.
0.4
se
us
0.2
So
0
0 5 10 15 20 25 30
Time (sec)
am
Réponse indicielle par PD obtenu dans la zone de stabilité.
Exercice 2
m
m
Utiliser la méthode des lieux d’Evans pour ajuster les paramètres d’un régulateur PID
Ha
G5 (p) =
p5 + 14p4 + 66p3 + 142p2 + 173p + 84
SS
√ √
p1 = −7, p2 = −4, p3 = −1, p4 = −1 + j 2 et p5 = −1 − j 2
i:
ek
En fixant Ti = 23 et Td = 12 les zéros du régulateur PID simplifient les pôles complexes. Pour
zF
des faibles valeurs du gain proportionnel, on obtient une réponse apériodique. Cependant,
la réponse la plus rapide qu’on peut avoir dans ce cas est obtenue en choisissant K0 = 1.2.
oe
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 192
1.05
1
0.95
.
se
us
0
So
0 5.43
temps (sec)
am
Si l’on choisit les paramètres Ti = 54 et Td = 15 les zéros du régulateur PID simplifient les
m
pôles p2 et p3 . La réponse est oscillante quelque soit le gain ; en choisissant K0 = 5, on
m
obtient la réponse suivante :
Ha
T-
SS
1.05
1
0.95
E
i:
ek
zF
oe
M
0 3.48
temps (sec)
En éliminant le pôle p2 et p3 , on crée une branche des lieux des pôles entre p1 et le pôle
ajouté à l’origine. En gardant le pôle p2 , on peut obtenir des lieux des pôles avec un
régulateur PI semblables (surtout les pôles dominants) à ceux obtenus avec le régulateur
PID. Donc une réponse similaire peut être obtenue avec un PI. D’ailleurs, en fixant Ti = 1
et K0 = 3.5, on obtient la réponse suivante :
M. Feki
IX.3. Exercices résolus 193
1.05
1
0.95
.
se
us
So
0
0 3.95
temps (sec)
am
Exercices
m
m
Exercice IX.1 Soit la fonction de transfert
Ha
1
T-
G(p) = 1 1
p(1 + 2
p)(1 + 20
p)
SS
précédée par un régulateur proportionnel de gain K = 5.5 et munie d’un retour unitaire.
E
au moins 55◦ .
ek
zF
oe
M
M. Feki