Logistique Internationale
Logistique Internationale
Logistique Internationale
: LOGISTIQUE INTERNATIONALE
Le vendeur et l’acheteur visent parfois un bénéfice calculé d’avance et réduit au minimum. Ils
ne souhaitent donc pas occasionné des frais supplémentaires à ceux liés aux prestations
prévues et prises en compte dans leur calcul de prix. Une délimitation très stricte s’impose :
d’un côté savoir où s’arrêtent les frais à la charge du vendeur et, de l’autre, où commencent
les frais qui incombent à l’acheteur. Les incoterms et les liners terms permettent de définir les
zones d’intervention de chacun des acteurs participant au commerce international.
Quant à l'acheteur, il doit être fixé sur la structure du prix de vente : il désire savoir s'il
comprend :
1
le prix d'obtention des visas ou le certificat d'analyse,
le transport (pré acheminement, post acheminement, transport principal),
l'assurance relative aux avaries de marchandises,
les formalités douanières (côté export ; côté import).
En l'absence de toute réglementation internationale, la Chambre de Commerce International
(CCI) composée de professionnels et usagers des échanges internationaux a mis en place dès
1936 une codification des termes de vente et conditions de transport à l'export : les incoterms
(International Commercial Terms).
I-1-1- Le chèque
C'est un document par lequel le tireur (acheteur) demande au tiré (sa banque) de payer une
certaine somme au bénéficiaire (vendeur).
I-1-2- Le virement
C'est la procédure par laquelle l'acheteur demande à sa banque de créditer le compte du
vendeur. Il est peu coûteux et plus rapide avec le système SWIFT (Society for World-wide
Interbank Financial Télécommunication). Ce réseau SWIFT permet aux banques adhérentes
de centraliser rapidement, en toute sécurité à un coût minimum, les ordres de paiement liés
aux opérations de commerce international. Le coût est indépendant de la distance.
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La lettre de change : la lettre de change ou traite est un écrit par lequel une personne
appelé tireur donne à une autre appelée tirée, l’ordre de payer à vue ou à terme
(échéance), à une tierce personne appelée bénéficiaire, une somme déterminée. Si dans
son principe la lettre de change comprend trois personnes, dans la pratique, le
bénéficiaire et le tireur se confondent.
Le billet à ordre : c'est un écrit par lequel le souscripteur (l’acheteur) s’engage à payer
à une personne désignée (vendeur) une certaine somme à terme. Il ne met en présence
que deux personnes. Il constitue une promesse pure et simple de paiement. Il se
transmet par endos comme la lettre de change.
I-2- Les techniques de paiement
Les techniques de vente sont parfois insuffisantes pour répondre aux soucis de sécurité des
entreprises. Elles ont alors recours à des techniques de paiement plus complexes.
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n°1 : Acceptation du contrat commercial. L’acheteur (l’importateur) et le vendeur
(l’exportateur) se mettent d’accord sur les termes du contrat.
Vendeur Acheteur
Émettrice
Banque notificatrice
Elle met en présence quatre parties. Le vendeur, l'acheteur et leurs banques respectives: c'est
le vendeur exportateur qui donne l'ordre à sa banque de remettre les documents commerciaux
ou les documents du transport international à la banque de l'acheteur. Et la banque de
l'acheteur ne remettra les documents à ce dernier que s'il paye comptant ou accepte une lettre
de change au profit du vendeur. La banque du vendeur est aussi appelée banque remettante,
c'est à elle que l'opération est confiée.
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La banque de l'acheteur est appelée banque représentative. C'est la banque à l'étranger chargée
de l'encaissement. En général elle est correspondante de la banque remettante. Cette banque
effectue la présentation des documents à l'acheteur et reçoit son règlement.
L'acheteur est le client du vendeur à l'étranger. Le vendeur indique l'ensemble des instructions
à la banque remettante dans un document intitulé lettre d'instruction. Cette dernière précise la
nature et le nombre de documents, le montant de la remise, les modalités d'encaissement et de
transfert. La banque suit scrupuleusement les instructions du donneur d'ordre. Car même si les
banques ne sont pas responsables en cas de non-paiement, elles peuvent répondre de leurs
actes en cas de non-respect des instructions.
L'avis de sort est le document par lequel la banque présentatrice informe le donneur d'ordre
(le vendeur) du paiement de la remise documentaire ou des raisons invoquées par l'acheteur
pour retarder ou refuser le règlement.
En bref, la remise documentaire (ou encaissement documentaire) est une opération par
laquelle un exportateur mandate sa banque pour l’encaissement d’une somme due ou
l’acceptation d’un effet de commerce par un acheteur contre remise de documents.
La remise documentaire présente l’avantage d'une grande souplesse car elle est peu
formaliste. L'acheteur ne peut pas soustraire frauduleusement la marchandise en douane sans
qu'il ait au préalable réglé à sa banque le montant de la facture due à son fournisseur. Le coût
bancaire de la remise documentaire est faible.
Toutefois, cette technique présente des inconvénients. Tout d'abord, elle laisse la possibilité à
l'importateur de ne pas « lever les documents ». Si le client ne se manifeste pas, la
marchandise est immobilisée. Soit il faudra la vendre sur place à bas prix, soit la rapatrier et
supporter de nouveau les frais de transport. Ensuite en cas, par exemple, de réalisation de
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risque politique, la remise documentaire n’offre aucune garantie. Cette technique de paiement
est donc conseillée dans le cadre des relations commerciales entre partenaires sûrs.
Pierre angulaire des échanges internationaux, le transport international est un des atouts
majeurs de l'action commerciale d'une entreprise exportatrice ou importatrice. Pour cela, le
choix du mode de transport et du transporteur international joue un rôle prédominant.
- La faute de la victime;
- Le vice propre de la marchandise;
- Cas de force majeure : événement imprévisible, insurmontable, irrésistible, non
imputable à la personne qui l'invoque.
Le contrat de transport est matérialisé par un écrit qui prend diverses appellations selon le
mode de transport international.
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II-1-3-1- Le transport par chemin de fer
La convention de Berne
Ce transport est régi par la convention de BERNE signée le 14 octobre 1890 et entrée en
vigueur le 01 janvier 1893. Aussi, appelée CIM (convention internationale de transport de
marchandises), cette convention régit de plein droit les envois de marchandises, les envois en
détail (messagerie) que les wagons complets remis au transporteur avec une lettre de voiture
directe, établie pour un parcours empruntant les territoires d'au moins deux états contractants
et comprenant exclusivement des lignes inscrites sur la liste prévue aux articles 3 et 10 de la
convention. Il existe deux exceptions :
La première concerne le cas des envois dont la gare expéditrice et la gare destinataire
sont situées sur le territoire d'un même état et qui n'emprunte le territoire d'un autre
état qu'en transit. La convention n’est pas applicable2
- Lorsque les lignes par lesquelles s'effectue le transit sont exclusivement
exploitées par le chemin de fer d'un même Etat;
- Lorsque les Etats ou les chemins de fer concernés ont convenu de ne pas
considérer ces envois comme international.
La deuxième concerne les transports entre gares de deux états limitrophes
éventuellement en transit par le territoire d'un troisième état, lorsque les lignes par
lesquelles s'effectue ce transport sont exploitées exclusivement par le chemin de fer de
l'un des trois états.
La conclusion du contrat
Dès la remise de la totalité de la marchandise au transporteur et du payement des frais que
l'expéditeur prend à sa charge, le transporteur doit porter sur la lettre de voiture (original et
duplicata) le timbre à date, alors, le contrat est conclu et le chemin de fer devient responsable
des envois (transfert de responsabilité) La conclusion du contrat n'impose aucune obligation à
la charge du destinataire.
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1956 et entrée en vigueur le 02 juillet 1901. La CMR s’est largement inspirée de la
convention de BERNE. La CMR régit obligatoirement tout contrat de transport routier de
marchandises à titre onéreux devant s'effectuer entre deux pays différents dont l'un au moins
est un pays contractant et cela quels que soient le tonnage et la nature des envois, le domicile
et la nationalité des parties, la situation douanière de la marchandise ou les conditions de
vente.
La convention ne s'applique pas dans le cas des transports postaux ou de transport funéraires
et de déménagement.
La conclusion du contrat
La conclusion du contrat de transport est effective avec la prise en charge de la marchandise
par le transporteur. Le transporteur est tenu de vérifier d'une part, l'exactitude des mentions de
la lettre de voiture concernant le nom, les marques et les numéros des colis, et d'autre part,
l'état apparent de la marchandise et de son emballage. Il faut noter que c’est un contrat
consensuel constaté par une lettre de voiture établie en trois exemplaires originaux : un pour
l’expéditeur, un autre au destinataire et le dernier au transporteur. Elle est signée par
l'expéditeur et le transporteur.
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La convention de BRUXELLES s'applique intégralement s'il y a émission d'un connaissement
ou d'un titre similaire dans l'un des pays contractants même si le port de chargement ne relève
pas d'états contractants.
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Le transport conventionnel
Le transport est appelé conventionnel lorsque les marchandises sont transportées en vrac,
en fardeaux, en caisses ou en sacs. Ce type de transport qui tend, dans le commerce mondial, à
être supplanté par le transport conteneurisé, n’est pas exempt de tous inconvénients :
ne permet pas le transport de denrées périssables nécessitant des conditions
particulières de conservation
possibilité d’avaries, de détérioration, de vol etc.
faible sécurité
problème de manutention
occasionne des coûts logistiques plus élevés (manutention, assurance, etc.).
Le transport en conteneur
Il peut être utilisé dans le transport des biens d’équipement et certains biens de
consommation. Les marchandises peuvent être transportées soit en remplissant un conteneur
(conteneur complet) appelé FCL (Full Container Loaded) et voyagent alors de bout en bout
dans des conditions idéales d’exploitation.
Le cas échéant, lorsque le volume de la marchandise est inférieur au volume utile du
conteneur, il faut réaliser un groupage en n’utilisant qu’une partie de l’espace soit LCL (Less
Than a Container Loaded) et les marchandises subissent une ou deux ruptures de charge. Ces
deux états du conteneur nous conduisent à 4 types d’exploitation du transport conteneurisé :
FCL/FCL : Le conteneur est empoté et scellé par l’expéditeur à domicile et est acheminé
outre-mer au domicile du destinataire sans être ouvert (sauf contrôle douanier)
FCL/LCL : L’expéditeur a plusieurs clients à la même destination. Il empote lui-même le
conteneur qui est ensuite acheminé au port de destination. Outre-mer, les marchandises seront
dégroupées et mises à la disposition des clients destinataires.
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marchandises compatibles à destination du même port où elles seront mises à la disposition
des différents clients.
La tarification en conventionnel
Les correctifs
Ce sont de nouvelles charges qui viennent s’ajouter au fret de base brut pour qu’il devienne le
fret de base net simplement. Certains correctifs sont conjoncturels, c'est-à-dire qu’ils changent
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selon les circonstances économiques. Leur taux monte ou baisse en fonction des circonstances
ou des réalités du moment. D’autres correctifs sont permanents ou structurels
-Les ristournes
Elles sont nées de la volonté des conférences maritimes de contrebalancer la concurrence
des outsiders en cherchant à fidéliser les chargeurs par l’offre d’avantages de prix. Les
ristournes couramment utilisées sont :
Les ristournes de fidélité
Les ristournes à taux de fret réduit.
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La tarification en conteneur
Certaines compagnies proposent des tarifs à la boîte c’est –à-dire par unité indépendants
des marchandises chargées. Mais dans la plupart des conférences, le fret de base brut est
calculé à la tonne ou au mètre cube à l’avantage du navire selon la classe de la
marchandise cf. tarification en conventionnel. Un minimum de taxation est prévu pour
chaque conteneur et s’appliquent ensuite les correctifs déjà vus plus haut. Puis les
conteneurs font l’objet de tarification particulière notamment en FCL/FCL. :
Location du conteneur
Les frais de positionnement chez l’expéditeur
Les frais de manutention s’ils ne sont pas inclus dans le fret
Les frais de post-acheminement
Pénalités en cas de dépassement des délais de mise à disposition.
Retenons : retenons que pour les besoins de calcul, la charge utile d’un conteneur de 20’ est
de 17,99T et 32,8m3 par convention. Et 1 conteneur de 40’ équivaut à 2conteneurs de 20’.
Application 1 :
La société FRUITEL prépare une expédition de 1450 caisses d’orange et 2400 caisses de
citron à destination de MARSEILLE en France. Les caisses d’orange mesurent 0,70 m x 0,40
m x 0,2 m et pèsent chacune 10kg. Les caisses de citron mesurent 0,50 m x 0,40 m x 0,20 m
et pèsent chacune 5kg.
La compagnie maritime fixe l’UP à 32 000FCFA et les correctifs sont CAF =2% , BAF = -
3% CSP = 1%. La ristourne = 10%. Les marchandises sont conteneurisables et ne sont pas
compatibles. Les correctifs structurels appliqués sont :
Surtaxe colis lourd : 1.000F par tonne supplémentaire
Droits portuaires sont estimés à 250.000 F
surfret de déroutement = 100. 000 F. Les frais de location d’un conteneur sont
10.000F pour les conteneurs de 20’et 20 000 F pour les 40’.
TAF :
1)-Combien de conteneurs nécessite cette expédition ?
2)-Quelles doivent être les caractéristiques de ces conteneurs ?
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3)-Faire la cotation.
IV-2- Le fret aérien
En aérien, le fret comprend 3 grandes formes : le tarif général, les tarifs spéciaux et les frais
annexes.
Les frais issus du tarif IATA ne sont pas toujours appliqués. Mais, ce sont les règles de
tarification de cette convention qu’utilisent toutes les compagnies.
- < 45 Kg
- 45 à 100 Kg
- 100 à 300 Kg
- 300 à 500 Kg
- 500 à 1000 Kg
- > 1000 Kg
A partir de ces tranches, l’on détermine le poids taxable ou le volume taxable.
Quant aux marchandises volumineuses, il y a lieu de diviser le volume en dm3 par 6. Sur cette
base, l’on a une équivalence de 1 tonne = 6 m3.
Il est dans ces conditions très préférable d’expédier les marchandises légères par voies
5
aérienne. Ainsi, une expédition d’une tonne et de 5 m3 vaudra une UP en aérienne (car < 1)
6
pour 5 UP en maritime.
KOZAF importe de la Corée du Sud des téléphones portables emballés dans 100 cartons.
Cette commande indique les caractéristiques suivantes :
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– Contenu d’un carton : 28 kg ;
TAF :
Dans le cadre de cette tarification routière, les transporteurs interviennent. En effet, ces
derniers proposent en général des prix en fonction de :
– distance à parcourir,
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V- Les liners terms ou conditions de ligne
V-1- Définition sur les liners terms
Embarquer, débarquer des marchandises exige des opérations de manutention effectuées par
des entreprises situées dans l'enceinte portuaire et appelées manutentionnaires.
Une part variable du coût de ces opérations portuaires (frais d'embarquement et/ou de
débarquement) est, selon les conférences maritimes et les usages portuaires, soit incluse dans
le fret annoncé, donc à la charge du navire, soit payée séparément par le chargeur ou le
réceptionnaire de la marchandise et donc à la charge de la marchandise.
Ces règles de répartition des frais de manutention portent le nom de «liners terms ». On
distingue les opérations de manutention relevant du chargement et celles ayant trait au
déchargement. On peut donc dire que les liners terms précisent comment s'étendent les taux
de fret conférence par conférence.
Ainsi, en fonction des liners terms, les frais de mise à bord au départ et de déchargement à
l'arrivée sont ou non inclus dans le fret. Quand ils ne le sont pas, on dit qu'ils sont à la charge
de la marchandise (donc de l'acheteur) ou du vendeur selon la forme de vente (FAS, FOB,
CIF, CAF, ou rendu destination).
Selon les conférences, maritimes et les usages des jours, une part variable des frais de
manutention est incluse dans le fret annoncé. Ce sont, en général, les liners terms ou
conditions de lignes régulières qui définissent ces parts. Donc un fret peut être fixé ou côté de
neuf différentes manières.
« LINER » est un mot qui désigne un navire de ligne régulière alors que « TERMS » signifie
« conditions ». Les liners terms sont donc les conditions des connaissements maritimes de
lignes régulières. Ils concernent la gestion des frais de manutention à l’embarquement ou au
débarquement des marchandises. Les frais de manutention introduit dans le calcul du taux de
fret par le transporteur seront par la suite imputés au chargeur, ou au destinataire de la
marchandise en fonction l’incoterm choisi.
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Ces opérations de manutention se décomposent tel qu’il suit :
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– Déchargement ou Acconage à l’Arrivée (AA).
Les liners terms interviennent dans le calcul du fret maritime. En effet, les conférences
maritimes prennent en compte ces liners terms dans leur publication du fret maritime.
Par ailleurs, On dénombre 9 liners terms. Ces 9 liners terms avec 3 schémas. Le premier
schéma. Il contient 3 liners terms..
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SCHEMA 1 : LINERS TERMS COMMENÇANT PAR ‘’QUAI’’
3 liners terms commençant par »quai »: fret quai / bord, fret quai / sous-palan et fret quai /
quai.
Pour ce type de fret, vous avez des opérations de manutention au départ. En effet, nous avons
le magasinage, manutention terre et le chargement.
Dans ce cas, le fret commence depuis le magasin départ jusqu’au port d’arrivée, sous le palan.
Dans ces conditions, vous avez des opérations de manutention incluses dans le fret au départ
et à l’arrivée.
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Le liner term quai / quai
Ainsi au départ, vous avez les opérations de manutention évoquées dans les deux liners terms
précédents. A l’arrivée, vous avez le déchargement du navire, la manutention terre et
magasinage import.
A première vue, vous avez aussi 3 liners terms.: fret sous-palan / bord, fret sous-palan / sous-
palan et fret sous-palan / quai.
Il est le plus simple des 3 liners terms énumérés. En effet, il ne contient qu’une seule
opération de manutention : le chargement ou acconage.
Contrairement au premier analysé, ce dernier est plus chargé. Cela revient à dire qu’il
renferme plus d’opérations de manutention.
Il s’agit de : liner term bord / bord, liner term bord / sous-palan et liner term bord / quai.
Dans ce cas, au port de départ, vous n’avez pas d’opérations de manutention incluses dans le
fret annoncé. Mais, à l’arrivée pour certains liners terms, vous avez des opérations de
manutention incorporées dans le fret.
Vous avez les informations suivantes, toutes les données sont en XOF:
– Magasinage au Départ (MD) = 200 000,
– Manutention Terre au Départ (MTD) = 130 000,
– Acconage au Départ (AD) = 100 000,
– Acconage à l’Arrivée (AA) = 75 000,
– Manutention Terre à l’Arrivée (MTA) = 130 000,
– Magasinage à l’Arrivée (MA) = 250 000.
TAF :
1)-Combien de conteneurs nécessite cette expédition ?
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2)-Quelles doivent être les caractéristiques de ces conteneurs ?
3)-Faire la cotation.
3)-Calculez les différents frets selon les liners terms.
Retenons : retenons que pour les besoins de calcul, la charge utile d’un conteneur de 20’ est
de 18 T et 32m3 par convention. Et 1 conteneur de 40’ équivaut à 2conteneurs de 20’.
Les intermédiaires du commerce ont un rôle très important dans le commerce international. Ils
sont souvent qualifiés de "commerciaux ". Ils ne vendent pas pour leur compte. Ils agissent
dans l'intérêt soit des vendeurs soit des acheteurs et fournissent une prestation de services. Ils
peuvent avoir un rôle limité à la prospection, aider à la négociation ou négocier le contrat.
- agent commercial ;
- commissionnaire ;
- centrale d’achat ;
- distributeur franchisé.
L’agent commercial
L'agent commercial est mandataire indépendant chargé de façon permanente, de négocier et,
éventuellement, de conclure des contrats de vente, d'achat, de location ou de prestation de
services. Il peut être une personne physique ou morale qui agit au nom et pour le compte de
producteurs, d'industriels ou de commerçants.
Le commissionnaire
C’est un intermédiaire indépendant chargé d'acheter ou de vendre des biens ou des services en
son propre nom, mais pour le compte d'autres entreprises (appelés "commettants").
Le courtier
La centrale d’achat
Une centrale d'achat est une structure gérant les achats de ses affiliés détaillants ou grossistes.
La structure offre à la fois, de meilleures conditions d'achat et les services de promotion pour
l'ensemble de ses membres.
Le distributeur franchisé
La franchise est un système de collaboration entre des entreprises distinctes, mais liées par un
contrat en vertu duquel l’une d’elles (distributeur franchiseur) concède à l’autre (distributeur
franchisé), une licence commerciale composée du droit de vendre ses produits en exploitant
son enseigne, sa ou ses marque(s), sa notoriété, son image et en bénéficiant d'une assistance
technique, commerciale et de gestion. En contrepartie, le franchisé s'approvisionne chez le
franchiseur et lui verse dans certains cas des redevances (royalties) et/ou un droit d'entrée
(entry free).
Le distributeur franchisé
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La franchise peut être exclusive. Dans ce cas, en contrepartie d'un approvisionnement exclusif
chez le franchiseur, le franchisé reçoit généralement le bénéfice d'une exclusivité territoriale.
A titre d’exemple on pourrait considérer la compagnie américaine coca –cola comme
distributeur franchiseur et SODIBO distributeur franchisé.
V-3-1-2- Objectifs
Les incoterms visent avant tout à surmonter les difficultés relatives aux différences entre les
lois nationales et les difficultés liées à leurs interprétations souvent divergentes et parfois
sources de problèmes. Les incoterms ont pour finalités d'harmoniser au plan international, les
règles qui régissent les pratiques du commerce international. En cas de problèmes majeurs, les
incoterms ont force de loi.
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Les liners terms concernent :
- les rapports entre le chargeur et la compagnie maritime,
- la répartition des frais de manutention entre le navire et la marchandise.
- Ils ne concernent pas le transfert de risques ni de frais liés au transport des
marchandises,
- Ils concernent le contrat de transport,
- Les opérations physiques de manutention au départ comme à l'arrivée.
La CCI a innové la version 2010 pour créer un nouveau terme en 2020 constitué de :
La CCI maintient les 4 Incoterms maritimes de 2010. Mais, ces termes de contrat ont subi des
modifications profondes. Ces modifications concernent les Incoterms suivants :
a- cas FAS
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- Les obligations du vendeur FAS 2020
Le vendeur doit déposer la marchandise dédouanée le long du navire sur le quai ou dans les
allèges au port d’embarquement convenu. Il doit aussi fournir à l’acheteur une licence
d’exportation à ses frais et risques.
L’acheteur du nouvel Incoterm FAS 2020 doit supporter tous les frais et risques de perte ou
de dommage. Cette prise en charge s’effectue après la livraison de la marchandise le long du
navire. Il choisit également le transporteur. Il conclut le contrat de transport et paie le fret.
L’acheteur doit donner au vendeur toute information sur le nom du navire et le lieu de
chargement. Il doit indiquer aussi le moment de livraison choisi dans la période convenue.
b- cas FOB
-Les obligations du vendeur FOB 2020
Le vendeur FOB 2020 doit déposer la marchandise dédouanée dans le navire au port
d’embarquement. Il doit aussi réaliser les formalités douanières à l’export.
L’acheteur s’oblige à choisir le navire, payer le fret maritime et l’assurance. Il supporte aussi
tous les frais et risques de perte ou de dommage après la mise de la marchandise à bord du
navire. Pour cet Incoterm, la version 2020 correspond à celle de 2010.
c- cas CFR
-Les obligations du vendeur CFR 2020
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Le vendeur choisit le navire et paye les frais et le fret nécessaires pour acheminer la
marchandise au port de destination désigné. Il accomplit également les formalités
d’exportation. Quant aux risques, l’exportateur les transfère à l’importateur après la mise des
marchandises à bord du navire. Par ailleurs, le vendeur fournit, à ses propres frais, à l’acheteur
le document de transport usuel jusqu’au port de destination convenu. Ce document couvre les
marchandises contractuelles.
La différence entre la version CFR 2010 et 2020 se situe au niveau du lieu de transfert des
risques et charges. En effet, le nouvel Incoterm CFR 2020 doit mentionner le lieu de transfert
des risques et celui des charges.
d- cas CIF
-Les obligations du vendeur CIF 2020
Le vendeur CIF et le vendeur CFR 2020 disposent des mêmes obligations. Mais, le premier
fournit en plus une assurance maritime minimale pour le compte du deuxième. L’exportateur
paye donc la prime d’assurance. Cette garantie couvre l’avarie commune et les avaries
particulières. Ces avaries résultent d’évènements majeurs à savoir les naufrages, les
chavirements, la chute du colis pendant les opérations de manutentions portuaires, les
déraillements, les heurts, les chute d’arbres etc.
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L’acheteur CIF et CFR 2020 possèdent les mêmes obligations.
Il supporte dans tous les cas les risques. Ceux-ci prennent fin après la mise de la marchandise
à bord du navire au port d’embarquement.
Il s’agit de :
– CIP (Carriage and Insurance Paid To / Port payé, assurance comprise jusqu’à)
Même si nous enregistrons le même nombre, force est de reconnaitre que la CCI a créé
l’Incoterm DPU et supprimé DAT.
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Le vendeur met la marchandise emballée à la disposition de l’acheteur dans ses locaux.Le
transfert des risques se réalise donc à partir du chargement de la marchandise dans l’usine du
vendeur.
L’acheteur organise et paie le transport. Il en supporte aussi les risques jusqu’à la destination
finale des marchandises. L’importateur se charge également des formalités et frais
d’exportation et d’importation. Il supporte aussi les droits et taxes liés à ces deux opérations.
– Livraison dans les locaux du transporteur (terminal) ou un autre lieu désigné par l’acheteur.
Si le vendeur livre la marchandise dans ses locaux, alors il supporte les frais et risques du
chargement. Si par contre, l’exportateur effectue la livraison dans un autre lieu, alors
l’acheteur prend en charge le déchargement du véhicule et chargement de l’autre engin.
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Le nouvel Incoterm FCA 2020 s’enrichit d’une option OBL (On-board Bill of Lading).
Dans ce cas, les parties conviennent de la fourniture d’un connaissement embarqué pour le
vendeur. En effet, les parties décident que l’acheteur donne des instructions au transporteur de
remettre au vendeur une preuve de chargement à bord. Cela permet aux parties de faire face
aux demandes habituelles des banques d’inscrire un connaissement embarqué dans une lettre
de crédit. Contrairement aux Incoterms précédents, FCA enregistre une importante innovation
en 2020.
Le vendeur paie tous les frais depuis l’emballage jusqu’au transport principal. Il transfère
alors les charges à l’acheteur au point d’arrivée.
Quant aux risques, il les transfère à l’importateur au départ après la remise de la marchandise
au transporteur principal. Le vendeur paie donc le transport principal pour le compte de
l’acheteur. La marchandise voyage également aux risques de ce dernier.
L’acheteur se charge des risques d’avaries ou perte. Cette prise en charge s’effectue après la
remise des marchandises au premier transporteur. Il supporte également le dédouanement
import et les frais de déchargement.
Par ailleurs, les deux parties doivent spécifier dans le contrat un lieu géographique lié à cet
Incoterm. En effet, elles doivent indiquer dans le contrat le lieu de transfert des risques et
celui des charges. Ce terme plus l’assurance transport donne l’Incoterm CIP.
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Les parties sont néanmoins libres de convenir d’un niveau de couverture superieur.Il convient
de noter que l’innovation majeure de CIP réside dans la précision de la couverture
d’assurance.
Le vendeur n’est pas tenu de gérer le dédouanement dans le pays de destination, sauf
convention contraire avec une variante « DPU dédouanée ».
L’acheteur DPU doit prendre livraison des marchandises au lieu de destination. Il paye leur
prix comme prévu dans le contrat de vente.L’importateur doit en outre aviser le vendeur de la
nécessité de lui fournir toute information. Cette information concerne l’importation et le
transport des marchandises à leur destination finale.
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Le vendeur doit livrer la marchandise jusqu’au lieu de destination convenu avec l’acheteur. Il
ne la décharge pas. Il doit aussi fournir à ses propres frais à l’acheteur le document lui
permettant de prendre livraison des marchandises.
Le vendeur supporte tous les risques et s’occupe du transport et frais annexes de son usine
jusqu’à celle de l’acheteur. Mais, il ne décharge pas la marchandise dans les locaux de
l’acheteur. Les règles ‘’Incoterms 2020’’ permettent explicitement que le transport nécessaire
soit réalisé en vertu d’un contrat de transport. Le vendeur doit bien organiser le transport avec
des moyens propres (sans implication d’un transporteur agissant comme tierce partie).
L’acheteur prend livraison au lieu de destination convenu. Il paye les frais de déchargement.
Il doit également aviser le vendeur de la nécessité de lui fournir toute information relative à la
sécurité. Cette sécurité concerne l’exportation, l’importation, le transport des marchandises à
leur destination finale.
Les innovations majeures concernent l’assurance, le lieu de transfert des risques et charges, la
prise en compte de la sécurité des marchandises. On ajoute à cette liste le document de
transport.
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Calcul Incoterm EXW
Le calcul de l’Incoterm EXW constitue à n’en point douter le premier terme des 11
Incoterms 2020.Si vous ratez son calcul, alors vous obtiendrez de faux résultats concernant les
10 autres Incoterms 2020.On distingue 3 méthodes de calcul de l’Incoterm EXW.
La marge commerciale = Prix de vente hors taxe (PV HT) – Prix d’achat hors taxe (PA HT).
En utilisant les sigles, on obtient : MC = PV HT – PA HT
En dehors de cette équation, nous avons une autre formule prenant en compte le taux de
marque. Dans ce cas, le taux de marque annoncé s’exprime en fonction de la marge
commerciale.
On a Taux de marque (Tq) = marge commerciale (MC) divisée par le prix de vente hors taxe
(PV HT)
L’équation indiquée devient donc : Tq = MC / PV HT
Cela revient à écrire : MC = Tq x PV HT
Or, le PV HT = EXW
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Cette égalité permet d’écrire : MC = Tq x EXW
Application
Application
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Exemple de calcul de l’Incoterm EXW
Le prix de vente unitaire d’une commande de sacs de maïs indique : 1 500 XOF par
kilogramme.
La masse de cette commande représente 43 000 000 grammes
Calculez le prix EXW
c- METHODE 3 du CALCUL du prix EXW
GLOTIS Burkina Faso est une SARL situé à Bobo Dioulasso dont la spécialité est l’import-
export des produits énergétiques notamment les plaques solaires et les batteries. Pour se faire,
elle passe auprès de son fournisseurs situé à New York les commandes ci-dessous qui sont des
kits solaires constitués chacun d’une plaque solaire et d’une batterie accompagnée.
Pour mener à bien ces opérations d’import-export, elle fait appelle à vos compétence pour le
calcul des incoterms en passant par le PAA. On vous présente l’énoncé suivant.
Le tableau suivant donne les informations relatives au kit et à l’emballage qui va avec.
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Masse Volume Prix départ usine
Désignation Quantité
unitaire (kg) unitaire (m3) unitaire (USD)
Plaque
200 10 0,050 100
solaire
– Fret maritime : 25 USD l’UP ; BAF = 2 USD l’UP ; CAF = – 4% ; CSP = 3%, et
Ristourne = 8%
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– Taux de la prime d’assurance : 0,4%
– Taux des droits et taxes de douane : DD (10%) ; RSTA (1%) ; PCS (0,8%) ; PUA (0,2%) ;
PCC (0,5%) ; TVA (18%) et TSD (20 000 XOF).
Questions
2-Calculez les prix EXW, FAS, FOB, CFR, CIF, DPU, DAP, DDP et le coût de revient de
l’ensemble de la marchandise.
3-Quelle est le coût de vente d’un kit solaire sachant que le taux de marge est de 25% ?
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Application 5
La société B.A.G Burkina Faso constitue une entreprise spécialisée dans la vente des
conserves de tomates. Pour se faire, elle exporte chaque mois ces marchandises au port du
Havre à l’intention de son client situé à Paris
– Taux cumulé des droits et taxes de douane à l’arrivée au PAA: 22% ; TVA : 18%,
– Fret de base : 50 USD l’UP ; BAF (2%) ; CAF (- 3%) ; CSP (2%) ; Ristourne (10%).
TAF :
1- Calculez les prix EXW, FAS, FOB, CFR, CIF, DPU, DAP et DDP en précisant les villes.
En plus de pertes, les frais de sûreté et de sécurité s’élève à 100 000 XOF.
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Pour ces anomalies, la franchise admise indique 3%.
KOZAF importe de la Corée du Sud des téléphones portables emballés dans 100 cartons.
Cette commande indique les caractéristiques suivantes :
TAF :
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– Valeur assurée : CIP majoré de 10%,
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