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Les variations « eustatiques » concernent l'altération du niveau global de la mer, tels que les

changements de volume de l'eau des océans et les changements de volume des bassins
océaniques.

Les variations du niveau de la mer aux échelles de temps géologiques sont désignées sous les
termes de transgression marine (hausse du niveau) et régression marine (baisse du niveau).

La transgression marine désigne l’avancée du trait de côte sur le continent, provoquée par une
élévation relative du niveau de la mer. Au contraire, le déplacement du trait de côte en direction
de la mer, résultant d'un abaissement relatif du niveau de la mer, s'appelle une régression.

Trois facteurs jouent un rôle majeur dans la dynamique de la montée du niveau de la mer à
l'horizon 2100 sous l'effet de la hausse des températures : la fonte des glaces des calottes
polaires, la dilatation de l'océan sous l'effet du réchauffement, et la fonte des glaciers terrestres.
Les variations du niveau des océans dépendent donc de celles de sa température et des quantités
d’eau qu’il échange avec les autres réservoirs d’eau de la planète : les glaciers, les calottes
polaires (Groenland, Antarctique) et les eaux continentales (rivières, lacs, nappes phréatiques
etc.…).
Le réchauffement global des températures entraîne aussi l’augmentation du volume des mers,
à travers ce que l’on appelle la dilatation thermique. D’autre part, même si les mers et les océans
se remplissent toujours davantage, on constate qu’ils perdent dans le même temps leurs
propriétés chimiques initiales. Ils deviennent plus acides, l’oxygène s’y fait de plus en plus rare
et les zones mortes se propagent petit à petit avec des conséquences catastrophiques pour la
pêche mais surtout pour une infinité d’écosystèmes marins comme les coraux.

L’eustatisme

Eustatisme désigne, dans le domaine de la climatologie, la variation du niveau général des mers,
pouvant être provoquée par le changement du terrain des bassins, ou encore le volume des
glaciers des continents.
L’étude des paléorivages permet de reconstituer les variations du niveau de la mer
Les paléorivages peuvent se présenter sous différentes formes :
 Anciens traits de côtes marqués par l’érosion marine : paléofalaises…
Effectivement, au niveau de la mer les falaises sont attaquées par les vagues ce qui crée des
encoches au sein de la roche.
 Anciens dépôts littoraux fossilisés : plages fossiles, dépôts de tempêtes (galets +
coquilles)…
 Anciens récifs de coraux et paléoterrasses coralliennes pour les mers tropicales…
tectonique
Dans leur mouvement, les plaques entraînent les continents qui, épisodiquement, convergent
vers une même zone, comme cela a été le cas pour l'Inde et l'Asie depuis une quarantaine de
millions d'années. Ces collisions sont responsables de la surrection des chaînes de montagne
qui accroît le relief des continents, mais diminue leur surface. Il en résulte une augmentation
du volume des bassins océaniques et une baisse du niveau général des mers.
glacio-eustatisme
Changement d'ensemble du niveau de l'océan mondial produit par le stockage ou le déstockage
en glace continentale d'une partie de l'hydrosphère.
Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes
à un moment décisif. De l’évolution des conditions météorologiques, qui ont des effets sur la
production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques
d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes
d’effets et d’échelle. Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de
s’adapter aux conséquences futures de ces changements.

L’effet de serre est un phénomène naturel indispensable à la vie humaine et à celle des espèces.
Il piège dans une couche de gaz située à basse atmosphère une partie de la réverbération des
rayons du soleil sur la Terre, en évitant ainsi que ces rayonnements infrarouges soient renvoyés
vers l’espace. Toutefois, après plus d'un siècle et demi d'industrialisation, notamment la
déforestation et l'agriculture à grande échelle, les quantités de gaz à effet de serre présentes
dans l'atmosphère sont parvenus à des niveaux jamais atteints en trois millions d'années. À
mesure que les populations, les économies et les niveaux de vie progressent, le niveau cumulé
des émissions de gaz à effet de serre (GES) a lui aussi augmenté.

Comment le réchauffement climatique entraîne l'élévation du niveau de la mer ?


Si l'élévation des températures provoque la fonte de la glace située sur les continents ( calotte
polaire antarctique, glaciers alpins, andins, etc.), l'eau piégée dans cette glace va par conséquent
se retrouver dans les océans : l'augmentation du volume d'eau entraînera mécaniquement une
hausse du niveau de la mer.
conclusion
La mer, incontestablement , monte… Elle le fait à un rythme variable aux échelles
pluriannuelles et décennales qui intègrent les réponses propres des différentes composantes qui
y contribuent au réchauffement global d’une part et à toutes les échelles de variation climatique
d’autre part…Ce rythme risque de s’accroître compte tenu de l’accélération du mouvement vers
la mer des glaciers qui bordent les calottes polaires et dont les processus sont encore mal pris
en compte dans les modèles.
Avec à l’horizon 2100 une perspective d’élévation du niveau moyen des océans qui pourrait
atteindre voire dépasser 1 mètre.
Nous disposons des moyens techniques opérationnels d’observation pour en suivre le
mouvement, en déterminer et quantifier les différentes contributions, comprendre les
mécanismes qui les relient et donc améliorer et alimenter les modèles prévisionnels d’évolution
du climat.Il faut assurer leur pérennité.

Les sédiments quaternaires résultent des différents processus d'altération des roches puis de
transport et de dépôts des éléments issus de cette altération. Ils sont les témoins des phénomènes
climatiques et géologiques qui ont modelé les paysages associés à l'évolution de l'Homme.

la fonte des glaces

Avec la hausse des températures engendrée par les émissions de gaz à effet de serre, on observe
que les glaces fondent de plus en plus tôt, et ont de plus en plus de mal à se reformer en hiver.

Plus de 28 000 tonnes de glaces ont ainsi disparu en un peu plus de 20 ans. Avec pour
conséquences la perte d’habitat pour de nombreux animaux et populations locales mais aussi la
modification des courants océaniques et l’élévation du niveau des mers qui laisse planer un
risque d’inondations dans bien d’autres régions du monde.
Les causes de la fonte des glaces

Beaucoup de facteurs différents entrent en jeu dans le réchauffement climatique et sans surprise,
la plupart sont liés à nos activités humaines

 L’industrie et les transports

Par le biais de l’industrie ou des transports, l’émission des gaz responsables de l’effet de serre
a atteint des sommets ces dernières années.

 L’extraction gazière et pétrolière

Les processus d’extraction du pétrole et du gaz émettent eux aussi du méthane, principal
constituant du gaz naturel.

 La déforestation

Dans un autre registre, la déforestation participe aussi largement à la fonte des glaces
puisqu’elle nous prive chaque année de milliers d’arbres capables de réguler les températures.

Les conséquences de la fonte des glaces

 L’élévation du niveau des mers.

 La modification des courants : Et puisque les eaux se réchauffent et que d’énormes


quantités d’eau douce se mélangent à l’eau salée, ce sont aussi les courants marins qui
se modifient.
 L’impact sur le climat

 Le déclin de la faune
 La rareté de l’eau douce
 L’aggravation de l’effet de serre

conclusion : Ce qu’il faut comprendre, c’est que ces régions polaires qui nous semblent si
lointaines font partie des éléments qui maintiennent l’équilibre de nombreux écosystèmes et
grâce auxquels notre planète reste habitable. Le réchauffement climatique est déjà bien en place
et aura un impact quoi qu’il arrive. Mais par l’action des États et par nos actions individuelles, il
sera possible de limiter cet impact de manière à profiter encore des services que nous rendent
les glaces au quotidien et de laisser les générations futures en profiter à leur tour.
Un tsunami est une vague de mer déclenchée par un déplacement à grande échelle du plancher
océanique. Les tsunamis sont le plus souvent provoqués par des tremblements de terre, mais ils
peuvent également être provoqués par des glissements de terrain sous-marins ou des éruptions
volcaniques. Ils peuvent frapper n'importe quelle côte à n'importe quel moment. Les tsunamis
peuvent se déplacer aussi vite qu'un avion à réaction en pleine mer et peuvent frapper la terre
avec des vagues de plus de 20 mètres.

Le tsunami de Lituya
En 1958, un méga tsunami d'une hauteur de 523 mètres de haut (plus que deux fois l'empire
state building), le record mondial, est survenu dans la baie de Lituya en Alaska.

Les tsunamis représentent une menace importante pour les populations, « Les vagues géantes
peuvent représenter une menace pour les populations côtières, endommager les infrastructures
marines et terrestres et provoquer une crise économique et environnementale », ajoute le
scientifique. Selon lui, il est « essentiel d’améliorer les mesures de planification visant à
atténuer l’impact d’un éventuel tsunami ».

Le Maroc est largement exposé aux risques d’origine naturelle : inondations,


sécheresses,mouvements de terrains, séismes, tempêtes, vagues de chaleur ou risque de tsunami
peuvent affecter le territoire national et engendrer des pertes humaines et économiques
conséquentes.
Le risque de tsunami et de tempête est important sur la façade maritime du pays.
La côte marocaine est vulnérable au risque de tsunami tel que celui qui se produisit en 1755
suite au tremblement de terre de Lisbonne. Le catalogue des tsunamis du Maroc recense 7
tremblements de terre historiques ayant causé un tsunami affectant le Maroc. Cet aléa a une
faible probabilité d’occurrence mais pourrait avoir des conséquences très importantes en termes
de dommages.
Les tempêtes et houles violentes sont plus fréquentes et touchent également la côte. Elles
affectent les activités maritimes et le commerce, provoquant des dommages aux habitations, et
infrastructures en bord de mer, comme lors de la houle exceptionnelle de janvier 2014 avec des
vagues atteignant 13 mètres.

Le littoral méditerranéen du Maroc est exposé au phénomène de tsunami du fait des glissements
sous-marins qui peuvent se produire en mer d’Alboran, à l’ouest du bassin méditerranéen. et
pourraient entraîner une accumulation de volumes massifs d’eau sur les côtes marocaines.
Imprédictible et dévastateur, l’aléa de tsunami représente donc une menace latente pour la
société littorale du Maroc.

L’objectif du travail engagé est d’établir un diagnostic de la vulnérabilité du littoral marocain


qui s’appuie sur une modélisation numérique de l’aléa qui précise les zones potentiellement
inondables du territoire. L’identification et la quantification des enjeux présents sur ce territoire
sont réalisées afin d’évaluer les dommages potentiels, directs et indirects, qu’un tel événement
aurait sur ce littoral.

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