I. Artobolevski - Les Mécanismes Dans La Technique Moderne - Tome 2 Partie 1 Mécanismes À Leviers - Mir - 1976

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II. II.

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Tom 2

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PblHAiKHblE MEXAHII3MbI

Il3^aTCjibCTBO «IlayKa»
MocKoa
Les mécanismes
dans la technique
moderne
par I. ARTOCOLEVSKI

Tome 2
Première partie

Mécanismes à leviers

A l ’usage
des ingénieurs, constructeurs
et inventeurs

Editions MIR • Moscou


Traduit du russe
par D. J0UK0VSK1

Ha fppaHify3CK0M aantte

© Traduction française Editions Mir 197 6


Table des matières

Préface 7
IV. Mécanismes à coulisse et leviers 9
1. Mécanismes à trois éléments d’usage général (913-
927) 11
2. Mécanismes à quatre éléments d'usage général (928-
993) 22
3. Mécanismes à cinq éléments d’usage général (994-
999) ^ 76
4. Mécanismes à six éléments d’usage général (1000-
1027) 80
5. Mécanismes à éléments multiples d'usage général
(1028-1042) 107
6. Mécanismes servant à tracer les courbes (1043-1255) 122
7. Mécanismes pour opérations mathématiques (1256-
1318) 335
8. Mécanismes des freins (1319-1321) 395
9. Mécanismes des plateaux oscillants (1322-1323) 398
10. Mécanismes des marteaux, des presses et des embou-
tisseuses (1324-1325) 399
11. Mécanismes des régulateurs (1326-1329) 401
12. Mécanismes de distribution de vapeur (1330^1336) 405
13. Mécanismes avec arrêts (1337-1354) 411
14. Mécanismes de guidage et d'inversion (1355-1376) 428
15. Mécanismes de commutation, d’enclenchement et
de^ déclenchement (1377) 447
16. Mécanismes de triage, d’avance et d’alimentation
(1378-1381) 448
17. Mécanismes à griffe des caméras (1382-1395) 452
18. Mécanismes des accouplements (1396-1397) 465
19. Mécanismes des touches (1398) 467
20. Mécanismes des machines à piston (1399-1413) 468
21. Mécanismes des trains d’atterrissage (1414-1443) 480

5
22. Mécanismes des dispositifs de mesure et d’essai
(1444-1445) 510
23. Mécanismes despantographes(1446-1447) 512
24. Mécanismes d'autres dispositifs spéciaux (1448-
1474) 514
V. Mécanismes à coulisseau etmanivelle 537
1. Mécanismes à trois éléments d’usage général (1475-
1476) î 539
2. Mécanismes à quatre éléments d’usage général
(1477-1503) 541
3. Mécanismes à six éléments d'usage général (1504-
1528) f 559
4. Mécanismes à éléments multiples d’usage général
(1529-1534) 578
5. Mécanismes de guidage et d’inversion (1535-1559) 584
6. Mécanismes des machines à piston (1560-1591) 601
7. Mécanismes des plateaux oscillants (1592-1600) 626
8. Mécanismes pour opérations mathématiques (1601-
1602) 633
9. Mécanismes servant à tracer les courbes (1603-1624) 635
10. Mécanismes d'arrêt, de blocage et de verrouillage
(1625-1628) 657
11. Mécanismes des marteaux, des presses et des embou-
tisseuses (1629-1633) 660
12. Mécanismes des régulateurs (1634-1639) 663
13. Mécanismes des griffes, des serres et des entretoises
(1640-1644) 667
14. Mécanismes avec arrêts (1645-1648) 671
15. Mécanismes des appareils de levage (1649) 674
16. Mécanismes à griffe des caméras (1650-1657) 675
17. Mécanismes de distribution de vapeur (1658-1659) 682
18. Mécanismes des trains d'atterrissage (1660-1664) 684
19. Mécanismes de triage, d’avance et d’alimentation
(1665-1669) 689
20. Mécanismes des dispositifs de mesure et d’essai
(1670-1671) 694
21. Mécanismes d'autres dispositifs spéciaux (1672-1683) 695
Index alphabétique 703
Préface

Comme le premier tome, le deuxième tome (en deux parties)


de l'ouvrage « Les mécanismes dans la technique moderne * *>st
consacré aux mécanismes à leviers. Dans le présent tome, le lecteur
trouvera les schémas et la description de divers types de méca­
nismes à leviers constitués de couples de rotation et de trans­
lation. Le IIe tome comprend également des mécanismes de type
combiné: mécanismes à leviers et engrenage, à leviers et came,
à leviers et rochet, etc. On examine à part les mécanismes
à leviers comportant des éléments flexibles et élastiques. On trou­
vera en fin de volume les schémas et la description des mécanis­
mes à leviers et cale et des mécanismes à leviers et vis.
Le deuxième tome contient 1376 mécanismes (première partie
770, deuxième partie 605). Compte tenu des mécanismes inclus
dans le premier volume, le nombre total de mécanismes à leviers
s'élève à 2288. Le premier tome contient (pp. 17—39) les index
des mécanismes classés selon les critères de leur structure et
de leur fonctionnement. Le premier tomo comporte également
(pp. 13—16) toutes les indications nécessaires concernant l'utili­
sât ion de schémas et de systèmes de classification des mécanismes
que l'on a adoptés.
On trouve à la fin des tomes les index alphabétiques de tous
les mécanismes qu'ils contiennent.
Nous tenons à exprimer notre vive reconnaissance à V. Zi-
noviev dout sa collaboration et son aide précieuse lors de la publi­
cation du présent volume.
IV

Mécanismes
à coulisse et leviers

1. Mécanismes à trois éléments d'usage général Tr


(913-927). 2. Mécanismes à quatre éléments d'usage
général Q (928-993). 3. Mécanismes à cinq éléments d ’u­
sage général C (994-999). 4. Mécanismes à six éléments
d'usage général S (1000-1027). 5. Mécanismes à élé­
ments multiples d’usage général M (1028-1042). 6. Mé­
canismes servant à tracer les courbes TC (1043-1255).
7. Mécanismes pour opérations mathématiques OM
(1256-1318). 8. Mécanismes des freins Fr (1319-1321).
9. Mécanismes des plateaux oscillants PO (1322-1323).
10. Mécanismes des marteaux, des presses et des embou-
tisseuses MPr (1324-1325). 11. Mécanismes des régula­
teurs Rg (1326-1329). 12. Mécanismes de distribution
do vapeur DV (1330-1336). 13. Mécanismes avec arrêts
Ar (1337-1354). 14. Mécanismes de guidage et d’inver­
sion GI (1355-1376). 15. Mécanismes de commutation,
d’enclenchement et de déclenchement CE (1377).
16. Mécanismes de triage, d’avance et d’alimentation
TA (1378-1381). 17. Mécanismes à griffe des caméras
GC (1382-1395). 18. Mécanismes des accouplements
Ac (1396-1397). 19. Mécanismes des touches T (1398).
20. Mécanismes des machines à piston MP (1399-1413).
21. Mécanismes des trains d’atterrissage TAt (1414-
1443). 22. Mécanismes des dispositifs de mesure et
d’essai ME (1444-1445). 23. Mécanismes des panto-
graphes Pg (1446-1447). 24. Mécanismes d’autres dis­
positifs spéciaux DSp (1448-1474).

9
1. Mécanismes à trois éléments d’usage
général (913-927)
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
913 AVEC COULISSE TOURNANTE Tr

/sn Les longueurs des éléments


/ r i du mécanisme satisfont à la
__ a condition :
/ AC > AB-
/ L’élément i , qui tourne sur
/ 1 u n ax e **xe A ' P0S5®de 1°
/ \/yrf\ doigt a glissant dans la
/ \ rainure b de la coulisse 2 .
/ \ La cou^ sse 2 tourne autour
t \ d’un axe fixe B en effectuant
\ 1111 *our co m P^e l *

MECANISME A COULISSE, A TROIS ÉLÉMENTS CL


914 AVEC COULISSE OSCILLANTE Tr

Les longueurs des éléments


/r )] du mécanisme satisfont à la
Ih J I condition:
A B < AC•
'§ r \ 'J l II 11 s'ensuit que, lors de la
A; \ ifir * rotation complète de Télé-
\ 1 ment 1 autour d'un axe fi-
\ I li l ? xo A 1 ^a coul,sse 2 n’effectue
| \JI 1/ Pas u n to u r complet, mais
1 II II pivote sur un axe fixe C
j // /L a un angle B défini par
i ( U P \ l'égalité
Il \ AB
-M - \ P = 2arcsin .
j
( ................

11
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
915
AVEC COULISSE SUSPENDUE Tr

Lorsqu’on imprime une rotation à l’élément 7, la coulis­


se 2 effectue un mouvement oscillatoire autour d’un axe
fixe C. L’axe de la coulisse 2 ne passe pas par le centre C
de rotation de la coulisse 2. On détermine l’angle total p
de rotation de la coulisse par l’égalité:
0 . A B -C D , . AB+CD
P = arc siD ----- ^ ------h arc sin — ^ ----- ,

où CD est la plus courte distance de l’axe de la coulisse 2


du point C.

12
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
AVEC COULISSE ARQUÉE Tr

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux condi­


tions:
AB + BC < AD -f DC
et
AB < AD < BC < DC.
L’élément 1 se termine par un doigt b qui glisse dans une
coulisse arquée mobile a — a ayant pour centre le point C.
Lorsque l'élément 1 oscille autour d*un axe fixe A, la coulis­
se 2 effectue également un mouvement oscillatoire. Ce mé­
canisme est équivalent à un mécanisme ABCD à quatre élé­
ments et à deux leviers oscillants, où l'élément BC est la
bielle et les éléments AB et DC sont des leviers oscillants.

13
MECANISME À COULISSE, À TROIS ELEMENTS CL
AVEC DEUX GUIDAGES Tr

L'élément 7, animé d’un mou­


vement de va-et-vient dans le
guidage fixe b — b% constitue
un couple de rotation A avec
l'élément 2. Le doigt c glisse
dans le guidage fixe a — a de
l’élément 3. Les axes des gui­
dages a — a et b — b sont
perpendiculaires entre eux.

MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL


918
AVEC COULISSE ARQUÉE Tr

L'élément 7, qui tourne sur un axe fixe A , possède un doigt b


coulissant dans le guidage arqué mobile a — a qui a pour
centre le point C. Lorsque l'elément 7 est en rotation, la
coulisse 2 reçoit un mouvement de va-et-vient le long de
Taxe x — x. Le mécanisme équivaut à un mécanisme ABC
à coulisseau et manivelle, où AB est la manivelle, BC la
bielle et la coulisse 2 est le coulisseau.

14
m é c a n ism e à c o u l is s e , à t r o is é l é m e n t s CL
919 AVEC COULISSE ARQUÉE Tr

L'élément 7, tournant
autour d'un axe fixe A,
possède un doigt b qui
coulisse dans un guidage
arqué mobile a—a ayant
pour centre le point C
Lorsque la manivelle 7
tourne, la coulisse 2 re­
çoit un mouvement de va-
et-vient le long de l’axe
x—x. Le mécanisme équi­
vaut à un mécanisme
désaxé ABC b coulisseau
et manivelle, dans le­
quel AB est la manivel­
le, BC la bielle, la cou­
lisse 2 est le coulisseau
et d est le désaxement.
MÉCANISME A COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
920 AVEC COULISSE ANIMÉE D’UN MOUVEMENT Tr
DE TRANSLATION____________
L’élément 7 comporte
une coulisse a, dans la­
quelle glisse le doigt b
de l’élément 2. L'axe
de la coulisse fait un
angle y avec la direction
du mouvement de l'élé­
ment 7. L’angle y de
l'inclinaison de l'axe de
la coulisse par rapport
à l'axe de l'élément 7
doit être choisi de façon
à éviter que le mécanis­
me ne se coince.

15
MÉCANISME TANGENTIEL A COULISSE, CL
921
À TROIS ÉLÉMENTS Tr

La coulissa 7 oscille sur un axe fixe A . Le doigt cylindrique b


du coulisseau 2 qui effectue un mouvement de va-et-vient
dans le guidage rectiligne a — a du bâti glisse dans sa
rainure. Le déplacement x du point B du coulisseau 2 par
rapport à la position moyenne B' est donné par la formule:
x = k tg a.
où a est l'angle de rotation de la coulisse 7, k , la distance
entre le point B ' et l'axe A .

!'

16
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
922 TROIS ÉLÉMENTS AVEC COURSE RÉGLABLE
DE L’ÉLÉMENT COMMANDÉ Tr

L’élément 2 possède une bague b qui embrasse un excentri­


que circulaire 1 tournant sur un axe fixe A %et transmet le
mouvement à l’élément 3 relié à un dispositif spécial que
l’on a omis sur le dessin. L’excentrique 1 met en mouve­
ment l’élément 2 qui glisse sur un galet fixe B par sa rainure
a — a. En faisant varier à l'aide de la vis 4 la distance entre
l’axe A et le centre du galet B , on peut modifier la longueur
de la course de l'élément 3.

!
!

2 -0 1 3 5 3 17
CL
923 MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS
Tr

La coulisse 2, qui a la forme d'un disque comportant trois


rainures diamétrales a symétriquement disposées, tourne
sur un axe fixe A. L’élément 3, tournant autour d'un axe
fixe /?, porte des galets 2 disposés à un angle de 120° res­
pectivement sur une circonférence de diamètre d = 2 AB.
On assure une répartition plus régulière des efforts et un
mouvement plus doux du mécanisme au moyen de trois
rainures a. Lorsque l'élément 3 tourne dans le sens de la
flèche, les ealets 2 se déplacent dans les rainures diamétrales
de la coulisse 2, en la faisant tourner dans la même
direction. Le rapport de transmission isl entre les éléments
3 et 2 a pour expression:

*31 =

Par suite, l’angle do rotation de l'élément 3 est toujours


égal à deux angles de rotation de l’élément 2.

18
MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE, CL
924 À TROIS ÉLÉMENTS Tr

La coulisse 1 possède deux guides circulaires a. L'élément 2


se termine par les doigts cylindriques ronds b qui glissent
dans les guides a. Le diamètre des doigts b est égal à la lar­
geur des guides a. Après avoir placé le support 3 en position
voulue, en le faisant tourner autour d'un axe fixe A, puis
en Timmobilisant, on peut transmettre la rotation de l'élé­
ment 1 à l'élément 2 à condition que les axes des articulations,
du guide circulaire et des doigts b se croisent en un seul et
même point. Le mécanisme permet de transmettre la rota­
tion de l’arbre A à l'arbre B pour des positions angulaires
quelconques des arbres.

2* 19
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
925
AVEC COULISSE RECTILIGNE Tr

L'élément 1 est animé d'un


mouvement rectiligne dans
un guide fixe. L'élément 2,
tournant sur, un axe fixe
A , comporte un doigt a
qui se déplace dans la rainu­
re b—b dont la largeur est
égale au diamètre extérieur
du doigt a.

MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL


926
AVEC COULISSE CURVILIGNE Tr

Lorsque le coulisseau 1 est


animé d'un mouvement de
va-et-vient, le doigt cy­
lindrique 2 du coulisseau 1
glisse dans la rainure d'une
coulisse curviligne 3 qui
effectue un mouvement oscil­
latoire autour d'un axe fi­
xe A .

20
m é c a n ism e t r id im e n s io n n e l à c o u l is s e CL
927 ET LEVIERS, À TROIS ÉLÉMENTS Tr

-'2
1 b
B

L'élément J, tournant sur un axe fixe A, possède une sphè­


re a qui entre en contact avec le plan b de l'élément 2 tour­
nant sur un axe fixe B. Le mécanisme permet de transmettre
la rotation entre deux arbres A et B ayant des positions
angulaires quelconques.

21
2. Mécanismes à quatre éléments d’usage
général (928-993)
MECANISME A COULISSE, A QUATRE ELEMENTS CL
928 AVEC COULISSE OSCILLANTE Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition:
AB < AC.
Lorsque 1*élément 1 opère une rotation complète, la coulis*
se 2 n’effectue pas un tour complet mais pivote sur un axe
fixe C à un angle p défini par l'équation:
AB
P = 2arc sin
AC

22
MECANISME À COULISSE, À QUATRE ELEMENTS CL*
029 AVEC COULISSE SUSPENDUE Q

Lorsque l’élément 1 tourne autour d’un axe fixe A, la coulis­


se 3 effectue un mouvement oscillatoire autour d’un axe fi­
xe C. L’axe de guidage du coulisseau 2 ne passe pas par le
centre de rotation C de la coulisse 3. L’angle total P de rota­
tion de la coulisse 3 autour de l’axe C a pour expression:
0 . AB— CD , .AB+CD
P = arc sm — ----- (-arcsin— ^ — ,
où CD — e est la plus courto distance de l’axe de la coulis­
se 3 au point C.

23
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
930 AVEC COULISSE TOURNANTE Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition :
AC > AB.
Les angles a et p de rotation de l’élément 1 et de la coulis­
se 2 autour des axes fixes A et B sont liés par la relation:
AC sin a
co s a —AZT
Le rapport de transmission ils a pour expression:
• _ sm a 1
1,2 “ sin P cos (P—a)
L’élément 1 et la coulisse 2 peuvent effectuer des tours com­
plets autour des axes A et B.

24
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
931 À QUATRE ÉLÉMENTS AVEC COULISSE
TOURNANTE Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition :
AC = AB.
La manivelle 1, tournant sur un axe fixe A %constitue un
couple de rotation C avec le coulisseau 2. Celui-ci glisse
dans la coulisse 3 tournant autour d'un axe fixe B. La
manivelle 1 fait tourner la coulisse 3 autour d'un axe fixe B.
Le rapport de transmission i13 du mécanisme est égal à

2,
û)3
où G), et <d3 sont les vitesses angulaires des éléments 1 et 3,
c'est-a-dire quo la coulisse 3 fait un tour complet tandis que
la manivelle 1 effectue deux tours.

25
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
932 AVEC COULISSE ANIMÉE D’UN MOUVEMENT
DE TRANSLATION Q

L’élément 1 possède une coulisse dans laquelle glisse un


coulisseau 2. L’axe de la coulisse est perpendiculaire à l'axe
de mouvement de l'élément 1. Le déplacement 5 de l’élé­
ment 1 à partir de sa position limite gauche a pour expres­
sion:
s = AB (1 — cos a).

MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL


933 AVEC COULISSE ANIMÉE D’UN MOUVEMENT
DE TRANSLATION Q

L’élément 1 possède une coulisse dans laquelle glisse un


coulisseau 2. L’axe de la coulisse forme un angle y avec la
direction de déplacement de l’élément 1. On choisira l'angle y
de manière à éviter que lo mécanisme ne se coince.

26
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
934 AVEC COULISSE CRUCIFORME
Q

L’élément 1 tourne autour d*un axe fixe A. Le coulisseau 3


glisse dans le guide rectiligne b — b de l’élément 2 animé
d'un mouvement de va-et-vient dans un guide fixe c — c.
La rainure a — a glisse sur un axe A . Le déplacement st de
l’élément 2 est donné par la formule «j = A2? •cos a , où AB
est la longueur de la manivelle 1 et a l’angle formé par la
direction AB avec l’axe x —- x.

27
MËCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
935
AVEC COULISSE CRUCIFORME TOURNANTE
Q

Muni de son guide a — a, l'élément 1 tourne autour d'un axe


fixe A. L'élément 2 représente une coulisse b comportant
deux branches c coulissant dans les guides a. L'angle formé
par les axes de la coulisse b et du guide a — a est de 90°.
Le coulisseau 3 tourne autour d'un axe fixe B . Le mécanisme
réalise un rapport de transmission constant i13 égal à i13 = 1.
Le mouvement de la coulisse 2 est identique au roulement
sans glissement d'une circonférence mobile e sur une circon­
férence immobile d.

28
m é c a n ism e à c o u l is s e , à q u a t r e E l é m e n t s | CL
936 AVEC DEUX COULISSEAUX
Q

Les coulisseaux 2 et 2 tournent autour des axes fixes A et B .


L'angle formé par les axes des coulisses est de 90°. Le point E
de la coulisse 1 décrit une circonférence. Tout autre f)oint
de la coulisse, notamment le point F situé sur la circonféren­
ce b de rayon égal à AB, décrit une cardiôïde c. Le mouve­
ment de la coulisse 1 est identique au roulement sans glis­
sement d'une circonférence mobile b sur une circonférence
immobile a.

29
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
937
AVEC COULISSE TOURNANTE Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition :
AD = AD = AC.
L’élément £, qui se présente sous la forme de deux coulisses
perpendiculaires entre elles, tourne autour d’un axe fixe C.
La mise en rotation de l’élément 2 peut s’effectuer à l’aide
d’un seul coulisseau, l’autre coulisseau permettant au
mécanisme de franchir sa position extrême. Le rapport do
transmission réalisé par ce mécanisme est

où cû! et o)2 sont les vitesses angulaires des éléments 1 et 2.

30
m é c a n ism e à c o u l is s e , à q u a t r e é l é m e n t s CL
938 AVEC BUTÉES DE SÛRETÉ Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition :
AD = AC.
L'élément 2 se présente comme une coulisse munie de deux
bras C perpendiculaires à son axe. Les bras possèdent à leurs
extrémités des butées b. L’élément 1 comporte un galet a.
La position^extrême dujnécanisme, où le point C se confond
avec le point B , est franchie à l'aide d'un galet a qui s'engage
dans la butée b.

31
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
939
DU JOINT D'OLDHAM Q

Le mécanisme est destiné à transmettre le mouvement de


rotation entre deux arbres parallèles A et B, avec le rapport
de transmission /13 égal à ij3 = 1. A l'extrémité des arbres A
et B on cale des disques 1 et 3 comportant les encoches a'
et b'. Le plateau circulaire 2, placé entre les deux disques,
présente deux saillies a et è, disposées perpendiculairement
entre elles, qui s’engagent dans les encocnes a! et b' des
éléments 1 et 3. Le mécanisme du joint ne peut fonctionner
que lorsque l'excentricité e varie.
o
if
?

32
CL
940 MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS
Q

L’élément 7, qui se présente sous la f urne d'une roue dentée,


tourne sur un arbre fixe 4 ayant poi ** centre le point A. La
mise en mouvement de cet élément ?’effectue à l’aide d’un
organe d’entraînement non représenté sur le dessin. L’élé­
ment 2 tourne autour d’un axe fixe B . L’élément 3 tourne
sur l’arbre 5 qui a le point C pour centre. Les doigts a et 6,
solidaires des éléments 1 et 2. coulissent dans la rainure
radiale d de l'élément 3. Lorsque l’élément 7 est animé d'une
rotation uniforme, les éléments 2 et 3 tournent d’une façon
non uniforme, effectuant des tours complets autour des
centres B et C.

3 -013 5 3 33
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
941
AVEC COULISSE OSCILLANTE
Q

L'élément 1 présente une rainure a — a qui lui permet de


glisser sur un coulisseau fixe 2. L'élément 3, tournant sur
un axe fixe A , comporte une rainure b — b qui lui permet de
glisser sur un coulisseau 4 formant un couple de rotation B
avec l'élément 1. L'axe de la rainure b — b ne passe pa3 par
le point A . Lorsque l'élément 1 effectue un mouvement de
va-et-vient, la coulisse 3 oscille autour d'un axe A . Le
déplacement sx de l’élément 1 est associé à l’angle a de rota­
tion de l’élément 3 par la condition
gain a — AC
** ^ cos a 9
où AC est la plus courte distance du centre A à l'axe de la
rainure b — b.

34
m é c a n ism e à c o u l is s e , à q u a t r e é l é m e n t s CL
942 D’UN CYLINDRE TOURNANT Q

Les longueurs des éléments


du mécanisme satisfont à la
condition :
AB < BC.
La manivelle 7, tournant
sur un axe fixe B %constitue
un couple de rotation C
avec la tige de l’élément 2.
Lorsaue la manivelle 7 tour­
ne, rélément 2 glisse dans
le cylindre 3, en le faisant
tourner autour d’un axe fi­
xe A.

MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS, CL


943 COMMANDÉ PAR UNE BIELLE Q

La bielle 7 constitue un cou­


ple de rotation B avec le
coulisseau 3 et glisse par son
extrémité dans un dé 2 qui
tourne autour d’un axe fi­
xe A . Le mouvement compo­
sé de la bielle 7 se transfor­
me en un mouvement de
va-et-vient rectiligne du cou­
lisseau 3 dans une glissière
fixe a — a.

3* 35
MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE CL
AVEC DEUX COULISSEAUX Q
La manivelle 1 se pré­
sente sous la forme dvun
excentrique. Le coulis­
seau 2 comporte un man­
chon qui embrasse cet ex­
centrique. Le déplace­
ment s3 de l'élément 3 a
pour expression
s3 = AZ?*cos a ,
c'est-à-dire que l'élément
3 effectue un mouvement
conforme à la loi har­
monique simple.

MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL


945 AVEC EXCENTRIQUE Q

L'excentrique 7, tournant
sur un axe fixe A, est
embrassé par le man­
chon a de l'élément 2
glissant dans le guidage
de l'élément 3. Ce der­
nier tourne autour d’un
axe fixe D. Lorsque l'ex­
centrique 7 tourne, l'é­
lément 3 reçoit un mou­
vement oscillatoire.

36
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS CL
AVEC COULISSE ARQUÉE
Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions:
AB + BC < A D + DC
et
AB < AD < BC < DC.
Le coulisseau 2 glisse dans un guidage arqué mobile a — a
de centre C. Lorsque Télément 1 reçoit un mouvement d'oscil­
lation, la coulisse 3effectue également un mouvement d’oscil­
lation. Le mécanisme équivaut à un mécanisme A BCD à deux
leviers oscillants et à quatre éléments, dans lequel l’élément
BC est la bielle et les éléments AB et DC sont des leviers
oscillants.

37
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
947 ANIMÉS D'UN MOUVEMENT DE TRANSLATION
Q
L'élément 7, animé d ’un mouve­
ment de va-et-vient dans un gui­
dage fixe b — b, constitue un
couple de rotation A avec l’élé­
ment 2. Le coulisseau 3, formant
un couple de rotation B avec
l ’élément 2, glisse dans un guidage
fixe a — a. Les axes des guidages
a — a et b — b sont perpendiculai­
res entre eux.

MÉCANISME A COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL


948 AVEC COULISSE ARQUÉE Q

L’élément 7, tournant autour d’un axe fixe A, possède un


doigt B relié a un coulisseau 3 qui glisse dans un guidage
arqué mobile a — a de centre C. Lorsque la manivelle 7
tourne, l’élément 2 reçoit un mouvement de va-et-vient le
long de l’axe x — x. Le mécanisme équivaut à un mécanisme
ABC à coulisseau et manivelle, dans lequel AB est la mani­
velle, BC la bielle et l'élément 2 le coulisseau.

38
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ELEMENTS CL
949 AVEC COULISSE ARQUÉE Q

L’élément 7, tournant sur un axe fixe A, forme un couple


de rotation B avec le coulisseau 2 qui glisse dans un guidage
arqué mobile a — a de centre C. Lorsque la manivelle 1 tour­
ne, la coulisse 3 reçoit un mouvement de va-et-vient le long
de l’axe x — x. Le mécanisme équivaut à un mécanisme
désaxé ABC à coulisseau et manivelle, dans lequel AB est
la manivelle, BC la bielle et l’élément 3 le coulisseau.

39
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
950
AVEC COULISSE ARQUÉE
Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions suivantes:
AB + BC < DC + AD et AB < DC < AD < BC.
L’élément 3 se présente sous la forme d'un coulisseau glis­
sant dans un guidage arqué mobile a — a qui a pour centre
le point C. Lorsque la manivelle 1 tourne, la coulisse 2 reçoit
un mouvement d’oscillation autour d’un axe fixe D. Le
mécanisme équivaut à un mécanisme ABCD à manivelle et
levier oscillant et à quatre éléments, dans lequel AB est la
manivelle, BC ta bielle et DC le levier oscillant.

40
m é c a n ism e à c o u l is s e , à q u a t r e é l é m e n t s CL
951 AVEC COULISSE ARQUÉE
Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con-


ditions suivantes:
AB -f BC > DC + AD
et
AD < AB < DC < BC.
Le coulisseau 1 glisse dans un guidage arqué fixe b — b de
centre A . La coulisse 2 possède un guidage arqué a — a de
centre C9 qui glisse sur le coulisseau 3 tournant autour d'un
axe fixe Z). Lorsque le coulisseau 1 glisse dans le guidage
b — b de l'élément 4, la coulisse 2 effectue un mouvement
composé et le coulisseau 3 pivote sur l’axe D. Le mécanisme
équivaut à un mécanisme ABCD à deux manivelles et à
quatre éléments, où AB et DC sont les manivelles et BC
la bielle

41
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
952 AVEC COULISSE ARQUÉE ANIMÉE D T N
MOUVEMENT DE TRANSLATION Q
Le coulisseau 7, qui glis­
se sur un guidage fixe a,
se présente sous la forme
d'une coulisse arquée de
centre A sur laquelle
glisse le coulisseau 2 qui
forme un couple de ro­
tation B avec la tige 3
glissant dans un guidage
fixe b. Lorsque la coulis­
se arquée 7 glisse sur le
guidage fixe a, la tige 3
reçoit un mouvement de
va-et-vient dans le gui­
dage fixe b.

MÉCANISME A COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL


953 AVEC COULISSEAU ARQUÉ TOURNANT Q

L'élément 2, tournant
sur un axe fixe A , consti­
tue un couple de rota­
tion B avec la coulisse
arquée 2 qui a pour cen­
tre le point C. La coulisse
glisse dans un coulisseau
arquévd qui tourne autour
d’un 'axe fixe D . Lors­
que l'élément 7 est en
mouvement, le coulis­
seau 3 tourne autour du
centre fixe D . Le méca­
nisme équivaut à un mé­
canisme articulé ABCD
à quatre éléments.

42
m é c a n ism e à c o u l is s e , à q u a t r e é l é m e n t s CL
954 AVEC COULISSE ARQUÉE Q

L'élément J, tournant
sur un axe fixe A , forme
un couple de rotation B
avec le coulisseau 3 qui
glisse sur une coulisse
arquée 2 ayant le point
C pour centre. Lorsque
l'élément 1 est en mou­
vement, la coulisse arquée
2 tourne autour d'un axe
fixe Z). Le mécanisme est
équivalent à un mécanis­
me articulé ABCD à qua­
tre éléments.

MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL


955 AVEC COULISSE ARQUÉE ANIMÉE
D’UN MOUVEMENT COMPOSÉ Q

L’élément 3, tournant
sur un axe fixe B %forme
un couple de transla­
tion D avec l'élément 1
qui possède une coulisse
arquée a de centre C.
Cette coulisse glisse sur
le coulisseau 2 tournant
sur un axo fixe A.

43
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
956 AVEC ÉLÉMENT EN CROISILLON
Q

La manivelle 7, qui tourne sur un axe fixe A, constitue un


couple de rotation B avec le coulisseau 3 glissant dans une
coulisse arquée a — a qui a pour centre le point C. La
coulisse arquée a — a appartient à l'élément 2, en forme de
croix, dont les bras b glissent dans les guides fixes e — c
de centre D. Le mécanisme est équivalent à un mécanisme
articulé ABCD à quatre éléments.

44
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
AVEC COULISSE ARQUÉE
Q

La manivelle 7, tournant sur un axe fixe B %constitue un


couple de rotation C avec l’élément 2. L'élément 3%qui
forme un couple de translation D avec l’élément 2, se pré­
sente sous la forme d’une coulisse arquée a glissant dans un
guidage fixe b de centre A . La coulisse 2 glisse le long d’un
guidage rectiligne c appartenant à l’élément 3.

45
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
AVEC COULISSE ARQUÉE
Q

La tige 3 glisse dans un guidage fixe C. L’élément 2 possède


un guidage rectiligne b — 6 et une coulisse arquée a — a
de centre A . Le coulisseau 1 tourne autour d*un axe fixe B.
La coulisse arquée a de l'élément 2 glisse sur le coulisseau 1.
La tige 3 glisse dans le guidage rectiligne b — b do l’élé­
ment 2. Lorsque l'élément 2 est en mouvement, la tige 3
reçoit un mouvement de va-et-vient dans le guidage fixe.
Le mécanisme est équivalent à un mécanisme à coulisse,
avec une coulisse animée d'un mouvement de translation.

46
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
959 AVEC COULISSE ARQUÉE Q

L’élément 2, tournant sur un axe fixo A , forme un couple de


translation C avec l’élément 2 oui constitue, à son tour,
un couple de translation D avec 1*élément 3. L'élément 3 com­
porte une coulisse arquée a de centre B qui glisse sur le coulis­
seau fixe &du support. Lorsque l'élément 2 est en mouvement
l'élément 2 glisse le long de la coulisse 2, tandis que l'élé­
ment 3 glisse sur le coulisseau fixe b effectuant un mouve­
ment d'oscillation autour du point B . Les vitesses angulaires
do tous les éléments sont égales entre elles.

47
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
960 AVEC COULISSE ARQUÉE
Q

L’élément i , tournant sur un axe fixe D%forme un couple de


rotation C avec l’élément 2 qui comporte une coulisse arquée
a. Le coulisseau 3 tourne autour d’un axe fixe A. Quand la
manivelle 1 tourne, la coulisse 2 glisse sur le coulisseau 3.
Le mécanisme est équivalent à un mécanisme articulé
ABCD à quatre leviers.

48
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
961 AVEC UN ÉLÉMENT ANIMÉ D’UN MOUVEMENT
DE TRANSLATION Q

L’élément 2, glissant dans un guidage fixe 6 — 6, constitue


un couple de translation B avec l’élément 1 qui forme un
couple de rotation A avec le coulisseau 3 glissant dans un
guidage arqué fixe a — a de centre D . Lorsque le coulis­
seau 3 glisse dans le guidage a — a, l'élément 2 reçoit un
mouvement de va-et-vient dans le guidage fixe 6 — 6.
L'élément 1 effectue simultanément deux mouvements de
translation le long des axes x — x et y — y.

4-01353 49
CL
962 MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC COULISSE DE FORME ANGULAIRE Q
L'élément 1 tourne sur
un axe fixe A et forme
un couple de [transla­
tion B avec la coulisse 2
do forme angulaire qui
comporte une rainure
b — b. Le coulisseau 3
tourne sur un axe fixe C.
Lorsqu'on imprime à
l’élément 1 un mouve­
ment d'oscillation, l'é­
lément 2 glisse sur le
coulisseau 3. Les vitesses
angulaires de tous les
éléments sont égales en­
tre elles.

MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL


AVEC MANIVELLE DE LONGUEUR RÉGLABLE q

L'élément I, tournant sur un axe fixe A, forme un couple de


rotation B avec l'élément 5 qui glisse dans un coulisseau 4.
Ce dernier tourne sur un axe fixe C. La coulisse rectiligne b
est solidaire de l'élément 1. Le coulisseau 3 peut être fixé au
moyen de la vis a en diverses positions le long de l'axe de la
coulisse b. On modifie ainsi la longueur A B de la manivelle 1.

50
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
964 AVEC UN ÉLÉMENT ANIMÉ D’UN MOUVEMENT
DE TRANSLATION Q

La manivelle 1, tournant sur un axe fixe A , forme un couple


de rotation B avec Télément 2. L'élément 3 glisse le long de
l’axe x — x de l'élément 2 et dans un guidage fixe b — b.
Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, l'élément 2 effec­
tue un mouvement de translation circulaire.

4* 51
MECANISME SPIIÉUIQlrE A COULISSE, CL
À QUATRE ÉLÉMENTS
Q

La manivelle / , tournant autour d’un axe y , forme un couple


de rotation avec le coulisseau 3. L'axe z du tourillon de la
manivelle coupe l'axe y au point O. L'élément 2, comportant
une coulisse dont l'axe est curviligne et se confond avec
l'arc du grand cercle de la sphère, se meut dans un guidage
fixe dont l’axe se confond avec l’arc du grand cercle de la
sphère, lequel est perpendiculaire à l'axe x. Les éléments 1 et
2 tournent autour des axes perpendiculaires y et x .

52
MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE, CL
966 À QUATRE ÉLÉMENTS
Q

L'élément 1 comporte un guidage arqué a ayant pour centre


le point O. L’élément 3 constitue un couple de rotation avec
l'élément 2 qui se présente comme un coulisseau prismatique
glissant dans un guidage a. On met le support 4 en position
voulue en le faisant tourner autour d'un axe fixe A et en le
fixant; la rotation de l'élément 1 se transmet alors à l’élé­
ment 3 tournant autour d'un axe fixe B par l’intermédiaire
de l'élément 2%à condition que tous les axes des articulations
et celui du guidage arqué se croisent en un seul et même
point O. Le mécanisme permet de transmettre le mouvement
de rotation de l'arbre 1 à l’arbre 3 pour des positions angulai­
res quelconques de ces axes par rapport au point O.

53
MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE,
À QUATRE ÉLÉMENTS

L'élément 1 comporte deux guidages arqués a. L'élément 3


se termine par une chape b. L’élément 2 se présente sous la
forme de deux coulisseaux prismatiques isolés qui glissent
dans le guidage a — a. On met le support 4 en position vou­
lue en le faisant tourner autour d’un axe fixe A et en le fi­
xant ; la rotation de l'élément 1 est transmise à l'élément 3,
à condition que les axes de toutes les articulations et du
guidage arqué se croisent en un seul et même point. Lo
mécanisme permet de transmettre le mouvement de rotation
de l’arbre 1 à l’arbre 3 pour des^positions angulaires quelcon­
ques de ces axes par rapport à un point fixe.

54
MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE, CL
968 À QUATRE ÉLÉMENTS Q

L’élément 1 comporte deux guidages circulaires a. L’élé­


ment 2 se présente comme deux coulisseaux prismatiques
glissant dans le guidage a et tournant autour de l'axe de
l'arbre d. On met le support 4 en position voulue en le faisant
tourner autour d’un axe fixe A et en le fixant ; la rotation de
l'élément J est transmise à l'élément 3, à condition que les
axes de toutes les articulations et du guidage arqué se coupent
en un seul et même point. Le mécanisme permet de transmet­
tre le mouvement de rotation do l'arbre 1 à l'arbre 3 pour
les différentes positions angulaires de ces axes par rapport
à un point fixe.

55
MÉCANISME SPHERIQUE À COULISSE
ET LEVIERS

L'élément 1 forme un couple sphérique A avec l'élément 2.


Les éléments 1 et 2 comportent des guidages arqués a. Dans
ces guidages roulent des billes 3 et 4. Le mouvement de
rotation de l’arbre 1 est transmis à l'arbre 2, à condition que
leurs axes se croisent en un seul point commun A et que les
éléments intermédiaires 3 et 4 soient disposés symétrique­
ment.

56
MÉCANISME SYMÉTRIQUE TRIDIMENSIONNEL CL
D70 À COULISSE ET LEVIERS Q

L’élément 1 forme un couple sphérique A avec l’élément 2.


Les éléments 1 et 2 comportent des guidages radiaux a de
forme sphérique, dans lesquels roulent des billes 3 et 4. Le
mouvement de rotation de l’arbre 1 est transmis à l’arbre 2,
à condition que leurs axes se coupentfen un seul point com­
mun A et que les éléments intermédiaires 3 et 4 soient dis­
posés symétriquement.

57
MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE, CL
À QUATRE ÉLÉMENTS
Q

Le disque 1 tourne autour d’un axe fixe x — x t l’angle formé


par le plan du disque avec Taxe x — x étant différent de 90®.
Lo couple de rotation formé par les éléments 1 et 2 se pré­
sente sous la forme d'une jante a glissant dans une rainure 6.
L'élément 2 forme un couple de rotation avec l’élément 3
qui a la forme d’un coulisseau en arc de cercle glissant dans
un guidage circulaire fixe c. Lorsque le disque 1 tourne autour
de l'axe x — x et glisse dans la rainure de la coulisse 2 qui
constitue un couple de rotation avec le coulisseau 3%celui-ci
coulisse dans le guidage circulaire du support et effectue un
mouvement d'oscillation autour de l'axe y — y; ce mou­
vement n'est possible que si les axes de tous les couples
cinématiques se coupent en un seul et même point.

58
MECANISME SPHERIQUE À COULISSE, CL
972 À QUATRE ELEMENTS
Q

La manivelle /, tournant autour d'un axe fixe x — forme


un couple de rotation avec l'élément 2. Le couple cinéma­
tique, constitué par les éléments 2 et 5, a la forme d'un coulis­
seau 2 et d'une coulisse 3 circulaire comportant une rainu­
re a. L'élément 3 tourne autour d'un axe fixe y — y.
Lorsque la manivelle 1 tourne autour de l'axe x — jt, le
coulisseau 2 glisse dans la rainure de la coulisse 3 qui effec­
tue un mouvement d'oscillation autour de l'axe y — y,
à condition que les axes de toutes les articulations se
rencontrent en un seul et même point.

59
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
973 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC UN COUPLE A QUATRE MOUVEMENTS Q

L'élément 1, tournant
autour d'un axo fixe A,
constitue un couple de
rotation C avec l'élé­
ment 2 dont le doigt a
glisse dans la rainure b
de la coulisse 3 qui tour­
ne autour d'un axe fi­
xe B . Le mécanisme est
destiné à transmettre le
mouvement de rotation
entre deux axes A et B
ayant des positions an­
gulaires quelconques.

MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL


974 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC I X COUPLE A QUATRE MOUVEMENTS Q

L'élément i , tournant
a n autour d'un axe fixe A ,
constitue un couple de
rotation avec la coulisse
2. Le doigt a de l'élé­
ment 3 tournant autour
-S ta »jf
d’un axe fixe B glisse
dans la rainure b de la
coulisso 2. Le mécanisme
Î>ermet de transmettre
e mouvement de rota­
tion entre deux axes A et
B avant des positions
angulaires quelconques.

60
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL A COULISSE CL
975 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC UN COUPLE A QUATRE MOUVEMENTS Q

L’élément 7, tournant au­


tour d’un axe fixe A, consti­
tue un couple de rotation C
avec ^'élément 2. Le doigt a
de l'élément 2 s’engage dans
la rainure b de la coulisse 3
qui tourne autour d’un axe
fixe B. Le mécanisme est
destiné à transmettre le mou­
vement do rotation entre
deux axes A et B ayant des
positions angulaires quel­
conques.

MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL


976 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC UN COUPLE A QUATRE MOUVEMENTS Q

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A, constitue un


couple de translation C avec l’élément 2. L'élément 3 tourne
autour d’un axe fixe B et se termine, du côté gauche, par
une rotule sphérique a qui coulisse dans la surface cylindri­
que creuse b de l'élément 2. L mécanisme permet de trans­
mettre le mouvement de rotation entre deux axes A et B
ayant des positions angulaires quelconques.

61
MECANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
977 ET LEVIERS, A QUATRE ELEMENTS
AVEC UN COUPLE À TROIS MOUVEMENTS Q

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe <4, constitue un


couple cinématique C avec l’élément 2. Le couple C permet
deux mouvements de rotation autour de deux axes perpen­
diculaires entre eux. La queue rectangulaire a de l’élement 2
glisse dans la rainure b de la coulisse 3 qui tourne autour
d’un axe fixe B . Le mécanisme permet de transmettre le
mouvement de rotation entre deux axes A et B ayant des
positions angulaires quelconques.

62
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
978 ET LEVIERS, À QUATRE ELEMENTS
AVEC UN COUPLE À TROIS MOUVEMENTS Q

L'élément 1, tournant autour d'un axe fixe A, constitue un


couple cinématique C avec l’élément 2. Le couple C permet
deux mouvements de rotation autour de deux axes perpen­
diculaires entre eux. La queue rectangulaire a de l’élément 2
glisse dans la rainure b de la coulisse 3 qui tourne autour
d’un axe fixe B. Le mécanisme permet de transmettre le
mouvement de rotation entre deux axes A et B ayant des
positions angulaires quelconques.

63
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
97D ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC UN COUPLE À TROIS MOUVEMENTS Q

L’élément i , tournant autour d’un axe fixe A, constitue un


couple cinématique C avec l’élément 2. Le couple C permet
deux mouvements de rotation autour de deux axes perpen­
diculaires entre eux. L’élément 3, qui tourne autour d'un
axe fixe B %possède une queue a qui s’engage dans la rainure b
de l'élément 2. Le mécanisme permet de transmettre le
mouvement de rotation entre deux axes A et R ayant des
positions angulaires quelconques.

64
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE
980 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC UN COUPLE A TROIS MOUVEMENTS

L'élément i , tournant autour d'un axe fixe A, constitue un


couple cinématique C avec l'élément 2. Le couple C permet
deux mouvements de rotation autour de deux axes perpen­
diculaires entre eux. L'élément 3, qui tourne autour d’un
axe fixe B , possède une aueue b qui s'engage dans la rainure a
de l’élément 2. Le mécanisme permet de transmettre le
mouvement de rotation entre deux axes A et B ayant des
positions angulaires quelconques.

v 01353 65
MECANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
981 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC UN COUPLE A QUATRE MOUVEMENTS Q

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A, constitue


un couple de translation D avec l'élément 2. Ce dernier forme
avec l'élément 3 un couple à quatre mouvements composé
de la surface sphérique a de l'élément 2 entrant en contact
avec la surface cylindrique creuse b de l'élément 3 qui tour­
ne autour d'un axe fixe B. Le mécanisme permet de trans­
mettre le mouvement de rotation entre deux axes A et B
ayant des positions angulaires quelconques.

66
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
982 ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS
AVEC DES COUPLES CYLINDRIQUE ET SPHÉRIQUE Q

L’élément i , tournant autour d'un axe fixe A, constitue un


couple cylindrique E avec l'élément 2. Ce dernier forme avec
l'élement 3 tournant autour d'un axe fixe B un couple sphé­
rique D . Le mécanisme permet de transmettre le mouvement
de rotation entre deux axes A et B ayant des positions angu­
laires quelconques.

5* 67
MECANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
983
ET LEVIERS, À QUATRE ÉLÉMENTS Q

L'élément 1, tournant autour d'un axe fixe B , comporte un


doigt a qui coulisse dans le guidage p de l'élément en croix 3.
L'élément
" ‘ lié ] 2, tournant autour d'un axe fixe A t comporte un
doigt d qui coulisse dans le guidage a de l'élément 3. Lors-
3ue l’élément 1 est en mouvement, l1élément en croix 3 se
éplace dans les guidages a et d. L’arbre A pivote alors à
un certain angle. Par suite, lorsque l'élément 1 effectue un
mouvement d?oscillation autour de l'axe vertical B %l'élé­
ment 2 effectue un mouvement d'oscillation autour de
l'axe horizontal A. On peut régler l'angle d'oscillation de
l'élément 2 en modifiant la position des doigts a et d dans
les rainures des éléments 1 et 2.

68
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
984 D’UNE TRANSMISSION À BARREAUX COUDÉS
Q
Les éléments 1 et 4%roues
de friction coniques, sont
reliés par quelques barreaux
coudés 2 — 3, avec lesquels
ces éléments forment des
couples cylindriques à deux
mouvements. Les arbres A
et B , solidaires des roues 1
et 4, forment des couples de
rotation avec le support qui
n'est pas représente sur le
dessin.

MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE, CL


985 À QUATRE ÉLÉMENTS Q

La manivelle 1 tourne au­


tour d’un axe fixe x — z et
forme un couple de rotation
avec le disque 2 coulissant
dans les encoches a des
segments 3 et 4 qui tournent
autour d'un autre axe fi­
xe y — y. Lorsque la ma­
nivelle 1 tourne autour de
l'axe x — x, les segments 3
et 4 effectuent un mouve­
ment d'oscillation autour de
l'axe y — y, à condition
que les axes de tous les
couples cinématiques se cou­
pent en un seul point.

69
MECANISME À COULISSE, À QUATRE ELEMENTS CL
AVEC RAPPORT DE TRANSMISSION RÉGLABLE q

L'élément 2, tournant autour d’un axo fixe A, forme un


couple de rotation C avec le coulisseau 3 qui glisse dans la
rainure b de l'élément 2 tournant autour d’un axe fixe B .
On peut fixer le coulisseau 3 dans la rainure a dans les
positions voulues. Lorsque la manivelle 1 tourne autour de
son axe A t la coulisse 2 tourne sur l’axe B %la valeur moyen­
ne du rapport de transmission f12 étant :

L’axe B étant décalé par rapport à l’axe A , lorsque la mani­


velle 1 effectue un tour à une vitesse angulaire constante, la
coulisse 2 effectue également un tour mais à une vitesse
angulaire variable. En déplaçant le coulisseau 3 dans la rai­
nure a de la manivelle 1 et en le bloquant, on peut varier
la vitesse angulaire de la coulisse 2.

70
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
987 AVEC RAPPORT DE TRANSMISSION RÉGLABLE
Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = DC. Les manivelles 1 et 2 tournent autour
des axes fixes A et D. Ces manivelles comportent aux points
B et C les galets a et b qui glissent et roulent dans les rainu­
res d de la coulisse à deux bras 3. La coulisse 3 tourne autour
de l'axe fixe E du coulisseau 4 qui peut prendre des positions
quelconques et être bloqué par les vis e dans le guidage fi­
xe p. La rotation de la manivelle motrice 1 est transmise
à l’aide des galets a et b de la coulisse 3 à la manivelle com­
mandée 2. Le dessin représente la position où la distance
AE == ED. Dans ce cas, la rotation de l'élément 1 est trans­
mise à l'élément 2 avec un rapport de transmission constant
ixi = — = 1. Si l'on déplace le coulisseau, lors de la rota­
tion dc¥* élément moteur 1 l'élément mené 2 tournera avec le
même rapport de transmission il2 variable au cours de la
période seulement.

71
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
988
DES RÈGLES PARALLELES Q
Les longueurs des élé­
ments du mécanisme sa­
tisfont à la condition
AC ==CB = CE = CD.
Les éléments 3 et 4 com­
portent les doigts a qui
coulissent dans les rai­
nures b des règles 2 et 1 ;
la largeur des rainures
est égale au diamètre
des doigts. Quelle que
soit la position fixe don­
née à la règle 2, l'arête
de la règle 1 est tou­
jours parallèle à l’arête de
la règle 2.

MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL


989
DU GUIDE-COURROIE Q

La poulie motrice 1 est


reliée aux poulies folles
2 et 3 par la courroie
droite 4 et la courroie
croisée 5. Pour faire pas­
ser l’une des courroies
sur la poulie menée 6,
on se sert d’un guide-
courroie 7 à coulisse et
leviers. Les rapports de
transmission des cour­
roies droite et croisée sont
égaux mais de signe con­
traire.

72
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
990 DU GUIDE-COURROIE Q

La poulie motrice à gradins 1 est reliée aux poulies folles 2


et 3 par la courroie droite 4 et la courroie croisée 5. En
tournant le guide-courroie 6 à droite, on fait passer la cour­
roie ouverte 4 sur la poulie menée 7, et l'arbre commandé,
solidaire de cette poulie, se met à tourner dans le même sens
que la poulie motrice i . En tournant le guide-courroie 6 à
gauche, on effectue la liaison de la poulie menée 8 à la poulie
motrice 1 avec la courroie croisée 5, et la poulie menée 8
avec l'arbre qui lui est solidaire se mettent en rotation dans
le sens opposé à celui de la poulie motrice 1. Les rapports
de transmission des marches aller et retour de la transmis­
sion par courroie ne sont pas égaux et diffèrent par le signe.

73
CL
991 MECANISME À COULISSE DU COMPAS
Q

L'élément 1 coulisse le
long de Taxe de la bran­
che a du compas, laquelle
pivote autour d'un axe A .
Le coulisseau 1, glissant
le long de l 'axe du pied a
du compas, forme un
couple de rotation B avec
l'élément 3 glissant le
long de l'axe b. La posi­
tion de l'élément 1 est
fixée par la vis d'arrêt 2.

MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL


992 AVEC RESSORT Q

Sous l'action du ressort 4


s'exerçant sur le coulis­
seau 2, les éléments 3 et 7,
qui constituent un cou­
ple de rotation, tournent
autour des axes fixes A
et B . L'élément 1 peut
prendre une^ des deux
positions fixées par les
goupilles 5.

74
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
D UNE POULIE D’ENTRAÎNEMENT
Q

La poulie motrice 1 et le levier commandé 3 tournent autour


d’un axe fixe A. Le doigt a de la poulie 1 s'engage dans la
rainure b du levier à deux bras 2 comportant un manchon k
qui embrasse un excentrique rond fixe c. L’autre bras du
levier 2 comporte un doigt d qui vient s’engager dans la
rainure e du levier commandé 3. Lorsque la poulie 1 tourne
à une vitesse angulaire constante, le levier commandé 3
tourne à une vitesse angulaire variable.

75
3. Mécanismes à cinq éléments d’usage
général (994-999)
MÉCANISME TRI DIMENSIONNEL CL
994 À COULISSE ET LEVIERS, À CINQ ÉLÉMENTS
C

Les longueurs des éléments 1 et 2 sont respectivement égales


à celles des éléments 4 et 3. L’élément i , tournant autour
d’un axe fixe A , constitue un couple de translation C avec
l’élément 2. L’élément 3 forme un couple sphériaue E avec
l’élément 2 et un couple de translation D avec Vélément 4
tournant autour d’un axe fixe B . Le mécanisme permet de
transmettre le mouvement de rotation entre deux axes A et B
ayant des positions angulaires quelconques.

76
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
995 À CINQ ÉLÉMENTS D’UNE CONTRE-FICHE
REPLIA RLE C

Le levier coudé 3 oscille sur un axe fixe C. Le cylindre 1 et


le levier 3 constituent un couple de rotation B. La tige du
piston 4 glissant dans le cylindre 1 forme un couple de rota­
tion A avec l’élément 2. L'élément 2, qui constitue un couple
de rotation D avec le levier 3, comporte un doigt a coulissant
dans un guidage arqué fixe b. Lorsque le piston 4 se déplace
dans le cylindre 1, la distance entre les axes A et B diminue,
et les éléments 2 et 3 prennent la position indiquée en traits
discontinus. Lorsque la contre-fiche se trouve en position de
travail, les points C, D et K sont disposés sur une même
droite.

77
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
996
A CINQ ELEMENTS AVEC COULISSE SUSPENDUE C

La manivelle 2% tournant
/ sur un axe fixe Z), comporte
un doigt a qui coulisse dans
la rainure rectiligne b de
l'élément 4. Celui-ci forme
un couple de rotation B
avec l'élément 3 qui tourne
sur un axo fixe A. En fai­
sant varier la position de
l'axe A sur le support, on
peut obtenir divers types
do mouvement du coulis­
seau 1.

MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL


997 À CINQ ÉLÉMENTS AVEC COULISSE CURVILIGNE
C

La manivelle 1 porte un galet


a qui glisse dans le guidage
curviligne b de la coulis­
se 2; la largeur du guidage
est égale au diamètre du
galet. Lorsque la manivelle 1
tourne, la coulisse 2 et,
avec elle, le coulisseau 4
entraîné par la bielle 3
effectuent un mouvement va­
riable asymétrique pendant
les courses aller et retour.
En traçant le profil de la
rainure b suivant des cour­
bes différentes, on peut obte­
nir divers types de mouve­
ment du coulisseau 2.

78
L'élément 5, qui tourne sur un axe fixe A, a la forme d'un
coulisseau sur lequel glisse la coulisse 2 comportant une
rainure a — a. La coulisse 2 est munie d'un galet 4 qui
s'engage dans l'encoche du disque 3 tournant sur un axe
fixe B. Lorsque la manivelle 1 est en mouvement uniforme,
le disque 3 reçoit un mouvement de rotation non uniforme.

L'élément 3t glissant dans le coulisseau 4 mobile autour d'un


axe fixe C%est muni d'un doigt a qui s’engage dans l'encoche
b du disque 2 tournant sur un axe fixe B. Lorsque l'élément 1
tourne uniformément autour d'un axe fixe A, le disque 2
reçoit un mouvement de rotation non uniforme.

79
4. Mécanismes à six éléments d’usage général
(1000-1027)
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1000 AVEC DEUX COULISSEAUX S

Lorsque la manivelle 1 tourne autour d'un axe fixe A , la


coulisse 3 oscille sur un axe fixe E , et la coulisse 2 tourne
autour d'un axe fixe B. Le rapport de transmission ,îi3
entre les vitesses angulaires <D| de 1 élément 1 et û>3 de 1 élé­
ment 3 a pour expression:
. _ û)| _ sin a ____
13— — ~ s in y cos (p —g) cos (P + y) ’
où l'angle g = Z CAB, l'angle P = Z CBq et l'angle y =
= Z DEB sont associés par les conditions:
AC sin g
{gP~AC cos g —AB
et
BD sin P
i g y ~ B E —BD cos p*
L'angle total <p de rotation de la coulisse 3 est égal à
q = 2«a r c s m
. -gBD
g -.

80
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1001 AVEC TROIS COULISSEAUX S

La manivelle 7, mobile sur un axe fixe A, constitue un


couple de rotation B avec le coulisseau 2 glissant le long de
l’élément 3 qui pivote autour d’un axe fixe C. L’élément 3
avec le coulisseau intermédiaire 4, glissant dans un guidage
appartenant au coulisseau 5t imprime le mouvement de
va-et-vient à ce dernier. Pendant les courses aller et
retour, le mouvement* du coulisseau 5 est déterminé
par les lois différentes. Lors de la rotation uniforme de la
manivelle 1, le rapport k entre les durées des courses aller et
retour a pour expression:
71
k= 1.
AB
arc cos
AC

6 -0 1 53 81
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1002 AVEC COULISSE OSCILLANTE S

La coulisse 4 oscille sur


un axe B et glisse dans
deux guidages fixes 2 et 3.
Le guidage 3 oscille sur
un axe fixe C. Lorsque
la manivelle / est en
mouvement uniforme, le
rapport k entre les durées
des courses aller et re­
tour a pour expression:
k=- •1.
AB
arc cos
AC

MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL


1003 AVEC COULISSE SUSPENDUE S

Lorsque Télément 1 est


en mouvement, la cou­
lisse 2 effectue un mouve­
ment composé, oscillant
sur une articulation A et
se mouvant progressive­
ment avec le coulisseau 3.
En faisant varier la lon­
gueur BC de rélément 4
et la position du point B
sur le support fixe, on
peur obtenir diverses ty­
pes de mouvement du
coulisseau 3.

82
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1004 AVEC COULISSE SUSPENDUE S

Le coulisseau 2, mobile sur un axe fixe D et oui constitue


avec la manivelle 7 un couple de rotation E %glisse dans la
coulisse 3. Lorsque l'élément 1 tourne, la coulisse 3 glisse
sur le coulisseau 4 mobile autour d'un axe fixe A , effectuant
de la sorte un mouvement composé : elle tourne sur une articu­
lation fixe A et elle glisse simultanément le long de son axe.
En faisant varier la longueur BC de l'élément 5 et la position
du point B sur le support fixe, on peut obtenir diverses
types de mouvement de la coulisse 3.

6* 83
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
1005 À MOUVEMENT APPROXIMATIVEMENT UNIFORME
DE L’ORGANE COMMANDÉ S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition BC = 0,34 B A. La manivelle 3, tournant autour
d’un axe fixe B , constitue un couple de rotation A avec le
coulisseau 4 qui glisse le long de Taxe CA. Le coulisseau 4
forme un couple de rotation avec le coulisseau 5 qui glisse
sur le bras a de l'élément 1. L’élément 1 coulisse dans le
guidage fixe b dont l’axe est perpendiculaire à la direc­
tion BC. Le bras a fait un angle de 90° avec l’axe du gui­
dage b. Lorsque l’élément 2 est animé d’un mouvement de
rotation à un angle <p de part et d’autre de la direction RC,
l’élément 1 effectue un mouvement approximativement
uniforme.

84
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1006 AVEC DEUX COULISSEAUX S

Mis en mouvement par la bielle 3, le levier oscillant 4 du


système ABCD à quatre éléments articulés forme un couple
cinématiaue E avec le coulisseau 5 se mouvant dans le gui­
dage de l'élément 2. L'élément 2 est animé d'un mouvement
de translation dans le guidage fixe a. Lorsque la'manivelle 1
tourne, le coulisseau 2 se meut à des vitesses différentes
pendant les courses aller et retour.

85
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
AVEC DEUX COULISSEAUX

L'élément 4 mobile sut un axe fixe A f forme un couple de


translation avec le coulisseau 5 mis en mouvement par la
manivelle 1 qui tourne sur un axe fixe D. L’élément 3 forme
des couples de rotation B et C avec l’élément 4 et le coulis­
seau 2. Lorsque la manivelle 1 tourne, le coulisseau 2 observe
des lois differentes de mouvement pendant les courses aller
et retour. En faisant varier la longueur BC de l'élément 3%
on peut obtenir divers types de mouvement du coulis­
seau 2.

86
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1008 À MOUVEMENT APPROXIMATIVEMENT
UNIFORME DE L’ORGANE COMMANDÉ S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux condi­


tions: AC = 1,83 AB et! = 3,57 AB. La manivelle 7, tour­
nant sur un axe fixe A %forme un couple de rotation B
avec l'élément 3 qui glisse dans le coulisseau 4 mobile sur
un axe fixe C. L élément 2 constitue un couple de transla­
tion avec le coulisseau 5 qui, à son tour, forme un couple
de rotation D avec l'élément 2 glissant dans le guidage fixe
a — a. Lors de la rotation uniforme de la manivelle 1 &
un angle <p de part et d'autre de la ligne verticale AC,
l'élément 2 reçoit un mouvement approximativement uni­
forme.

87
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS, CL
1009 À MOUVEMENT APPROXIMATIVEMENT
UNIFORME DE L’ORGANE COMMANDE S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AC = l t86 AB et / = 3,57 AB, La manivelle 7,
mobile sur un axe fixent, forme un couple de rotation B avec
le coulisseau 3 glissant le long de l'axe de l'élément 4,
L'élément 4 constitue un couple de translation avec le cou­
lisseau 5 tournant autour d'un axe fixe C. L'élément 21
formant un couple de rotation D avec l'élément 4%coulisse
dans le guidage fixe a — a. Lors de la rotation uniforme de
la manivelle 7 à un angle <p de part et d’autre de la ligne
verticale AC%l'élément 2 reçoit un mouvement approximati­
vement uniforme.

88
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS
AVEC DEUX COULISSES TOURNANTES

La [figure a représente le
schéma du mécanisme, la
figure b le schéma de cons­
truction de la boîte de vi­
tesses conçue sur la base de
ce mécanisme. Les éléments
1 et 2 tournent, indépendam­
ment l'un de l’autre, autour
d'un axe fixe A . L’élément
3, qui tourne sur un *axe
fixe B , se présente comme
une coulisse à deux rainu­
res c et d et constitue les
couples de translation C et
D avec les coulisseaux 4 et
5 qui, à leur tour, constituent
des couples de rotation avec
les manivelles 1 et 2. Les
éléments 1 et 2 ont l’aspect
de roues dentées qui engrè­
nent avec les pignons 6 et
7 solidaires des arbres E et
F tournant dans les paliers
fixes de l'enveloppe de la
boîte de vitesses. Les angles
de rotation cpi, <p2 et <p3 des
éléments J, 2 et 3 obéissent
aux conditions:
BC sin q>3
qj = arc tg
AB+BC cos <r3
BD sin q3
(f2 = arc tg
BD — ADcosq3 ’

89
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
AVEC DEUX COULISSES TOURNANTES S

La figure a représente le
schéma cinématique du mé­
canisme, la figure b le sché­
ma de construction de la boî­
te de vitesses fondée sur
ce mécanisme. Les éléments
7 et 2 tournent autour
d’un axe fixe A indépendam­
ment l'un de l’autre. L’élé­
ment 3, tournant sur un axe
fixe B , a la forme d’un le­
vier à deux bras qui constitue
les couples de rotation C
et D avec les coulisseaux 4
et 5 glissant dans les rainu­
res des éléments 1 et 2.
Les éléments 7 et 2 ont la
forme de roues dentées qui
engrènent avec les pignons 6
et 7 solidaires des arbres E
et F tournant dans les pa­
liers fixes appartenant à l’en­
veloppe de la boîte do vites­
ses. Les angles de rotation
<Pi, et <p~ des éléments 7, 2
et 3 obéissent aux condi­
tions :
AC sin cpi
cp3 = arctg
AC cos (f i —AB
BD sin (f3
q2 = arc tg
AB—BD cos q3

90
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1012 AVEC DEUX COULISSES TOURNANTES S

La figure a représente le schéma


cinématique du mécanisme, la
figure b le schéma de constru­
ction de la hoîte de vitesses
fondée sur ce mécanisme. Les
éléments 1 et 2 tournent autour
d’un axe fixe A indépendam­
ment l'un de l'autre. Lfélément
3, mobile'sur un axe fixe B t a la
forme d'un levier à deux bras
qui constitue un couple de rota­
tion D avec le coulisseau 5 glis­
sant dans la coulisse c de l'élé­
ment 2, et un couple de transla­
tion C avec le coulisseau 4 glis­
sant dans la coulisse d de 1 1élé­
ment 3. Les éléments 1 et 2 ont
la forme de roues dentées qui
engrènent avec les pignons 6
et 7 tournant dans les' paliers
fixes de l’enveloppe de la boîte
de vitesses. Les angles de rota­
tion <p,, cp5 et g’., des éléments 7,
2 et 3 obéissent à la condition:
AC sin <pi _
<p3 = arc t g
AC cos <j>| —AB “
= arc tg ADsinqa
AB— AD cos q2’

91
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
1013
À SIX ÉLÉMENTS AVEC COULISSE TOURNANTE S

Le point A de la bielle 2 du système CDEF à quatre élé­


ments articulés décrit une courbe de bielle a comportant un
point double. Le coulisseau 4f glissant dans la rainure b — b
de la coulisse 5, forme un couple de rotation A avec l’élé­
ment 2. La coulisse 5 tourne autour d'un axe fixe B t effectu­
ant, pour chaque tour de la manivelle 7, un tour complet
autour d’un centre B ; pendant que le point A de la bielle 2
parcourt son trajet, la coulisse 5 tourne tout d’abord dans le
sens contraire aux aiguilles d'une montre, puis elle pivote
à un certain angle dans le sens opposé pour reprendre ensuite
sa rotation initiale.

92
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1014 AVEC BIELLE ET COULISSEAU

L'élément 1 du mécanisme ABC à coulisse, à quatre éléments


imprime le mouvement à la bielle 2 et au coulisseau 3, la
durée des courses aller et retour de ce dernier varie. Lorsque
la manivelle 4 est en rotation uniforme, le rapport k de la
durée des courses aller et retour a pour valeur:
A-= - 1.
AB
arc cos
AC

93
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1015 AVEC UNE COULISSE ANIMEE D’UN MOUVEMENT
DE TRANSLATION S

Le jralet 2, glissant dans la coulisse 7, constitue un couple


cinématique B avec le coulisseau 3 qui glisse dans le guida­
ge a — a de l’élément 4. La coulisse 1 fait un tour complet
autour d’un axe fixe A. Lorsque l’élément 1 est en rotation
uniforme, la manivelle 5 tourne sur l’axe fixe C à une vitesse
non uniforme, et de cette façon la durée des courses aller et
retour de l’élément 4 varie.

94
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
SIX ELEMENTS AVEC LEVIER OSCILLANT S

L'élément 7, qui a la forme d'une roue dentée, tourne sur un


axe fixe C. La coulisse 3 et la roue 7 constituent un couple
de rotation A. Le coulisseau 4 est mobile sur un axe fixe D.
L'élément 5 forme des couples de rotation F et D avec la
coulisse 3 et le levier 2 oscillant sur un axe fixe E. Lorsque
l’élément 1 tourne, le levier 2 effectue un mouvement d’oscil­
lation. Le point F décrit une courbe de bielle. L’entraîne­
ment du mécanisme s’effectue à l’aide d’un train d’engrena­
ges non représenté sur le dessin.

95
CL
1017 MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE
S

La coulisse 3 comporte une bague a qui embrasse un excentri­


que fixe b ayant pour centre le point O. La manivelle 1 et
le coulisseau 2 constituent un couple de rotation C. Le coulis­
seau 2 forme un couple de rotation B avec le coulisseau 4 qui
glisse dans le guidage d de l'élément 5 animé d'un mouve­
ment alternatif le long de l’axe du guidage fixe c. Quand la
manivelle 1 tourne, la coulisse 3 se met en rotation par rap­
port à l'excentrique fixe b imprimant le mouvement à l'élé­
ment 5 par l'intermédiaire du coulisseau 4. La course com­
plète $ de l'élément 5 est égale à:
*=2 (/4C)2 —(zlO)2+ (BCŸ\.
Le rapport k de la durée des courses aller et retour de l'élé­
ment 5 est donné par la formule:
À*— i.
* AC
” c t e -Â ô

96
CL
1018 MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE
S

L’élément 1 a la forme d’une bague c qui vient entourer un


disque fixe d. Le coulisseau 3 est mobile sur un axe fixe C.
L’élément 2 glisse dans le guidage e. Au point D l’élément 2
forme un couple de rotation avec le coulisseau 4 glissant dans
le guidage / de l’élément 5 qui effectue un mouvement de
va-et-vient dans le guidage g — g. Le déplacement 5 de l’élé­
ment 5 à partir de sa position limite gauche ou droite s’ex­
prime par la formule:
b
s = a ( 1—sin a) -f- y sin 2a,
où a est l’angle de rotation de l’élément 2, évalué à partir
de l'axe vertical. Le rapport k entre les vitesses maxima des
courses aller et retour a pour valeur :

Le point D du mécanisme décrit une conchoïde de circonfé­


rence.

7 -0 1 3 5 3 97
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
1019 A MOUVEMENT APPROXIMATIVEMENT
UNIFORME DE L’ORGANE COMMANDÉ S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux condi­


tions: AC = 1,86 AB et / = 3,47 AB. La manivelle J,
tournant sur un axe fixe A , forme un couple de rotation B
avec l'élément 3. L'élément 3 glisse dans le coulisseau 4,
qui tourno autour d’un axe fixe C, et dans le coulisseau 5
qui constitue avec l'élément 2 un couple de rotation D.
L'élément 2 coulisse dans le guidage fixe a. Lors de la rota­
tion uniforme de la manivelle 1 à un angle <p de part et d’au­
tre de la ligne verticale AC%l'élément 2 reçoit un mouve­
ment approximativement uniforme.

98
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS, CL
1020 À SIX ÉLÉMENTS AVEC COULISSE TOURNANTE
S

Le point M de la bielle 2 du mécanisme AECD à quatre


éléments articulés et à deux manivelles décrit une courbe
de bielle a — a qui a un seul point double. Le coulisseau 4%
3ui forme un couple de rotation M avec la bielle 2%glisse
ans la rainure de la coulisse 5 mobile autour d'un axe fi­
xe B. La manivelle S a la forme d'une bague 3 qui vient
entourer le disque fixe 6 ayant pour centre le point A. La
courbe de bielle a — a présente une forme telle que pour
chaque tour des manivelles 1 et 3 la coulisse 5 effectue deux
tours complets autour du centre B.
MÉCANISME À SIX ÉLÉMENTS CL
1021 AVEC MANIVELLE ELLIPTIQUE
S
DE LONGUEUR VARIABLE

J)

c
x
P

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition: AB = BC. L’élément / , tournant sur un axe
fixa A, constitue avec l'élément 2 un couple de rotation
L’élément 2 forme des couples de rotation D et C avec l’élé­
ment 4 et le coulisseau 3 qui coulisse dans le guidage fixe
p — P- L’élément 4 forme un couple de translation avec le
coulisseau 5 mobile autour d'un axe fixe E. Le point D
du mécanisme décrit une ellipse de centre A qui a pour
équation :
**___
* i,___ yy* —
(m — n) 2 ' (m + n)2
Le vecteur variable p = AD peut être considéré comme la
manivelle du mécanisme à coulisse ADE avec un coulisseau
oscillant 5, la longueur variable AD de cette manivelle
étant égale à :

où <p est l'angle que forme le vecteur p avec l’axe Ax,


m = AB et n = BD.

100
MECANISME À SIX ÉLÉMENTS CL
1022 AVEC MANIVELLE ELLIPTIQUE
DE LONGUEUR VARIABLE S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la con­


dition: AB = BC. L'élément i , tournant sur un axe fixe A t
constitue un couple de rotation B avec l'élément 2. L'élé­
ment 2 forme des couples de rotation D et C avec les coulis­
seaux 4 et 3. Le coulisseau 3 glisse dans le guidage fixe p — p.
L’élément 4 forme un couple de translation avec l'élé­
ment 5 tournant autour d'un axe fixe E. Le point D du
mécanisme décrit une ellipse de centre A qui a pour équation :
jr2 yl
(m —n) 2 ' (m -f/i ) 2 _ * ‘
Le vecteur variable p = AD peut être considéré comme la
manivelle du mécanisme à coulisse A D E, la longueur varia­
ble AD de la manivelle étant:

AD = (m2—n2) 1/ —r-T-|r-------- =-
x I m2 4-n2-f 2mn cos2 <p
où <p est l'angle formé par le vecteur p avec l'axe A jt,
m = AB et n = BD.

101
MECANISME A SIX ELEMENTS CL
1023 AVEC MANIVELLE ELLIPTIQUE c
DE LONGUEUR VARIABLE O

Les longueurs des éléments satisfont à la condition: AB =


= BC. L’élément 7, mobile sur un axe fixe A, constitue un
couple do rotation B avec l’élément 2. L’élément 2 forme des
couples de rotation D et C avec les coulisseaux 4 et 3. Le
coulisseau 3 glisse dans le guidage fixe p — p. Le coulisseau 4
forme un couple de translation avec l’élément 5 qui glisse
dans le guidage fixe q — q. Le point D du mécanisme décrit
une ellipse do centre A qui a pour équation :
•T* y2 ,
( m — /i) 2 ^ ( / / i - f - H )2

Le vecteur variable p = AD peut être considéré comme la


manivelle du mécanisme à coulisse ADE%la longueur varia­
ble AD de cette manivelle étant égale à:

AD = (m2 ri1) j / " m2 + n2+2mn cos 2q> ’


où 9 est l’angle formé par le vecteur p avec l'axe A z ,
m = AB ci n — BD.

102
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1024 AVEC COULISSEAU À LONGUEUR VARIABLE
DE LA COURSE

C 4

La coulisse 2 , suspendue en un point C au coulisseau 4,


glisse dans les guidages 5 et 6 qui tournent autour des axes A
et B. A l’aide de la vis 3 on fait varier la position de l ’axe A ,
et par suite, la longueur de la course du coulisseau 4. La
course complète 5 du coulisseau 4 est égale à :
o AB
2 BD AC '

103'
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1025
AVEC COULISSEAU À COURSE RÉGLABLE S

La manivelle 1 est solidaire du disque a qui tourne dans le


collier fixe b ayant pour centre le point A. L’élément 3
constitue des couples de rotation B et C avec les éléments 1
et 4. L'élément 4, mobile autour d'un axe fixe £>, forme un
couple de rotation E avec le coulisseau 5 glissant dans le
guidage e du coulisseau 2 qui, à son tour, se meut dans le
guidage fixe / — /. La longueur A B de la manivelle 1 peut
être modifiée à l'aide d'un dispositif à vis k t alors que, pour
modifier la longueur BC de la bielle 3, il faut déplacer le
manchon d le long de l'élément 3 dans la position voulue et
le fixer. Lorsque la manivelle 1 tourne, le coulisseau 2
reçoit un mouvement alternatif. On règle la longueur de la
course du coulisseau 2 en modifiant les longueurs de la
manivelle 1 et de la bielle 3.

104
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL CL
1026 À COULISSE ET LEVIERS, À SIX ÉLÉMENTS
S

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A %constitue un


couple de translation C avec l'élément 3. L'élément 4 forme
un couple cylindrique E avec l'élément 3 et un couple de
rotation F avec l'élément 5 tournant autour d’un axe fixe B .
Le mécanisme sert à transmettre le mouvement de rotation
entre deux axes A et B ayant des positions angulaires quel­
conques.

105
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL CL
1027 À COULISSE ET LEVIERS, À SIX ÉLÉMENTS S

C 4

L'élément 1 , tournant autour d'un axe fixe A , constitue un


couple cylindrique C avec l'élément 2 qui forme un couplo
de rotation D avec le coulisseau 3 glissant dans le guidage
appartenant à l'élément 4. Celui-ci constitue un couple de
rotation E avec l'élément 5 tournant autour d’un axe fixe B.
Le mécanisme sert à transmettre le mouvement de rotation
entre deux axes A et B ayant des positions angulaires quelcon­
ques.

106
5. Mécanismes à éléments multiples d’usage
général (1028-1042)
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1028 AVEC TROIS COULISSEAUX M

Le coulisseau 4 qui s'articule sur le maneton D de la ba&cule 6


vient s'engager dans la rainure de l'élément 3. Le coulis­
seau 5 se meut dans le guidage de la coulisse 7. Lorsque la
manivelle 1 tourne, l’élément 3, relié à cotte manivelle par
la bielle 2 , effectue un mouvement de va-et-vient, tandis
que le mouvement de la bascule 6 et de la glissière 7 est
celui de rotation alternative autour des axes fixes E et F.

107
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
AVEC QUATRE COULISSEAUX

On relie le coulisseau 4 glissant le long de l'axe de l'élé­


ment 3 à l'élément 2 du mécanisme à coulisse ABC compor­
tant la manivelle 1. On relie à l'élément 3 le coulisseau 5
qui glisse dans le guidage du coulisseau 6. Si l'on désigne les
angles formés par les axes des éléments AC, BC et EF avec
la direction BE par:
œ = Z. CA E t
P = L CBA%
y = Z D EBt
on peut exprimer les relations entre ces angles de la façon
suivante:
q AC sin a
8l ~ A B + ACcosa
et
BD sin P
i g y ~ E B + BD cos P *

108
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1030 AVEC DEUX EXCENTRIQUES M

Les excentriques 1 et 2, rigidement liés entre eux, tournent


autour d'un axe fixe A . Les éléments 4 et 5 comportent les
bagues a — a qui entourent les excentriques 1 et 2. La
coulisse arquée 6 constitue avec les éléments 4 et 5 des cou­
ples de rotation Cjet B. Dans la rainure de la coulisse 6 glis­
se le coulisseau arqué 8 qui forme un couple de rotation
avec la tige 3 coulissant le long de l'axe du guidage fixe p.
L'élément 7, mobile autour d’un axe fixe D, forme un couple
de rotation C avec la coulisse 6. Lorsque les excentriques 1 et
2 sont en mouvement, la tige 3 reçoit un mouvement alterna­

it»
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
AVEC COULISSEAU À COURSE RÉGLABLE M

La manivelle 1 tourne sur un axe fixe A. Par sa rainure a,


la coulisse 7 glisse sur le coulisseau 3 tournant autour d’un
axe fixe B . La bielle 8 constitue des couples de rotation C
et D avec la coulisse 7 et le piston 2 qui se meut dans un
cylindre fixe b. Lorsque la manivelle 1 tourne, le piston 2
reçoit un mouvement de va-et-vient. Le déplacement du
piston est réglé par un dispositif à vis 4 à l’aide duquel on
fait varier la distance EB. La rotation de la vis s’effectue
à l’aide d’un couple de pignons coniques 5 et 6.

110
MECANISME À COULISSE ET LEVIE11S CL
1032 AVEC COULISSEAU À COURSE REGLABLE M

La manivelle 5, tournant sur un axe fixe C, est solidaire de la


roue dentée 2 mise en mouvement par la roue dentée 1. La
manivelle 5 constitue un couple de rotation A avec le coulis­
seau 6 glissant dans la rainure a do la coulisse 3 qui tourne
autour d'un axe fixe B. L’élément 4 forme un couple do
rotation D avecja coulisse 3 et un couple de rotation E avec
le coulisseau 7£glissant dans le guidage fixe d — d. On mo­
difie la longueur AC de la manivelle 5 par un dispositif
à vis 8, en réglant ainsi la| longueur de course du coulis­
seau 7. Le coulisseau 7 a les vitesses différentes de ses cour­
ses aller et retour.

111
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1033 AVEC COULISSEAU À COURSE RÉGLARLE M

La coulisse 2, mobile autour d'un axe fixe A, constitue un


couple de translation avec le coulisseau 3 tournant sur l'axe
du doigt B de l'élément 1. L'élément 1 a la forme d'une
roue dentée tournant librement sur une bague fixe a. L'entraî­
nement de la roue 1 s'effectue à l’aide de la roue dentée 6
tournant autour d’un axe fix e# . La bielle 7 forme des couples
de rotation E et F avec la coulisse 2 et le coulisseau 4. La
coulisse 2 porte une rainure dans laquelle peut se déplacer
le coulisseau 8 à l'aide d'un dispositif à vis 5. On peut
donc varier la longueur AE de l'élément 2, en réglant la
course du coulisseau 4 dans le guidage fixe d — d. Lorsque
la roue 6 tourne, le coulisseau 4 reçoit un mouvement de va-
-et-vient.

112
MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE CL
AVEC ORGANE COMMANDÉ A COURSE RÉGLABLE m

L’excentrique 1 tourne autour d’un axe fixe A. L’élément 2


sc meut dans le guidage fixe p — p. L’élément 2 comporte
un guidage triangulaire 3 muni d’une rainure a. Les roues
dentées 5, solidaires des pièces de guidage 3, engrènent avec
les roues dentées 4 dont la rotation s’effectue au moyen d’un
volant à main 6. Le déplacement s2 de l’élément 2 a peur
expression :
s%= AB (sin (p — cos cf tg a),
où Ai? est la distance entre l’axe de rotation A et le centre B
de l’excentrique 1\ cp, l’angle entre la direction AB et
l’axe r — r; a, l’angle entre l’axe q — q de la rainure a et
l'axe r — r. Lorsque l’excentrique 1 tourne, la coulisse 2
reçoit un mouvement do va-et-vient. Pour faire varier la
course v2 de la coulisse 2 , il suffit de modifier l’angle a de
l’inclinaison du guidage triangulaire 3 des roues 5, en agis­
sant sur les pignons 4.

8 —0135 3 113
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1035 AVEC ORGANE COMMANDÉ À COURSE RÊG LABLE
M

3 f 8 F7

La manivelle 7, tournant sur un axe fixe A , met en mouve­


ment l'élément 6 au moyen de l'élément 5. L’élément 6
constitue un couple de rotation B avec l'élément 5 et un
couple do translation C avec l'élément 2 coulissant dans le
guidage fixe a — a. Le doigt b de l'élément 6 glisse dans la
coulisse d de l'élément 4, mobile autour d'un axe fixe D.
L'élément 7 forme des couples de rotation E et F avec
l'élément 4 et le coulisseau 8 qui se meut dans le guidage fi­
xe /. Le coulisseau 8 et l'élément 3 constituent un couple
hélicoïdal. Lorsque la manivelle 1 tourne, l’élément com­
mandé 2 reçoit un mouvement alternatif. On peut régler la
longueur de la course de l'élément 2 en faisant varier la posi­
tion de l'élément 4, ce qui se fait par la rotation de la vis 3.
Le réglage peut être effectué au cours du fonctionnement du
mécanisme.

114
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS
1036 AVEC ORGANE COMMANDÉ À ANGLE
DE ROTATION RÉGLABLE

La manivelle I , tournant autour d'un axe fixe B , constitue


un couple de rotation C avec le coulisseau 4 qui glisse dans
la rainure a de la coulisse 5. La coulisse 5 s*articule sur
l'axe A appartenant au coulisseau fixe 6. L'élément 2
tourne autour d'un axe fixe B et forme un couple de rota­
tion E avec le coulisseau 7 glissant dans la rainure a. Lorsque
la manivelle 1 tourne, l’élément 2 reçoit un mouvement
d'oscillation. On peut régler l’angle de rotation do l’élé­
ment 2 en déplaçant l'articulation .4 à l’aide de la vis 3.
Le réglage peut être effectué au cours du fonctionnement du
mécanisme.

8* 115
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1037 AVEC ORGANE COMMANDÉ À ANGLE
DE ROTATION RÉGLABLE M

La manivelle J, tournant sur un axe fixe A, comporte un


doigt a qui glisse dans la rainure b de l'élément 6. Le doigt d
de l'élément 6 glisse dans la rainure e de la coulisse 5 soli­
daire du secteur denté 4. L'élément 6 porte à son extrémité
des pattes / coulissant le long de l’axe de l'élément 2, mobile
autour d'un axe fixe B. Lorsque la manivelle 1 tourne,
l'élément commandé 2 reçoit un mouvement d'oscillation.
L'angle de rotation de l’élément 2 peut être réglé au moyen
d'une crémaillère 3 et d'un secteur denté 4 qui font varier
la position de la coulisse 5. Le réglage peut être effectué
au cours du fonctionnement du mécanisme.

116
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1038 AVEC ORGANE COMMANDÉ À COURSE RÉGLABLE
M

La manivelle i , tournant sur un axe fixe B , forme un couple


de rotation C avec le coulisseau 4 qui glisse dans la rainure a
de la coulisse 5. La coulisse 5 constitue un couple de rota­
tion A avec lo coulisseau 2 glissant dans le guidage fixe p — p.
Par sa rainure a, la coulisse 5 glisse sur le doigt b apparte­
nant au coulisseau 6. Lorsque la manivelle 1 tourne, l'orga­
ne commandé 2 reçoit un mouvement de va-et-vient. La
longueur de la course de l'élément 2 peut être réglée en
faisant varier la position du coulisseau 6 au moyen de la
vis 3. Le réglage peut être effectué au cours du fonctionne­
ment du mécanisme.

147
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1039 AVEC ORGANE COMMANDÉ À COURSE RÉGLABLE
M

Dans la coulisse 2, mobile autour d’un axe fixe A , glisse le


coulisseau 3 tournant librement autour du doigt fixé sur la
roue dentée 7 entraînée par le pignon 9. L’élément 6 solidaire
de la coulisse 2 s’articule sur le coulisseau 5 qui glisse dans
la coulisse 7. La bielle H, qui s’articule sur la coulisse 7,
imprime le mouvement au coulisseau 4. Lorsque la roue 7
tourne, le coulisseau 4 reçoit un mouvement alternatif le
long de l’axe x — x. On règle les déplacements du coulis­
seau 4 en faisant varier la position du point B du coulisseau 5
dans la rainure de guidage de l’élément 6. La rotation non
uniforme de la coulisse 2 peut être utilisée pour l’entraîne­
ment du deuxième organe commandé cale sur l’arbre a.

118
Los éléments 7, 2 , 3 et 4 glissent dans les guidages fixes p,
q, m et n. L'élément 5 en forme de croix, mobile autour
d'un axe fixe A , comporte des rainures a, 6 , c et d dans
lesquelles coulissent les doigts e, /, À* et h des éléments 7, 2%
3 ci 4 dont le déplacement est proportionnel à la tangente
de l'angle de rotation de l'élément en croix.

119
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1041 D’UNE CONTRE-FICHE REPLIABLE M

Le levier coudé 4 est mobile autour d’un axe fixe C. Le


cylindre 1 et le levier 4 constituent un couple de rotation B .
La tige du piston 6 du cylindre 1 forme un couple de rota­
tion A avec les éléments 2 et 3. Les éléments 3 et 4 constituent
un couple de rotation D, les éléments 2 ci 5 constituent un
couple de rotation F. L’élément 5 forme un couple de rota­
tion E avec le levier 4 et possède au point K un doigt a coulis-
saut dans un guidage arqué fixe b. Lorsque le piston 6 se
déplace à l’intérieur du cylindre/, la distance entre les axes A
et B diminue, et les éléments 2, 3%4 et 5 prennent les posi­
tions indiquées sur le dessin en traits discontinus. Lorsque
la contre-fiche se trouve en position de travail, les points Ct
D, Et F et K sont alignés sur une même droite.

120
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
D’UNE CONTRE-FICIIE REPLIABLE

Le levier coudé 2 tourne autour d’un axe fixe C. Le cylindre 1


cl le levier 2 constituent un couple de rotation B. La tige du
piston 6 du cylindre / forme un couple de rotation A avec les
éléments 4 et 5. Les éléments 5 et 2 constituent un couple de
rotation D. Les éléments 4 et 3 constituent un couple de
rotation F. L’élément 3 forme un couple de rotation E
avec le levier 2 et possède, au point K %un doigt a glissant
dans un guidage arqué fixe b. Lorsciue la tige du piston 6 se
déplace à l’intérieur du cylindre 1, la distance entre les axes
A et B augmente, et les éléments 2, 3, 4 et 5 prennent les
positions indiquées sur le dessin en traits discontinus.
Lorsque la contre-fiche se trouve en position de travail, les
points C, D, Ey F et K sont alignés sur une même droite.

121
6. Mécanismes servant à tracer les courbes
(1043-1255)
ELLIPSOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1043
D'ARTOBOLEVSKI TC

Le mécanisme est réalisé sur la base d’un antiparallélo­


gramme ARCD h petit élément fixe auquel sont rattachés
deux coulisseaux 5 et 6 réunis par une articulation E.
Le mécanisme sert à tracer des ellipses. Les articulations
A et D se situent aux foyers des ellipses. La pointe traçante
se trouve au centre de l’articulation E. On peut obtenir les
ellipses avec des paramètres différents en choisissant d’une
manière appropriée les longueurs des éléments 7, 2 , 3 et 4,
ce qu'on réalisé en déplaçant les articulations 77, C, D le
long des rainures F, G, H cl K des éléments 7 ,2 , 3 et 4.

122
CL
1044 ELLIPSOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

L'élément 3%mobile autour d’un axe fixe B , forme des cou­


ples de translation avec les coulisseaux 2 et 4. Le coulisseau 2
constitue un couple de rotation avec le coulisseau 5 glissant
dans le guidage fixe l — l. L'élément qui constitue un
couple de rotation F avec le coulisseau 2y glisse dans le cou­
lisseau 7 mobile autour d'un axe fixe A. L'élément 7, tour­
nant autour d'un axe fixe O, constitue un couple de rotation
D avec le coulisseau 4. Les coulisseaux 8 et 9 qui forment
un couple de rotation K glissent le long des axes des élé­
ments 6 et 1. Si 2p > q > 0, lors de la rotation de la coulis­
se 1 autour de l'axe O le point K décrira une ellipse ayant
pour équation:
j 2 , y2 |
(q-f-r—p)2 p2 ~r ( q + r — p ) 2 q
(2p— Ç)2 2p — q

p = BOy q = AO, r = OD.

123
ELLIPSOG RAPIIE À COULISSE CL
1045
ET LEVIERS D’INWARDS TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition :
EB = BC = CD = DE.
autrement dit, la figure EBCD est un losange. Les éléments 3
et 4 tournent autour d'un axe fixe C. Les éléments 5 et 6
forment des couples de rotation avec l'élément 7 qui tourne
autour d'un axe fixe A. L'élément 8, formant un couple de
rotation B avec les éléments 3 et 5, glisse dans le coulisseau
2 qui constitue un couple de rotation K avec le coulisseau 7.
Ainsi, l'axe de l'élément 8 forme la diagonale BD du losange
EBCD. Les coulisseaux 1 et 2 qui constituent un couple do
rotation K glissent le long des axes des éléments 7 et 8.
Lorsque l'élément 7 tourne autour de l'axe A , le point K
décrit une ellipse ayant pour équation:
/ l2- a 2
P V l2—a2 cos cp ’
où 21 — A E \ a = AO = OC\ p est le rayon vecteur du
point K dans le système de coordonnées polaires ayant
pour origine le milieu du segment AC ; (p, l'angle de rotation
du rayon vecteur p par rapport à un axe fixe. Pour tracer
une ellipse au moyen de ce mécanisme, il faut observer la
condition
l> a.

124
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1046 DARTOBOLEVSKI DESTINÉ A SUIVRE
TC
LES CONTOURS DES ELLIPSES

L ’élément 7, tournant autour d’un axe fixe A, constitue un


couple de rotation M avec l’élément 2 qui se^ présente sous la
forme d’un levier d’angle avec l’angle dMf égal à <p. Le côté
Md de l’élément 2 glisse dans le coulisseau 3 tournant autour
d’un axe fixe F. Si l’on place le centre F dans un des foyers
de l’ellipse et le centre A sur l’axe Oy passant par le centre O
de l’ellipse à une distance AO égale à
OF
AO =
tg<p
et si l’on choisit la longueur A M de l’élément 7 égale à
AM = ° . où a est le demi-grand axe de l’ellipse, lors de
sin <p
la rotation de l’élément 7 autour de l’axe A la droite Mf
suivra le contour de l’ellipse g — g.

125
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
D’ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER CL
LES ELLIPSES ET LES HYPERBOLES TC
ET EN SUIVRE LES CONTOURS

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A , forme un couple


de translation avec le coulisseau 9 et un couple de rotation
R avec l'élément 5. L’élément 3, formant un couple de
rotation E avec les éléments 5 et 7, glisse dans un coulis­
seau en croisillon 7 aux axes de guidage perpendiculaires
entre eux. L'élément 2, formant un couple do rotation D
avec les éléments 5 et glisse dans les coulisseaux 7 et 8.
Les coulisseaux 8 et 9 constituent un couple de rotation C.
L'élément G tourne autour d'un axe fixe B. L'élément 3
glisse dans le coulisseau 4 mobile autour d'un axe fixe B .
Si l’on place les centres A et B dans les foyers d’une ellipse
ou d'une hyperbole, et si l'on pose les longueurs des élé­
ments 5 et G égales à ED = DB, lors de la rotation de l'élé­
ment 7 le point C du mécanisme décrira une ellipse ou une
hyperbole et la droite Dd suivra le contour de r ellipse ou
de l'hyperbole. Sur le dessin, le mécanisme est réglé
pour tracer une ellipse q — q. Le centre O de l’ellipse est
situé au milieu do la distance entre les foyers A et B .

126
ELLIPSOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1048 DE KLE1BER TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions:
AC = a,
A K - KC = b
et
À'C = A 'D = -i= ± .

L'élément 7, mobile autour d'un axe fixe A %forme les cou­


ples de rotation K et C avec l'élément 5 et le coulisseau 3.
L'élément 5 et le coulisseau 2 constituent un couple de rota­
tion D. Les coulisseaux 2 et 3 glissent sur la tige à du coulis­
seau 4, l'axe de cette tige étant perpendiculaire à l’axe Ax
do glissement du coulisseau 4 sur un guidage fixe p — p.
Quand l'élément 1 tourne autour d'un axe A %le point D
décrit une ellipse de centre A qui a pour équation:
x2 »f2
‘Ï T + 'f tâ = 1‘

127
Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux
concluions: FD = et AF = a- ^ - \ GF = FE = AF,
où a et b sont les demi-axes de l'ellipse. L'élément 7, tour­
nant autour d’un axe fixe A , constitue les couples de rotation
D et C avec l’élément 5 et le coulisseau 3 qui glisse le long
de la tige d du coulisseau 4. L'élément 5 glisse dans le coulis­
seau 6 formant croisillon dont les axes de guidage sont per­
pendiculaires entre eux. Le coulisseau G glisse le long de la
tige d du coulisseau 4 qui se meut dans un guidage fixe
P — p. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe A , le
point D du coulisseau 6 décrit une ellipse q — q dont les
équations paramétriques sont
x = a cos q> et y = b sin q>,
où q> est l’angle délimité par l'axe AC de l’élément 7 et
l'axe Ax du guidage p — p. Si l'on ajoute à ce mécanisme
de base l’élément 2, mobile autour d'un axe fixe A, et l'élé­
ment 7, qui constitue les couples de rotation F et D avec
l'élément 2 et le coulisseau 6, les points E et G de l'élément
7 se mouvront le long des axes Ax et Ay et de ce fait tout
point de l'élément 7 décrira une ellipse.

128
ELLIPSOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1050 DE DOBROVOLSKI TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions:
AD = DE = m,
AB = BC = n
et
AD : AB = DE: BC= A*.
L'élément l t tournant autour d'un axe fixe G, constitue un
couple de rotation C avec le coulisseau 3 glissant le long de
la tige / du coulisseau 4. Le coulisseau 4 glisse dans un gui­
dage fixe t — t dont l'axe a — a est parallèle à l'axe Ox.
L’élément 5 forme des couples de rotation A et D avec
l'élément 4 et l'élément Gcjui, à son tour, constitue un cou­
ple de rotation E avec l'élement 2 glissant le long de la tige /
du coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'a­
xe G, le point E décrit une ellipse q — q dont l ’équation est
AV + y» - 2kdy — k* (i?2 - d2) = 0,
où R est le rayon de la circonférence p décrite par le point C
de l'élément / . L'équation de l'ellipse q — q, rapportée
aux axes principaux de coordonnées, sera:
— -
R Z -T
yl
kZRZ
_ i

9 -0 1 3 5 3 129
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1051 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
TC
LES CONTOURS DES ELLIPSES CONFOCALES

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions :
A B = a2 et AE = Y à f Ç b \ = Y d ï + b \ ,
où flj et sont les demi-axes de l'ellipse m — m, a2 et 6 *,
les demi-axes de l'ellipse p — p. L'angle tEq vaut 905.
L'élément i , tournant autour d'un axe fixe A , forme un
couple de rotation E avec l'élément 5 ayant la forme d'un
levier à deux bras tEq. L'élément 4, tournant autour d'un
axe fixe £, constitue un couple de translation avec le coulis­
seau en croisillon 3 dont les axes de guidage sont perpendicu­
laires entre eux. Par son côté Et, l'élément 5 glisse dans le
coulisseau 3. L'élément 2, mobile autour de l'axe fixe A ,
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 3. Si l'on
fixe le point A au centre commun des ellipses m — m et
fa> — p et le point C à l'un de leurs foyers communs, lors de
rotation de l'élément 1 autour de l'axe A les côtés de l’an­
gle droit tEq de l’élément 5 suivent simultanément les con­
tours des ellipses confocales m — m et p — p.

130
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS D'ARTOBO- CL
1052 LEVSKI SERVANT À SUIVRE LES CONTOURS
DES ELLIPSES CONFOCALES TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes:
A B = ü 2 et A£ = j / \ i î + 61 = j A i |- r ,
où ax et bx sont les demi-axes de l'ellipse m - m , at et fr2,
les demi-axes de l'ellipse q — q. L'élément J, tournant autour
d'un axe fixe A, constitue un couple de rotation B avec le
coulisseau 2 qui glisse le long de l'axe de l'élément 3 tour­
nant autour d’un axe fixe C. L'élément 5, mobile autour de
l'axe fixe A, forme un couple de rotation E avec le coulis­
seau 4 se mouvant le long de l'axe t — t de la traverse du
coulisseau 2. Si l’on fixe le point A au centre commun des
ellipses m — m et p — p et le point C à l’un de leurs foyers
communs, lors de la rotation de l'élément 1 autour de l'axe
A les axes t — t et q — q des traverses des coulisseaux 2 et 4
suivront les contours des ellipses confocales m — m et p — p.

9* 131
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1053 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES ELLIPSES TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions :
AC =a ; A E = Ÿ c f i + P ,
où a et b sont les demi-axes, grand et petit, de l'ellipse
à contourner, et l'angle tEq = 90°. L’élément i , mobile
autour d'un axe fixe A, constitue un couple de rotation E
avec l'élément 5 qui a la forme d'un levier coudé tEq. L'élé­
ment 4, tournant autour d'un axe fixe C, forme un couple de
translation avec le coulisseau en croisillon 3 dont les axes de
guidage sont perpendiculaires entre eux. L'élément 5 glisse
par son côté Et dans le coulisseau 3. L'élément 2, mobile
autour de l’axe fixe A , et le coulisseau3 constituent un couple
de rotation B . Si l'on fixe le point A au centre do l'ellipse
et le point C à l'un de ses foyers, lors de la rotation de l'elé-
ment 1 autour de l'axe A les côtés de l'angle droit tEq de
l'élément 5 suivent simultanément le contour de l'ellip­
se p — p .

132
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1054 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES ELLIPSES TC

Les longueurs des élémcn's du mécanisme satisfont aux


conditions:
AB = a et A E = \ a2 + &2,
où a et b sont les demi-axes, grand et petit, de l'ellipse
à contourner. L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A,
constitue un couple de rotation B avec le coulisseau 2 glis­
sant le long de Taxe de l'élément 3 qui tourne autour d’un
axe C. L'élément J, mobile autour de l ’axe fixe A , forme un
couple de rotation E avec le coulisseau 4 qui glisse le long
de l'axe t — t de la traverse appartenant au coulisseau 2.
Si l’on fixe le point A au centre de l'ellipse et le point C
à l’un de ses foyers, lors de la rotation de l’élément 1 autour
de l'axe A les axes t — t et q — q de la traverse des coulis­
seaux 2 et 4 suivent simultanément le contour de l’ellipse
P — P-

133
CL
1057» ELLIPSOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

L'élément i , mobile autour d'un axe fixe O, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 6 et 7. L'élément 2
constitue un couple de rotation D avec le coulisseau 6 et des
couples de rotation B et C avec les coulisseaux 3 et 4 qui
glissent dans deux guidages perpendiculaires entre eux t — t
et m — m. Le coulisseau 5 forme un couple de rotation E
avec le coulisseau 7 et glisse sur la tige d du coulisseau 4.
Lorsque l’élément 1 tourne autour de l'axe 0 , le point D
décrit une ellipse p — p et le point E décrit une ellipse
q — q. L'ellipse p — p a pour équation:
*i , y\
a\ * ** - 1'
où Ai = BD et ùj = DC, et l'ellipse q — q:
£2. ,

ou a2 = flj + bt ; 6 2 = ~ (fli + &i). Il s ensuit que les


ai
paramètres des ellipses p — p et q — q doivent remplir la
condition suivante:
Ai _ ùj
fl2 ^ 2

134
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1056 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES ELLIPSES ET EN SUIVRE LE CONTOUR TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes :
AB = DC \ CB = AD et CB = GD ; AB > BC.
La figure ABCD est un antiparallélogramme. L'élément i ,
tournant sur un axe fixo A, forme un couple de translation
avec le coulisseau 5 et des couples de rotation B avec les
éléments 3 et 8. L’élément 4, mobile autour d’un axe fixe D ,
constitue un couple de translation avec le coulisseau 6 et
un couple do rotation C avec l’élément 3. Les coulisseaux 5
et 6 constituent un couple de rotation E, L’élément 9,
tournant autour de l’axe fixe D y forme des couples de rota­
tion G avec l’élément 8 et le coulisseau 2 qui glisse le long de
l’axe Ee de l’élément 7 formant les couples de rotation E
avec les coulisseaux 5 et 6. Si l'on fixe les centres A et D
aux foyers de l’ellipse, le point E trace une ellipse, tandis
que la droite Ee suit le contour de l’ellipse tracée par le
point E.

135
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1057 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES ELLIPSES ET EN SUIVRE LE CONTOUR TC

L'élément 1, tournant autour d’un axe fixe G, forme un


couple de rotation M avec l'élément 3 qui se présente sous la
forme d'un levier d'angle dMf où l'angle est égal à <p. Le
côté Md de l'élément 3 glisse dans le coulisseau 4 mobile
autour d'un axe fixe F, tandis que le côté Mf glisse dans le
coulisseau en croisillon 2 dont les axes de guidage sont per­
pendiculaires entre eux. Les coulisseaux 5 et 6 qui constitu­
ent un couple de rotation P suivent les directions Fm et Gn
des éléments 4 et 1. Si l'on place le centre F à l'un des foyers
de l'ellipse et le centre G sur l'axe Oyt passant par le centre O
de l'ellipse, à une distance GO de l'axe Fx égale à :
OF
GO =
tgep
et si l’on choisit la longueur GM de l’élément 1 égale à GM =
= où a est le demi-grand axe de l’ellipse, lors de la
rotation de l'élément 1 autour de l'axe G la droite Mf suivra
le contour de l’ellipse q — q, tandis que le point B du
coulisseau 2, se trouvant à l'intersection des directions Pp
et M f, tracera l'ellipse q — q.

136
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1058 DE L’ELLIPSOGRAPHE INVERSÉ TC

Le disque 1 comporte deux rainures diamétrales a, perpendi­


culaires entre elles. Dans ces rainures glissent les coulisseaux
2 et 3. L’élément 4 forme un couple de rotation D avec le
coulisseau 5 glissant dans un guidago fixe. Si l’on détache
le coulisseau 5 et si l'on arrête le disque 7, le mécanisme se
transforme en ellipsographe dans lequel tous les points de
l'élément 4 traceront des ellipses. Pour chaque tour de l'ar­
bre A, le piston 5 effectue deux courses de va-et-vient.

137
ELLIPSOGRAPHE À COULISSE CL
1059 DE LÉONARD DE VINCI TC

La bague 2 est fixée au moyen des vis b au support 1 compor­


tant des rainures a. La bague peut être placée arbitrairement
dans les rainures a, sa position étant definie par la coordon­
née x égale à AO, on O est le centre de la bague 2. Le coulis­
seau 3, tournant autour d’un axe fixe A , glisse dans la rainu­
re d — d du plateau 5. Le coulisseau 4%qui se présente sous
la forme d’une bague embrassant la bague immobile 2 ,
comporte des saillies c qui s’engagent dans la rainure / — /
du plateau 5. Les axes des rainures d — d et / — / sont per­
pendiculaires entre eux. Lorsque le coulisseau 3 tourne, le
crayon fixé sur le support 1 trace sur le plateau 5, qui tourne
autour de l’axe A et en même temps glisse le long des axes
des rainures d — d et / — /, une ellipse dont les paramètres
dépendent de la grandeur x déterminée au préalable.

138
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1060 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES ELLIPSES TC

Les longueurs des éléments satisfont à la condition AC < AB.


La manivelle 1 de longueur AB tourne autour d’un axe fi­
xe A. La coulisse 3 tourne autour d’un axe fixe C. Le coulis­
seau 2, qui glisse sur la coulisse 3, comporte une règle D.
Pour le rapport donné des longueurs des éléments, lors de la
rotation de la manivelle 7, dont la longueur AB est réglée en
déplaçant la charnière B le long de la rainure e, la règle D,
solidaire du coulisseau 2, suit le contour de l’ellipse H . La
longueur du grand axe de l’ellipse est égale à deux fois la
longueur de la manivelle AB. Le centre de l’articulation C
se trouve à l’un des foyers de l’ellipse et le centre de l’arti­
culation A, au centre de l’ellipse. En faisant varier la posi­
tion des articulations B et C dans les rainures e et g, on
obtiendra les ellipses aux paramètres voulus.

139
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1061 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES ELLIPSES ET EN SUIVRE LE CONTOUR TC

Le mécanisme est basé sur le système ABC à coulisse, à quatre


éléments, destiné à suivre les contours des ellipses, auquel on
a adjoint un groupe de deux entraîneurs constitué par deux
coulisseaux 4 et 5 articulés en P. Le point P trace la centroï-
de fixe du coulisseau 2. Les coulisseaux 2 et 4 constituent des
couples de translation avec le coulisseau en croisillon 6
dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre eux.
Quand la manivelle 1 tourne, le centre D du coulisseau en
croisillon 6 trace une ellipse, tandis que la règle t — f,
solidaire du coulisseau 2, suit le contour de l'ellipse. La
longueur du grand axe de l'ellipse est égale à deux fois la
longueur AB de la manivelle 1. L'articulation C est fixée
à l'un des foyers de l'ellipse et l'articulation A, au centre
de l'ellipse. En faisant varier les positions des articulations B
et C dans les rainures e et g, on obtiendra les ellipses aux
paramètres voulus.

140
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1062 DE NEUBERG TC

Le cadre 7 glisse dans le guidage fixe p — p. L'élément 2


qui forme un couple de rotation A avec le cadre 7 glisse dans
le coulisseau 3 tournant autour d'un axe fixe O. Les coulis­
seaux 4 et 5 constituent un couple de rotation K. Le coulis­
seau 4 glisse le long de l'axe de l'élément 2 et le coulisseau 5
glisse le long du côté b du cadre 7. Lorsque le cadre 1 se
déplace dans le guidage p — p, le point K décrit une hyper- i
bole ayant pour équation
xa

où a est la distance entre le point A et l'axe x — x du gui-


dago p — p ; d, la distance entre les côtés verticaux du
cadre 7.

141
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE CL
1063
ET LEVIERS DE ROTSCH TC

Le coulisseau 1 suit un guidage fixe q — q. Le coulisseau 1


est solidaire de la traverse p sur laquelle glisse le coulis­
seau 2. L'élément 3 forme un couple do rotation K avec l'élé­
ment 2 et des couples de translation avec les coulisseaux 4
et 5. Le coulisseau 5 et le coulisseau 1 constituent un couple
de rotation C. Le coulisseau 4 tourne autour d'un axe fixe A .
Lorsque le coulisseau 1 se meut le long du guidage q — q,
le point K décrit une hyperbole ayant pour équation
x2 — tg q>xy + (k tg (p — a)x -f- ak tg q) = 0 ,
où a est la distance au guidage fixe q — o du point A ; k =
= CB ; q), l'angle délimité par les axes aes guidages q — q
et p — p.

14 2
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE CL
1064 ET LEVIERS DE VIATKINE SERVANT
TC
À TRACER LES HYPERBOLES

La coulisse i , sur laquelle glissent les coulisseaux 2 , 3, 4,


tourne autour d'un axe fixe A. Au point K le coulisseau 2
forme un couple de rotation avec 1*élément 5. Le croisillon 6
est traversé par l'élément 8 tournant autour de l’axe fixe A
et formant un couple de rotation C avec l'élément 9. Les
éléments extérieurs 7 et P se terminent par des axes sur
lesquels s'articulent les coulisseaux P, 10 et 4t 11. Les coulis­
seaux 11 et 10 se déplacent le long des guidages fixes z — z
et z' — z*. Lorsque la coulisse 1 tourne autour du point
fixe A , le point K décrit une hyperbole dont l'équation est
__________y2
* 2 .
2 kz a2 tg2 ç —k2 ’
° _ tg 2 q>
où (a, k) sont les coordonnées du point fixe A ; <p. l'angle
délimité par les guides z — z et z1 — z* et la direction posi-
tivo de l’axe x.

143
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1065 DE VIATKINE TC

Les coulisseaux 1 et 2 suivent les guidages fixes p et q dont


les axes forment les angles q) avec lTaxe Ox. Lo levier coudé 3
glisse dans les coulisseaux 5 et 4 qui constituent des couples
cinématiques de rotation A et B avec les coulisseaux 1 et 2.
L'élément 6 glisse dans le guidage a du levier 3 et dans le
coulisseau 7 formant un couple de rotation B avec lo coulis­
seau 4. Lorsque les points A et B se meuvent le long des
guidages p et g, lo point K trace une hyperbole ayant pour
équation

où a = KD.

Wi
HYPERBOLOGRÀPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1066 D’INWÀRDS TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: EB = BC = CD = DE, c’est-à-dire que la
figure EBCD est un losange. Les éléments 3 et 4 tournent
autour d’un axe fixe C. Les éléments 5 et 6 forment des cou­
ples de rotation avec l’élément 7 qui tourne autour d’un axe
fixe A . L’élément 8 forme un couple de rotation B avec les
éléments 3 et 5 et glisse dans le coulisseau 9 qui constitue
avec les éléments 4 et 6 un couple de rotation D. Ainsi donc
l’axe de l’élément 8 représente la diagonale BD du losange
EBCD. Les coulisseaux 1 et 2, qui constituent un couple de
rotation K, glissent le long des axes des éléments 7 et 8.
Lorsque l’élément 7 tourne autour de l’axe A , le point K
décrit une hyperbole ayant pour équation
fl2 —Z2
p= Z
a2 cos2 (p—Z2 *
où a = AO = OC, 21 = AE; p est le rayon vecteur du
point K par rapport à l’origine O située au milieu du segment
AC; tp l’angle de rotation du rayon vecteur p par rapport
à l'axe des coordonnées polaires. Le mécanisme trace une
hyperbole, si l’on remplit la condition Z < a.

1 0 -0 1 3 5 3 145
CL
10G7 HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

L'élément 3, tournant autour d'un axe fixe /?, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 2 et 4. Le coulis­
seau 2 constitue un couple de rotation F avec le coulisseau 5
glissant dans un guidage fixe / — /. L'élément 6, mobile
autour d’un axe fixe I , glisse dans le coulisseau 7 qui
constitue avec le coulisseau 5 un couple de rotation. L’élé­
ment 1, tournant autour d'un axe fixe O, et le coulisseau 4
constituent un couple de rotation D. Les coulisseaux 8 et 9,
qui constituent un couple de rotation K, suivent les axes des
éléments 6 et 1. Lorsque la coulisse 1 tourne autour du
point O, le point K décrit un arc d'hyperbole si q > 2p et
q > 0. L’équation de l'hyperbole a pour expression
* 2 ____________ y 2 .
(Q—P— r) 2 p2 (g —p —r ) 2 g
(q — 2p)2 q — 2p
où p = BOt g = OA, r = OD.

146
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS SERVANT CL
1068 À SUIVRE LES CONTOURS DES HYPERBOLES
TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions
AB = a, 6 2 et a > 6 ,
où a et b sont les demi-axes, réel et imaginaire, de l’hyperbole
à contourner, et l’angle tEq = 90°. L'élément 7, mobile
autour d’un axe fixe A, forme un couple de rotation E avec
l’élément 5 qui a la forme d’un levier coudé tEq. L'élé­
ment 4, tournant autour d’un axe fixe C, constitue un couple
de translation avec le coulisseau en croisillon 3 dont les axes
de guidage sont perpendiculaires entre eux. L’élément 5
glisse par son côté Et dans le coulisseau 3. L’élément 2,
tournant autour de l’axe fixe A, et l’élément 3 constituent
un couple de rotation B. Si l’on fixe le point A au centre de
l’hyperbole et le point C à l’un de ses foyers, lors de la
rotation de l’élément 7 autour de l’axe A les côtés de l’angle
droit tEq de l’élément 5 suivent simultanément le contour
de l'hyperbole. Le mécanisme ne permet de contourner que
des arcs d’hyperbole.

10* 147
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS SERVANT CL
1069 À SUIVRE LES CONTOURS DES HYPERBOLES
TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions
AB = a, AE = Y a2 — bl et 6 < fl»
où a et b sont les axes, réel et imaginaire, de 1*hyperbole
à contourner. L’élément 7, tournant autour d’un axe fixe A,
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 2 qui glisse
le long de Taxe de l’élément 3. L’élément 3 tourne autour
d’un axe fixe C. L’élément 5, tournant autour de l’axe fixe A,
constitue un couple de rotation E avec le coulisseau 4.
Celui-ci suit Taxe / — / de la traverse appartenant au cou­
lisseau 2. Si l'on fixe le point A au centre d’une hyperbole et
le point C à l'un de ses foyers, lors de la rotation de l’élé­
ment 1 autour do l’axe A les axes t — t et E — q des traver­
ses des coulisseaux 2 et 4 suivent simultanément les contours
de cette hyperbole. Le mécanisme ne permet de contourner
que des arcs d’hyperbole.

148
h y p e r b o l o g r a p h e à c o u l is s e e t l e y ie r s CL
1070 D'ARTOBOLEVSKI TC

L'élément 7, qui a la forme d'un levier coudé bAa, tourne


autour d'un axe fixe A , le côté Aa de l'élément 1 glissant dans
le coulisseau 2 et le côté A 6, dans le coulisseau 5. Le coulis­
seau 2, formant un couple de rotation D avec le coulis­
seau 6. glisse sur la traverse d — d du coulisseau 3. Ce dernier
glisse dans le guidage fixe t — t dont l'axe est parallèle
a l’axe Ax. Le coulisseau 5 constitue un couple de rotation C
avec le coulisseau 4 glissant dans le guidage q — q dont
l'axe fait un angle a^avec l'axe Ax. Lorsque l'élément /
tourne autour de l'axe A, le point D trace une hyperbole
P — P ayant pour équation
x2 + Bxy + 2Ey = 0,
où B = — tg a ; E = ; n étant le paramètre constant
du mécanisme.

149
CL
1071 ÜYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

L'élément / , tournant autour d'un axe fixe A, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 constitue un couple de rotation B avec le coulisseau 4
glissant dans un guidage fixe q — q dont l'axe fait un angle
p = 135° avec l’axe Ax et la traverse Bb. Le coulisseau 4
forme un couple de translation avec le coulisseau en croisil­
lon 2 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. Le coulisseau 2 suit un guidage fixe t — t dont l'axe
fait un angle a = 45° avec l'axe Ax. L'élément 6 constitue
un couple de rotation C avec le coulisseau 5 et glisse dans le
coulisseau 2. Lorsque l'élément 7 tourne autour de l'axe A ,
le point C décrit une hyperbole ayant pour équation
' x2 + xy — nx — (m + n) y = 0,
f ou m et n sont les paramètres constants du mécanisme.

150
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1072 DE LEBEAU TC

Le coulisseau 2, glissant dans un guidage fixe q — q, forme


un couple de rotation D avec le coulisseau 4 et un couple de
translation avec l'élément 5 qui constitue un couple de rota­
tion B avec l'élément 3. L'élément 3 glisse dans le coulis­
seau 4 et dans le coulisseau 2 tournant autour d’un axe fi­
xe A. Quand le coulisseau 1 suit le guidage q — q, le point B
décrit une hyperbole équilatère p — p ayant pour équation
xy = d*,
où d est le paramètre constant du mécanisme*. Les axes Ox
et Oy sont les asymptotes de l'hyperbole p — p.

151
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1073 DE DOBROVOLSKI TC

Glissant dans un guidage fixe p — p, le coulisseau 1 forme


par sa traverse B b un couple de translation avec le coulisseau
en croisillon 7 dont les axes de guidage font un angle a.
L'élément 3 oui constitue un couple de rotation B avec le
coulisseau 1 glisse dans les coulisseaux 5 et 4. Le coulisseau
5 forme un couple de rotation A avec le coulisseau 2, glis­
sant dans un guidage fixe q — q, qui se meut dans le coulis­
seau 7 avec la traverse Aa. Le coulisseau 4 tourne autour
dfun axe fixe O. Lorsque le coulisseau 1 se déplace dans le
guidage p — p, le point C décrit une hyperbole équilatère
ayant pour équation
xy = c2 = -^r (a2 + ù2),

où c est le paramètre constant du mécanisme; a et 6, les


demi-axes de l'hyperbole. Les axes Ox et Oy sont les asymp­
totes de cette hyperbole.

1521
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1074 D’ARTOBOLEVSKI TC

Le coulisseau 1, qui se déplace dans un guidage fixe q — q,


forme par sa traverse CB un couple de rotation B avec l’élé­
ment 3 et glisse par sa traverse Cm dans le coulisseau 5.
L’élément 3 constitue un couple de translation avec le coulis­
seau 2 et glisse dans le coulisseau 4 mobile autour d’un axe
fixe A. Les coulisseaux 2 et 5 constituent un couple de rota­
tion D. Lorsque le coulisseau 1 se déplace dans le guidage
q — q, le point D décrit une hyperbole p — p ayant pour
équation
Ax2 -f ABxy y 2 + 2üx -f 2Ey = 0,

A = tg a tg p,
d tg a -b tg p n tg a tg P -c
B = --------- 2 ------’ D = ------- 2 ------’
r (6—c) tg a —btg p
E = ----------- 2 ----------- ’
b et c étant les dimensions constantes du mécanisme. L'axe
du guidage q — q fait un angle a avec la direction CB et
avec l’axe Ax. L axe de la traverse Cm du coulisseau 1 fait
un angle P avec l'axe Ax et un angle 180° — P avec la direc­
tion CB. Si c = 0 et si l'on pose les angles a = 45°, p =
= 135°, le point D décrit une hyperbolo équilatère ayant
pour équation
x2 - y2 - 2by = 0.

153
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1075
D’ÀRTOBOLEVSKI TC

Lo coulisseau 7, glissant dans un guidage fixe q — q%consti­


tue par sa traverse CB un couple de rotation B avec l'élé­
ment 3 et glisse par sa traverse Cm dans le coulisseau 5.
L'élément 3, constituant avec le coulisseau 2 un couple de
translation, glisse dans le coulisseau 4 mobile autour d'un
axe fixe A . Les coulisseaux 2 et 5 constituent un couple de
rotation D. Lorsque le coulisseau 1 suit le guidage q — q,
le point D décrit une hyperbole p — p ayant pour équation
Ai* + ABxy + Cy2 + 2Dx + 2Ey = 0,

A = tga-tgP,
tga-ftgP n_ t g a - t g P (2a+ 6 ) J
o I u— O C—J
2a t g a —M g P
9
2
b et a étant les paramètres constants du mécanisme. L'axe
du guidage q — q fait un angle a avec la direction BC et
l'axe Ax, L'axe de la traverse Cm du coulisseau 1 fait un
angle P avec l'axe Ax et un angle 180° — P avec la direc­
tion BC.

154
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1076 DE L'HYPERBOLOGRAPHE TC

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le
coulisseau 3 constitue un couple de rotation B avec le coulis­
seau 4 glissant dans un guidage fixe t — / dont l'axe est
parallèle à l'axe A y. Le coulisseau 4 forme par sa traverse
^6 un couple de translation avec le coulisseau en croisil­
lon 6 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. Le coulisseau 2 glisse dans un guidage fixe q — q, dont
l'axe est parallèle à l’axe Ax, et glisse par sa traverse Ca
dans le coulisseau 6. Quand l'élément 1 tourne autour de
l'axe A, le point D, situé à l'intersection des directions B b
et Ca, trace l’hyperbole équilatère p — p ayant pour équa­
tion
xy = cm,
où c et m sont les paramètres constants du mécanisme. Les
axes Ax et Ay sont les asymptotes de l'hyperbole p — p.

155
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1077 DE L' HYPE RBOLOG RAPHE TC

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 constitue un couple de rotation B avec le coulisseau 4
glissant dans un guidage fixe q — q%dont l'axe fait un angle
P avec l’axe Ax; par sa traverse B b, le coulisseau 4 forme
un couple de translation avec le coulisseau en croisillon 2
dont les axes de guidage se croisent à un angle de 90° — y*
Le coulisseau 7 glisse dans un guidage fixe / — t dont l’axe
fait un angle a avec l’axe Ax. L’élément 6 constitue un
couple de rotation C avec le coulisseau 5 et glisse dans le
coulisseau 2. Quand l'élément 1 tourne autour de l’axe A,
le point C décrit une hyperbole ayant pour équation
Ax2 + Bxy + 2Dx J- 2Ey = 0,

A = (tg a — tg y) lg P» B = — Üg a — tg Y^
mtgY —« t g a p_ mt gP —n t g a
ü = --------2-------- C -----------2-------- *
m et n étant les dimensions constantes du mécanisme.

156
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
DE L’IIYPERBOLOGRAPHE

L’élément 7, tournant autour d’un axe fixe A , forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 constitue un couple de rotation B avec le coulis­
seau 4 glissant dans un guidage fixe t — t dont l'axe fait
un angle 0 = 135° avec l’axe Ax. Le coulisseau 4 forme par
sa traverse Bb un couple de translation avec le coulisseau
en croisillon 6 dont les axes sont perpendiculaires entre eux.
Le coulisseau 2 glisse dans un guidage fixe q — q dont
l’axe fait un angle a = 45° avec l’axe A i et, par sa tra­
verse Cat glisse dans le coulisseau 6. Les axes des guidages
t — t et q — q sont perpendiculaires entre eux. Quand
l’élément 1 tourne autour de l'axe A, le point D du coulis­
seau 6, situé à l’intersection des directions B b et Ca, décrit
une hyperbole équilatère p — p ayant pour équation
2xy — mx — ny + mn = 0,
où m et n sont les dimensions constantes du mécanisme.

157
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1079 DE L’HYPERBOLOGRAPHE TC

L’élément 7, mobile autour d’un axe fixe A, constitue des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 forme un couple de rotation B avec le coulisseau 4
glissant dans un guidage fixe t — t dont l'axe fait un angle
de 90° avec l’axe Az. Le coulisseau 4 forme par sa traverse
Bb un couple de translation avec le coulisseau en croisil­
lon 6 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. Le coulisseau 2 glisso dans un guidage fixe q — q
dont l’axe fait un angle a avec l’axe A z , et, par sa traverse
Ca, glisse dans le coulisseau 6. Lorsque l’élément 1 tourne
autour de l’axe A, le point D du coulisseau £, situé à l’inter­
section des directions B b et Ca%décrit une hyperbole équi-
latère p — p ayant pour équation
Bzy + 2Dx -f F = 0,

B = - J, et F = _ m n ÿ _ « f

m et n étant les paramètres constants du mécanisme.

158
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1080 DE L'HYPERBOLOGRAPHE TC

L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe A, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 constitue un couplo de rotation B avec le coulisseau 4
glissant dans un guidage fixe t — t dont l'axe fait un angle
de 90° avec l'axe Ax. Par sa traverse B b, le coulisseau 4
forme un couple de translation avec le coulisseau en croix 6
dont les axes de guidage font un angle de 90° — y. Le coulis­
seau 2 glisse dans un guidage fixe q — q dont l'axe fait un
angle a avec l'axe Ax, et glisse dans le coulisseau 6 par sa
traverse Ca. Lorsque l'élément 7 tourne autour de l'axe A,
le point D du coulisseau 6, situé à l’intersection des direc­
tions Bb et Ca, décrit une hyperbole p — p ayant pour
équation
Ax2 + Bxy + 2Dx + F = 0,

m (tg Y— t g a ) .
4 = tgv, B = — 1, 2
F = — mn tg a.
m et ?i étant les paramètres constants du mécanisme.

159
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
DE L'IÏYPERBOLOGRAPHE

L'élément 1, mobile autour d'un axe fixe A f constitue des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 forme un couple de rotation B avec le coulisseau 4
glissant dans un guidage fixe t — t dont l'axe fait un angle P
avec l'axe Ax. Le coulisseau 4 forme par sa traverse Bb
un couple de translation avec le coulisseau en croix 6 dont
les deux axes de guidage sont perpendiculaires entre eux.
Le coulisseau 2 glisse dans un guidage fixe q — q dont l'axe
fait un angle a avec l’axe A x , et glisse dans le coulisseau 6
ftar sa traverse Ca. Lorsque l’élément 1 tourne autour de
'axe A , le point D du coulisseau 6, situé à l'intersection
des directions Bb et Ca%décrit une hyperbole p — p ayant
pour équation
Bxy -J- 2Dx -J- 2Ey -f- F = 0,

S— D- üUî f i î î - ,
E —— et F =- —mn tg a tgP,
ni et n étant les paramètres constants du mécanisme.

160
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1082 DE L’HYPERBOLOGRAPHE TC

L'élément 1, tournant autour d'un axe fixe A. forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le coulis­
seau 3 constitue un couple de rotation B avec le coulisseau 4
glissant dans un guidage fixe t — t dont l’axe fait un angle p
avec l’axe Ax. Par sa traverse Bb, le coulisseau 4 forme un
couple de translation avec le coulisseau en croisillon 6
dont les deux axes de guidage font un angle de 90° — y,
où l’angle y est délimité par l’axe de la traverse Bb du
coulisseau 4 et l’axe Ax. Le coulisseau 2 glisse dans un gui­
dage fixe q — a dont l’axe fait un angle a avec l’axe Ax,
et glisse dans le coulisseau 6 par sa traverse Ca. Lorsque
l’élément 1 tourne autour de l’axe A , le point D du coulis­
seau 6. situé à l’intersection des directions Bb et Ca, décrit
une hyperbole p — p ayant pour équation
Ax2 + Bxy + 2Dx + 2Ey + F = 0,

A = (tg P — tg a) tg P, B = — (tg p — tg a),
n m t g p t g y —n t g a t g y —m t g a t g p
” 2

E = — n tg a , F = — mn tg a tg P,
m et n étant les paramètres constants du mécanisme.

11—01353 161
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1083 DE L’HYPERBOLOGRAPHE TC

L’élément / , mobile autour d’un axe fixe A , forme des


couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Le cou­
lisseau 3 constitue un couple de rotation B avec le coulis­
seau 4 glissant dans un guidage fixe q — q dont Taxe fait
un angle p avec l’axe A:r, et, par sa traverse B b, forme
un couple de translation avec le coulisseau en croix 2 dont
les axes de guidage sont perpendiculaires entre eux. Le cou­
lisseau 2 glisse dans un guidage fixe t — t dont l'axe fait
un angle a avec l’axe Ax. L'élément 6t formant un couple
de rotation C avec le coulisseau 5, glisse dans le coulis­
seau 2. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l'axe A, le
point C décrit une hyperbole p — p ayant pour équation
Ax2 + Bxy + 2Dx -f- 2Ey = 0,

et
m tgP —n tg a
E = t
2
m et n étant les paramètres constants du mécanisme.

162
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS SERVANT CL
1084 À TRACER LES HYPERBOLES ET EN SUIVRE
LE CONTOUR TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes:
AB = DC%BC = AD , GB = GD et AB < BC.
La figure ABCD est un antiparallélogramme. L'élément i ,
mobile autour d'un axe fixe A , forme un couple de transla­
tion avec le coulisseau 5 et des couples de rotation B avec
les éléments 3 et 8. L'élément 4, tournant autour d'un axe
fixe D , constitue un couple de translation avec le coulis­
seau 6 et un couple de rotation C avec l'élément 3. Les
coulisseaux 5 et 6 constituent un couple de rotation E.
L'élément 9%mobile autour de l'axe fixe Z), forme des cou­
ples de rotation G avec l'élément 8 et avec le coulisseau 2
qui glisse le long de l’axe Ee de l'élément 7. Ce dernier
forme un couple de rotation E avec les coulisseaux 5 et 6.
Si les centres A et D sont fixés aux foyers d'une hyperbole,
le point E décrit cette hyperbole, tandis que la droite Ee
suit le contour de l'hyperbole décrite par le point E .

11* 163
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1085 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES HYPERBOLES TC

L’élément 7 , mobile autour d’un axe fixe A. constitue un


couple de rotation M avec l’élément 2 qui se présente sous
la forme d’un levier coudé, dont l’angle dMf est égal à cp.
Le côté Md de l'élément 2 glisse dans le coulisseau 3 tour­
nant autour d’un axe fixo F. Si l’on fixe le centre F à l’un
des foyers d’une hyperbole et le centre A sur l’axe Oy pas­
sant^jpar le centre de cette hyperbole, à une distance AO =
= ïffT CG centre* e* s* * on Poso lon£ucur A M de
l'élément 7 égale à A M = , a étant le demi-axe réel
° sin <p
de l'hyperbole, lors de la rotation de l'élément 7 autour
de l’axe A la droite / — / suivra le contour de l’hyperbole
q — q.

164
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1086
DE LEBEAU TC

Le coulisseau 7, glissant dans un guidage fixe 9 — 9 , forme


un couple de rotation D avec le coulisseau 4, et un couple
de translation avec l'élément 5 qui constitue un couple
de rotation B avec l'élément 3 ayant la forme d'un levier
coudé nBm. L'élément 3 glisse dans le coulisseau 4 par
son côté Bmt et dans le coulisseau 2, mobile autour d*un
axe fixe A, par son côté Bn. Lorsque le coulisseau 1 suit
,
le guidage 9 — 9 le point B décrit une hyperbole p — p
ayant pour équation
y* sin* P + xy sin (p — a) — y \e sin P + d sin (P -f a)] —
— x \d sin p -f e sin (P — a)] = 0 ,
où d et e sont les dimensions constantes du mécanisme,
a et p, les angles constants qui remplissent la condition
P =j£=a . Si l'on prend P = a. le point B tracera une parabole.

165
HYPERBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1087
D'ARTOBOLEVSKI TC

Le mécanisme est réalisé à partir de l'antiparallélogram­


me ABCD, auquel on accouple un groupe d'entraîneurs
composé de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E. Le méca­
nisme est destiné à suivre les contours des hyperboles.
On fixe à cet effet les articulations A et D aux foyers de
l'hyperbole. Le point traceur se trouve au centre de l'arti­
culation E. On voit sur le dessin la disposition du mécanisme
traçant la branche droite //, de l’hyperbole; pour tracer
la branche gauche Z72l il faut faire pivoter le mécanisme
sur son axe à 180°. On peut tracer des hyperboles de diffé­
rents paramètres en faisant varier les longueurs des élé­
ments 7, 2 , 3 et 4 par déplacement des articulations B , C
et D dans les rainures F%G, K et L des éléments 7, 2, 3 et 4.

166
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1088 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES HYPERBOLES

Les longueurs des éléments satisfont à la condition AC >


> AB. La manivelle 7, de longueur AB, tourne autour d’un
axe fixe A . La coulisse 3 tourne autour d’un axe fixe C.
Le coulisseau 2, qui glisse sur l’axe de la coulisse 3, porte
la règle D. La condition indiquée étant remplie, lors de la
rotation de la manivelle 7, dont la longueur AB est réglée
par déplacement de l’articulation B dans la rainure, la
règle D, reliéo au coulisseau 2, suit la trace de l’hyper­
bole //. La distance entre les sommets de l’hyperbole est
égale à la double longueur de la manivelle AB. Le centre
de l’articulation C est fixé à l’un des foyers de l'hyperbole.
En faisant varier les positions des articulations B et C
dans les rainures E et C, on peut obtenir les hyperboles
de paramètres voulus.

167
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1089 DE L’HYPERBOLOGRAPHE DE LEBEAU TC

Le coulisseau 1, glissant dans un guidage fixe q — q%consti­


tue un couple de rotation D avec le coulisseau 4t et un
couple do translation avec l'élément 5 qui, à son tour,
forme un couple de rotation B avec l'élément 3. L'élément 3
glisse dans le coulisseau 4 et dans le coulisseau 2 mobile
autour d'un axe fixe A. Lorsque le coulisseau 1 suit le
guidage q — q%le point B décrit une hyperbole équilatère
p — p ayant pour équation
xy = d3,
où d est le paramètre constant du mécanisme. Les axes Ox
et Oy sont les asymptotes de l'hyperbole p — p.

t68
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1090 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES HYPERBOLES ET EN SUIVRE LE CONTOUR TC

Le mécanisme est réalisé à partir du système ABC à coulis-


se et à quatre éléments destiné à suivre les contours des
hyperboles, auquel on accouple un groupe d'entraîneurs
composé de deux coulisseaux 4 et 5 articulés en P . Le point
P trace la centroïde fixe du coulisseau 2. Les coulisseaux 2
et 5 constituent des couples de translation avec le coulis­
seau en croisillon 6 dont les axes de guidage sont perpendi­
culaires entre eux. Lorsque la manivelle 1 tourne, le centre D
du coulisseau en croix 6 trace une hyperbole, tandis que la
règle t — t, solidaire du coulisseau 2 , suit le contour de cette
hyperbole. L’articulation C est fixée au foyer de l'hyper­
bole, l'articulation A, à son centre. En faisant varier la
position des articulations B et C dans les rainures E et G,
on peut obtenir les hyperboles de paramètres voulus.

169
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1091 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES HYPERBOLES ET EN SUIVRE LE CONTOUR TC

L’élément 2 , tournant autour d’un axe fixe G, forme un


couple de rotation M avec l’élément 3 qui se présente sous
la forme d’un levier coudé dont l’angle dMf est égal à qp.
Le côté Md do l’élément 3 glisse dans le coulisseau 4, mobi­
le autour d’un axe fixe F, tandis que le côté Mf glisse
dans le coulisseau en croix 2 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. Les coulisseaux 5 et 6 qui cons­
tituent un couple de rotation P se déplacent dans les direc­
tions Fm et Gn des éléments 4 et 2 . Si l’on fixe le centre F
à l’un des foyers de l’hyperbole et le centre G, sur l’axe Oy
passant par le centre O de l’hyperbole, à une distance
OF
GO = —----- de ce centre, et si l’on choisit la longueur GM

de l’élément 2 telle que GM = —— , a étant le demi-axe


M sin q>
réel de l'hyperbole, lors de la rotation de l’élément 2 autour
de l’axe G la droite Mf suivra le contour de l'hyperbole
q — g, tandis que le point B du coulisseau 2 , situé à l’in­
tersection des directions Pp et Mf, tracera l’hyperbole
q — q.

170
PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1092 D’ANTONOV TC

L'élément 2, réalisé sous la forme d'un levier coudé, tourne


autour d ’un axe fixe O. Cet élément glisse dans le coulis­
seau 4 par un côté et dans le coulisseau 3 par l'autre côté.
Le coulisseau 4 constitue un couple de rotation K avec
l'élément 5, et le coulisseau 3, un couple de rotation B avec
le coulisseau en croix 1 dont les axes de guidage sont per­
pendiculaires entre eux. Le coulisseau 1 glisse dans un gui­
dage fixe p. L'élément 5 forme un couple de translation avec
le coulisseau 1. Lorsque le coulisseau 1 suit l’axe z — 2 du
guidage p, le point K décrit une parabole ayant pour équa­
tion
y2= 2px,
où 2 p est la distance entre les axes y et 2 —2.

171
CL
1093 PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

La coulisse 1 tourne autour d'un axe fixe O. Le coulisseau 2,


glissant sur l'axe de la coulisse 7, forme un couple de trans­
lation avec le coulisseau 4. Le coulisseau 4 constitue un
couple de rotation A avec l'élément 5, animé d'un mouve­
ment de translation dans un guidage fixe g — g. L'élément 5
a la forme d'un levier en croix dont une extrémité glisse
dans le coulisseau S formant un couple de rotation C avec
le coulisseau 2. Lorsque la manivelle 1 est en mouvement,
le point C décrit une parabole H ayant pour équation
y2 =
où a est le paramètre constant.

172
PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
DE VIATKINE TC

La manivelle 7, tournant autour d’un axe fixe O, glisse


dans les coulisseaux 3 et 4. Le coulisseau 3 forme un couple
de rotation K avec le coulisseau 5 oui glisse sur le guidage p
du coulisseau 2. Le guidage q de t élément 2 glisse dans le
coulisseau 6 qui constitue un couple de rotation A avec
lo coulisseau 4. Le coulisseau 7 glisse sur le guidage fixe m
dont l'axe est perpendiculaiie a l'axe du guidage fixe /,
sur lequel glisse le coulisseau 2. Lorsque la coulisse 1 tourne
autour de l'axe A, le point K décrit une parabole ayant
pour équation
x2 x
tg a ‘ t g a *
a étant la distance à l'axe y du guidage vertical m ; a , l'angle
délimité par les guidages p et q.

173
CL
1095 PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition: AB = b. L*élément 2, tournant autour d'un axe
fixe O, glisse dans les coulisseaux 3 et 4. Le coulisseau 4
forme un couple de rotation C avec le coulisseau 5 glissant
dans un guidage fixe p — p. L’élément 7. mobile autour
d'un axe fixe A, forme un couple de translation avec le
coulisseau 6, et un couple de rotation B avec le coulisseau 7
glissant sur le guidage q du coulisseau 5. Les coulisseaux 3
et 6 constituent un couple de rotation K. Lorsque la coulis­
se 7 tourne autour de Taxe A , le point K décrit un arc de
parabole ayant pour équation
y2 -f 2 <ix — a2 = 0 ,
où a = OA.

174
PARÀBOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1006 DE LEBEAU TC

L'élément /, mobile autour d’un axe fixe A, forme un couple


de translation avec l’élément 3. L’élément 3 glisse dans
le coulisseau 4 qui constitue un couple de rotation avec
l’élément 2 coulissant dans un guidage fixe p — p. Le bras a
dont l’axe est perpendiculaire à l’axe du mouvement de
l’élément 2, forme un couple de translation avec le coulis­
seau 5. L’élément 3 et le coulisseau 5 constituent un couple
de rotation K. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe A ,
le point K décrit une parabole ayant pour équation
y2 = 2 px%
2p étant la distance du point B à l’axe du bras a de l’élé­
ment 2.

175
7ARAB0L0GRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1097
D’INWARDS TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AD = DB = BC — CA, c’est-à-dire que la
figure ADBC est un losange. Les éléments 5 et 6 tournent
autour d’un axe fixo A. Les éléments 7 et 8 forment des
couples de rotation B avec le coulisseau a de l’élément 7,
ce coulisseau glissant le long d’un guidage fixe q — q.
Le coulisseau 3 constitue un couple de rotation K avec le
coulisseau 4, par lequel passe l'élément 9 qui forme la
diagonale DC du losange ADBC. Lorsque le coulisseau a
suit le guidage q — q, le point K décrit une parabole ayant
pour équation
y2= 2px,
P désignant la distance du point A à l'axe du guidage q — q.

176
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1098 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES PARABOLES TC

L'élément /, tournant autour d’un axe fixe A , forme un


couple do translation avec l’élément 3. L’élément 3 consti­
tue un couple de rotation B avec le coulisseau 4 glissant
dans un guidage fixe a — a dont Taxe est parallèle à l’axe
Ay. Par sa traverse Bt, l'élément 3 forme un couple de trans-
lation avec l’élément 5. L’élément 5 forme un couple de rota­
tion E avec le coulisseau 2 glissant dans un guidage fixe
b — b, dont l’axe est parallèle à l'axe A y. Si l’on fixe le
centre A au foyer commun des paraboles à contourner, et
si l’on fait coïncider l’axe du guidage a — a avec la direc­
trice de la parabole q — q, l’axe du guidage b — b étant
fixé à une distance égale à c — P ' — , où p et p sont les
£•
paramètres d?s paraboles q — q et q9 — q \ lors de la rota­
tion de l’élément 1 autour de Taxe A les traverses Bt et En
suivront simultanément les contours des paraboles confoca­
les q — q et q' — q*.

1 2 -01353 177
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1099 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES PARABOLES

L'élément i, mobile autour d'un axe fixe A . constitue un


couple de translation avec l'élément 3. Ce dernier forme
un couple de rotation B avec le coulisseau 4 glissant dans
un guidage fixe a — a dont l'axe est parallèle à l'axe Ay.
La traverse lit de l'élément 3 forme un couple de translation
avec le coulisseau 5. Le coulisseau 5 constitue un couple
de rotation E avec le coulisseau 2 glissant dans un guidage
fixe d — d dont l’axe est parallèle à l'axe Ay. Si l’on fixe
le centre A au foyer do la parabole à contourner et si l'on
fait coïncider l'axe du guidage d — d avec la directrice de
la parabole, lors de la rotation de l'élément 1 autour de
l'axe A les traverses Bt et En suivront simultanément la
trace de la parabole q — q.

178
PARABOLOGRÀPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1100 D'ARTOBOLEVSKI TC

Le coulisseau 1 glisse le long d'un guidage fixe d — d dont


l'axe est parallèle à l'axe Oy, et la traverse A a forme un
couple de translation avec le coulisseau 7. Le coulisseau 6,
glissant dans un guidage fixe / — t dont l'axe coïncide
avec l’axe Oy%forme un couple de rotation B avec le coulis­
seau 5. La traverse Bb glisse dans le coulisseau 4 qui forme
un couple de rotation D avec le coulisseau 7. L'élément 3
forme un couple de rotation A avec le coulisseau i , et des
couples de translation avec le coulisseau 5 et le coulisseau 2
tournant autour d'un axe fixe F. Si l'on fixe le point F
au foyer de la parabole et si l'on fait coïncider le guidage
d — d avec la directrice de la parabole, lors du déplace­
ment du coulisseau 1 le long du guidage d — d le point D
décrit une parabole q — q ayant pour équation
ÿ* = 2 px,
p désignant lo paramètre de la parabole.

12* 179
PARABOLOGRAPHE A COULISSE ET LEVIERS CL
1101
D’ARTOBOLEVSKI TC

Lo coulisseau 7 , glissant dans un guidage fixe t — / dont


Taxe est parallèle à l'axe A y, forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 3. La traverse B b du coulisseau 7 glisse
dans le coulisseau en croix 4 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 4 glisse dans un
guidage fixe p — />, dont l'axe fait un angle a avec l’axe Ax,
et forme un couple de translation avec l’élément 6 qui,
à son tour, forme un couple de rotation C avec le coulisseau 5.
L’élément 2, tournant autour d’un axe fixe A, forme des
couples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. Lorsque
le coulisseau 7 suit le guidage / — /, le po*nt C décrit une
parabole q — q ayant pour équation
A i 2 4- 2Dx 4- 2Ey = 0,
où A = tg a D = — n et E = — ~ , //i et n désignant
A b

les paramètres constants du mécanisme.

180
PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1102 D’ARTOBOLEVSKI TC

Le coulisseau 7, glissant dans un guidage fixe t — t dont


Taxe est parallèle à l’axe A y, forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 3. La traverse Bb du coulisseau 7 se déplace
dans le coulisseau en croix 4 dont les axes de guidage forment
un angle y — a. Le coulisseau 4 glisse dans un guidage fixe
p — />, dont l’axe fait un angle a avec l’axe A x f et forme
un couple de translation avec l’élément 6 qui constitue un
couple de rotation C avec lo coulisseau 5. L'élément 2,
mobile autour d'un axe fixe A , forme des couples de transla­
tion avec les coulisseaux 3 et 5. Lorsque le coulisseau 1
suit le guidage / — f, le point C décrit une parabole q — q
ayant pour équation
Ax2 + 2Dx -f 2Ey = 0,

» . . n m tg v -n tg a . p m
A = t g a —tg y, D —------- ^ 2 -------- et E = — ,
m et n désignant les paramètres constants du mécanisme.

181
PARABOLOGRAPHE A COULISSE ET LEVIERS CL
1103
DE LEBEAU TC

Le coulisseau 7, glissant dans un guidage fixe p — p dont


Taxe coïncide avec Taxe A i, forme un couple de translation
avec l'élément 5. Ce dernier constitue un couple de rotation
B avec l'élément 3 ayant la forme d’un levier coudé dont
l'angle nBm est égal à 90°. Le côté Bn do l’élément 3 glisse
dans le coulisseau 4 qui forme un couple de rotation D
avec le coulisseau 1, tandis que le côté Bm, glissant dans le
coulisseau 2, tourne autour d un axe fixe A. Lorsque le cou­
lisseau 1 se meut dans le guidage p — p, le point B décrit
une parabole q — q ayant pour équation
y* = 2 px,
p étant le paramètre de la parabole.

182
CL
1104 PARABOLOGRAPHE A COULISSE ET LEVIERS
TC

Le coulisseau 7, glissant dans un guidage fixe t — t dont


l’axe coïncide avec l’axe Oy, forme un couple de rotation C
avec l'élément 3 qui se présente sous la forme d’un levier
coudé. Par son côté Cd, l’élément 3 glisse dans le coulis­
seau 2 tournant autour d’un axe fixe A et par son côté Cd|,
il glisse dans le coulisseau 4. Le coulisseau en croix 6, aux
axes de guidage perpendiculaires entre eux, forme des
couples de translation avec la traverse Cf de l’élément 1
et avec l’élément 5 glissant dans un guidage r — r dont
l’axe coïncide avec l'axe Ox. Lorsque le coulisseau 1 suit
le guidage t — t, le point D décrit une parabole q — q
ayant pour équation
y 1 = 2 px,
p étant le paramètre de la parabole.

183
PARABOLOGRAPHE A COULISSE ET LEVIERS CL
1105 DE LEBEAU TC

Le coulisseau / , glissant dans un guidage fixe p — p dont


Taxe est parallèle à Taxe Ax, forme un couple de translation
avec l'élément 5. Ce dernier constitue un couple de rotation
B avec l'élément 3 ayant la forme d’un levier coudé à l'angle
nBm égal à a, où a est l'angle formé par les axes de coordon­
nées A x et A y. Le côté Bm de l'élément 3 glisse dans le
coulisseau 4 qui forme un couple de rotation D avec le
coulisseau /, et le côté Bn glisse dans le coulisseau 2 tournant
autour d'un axe fixe A . Lorsque le coulisseau 1 suit le guida­
ge p — Pt le point B décrit une parabole q — q ayant pour
équation
Cy2 + 2Dx + 2Ey = 0,

e -\-2d cos a
C = sin a , D
2
p désignant le paramètre de la parabole.

184
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1106 SERVANT A TRACER LES PARABOLES
TC
ET EN SUIVRE LE CONTOUR

Les longueurs des éléments satisfont aux conditions:


AF = DF et A K = DO,
où DO est la plus courte distance du foyer de la parabole
à sa directrice. Le coulisseau 1, glissant dans un guidage
fixe t — t, forme un couple de translation avec le coulis­
seau 5, et des couples de rotation A avec les éléments 3
et 8. Le coulisseau 4, mobile autour d’un axe fixe D, forme
un couple de translation avec le coulisseau 6 et un couple
de translation avec l’élément 3. Les coulisseaux 5 et 6
constituent un couple de rotation F. L'élément 9, tournant
autour de l’axe fixe D, forme des couples de rotation G avec
l’élément 8 et le coulisseau 2 glissant le long de l'axe Fe.
L’élément 7 forme des couples de rotation F avec les coulis­
seaux 5 et 6. Si l’on fixe le point D au foyer de la parabole
et si l’on fait coïncider l’axe du guidage / — / avec la direc­
trice de la parabole, lors du déplacement du coulisseau 1
dans le guidage t — t le point F décrit une parabole, tandis
que la droite Fe suit le contour de la parabole décrite par le
point F.

185
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1107 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LE CONTOUR DEjLA PARABOLE ET A LA TRACER TC

Le coulisseau 1 glisse dans un guidage fixe / — t dont l'axe


passe par le point G sous un angle <p à l'axe Ox et forme un
couple de rotation M avec l'elément 3. L'élément 3 est
réalisé sous la forme d'un levier coudé dont l'angle dMf
est égal à <p. Le côté Md de l'élément 3 glisse dans le coulis­
seau 4 qui tourne autour d'un axe fixe F et le côté Mf glisse
dans le coulisseau en croix 2 aux axes de guidage perpendi­
culaires entre eux. Les coulisseaux 5 et 6, qui constituent
un couple de rotation P. se déplacent dans les guidages Mn
et Fin des coulisseaux 1 et 4. Si l'on fixe le point F au foyer
de la parabole et si l'on choisit le point G sur l'axe Oy pas­
sant par le sommet O de la parabole à une distanco GO

tg <p 2 tg cp *
où p est le paramètre donné de la parabole, la droite Mf
suit le contour de la parabole q — <7 , lorsque le coulisseau 1
se meut dans le guidage t — /, tandis que le point B t appar­
tenant au coulisseau 2 et oui se trouve à 1 intersection des
axes Pk et M f, décrit la parabole q — q.

186
PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1108 D’INWARDS TC

Les longueurs des éléments satisfont à la condition


EG = GF = FD = DE.
La figure CFDE est un losange. Le coulisseau 1 , glissant
dans un guidage fixe t — t%constitue des couples de rota­
tion E avec les éléments 3 et 6. L'élément 7, qui forme des
couples de rotation G avec les éléments 3 et 4, glisse dans
les coulisseaux 2 et 8. Le coulisseau 2 forme un couple de
rotation C avec le coulisseau 9. et le coulisseau 8 forme des
couples de rotation D .avec les éléments 5 et 6. Le coulis­
seau 9 glisse sur la traverse EE de l'élément 1. Si l’on fixe
le point F au foyer do la parabole et si l’on fait coïncider
l’axe d — d du guidage t — t avec la^directrice de la para­
bole, le point C décrit une parabole a — o de paramètre p
lors du déplacement du coulisseau 1 dans le guidage t — t.
Quant à la droite DG, elle suivra le contour de la parabole.

187
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1109 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES PARABOLES ET EN SUIVRE LE CONTOUR TC

Le coulisseau 1 glisse clans un guidage fixe t — t et, par sa


traverse, constitue un couple de translation avec le coulis­
seau 9 et un couple de rotation A avec l'élément 5. L’élé­
ment 3, formant un couple de rotation A avec les éléments
5 et J, glisse dans le coulisseau en croix 7 aux axes de guidage
perpendiculaires entre eux. L'élément 2, qui forme des
couples de rotation D avec les éléments 5 et 6, glisse dans
les coulisseaux 7 et 8. Les coulisseaux 8 ot 9 constituent un
couple de rotation C. L'élément 6 est mobile autour d'un
axe fixe B . L'élément 3 glisse dans le coulisseau 4 qui tourne
autour de l'axe fixe B. Si l'on fixe le point B au foyer de la
parabole et si l'on fait coïncider l'axe a — a du guidage
fixe t —- / avec la directrice do la parabole, en posant les
longueurs de» éléments 5 et 6 égales, lors du déplacement
du coulisseau 1 dans le guidage / — t le point C décrit
une parabole q — q de paramètre p, tandis que la droite Dd
suit le contour de cette parabole.

188
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1110 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LE CONTOUR DES PARABOLES TC

Le coulisseau 1 glisse dans un guidage fixe t — f, dont 1 axe


passe par le point A sous un angle cp à Taxe Ox, et constitue
un couple de rotation M avec l’élément 2 ayant la forme
d’un levier coudé à l’angle dMf égal à <p. Le côté Md de
l’élément 2 glisse dans le coulisseau 3 mobile autour d un
axe fixe F. Si l’on fixe le point F au foyer de la parabole
et si l’on choisit le point A sur l’axe Oy%passant par le
sommet O de la parabole, à une distance AO
ao— ° L ____ p—
tg<P 2tg«p ’
où p est le paramètre donné de la parabole, la droite Mf
suit le contour de la parabole q — q lorsque le coulisseau 1
se meut dans le guidage t — /.

189
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1111 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
LES PARABOLES ET EN SUIVRE LE CONTOUR

Le mécanisme est réalisé à partir du système B CD à coulis­


se et à quatre éléments destiné à suivre les contours des
paraboles. Ce système comporte un groupe d'entraîneurs
composé de deux coulisseaux 4 et 5 articulés en P. Le point
P trace la centroïde fixe du coulisseau 2. Les coulisseaux 2
et 5 forment des couples de translation avec le coulisseau
en croix 6 aux axes ae guidage perpendiculaires entre eux.
Lorsque le coulisseau 1 se meut suivant l’axe x — x du
guidage fixe JV, le point D du coulisseau en croix 6 décrit
une parabole, tandis que la règle / — /, rendue solidaire
du coulisseau 2, suit le contour de cette parabole. L'arti­
culation C est fixée au foyer de la parabole. En faisant varier
la position de l'articulation C dans la rainure £ , on peut
obtenir les paraboles de paramètres voulus.

190
PARABOLOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1112 D’ARTOBOLEVSKI TC

Le mécanisme est réalisé à partir du système à quatre élé­


ments articulés qui se compose d’un coulisseau 1 glissant
dans un guidage fixe A', d’un levier coudé 2 constituant un
couple de rotation A avec le coulisseau 1 et d’un coulis­
seau 3, mobile autour d’un axe fixe D %dans lequel le levier 2
coulisse par une de ses extrémités. On accouple à ce système
un groupe d’entraîneurs composé de deux coulisseaux 5
et 4 articulés en E. Lorsque l’élément 1 se déplace suivant
l’axe x — x du guidage fixe Ar, le centre de l’articulation E
trace une parabole H . L’articulation fixo D est placée au
foyer et l’axe x — x se confond avec la directrice de la
parabole, les distances A K et DL étant égales. On obtiendra
des paraboles de paramètres différents en déplaçant l’articu­
lation fixe D dans la rainure F du support et l’articulation
mobile A dans la rainure G de l’élément 2.

191
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1113 DARTOBOLEVSKI SERVANT À SUIVRE
LES CONTOURS DES PARABOLES

La coulisse 1 tourne autour cTun axe fixe C. Le coulisseau 2,


qui se meut suivant Taxe de la coulisse 7, comporte la
réglé D. Le coulisseau 3, glissant sur un guidage fixe G,
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 2. Lorsque
la coulisse 7 est en mouvement, la règle D, rendue solidaire
du coulisseau 2, suit le contour de la parabole H. Le point C
est fixé au foyer de la parabole. Le guidage rectiligne G
est fixe. En faisant varier la position du centre de l’articu­
lation C dans la rainure £ , on peut obtenir les paraboles
de paramètres voulus.

1 92
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DU CONICOGRAPIIE DE BOGOUSLAVSKI TC

Les leviers coudés 1 et 2, mobiles autour des axes fixes A


et B %forment des couples de translation avec les coulisseaux
3, 6 et 4, 5. Le coulisseau 7 glisse le long d*un guidage fixe
P — p. Quand le coulisseau 7 se meut dans le guidage
P — p, le point C décrit une section conique ayant pour
équation
Ax2 + 2Bzy + Cy'~ + 2Dx + 2Ey = 0,

A = A tg a (tg 0 — tg P) + tg a + tg P,
2B = A (tg p — tg a — tg a tg p tg 0 — tg 0),
C = A (i + tg P tg 0) + tg a + tg p,
2D — C (A tg a tg P — A tg a tg 0 — tg p — tg a )f
2E = C (1 - A tg p + A tg 0 - tg a tg p),
„ AB (AB-\-BE)
C — AB et * = BE.A} •
On règle le mécanisme pour tracer les différentes coniques
en variant les angles a , P et le coefficient A.

1 3 -0 1 3 5 3 193
CONICOGRÀPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1115 DE CRAWFORD TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions
AB = AC = b et BD = d.
La manivelle 1 tourne autour d’un axe fixe A et forme un
couple de rotation B avec le coulisseau 2 qui glisse le long
de l’axe * — % de l’élément coudé 3 tournant autour d’un
axe fixe C. L'élément coudé 4, formant avec l’élément 3
un couple de rotation E , glisse par son côté Eq dans le cou­
lisseau 5, et par son côté Ep dans le coulisseau 6 qui forme
un couple de rotation D avec le coulisseau 2. Le coulisseau 5
forme un couple do rotation K avec le coulisseau 7 glissant
le long de l’axe z — z de l’élément 3. Lorsquo la manivelle 1
tourne autour de l’axe A , le point K décrit une section
conique: avec 2b!a < 1 , une ellipse; avec 2 bla = i, une
parabole et avec 2 b!a > i, une hyperbole.

19 4
CONICOGRAPUE À COULISSE ET LEVIERS CL
1110 OE KAMINSK1 TC

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme satis­
font aux conditions sui­
vantes:
(DC)2 + CBF)2 =
(CB)2 + (DF)2 et AB:
:CB = BG:BF.
Le mécanisme est réalisé
à partir du système OA BG
à quatre éléments articu­
lés. L'élément 5 forme des
couples de rotation B avec
les éléments 6 et 7, et un
couple de translation avec
le coulisseau 1 glissant dans la rainure p de l’élément 5.
Le coulisseau 1 forme des couples de rotation avec les élé­
ments 8 et 9 qui constituent des couples de rotation C et F
avec les éléments 6 et 7. Pour les longueurs des éléments on
adoptera des rapports tels que la direction de l’axe do la
rainure p de l'élement 5 soit toujours perpendiculaire à la
direction de la diagonale AG du système OABG à quatre
éléments. Les coulisseaux 2 et 3, formant un couple de rota­
tion E, glissent dans les guidages p et q des éléments 5 et 4.
Lo point E du mécanismo décrit une section conique ayant
pour équation polaire
_____ p
^ —1 -J- e cos rp 1
. ^ „_(OG)Z+(AB)*-(OA)*--(GB)*
ou P = OEt p ----------------- ---------------------
et

Le point E décrit une ellipse, si e < 1, une parabole, si


e = 1, et une hyperbole, si e > 1. L'axe du guidago p do
l'élément 5 est toujours tangent à la section conique décrite.
On règle le mécanisme en variant la longueur OA de l'élé­
ment 4, ce qu'on obtient par déplacement de l'articulation A
lo long du guidage q et en le fixant dans la position choisie.

13* 195
CONICOGRAPHE^À COULISSE ET LEVIERS CL
1117 DE KAMINSKI TC

Le mécanisme est réalisé


à partir du système OA B G
à quatre éléments articulés.
Lo coulisseau 7, formant
des couples de rotation B
avec les éléments 6, 7,
glisse dans la rainure p
de l’élément 3. L'élément
3 comporte un coulisseau
a qui fait bloc avec lui
et dont l'axe de glisse­
ment est perpendiculaire à
l’axe de la rainure p . Le
coulisseau a de l'élément 3
Slisse le long de la rainure q de l'élément 2, mobile autour
'un axe fixe G. L'élément 2 forme un couple de translation
avec le coulisseau 8 qui constitue un couple de rotation A
avec l'élément 5, mobile autour d'un axe fixe O. L'élément 3
formo un couple de rotation E avec le coulisseau 4 glissant
dans la rainure r de l'élément 5. Le point E du mécanisme
décrit une section conique dont l'équation polaire est
P
P 1 -\-e cos cp ’

(OC)2 + (AB)*— (OA)*— (GB)*
P = OE\
20A
et
OG
e ~ OA ’
Le point E décrit une ellipse, si e < 1, une parabole, si
e = 1, et une hyperbole, si e > 1. L'axe du guidage p de
l'élément 3 est toujours tangent à la section conique décrite.
On règle le mécanisme pour faire le tracé des sections coni­
ques diverses en modifiant la longueur OA de l'élément 5,
ce qu'on obtient par déplacement de l'articulation A le
long du guidage r et en la fixant dans la position choisie.

1 96
CONICOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1118 DE VLASSOV TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes:
PD = DA = PE = ED = c,
/M = PB = 2c et OD — OE = b.
La figure ODPE est un rhomboïde. Les éléments 1 et 7,
mobiles autour dTun axe fixe O, forment des couples do rota­
tion E et D avec les éléments G et 5 qui, h leur tour, consti­
tuent un couple de rotation P . Les éléments 5 et 6 consti­
tuent des couples de rotation A et B avec les coulisseaux 3
et 4 glissant sur la traverse a — a. L’élément 2 tourne autour
d'un axe fixe C. Le point P décrit une sectiou conique ayant
pour équation

1 + e cos cp *

OC
9 = OP,
P~ OC ' CF »
q> étant l'angle polairo formé par le vecteur p avec l'axe
polaire Ox. Pour e > 1, le point P décrit une hyperbole,
pour e < 1, le point P décrit une ellipse, et pour e = 1,
une parabole.

197
CONICOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1119
D'ÀRTOBOLEVSKI TC

Los longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: DP = DG\
OP-OG = (OD)2 — (DG)2 = const.
L'élément 4 loumo autour d'un axe fixo C. L'élément 7,
ayant la forme d'un lovicr coudé, glisse par son côté Gq
dans le guidage F do l'élément 4, et par son côté Gp, dans
les coulisseaux 3 et 2. Le coulisseau 2 tourno autour d'un
axe fixe O. L'élément 5 forme des couples de rotation O
et D avec le coulisseau 2 et avec les éléments 6 et 7. L'élé­
ment 6 forme un couple de rotation G avec l'élément 7, et
l'élément 7, un couple de rotation P avec le coulisseau 3.
Lors de la rotation du coulisseau 2 autour de l’axe O, le
point P décrit une section conique ayant pour équation
P
P l + ecos<p 1

(OD)2 — (DG)2 OC
P = OP9
P~ CF ’ ' CF '
<p étant l'anglo polaire formé par le vecteur p avec l’axo
polairo Ox. Pour e > i, le point P décrit une hyperbole.
Pour e < 1, le point P décrit une ellipse, et pour e = 1,
une parabole.

198
CL
1120 CONICOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS
TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes:
DE = GF, DG = EF, AC = OC et OD:OE = D P : ED,
OP -OB = DP-EB — OD •OE = const.
La figure DEFG est un antiparallélogramme. L*élément 3,
qui forme des couples de rotation P, A et B avec les élé­
ments 2, 4 et 6, glisse dans le coulisseau 1 mobile autour
d’un axe fixe O. L’élément 2 constitue des couples de rota­
tion D et G avec les éléments 5 et 7. L’élément 6 forme un
couple de rotation F avec l'élément 7, et un couple de rota­
tion E avec l'élément 5 tournant autour do l'axe fixe O.
Lors de la rotation de l'élément 4 autour d'un axe fixe C,
le point P décrit une section conique ayant pour équation
P
P = \ + e coscp’

DP-EB—ODOE 2AC
P = OP,
P~ AB AB 1
9 étant l’angle polaire formé par le vecteur p avec l'axe
polaire Ox. Avec e > 1, le point P décrit une hyperbole,
avec e < 1, le point P décrit une ellipse, et avec e = 1,
une parabole.

199
CONICOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1121 D’ARTOBOLEVSKI TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC = OC et OP»OB = (OD)2. L'élément i , qui
se présente sous la forme d’un levier coudé, tourne autour
d'un axe fixe O et glisse par son côté Da dans le coulisseau 6.
L’élément 7, qui forme un couple do rotation D avec l'élé­
ment 7, glisse dans le coulisseau en croix 5 dont les axes
de guidage sont perpendiculaires entre eux. L'élément 2
tournant autour de l'axe fixe O glisse dans les coulisseaux 5
et 3. L’élément 3 forme un couple de rotation B avec le
coulisseau 6 et un couple de rotation A avec l'élément 4
mobile autour d'un axe fixe C. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l'axe O, le poiiit P décrit une section conique
ayant pour équation
P
P = 1 + ecos q>'

{ODŸ 2AC
9 = OP y
P~ AB ' e ~ AB »
cp étant l'angle polairo formé par le vecteur p avec l'axe
polaire Ox. Avec e > 1, le point P décrit une hyperbole,
avec e < 1, le point P décrit une ellipse, et avec e = i,
une parabole.

200
CONICOGRÀPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1122 D’ARTOBOLEVSKI TC

On observe toujours dans le mécanisme la condition d'inver­


sion: OB-OP = (OD)2.
L’élément 2t tournant autour d’un axe fixe O, forme des
couples de translation avec les coulisseaux 6, 9 et 3. L’élé­
ment 7, qui a la forme d’un levier coudé, tourne autour
de l’axe fixe O, en formant un couple de rotation D avec le
coulisseau 7. Par son côté Du l'élément 7 glisse dans le
coulisseau 8. Le coulisseau 1 glisse le long de l’axe Eb de
l’élément 5 qui forme un couple de rotation E avec le coulis­
seau 4 et un couple de translation avec le coulisseau en
croix 6 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. Les coulisseaux 8 et 9 constituent un couple do rota­
tion P. Le coulisseau 3 forme un couple de rotation C avec
le coulisseau 4 glissant dans un guidage fixe p — p dont
l’axe est parallèle à l’axe Oy. Lorsque l’élément 2 tourne
autour de l’axe 0 , le point P décrit une section coniquo
ayant pour équation y2 = 2 p i — ( 1 — e2) x2,
. „ (OD)2 § 0 EC
ou2* = V - ct e- = ô c •
Avec e > 1, le point P décrit une hyperbole, avec e < 1,
________ une ellipse, et avec e = 1 , une parabole.________

201
CONICOGRAPHE À COULISSE ET LEVIERS CL
1123 D’ARTOBOLEVSKI TC

L*élément 7, mobilo autour d’un axe fixe F, formo un couple


de rotation B avec le coulisseau 3 glissant le long de l’axe
CD du coulisseau 4 qui se meut dans un guidage fixe p — p.
Les coulisseaux 7 et 2, formant un couple de rotation F,
glissent le long des axes Da et Fb des éléments 5 et 7. L’élé­
ment 5 glisse dans le coulisseau 6 qui tourne autour d’un
axe A. Si l’on fixe le centre F au foyer de la section conique,
le centre A au point d'intersection de la perpendiculaire
abaissée du point F sur la directrice donnée d — d, et si
l'on observe la condition GF: GA = FB: GA = c, où e est
l’excentricité donnée de la section conique, le point E décrit
une section conique lors de la rotation de l'élément 7 autour
do l'axo F. Avec e > 1, le point E décrit une hyperbole,
avec e < 1 , une ellipse, et avec e = 1 , une parabole.

202
MECANISME À COULISSE ET LEYIERS CL
1124 DU CONICOGRAPIIE À ENVELOPPANTE DROITE
TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AD = DC = CB = B A, La figure ADCB est un
losange. L'élément 7, tournant autour d'un axe fixe 0 ,
forme un couplo de translation AI avec le coulisseau 2 et un
couple de rotation A avec les éléments 3 et 6. L'élément 7,
qui glisse dans les coulisseaux 8 et 9t forme un couplo de
rotation D avec les éléments 5 et 6. Les éléments 4 et 5
tournent autour d'un axe fixe C. Le coulisseau 8 constitue
un couple de rotation B avec les éléments 3 et 4. Les coulis­
seaux 2 et 9 constituent un couplo de rotation AI. Lorsquo
l'élément 1 tourne autour do l'axe 0, lo point AI décrit
une section conique ayant pour équation
P (OC)2— (OA)2 m
P = 1 -\-e cos «p ’ où p —OAI\p = 2-0A
q> étant l’angle polaire forme par le vecteur p avec l'axe
polaire Ox. Avec e > 1, le point AI décrit une hyperbole,
avec e < 1, une ellipse, et avec e = 1, une parabole. La
droite Dd suit le contour de la section conique tracée par
le point AI.

203
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1125 DE NEWTON SERVANT À TRACER LA CISSOÏDE
DE DIOCLÈS TC

Le coulisseau 2 glisse clans un guidage fixe p — p. L’élé­


ment 1 forme un couple de rotation A avec le coulisseau 2 ,
et un couple de translation avec le coulisseau 3 mobile
autour d’un axe fixe C. Lorsque le coulisseau 2 se déplace
le long du guidage p — p , le point K de la coulisse 1 décrit
une cissoïde ayant pour équation
( d — J ’)3
— d 1 -x
!/2

où d — A K = KH ï OC = 2d.

204
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS
CL
D’ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
LA CISSOÏDE DE DIOCLÈS TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes: BC = BD = MF = AB = —- et DF =
= BM. La figure BD FM est un parallélogramme. L’élément
7, tournant autour d’un axe fixe A, constitue des couples
de translation avec les coulisseaux 2 et 7. L'élément 3t
mobile autour d’un axe fixe B , forme des couples de rotation
C et D avec le coulisseau 2 et l’élément 4. L’élément 4
forme un couple de rotation F avec l’élément 5 tournant
autour d’un axe fixe M . Le coulisseau 6, oui forme un couple
de rotation G avec le coulisseau 7, glisse le long de l’axe Fn
de l’élément 4. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe
A, le point G décrit la cissoïde de Dioclès s ayant pour équa­
tion

205
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1127 DARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
LA CISSOÏDE DE DIOCLÈS ET SA CONCnOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition
DE = DF = b.
L'élément 1, tournant sur un axe fixe A, forme un couple
de translation avec le coulisseau 3 dont la traverse Bd
glisse dans le coulisseau en croix 2, les axes de guidage de ce
dernier étant perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 4
glisse dans le guidage fixe t — f, dont l'axe fait un angle
de 90° avec l’axe Ox, et forme un couple do rotation £ avec
le coulisseau 3. Le coulisseau 2 glisse sur l'axe Of de 1 élé­
ment 5 tournant autour d'un axe fixe O. Lorsque l’élement 1
tourne autour do l'axe A, le point D du coulisseau 2 décrit
la cissoîdo de Dioclès s — s ayant pour équation
sin 2 q>
Pjj = OD —d cos <p *
tandis que les points E et F décrivent la conchoïde
de la cissoïdc s — s. L'équation do la conchoïde s — s
Pf — Pd ±
<p étant l'angle polaire formé par le vecteur pn avec 1 axe
polaire Ox. Sur le dessin on voit l’arc de conchoïde trace
par le point F.

206
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS
1128 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CISSOÏDE DE DIOCLÈS

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition

L'élément 7, tournant sur un axe fixe 0 , forme des couples


de translation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulisseau 4
Slisse dans un guidage fixo t — t dont l'axe fait un angle
e 90° avec l'axe Ox. La traverse AB forme des couples do
rotation A avec l'élément 5 et B avec le coulisseau 3. L’élé­
ment 5 constitue un couple do rotation D avec le coulis­
seau 2. Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe O, le
point D du coulisseau 2 décrit la cissoïde de Dioclès de la
circonférence p — p passant par lo point O et de la tangente
à la droite q — q. L'équation de la cissoïde de Dioclès
s'écrit :
Pd =OD = -a cos <p ou yz = '
cos 9
où 9 est l’angle polaire formé par lo vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

207
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1129 IVA RTOBO LE VS KI SERVANT À TRACER
LA CISSOÏDE TC

L*élémcnt 7, tournant sur un axo fixe 0 , forme des couples


de translation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulisseau 4,
glissant dans un guidage fixe t — /, dont l'axe fait un angle a
avec l'axe Ox%forme un couple do rotation C avec l'élément 5.
Ce dernier glisse dans le coulisseau en croix 2 dont les axes
de guidage forment un angle de 90° — Ç, p étant l'angle
formé par le rayon OF = r de la circonférence p — p avec
l'axe Oxt tel que
_ a
p —arc cos — .
Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B avec le cou­
lisseau 4, Lorsque l'élément 7 tourne autour de l'axe O,
le point D du coulisseau 2 décrit la cissoîde s — s de la
circonférence p — p passant par le point O et de la droite
q — q. L'équation de cette cissoîde a pour expression
pD==OD = b . S,i ntt —2rcos(P—<p),
vu sin (a — <p) u
q> étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

208
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1130 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CISSOÏDE DE DIOCLÈS TC

L'élément 7, tour­
nant autour d'un
axe fixe O, forme
des couples de trans­
lation avec les
coulisseaux 2 et 3.
Le coulisseau 4 glis­
se dans un guidago
fixe t — t, dont
Taxe fait un angle
de 90° avec Taxe
Ox, et forme un
couplo de rotation
C avec l’élément 5
qui glisse dans le
coulisseau en croix
2 1 les axes de guidage de ce dernier étant perpendiculaires
entre eux. Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour de
l’axe O, le point D du coulisseau 2 décrit la cissolde de
Diodes s — s ayant pour équation
^_ sin2 cp
pD = OD = a ------—
cos <p
ou
y* = .
a étant le diamètre de la circonférence p — p, et q>, l’angle
polaire formé par le vecteur pD avec l'axe polaire Ox. La
cissoïde de Dioclès est une cissolde de la circonférence
p — p de diamètre a, passant par le point O, et de la droite
q — q tangente à cette circonférence en G.

1 4 -01353 209
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1131 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA COMPAGNE DE LA CISSOÏDE DE DIOCLÈS TC

L'élément 7 , tournant autour d'un axe fixe O, forme des


couples de translation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulis­
seau 4 glisse dans un guidage fixe 7 — /, dont l'axe fait un
angle de 90° avec l'axe Ox%et formo un couple de rotation C
avec l’élément 5 qui glisse dans le coulisseau en croix 2,
les axes de guidage de ce dernier étant perpendiculaires
entre eux. Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour de
l’axe O, le point D du coulisseau 2 décrit la compagne
* — * de la cissolde de Dioclès ayant pour équation
pD= OD = — ---- i- a cos q>
ou cos <p ^
x 2 ( 2 a _ f )

x —a ’
a étant le diamètre de la circonférence p — p, cl q>, l'angle
polaire formé par le vecteur pD avec Taxe polaire Ox. La
courbe s — s est une compagne do la cissoïdo do Dioclès,
c'est-à-dire une cissolde de la circonférence p — p de
diamètre a, passant par le point O, et do la droite q — q
tangente à cette circonférence au point G.

210
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS
D’ARTOBOLEYSKI SERVANT À TRACER CL
LA COURBE QUI ACCOMPAGNE TC
LA CISSOÏDE DE DIOCLËS

L'élément 7 , tournant sur un axe fixe O, forme des couples


de rotation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulisseau 4
glisse dans un guidage fixe t — f, dont l'axe fait un angle
de 90° avec l'axe Ox%et constitue un couple de rotation C
avec l'élément 5. Ce dernier glisse dans le coulisseau en
croix 2 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B avec
le coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe
0 , lo point D du coulisseau 2 décrit la courbe s — s do la

cisaoule de Dioclès, qui a pour équation


2 a
Pd = OD = a cos <p
cosq>
ou
X 2 (x — fl)
2a —x
a étant le diamètre de la circonférence p — />, et <p, l’angle
polaire formé par 1e vecteur pD avec l'axe polaire Ox.

14* 2 1 1
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1133 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
LA CISSOÏDE DE L'ELLIPSE TC
Les longueurs des éléments
du mécanisme satisfont aux
conditions suivantes:
DK = a et DC = b,
où a et b sont les demi-axes
de l'ellipse/? — p. L'élément
7, qui tourne sur un axe
fixe 0 t forme des couples de
translation avec les coulis­
seaux 3 et 7. Le coulisseau 4
formant croisillon glisse dans
un guidage fixe t — ft dont
l'axo fait un angle de 90°
avec l'axe Ox%et constitue
un couple de translation
avec le coulisseau 5 et un
couple de rotation B avec
le coulisseau 3. L'élément 6
constitue les couples de rota­
tion C, D et K avec les coulisseaux 5, 7 et 2. Le coulisseau 2
et le coulisseau 4 constituent un couple uple de translation.
Lorsque l'élément 7 tourne autour de Taxe O, le point
de l'elément 6 décrit la cissoïde s — s de l'ellipse p — p et
de la droite q — q tangento à l'ellipse au point G. L’équa­
tion de la courbe $ — s s'écrit
o ----cos
2
62
q)
2a
pd — OD = cos<p . , , b* «
^ sin 2 cp }- — cos2 cp
ou
o ù2 x3
y <fi 2a—x '
cp étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

212
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1134 SERVANT À TRACER LA CISSOÏDE
DE L'ELLIPSE TC

Les longueurs des


éléments du méca­
nisme satisfont aux
conditions suivan­
tes:
KC = CA ;
B N = AK = l \
CG: GD = EH:
:DH;CF = EF;
k = 6 2 /fl2,
où a et 6 sont les
demi-axes de i*ellip­
se ç—q. Le coulis­
seau 7, glissant dans un guidage fixe t — f, dont l'axe est
parallèle à l'axe Oyt passe par le centre N de la circonfé­
rence p — p de rayon a = y . L'élément 3 qui a la forme
d'un levier coudé constitue le couple de rotation A avec le
coulisseau 1 et glisse par son côté Km dans le coulisseau 4
mobile autour d'un axe fixe B . Le coulisseau en croisillon 6t
aux axes de guidage perpendiculaires entre eux, glisse
dans un guidage r — r dont l'axe se confond avec l’axe Ox.
L'élément 9 forme les couples do rotation H t G et D avec les
éléments 2%7 et le coulisseau 6. L'élément 7 forme les cou­
ples de rotation C et F avec les éléments 3 et 8. Les éléments 2
et 8 constituent le; couple de rotation E . L’élément 5,
formant le couple de rotation C avec l’élément 3, glisse
dans le coulisseau 6. Lors du mouvement du coulisseau 1
dans le guidage t — f, le point C de l'élément 3 décrit la
cissoïde s — s de la circonférence p — p et de la droite
n — n tangonte en M à la circonférence p — p. Lo point E%
centre du couple do rotation constitué par les éléments 2
et 8, décrit la cissoîdo s' — s* de l'ellipse q — q et do la
droite n — n. Le rapport des ordonnées y s et yc des courbes
s — s et s' — s* est toujours égal à yg = Ayc% où k est une
constante.

213
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1135 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA COMPAGNE DE LA CISSOÏDE DE L’ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: DK = a et DC = bt où a et b sont les demi>axcs
d’une ellipse. L’élément 1% tournant sur un axe fixe 0,
forme des couples de translation avec les coulisseaux 3 et 7 .
Le coulisseau 4, en forme de croix, glisse dans un guidago
fixe t — t dont l’axe fait un anglo do 90° avec l'axe Ox%
et constitue un couple de translation avec le coulisseau 5
cl un couple de rotation B avec le coulisseau 3. L’élément 6
forme des couples de rotation C\ D et K avec les coulis­
seaux 5, 7 et 2. Le coulisseau 2 forme un couple de transla­
tion avec le coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour
de l’axe 0, le point D de l’élément 6 décrit la compagne
s — s de la cissoïde do l'ellipse p — p et de la droite q — q
tangente à l’ellipse au point G. L’équation de la courbo
s — s s'écrit
o fr2
2 —/i cos tp
*
2a x2 (4p —x)
pd = OD = OU ÿ 2 =
cos 9 8^2 9 + _ x —2a

q> étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe


polaire Oxt et p = b2!a.

214
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1136 SERVANT À TRACER LA STROPHOÏDE TC

Le coulisseau 1 glisse dans un guidage z — z. L’élément 2


forme le couple do rotation A avec le coulisseau 7 et un
couple de translation avec le coulisseau 3%mobile autour
d'un axe fixe /?. Lorsque le coulisseau 1 so déplace le long
du guidage z — z, le point K de l'élément 2 décrit une
strophoîde ayant pour équation
d —x
y2 d + ï'

d = AK = o b .

215
Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la
condition
A K = KD = BO = OA,
c'est-à-dire que la figure A KDO est un losange. Le coulis­
seau 4 glisse dans un guidage fixe P — p. La coulisse 1,
tournant sur un axe fixe C, glisse dans les coulisseaux 2
et 3. Le coulisseau 3 constitue le couple de rotation D avec
le coulisseau 4. L’élément 5 dont l'axe constitue la diago­
nale AB du losange AKBO, s’articule en D avec les coulis­
seaux 3 et 4, en glissant dans les coulisseaux d et 7 qui
forment des couples de rotation aux points A et D. Lorsquo
la coulisse 1 toumo autour de l'axe C, le point K décrit une
strophoïde ayant pour équation

où a = OC.

216
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS SERVANT CL
1138 À TRACER LA STROPHOÏDE TC

L*élément 7, de forme coudée, glisse par ses côtés a et b


dans les coulisseaux 4 et 5, mobiles autour des axes fixes A
et O. L'élément 1 forme un couplo de rotation B avec le
coulisseau 2 glissant sur le côté d du cadre 3 animé d'un
mouvement de translation dans un guido p — p. Les cou­
lisseaux 6 et 7 qui constituent un couple de rotation K
glissent sur le côté e du cadre 3 et sur le côté b de l'élé­
ment 1. Lors du mouvement du cadre 3 le long du guide
p — p , le point K décrit une boucle de la strophoïde, qui
a pour équation

où a est la distance entre les côtés verticaux d et e du cadre


3, égale à

217
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1139 DARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA STROPHOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition
OA = AC = a.
L’élément 7, mobile autour d'un axe fixe O, forme un couple
de rotation A avec le coulisseau 3 glissant sur la traverse
Fn du coulisseau 4. Ce dernier glisse dans un guide fixe
p — p dont l'axo so confond avec l'axe Ox. L*élément 5,
tournant autour de l’axe fixe O, forme des couples do trans­
lation avec les couli&seaux 6 et 7. Le coulisseau 7 constitue
un couple de rotation D avec le coulisseau 2. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour do l'axo O, le point D décrit la stro-
phoïdo s — s ayant pour équation
cos 2 <p
Pd = O D = a
cosq> »
oùjp'cst l'anglo polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

218
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
SERVANT À TRACER LA STROPHOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AD = BC = CD = DA et EB = OF = a. La
figure ABCD est un losange. L'élément 4, qui se présente
sous la forme d’un levier coudé, glisse par son côté Bn
dans le coulisseau S mobile autour dYun axe fixe F, et forme
un couple do rotation E avec le coulisseau 2 glissant dans
un guidage fixe r — r. Les coulisseaux 1 et 9 glissent dans
un guidage t — t. Les points B ot D tracent une strophoïde,
le point B décrivant la partie p — p de la strophoïde et le
point D la partie q — q qui est l’imago de la partie p — p
par rapport à l’axe Ox. L'équation de la stropholdo ainsi
tracée s'écrit:

219
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1141 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA STROPIIOÏDE TC

L'élément 7 , tournant sur un axe fixe B , forme un couple


de rotation C avec le coulisseau 4 qui glisse dans un guide
fixe p — p dont l'axe est perpendiculaire à l'axe Ox. La
traverse t — t de l’élément i , dont l’axe est perpendiculaire
à l'axo Bq de l'élément 7, forme un couplo de translation
avec le coulisseau en croisillon 2, les axes de guidage de co
dernier étant perpendiculaires entre eux. L'élément 5,
tournant autour d'un axe fixe O, forme un couple de trans­
lation avec le coulisseau 2. Lorsque l’élément 7 tourne autour
do l'axe B , le point D décrit une strophoïde s — s ayant
pour équation
cos 2 <p
Pd = OD = a
cos<p
où cp est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox.

220
MECANISME A COULISSE, À QUATRE ELEMENTS CL
1142 SERVANT À TRACER LE LIMAÇON DE PASCAL TC

La manivelle 1%tournant sur un axe fixe A , forme un couplo


de rotation B avec l'élément 2 qui glisse dans le coulisseau 3%
mobile autour d'un axe fixe O. Lorsque la manivelle 1
tourne autour de l'axe A , le point K (et 7^) décrit le lima­
çon de Pascal dont] l'équation exprimée en coordonnées
polaires par rapport au centre O s’écrit sous la forme pK =
= 2r-cos <p + 6 , où b = K B = BK 1; r = OA ; pK> le
rayon vecteur mené du centre O au point K (7^) ; <p, un
angle polaire.

221
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1143 SERVANT À TRACER LA CARDIOÏDE TC

Lorsque la coulisse coudée 1 se déplace dans les guidages 2


et 3 qui tournent autour des axes fixes A et B, le point K
do la coulisse décrit une cardioîde ayant pour équation
p = l- 2
r sin a •
AB
où a = — ; b = CK ; p = B K \ <p est un angle polaire;
ù
a, l'angle A CB de la coulisse coudée 1. Pour a = ji/2 et
a = 6 , l'équation de la cardioîde sera de la forme p =
= 2a ( 1 — cos qp).

222
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1144 SERVANT À TRACER LE LIMAÇON DE PASCAL
TC

Les longueurs des éléments satisfont aux conditions: AB =


= AO = a et BC = CO = f. La figure ABCO est un rhom­
boïde. L’élément 7, tournant autour d’un axe fixe forme
un couple de rotation C avec l’élément 3 et un couple de
translation avec le coulisseau 5. L'élément 4%mobile autour
d’un axe fixe A , forme un couplo de rotation B avec l'élé­
ment 3 et un couple de translation avec le coulisseau 2.
Ce dernier forme un couple de rotation D avec le coulis­
seau 5. Lorsque l’élément 7 tourne autour de l’axe O, le
point D décrit le limaçon de Pascal qui a pour équation
pD = OD = a cos <p -f b,
où a = — ^ et q> est l'anglo polaire formé par
d*—p 5 d*—/-
le vecteur pp avec l’axe polaire Ox.

223
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
SERVANT À TRACER LA CARDIOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OB = CD = a. Le coulisseau 1 est mobile autour
d'un axe fixe O. L’élément 3 forme des couples de transla­
tion avec le coulisseau 1 et, par sa traverse Cd, avec lo
coulisseau 2 qui tourne autour d'un axe fixe B. Lorsque le
coulisseau 1 tourne autour de l’axe O, le point D de l'élé­
ment 3 décrit une cardioïde q — q, La même cardioîdc est
décrite par le point de l’élément 3 qui se trouve du côté
§auche du point C à une distance a. L'équation de la car-
iolde s’écrit pD = OD = a (1 + cos <p), où 9 est l’angle
polaire formé par le vecteur pD avec l'axe polaire Ox.

224
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1146 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
LA CARDIOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OA = AB = a. L'élément 7, mobile autour d'un
axe fixe O, forme un couple de translation avec le coulisseau
en croisillon 3 dont les axes de guidage sont perpendiculaires
entre eux. L'élément 2 qui se présente sous la forme d'un
levier coudé tourne autour d’un axe fixe A et glisse par son
côté B b dans le coulisseau 3. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l'axe O, le point D du coulisseau 3 décrit une
cardioïde q — q ayant pour équation pD = OD =
= a ( 1 -f cos <p)y où <p est l’angle polaire formé par le vec­
teur pD avec l'axe polaire Ox.

1 5 -0 1 3 5 3 225
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1147 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CARDIOÏDE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OA = AB = a. L’élément J, tournant autour
d'un axe fixe O, forme un couple do rotation A avec le
coulisseau 3 glissant sur la traverse Cd du coulisseau 4.
Ce dernier glisse dans un guide fixe p — p dont l'axe se
confond avec l'axe Oy. L'élément 1 forme un couple de
translation avec le coulisseau en croisillon 2 dont les axes
de guidage sont perpendiculaires entre eux. L’élément 5
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 3, et un
couple do translation avec le coulisseau 2. Lorsque Télé­
ment 1 tourne autour de l'axe 0 , le point D de l'élément 2
décrit une cardioïde q — q ayant pour éauation pD = OD =
= a ( 1 + cos <p), où 9 est l'angle polaire formé par le
vecteur pD avec l'axe polaire Ox.

226
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1148 SERVANT À TRACER LA CARDIOÏDE TC

La manivelle i , tournant sur un axe fixe A, forme un couple


de rotation B avec la bielle 2 glissant dans le coulisseau 3
qui est mobile autour d’un axe fixe O. Lorsque la manivelle
1 tourne autour de l’axe A, le point K de la coulisse 2 décrit
une cardioîde ayant pour équation p = 2a ( 1 — cos y)
où a = AO = AB = BK12 ; p est le rayon vecteur mené du
centre O au point K \ <p est l’angle polaire.

15* 227
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1149 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
ET À SUIVRE LE CONTOUR DE LA CARDIOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC = OA = a et DC = CE = 2a. L'élément 2,
tournant sur un'axe fixe A , forme le couple de rotation C
avec le coulisseau 3. Le coulisseau 3 glisse le long de l'axe
B f de l’élément 4, mobile autour d’un axe fixe B. L’élé­
ment 5, ayant la forme d'un levier coudé, glisse par son
côté Fd dans le coulisseau 2 oui constitue le couple de rota­
tion E avec la traverse ED du coulisseau 3. Lorsaue l'élé­
ment 1 tourne autour de l'axe A %les points D et E décrivent
une cardioïde p — p, tandis que les côtés Fb et Fd de l'élé­
ment 5 suivent le contour de cette cardioïde. L'équation
de la cardioïde s’écrit
pD = OD = 2a (1 -f cos q>),
où <p est l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox.

228
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1150 SERVANT À TRACER LA CONCHOÏDE
DE LA DROITE TC

Le mécanisme est destiné à décrire la conchoïde de la droite


de Nicomède. L'élément 1 glisse dans le coulisseau 2 qui
tourne autour d'un axe fixe D. Les points C et situés
à une distance b du point B , décrivent deux branches de la
conchoïde de la droite c — c. En coordonnées polaires,
l’équation de la conchoïde s’écrit:
PB
DC =
cos a dbh.
En coordonnées rectangulaires l’équation de la conchoïde
s’écrit :
(x — u) 2 (x2 + y2) = b2x2.

229
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1151
POUR TRACER LA CONCHOÏDE DE NICOMÈDE TC

L’élément i , tournant sur un axe fixe A, forme un couple


de translation avec le coulisseau 3. Le coulisseau 3 forme
le couple de rotation D avec le coulisseau 2 glissant dans
un guidage fixe p — p. Lorsque l’élément 1 tourne autour
de l’axe A , les points B et C du coulisseau 3, équidistants
du point D %décrivent deux branches q — q de la conchoïde
de Nicomède dont l’équation s’écrit:
(X_ fl)* (Xs + i,*) = &*x2,
où a est le paramètre constant du mécanisme, et b = DB =
= CD.

230
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1152 SERVANT À TRACER LA CONCHOÏDE
DE L’ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions BD = AO = a et BC = 6 , où a et b sont les
demi-axes de l’ellipse p — p, et FB = BE = d. Le coulis­
seau 1 glisse dans un guide fixe t — t dont l'axe est parallèle
à l'axe A y et passe par le centre O de l’ellipse p — p. Le
coulisseau 1 forme le couple de rotation D avec l'élément 4.
L'élément 4 forme les couples de rotation B et C avec l’élé­
ment 2 et le coulisseau 5 glissant dans un guide fixe r — r
dont l'axe se confond avec l'axe Ax. L'élément 2 forme un
couple de translation avec le coulisseau 3 mobile autour
d'un axe fixe A . Lorsque le coulisseau 1 se déplace dans le
guide t — t, le point B de l'élément 4 décrit l'ellipse p — p,
et les points F et £ de l'élément 2 décrivent la conchoïde
q — q de l’ellipse p — p, qui a pour équation
(y2 —
j- x2) (ary2 -f- b2x2 — 2 aèz2 ) 2 = d (a2y2 -f* 6 2 x*)2.
Si d = 2a, les points F et E décrivent la cardioïde de l’ellip­
se p — p, qui a pour équation
(i/2 - f x2) (a2y2 -j- b2x2 — 2ab2x)2 — 4a2 (a2y2 - f b2x2)2.

231
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1153 D’ARTOBOLEVSKIfSERVANT A TRACER
LA CONCHOÏDE DE KÜLP TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OC = r, où r est le rayon de la circonférence
p — p. L’axe du guidage t — t est tangent à la circonférence
p — p. L’élément i , qui tourne autour d’un axe fixe O,
forme le couple do rotation C avec l’élément 5 et un couple
de translation avec le coulisseau 3. Le coulisseau 4 glisse
dans le guidage fixe t — /, dont l'axe est parallèle à l’axe
Oy%et forme les couples de rotation B avec le coulisseau 3
et la traverse Bf. L’axe de la traverse Bf est parallèle à l’axe
Ox. Le coulisseau 4 forme un couple de translation avec le
coulisseau en croisillon 2 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. L’élément 5 et le coulisseau 2
constituent un couple de translation. Lorsque l’élément 1
tourne autour de l’axe O, le point D du coulisseau 2 décrit
la conchoïde de Külp q — q ayant pour équation
** (r2 + y2) = H.

232
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1154 SERVANT À TRACER LA CONCHOÏDE
DE LA PARABOLE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition DO = 2p, où p est le paramètre focal de la para­
bole q — q. L’élément 7, qui a la forme d’un levier coudé
à angle droit, tourne autour d'un axe fixe O, en formant
par son côté On un couple de translation avec le coulisseau 3
et par son côté Om un couple de translation avec le coulis­
seau 2. L’élément 4 forme un couple de rotation B avec le
coulisseau 3 et un couple de translation avec le coulisseau
en croisillon 5 dont les axes de guidage sont perpendiculai­
res entre eux. Le coulisseau 5 glisse dans un guidage fixe
t — dont l'axe est parallèle à l’axe Oy, et forme un couple
de rotation A avec le coulisseau 2. Lorsque l’élément 1
tourne autour de l'axe O, le point B décrit la parabole
q — <7 , et les points E et F décrivent les branches de la
concholdc s — s de la parabole q — q. L’équation de la
concholde s — s est de la forme
(y2 + *2) (y2 — 2px)2 = d V -

233
MÉCANISME À COULISSE ET LEYIERS CL
1155 SERVANT À TRACER LA CONCHOÏDE
TC
DE L’HYPERBOLE

Los longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes:
AC = GD ; CD = AG = 2c = 2 Y a2 -f 6 a; DE — B F = d
et AO = c — a,
où a et b sont les demi-axes, réel et imaginaire, de l'hyper­
bole et c, la distance entre les foyers de l'hyperbole. La
figure ACDG est un antiparallélogramme. L'élément 7,
tournant sur un axe fixe A , forme un couple de rotation C
avec l'élément 6 et un couple de translation avec le coulis­
seau 7. L'élément 6 forme un couple de rotation D avec
l'élément 5 qui tourne autour d'un axe fixe G. L'élément 5
forme un couple de translation avec le coulisseau 4 oui
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 7. L’élé­
ment 2 constitue des couples de rotation B avec les coulis­
seaux 4 et 7 et un couple de translation avec le coulisseau 3t
mobile autour d'un axe fixe O. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l’axe A, le point B décrit une branche de l’hyper­
bole q — 7 , et les points E et F décrivent une branche de la
conchoïde p — p de l'hyperbole q — q. L’équation de la
conchoïde p — p s’écrit
(y2 - f *") (b2*2 — a2y2 — 2ab2x) = d2 (b2x2 — a?y2).

234
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1156 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LE CAPPA TC

L'élément 1, qui a la forme d'un levier coudé dont l'angle


AOd est égal à 90°, tourne sur un axe fixe O en formant le
couple de rotation A avec le coulisseau 2. Le coulisseau 2
se déplace le long de la traverse t — t du coulisseau 3 glis­
sant dans un guidage fixe p — p dont l'axe coïncide avec
l'axe Ox. Par son côté Od, l’élément 1 glisse dans le coulis­
seau 5 qui forme le couple de rotation B avec le coulisseau 4.
Ce dernier glisse le long de la traverse t — t du coulisseau 3.
Lorsque l'elément 1 tourne autour de l’axe Of le point B
décrit le cappa qui a pour équation

où a = OA.

235
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1157 DE LEBEAU SERVANT A TRACER LE CAPPA
TC

Le coulisseau 1 tourne autour d’un axe fixe O. L’élément 3,


qui a la forme d'un levier en croix, constitue un couple de
translation avec le coulisseau 1 , et un couple de rotation A
avec le coulisseau 2 glissant dans un guidage fixe p — p
dont l'axe coïncide avec l'axe Oz. Lorsque le coulisseau 1
tourne autour de l'axe 0, le point D de l'élément 3 décrit
le cappa q — q ayant pour équation
P D = 0 0 = t_ _ ou a 2 x2 = y2 (x2 -j-y2).
Le point B de l’élément 3 décrit la conchoide q' — q1 du
cappa dont l’équation est p D — OB = + 5 ou
{ qx * + by')2 — y 2 (x' 2 - f y ' 2)- Le point C de^l' élément 3
décrit l'orthoconchoïde q" — q* du cappa qui a pour équation

P c -O C -V f a *
OU
x- 2 [(a + d)2 - if 2) = lif 2 - d (a + d)l2,
a, b et d étant les paramètres constants du mécanisme, q),
l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe palaire Ox.

236
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1158 DE LEBEAU SERVANT À TRACER LE PANCAPPA
TC

Le coulisseau 1 tourne autour d'un axe fixe O. L'élément


3, qui a la forme d'un levier en croisillon, constitue un
couple de translation avec le coulisseau 2 et un couple de
rotation A avec le coulisseau 2 glissant dans un guidage fixe
p — p dont l'axe est parallèle à l’axe Ox. Lorsque le coulis­
seau 1 tourne autour de l'axe 0, le point D de l'élément 3
décrit le pancappa q — q qui a pour équation
pD= O Z ) = ~ - ! - —
srn <p tg<p
ou a2x* = (y — c) 2 (x2 -f y2). Le point B de l'élément 3
décrit la concholde q — q du pancappa, qui a pour équation
pfl = OB = ^ 1 —f - - i - ± 6
sin<p tgq>
ou (axr + by')2 = (y — c)2 (x' 2 + !/'*)•
Le point C de l'élément 3 décrit l'orthoconcholde qH— q9
du pancappa, qui a pour équation

pc = 0C = l / r ----- | _ _ f _ \ 2 + d 2
PC V \sin<p tgq>/
ou x 92 [ ( a + d ) 2 - ( y ' - c ) 2 ) = [ ( / — c )— d (c + d)]2,
où a b, c et d sont les paramètres constants du mécanisme,
qui satisfont à la condition c < a, et q), l'angle polaire
formé par le vecteur pD avec l'axe polaire Ox.

237
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1159 DE LEBEAU SERVANT À TRACER
LE PAXCAPPA TC

Le coulisseau 1 tourne autour dfun axe fixe O. L’élément 3


ayant la forme d’un levier coudé constitue un couple de
translation avec le coulisseau 1 et un couple de rotation A
avec le coulisseau 2 qui glisse dans un guidage fixe p — p
dont l’axe est parallèle à l’axe Ox. Lorsque le coulisseau 1
tourne autour ae l’axe O, le point D de l’élément 3 décrit
le pancappa ayant pour équation

ou
= (c - yŸ (** + y%
a et c étant les paramètres constants du mécanisme, qui
satisfont à la condition c > a%et <p, l’angle polaire formé
par lo vecteur pD avec l’axe polaire Ox.

238
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1160 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA ROSACE A TROIS FEUILLES TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: FC = a et BF = 3a. L'élément 1, mobile
autour d’un axe fixe O, forme un couple de translation
avec le coulisseau en croix 7 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. L’élément 3, qui a la forme d’un
levier coudé dont l’angle est de 0 0 ° au point A, forme un
couple de rotation A avec le coulisseau 2 glissant dans un
guidage fixe p — p dont l'axe se confond avec l’axe Oy.
Par son côté Ab, l’élément 3 forme un couple de translation
avec le coulisseau 5, et par son côté Ac, un couple de transla­
tion avec le coulisseau 4. Le coulisseau 6 glisse dans un
guidage fixe t — t dont l’axe est parallèle à l’axe Ox et
constitue des couples de rotation/? et C avec les coulisseaux
5 et 4. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe O, le
point D du coulisseau 7 décrit la rosace à trois feuilles
q — q, qui a pour équation
pD = OD = a sin 3q>,
où q> est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox.

239
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1161 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA ROSACE A QUATRE FEUILLES TC

L'élément i , tournant sur un axe fixe A , forme un couple


de translation avec le coulisseau en croix 2 dont les axes de
guidage sont perpendiculaires entre eux. L'élément 5 forme
un couple de translation avec l'élément 2 et des couples de
rotation B et C avec les coulisseaux 3 et 4. Le coulisseau 3
glisse dans un guidage fixe p — p, dont l’axe se confond
avec l'axe A y, tandis que le coulisseau 4 glisse dans un
guidage fixe t — t dont l’axe coïncide avec l ’axe Ax. Lorsque
l'élément 1 tourne autour de l’axe A , le point D du coulis­
seau 2 décrit la rosace à quatre feuilles q — q qui a pour
équation p = AD = a sin 2 op, où 9 est l’angle polaire
formé par le vecteur pD avec Taxe polaire A x; a = 0,5 BC.

240
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1162 DE VIATKINE SERVANT À TRACER L’ASTROÏDE
TC

Les coulisseaux / et 2 glissent dans les guidages fixes p et


q dont les axes sont perpendiculaires entre eux. Les bras a
et b des coulisseaux 1 cl 2 glissent dans le coulisseau en
croix 3 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. L’élément 4, formant un couple de rotation C avec
le coulisseau 3, glisse dans le coulisseau en croix 5. Le coulis­
seau 5 glisse le long de l’axe de l’élément 6 en formant des
couples de rotation A et B avec les coulisseaux 1 et 2. Lors
du mouvement des coulisseaux 1 et 2 le long des guidages p
et q, le point K décrit un arc d’astroîde ayant pour équation
zr? -f ir / 3 = J2/3» où / = AB. La droite AB suit le contour
de cette astrolde.

1 6 -0 1 3 5 3 241
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1163 D’A RTOBOLE VS Kl SERVANT À TRACER
LA PARABOLE VIRTUELLE DE CRAMER TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC = AB = a ; BE = 2a ; CH : DF =
= HE: FE = 2. L'élément J, mobile autour d’un axe
fixe A , forme un couple de rotation C avec le coulisseau 4
glissant le long de la traverse * — / du coulisseau 3 qui,
à son tour, glisse le long d'un guidage fixe p — p dont
l’axe est parallèle à l'axe Ox. L’élément 8 forme des couples
de rotation C et H avec le coulisseau 4 et l’élément 7 qui
constitue des couples de rotation E et F avec le coulisseau 6
et l'élément 9. L'élément 9 constitue un couple de rotation D
avec le coulisseau 2 glissant le long de la traverse t — t
du coulisseau 3. L'élément 5, mobile autour d'un axe fixe B ,
forme un couple de rotation E avec le coulisseau 6 qui, lui
aussi, glisse le long de la traverse t — t. Lorsque l'élément 1
tourne autour de l'axe A , le point D décrit la parabole vir­
tuelle q — q de Cramer dont l'équation s’écrit
2 ÿ = | / x(2o—x )+ |A x (4 a —x).

242
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
LA PARABOLE DE CRAMER

L'élément 1, qui a la forme d'un levier coudé d'angle droit


au point O, tourne sur un axe fixe O et glisse par son côté Of
dans le coulisseau 3, et par son côté Ob dans le coulisseau 5.
Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B avec le coulis­
seau à qui glisse dans un guidage fixe p — p dont l'axe
t — t est parallèle à l'axe Oy. Par sa traverse BC%le coulis­
seau 4 forme un couple de rotation C avec l'élément 7.
Ce dernier forme un couple de rotation D avec le coulisseau 2
glissant le long de la traverse Ad qui appartient au coulis­
seau 6. La direction Ad est parallèle à l'axe Oy. Les coulis­
seaux 5 et 6 constituent un couple de rotation A . Lorsque
l'élément 1 tourne autour de l'axe O, le point D décrit
la parabole q — q de Cramer qui a pour équation
ÿ — 2ax — x2 ,
■a étant le paramètre constant du mécanisme.

16* 243
MÉCANISME À COULISSE ET LE VIE IIS CL
IIG’j D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
LA PODAIRE DE L’HYPERBOLE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes:
OC — a; OB —-c |A a* -• />2 et a < c,
où a et b sont les demi-axes, réel et imaginaire, d'une hyper­
bole. L'élément 1 tourne sur un axe fixe O et forme un couple
de rotation C avec le coulisseau 3 glissant le long do l'axe
Bm de l'élément 4. Ce dernier tourne sur un axe fixe B.
La traverse t — t du coulisseau 3 forme un couple de transla­
tion avec le coulisseau en croix 2 aux axes de guidage perpen­
diculaires entre eux. Le coulisseau 2 glisse le long de l'axe On
de l'élément 5 tournant autour de l'axe fixe O. Si l'on fixe
lo centre O au centre de l’hyperbole et le centre B à l'un
de ses foyers, lors de la rotation de l’élément 1 autour de
l'axe O le point D du coulisseau 2 décrit la podaire
<7 — ç de l'hyperbole, qui a pour équation
Pd — OD — Ÿ a- —c2 si il2 <p ou (x2 —y2 ) 2 = a2jr2 —ù2 y2,
où q> est l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox. Si les longueurs nés éléments du mécanisme
satisfont à la condition c = le point D décrit la 1cm-
niscate de Bernoulli ayant pour équation
Pd —ftD a V - 1os2 T 0,1 (J~ ~ y2)2 ~ (J'2 —P2)•

244
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1166 I)*ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA PODAIRE DE L’ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions :
OC = a\ OB — —b- et a > c,
où a et b sont les demi-axes d’une ellipse. L'élément 1
tourne sur un axe fixe O et forme un couple de rotation C
avec le coulisseau 3. L’élément 3 glisse le long de l’axe Bm
de l'élément 4 qui tourne autour d’un axe fixe B. La tra­
verse t — / du coulisseau 3 forme un couple de translation
avec le coulisseau en croix 2 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 2 glisse le long
de l’axe On de l’élément 5, mobile autour de l’axe fixe O.
Si l'on fixe le centre O au centre de l’ellipse et le centre B
à l'un de ses foyers, lors de la rotation de l’élément 1 autour
de l'axe O le point D du coulisseau 2 décrit la podaire q — q
de l'ellipse, qui a pour équation
pp — OD —| f d1—c- si il2 <p
ou
(x2 T y 2 )* = o r x 1 -r &V»

q? étant l'angle polaire formé par le vecteur pDavcc l’axe Ojc.

245
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1167 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA PARABOLE VIRTUELLE DE VINCENTIO TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = OA = a\ OC — CE = d et tg a = b/at
où a est l'angle rigide COf et b = jA / 2 — aa. L’élément 1 ,
qui a la forme d’un levier coudé d’angle rigide a au point O,
tourne sur un axe fixe O en formant un couple de rotation C
avec l’élément 5 et un couple de translation avec le coulis­
seau 3. Le coulisseau 3 forme des couples de rotation B
avec l'élément 4%mobile autour d’un axe fixe A, et avec
l’élément 7 glissant dans le coulisseau en croix 2 dont les
axes de guidage sont perpendiculaires entre eux. L’élé­
ment 5 forme un couple de rotation E avec le coulisseau 6
glissant le long d’un guidage fixe p — p dont l’axe coïncide
avec l’axe Oy. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe 0,
le point D du coulisseau 2 décrit la parabole virtuelle q — q
de Vincentio qui a pour équation
y = j^2 ax — 'y 4fc2-^ — -x .

246
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1168 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA LEMNISCATE DE SLUSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: OC = a et OA = AB = a2/26, où b est une
constante arbitraire. L'élément 1 tourne sur un axe fixe O
et forme un couple de rotation C avec le coulisseau 5 et un
couple de translation avec le coulisseau 3. L'élément 4
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 3 et tourne
autour d'un axe fixe A . Le coulisseau 5 glisse le long de la
traverse du coulisseau 6 qui glisse dans un guidage fixe
P — p dont l’axe est parallèle à l’axe Ox. L'élément 7
forme un couple de rotation B avec le coulisseau 3 et glisse
dans le coulisseau en croix 2 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 2 glisse le long
de la traverse du coulisseau 6. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l'axe O, le point D du coulisseau 2 décrit la lem-
niscate de Sluse ayant pour équation
(a2 — x2) x2 = 6 2 y2.

247
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1169 D’ARTOBOLEVSKÏ SERVANT A TRACER
LA LEMNISCATE DE C.ERONO TC

Les éléments du mécanisme satisfont aux conditions:


EF = OG; OE = EC = FC = BA = OB = ail. La figu­
re EFGO est un parallélogramme. L’élément 1 tourne sur un
axe fixe B et forme un couplo de rotation A avec le coulis­
seau 4. Le coulisseau 4 glisse le long de Taxe de l’élément 3
qui tourne autour d’un axe fixe O. L'élément 5 forme des
couples de rotation E y F et C avec les éléments 2 et 6 et le
coulisseau 7 glissant dans un guidage fixe p — p dont
l’axe coïncide avec l’axe Oy. L’élément 2 tourne autour de
l’axe fixe O. L’élément 6 constitue un couple de rotation G
avec l'élément 3. L’élément 8 constitue un couple de rota­
tion A avec le coulisseau 4 et glisse dans le coulisseau en
croix 9 dont les axes de guidage sont perpendiculaires entre
eux. Le coulisseau 9 glisse sur la traverse Cd du coulisseau 7.
Lorsque l’élément 1 tourne, le point D du coulisseau 9
décrit la lemniscate de Gerono q — q qui a pour équation
y4 = fl4 (y2 — x 2).

248
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1170 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA COURBE POLYZOMALE DE BERNOULLI TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AD = a jA2 et AB = a. Le coulisseau 1 glisso
dans un guidage fixe / — L dont l’axe coïncide avec l’axe
Oijy et forme des couples do rotation A avec les éléments
3 et 5. L’élément 3 forme un couple de rotation B avec le
coulisseau 4 glissant dans un guidage fixe p — p dont l’axe
coïncide avec l’axe Ox. L’élément 5 forme un couple de rota­
tion D avec le coulisseau 2 qui glisse le long de la traverse
du coulisseau 4 dont l’axe Bd est parallèle à l’axe Oy. Lors
du mouvement du coulisseau 1 dans le guidage t — /, le
point D décrit la branche supérieure de la courbe polyzomale
de Bernoulli qui a pour équation
y= 2 a2 — j : 2 + j / a 2 — rc2.
Pour tracer la branche inférieure q' — q de cette courbe,
il faut disposer le mécanisme symétriquement par rapport
à l’axe Ox.

249
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1171 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LE FOLIUM SIMPLE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AB = OA = a/2 et AE = EB = EC = a/4. L’élé­
ment 7, tournant autour d'un axe fixe O, forme un couple
de translation avec le coulisseau en croix 2%dont les axes
de guidage sont perpendiculaires entre eux, et un couple de
translation avec le coulisseau 3. L'élément 4 tourne sur
un axe fixe A et forme des couples de rotation E et B avec
l'élément 5 et avec le coulisseau 3. Les éléments 5 et 7 cons­
tituent des) couples de rotation C avec le coulisseau 6 glis­
sant dans un guidage fixe p — p. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l'axe O, le point D du coulisseau 2 décrit un folium
simple ayant pour équation
pD = OD = a cos3 q> ou (x2 + y2)2 = ax3,
où (p est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

35Q
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LE FOLIUM DOUBLE DROIT TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = AO = b/2. Le coulisseau en croix l t dont
les axes de guidage sont perpendiculaires entre eux, glisse
dans un guidage fixe p — p. L'élément 5 forme un couple de
translation avec le coulisseau 1 et un couple de rotation B
avec le coulisseau 3. Le coulisseau 3 glisse le long de l’axe Od
de l'élément 2 tournant autour d'un axe fixe O. L'élément 7
forme un couple de rotation C avec le coulisseau 1 et un
couple de translation avec le coulisseau en croix 6 dont les
axes de guidage sont perpendiculaires entre eux. L’élément 4
tourne sur un axe fixe A et forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 3. Lors du mouvement du coulisseau 1
dans le guidage p — p, le point D du coulisseau 6 décrit un
folium double droit q — q qui a pour équation
pD = OD = b *sin q> cos2 <p ou (x2 + y2 ) 2 = bz2y,
q) étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

251
MÉCANISME À COI LISSE ET LEVIERS CL
1173 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LE FOLIUM DOUBLE ASYMÉTRIQUE TC

Le coulisseau en croix J, dont les axes do guidage sont per­


pendiculaires entre eux, glisse dans un guidage fixe p — p,
formant un couple de rotation C avec l'élément 7. L'élé­
ment 7 glisse dans le coulisseau en croix 6 aux axes de guidage
perpendiculaires entre eux. L'élément 3, qui a la forme d'un
levier coudé, glisse par son côté Bd dans le coulisseau 4,
mobile autour d'un axe fixe A, et par son côté BU dans le
coulisseau 2 tournant autour d'un axe fixe O. L'élément 5
constitue un couple de rotation B avec l'élément 3 et glisse
dans le coulisseau 1. Lors du mouvement du coulisseau 1
dans le guidage p — />, le point D décrit un folium double
asymétrique q — q qui a pour équation
pD = OD = a cos3 q> -f b sin <p cos2 rp
ou
(x 2 ÿ 2)2 = x2 by

a et b étant les paramètres constants du mécanisme et <p,


l'angle polaire formé par le vecteur avec l'axe polaire Ox.

252
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1174 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LE FOLIUM TRIPLE DROIT TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfout aux


conditions: AD = OB = a; OC = OF et CE = FE. La figure
ECOF est un rhomboïde. L'élément 1 tourne sur un axe fixe
B et forme des couples de rotation A avec l'élément 9 et
le coulisseau 3. Celui-ci glisse le long de l’axe Od de l’élé­
ment 2, mobile autour d'un axe fixe 0. L'élément 9 forme
un couple de translation avec le coulisseau en croix 4 dont
les axes de guidage sont perpendiculaires entre eux. Le cou­
lisseau 4 glisse suivant l'axe Ob de l’élément 8 , mobile autour
de l'axe fixe 0 , et forme un couple de rotation F avec l'élé­
ment 7. L'élément 5 forme un couple de rotation C avec
l'élément 2. Les éléments 5 et 7 constituent des couples
de rotation E avec l'élément 6 glissant dans un guidage fixe
P — p. Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe B , le
point D du coulisseau 4 décrit un folium triple droit q — q
qui a pour équation
pD = OD = 2 a cos q sin2 q
ou
(x1 -f y 2 )* = 2a i (j:2 — y 2),
(p étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

253
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1175 SERVANT À TRACER L’OPHIURIDE TC

Le coulisseau 1 glisse dans un guidage fixe p — p et forme


un couple de rotation B avec l'élément 2 (jui a la forme d’un
levier coudé d'angle droit. Le côté Ea de l'elément 2 forme un
couple de translation avec le coulisseau 3, mobile autour
d'un axe fixe A. Lors du mouvement du coulisseau 1 dans
le guidage p — p, le point D décrit une ophiuride s — s
ayant pour équation
(c — x) 3 = ( H ÿ ) (3ôc + cy — bx + yx),
où b et c sont les paramètres constants du mécanisme.

254
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1176 DE POLYNOVSKÏ SERVANT, ÀiTRACER
LES COURBES DE TYPE FOCAL TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions BE = OA = d et Z BEa = 90°. Le coulisseau 1
glisse dans un guidage fixe p — p et forme un couple de
rotation B avec l'élément 2 dont le côté Ea glisse dans le
coulisseau 3t mobile autour d'un axe fixe A . Lorsque le
coulisseau 3 tourne autour de l'axe A, le point F de l’élé­
ment 3 décrit une courbe du troisième ordre du type des
courbes focales. A titre d'exemple on se reportera sur le
dessin aux courbes s — s et s' — s' décrites par les points
F et D .
Si les points F et D sont situés sur la droite B E , ils décri­
vent une concholde et une strophoïde, qui ont pour équa­
tion
a ± c—x
a d z c + x (c— x )\
où a = OA et c est la plus courte distance des points F
et D à la droite Ea.

255
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1177 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA PODAIRE DE L’IIYPERBOLE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: OC = OA = fl, OB = c = a2 b2 et a < c,
où a et 6 sont les demi-axes, réel et imaginaire, d’une hyper­
bole. L’élément 1 tourne sur un axe fixe O et forme un couple
de rotation C avec le coulisseau 3 glissant le long de l’axe
Bm de l’élément 4 tournant autour d’un axe fixe B. La tra­
verse t — t du coulisseau 3 forme un couple de translation
avec le coulisseau en croix 2 dont les axes de guidage sont
perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 2 glisse le long
de l'axe An de l’élément 5, mobile autour d’un axe fixe A.
Si l’on fixe le centre O au centre de l’hyperbole et le centre
/i, à l’un de ses foyers, lors de la rotation de l’élément 1
autour de l’axe O le point D du coulisseau 2 décrit la podaire
q — q de l’hyperbole par rapport à l'un de ses sommets.
L’équation de la podaire q — q s'écrit:
pD = OD = a cos <p -{- 1 / a 2 — c2 sin2 q)
ou (x2 + y2)2 + 2 (x2 —- y2) ax = b2y2, où q> est l’angle
polaire formé par le vecteur pD avec l'axe polaire Ax.

250
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1178 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA PODAIRE DE L'ELLIPSE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: OC = OA = a ; OB = c = | f a 2 — b2 et a > c,
où a et 6 sont les demi-axes d'une ellipse. L'élément 1
tourne autour d’un axe fixe O et forme un couple de rota­
tion C avec le coulisseau 3 glissant le long de l'axe Bm de
l'élément 4, mobile autour d'un axe fixe B. La traverse
/ — / du coulisseau 3 forme un couple de translation avec
le coulisseau en croix 2 dont les axes de guidage sont per­
pendiculaires entre eux. Le coulisseau 2 glisse le long de
l'axe An de l'élément 5 tournant sur un axe fixe A. Si l'on
fixe le centre O au centre de l'ellipse et le centre B à l'un
de ses foyers, lors de la rotation do l'élément 1 autour de
l'axe O le point D du .coulisseau 2 décrit la podaire q — q
do cette ellipse par rapport à l’un de ses sommets. L’équa­
tion de la podaire q — q:
pD = OD = a cos q> + — c2 sin 2 9
ou (jc2 -f y2 ) 2 — 2 (x2 -f- y2) ax = b2y2, où 9 est l'angle
polaire formé par le vecteur pD avec l’axe polaire Ox.

1"—01353 257
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1179 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA LEMN1SCATE HYPERBOLIQUE DE BOUT» TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: OA = BC = a ; OC = AB = CD = b et b < a.
La figure OABC est un anti parallélogramme. L’élément 1
tourne sur un axe fixe O et forme des couples de rotation C
avec les éléments 3 et 7. Les éléments 3 et 7 forment des
couples de rotation B et D avec les coulisseaux 6 et 2 qui
glissent le long de l ’axe fixe On. Lorsque l’élément 1 tourne
autour de l'axe O, le point D décrit la lemniscate hyperboli­
que q — q de Boutil qui a pour équation
pD = OD = 2 j / 6 2 — a2 sin 2 q>
ou (s2 -f ü2 ) 2 = d2 * 2 — / V . où d2 = 462 ; f2 = 4 (6 2 - a2)»
et 9 est lfangle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox. Si les longueurs des_éléments du mécanisme
satisfont à la condition a = b |/ 2 , le point D décrit la
lemniscate de Bernoulli.

258
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1180 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA LEMN1SCATE ELLIPTIQUE DE BOUTH TC

La figure OABC est un anti parallélogramme. L'élément 1


tourne sur un axe fixe O et forme des couples de rotation C
avec les éléments 3 et 7. Les éléments 3 et 7 forment des
couples de rotation B et D avec les coulisseaux 6 et 2 qui
glissent le long de l’axe On de l'élément 5 mobile autour de
l’axe fixe O. L'élément 4 tourne sur un axe fixe A et forme
un couple de rotation B avec le coulisseau d. Lorsque l’élé­
ment 1 tourne autour de l’axe 0, le point D décrit une lem-
niscate elliptique q — q qui a pour équation
pD = OD = 2 | / b* — a2 sin* cp
ou (x* + y2)2 = d?z2 + /*y*, avec d2 = 4b2\ f2 = 4 (é* — a2)
et q> est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox.

17* 259
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1181 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CONCHOÏDE DE SLUSE TC

Le coulisseau 1 glisse dans un guidage fixe p — p et forme


un couple de rotation A avec l'élément 3 dont la traverse
/ — / glisse dans les coulisseaux 4 et 7. Le coulisseau 4 est
mobile autour d’un axe fixe O et forme un couple de rota­
tion avec le coulisseau 5, mobile lui aussi autour de Taxe O.
L’élément 2, ayant la forme d’un levier coudé dont l’angle
dBb = 90°, forme un couple de rotation B avec l’élément 3
et glisse par son côté Bb dans le coulisseau 6 , et par son côté
Bd dans le coulisseau 5. Lorsque le coulisseau 1 se déplace
dans le guidage p — p, le point D décrit la branche droite
s — $ de la conchoïde de Sluse. Le point D, situé sur le gui­
dage / —/ à une distance AD* = AD, se trouve toujours sur
la branche gauche s* — s' de la conchoïde. Pour tracer la
conchoïde s' — il faut modifier le réglage du mécanisme
ou y ajouter d’autres éléments pour assurer l’égalité des
serments AD* et AD. L’équation de la conchoïde de Sluse
s’écrit :
a k2
pn = OD = ------- 1------cos qp
K cos <p 1 a
ou a (x* + y*) (x — a) = ± k 2x*, où a> est l’angle polaire
formé par le vecteur pD avec l’axe polaire Ox, et k = AB.
Le signe plus correspond à la branche s — s, et le signe moins,
à la branche s* — s*.

260
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1182 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
______ LA DOUBLICATRICE CUBIQUE TC

L'élément 1 tourne sui un axe fixe O et forme des couples


de translation avec les coulisseaux 3 et 2. Le coulisseau 3
constitue un couple de rotation B avec le coulisseau 4 glis­
sant le long d'un guidage fixe p — p dont l'axe fait un angle
do 90° avec l’axe Ox. L'élément 3 de la traverse Bb glisse
dans le coulisseau 5 qui forme un couple de rotation C avec
le coulisseau 6 glissant le long d'un guidage fixe q — q.
Les coulisseaux 2 et 7 constituent un couple de rotation D.
Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe 0, le point D
décrit une doublicatrice cubique s — s qui a pour équation

o” *2= * 2— .
où q) est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

261
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1183 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LE FOLIUM PARABOLIQUE ASYMÉTRIQUE TC

L'élément 1 tourne sur un axe fixe O et forme des couples


de translation avec le coulisseau en croix 2 , dont les axes
sont perpendiculaires entre eux, et avec le coulisseau 3.
Le coulisseau 3 forme un couple de rotation A avec le coulis­
seau 4 qui glisse dans un guidage p — p dont l'axe fait
un angle droit avec l'axe Ox. La traverse Ad du coulisseau 3
forme un couple de translation avec le coulisseau 6. Ce der­
nier forme un couple de rotation B avec le coulisseau 5
glissant dans un guidage fixe q — q dont l'axe fait un angle
de 90° avec l'axe Oy. La traverse Be du coulisseau 6 forme
un couple de translation avec le coulisseau 7. Le coulisseau
7 forme un couple de rotation C avec le coulisseau 8 glis­
sant dans le guidage p — p. La traverse Cf du coulisseau 7
et le coulisseau 2 constituent un couple de translation. Etant
donné que les axes Oc, Ad, Be, Cf sont perpendiculaires l'un
sur l'autre, la figure DABC sera toujours un rectangle.
Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe 0 , le point D
du coulisseau 2 décrit un folium parabolique asymétrique
s — s qui a pour équation

r coscp
ou s 3 = a (x* — y2) + bxy, q> étant l'angle polaire formé
par le vecteur pD avec l'axe polaire Ox.

262
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1184 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
L’AGNÉSIENNE TC

L'élément 1 tourne sur un axe fixe A et forme des couples


de translation avec les coulisseaux 3 et 5. L'élément 2 tourne
sur un axe fixe E et forme un couple de rotation C avec le
coulisseau 3. Le coulisseau 6, glissant dans un guidage fixe
P — p%forme un couple de rotation B avec le coulisseau 5.
Le coulisseau en croix 4%aux axes de mouvement perpendi­
culaires entre eux, forme des couples de translation avec
les éléments 6 et 7. L'élément 7 forme un couple de rota­
tion C avec le coulisseau 3. Lorsque l'élément 2 tourne autour
de l'axe E , le point D du coulisseau 5 décrit une agnésienne
s — .ç ayant pour équation
4r2x 4- xy = ôr3,
où r = EC.

263
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1185 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA PSEU DO-AGNÉSIENNE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont a la


condition AC = OA = a. L'élément 1 tourne autour d'un
axe fixe O et forme des couples de translation avec les coulis­
seaux 3 et 4. Le coulisseau 3 forme uu couple de rotation B
avec lo coulisseau 6 qui glisse dans un guidage fixe p — p
dont Taxe passe par le point A et forme un angle de 90°avec
l'axe Ox. La traverse B b du coulisseau 6 forme un couple
de translation avec le coulisseau en croix 7 dont les axes de
guidage sont perpendiculaires entre eux. L'élément 5 forme
un couple de rotation C avec le coulisseau 4 et glisse dans
le coulisseau 7. Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe 0,
le point D du coulisseau 7 décrit une pseudo-agnésienne s — s
qui a pour équation
xy* = 2 a* (a — x).

264
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1186 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
MAGNESIENNE DE L'ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AC = 6 , CE = a, où a et b sont les demi-axes de
l'ellipse p — p. Le coulisseau 1 glisse dans un guidage fixe
t — f, dont l'axe coïncide avec l'axe Ox, et constitue le cou­
ple de rotation A avec l'élément 3. L'élément 3 forme le
couple de rotation C avec le coulisseau 2 et le couple de rota­
tion E avec le coulisseau 4 glissant le long d'un guidage fixe
m — m dont l’axe fait un angle de 90° avec l'axe Ox. L’élé­
ment 5 tourne sur un axe fixe O et forme des couples de trans­
lation avec les coulisseaux 2 et 6. Le coulisseau 7 se déplace
dans un guidage fixe q — q, dont l'axe fait un angle de 90°
avec l'axe Ox, et glisse par sa traverse Bd dans le coulisseau
en croix 8 dont les axes de guidage sont perpendiculaires
entre eux. L'élément 9 forme le couple de rotation C avec
le coulisseau 2 et glisse dans le coulisseau 8. Lors du mou­
vement du coulisseau 1 dans le guidage t — t, le point C
décrit une ellipse p —p, et le point D décrit l’agnésienne *—s
de cette ellipse, qui a pour équation
4b2x -f- xy2 = 8 a 6 2.

265
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1187 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES COURBES DU TYPE DES COURBES D'AGXÉSl TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la con­


dition AC = OA = r. L'élément 1 tourne sur un axe fixe O
et forme des couples de translation avec les coulisseaux 3
et 4. Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B avec le
coulisseau 6 glissant le long d’un guidage fixe p — p dont
l'axe fait un angle do 90° avec l'axe Ox. La traverse Bb du
coulisseau 6 forme un couple de translation avec le coulisseau
en croix 7 dont les axes de guidage sont perpendiculaires
entre eux. L'élément 5 forme un couple de rotation C avec,
le coulisseau 4 et glisse dans le coulisseau 7. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour de l’axe O, le point D du coulisseau 7
décrit la courbe s — s du type des courbes d’Agnési, qui
a pour équation
a%z + x y2 = 2 aar.

266
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1188 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA TRISECTRICE DE MAC LAURIN

L’élément 1 tourne autour d'un axe fixe O et forme un couple


de translation avec le coulisseau en croix 5, aux axes de
guidage perpendiculaires entre eux. L'élément 2 tourne sur
un axe fixe A et forme un couple de translation avec le
coulisseau 3 dont la traverse Bb glisse dans le coulisseau 5.
Le coulisseau 3 forme un couple de rotation B avec le coulis­
seau 4 glissant le long d’un guidage fixe g — g dont l'axe
fait un angle de 90° avec l'axe Ox. Lorsque l'élément 1 tour­
ne autour de l’axe le point D du coulisseau 5 décrit la
trisectrice de Maclaurin s — s qui a pour équation
1 —4cos2 q>
Pd —OD =
cos <p
ou
3a —x
y=x
x - f fl

q> étant l'angle polairo formé par le vecteur pD avec l'axe


polaire Ox.

267
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1189 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CISSOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AE = EB = EO — 6/2 et AC — al2. L'élé­
ment 1 tourne sur un axe fixe C et forme des couples de rota­
tion A avec les éléments 3 et 5. L'élément 5 forme des cou­
ples de translation avec les coulisseaux 2 et 6. L'élément 3,
qui a la forme d'un levier coudé, constitue par son côté Bn
un couple de translation avec le coulisseau 7 qui forme, à
son tour, un couple de rotation D avec le coulisseau 2. L'élé­
ment 4 forme des couples de rotation E et O avec l'élément 3
et le coulisseau d, mobile autour d'un axe fixe O. Lorsque
l’élément 1 tourne autour de l'axe C, le point D décrit
la cissoïde de la circonférence p — p et de la droite q — q
perpendiculaire à l'axe Ox. L'équation de la cissoïde est
de la forme
p D= O D = - a cos <r
cosqp
ou

C— X 1
qp étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox et c = b*la.

268
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1190 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
L’OPHIURIDE TC

L'élément 1 tourne autour d'un axe fixe F et forme un couple


do translation avec le coulisseau 3. Celui-ci forme le couple
de rotation B avec le coulisseau 4 glissant dans un guidage
fixe / — t dont l'axe fait un angle de 90° avec l'axe Ox.
L'élément 2 tourne sur un axe fixe O et forme un couple de
translation avec le coulisseau en croix 6 aux axes de guidage
perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 6 glisse sur la
traverse B f du coulisseau 3y l'axe de la traverse étant per­
pendiculaire à la direction Fd. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l'axe F, le point D du coulisseau 6 décrit l'ophiu-
ride s — s qui a pour équation
x {x1 4 - y2) = y (mx — ay),
où a et m sont les paramètres constants du mécanisme.

269
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1191 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
LA COMPAGNE DE LA CISSOÏDE

L'élément 1 tourne autour d'un axe fixe O et forme des cou­


ples de translation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulisseau 4
glisse dans un guidage fixe t — f, dont l'axe fait un angle a
avec l'axe Ox, et constitue un couple de rotation C avec
l’élément 5 glissant dans le coulisseau en croix 2 dont les
axes de guidage forment un angle 90° — Ç, où P est l'angle
formé par le rayon OF = r de la circonférence p — p avec
l'axe Ox. Le coulisseau 3 forme le couple de rotation B avec
le coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe Ot
le point D du coulisseau 2 décrit la compagne s — s de la cis-
soïde de la circonférence p — p , passant par le point Ot
et de la droite q — q. L’équation de la compagne s — s de
la cissolde s'écrit
PD=OD = b 3 ^ " “ y) + 2 rc o s (P <p),
où 9 est l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox.

270
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1102 D'ARTOBOLEYSKI SERVANT À TRACER
LA COURBE QUI ACCOMPAGNE LA CISSOÏDE TC

L'élément 1 tourne autour dfun axe fixe O et forme des cou*


pies de translation avec les coulisseaux 2 et d.Le coulisseau 4
glisse dans un guidago fixo t — t, dont Taxe fait un angle a
avec l'axe Ox, et forme un couple de rotation C avecl* élé­
ment 5 glissant dans le coulisseau en croix 2 dont les axes de
guidage forment un angle de 90° — p, où p est l'angle formé
par le rayon OF = r de la circonférence p — p avec l’axe
Ox. Le coulisseau 3 constitue un couple de rotation B avec
le coulisseau 4. Quand l'élément 1 tourne autour de l'axe O,
lo point D du coulisseau 2 décrit la courbe s — s de la cis-
soïde de la circonférence^ p — p, passant par le point O,
et de la droite q — q. L'équation de la courbe $ — s de la
cissoïde s'écrit:
pD= 0 D = 2 b s.mS™ «'p)- 2 r c Os< fi-it ),
où q> est l'angle polaire formé par le vecteur avec l’axe
polaire Ox.

271
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1193 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
LE FOLIUM PARABOLIQUE DROIT TC

L'élément 1 tourne autour d’un axe fixe O et forme" des cou­


ples de translation avec le coulisseau en croix 2 , dont les
axes de guidage sont perpendiculaires entre eux, et avec le
coulisseau 3. Le coulisseau 3 forme un couple de rotation A
avec le coulisseau 4 glissant dans un guidage p — p dont
l'axe fait un angle de 90° avec l’axe Ox. La traverse Ad du
coulisseau 3 forme un couple de translation avec le coulis­
seau 6. Le coulisseau 6 forme un couple de rotation B avec
le coulisseau 5 glissant le long d'un guidage fixe q — q dont
l'axe coïncide avec l’axe Ox. La traverse Be du coulisseau 6
forme un couple de translation avec le coulisseau 7. Le coulis­
seau 7 forme un couple de rotation C avec le coulisseau 8
glissant le long du guidage p — p. La traverse Cf du coulis­
seau 7 forme un couple de translation avec le coulisseau 2.
La figure DABC sera toujours un rectangle. Lorsque l’élé­
ment 1 tourne autour de l’axe O, le point D du coulisseau 2
décrit un folium parabolique droit s — s qui a pour équation
Pd = OD = a ou j3 = a ( i 2 - ÿ2),
q> étant l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

272
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1194 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
LE FOLIUM DE DESCARTES

Les longueursjdes'éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: OF = OG et FH = GH. Les éléments 1 et 3 tour­
nent autour d’un axe fixe O et forment des couples de rota­
tion G et F avec les éléments 4 et 5 qui, à leur tour, forment
des couples de rotation H avec le coulisseau 6 glissant le
long d'un guidage fixe t — /, dont Taxe fait un angle de
45° avec l'axe Ox. L’élément 3 constitue des couples de trans­
lation avec les coulisseaux 7 et& Le coulisseau 7 forme un
couple de rotation A avec le coulisseau 11 qui glisse dans un
guidage fixe p]— p,dont l’axe fait un angle de 90° avec l'axe
Ox. Le coulisseau 8 constitue un couple de rotation B avec
le coulisseau 10 glissant le long d'un guidage fixe q — ç,
dont l’axe forme un angle de 90° avec l'axe Oy. L’élément 2
forme un couple de translation avec le coulisseau 9 et un
couple de rotation E avec le coulisseau 11. Les coulisseaux 12
et 13 constituent un couple de rotation D et glissent le long
des axes desj_éléments 1 et 2. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l’axe 0, le point D décrit le folium de Descartes
s — s ayant pour équation
z3 + y3 = 3axy.

1 8 -0 1 3 5 3 273
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS
1195 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER CL
LA COURBE QUI ACCOMPAGNE TC
LA CISSOÏDE DE L’ELLIPSE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: DK = a, DC = 5, où a et b sont les demi-axes
de l'ellipse p — p. L'élément 1 tourne autour d'un axe
fixe O et forme des couples de translation avec les coulisseaux
3 et 7. Le coulisseau 4, en forme de croix, glisse dans un
guidage fixe t — /, dont l’axe fait un angle de 90° avec l'axe
Ox%et forme le couple de translation C avec le coulisseau 5
et le couple de rotation B avec le coulisseau 3, L'élément 6
forme les couples de rotation C, D et K avec les coulisseaux
5, 7 et 2. Le coulisseau 2 constitue un couple de translation
avec le coulisseau 4. Lorsque l'élément 1 tourne autour de
l'axe O, le point D de l'élément 6 décrit une courbe s — s
qui accompagne la cissolde de l'ellipse p — d et de la droite
q — q tangente à l'ellipse au point G. L*équation de la
courbe s — s s'écrit :
4 a 2 — cos<p (j 2 - 2 a)
pd = od = —— ------------ 7b5 ---------- .
2
r = -ôa- 4a —x
2
sin2 cp- — =- cos2 cp
a*
9 étant l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox. .

274
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1190 IVARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CISSOÏDE DE LONGCT1AMPS TC

L’élément i , tournant autour d'un axe fixe 0 , forme des


couples de translation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulis­
seau 4 glisse dans un guidage fixe / — f, dont l’axe fait un
angle a avec l’axe Ox, et forme le couple de rotation C avec
l’élément 5 glissant dans le coulisseau en croix 2 dont les
deux axes de guidage forment un angle a. Le coulisseau 3
constitue le couple de rotation B avec le coulisseau 4.
Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe O, le point D du
coulisseau 2 décrit la cissoïde de Longchamps s — $ qui
a pour équation
s in2 cr
pD= OD = 2r ^
sin (a —(j) *
où q) est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe
polaire Ox, La cissoïde de Longchamps est uno cissoïde de la
circonférence p — p de rayon r, passant par le point O,
et de la droite q — q, tangente à la circonférence p — p au
point G.

18* 275
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1197 D’A RTOBO LE VS KI SERVANT À TRACER
LA COURBE DE LONGCHAMPS TC

L’élément 1 tourne autour d'un axe fixe O et forme des cou­


ples de translation avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulisseau 4
glisse dans un guidage fixe t — f, dont l'axe fait un angle
de 90° avec l’axe Ox, et forme le couple de rotation C avec
l'élément 5 qui glisse dans le coulisseau en croix 2 aux axes
de guidage perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 3
constitue le couple de rotation B avec le coulisseau 4.
Quand l’élément 1 tourne autour de l’axe O, le point D du
coulisseau 2 décrit la courbe de Longchamps s — s qui a
pour équation
pd = OD = cos 9 2 r cos <p,

où 9 est l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l’axe


polaire Ox. La courbe de Longchamps est une compagne de la
cissoïde de la circonférence p — p ae centre F et de rayon r,
passant par le point O, et de la droite q — q passant par
le centre F.

276
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1198 DE VIATKINE SERVANT À TRACER
LES OVALES DE CASSINT
TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: EC = CD = DF = FE, c’est-à-dire que la figure
ECDF est un losange. L'élément coudé 3 glisse par son côté
Ba dans le coulisseau 5, mobile autour d*un axe fixe A , et
par son côté Bb dans le coulisseau 6 qui forme le couple de
rotation C avec le coulisseau 7. L'élément 4 forme le couple
de rotation B avec l'élément 3 et le couple de translation K
avec l’élément 1. L'axe de l’élément 4 est perpendiculaire à
l'axe de l'élément 1. Les éléments 8, 9, 10 et 11 constituent
l'un avec l'autre des couples de rotation. Les éléments 9 et 10
tournent autour d'un axe fixe F. L'élément 2, qui constitue
le couple de rotation K avec l'élément 4, glisse dans les
coulisseaux 12 et 13, en formant la diagonale ED du paral­
lélogramme ECDF. Lorsque la coulisse 1 est en mouvement,
le point K du mécanisme décrit l'ovale de Cassini dont
l'équation rapportée à l'origine des coordonnées O est:
(x2 + y2 ) 2 - 2 d* (x2 - y2) = a4 - d4,
ou
a = BK et 2d = AF = 2 OF = 2 OA.

277
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1199 SERVANT À TRACER LA PROJECTION
___________ ISOMÉTRIQUE______________

Le mécanisme sc com­
pose de deux pantogra­
phes. Le premier pan­
tographe est constitué
•** par les éléments 7 , 2 ,
3 et 4. Le second
pantographe est cons­
titué par les éléments
7, 4, 3 et 6. L'élément
1 tourne autour d'un
axe fixe A . L'élément 4
tourne autour d'un axe
fixe C. L'élément 4
forme un couple de
rotation F avec l'élément 3. Les élé1110111? ^ et 7 forment
les couples de rotation F et F’ avec le coulisseau 8 glissant
sur le côté a du cadre 9. Les éléments 5 et 0 forment les cou­
ples de rotation D avec le coulisseau 10 qui glisse le long
du côté b du cadre 9. Lorsqu'on suit avec le calquoir B la
trace d’une projection orthogonale, le crayon K reproduit
la projection déformée d'une figure plane quelconque. La
réduction générale de l'échelle est de 1/2. D'autre part,
l'échelle sera encore modifiée de la grandeur ADlAF dans
la direction de l'axe des x si bien que la réduction de l'échelle
dans la direction de l’axe des x sera de t/2. Pour réaliser
cette projection, il faut que les longueurs des éléments rem­
plissent les conditions suivantes: A A ’ = A'D = A ”D’ \
DD’ = D’F = A ’A ”; A B ” = IC C = B mB = 2B 'B ” =
= 2B ’B = 2A ”F = 2F’F”; FF’= A”F”\ A" Cf= A C . A ces
conditions, les points A, Z), F et B reposent sur une
même droite, et les distances AF et FB sont égales entre
elles. Si l'on choisit'la position du point D telle que x =
= 0,577, c’est-à-dire que AD = 0,577 AF , la projection
obtenue sera isométrique.
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1200 DU TRANSFORMATEUR TC

L'élément coudé 1 tourne autour d'un axe fixe A. Le coulis­


seau 3 glisse dans un guidage fixe r — r. Les coulisseaux 4
et 5, formant un couple de rotation C, glissent le long des
guidages A a et b — b des éléments J et 3. Les coulisseaux 2
et 6, formant un couple de rotation £>, glissent le long des
guidages Ad et b— &des éléments 1 et 3 . Si l'on suit avec
le point C la trace de la courbe donnée cp ( |, i]) = 0, de
coordonnées £ et ij, le point D reproduit la courbe F (x, y) =
= 0 ayant pour coordonnées x et y. Les coordonnées r\
et x, y sont liées par les conditions x = £ et y = £2 /ij. Ainsi,
le mécanisme transforme la courbe q> (£, ij) = 0 en une
courbe F (x, y) = 0.

279
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DU TRANSFORMATEUR TC

Le coulisseau 3 tourne autour d'un axe fixe A . L'élément


1 forme des couples de translation avec les coulisseaux 3
et 5 et un couple de rotation B' avec l'élément 4 glissant
dans un guidage fixe p — p. L'élément 6 forme un couple
de rotation C avec le coulisseau 5 et un couple de translation
avec le coulisseau en croix 2 aux axes de guidage perpendicu­
laires entre eux qui, lui, forme un couple de translation avec
le bras a de l’élément 4. Si l’on suit avec le point D du cou­
lisseau 2 la trace de la courbe donnée cp (£, q) = 0 ayant
pour coordonnées £ et q, le point C du coulisseau 5 reproduit
la courbe F (x, y) = 0 de coordonnées x et y. Les coordon­
nées £, q et x, y sont liées par les conditions
x = Ê et y = i-£ q ,
a étant le paramètre constant du mécanisme. Ainsi, le méca­
nisme transforme la courbe <p (£, q) = 0 en une courbe
F (x, y) = 0 .

280
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1202 DU TRANSFORMATEUR TC

L'élément /, tournant autour d’un axe fixe À , forme des cou­


ples de translation avec les coulisseaux 3 et 5. L’élément 4,
formant un couple de rotation B avec le coulisseau 3 1 glisse
le long d’un guidage fixe p — p. Le coulisseau en croix 2
aux axes de glissement perpendiculaires entre eux forme
des couples de translation avec l’élément 4 et l’élément 6
aui forme un couple de rotation C avec le coulisseau 5. Si
l'on suit avec le point C du coulisseau 5 la trace de la courbe
donnée <p ( |, tj) = 0 de coordonnées g et ij , le point D du
coulisseau 2 reproduit la courbe F (?, y) = 0 ayant pour
coordonnées x et y. Les coordonnées £, r\ et x, y sont liées
par les conditions:
x = g et ÿ = a - l ,

a étant le paramètre constant du mécanisme. Ainsi, le méca­


nisme transforme la courbe 9 (g, tj) = 0 en une courbe
F (x, y) = 0.

281
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1203 SERVANT À TRACER LA PARABOLE CUBIQUE TC

L'élément 7, en forme de T, tourne autour d'un axe fixe A.


La traverse k — k de cet élément forme des couples de trans­
lation avec les coulisseaux 2 et 4, et la traverse A b forme un
couple de translation avec le coulisseau 6. Le coulisseau 3
glisse le long d'un guidage fixe t — /, dont l'axe est parallèle
à l'axe A x, constituant un couple de rotation C avec le cou­
lisseau 4. La traverse Cm du coulisseau 3 constitue un couple
de translation avec le coulisseau 5 qui forme un couple de
rotation D avec le coulisseau 6. La traverse D/i du coulis­
seau 6 forme un couple de translation avec le coulisseau 7
qui, à son tour, forme un couple de rotation E avec le coulis­
seau 2. Lorsque l'élément 1 est en mouvement, le point D
décrit une parabole q — qt et le point E décrit une parabole
cubique s — 5 ayant pour équation

x 2 = ~ i ï y3'
où 2 p est le paramètre constant du mécanisme.

282
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1204 SERVANT A TRACER LA DÉVELOPPÉE
DE L’ELLIPSE

L’élément 3 forme les couples de rotation A et B avec les


coulisseaux 2 et 4 qui glissent le long des guidages fixes a et b.
Les traverses c et rf de ces coulisseaux glissent le long des
guidages du coulisseau en croix 5. L’élément 1 forme un
couple de rotation C avec l’élément 3 et un couple de trans­
lation avec le coulisseau 6. Le coulisseau 6 forme un couple
de rotation D avec le coulisseau 5. Lors du mouvement du
coulisseau 2 sur le guidage a, le point C du mécanisme décrit
une ellipse p — p dont l'équation est
*2 , y2 .

où a = AC et b = CB. La droite t — t suit le contour de la


développée q — q de l'ellipse, qui a pour équation
(ax) 2 ' 3 4 - (by)*& = (a2 — 6 2)2/*.

283
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS SERVANT CL
1205 À TRACER LA TANGENTE ET LA COURBE
TC
DE BIELLE

\a
i,

Le mécanisme est réalisé à partir du système BCE F à quatre


éléments articulés ; le point M de la bielle 6 décrit la courbe
de bielle q — g. Les coulisseaux 7 et 8, qui constituent un
couple de rotation P, glissent le long des axes Bb et Ff des
éléments 2 et 3. L'élément 4 forme le couple de rotation M
avec l'élément 6 et un couple de translation avec le coulis­
seau 5 tournant autour du point P . Le point P décrit la
courbe p — p qui est la centroïde fixe de l'élément 6. La droite
tMt appartenant à l'élément 4 est toujours tangente à la
courbe de bielle q — q. L'élément 9, mobile autour d'un axe
fixe A, forme un couple de translation avec le coulisseau
en croix JO aux axes de glissement perpendiculaires entre
eux. Le point D du coulisseau 10 décrit la courbe r — r qui
est la podaire de la courbe de bielle q — q par rapport au
centre A.

284
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1206 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
tu * LA COURBE POLYTROP1QUE TC

Le côté Ob de
Télément 1 qui
a la forme d’un
levier coudé con­
stitue uo coup­
le de translation
avec le coulis­
seau 3, et le côté
Od de Télément
1 constitue des
couples de trans­
lation avec les
coulisseaux 6 et
7. Le coulisseau
3 forme un
couple de rota­
tion A avec le coulisseau en croix 4 dont les axes de
glissement sont perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 4
glisse le long d*un guidage fixe r — r dont Taxe est parallèle
à Taxe Oy. L'élément 5 forme un couple de rotation C avec
le coulisseau 6 et un couple de translation avec le coulisseau 4.
Le coulisseau 8, glissant le long d'un guidage fixe t — t
dont Taxe est parallèle à Taxe Oy, forme un couple de rota­
tion B avec le coulisseau 7. La traverse Bf du coulisseau 8,
dont Taxe est parallèle à Taxe Ox, forme un couple de trans­
lation avec le coulisseau en croix 2 dont les axes de glisse­
ment sont perpendiculaires entre eux. L’élément 9 forme
le couple de rotation C avec le coulisseau 6 et un couple de
translation avec le coulisseau 2 . Quand Télément 1 tourne
autour de Taxe O, le point C décrit une parabole s — s, et
le point D du coulisseau 2 décrit la branche supérieure de la
courbe polytropique q — q qui a pour équation
y = fc x -1 /2, ^ H

où k = a * j / 2 pt 2 p et a sont les paramètres constants du


mécanisme. Pour tracer la branche inférieure de la courbe
q — q, le mécanisme doit être monté symétriquement par
rapport à Taxe Ox.

285
Le coulisseau 1 glissant dans le guidage fixe r — r, dont
l'axe est parallèle à l'axe Oy, forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 2 et[un couple de translation avec le coulis­
seau en croix 3 aux axes de glissement perpendiculaires entre
eux. Le coulisseau 7 glisse dans un guidage fixe t — t dont
l’axe est parallèle à l'axe Oy- Le coulisseau 7 forme un couple
de rotation A avec l'élément 8 ayant la forme d'un levier
coudé d’angle droit au point F- La traverse Ad du coulisseau
7, dont l'axe est parallèle à l'axe Oxt forme un couple de
translation avec le coulisseau 6- Ce dernier forme un couple
de rotation C avec le coulisseau 5. Le côté Ff de l'élément 8
forme un couple de translation avec le coulisseau 9 qui tourne
autour d'un axe fixe O. La traverse On du coulisseau 9 cons­
titue des couples do translation avec les coulisseaux 5 et 2.
L’élément 4 forme un couple de translation avec le coulis­
seau 3. Lors du mouvement du coulisseau 1 le long du guidage
r — r, le point C décrit une parabole, et le point Z), une
hyperbole du 4-ème ordre comportant trois branches. L'équa­
tion de l’hyperbole q — q s’écrit x?y2 — 2 pa2x = aapa,
où a et p sont les paramètres constants du mécanisme.

286
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1208 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA PARABOLE D'ORDRE SUPÉRIEUR TC

L'élément i , ayant la forme d'un levier coudé, tourne


autour d'un axe fixe 0 et, par ses côtés Od et 0/, constitue
des couples de translation avec les coulisseaux 3 et 6. Le
coulisseau 3 forme le couple de rotation A avec le coulis­
seau en croix 4 aux axes de glissement perpendiculaires
entre eux. Le coulisseau 4 glisso le long d'un guidage fixe
/ — t dont l'axe est parallèle à l'axe Oy. Le coulisseau 7
forme le couple de rotation B avec le coulisseau en croix 8
aux axes de glissement perpendiculaires entre eux. Le coulis­
seau 8 glisse le long d'un guidage fixe r — r dont l'axe est
parallèle à Taxe Oy. La traverse m — m de l'élément 5
en T constitue des couples de translation avec les coulis­
seaux 4 et 8 , et la traverse Cn de cet élément constitue un
couple de translation avec le coulisseau 10. Le coulisseau 6
forme le couple de rotation C avec l'élément 5. Le coulisseau
10 forme le couple de rotation D avec le coulisseau 2. Lors­
que l'élément 1 tourne autour de l’axe 0, le point C décrit
une parabole s — s, et le point D décrit une parabole q — q
d’ordre supérieure dont l'équation s'écrit :
y = *2 */*,
où ^ , p et fl étant les paramètres constants du méca­
nisme.
287
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1209 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER
TC
LA COURBE À NŒUD INCLINÉ

L'élément i f qui a la forme d’un levier à deux coudes d'angle


droit aux points C et E, tourne autour d'un axe fixe O.
Le côté Cm de l'élément 1 constitue un couple de translation
avec le coulisseau 5, et le côté En, avec le coulisseau 2. Le
coulisseau 2 forme le couple de rotation A avec le coulis­
seau 3 glissant le long d'un guidage fixe p — p dont l’axe
coïncide avec l'axo Ox. La traverse t — t du coulisseau 3,
dont l'axe est parallèle à l'axe Oy, forme un couple de trans­
lation avec le coulisseau 4 aui, à son tour, forme le couple
de rotation D avec le coulisseau 5. Lorsque l’élément 1
tourne autour de l’axe O, le point D décrit une courbe à nœud
incliné ayant pour équation
fL + ü = i
X2 + y 2 * ’

où a = OE et b = EC sont les paramètres constants du


mécanisme.

288
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1210 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA COURBE À NiEUD INCLINÉ TC

L'élément 7, tournant autour cl un axe fixe O, forme le couple


de rotation A avec le coulisseau 3 et un couple de translation
avec le coulisseau en croix 6 dont les axes de glissement
sont perpendiculaires entre eux. La traverse t — / du cou­
lisseau 4 glissant dans un guidage fixe p — p dont Taxe
coïncide avec l'axe Ox constitue des couples de translation
avec les coulisseaux 2 et 3. Le coulisseau 7 forme le couple
de rotation E avec le coulisseau 2 et glisse le long de Taxe
Bf de l’élément 5. Lorsaue l'élément 1 tourne autour de
l'axe 0, le point D du coulisseau 2 décrit une courbe à nœud
incliné q — q ayant pour équation

où a = OA et b = DE sont les paramètres constants du


mécanisme.

19-0 1 3 5 3 289
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1211 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA TRISÉCANTE TC

Les longueurs des éléments du


mécanisme satisfont aux con­
ditions: OA = AB =BC —CO =
= O F = FG= GE= EO = a et
OH =a/2. Les figures OABC
et OFGE sont les losanges.
L’élément J, mobile autour
d'un axe fixe O, forme des
couples du translation avec les coulisseaux 2 et 8
_ le
et _ couple
________________A
de rotation avec l’élément 3. L'élément 5,
qui tourne autour de l’axe fixe O, forme un couple de trans­
lation avec le coulisseau 6 et le couple de rotation E avec
l’élément 7. L’élément 10, qui a la forme d’un levier coudé
d’angle droit en H, constitue le couple de rotation F avec
l’élément 9, en glissant par son côté Hf dans le coulisseau 11
qui forme le couple de rotation D avec le coulisseau 2. Les
éléments 7 et 9 forment les couples de rotation^ G avec le
coulisseau 8 glissant le long de l'axe Om de l’élément 1.
L’élément 3 forme le couple de rotation B avec le coulisseau 6
glissant le long de l'axe On do l'élément 5. Le coulisseau d
forme le coujde de rotation B avec l'élément 4, mobile
autour d’un axe fixe C• Quand l'élément 1 tourne autour de
l’axe C, le point D décrit une trisécante ayant pour équation
Pd = OD=- a
2 cos
(i)
ou
(a*-ÿ*)(*8+ÿ*) = T ,
a étant le paramètre constant du mécanisme, et <f, l’angle
polaire lormé par le vecteur avec l'axe polaire Ox.

290
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1212 D'ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRANSFORMER
TC
L’ELLIPSE EN ANTIVERSIÈRE

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme
satisfont aux condi­
tions: <40 = b,D E = a
et 0 0 ' = O'F = a,
où a et b sont les
demi-axes de l’ellipse
p — p à transformer.
L'axe du guidage t—t
passe par le centre O'
de l'ellipse p — p, et
l'axe du guidage r — r
est tangent à l'ellipse
en un point F. Le cou­
lisseau i , qui glisse le
long d'un guidage fixe
s-—s dont fax e coïncide avec l’axeOx, forme le couple de rota­
tion A avec l'élément 3. L'élément 3 forme le couple de
rotation D avec le coulisseau en croix 9, dont les axes de
Glissement sont perpendiculaires entre eux, et le couple
o rotation E avec le coulisseau 4 glissant le long d’un gui­
dage fixe t — t dont l’axe est parallèle a l'axe Oy. L'élé­
ment 5, mobile autour d'un axe fixe O, forme des couples
de translation avec les coulisseaux 6 et 7. Le coulisseau 7
forme le couple de rotation B avec le coulisseau 8 glissant
le long d'un guidage fixe r — r dont l'axe est parallèle à l’axe
Oy. La traverse Bf du coulisseau 8 constitue un couple de
translation avec le coulisseau 9. L'élément 2 forme le couple
de rotation C avec le coulisseau 6 et un couple de translation
avec le coulisseau 9. Lors du mouvement du coulisseau 1
dans le guidage s — s, le point D décrit l'ellipse p — p,
et le point C décrit l'antiversière q — q de l'ellipse dont
l’équation s’écrit:
x4 —2ax*+ 4 y2 = 0 .
Si l'on déplace l'axe de rotation de l'élément 5 au point 0 ',
le point C décrira une courbe ayant pour équation
z*—a2x2 + ^ y 2= 0 .

19* 291
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1213 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA COURBE DE JERABEK TC

L'élément J, qui a la forme d'un levier coudé d'angle droit


en A , tourne autour d'un axe fixe A et, par son côté Ad,
glisse dans le coulisseau 3. Le coulisseau 3 forme un couple
de rotation B avec le coulisseau 4 mobile autour d'un axe
fixe O. Les coulisseaux 2 et 5, qui constituent un couple de
rotation D , glissent le long du côté Af de l'élément 1 et le
long de l'axe Bm de l'élément 4. Lorsque l'élément 1 tourne
autour de l'axe A , le point D décrit la courbe de Jerabek
ayant pour équation
a-}-b cos <p
p/) = OD = a
5 + a cos q>
ou
a2 (x — a ) 2 (,x2 -f y2) = b2 (ax — x2 — y2)2,
a et b = AB étant les paramètres constants du mécanisme,
et q>, l'angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe polai­
re Ox.

292
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1214 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT
À TRACER L’APIENNE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AC = b\ GF = EH ; GH = FE \ EB . B H =
— ED : HC et ED HC — EB BH = b*. La figure GFHE
est un antiparallélogramme. L’élément i , mobile autour d’un
axe fixe A , forme le couple de rotation C avec le coulisseau 3
glissant le long de la traverse Bd du coulisseau 4 dont l’axe
est parallèle à l’axe Oy. Le coulisseau 4 glisse le long d’un
guidage fixe p — p dont l’axe est parallèle à l’axe Ox. L’élé­
ment 5 forme les couples de rotation E, B et H avec l'élé­
ment 2, le coulisseau 4 et l’élément 6. L’élément 6 forme les
couples de rotation C et G avec le coulisseau 3 et avec l’élé­
ment 7 formant le couple de rotation E avec l’élément 2.
Lorsque l’élément 1 tourne autour de l'axe A , lo point D
de l’elément 2 décrit une apienne ayant pour équation
y2 (x — 6 )* _ 2b*y + b* = 0 ,
où b est le paramètre constant du mécanisme.

293
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1215 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA CISSOÏDE DE STEINER TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: EC = b \ OE = a ; OA = OB = Y a %— 6 2 et
o > 6 , où a et 6 sont les paramètres constants. L'élément / ,
mobile autour d'un axe fixe E , forme le couple de rotation C
avec le coulisseau 6 qui glisse le long de la traverse Ff de
l'élément 3 en forme de T. L'élément 3 glisse par son côté
t — t dans le coulisseau 4, mobile autour d'un axe fixe R,
et dans le coulisseau 9 qui forme le couple de rotation D avec
le coulisseau 2. Le coulisseau 2 glisse le long de l'axe Cd
de l'élément 7 qui forme le couple de rotation C avec le cou­
lisseau 6. L'élément 7 forme un couple de translation avec
le coulisseau en croix 8 dont les axes de glissement sont per­
pendiculaires entre eux. Le coulisseau 8 glisse le long d’un
guidage fixe p — p dont l'axe se confond avec l'axe Ox.
Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe E , le point D
décrit la cissolde de Steiner q — q qui a pour équation
y2 [b* — (x — û) 2 1 = [x2 — (a2 — b2)]2.
Pour tracer la branche symétrique q' — q de la cissoïde de
Steiner, il faut disposer l'élément 1 et le coulisseau 6 de façon
que le point C occupe la position C \ située sur la direction
Ff%et que la distance E C soit égale à la distance EC.

294
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1216 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LA COQUILLE DE DÜRER______ TC

Lo coulisseau en croix 7, dont les axes do glissement sont


perpendiculaires entre eux, glisse le long d*un guidage fixe
i} — p, l’axe de ce dernier coïncidant avec l'axe Ox. Le cou-
fisseau 2 glisse dans un guidage fixe n — n dont l'axe forme
un angle ae 45° avec l'axe Ox. La traverse A t du coulisseau 2t
dont l’axe est parallèle à l'axe Oyt constitue un couple de
translation avec le coulisseau 7. La traverse Am de ce même
coulisseau, dont l'axe est parallèle à l'axe Ox, constitue un
couple de translation avec le coulisseau en croix 4 dont les
axes de guidage sont perpendiculaires entre eux. Le coulis­
seau 4 glisse dans un guidage fixe r — r dont l'axe passo
par l'axe Oy. L’élément 5 forme un couple de rotation B avec
lo coulisseau 7 et un couple do translation avec le coulis­
seau 3 qui, à son tour, forme un couple de rotation C avec
le coulisseau 4. Lors du mouvement du coulisseau 7 dans le
guidage fixe p — p, les points D et Dr de l'élément 5 décri­
vent les branches q — q et q' — q' do la coquille de Dürer
qui a pour équation
(* — y + a)* (b* — J/*) = (b* — y* — xy)\
où a = AE et b = BD = BD' sont les paramètres constants
du mécanisme.

295
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERSl CL
1217 DE PONCELET SERVANT À TRACER|
LA CAPRICORNIOÏDE TC

L'élément i . qui se présente comme un levier coudé d'angle


droit en O, tourne autour d’un axe fixe O, en formant ,1 e
couple de rotation B avec le coulisseau 3. Le coulisseau 3
glisse le long de l’axe Ad de l’élément à tournant autour d'un
axe fixe A . Les coulisseaux 2 et 5 qui constituent le couple do
rotation D glissent le long des axes Ad et Oj des éléments 4
et 1. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe O, le point D
décrit une capricorniolde q — q qui a pour équation
_n ab sin cp
p d = OD = -------
a b cos cp
ou
( j 2 -r !r ) = fl2 ( b y — x 2 — y 2 )2 ,

a = OB et b = OA étant les paramètres constants du méca­


nisme, et cp, l’angle polaire formé par le vecteur pD avec l'axe
polaire Ox.

296
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1218 D’ARTOBOLEVSKI DESTINÉ A TRANSFORMER
LA CIRCONFÉRENCE EN PIRIFORME TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la con­


dition AD = r, où r est le rayon de la circonférence p — p
qui doit être transformée en piriforme. L’élément 1 tourne
autour d’un axe fixe A et forme un couple de rotation D avec
le coulisseau en croix 2 dont les axes de glissement sont
perpendiculaires entre eux. L’élément 3 tourne autour d’un
axe fixe O et forme des couples de translation avec les cou­
lisseaux 4 et J . Le coulisseau 5 forme un couple de rotation B
avec le coulisseau 6 glissant le long d'un guidage fixe t — t
dont l’axe est parallèle à l’axe Oy. La traverse Bf du coulis­
seau 6y dont l’axe est parallèle à l’axe Ox, forme un couple
de translation avec le coulisseau 2. L’élément 7 forme un
couple de rotation C avec le coulisseau 4 et un couple de
translation avec le coulisseau 2. Lors de la rotation de l’élé­
ment 1 autour de l’axe A , le point D décrit la circonférence
p — p, et le point C décrit la piriforme généralisée q — q
qui a pour équation
x* — 2&X3 — (r2 — b2) x2 + a 2y2 = 0,
où a et b sont les paramètres constants du mécanisme. Si le
centre de rotation de l’élément 3 est situé au point 0 \ appar­
tenant à la circonférence, le point C décrit la piriforme
q' — u' ayant pour équation
________________ x4 - 2r*3 + flV = 0. _____________

297
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1219 D’ARTOBOLEVSKI DESTINÉ À TRANSFORMER
TC
LA CIRCONFÉRENCE EN COURBE DE SLUSE

Les longueurs des éléments du mécaniMne satisfont à la


condition OD = r, où r est le rayon de la circonférence
p — p à transformer en courbe de Sluse. L'élément 1, mobile
autour d'un axe fixe O, forme un couple de rotation D avec
le coulisseau en croix 2 comportant deux axes de glissement
perpendiculaires entre eux. L’élément 3%mobile autour de
l’axe fixe O, forme des couples de translation avec les cou­
lisseaux 4 et 5 . Le coulisseau 5 forme le couple do rotation B
avec le coulisseau 6 glissant le long d'un guidage fixe t — t
dont l’axe est parallèle à l'axe Oy. La traverse Bf du coulis­
seau d, dont l'axe est parallèle à l'axe 0 x, forme un couple de
translation avec le coulisseau 2. L'élément 7 forme un couple
de rotation C avec le coulisseau 4 et un couple de translation
avec le coulisseau 2. Lorsque l'élément 1 tourne autour de
l’axe 0 , le point D décrit la circonférence p — p, et le
point C décrit la courbe de Sluse q — q qui a pour équation
z4 + r2 x* + a% y%= 0 ,
a étant le paramètre constant du mécanisme.

298
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1220 D’ARTOBOLEVSKI DESTINÉ A TRANSFORMER
LA CIRCONFÉRENCE EN LEMNISCATE DEGERONO TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OD = r, où r est le rayon de la circonférence p — p
à transformer en lemniscate de Gerono. L'axe de la glissière
t — t est tangent à la circonférence p — p . L'élément 1 tour­
ne autour d'un axe fixe O et forme un couple de rotation D
avec le coulisseau en croix 2 comportant deux axes de glis­
sement perpendiculaires entre eux. L'élément 3 tourne
autour do l'axe fixe O et forme des couples de translation
avec les coulisseaux 4 et 5. Le coulisseau 5 constitue un couple
de rotation B avec le coulisseau 6 glissant le long du guidage
fixe t — t dont l’axe est parallèle a l'axe Oy. La traverse Bf
du coulisseau 6, dont l'axe est parallèle à l'axe Ox%forme
un couple de translation avec le coulisseau 2. L'élément 7
forme un couple de rotation C avec le coulisseau 4 et un
couple de translation avec le coulisseau 2. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour de l’axe O, le point D décrit la cir­
conférence p — p, et le point C décrit la lemniscate de
Gerono ayant pour équation
x* = r* (x2 — y2).

299.
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1221 D’ARTOBOLEVSKI DESTINÉ À TRANSFORMER
LA CIRCONFÉRENCE EN PIRIFORME TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OA = AD = r, où r est le rayon de la circonfé­
rence p — p à transformer en piriforme. L'élément 1 tourne
autour d’un axe fixe A et forme le couple de rotation D
avec le coulisseau en croix 2 dont les axes de glissement sont
perpendiculaires entre eux. L’élément 3 tourne autour d’un
axo fixe O et forme des couples de translation avec les cou-
lisseux 5 et 4. Le coulisseau 5 forme le couple de rotation B
avec le coulisseau 6 glissant dans un guidage fixe t — /,
dont l’axe est parallèle à l’axe Oy, et passe par le centre A de
la circonférence p — p. La traverse Bf du coulisseau 6y dont
l’axe est parallèle à l’axe Ox, forme un couple de translation
avec le coulisseau 2. L’élément 7 forme un couple de rotation
C avec le coulisseau 4 et un couple de translation avec le
coulisseau 2. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe A %
le point D décrit la circonférence p — p, et le point C décrit
la piriforme ayant pour équation
x4 — 2 rxs + r ay* = 0 .

300
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1222 D’A RTOBOLE VS Kl DESTINÉ À TRANSFORMER
TC
LA CIRCONFÉRENCE EN ANTIVERSIÊRE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OA = AD = r, où r est le rayon de la circonférence
p — p à transformer en antiversière. L'axe de la glissière
t — t est tangent à la circonférence p — p. L*élément 1
tourne autour d'un axe fixe A et forme le couple de rotation
D avec le coulisseau cruciforme 2 dont les axes de glissement
sont perpendiculaires entre eux. L'élément 3 tourno autour
d'un axe fixe O et forme des couples de translation avec les
coulisseaux 4 et 5. Le coulisseau 5 forme le couple de rota­
tion B avec le coulisseau 6 glissant dans le guidage / — t
dont l'axe est parallèle à l'axe Oy. La traverse Bf du coulis­
seau 6, dont l'axe est parallèle à l'axe 0 x, forme un couple
de translation avec le coulisseau 2. L'élément 7 forme le
couple de rotation C avec le coulisseau 4 et le couple de
translation D avec le coulisseau 2. Lorsque l'élément 1
tourne, le point D décrit la circonférence p — p, et le point
C décrit 1*antiversière ayant pour équation
x4 — 2rx3 -f 4r*y* = 0.

301
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1223 D’ARTOBOLEVSKI DESTINÉ À TRANSFORMER
LA CIRCONFÉRENCE EN COURBE DU 4-ME ORDRE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la con­


dition AC = r, où r est le rayon de la circonférence p — p
à transformer en courbe du 4-ème ordre. L'élément 1 tourne
autour d'un axe fixe A et forme le couple de rotation C avec
le coulisseau 3. L’élément 4 tourne autour d’un axe fixe O
et forme des couples de translation avec les coulisseaux 3
et 5. Le coulisseau 5 forme le couple de rotation B avec le
coulisseau 6 glissant dans un guidage fixe t — t dont l’axe
est parallèle à l’axe Oy. La traverse Bf du coulisseau 6, dont
l'axe est parallèle à l’axe Oxt forme un couple de translation
avec le coulisseau en croix 2 dont les axes ae glissement sont
perpendiculaires entre eux. L'élément 7 forme le couple de
rotation C avec le coulisseau 3 et glisse dans le coulisseau 2.
Lorsque l'élément 1 tourne autour de l’axe A %le point C
décrit la circonférence p — p, et le point D du coulisseau 2
décrit la courbe du 4-ème ordre qui a pour équation
a*z2 -f- x*y2 — 2d*bx = a 2 (r2 — 62),
a et 6 étant les paramètres constants du mécanisme.

302
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1224 D’ARTOBOLEVSKI DESTINÉ À TRANSFORMER
TC
LA CIRCONFÉRENCE EN COURBE DU 4-ME ORDRE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OC = r, où r est le rayon de la circonférence
p — p à transformer en courbe du 4-ème ordre. L'élément 1
tourne autour d’un axe fixe O et forme un couple de rotation C
avec l'élément 5 qui, à son tour, forme un couple de transla­
tion avec le coulisseau en croix 2 aux axes de glissement
perpendiculaires entre eux. Le coulisseau 4 clisse le long
d’un guidage fixe t — t, dont l'axe est parallèle à l’axe Oy%
et forme un couple de rotation B avec le coulisseau 3. Le
coulisseau 3 forme un couple de translation avec l'élément 1.
La traverse Bf du coulisseau 4, dont l’axe est parallèle à
l'axe Ox, forme un couple de translation avec le coulisseau 2.
Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe 0 , le p o in ts
décrit la circonférence p — p, et le point D du coulisseau 2
décrit la courbe du 4-ème ordre ayant pour équation
x 2 (a* + y2) = aV2,
a étant le paramètre constant du mécanisme.

303
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1225 DE NEUBERG-POLYNOVSKI DESTINE À TRACER
LES COURBES DU 4-ÈME ORDRE TC

Le coulisseau 1 se déplace dans une glissière fixe p — p dont


l'axe coïncide avec l’axe Oy. L’élément 3, qui se présente
commo un levier coudé d’angle droit en C, forme le couple de
rotation A avec le coulisseau 1 et glisse par son côté Cf dans
le coulisseau 2 mobile autour d’un axe fixe B. Lors du mou­
vement du coulisseau 1 dans la glissière p — p, le point D
de l’élément 3 décrit une courbe algébrique du 4-èrae ordre
qui a pour équation
(x* — ax + cd)2 -|- (yx — bc) 2 = (ab -f dy — 6 x)2,
a, 6 , c et d étant les paramètres constants du mécanisme.
Pour a = AC, le point D décrit la courbe algébrique du
3-ème ordre.

304
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1226 DE NEUBERG-POLYNOVSKI DESTINÉ À TRACER
LES COURBES DU 4-ÊME ORDRE
CT

Le coulisseau 1 glisse dans un guidage fixe p — p dont Taxe


coïncide avec Taxe Oy. L'élément 3, qui se présente comme
un levier coudé à l’angle do 90° en C, forme un couple de
rotation A avec le coulisseau 1 et, par son côté Cf, glisse
dans le coulisseau 2 mobile autour d’un axe fixe B . Lors
du mouvement du coulisseau 1 dans le guidage p — p, le
point D de l'élément 3 décrit une courbe algébrique du
4-èmo ordre qui a pour équation
(x2 — ax + cd)2 + (yx + bc)2 = (ab + dy — ôx)2,
où a, fc, c et d sont les paramètres constants du mécanisme.
Pour a = AC, le point D décrit la courbe algébrique du
3-ème ordre.

20-01353 305
Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la
condition OB = a. L’élément 1 tourne autour d'un axe
fixe O et forme un couple de rotation B avec le coulisseau 3
glissant le long de l’axe Ab de l’élément 4. L’élément 4 tour­
ne autour d’un axe fixe A . L'élément 5 forme un couple de
rotation C avec le coulisseau 3 et un couple de rotation D
avec le coulisseau 2 glissant le long de l'axe Od de l’élément 1.
Le point D décrit unenéphroïde p — p dont l’équation s’écrit :
Pd — OD = a ( l + 2 sin —■J
ou
(x2 -f y2) (x* + y2 — a2 ) 2 = 4a2 (x2 + y2 — ax)2t
q> étant l'angle polaire formé par le vecteur avec l’axe
polaire Ox.

306
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
SERVANT À TRACER LA CRANIOÏDE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AD = CF = EA' et CF > CE. L’élément 1 tourne
autour d’un axe fixe C. La coulisse 2 tourne autour d'un
axe fixe E. Le coulisseau 3 qui forme le couple de rotation
F avec l'élément 1 glisse dans la coulisse 2. L’élément 4
forme les couples de rotation D et A avec l'élément 1 et avec
le coulisseau 5 glissant le long de la coulisse 2. La relation
entre les longueurs des éléments étant telle, les points A et
A' du mécanisme décrivent une cranioïde qui se compose
de deux branches a et b, l'équation polaire de cette cranioïde
étant ___________
p = a cos <p -j- b \ f 1 — m2 sin2 q» -{- c^\f \ — A*2 sin2 q>,
où p = EA ; a = EC ; b = CD ; c = AD = CF ;
EC 7FD
k — m-
FC AD
et est l'angle formé par le vecteur p avec l’axe Ey. Si
l’élement AD occupe la position représentée sur le schéma,
le point A décrit la première branche a de la cranioïde. Lors-
qu*on fixe l'élément 4 dans la position 4 \ le point A 9 décrit
la seconde branche de la cranioïde qui se croise en E.

20* 307
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1229 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
1 /ÉQUIDISTANTE DE L’ELLIPSE

Les longueursl des éléments] du mécanisme satisfont aux


contidions: BD = a et BC = 6 , où a et b sont les demi-axes
de l’ellipse q — q. Le coulisseau 1 glisse le long d'un guidage
fixe p — p, dont l'axe coïncide avec l’axe Oy, et forme le
couple de rotation D avec l'élément 4. L'élément 4 forme un
couple de rotation C avec le coulisseau 5 glissant le long d'Jn
guidage fixe t — t dont l'axe coïncide avec l'axe Ox. Les
coulisseaux 1 et 5 comportent des traverses Dd et Cf dont
les axes sont parallèles aux axes Ox et Oy respectivement.
Les traverses des coulisseaux 1 et 5 constituent des couples
de translation avec le coulisseau en croix 6 dont les axes de
;lissement sont perpendiculaires entre eux. L'élément 2
?orme le couple de rotation B avec l'élément 4 et un couple
de translation avec le coulisseau 3 qui forme un couple de
rotation A avec le coulisseau 6. Le point B de Tclément 2
décrit l ’éllipse q — q. Tout autre point de cet élément décrira
l'équidistante de l'ellipse q — q. On voit sur le dessin les
équidistantes s — s et r — r décrites par les points // et F
de l'élément 2.

308
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
SERVANT À TRACER LES ÉQUIDISTANTES CL
DE LA COURBE DE BIELLE D’UN SYSTÈME TC
A QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS_________

Lo mécanisme est réalisé à partir du système ACDG à quatre


éléments articulés. Le point B de la bielle 5 de ce système
décrit la courbe de bielle q — q. Les éléments 1 et 6 consti­
tuent des couples de translation avec les coulisseaux 7 et 4
qui constituent un couple de rotation F. L'élément 2 forme
un couple de rotation B avec la bielle 5 et un couple de
translation avec le coulisseau 3. Le coulisseau 3 forme les
couples de rotation F avec les coulisseaux 4 et 7. Lorsque
l'élément 1 tourne autour de l'axe fixe A , tout point de
l’élément 2 situé sur l'axe EBF décrit l’équidistante de la
courbe de bielle q — q. La figure montre les parties p — p
et t — t des équidistantes décrites par les points E et F.

309
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1231 SERVANT À TRACER LES COURBES
DE L’ELLIPSE DÉFORMÉE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BD = a ; BC = 6 , où a et b sont les demi-axes
de l’ellipse q — q. Le coulisseau 1 glisse dans un guidage
fixe t — t dont l’axe coïncide avec l’axe Oy et forme un cou-
plo de rotationD avec l’élément 4. L’élément 4 forme les
couples de rotation B et C avec l'élément 2 et avec le coulis­
seau 5 qui glisse dans un guidage fixe r — r dont l’axe coïn­
cide avec lpaxe Ox. L’élément 2 forme un couple de transla­
tion avec le coulisseau 3 mobile autour d’un axe fixe O.
Lors du mouvement du coulisseau 1 dans le guidage t — t,
le point B de l’élément 2 décrit l’ellipse q — q ayant pour
équation
_ -, / àW
pB _ O B - y fe2 COs2 cp+a 2 sin2 (r »
où <p est l’angle polaire formé par le vecteur pp avec l’axe
polaire Ox. Tout autre point de l'élément 2, situé sur son
axe, décrira une courbe qui sera la courbe de l'ellipse défor­
mée suivant son rayon vecteur ayant le centre de l'ellipse
pour origine. La figure montre les courbes l — /, s — st
m — m et n — n décrites par les points G, E, F et H de
l'élément 2. L’équation polaire d’un point quelconque K
situé à une distance d du point B s’écrit
P jt = Pn ± d-

310
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1232 SERVANT À TRACER LA COURBE
LOGARITHMIQUE OU EXPONENTIELLE TC

Le coulisseau en croix 7, dont les axes sont perpendiculaires


entre eux, glisse dans un guidage p. L’élément 3 glisse dans
le coulisseau 7 et forme un couple de rotation K avec l ’élé­
ment 4. L'élément 4 se déplace dans le coulisseau 5 qui forme
un couple de rotation A avec le coulisseau 1. Le galet 2 à
bord aigu tourne autour de l'axe a — a. Lors du mouvement
du coulisseau 1 suivant l'axe x — x du guidage p, le galet 2 ,
pénétrant par son bord aigu dans le plan du dessin, se déplace
à chaque moment suivant la direction AK. L'élément 3 suit
la direction perpendiculaire à l'axe x — x. L'enveloppe des
positions successives de la droite AA est une courbe loga­
rithmique ou exponentielle ayant pour équation
y = ke**,
où a = AB \ k est la position initiale de l'ordonnée y pour
x = 0 ; e, la base des logarithmes népériens.

311
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1233 DE VIATKINE SERVANT À TRACER
LA SPIRALE HYPERBOLIQUE TC

L'élément 1 tourne autour d’un axe fixe A et forme un couple


de rotation B avec le coulisseau 4 glissant le long de l'axe
de l'élément 5. L'élément 3 forme un couple de rotation K
avec l'élément 5 et glisse dans un guidage a qui appartient
à l’élément 1 et dont l'axe est perpendiculaire à la direction
AB. Le g a l e t ^ à bord aigu tourne autour d'un axe b — b.
Lorsque l'élément 1 tourne autour de l'axe fixe A, le galet 2,
pénétrant par son bord aigu dans le plan du dessin, se déplace
à chaque moment suivant la droite BK. L’enveloppe des
fpositions successivesMe cette droite est une spirale hyperbo-
ique dont l'équation par rapport au pôle A en coordonnées
polaires s'écrit
P<P = a,
où p = A K ; a = AB; tp est l’angle de rotation du rayon
vecteur p.
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1234 SERVANT À TRACER LA SPIRALE
_____________ LOGA RIT&MIQUE______________ TC

Le coulisseau 1 tourne autour d'un axe fixe A. Dans le cou­


lisseau 1 glisse l'élément 3. La roue 2 tourne autour de l'axe
D — D. Lorsque le coulisseau 1 tourne autour de l'axe fixe
A, le galet 2, pénétrant par son bord aigu dans le plan du
dessin, se déplace à chaque moment suivant une ligne droite
qui coïncide avec son plan. L'enveloppe des positions succes­
sives de cette droite est une spirale logarithmique dont l'équa­
tion exprimée en coordonnées polaires par rapport au pôle A
s'écrit :
p = « « * /* « « ,

oïl p = A K ; <p est l’angle de rotation du rayon vecteur p;


a = AB est la valeur initiale du rayon vecteur; e, la base
des logarithmes népériens.

313
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1235 SERVANT À TRACER L’ARC
DE LA DÉVELOPPANTE TC

L’élément 1 tourne autour d’un axe fixe A et forme un couple


de translation B avec l’élément 3. Le galet 2 tourne autour
de l’axe D — D. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l’axe
fixe A, le galet 2, pénétrant par son bord aigu dans le plan
du dessin, se déplace à chaque moment suivant la droite
d’intersection des plans du dessin et du galet 2. L’enveloppe
des positions successives de cette droite est une développante
dont l’équation par rapport au pôle A s’écrit :
R = a<p,
où R = B K \ a = AB ; cp est l’angle de rotation de l’élé­
ment 1.

314
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1236 DE VIATKINE SERVANT À TRACER LA SPIRALE
D’ARCHIMÈDE TC

L’élément 1 tourne autour d’un axe fixe A et forme un couple


de rotation B avec le coulisseau 5 glissant le long de l’axe
de l’élément 4. L’élément 3 forme un couple de rotation K
et glisse dans le guidage a qui appartient à l’élément 1 et
dont l’axe est perpendiculaire à la direction AB- Le galet 2
à bord aigu tourne autour de l’axe de l’élément 4. Lorsque
l'élément 1 tourne autour de l’axe fixe A, le galet 2, péné­
trant par son bord aigu dans le plan du dessin, se déplace à
chaque moment suivant la ligne droite d'intersection du
plan du dessin avec le plan perpendiculaire à l’axe de rota­
tion du galet. L’enveloppe des positions successives du
galet 2 est une spirale d'Archimède dont l’équation en coor­
données polaires rapportée au'pôle A s’écrit :
P = a (q> + <p0),
où a = AB; p — A K ; q> est l’angle de rotation du rayon
vecteur p; <jp0, l’angle initial.

315
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1237 DE VIATKINE SERVANT À TRACER
TC
LA COURBE EXPONENTIELLE

Le coulisseau en croix 1 dont les axes sont perpendiculaires


entre eux glisse dans un guidage fixe p et forme un couple
de rotation A avec l’élément 2 qui glisse le long de l'axe de
l’élément 7. L’élément 7 constitue un couple de rotation B
avec l’élément 6 glissant dans le guidage q du coulisseau 1.
Les éléments 4 et 5 qui constituent un couple de rotation K
K entaigule tourne
long des axes des éléments 2 et 6. Le galet 3 à
autour d’un axe a — a. Lors du mouve­
ment du coulisseau 1 le long do l’axe x — x du guidage />,
le galet 3, pénétrant par son bord aigu dans le plan du des­
sin, se déplace à chaque moment suivant la droite AB. La
coulisse 2 dont l’axe est perpendiculaire à la droite AB pivote
et le point K décrit une courbe exponentielle ayant pour
équation
y = be~axt
où a = AD ; b est la valeur de l’ordonnée y pour jt = 0;
e, la base des logarithmes népériens.

316
MÉCANISME9A COULISSE ET LEVIERS
D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
LES ROULETTES DES CENTROÏDES DES
SYSTEMES A QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS

Le mécanisme est réalisé àj partir du système ABCD à quatre


éléments articulés, auquel on a adjoint un groupe d'entraî­
neurs composé de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E .
Les éléments 1 et 3 sont munis de galeta 7 et 8 à bord aigu
qui possèdent un seul degré de liberté, celui de tourner autour
de leurs axes. Le mécanisme sert au tracé des roulettes des
centroîdes des éléments 2 et 4. On pose à cet effet la pointe
qui se trouve au centre de l'articulation E sur la courbe par
rapport à laquelle on désire obtenir la roulette de la cen-
troïde de l’élément 2 ou 4\ les galets 7 et 8 prennent leur
appui sur le plan du dessin. Si l'on suit avec la pointe de
l'articulation E la trace de la courbe donnée de manière
que les galets 7 et 8 roulent sur le plan du dessin, tout point
situé sur les plans G et H joints aux éléments^ 2 et 4 décrira
la roulette respective de la centroïde de l'élément 2 ou de
l'élément 4. La figure montre la roulette / — / de la centroïde
C2 de l’élément I, décrite parle point E de l'élément 2 lors
du déplacement de la pointe de l'articulation E le long de la
droite a — a, ce qui correspond au roulement de la centroïde
mobile C2 de l'élement 2 sur la droite a — a. Le réglage du
mécanisme pour le tracé de différentes roulettes s effectue
par le déplacement des charnières B ,C ctD dans leurs rainures.
317
MÉCANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI
SERVANT À ÎTRACER LES ROULETTES
DES CENTROÏDES DfUN MÉCANISME
À COULISSEAU ET MANIVELLE

Le mécanisme est réalisé à partir du système ABC à coulis­


seau et manivelle, auquel on a adjoint un groupe d'entraî­
neurs composé de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E.
Les éléments 1 et 3 sont munis de galets 7 e t# à bord aigu
qui ont un seul degré de liberté, celui de tourner autour de
leurs axes. Le mécanisme sert au trace des roulettes des
centroïdes des éléments 2 et 4. On pose à cet effet la pointe
qui se trouve au centre de l'articulation E sur la courbe par
rapport à laquelle on désire obtenir la roulette de la centroïde
de ('élément 2 ou de l'élément 4. Les galets 7 et 8 prennent
leur appui sur le plan du dessin. Si l'on suit avec la pointe de
l’articulation E (a trace de la courbe donnée de manière que
les galets 7 et 8 roulent sur le plan du dessin, tout point situé
sur les plans G et / / joints aux éléments 2 et 4 décrira la
roulette respective de la centroïde do l’élément 2 ou de
l’élément 4. Le réglage du mécanisme pour le trace de diffe-
rentes roulettes s'effcctue par le déplacement des charniè-
res B et C dans leurs rainures.

318
MECANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI CL
1240 SERVANT À TRACER LES ROULETTES
DES CENTROÏDES D’UN MÉCANISME À TANGENTE TC

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à tangente


constitué par les éléments i , 2, 3 et 4, auquel on a adjoint
un groupe d’entraîneurs composé de deux coulisseaux 5
et 6 articulés en E. Les éléments 1 et 3 sont munis de galets 7
et 8 à bord aigu qui ont un seul degré de liberté, celui de
tourner autour de leurs axes. Le mécanisme sert à tracer
les roulettes des centroides des éléments 2 et 4. On pose à cet
effet la pointe qui se trouve au centre de l’articulation E
sur la courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la
roulette de la centroïde de l’élément 2 ou de l’élément 4.
Les galets 7 et 8 prennent leur appui sur le plan du dessin.
Si l’on suit avec la pointe de l’articulation E la trace de la
courbe donnée de manière que les galets 7 et 8 roulent sur le
plan du dessin, tout point situé sur les plans G et II joints
aux éléments 2 et 4 décrira la roulette respective do la cen­
troïde de l’élément 2 ou de l’élément 4. Le réglage du méca­
nisme pour le tracé de différentes roulettes s’effectue
par le déplacement de la charnière A dans la rainure de
l’élément 4.

319
MÉCANISME À COULISSE JD’ARTOBOLEVSKI
SERVANT À TRACER LES ROULETTES CL
DES CENTROÏDES D’UN MÉCANISME À COULISSE TC
AVEC COULISSEAU OSCILLANT

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisse


ABC avec un coulisseau oscillant 3, auquel on a adjoint
un groupe d'entraîneurs composé de deux coulisseaux 5 et 6
articulés en E. Les éléments 1 et 3 sont munis de galets 7
et 8 à bord aigu qui ont un seul degré de liberté, celui de
tourner autour de leurs axes. Le mécanisme sert à tracer
les roulettes des centroïdes des éléments 2 et 4. On pose à cet
effet la pointe qui se trouve au centre de l'articulation E sur
la courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la roulette
de la centroïde de l'élément 2 ou de l'élément 4. Les galets 7
et 8 prennent leur appui sur le plan du dessin. Si l'on suit
avec la pointe de l'articulation E la trace de la courbe donnée
de manière que les galets 7 et 8 roulent sur le plan du dessin,
tout point situé sur les plans G et II joints aux éléments 2
et 4 décrira la roulette respective de la centroïde de l'élé­
ment 2 ou de l'élément 4. Le réglage du mécanisme pour le
tracé de différentes roulettes s'effectue par le déplacement
des charnières B et C dans leurs rainures.

320
MÉCANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI CL
1242 SERVANT A TRACER LES ROULETTES
DES CENTROÏDES D’UN MÉCANISME À COULISSE TC

Le mécanisme est réalisé a partir du4mécanismo à “coulisse


ABC avec une coulisse oscillante 3, auquel est "adjoint
un groupe d*entraîneurs composé de deux coulisseaux 5 et 6
articulés en E. Les éléments 1 et 3 sont munis de galets 7
et 8 à bord aigu qui ont un seul degré de liberté, celui de
tourner autour de leurs axes. Le mécanisme sert à tracer les
roulettes des centroldes des éléments 2 et 4. On pose à cet
effet la pointe qui so trouve au centre de l’articulation E sur
la courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la roulette
de la centroïde de l'élément 2 ou de l'élément 4. Les galets 7
et 8 prennent leur appui sur le plan du dessin. Si l*on suit
avec 1a pointe de l'articulation E la trace de la courbe donnée
de façon que les galets 7 et 8 roulent sur le plan du dessin,
tout point situé sur les plans G et U joints aux éléments 2
et 4 décrira la roulette respective de la centroïde de l'élé­
ment 2 ou de l’élément 4. Le réglage du mécanisme pour le
tracé de différentes roulettes s'effectue par le déplacement
des charnières B et C dans leurs rainures.

2 1 -0 1 3 5 3 321
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
D’ARTOBOLEVSKI SERVANT A TRACER CL
1243
LES CENTROÏDES DES SYSTÈMES TC
À QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS

Le mécanisme est réalisé à partir du système ABCD à quatre


éléments articulés, auquel on a adjoint un groupe d'entraî­
neurs composé de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E.
Le mécanisme sert à tracer les centroïdes des éléments 2 et 4.
Le point traceur se trouve au centre de l'articulation E.
On voit sur la figure le mécanisme réglé pour le tracé de la
centroïde fixe C4 , c’est-à-dire lorsque les charnières A et D
restent immobiles. Pour tracer la centroïde mobile C2, on
fixe les charnières B et C, tandis que les charnières A et D
restent libres. On peut obtenir les centroïdes nécessaires en
choisissant de manière appropriée les longueurs des élé­
ments 7 , 2, 3 et 4f ce qui est rendu possible par le déplace­
ment des charnières B, C et D dans les rainures F, G, 7/ et K
des éléments 7, 2, 3 et 7.

322
MECANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI CL
1244 SERVANT À TRACER LES CENTROÏDES
D’UN MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE TC

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisseau


et manivelle ABC, auquel on a adjoint un groupe d’entraî­
neurs composé de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E.
Le mécanisme sert à tracer les centroîdes mobiles et fixes
des éléments 2 et 4. Le point traceur se trouve au centre de
l’articulation E. On voit sur la figure le mécanisme réglé
ftour le tracé de la centroîdo fixe Cf, c.-à-d. pour le cas où
'élément 4 est immobile. Pour tracer la centroîdo mobile Cm,
on rattache les charnières B et C au plan immobile, tandis
que l’élément 4 est libéré. On obtient différentes centroîdes
en choisissant de manière appropriée les longueurs des élé­
ments 1 et 2, ce qui est rendu possible par le déplacement des
charnières B et C dans les rainures F et G des éléments 1 et 2.

21* 323
MÉCANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI
SERVANT À TRACER LES CENTROÏDES CL
D’UN MÉCANISME À COULISSE TC
AVEC DEUX COULISSEAUX OSCILLANTS

Lo mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisso


avec deux coulisseaux oscillant autour des axes A et B %
qui se compose des éléments 1, 2, 3 et 4, auquel on a adjoint
un coulisseau en croix 5. Le mécanisme sert au tracé des
centroïdes mobiles et fixes des éléments 2 et 4. Le point
traceur E se trouve au centre du coulisseau cruciforme 5.
On voit sur la figure le mécanisme réglé en vue du tracé de
la centroïde fixe Cf. Pour tracer la centroïde mobile C m,
on fixe l’élément 2 au plan immobile et on libère l'élément 4.
On obtient différentes centroïdes en faisant varier la distance
entre les charnières A et B %ce qui se réalise par le déplace­
ment de la charnière A dans la rainure F de l'élément 4,

324
MECANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI CL
1246 SERVANT À TRACER LES CENTROÏDES
DU MECANISME DE L’ELLIPSOGRAPHE TC

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisse


de l’ellipsographe, qui se compose des éléments 1%2, 3 et 4,
auquel on a adjoint un coulisseau en croix 5. Le mécanisme
sert au tracé des centroldes mobiles et fixes des éléments 2
et 4. Le point traceur E se trouve au centre du coulisseau
en croix 5. On voit sur la figure le mécanisme réglé en vue
du tracé de la centrolde fixe C f . Pour tracer la centroïde
mobile C m on fixe l’élément 2 au plan immobile et on libère
l’élément 4. On obtient différentes centroïdes en faisant
varier la distance entre les charnières A et B, ce qui se fait
par le déplacement de la charnière B dans la rainure F de
l’élément 2.

325
MECANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI CL
1247 SERVANT À TRACER LES CENTROÏDES
D’UN MÉCANISME À TANGENTE TC

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à tangente


constitué par les éléments j , 2, 3 et 4, auquel on a adjoint
un groupe d'entraîneurs composé de deux coulisseaux 5 et 6
articulés en E. Le mécanisme sert au tracé des centroïdes
mobiles et fixes des éléments 2 et 4. Le point traceur se
trouve au centre de l'articulation E. On voit sur la figure le
mécanisme réglé en vue du tracé de la centroîde fixe C(.
Pour tracer la centroîde mobile Cm, on fixe le coulisseau 2
au plan immobile et on libère l'élément 4. On obtient dif­
férentes centroïdes en choisissant de manière appropriée
la position de la charnière A dans la rainure F de l'élément 4.

326
MÉCANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKl CL
1248 SERVANT À TRACER LES CENTROÏDES
TC
D’UN MECANISME A COULISSE

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisse


ABC avec une coulisse 3 oscillant autour de l'axe fixe Ct
auquel on a adjoint un groupe d’entraîneurs composé do deux
coulisseaux 5 et 6 articulés en E. Le mécanisme sert au
tracé des centroîdes mobiles et fixes des éléments 2 et 4.
Le point traceur se trouve au centre de l’articulation E.
On voit sur la figure le mécanisme réglé en vue du tracé de
la centroîde fixe Cf, c.-à-d. pour le cas où l’élément 4 reste
immobile. Pour tracer la centroîde mobile Cm, on fixe le
coulisseau 2 au plan immobile et on libère l’élément 4,
On obtient différentes centroîdes en choisissant de manière
appropriée les longueurs des éléments 1 et 4%ce qui est rendu
possible par le déplacement des charnières B et C dans les
rainures F et G des éléments 1 et 4.

327
MECANISME À COULISSE D’ARTOBOLEVSKI
SERVANT À TRACER LES CEXTROÏDES CL
D’UN MECANISME À COULISSE TC
AVEC COULISSEAU OSCILLANT

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisse


ABC avec un coulisseau 3 oscillant autour d’un axe fixe C,
auquel on a adjoint un groupe d’entraîneurs composé de
deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E. Le mécanisme sert
au tracé des centroïdes mobiles et fixes des éléments 2 et 4.
Le point traceur se trouve au centre de l’articulation E .
On voit sur la figure le mécanisme réglé en vue du tracé
de la centroïde fixe Cf. Pour tracer la centroïde mobile Cmt
on fixe la coulisse 2 au plan immobile et on libère l’élément 4.
On peut obtenir differentes centroïdes en choisissant de
manière appropriée les longueurs des éléments 1 et 4, ce qui
est rendu possible par le déplacement des charnières B et C
dans les rainures F et G des éléments 1 et 4,

328
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1250 D’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
LES ROULETTES DES CIRCONFÉRENCES

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisse,


à quatre éléments avec deux coulisseaux et se compose des
éléments J, 2, 3 et 4 et d’un coulisseau cruciforme 5 muni
en son centre de la pointe E. Les éléments 1 et 3 possèdent
des galets d et 7 à bord aigu. Le mécanisme sert au tracé
des roulettes de la circonférence. On pose à cet effet la pointe
E sur la courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la
roulette de la circonférence; les galets d et 7 prennent leur
appui sur le plan du dessin. Si l’on suit avec la pointe E la
trace de la courbe donnée de façon que les galets d et 7 rou­
lent sur le plan du dessin, tout point du plan H relié à l ’élé­
ment 4 décrira la roulette correspondante de la circonférence.
On règle le mécanisme en vue du tracé de différentes roulettes
en fixant la charnière C dans la rainure.

329
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1251 D’A RTOBO LE VS Kl SERVANT À TRACER
LES ROULETTES DES ELLIPSES TC

Le mécanisme est réalisé à partir de l'antiparallélogramme


ABCD%auquel on a adjoint un groupe d'entraîneurs composé
de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E. Les éléments 1
et 3 sont munis de galets 7 et 8 h bord aigu. Le mécanisme
sert au tracé des roulettes des ellipses. On pose à cet effet
la pointe qui se trouve au centre de l'articulation E sur
la courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la roulette
de l’ellipse; les galets 7 et 8 prennent leur appui sur le plan
du dessin. Si l'on suit avec la pointe de l'articulation E la
trace de la courbe donnée de façon que les galets 7 et 8 rou­
lent sur le plan du dessin, tout point du plan H relié à l'élé­
ment 4 décrira la roulette respective de l'ellipse. On règle le
mécanisme en vue du tracé de différentes roulettes en fixant
les charnières B %C et D dans leurs rainures.

330
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1252 D ’ARTOBOLEVSKI SERVANT À TRACER
TC
LES ROULETTES DES HYPERBOLES

Le mécanisme est réalisé à partir de l’antiparallélogramme


ABCD, auquel on a adjoint un groupe d'entraîneurs composé
de deux coulisseaux 5 et 6 articulés en E. Les éléments 1 et
3 sont munis de galets 7 et 8 à bord aigu. Le mécanisme sert
au tracé des roulettes des hyperboles. On pose à cet effet
la pointe qui se trouve au centre de la charnière E sur la
courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la roulette
de l'hyperbole; les galets 7 et 8 prennent appui sur le plan
du dessin. Si l'on suit avec la pointe E la trace de la courbe
donnée de façon que les galets 7 et 8 roulent sur le plan du
dessin, tout point du plan H relié à l'élément 4 décrira la
roulette correspondante de l'hyperbole. On règle le mécanis­
me en vue du tracé de différentes roulettes en fixant les
charnières B, C et D dans les rainures respectives.

331
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1253 D’ARTOBOLEVSKI [SERVANT À TRACER
TC
LES ROULETTES DES PARABOLES

Le mécanisme est réalisé à partir du mécanisme à coulisse,


à quatre éléments, qui se compose des éléments i , 2, 3 et 4%
auquel on a adjoint un groupe d'entraîneurs composé de
deux coulisseaux articulés 5 et 6. Les éléments 1 et 3 sont
munis de galets 7 et 8 à bord aigu. Le mécanisme sert
au tracé des roulettes des paraboles. On pose à cet effet la
pointe qui se trouve au centre de l'articulation E sur la
courbe par rapport à laquelle on désire obtenir la roulette
de la parabole ; les galets 7 et 8 prennent appui sur le plan
du dessin. Si l'on suit avec la pointe de l’articulation E
la trace de la courbe donnée de façon que les galets 7 et 8
roulent sur le plan du dessin, tout point du plan H %relié
à l’élément 4, décrira la roulette correspondante de la para­
bole. On règle le mécanisme en vue du tracé de différentes
roulettes en fixant les charnières A et D dans les rainures
respectives*

332
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1254 D’ARTOBOLEVSKI AVEC COULISSE OSCILLANTE
SERVANT À CONTOURNER LES POINTS TC

Les longueurs des éléments satisfont à la condition AB =


= AC. La manivelle7, de longueur A B , tourne autour d'un
axe fixe A. La coulisse 3 tourne autour d'un axe fixe C. Le
coulisseau 2, glissant le long de l'axe de la coulisse 3%porte
une planche D. Le rapport entre les longueurs des éléments
étant tel, lors de la rotation de la manivelle 7, dont la Ion*
gueur AB est réglée par le déplacement do la charnière B
dans la rainure E , la planche Z), solidaire du coulisseau 2,
contourne le point 7 7 , c'est-à-dire que le bord de la planche D
passe toujours par le point H. L’élément 2 effectue un mou­
vement de cardan. En fixant de façon appropriée les char­
nières B et C dans les rainures E et £, on peut obtenir les
enveloppantes de différents points situés sur la droite AC.

333
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1255 D’ARTOBOLEVSKI, AVEC COULISSE TOURNANTE,
SERVANT A CONTOURNER LES CIRCONFÉRENCES TC

Si l'on déplace les centres des articulations fixes A et C du


mécanisme à coulisse à quatre éléments représenté sur la
figure et si l'on fait tourner la manivelle I, la planche/},
solidaire du coulisseau 2, contourne la circonférence II.
En déplaçant les charnières B et C dans les rainures E et G,
on peut obtenir les circonférences de rayon désiré.

334
7. Mécanismes pour opérations mathématiques
(1256-1318)
MÉCANISME A DDITIONNEU R À COULISSE CL
1256 ET LEVIERS OM

Les éléments 1 et 2 sont animés d'un mouvement de transla­


tion dans les guides c. L'élément 3 se meut dans le guide d,
et les galets a glissent dans les rainures b. Le déplacement
linéaire x de l’élément 3 s'exprime par la relation
<*i
x= *2 .
(Il — ÜO

où xl et x2 sont les déplacements linéaires respectifs des


éléments 1 et 2 , c'est-à-dire que le mécanisme réaliso l’opéra­
tion d’addition de deux grandeurs et x2 introduites sous
la forme du déplacement des éléments 1 et 2.

335
MÉCANISME ADDITIONNEUR À COULISSE CL
1257 ET LEVIERS OM

L’élément 2 glisse le long d'un guide fixe a. L'élément 1


glisse dans le guide b de l'élément 2. L'élément 3 glisse
dans un guide fixe e. Les axes des guides a et e sont parallèles
et tous deux sont perpendiculaires à l’axe du guide b.
A l'élément 1 appartient le guide c, dont Taxe fait un angle
constant a avec Taxe du guide b. Le dé d, solidaire de l'élé­
ment 3, forme un angle constant de 90° — a avec l’axe du
guide e. Le déplacement de l’élément 3 se compose des
déplacements st et s2 de l’élément 1 et de l’élément 2:
$3 = $2 + ksu où k = tg a .

336
MÉCANISME ADDITIONNEUR A COULISSE CL
1258 ET LEVIERS OM

Les manivelles 4 et 5, mobiles autour d’un axe fixe A , for­


ment les couples de rotation B et C avec les coulisseaux 6 et 7
qui glissent dans les guides d — d et e — e des éléments 1
et 2 ; ces derniers se déplacent dans les guidages fixes p et
q. L'élément 1 forme un couple de rotation E avec la coulis­
se 10. L'élément 2 forme un couple de rotation F avec le
coulisseau 8 glissant le long de la coulisse 10. L'élément 2,
glissant le long d'un guide fixe /, forme un couple de rota­
tion D avec le coulisseau 9 glissant dans la rainure / — /
de la coulisse 10. Le déplacement s3 de l'élément 3 est égal à
s3 = m sin Ti db 71 S1 Q Ta»

■A B ; n= •AC f
a+ b a-\-b
et et <p2 sont les angles de rotation des éléments 4 et 5.
Ainsi donc le déplacement linéaire de l'élément 3 résulte
soit de l'addition, soit de la soustraction des déplacements
linéaires des éléments 1 et 2. Les longueurs AB et AC des
manivelles 4 et 5 ne sont pas égales entre elles.

2 2 -0 1 3 5 3 337
MÉCANISME ADDITIONNEUR À COULISSE CL
1259 ET LEVIERS OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = AC = k. Les manivelles 4 et 5, tournant
autour d’un axe fixe A, forment des couples de rotation B
et C avec les coulisseaux 6 et 7. Les coulisseaux 6 et 7 glis­
sent le long des guides d — d et e — e des éléments 1 et 2
qui suivent les guides fixes p et q. L'élément 1 forme un
couple de rotation E avec la coulisse 10. L'élément 2 forme
un couple de rotation F avec le coulisseau 8 glissant le long
de la coulisse 10. L'élément 3 glisse le long d'un guide fixe /
et forme un couple de rotation D avec le coulisseau 9 glissant
dans la rainure / — / de la coulisse 10. Le déplacement s3
de l'élément 3 est égal à
s3 = m sin <Pj + n sin <r2i
kb
où m et n sont les grandeurs constantes telles quem = a_^jJ

et /i= —r-r , (fi et <p2 étant les angles de rotation des élé-
Q-J- 0
ments 4 et 5. Ainsi donc le déplacement linéaire de l'élé­
ment 3 résulte soit de l'addition, soit de la soustraction des
déplacements linéaires des éléments 1 et 2.

338
MECANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1260
ET LEVIERS OM

La coulisse 1 tourne sur un axe fixe 0. Les éléments 3%7


et 4 sont animés d'un mouvement de translation dans des
guides fixes p — p, q — q et r — r. L’élément 6 effectue un
mouvement de translation dans un guide t — t. Les élé­
ments i, 3, 7, 4 et 6 possèdent des rainures dans lesquelles
s'engagent les doigts A et C des coulisseaux 2 et 5 glissant
dans les rainures des éléments 7 et 4. En fixant les éléments
4, 3 et 7 aux distances: xx = OB, x2 = CD et x 3 = OD%
on obtient le déplacement de l’élément 6: s6 = B A tel
que
j 6 = £i£2
x3
Ainsi, le mécanisme réalise l’opération de multiplication
de trois facteurs: xl% xt et l/x3.

22* 339
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1261 ET LEVIERS OM

Les coulisseaux / et /, qui forment des couples de rotation C


et B avec les éléments 6 et 4, glissent dans la rainure de la
coulisse2 mobile autour d'un axe fixe A. L'élément 4 est ani­
mé d’un mouvement de translation dans un guidage fixe p,
tandis que l'élément 6 effectue un mouvement de transla­
tion dans un guidage fixe 5 qui peut être déplacé par la vis 3
au moyen de laquelle on déplace l’écrou D le long de l'axe
de la vis. En fixant à l'aide de cette vis le point D à la
distance x2 = DD0 du point D0j et le point B de l'élément 4
à la distance xx = BB0 du point B 0, on obtient le déplace­
ment x = CC0 du point C de l'élément 6: x =-^-x 1 *jr2i °ù
k est le paramètre constant du mécanisme. Le mécanisme
réalise de la sorte l'opération de multiplication de deux
facteurs xx et x2.

340
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1262 ET LEVIERS OM

Les coulisseaux 2 et 5, qui forment des couples de rotation B


et C avec les éléments 1 et 4 animés d'un mouvement de
translation dans les guidages fixes p et q, glissent dans la
rainure de la coulisse 3 tournant autour d'un axe fixe A.
Les déplacements et des éléments 1 et 4 obéissent à la
condition 5 4 = fa., où A*= bla est une grandeur constante.
Le mécanisme réalise de la sorte l’opération de multiplica­
tion d'un nombre donné par un nombre constant A.

341
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1263 SERVANT À ÉLEVER AU CUBE OM

Les coulisseaux 5 et P, munis de doigts A et 3 /, glissent dans


les rainures des coulisses 1 et 8 qui tournent autour des axes
fixes 0 et Ox. Les doigts A et 3/ coulissent simultanément
dans les rainures des éléments 4, 6 et 10. Le doigt 0, solidaire
de l'élément 3, glisse dans la rainure de la coulisse 1. Les
éléments 3 et 4 portent des crémaillères qui sont en prise
avec la roue dentée 7 tournant autour d'un axe fixe H. Les
éléments 3%6 et 10 sont animés d’un mouvement de transla­
tion dans les guidages fixes p, q et r dont les axes sont paral­
lèles. L'élément 4 est anime d'un mouvement de translation
le long d'un guide fixe m dont l’axe est perpendiculaire aux
axes des guides p, q et r. Lorsque la coulisse 1 tourne autour
de l’axe 0, l'élément 6 fait tourner par son doigt N la coulis­
se 8 autour de l'axe Ox. Lorsqu'on procède au réglage du
mécanisme, on doit observer les conditions: DC = BO =
=\OxF = x et B A = QN. Le déplacement $io= FM de l'élé­
ment 10 est égal à &fkxk1% où kx et kt sont les dimensions
constantes du mécanisme. Le mécanisme réalise de la sorte
l'opération d'élévation au cube de la valeur x.

342
La coulisse 1 tourne autour d'un axe fixe O. Le coulis­
seau 5, qui s'engage par son doigt A dans les rainures b — b
et c — c des éléments 4 et 6, glisse dans la rainure a — a
de la coulisse 1. Les axes des rainures b — 6 et c — c sont
perpendiculaires entre eux. L'élément 3 possède un doigt C
glissant dans la rainure a — a de la coulisse 1 et se déplace
d'un mouvement de translation dans un guidage fixe p.
L'élément 4 est animé d'un mouvement de translation le
long d'un guide fixe l. L'élément 6 effectue un mouvement
de translation le long d'un guide fixe q. Les axes des guides
p et q sont parallèles entre eux et perpendiculaires à l'axe du
guide /. Les éléments 3 et 4 comportent des crémaillères qui
engrènent avec la roue dentée 2 tournant autour d'un axe
fixe F. On fixe la roue dentée de sorte que les distances
DC = OB = x. Le déplacement s6 = AB de l’élément 6
est égal à z*/&, où k est la dimension constante du mécanisme.

343
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1265
ET LEVIERS OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: FG = KH et F K = GH. Les éléments 4%5,
6 et 7 du mécanisme forment ainsi un parallélogramme arti­
culé. Les éléments /, 2 et 3 sont animés d'un mouvement
de translation le long des guides fixes A, L et M. Les cou­
lisseaux 8, 9 et 10 glissent le long des axes des éléments 5
et 7 et forment les couples de rotation E, C et B avec les
éléments 193 et 2. L’élément 7 tourne autour d'un axe fixe O.
Les directions de mouvement des éléments 2 et 3 sont per­
pendiculaires entre elles et passent par le point O. Les direc­
tions de mouvement des éléments 1 et 3 sont parallèles.
Lorsqu'on déplace l'élément 1 de la grandeur x et l'élé­
ment 2 de la grandeur y, l'élément commandé 3 se déplacera
à la valeur telle que

où A est le paramètre constant du mécanisme. Le mécanisme


réalise de la sorte l’opération de multiplication de deux gran­
deurs indépendantes x et y.

m
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1266 ET LEVIERS OM

L'élément 1 glisse le long d'un guide fixe />. L’élément 2


glisse le long d’un guide fixe q dont l’axe est perpendiculaire
à l’axe du guide/?. L’élément 3 tourne autour d ’un axe fixe
A et comporte une rainure d dont l ’axe est parallèle au côté
AB de l'élément 3. Le doigt B appartenant à l'élément 3
coulisse dans la rainure / de l’élément 2 , tandis que le doigt E
appartenant à l’élément 1 coulisse dans la rainure d. Le méca­
nisme reproduit la relation xy = abt où x est le déplacement
de l'élément 7, y étant le déplacement de l'élément 2, a et 6 ,
les dimensions constantes du mécanisme.

345
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1267 ET LEVIERS OM

Los éléments 1 et 2 glissent le long des guides fixes q et p


dont les axes sont parallèles. L'élément 3 tourne autour
d’un axe fixe A. Les doigts d et e qui appartiennent aux
éléments 2 et 1 coulissent dans les rainures a et b apparte­
nant à l'élément 3. Le mécanisme reproduit la relation y =
= kx%où y est le déplacement de l'élément 1 ; x, le déplace­
ment de Télément 2\ k = al b est le rapport des dimensions
constantes du mécanisme.

346
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1268
ET LEVIERS OM

L'élément 1 glisse le long d'un guidage fixe p — p. L'élé­


ment 3 glisse le long d'un guidage fixe q dont l'axe est per­
pendiculaire à l'axe du guidage p. Le levier coudé 4 tourne
autour d'un axe fixe A . L’élément 2 comportant une rainu­
re b coulisse dans un nuidage fixe m — m. L'axe de la cou­
lisse b est perpendiculaire a l’axe du guide m — m. L'élé­
ment 3 comporte une fourche c qui se termine par un guide
n — n dans lequel coulisse l’élément 5. Le doigt a apparte­
nant à l'élément 5 coulisse à la fois dans la rainure b et
dans la rainure d appartenant aux éléments 2 et 4. Le doigt /
appartenant à l'élément 1 coulisse dans la rainure e de
l'élément 4. On établit la valeur du facteur x en déplaçant
l'élément i . On établit la valeur du facteur y en déplaçant
l'élément 2. Dans ces conditions, l’élément 3 se déplace de
la grandeur z telle que

k étant la dimension constante du mécanisme.

347
MÉCANISME MULTIPLICATEUR A COULISSE CL
1269
ET LEVIERS OM

L’élément 1 suit un guide fixe b et comporte une coulisse d


dont l’axe est perpendiculaire au déplacement de l’élément 1.
L’élément 2 suit un guidé fixe c et comporte une coulisse /
dont l'axe est perpendiculaire à l’axe du mouvement de
l’élément 2. L’élément 5 forme les couples de rotation A et
B avec les coulisseaux 3 et 4 glissant dans les coulisses d et /.
On établit la valeur du premier facteur, x, en déplaçant le
coulisseau 3 par rapport à la coulisse 1. On établit la valeur
du second facteur, y%en déplaçant la coulisse 2 à partir d’un
certain point fixe C. Si l’on fixe maintenant la coulisse 1
à une distance arbitraire a du point C de l’élément 5, le cou­
lisseau 4 se trouvera alors à une distance z telle que

a
de l’axe du mouvement des coulisses 1 et 2.

348
L’élément 1 suit un guide fixe a — a et comporte un doigt d
glissant dans la coulisse e appartenant à 1*élément 5. L'élé­
ment 5 tournant autour d'un axe fixe A comporte une coulis­
se / qui glisse sur le doigt k appartenant à l'élément 4.
L'élément 4 constitue un couple de translation B avec l’élé­
ment 2 oui se déplace dans un guide fixe c et comporte un
doigt h glissant dans la coulisse m appartenant à l’élément 3.
Ce dernier se déplace dans un guide fixe b. On établit la
valeur de l'un des facteurs x en déplaçant l'élément^ 1.
On établit la valeur du second facteur, y, en déplaçant l’élé­
ment 2\ dans ces conditions l'élément 4 et l'élément 3 se
déplacent verticalement à une distance
1

où k est la dimension constante du mécanisme, qui repré­


sente la plus courte distance de l'axe du guide a — a au
point A .

349
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1271 ET LEVIERS OM

L'élément 1 so meut dans un guide fixe a — a et comporte


une coulisse b dont l'axe est perpendiculaire à l'axe du mou­
vement do l'élément 1. L’élément 3 se meut dans un guide
fixe c — c et comporte une coulisse d dont l'axe est perpen­
diculaire à l'axe du mouvement de l'élément 3. Les axes des
coulisses b et d sont perpendiculaires entre eux. L'élément 4
so meut dans un guide fixe e — e, dont l'axe est parallèle
à l'axe du guide a — a, et comporte un doigt / glissant dans
la coulisse q qui appartient à l'élément 2 tournant autour
d'un axe fixe O. Le doigt 5 glisse simultanément dans les
coulisses 6 , d et q. Lorsqu'on déplace le doigt / de la grandeur x
et l'élément 3 de la grandeur y%le déplacement z de l'élé­
ment 1 est déterminé par la formule
1
*=T *y,
où k est la dimension constante du mécanisme, qui représente
la plus courte distance de l'axe du guide e au point O.

350
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1272 ET LEVIERS OM

Los éléments 1 et 2 glissent


dans les guides p — p et
q — q dont les axes sont pa­
rallèles. L'élément 3 tourne
autour d'un axe fixe A et
présente une rainure d dans
laquelle glissent les doigts
b et c appartenant aux d é­
ments 1 et 2. Le mécanisme
reproduit la relation xy =
= a*, où x est le déplace­
ment de l'élément 1 ; y, le
déplacement de l'élément 2\
a, la dimension constante
du mécanisme.

MÉCANISME MULTIPLICATEUR CL
1273 À COULISSE ET LEVIERS DE KRYLOV OM

Lorsqu'on suit avec le cal-


quoir A la trace de la courbe
fx (x), le chariot 1 se déplace
dans le sens de l'axe x — x,
tandis que la coulisse 2
pivote autour d’un point
fixe /). En même temps, le
coulisseau 3 glisse dans un
guide 4 qui se déplace dans
le sens de l'axe y — y en
sorte que DB reste toujours
égale à /, (x) et que la
distance BC détermine le
produit BC = DB tg a =
= h UW i (*)• On prend DE
égale à l unité de l'échelle
dans laquelle sont données
les fonctions / 2 (x) et f x (x).

351
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1274 SERVANT À EXTRAIRE LA RACINE CARRÉE OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = BC = AD = DO = 6 ; DK = a. L’élé­
ment 2 , tournant autour d’un axe fixe A , constitue un couple
de rotation B avec l’élément 3. La coulisse 4 glisse par sa
rainure d sur le doigt fixé au point B. Le coulisseau 7, qui
forme un couple de rotation C avec l’élément 3, glisse le
long d'un guide fixe e. La coulisse 4 mobile autour d’un
axe fixe D glisse par son doigt K dans la rainure h de la
coulisse 5 qui clisse le long d’un guide fixe q. Le mécanisme
reproduit la m a t ion

z étant la distance du point fixe O au point C du coulisseau


1 ; y, la distance de la ligne axiale de la coulisse 2 au point
D ; a et 6 , les dimensions constantes du mécanisme.

352
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
SERVANT À ÉLEVER EN PUISSANCE OM

L'élément 1 glisse dans un guide fixe p et se termine par le


galet a glissant dans la rainure façonnée de l'élément 2 mobile
autour d*un axe fixe A. L'élément 2 forme un couple de
rotation C avec le coulisseau 3 glissant dans la rainure e de
l'élément 4. L'élément 4 glisse dans un guide fixe q. La
grandeur y qu'on doit élever en puissance est introduite par
P élément 1 dont le doigt a coulisse dans la rainure curviligne
b de l'élément 2 lorsqu'on le fait tourner autour de l'axe A.
Le mouvement de l'élément 2 est transmis à l'élément 4
dont le déplacement est égal à
z = kyn,
où k est la constante des dimensions du mécanisme. A chaque
valeur de n correspond une forme particulière de la rainure
curviligne b.

2 3 -0 1 3 5 3 353
MECANISME À COULISSE DE BURSTEIN CL
1276 SERVANT À ÉLEVER A LA TROISIÈME
PUISSANCE OM

L’élément coudé 1 présente une rainure b qui glisse sur un


doigt immobile B . Le doigt C, appartenant à l'élément i ,
glisse dans une rainure fixe a. Le coulisseau 2 glisse le long
de l’axe de la rainure c de l’élément 1 et comporte un doigt A
qui glisse à la fois dans la rainure c et dans une rainure fixe e.
Par sa rainure /, l’élément 2 glisse sur le doigt D du coulis­
seau 3 qui se meut dans un guide fixe h. Lors du mouve­
ment du doigt C de l’élément 1 le long du guide a, l'élé­
ment 1 provoque le déplacement du coulisseau 2 et du coulis­
seau 3. On a
y = z?Jk et 3 = j?Ik2,
k étant la dimension constante du mécanisme.

354
MÉCANISME MULTIPLICATEUR À COULISSE CL
1277
ET LEVIERS OM

Les éléments 1 et 3 sont animés d'un mouvement de trans­


lation dans les guides parallèles a et b dont les axes sont dis­
tants l'un de l'autre de k. L'élément 2 se meut dans le guide c
dont Taxe est perpendiculaire aux guides a et b. L'élément 1
forme un couple de rotation A avec l'élément 4 qui présente
une rainure d, dans laquelle glissent les doigts e des éléments 2
et 3. Le déplacement de l’élement 3 de la grandeur i résulte
des déplacements des éléments 1 et 2 des grandeurs x et y.
On a

où k est la dimension constante du mécanisme. Le mécanisme


réalise de la sorte l’opération de multiplication de deux gran­
deurs, x et y, introduites sous forme de déplacements des
éléments 1 et 2.

23* 355
L’élément rectangulaire 2 présente deux rainures 6 , per­
pendiculaires entre elles, dans lesquelles glissent les doigts c
dont le diamètre est égal à la largeur des rainures. Le dépla­
cement x du coulisseau 3 est égal au carré du déplacement
de l'élément 7, soit

Le mécanisme peut être utilisé comme un parabolograpbe


puisque le point B y centre du doigt c appartenant au cou­
lisseau 3, reproduit la paranole.

356
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
1279 SERVANT À OBTENIR LES SINUS OM

Le mouvement oscillatoire du levier 1 se transforme en


mouvement de va-et-vient rectiligne du coulisseau 2.
La rotule du levier 1 glisse dans le guide vertical du
support. Les déplacements x et y des points A et B sont
lies par l ’équation
y —^ (AB)2—x2.
L ’angle a de rotation du levier 1 est égal à :
. x
a = arc sin .

357
MECANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
1280 SERVANT À OBTENIR LES SÉCANTES OM
La coulisse 1 glisse par
sa rainure sur le doigt A
fixé sur le support. La
coulisse 1 forme un couple
de rotation B avec le
coulisseau 2 animé d’un
mouvement alternatif
dans le guidage rectiligne
a — a du support. La dis­
tance variable AB est
égale à
AB = k sec a.
La course y du coulisseau
B à partir de sa position
inférieure extrême B' est
telle que
y = k tg a,
où a est l’angle formé
par l ’axe AB de la cou­
lisse 1 avec l ’axe Ax.
MÉCANISME À COULISSE POUR OBTENIR CL
1281 LES SINUS OM

Le mécanisme sert à ob­


tenir les fonctions de si­
nus et de cosinus. Lors­
que la manivelle 1 tourne
d'un angle a, le coulis­
seau 2 vient se fixer
à une distance x telle
que
x = a cos a =

où a — A B .

358
MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE, CL
1282 À TROIS ÉLÉMENTS SERVANT
À OBTENIR LES SINUS OM

L'excentrique 1 tourne autour d'un axe fixe O et exerçant


son action sur les cotés b—b du cadre rectangulaire de
l'élément 2 il le fait glisser dans un guide fixe c, Le
déplacement x de l'élément 2 est donné par la formule
x = CM cos a = OA sin ^-5— a J .

La largeur a du cadre est constante et égale à 2 OA.

359
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
1283
SERVANT À OBTENIR LES SINUS OM

L’élément 1 se termine par un rouleau cylindrique a de


section ronde qui glisse dans la rainure b — b, son diamètre
étant égal à la largeur de la rainure b. Le mécanisme sert
à obtenir les fonctions de sinus et de cosinus. Le déplacement
linéaire x de l’élément 2 est proportionnel au sinus de l’angle
a de rotation de la manivelle /, c’est-à-dire:
x = AB sin a — AB cos ^ y — a J.

360
MÉCANISME À COULISSE CL
1284 SERVANT À OBTENIR LES TANGENTES OM

Le mécanisme est destiné à obtenir les fonctions de tangente


et de cotangente. Lorsque la coulisse 1 tourne d'un angle a,
le coulisseau 2 vient se fixer à la distance
x —l t g a = / — - — .
6 cotga
Le mécanisme permet d'obtenir les fonctions de tangente
et de cotangente pour une gamme déterminée des valeurs de
l'angle a, cette gamme étant définie par le choix de la
longueur de la coulisse a — a.

361
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1285 SERVANT À OBTENIR LES FONCTIONS
_________ TRIGONOMÉTRIQUES_______ OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC = BD. La manivelle 1 présente deux
rainures c et d%dans lesquelles glissent les doigts e et / des
éléments 2 et 3. La bielle 6 forme en B un couple de rotation
avec la manivelle I, et en D et <7, des couples de rotation
avec les éléments 4 et 5. Les éléments 2, 2, 4 et 5 glissent
dans les guides fixes perpendiculaires entre eux. Lorsque la
manivelle 1 est en mouvement, l'élément 2 reçoit un dépla­
cement y proportionnel à la tangente de l'angle a de rota­
tion de la manivelle J, soit y = a tg a ; l'élément 3 reçoit
un déplacement x proportionnel à la cotangente de l'angle a
de rotation de la manivelle I, car x = b cotg a ; l'élément 4
reçoit un déplacement y' proportionnel au sinus de l’angle a
de rotation de la manivelle I, c'est-à-dire y' = 2r sin a,
où 2r = DC, et l'élément 5 reçoit un déplacement x' pro­
portionnel au cosinus de l’angle a de rotation de la mani­
velle 7, c’est-à-dire x' = 2r cos a, où r = AB.

362
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS,
1286 À PARAMÈTRE RÉGLABLE SERVANT
À OBTENIR LES SINUS

Le coulisseau 6 peut être fixé avec la vis d en un point quel­


conque de l’axe de la bielle 3 du mécanisme ABC à coulisseau
et manivelle. L'élément 2 se déplace dans un guide fixe e
dont l’axe est perpendiculaire à l'axe a de glissement du
coulisseau 4 et à l’axe b de glissement du coulisseau 5.
Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, la coulisse 2
reçoit des déplacements $ 2 proportionnels au sinus de l'angle
a de rotation de la manivelle 1 par rapport à l’axe de la
glissière at car
DCAB
= A sina.
S2=- b c ~
En variant la distance DC, on peut obtenir les différentes
valeurs du coefficient A*.

363
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1287 SERVANT À OBTENIR LA SOMME
DU SINUS ET DU COSINUS OM

Les longueurs des éléments du mécanisme sont telles que


AB = r et CD = /. La manivelle 7, tournant sur un axe
fixe A, forme un couple de rotation B avec le coulisseau 5
qui glisse dans la coulisse a de l'élément 2. L'élément 2 est
animé d’un mouvement de translation dans un guidage fixe
p. L'élément 2 forme en C un couple de rotation avec l’élé­
ment 3 qui se présente sous la forme d'un levier coudé com­
portant deux rainures b et d perpendiculaires entre elles. Le
coulisseau 6 qui forme un couple de rotation B avec le cou­
lisseau 5 glisse dans la rainure b. Le coulisseau 7 qui forme
un couple de rotation E avec l'élément 4 animé d'un mouve­
ment de translation dans un guidage fixe q glisse dans la
rainure d. Le déplacement 5 4 de l'élément 4 dans la glissière q
a pour expression
s4 = r ^1 — sin <p -f y cos <pj,

c'est-à-dire que le déplacement linéaire de l'élément 4


résulte du déplacement linéaire de l'élément 2 et de la rota­
tion de la coulisse 3.

364
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1288 SERVANT À OBTENIR LES FONCTIONS
DE COSINUS DE L’ANGLE DOUBLE OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB — BC. L’élément 7, tournant autour d’un
axe fixe A , se déplace dans le coulisseau 5 qui forme un
couple de rotation C avec le coulisseau 4 glissant dans le
guiae a de l’élément 3. L'élément 3 coulisse dans un guide
fixe d — d. Lorsque l’élément 1 tourne d’un angle a, la
manivelle 2 pivote à l'angle 2 a, et la coulisse 3 effectue dans
le sens horizontal un déplacement x proportionnel au cosinus
de l'angle double, car
x = BC cos 2a.

365
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1289 SERVANT À OBTENIR LES FONCTIONS
DE SINUS DE L’ANGLE DOUBLE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC. L’élément 7, tournant autour d'un
axe fixe A , se meut dans le coulisseau 5 qui forme un couple
de rotation C avec le coulisseau 4. Le coulisseau 4 glisse le
long du guide a de l'élément 3 se déplaçant le long des mon­
tants b. Lorsque l'élément 7 tourne d'un angle a, la mani­
velle 2 tourne de l'angle 2a, et la coulisse 3 effectue dans
le sens vertical un déplacement y proportionnel au sinus
de l'angle double, c'est-à-dire:
y = BC sin 2a.

366
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS,
1290 À TROIS ÉLÉMENTS SERVANT À OBTENIR
LES FONCTIONS DE TANGENTE

L’élément 1 présente une rainure a, dans laquelle glisse


le doigt b du coulisseau 2 qui se meut le long de la barre c
du support. Le déplacement y du coulisseau 2 en sens verti­
cal est proportionnel à la tangente de l ’angle a de rotation
de la coulisse 1 :
y = a tg a.

367
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1291 SERVANT À OBTENIR LES FONCTIONS
DE TANGENTE ET DE COTANGENTE OM

La coulisse 1 à angle droit présente deux rainures a per­


pendiculaires entre elles, dans lesquelles se meuvent les
doigts b dont le diamètre est égal à la largeur des rainures.
Lorsque la coulisse 1 est en mouvement, les éléments 2 et 3
reçoivent des déplacements en sens opposés. Le déplace­
ment yz de l'élément 3 a pour valeur y3 = k tg a, tandis
que le déplacement y2 de l’élément 2 est égal à y. = d cotg a.
Le mécanisme peut donc être utilisé pour obtenir les fonc­
tions de tg a et de cotg a.

368
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1292 SERVANT AU CALCUL DU RAPPORT DES SINUS
DE DEUX ANGLES OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = CD = EF = HG et BC = AD = FG =
= EU. Le coulisseau cruciforme 7, aux axes de glissement
perpendiculaires entre eux, glisse suivant les axes des élé­
ments 2 et 6. La coulisse coudée 8 comportant deux rainures
a et b, dont les axes sont également perpendiculaires entre
eux, tourne autour d’un axe fixe M. Le déplacement linéaire
x de la tige 9, proportionnel au rapport du sinus de l’angle
aj au sinus de T angle a 2, se compose de déplacements angu­
laires des éléments 1 et 4 , le mécanisme remplissant tou­
jours la condition

sina2

24—01353 369
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
SERVANT À OBTENIR LES TANGENTES OM

Les coulisses 1 et 2 glissent le long des guides fixes p et q


dont les axes forment un angle de 90°. La coulisse 3 tourne
autour d’un axe fixe A. Le doigt B glisse à la fois dans les
rainures a, b et c. Le mécanisme reproduit la relation

où a est l'angle de rotation de la coulisse 3\ y, le déplace­


ment de la coulisse 1 dans le sens vertical, et x, le déplace­
ment de la coulisse 2 dans le sens horizontal.

370
MECANISME À COULISSE À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1294 DU MULTIPLICATEUR D’ANGLES OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la con­


dition AD = DB = BE. Les éléments 1 et 2 constituent un
couple de rotation A. Le doigt B se meut dans la glissière
a — a et le doigt E t dans la glissière b — 6 . Si les éléments
ont les dimensions adoptées et l’élément 1 est en position
quelconque par rapport à l’élément 2, l’angle DAB = a,
l’angle EDB = 2a et l’angle EBC = 3a.

24* 371
CL
1295 MÉCANISME À COULISSE DU TRISECTEUR
OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: OD = OE = OF = OC et AC = A E = B F =
= BD. Les éléments J, 2 et 3 tournent autour d*un axe
fixe O. L’élément 5 tourne autour d'un axe fixe D. Les
doigts A et B glissent dans les rainures des éléments 2 et 3.
Quelle que soit la position de l'élément 1 par rapport à
rélément 4y les éléments 2 et 3 divisent en trois parties
égales l'angle compris entre l'élément fixe 4 et l'élément 1.

372
MÉCANISME À COULISSE CL
1296 SERVANT À OBTENIR LES SÉCANTES OM

L’élément 7, mobile autour d’un axe fixe A , présente un


guide b — b dans lequel se meut le coulisseau 2 qui forme
un couple de rotation B avec l’élément 3 glissant le long
d'un guide fixe. Lorsque l’élément 7 tourne d'un angle a,
le point 2 ? du coulisseau 2 vient se fixer à une distance x
du point A telle que
X =J ? _
cos a ’
où ît est la plus courte distance du point A à l’axe du guide
b — b. La valeur x est proportionnelle à la sécante de l’an­
gle a. Le mécanisme ne peut fonctionner que si l’angle a
reste entre certaines limites.

373
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1297
DU COORDINATEUR RECTANGULAIRE
OM

L’élément 3 se déplace dans un guide fixe a — a. L’élé­


ment 2 se déplace dans un guide fixe b — b. Le coulisseau
en croix 1 se déplace dans les guides c et d perpendiculaires
des éléments 3 et 2. La position du point O de l'origine du
vecteur ÔÂ et les coordonnées x , y de son extrémité étant
données, le mécanisme permet de déterminer la grandeur
du vecteur OA comme la somme géométrique des déplace­
ments x et y des éléments 2 et 3 dans les guides a et 6 , c’est-
à-dire la valeur OA = jAx2 + y1.

374
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1298 SERVANT À REPRODUIRE : LES MOUVEMENTS OM
PERPENDICULAIRES DES ÉLÉMENTS

L’élément coudé 1 présente deux rainures c perpendiculaires


entre elles dans lesquelles glissent les doigts d dont le dia­
mètre est égal à la largeur des rainures. Lorsque l’élément 1
est en mouvement, les éléments 2 et 3 reçoivent des déplace­
ments perpendiculaires entre eux. Les déplacements x et y
des éléments 3 et 2 sont soumis à la condition
x b
—= — = const.
y a

375
MÉCANISME À COULISSE CL
1299 SERVANT À LA DÉRIVATION GRAPHIQUE OM

L*appareil est destiné-Ji la dérivation graphique des fonc­


tions du type x — x (t), c'est-à-dire à obtenir les valeurs
de la fonction x = x (l). Le graphique x = x (t) est porté
sur un ruban de papier 1 qui se déroule et passe de la bobine a
à une autre bobine de façon proportionnelle à la grandeur t.
Le crayon 4 relié à un fil flexible 2 se déplace dans le sens
vertical de façon proportionnelle à la valeur x. Lors du mou­
vement simultané du ruban de papier 1 et du crayon 4%
la courbe continue x = x (t) est ainsi tracée sur le ruban.
L’élément 3, mobile autour d’un axe fixe A, comporte la
coulisse d glissant sur le doigt B de l’écrou 5 qui forme un
couple hélicoïdal avec l’élément 6. L’élément 3 est rendu
solidaire du disque transparent 7 sur lequel sont portés
des sillons b dont la direction est parallèle à l’axe de la
coulisse d. Pour déterminer la valeur de la dérivée de la fonc­
tion x = x (t)* on fait tourner le disque 3 au moyen de la
vis 6 jusqu’à ce que l’un des sillons devienne tangent à la
courbe x = x (t) au point où l ’on cherche la dérivée x =
= x (t). La grandeur proportionnelle à cette dérivée est
égale à t g a = y i, a étant l’angle formé par la direction
AB avec l’axe A/, et À*, la dimension constante du méca­
nisme qui est la plus courte distance du point A à l’axe
de la vis 6.

m
Lorsqu'on suit avec le calquoir A la trace de la courbe r =
= / (<p), l'élément J tourne autour d'un axe fixe Z). Le
coulisseau 2 glisse sur un rayon guide de l'élément 1. La
coulisse 3 pivote sur l'articulation B et glisse dans le cou­
lisseau 4 articulé sur le coulisseau 2. Le coulisseau 5 glisse
sur le guide d et entraîne la coulisse a faisant avec lui un
seul bloo. Le crayon C du coulisseau 7 décrit la courbe inté­
grale vérifiant l'équation
R = J rdq>.

La roue au bord aigu 6, perpendiculaire à la coulisse 3,


délimite le mouvement de la coulisse 3 le long de son axe.

377
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1301 DE L*INTÊG RAPHE OM

Lorsqu'on suit avec le calquoir A la trace de la courbe


y = f (x) (voir fig. a), le chariot 1 se meut le long de l ’axe
x — x%et les coulisseaux 2 , 3, 4 glissent sur les barres de
guidage du chariot 1 suivant l’axe y. Les coulisseaux 2
et 3. 3 et 4 sont reliés par des systèmes de tiges qui jouent
le rôle de mécanismes additionneurs. En outre, les centres
N et B de ces deux systèmes sont reliés par un troisième
système de tiges, le centre F de ce dernier système vérifiant
la relation
FD' = V4 IEE§ — 2DD' + KK').
Les coulisseaux 3 et 4 sont articulés en M et en H (voir
fi£. 6 ) sur les roues à bords aigus 5 et 6 dont les axes se
déplacent perpendiculairement aux tiges de guidage 7 et 8
grâce aux parallélogrammes articulés. Le crayon II décrit
la courbe dont les ordonnées sont déterminées par l’égalité
DD' =
\ EE’ . b f dz
OiK' d x ~ Ki
b

où Ki = OiK' est une grandeur constante. Le crayon C


■K,

378
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1301 DE L ’INTÉGRAPHE OM

FD'
Î Q ^jyi d x .

Si l’on pose la constante d*intégration K = 0, et compte


tenu de ce que OJD* — K % est une grandeur constante, on
aura

w -4-(/M + S T r » + * è )i
KK' ~ \ Tr*-J w ('w+2t;-+‘S-) x
d2z
4bK,
dx 2
Si, pour x = 0, les crayons n et C sont fixés selon les valeurs
initiales données bzfK x et b (dzrdx) et si l'on suit avec le
calquoir A la trace de la courbe / (x), les crayons II et C
tracent, à une échelle déterminée, le graphique de la courbe
intégrale de Téquation azm+ bz' + cz + d = 0 , et celui
de la première dérivée de cette courbe.

379
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1302 DE L’INTÉGRAPHE OM

Lorsqu*on suit avec le calquoir A la trace d’une courbe donnée


y = / (x), le crayon D trace sur le chariot 1 la courbe inté­
grale y = F (x). Le chariot 1 se déplace le long du guidage
2 grâce à la roue au bord aigu 3 qui tourne autour de l’axe
B du chariot 4 roulant dans le sens de l’axe x. Le chariot 5
dont le doigt F glisse dans la rainure de la coulisse £, mobile
autour de Taxe B, roule sur le chariot 4 le long de l'axe y.
La distance entre les joints F et B est égale à b = / (x).
La coulisse 6 étant toujours parallèle au plan de la roue 3,
l’angle
a = arc tg .

380
Lorsqu'on suit avec le crayon A la trace de la courbe / (<p),
l’élément 1 glisse dans le guidage appartenant à l’élément 2
2eui l’articulation
tourne autour du pôle O. L’élément 3 tourne autour
D et son doigt a, relié au coulisseau 4,
se déplace dans la rainure b de la coulisse de l'élément 1 .
Le nombre de tours de la roue de comptage est proportionnel
à l'intégrale
u = e j (r—r0)dy,

où c est le coefficient de proportionnalité; <p, l'angle de


rotation de l'élément 1.

381
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1304 DE L’INTÊGRIMÊTRE RADIAL OM

Lorsqu'on suit avec le crayon A la trace do la courbe / (<p),


l'élément 1 glisse dans le guidage appartenant à l'élément 2 ,
mobile autour du pôle O. En meme temps, l'élément coudé 3
tourne autour do l'articulation D et son doigt a, relié au
coulisseau 4 qui glisse dans la coulisse 5 , fait tourner cette
dernière autour de l'articulation B. Le nombre de tours de
la roue de comptage est proportionnel à l'intégrale

u = c J V r —ro<fq>,

ou c est le coefficient de proportionnalité; <p, l'angle de


rotation de l'élément 1.

382
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1305 DE L’INTÉGRIMÈTRE OM

Lorsqu'on suit avec le crayon A la trace de la courbe y =


= / (x), le coulisseau 1 glisse le long de la coulisse 2. Les
doigts D et B glissent dans la rainure de la pièce de guidage 3.
L’angle de rotation du rouleau 4 est proportionnel à la valeur
de l’intégrale |

383
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1306
DE L’INTÉGRATEUR OM

Lorsqu’on suit avec le crayon A la trace de la courbe a%


le coulisseau 1 se meut le long de la barre de guidage d du
chariot 2; la coulisse 3, tournant autour d'un point B fixé
sur le chariot, fait glisser le coulisseau 4 le long de la barre
de guidage 6. L’élément 6 qui porte à son extrémité le
rouleau de comptage 7 s'articule sur l’élément 5 qui, à
son tour, s’articule sur l’élément 4. La rotation du rouleau
fournit la valeur de l'intégrale cherchée J ~ dx. Les axes
des articulations B et C sont fixés sur le chariot 2.

384
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS LL
1307 DE L’INTÉGRATEUR OM

Avec le calquoir A , rendu solidaire du cadre 7, on suit la


trace de la courbe / (x) construite dans un système de coor­
données ayant le point O pour origine. Le déplacement du
calquoir À le long de la courbe / (x) met en mouvement
l'ensemble du cadre qui peut suivre les axes x — x et y — y
grâce à un système de guidages non représenté. Lorsqu'on
suit la trace de la courbe H (x) avec le crayon Æ, cette courbe
étant construite dans un deuxième système de coordonnées
ayant le point O* pour origine, le chariot 2 se meut le long
de la barre de guidage verticale du cadre 7. La pointe 3,
qui est un calquoir du planimètre rattaché, glisse à la fois
dans la coulisse du chariot 2 et dans le guide a, solidaire
du cadre 2, et la roue de comptage du {danimètre fournit
la valeur de la fonction qui a pour expression
u = k ÿ f (x) h (x) dx%

où k est le coefficient de proportionnalité défini par les


dimensions du planimètre.

25 0 !.***: J 385
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1308 DE L’INTÉGRATEUR DONNANT LES MOYENNES CL
ARITHMÉTIQUES DU RAYON DE COURBURE OM
DES DIAGRAMMES DE CERCLE

Lorsqu'on suit avec lo crayon A la trace de la courbe k,


rélément 1 de l’intégrateur glisse sur le doigt d du disque
immobile 2, en tournant d’un certain angle <p. Le nombre de
tours n du rouleau de comptage 3 est donné par l’expression
<p

o
où a est le rayon du rouleau de comptage 3\ p = d étant la
distance du crayon A à l’axe du doigt d qui est l’origine des
coordonnées. Le rayon moyen de courbure de la courbe k
s’exprime par

rmoy —~ \ r ^9»
* 0
ou 2 ji
rmoy —
où r est le rayon de courbure de la courbe k. Lorsqu’on suit
avec le crayon A la trace d’un contour fermé rmoy = an,
le cadran 4, mis en rotation par le rouleau 3 au moyen de la
vis sans fin 5 et de la roue hélicoïdale solidarisée avec le
cadran 4, compte les tours complets du rouleau 3, Téchelle
du rouleau inaiauant les parties fractionnaires. Le pied 6 ,
les pointes c du disque 2 et le rouleau 6 constituent les points
d’appui de l’intégrateur.

386
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1309 DE L’INTÉGRATEUR OM

Lorsqu’on suit avec le


crayon A la trace de la
courbe a, l’élément 1 se
déplace le long de la
?glissière rectiligne 2, et
e coulisseau 3 le long
de la coulisse 4. L’angle
de rotation du rouleau
de comptage 5 est pro­
portionnel à l’intégrale

MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL


1310
DE L’INTÉGRATEUR OM

Lorsqu’on suit avec le


crayon A la trace de la
courbe a, le coulisseau 1
se déplace le long de la
barre de guidage 2. L'axe
du rouleau de comptage 3
est rendu solidaire de
l'élément 4, et l’angle
de rotation du rouleau 3
est proportionnel à l’in­
tégrale

25* 387
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1311
DE L’INTÉGRATEUR À TROIS ROULEAUX OM

Lorsqu’on suit la trace de la courbe y = / {x) avec le crayon


A, le chariot 1 roule sur le guidage 2. La coulisse 3 tourne
sur la charnière B , en donnant au coulisseau 4 un mouve­
ment le long de la coulisse 5, le coulisseau 6 glissant le long
de la coulisse 3. Le rouleau 7 fournit la grandeur de l’aire
délimitée par l’axe x et la courbe F = c ^ y dxt où c est
la constante de l’appareil. Le rouleau 8 fournit la grandeur
du moment statique Mx = \ y dF. Le rouleau 9 indique
la grandeur
/ x = ( y- dF.

388
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1312 DE L’INTÉGRAPHE DE POTIER OM

Lorsqu'on suit avec le crayon A la trace de la courbe y =


= / (x), le chariot 1 se déplace le long de l ’axe x — x,
les coulisseaux 2 et 3 glissant sur les barres de guidage pa­
rallèles à l’axe y — y. La tige conductrice 4, articulée en Z),
glisse dans le coulisseau 5. La tige 4 est articulée sur le
coulisseau 2 et sur la roue à bord aigu 6 qui définit la posi­
tion de la tige conductrice 4. Le crayon B trace la courbe
intégrale Y = / (x).

389
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1313
DE L’INTÉGRAPHE OM

Lorsqu'on suit avec le crayon A la trace de la courbe y =


= / (x), le chariot 1 se déplace sur ses rouleaux 2 dans le
sens de l'axe x — x. Le coulisseau 3 glisse sur la barre droite
du chariot suivant l'axe y — y; la coulisse 4 pivote autour
de la charnière D fixée au chariot. Le parallélogramme arti­
culé constitué des éléments 5, 6, 7, S, les éléments 5 et 7
étant perpendiculaires à la coulisse 4, se déplace dans la
coulisse 4 qui traverse la douille 'de guidage a. L'élément 7
est articule sur l'élément 9 glissant sur la barre de guidage
gauche du chariot 1. La roue 10 est toujours parallèle à la
coulisse 4 qui fait avec l'axe x un angle a = arc tg t^Ù ;
P
pour cette raison, lorsqu'on suit avec le crayon A la courbe
y = / (x), la roue 10 décrit la courbe qui a pour direction
de la tangente Y = , et le crayon B de l’élément d'inté­
gration 9 décrit la courbe intégrale

390
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1314 DE L’INTÉGRAPHE OM

Lorsque les crayons A et D fixés sur les coulisseaux 1 et 2


suivent les traces des courbes respectives / (x) et g (z), les
coulisseaux 3 et 4, articulés sur les premiers, glissent dans
les coulisses 5 et 6, mobiles autour de la charnière 7. La
charnière 7 se déplace dans la glissière a du chariot 8. Le
coulisseau intégrateur 0 , dont le mouvement est réglé par
la roue 10 routant sur le plan du dessin, glisse le long de
la barre de guidage gauche parallèle à Taxe y. A l'aide du
parallélogramme articulé KNEL, dont le côté NE est
perpendiculaire à la coulisse 5, le plan de la roue 10 est
orienté parallèlement à la coulisse 5. La coulisse 6 glisse
également le long du guidage d de forme hyperbolique, repré­
senté par une ligne et qui est fixé sur le cadre 8 de façon
telle que l'axe a de la glissière et l’axe b du chariot 8 soient
les asymptotes de cette hyperbole: xy = ~ . Le plan de
la roue 10 fait avec l’axe x l'angle <p, et de plus on a
tg T = / (*)•£ (*)• Le crayon G du coulisseau integrateur 9
effectue le tracé de la courbe

F (*)™J f wg wdx%
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1315 DE L’INTÉGRATEUR POUR LE CALCUL
BALISTIQUE DU VOL DU PROJECTILE OM

Lorsqu’on suit avec le crayon A la trace de la courbe y =


= f (x), le chariot 1 se déplace sur les rouleaux 2 le long
de l'axe x. Le coulisseau 3 glisse le long do la barre de gui­
dage droite du chariot 7 , et la coulisse 4 pivote autour de la
charnière C glissant le long du guidage a de forme paraboli­
que, ayant pour équation x = I — y2. La cheville C imprime
à la coulisse 5 un mouvement le long de la barre de guidage
gauche du chariot 7. Le plan de la roue 6 (montrée en poin­
tillés) est orienté perpendiculairement à la coulisse 4 à l'aide
du parallélogramme articulé BD EF dont le côté DE est
perpendiculaire à la coulisse 4. La forme du guidage a
étant parabolique, on peut intégrer l’équation
dv t;[s in a + Y (v)]
1x cos a *
où v est la vitesse de vol du projectile; a, l’angle d'incli­
naison de la trajectoire sur l'horizon; Y (y), la fonction
de la vitesse (la résistance du milieu divisée par l’accélé­
ration de la pesanteur). Après les substitutions v — ex
et y = sin a , on a ^—= — , où / (x) = Y («*).
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1316 DU PLÀNIMÈTRE OM

Lorsqu’on suit avec le crayon A


la trace de la courbe fermée a,
la coulisse 1 glisse sur la che­
ville immobile D. L’angle de
rotation de la roue de comptage
2 est proportionnel à la sur­
face F:

MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL


1317
DE L’INTÊGRIMÈTRE OM

Lorsqu’on suit avec le crayon


A la trace de la courbe y =
= f (x), le coulisseau 1 glisse
le long de la coulisse 2 qui se
déplace d’un mouvement de
translation parallèle à l’axe
x — x ; la cheville a du coulis­
seau 1 fait tourner la coulisse 3
autour du point B . Si le profil
de la coulisse 3 a pour expres­
sion
y = r = r 0 y sin p,
l’angle de rotation <p de la roue de comptage 4 est propor­
tionnel à la grandeur
yn dx.

393
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1318 DE L’INTÉGRATEUR OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = BC = BD = A. Lorsqu'on suit avec le
crayon A la trace de la courbe a, le coulisseau 1 glisse dans la
rainure de la coulisse 2, et la coulisse 3 tourne autour du
point B . L'angle de rotation <p de la roue de comptage 4
est proportionnel à la grandeur
(x - X l) - (1/2*») j ÿ» d x .

394
8. Mécanismes des freins (1319-1321)
MÉCANISME À COULISSE CL
ET LEVIERS DU FREIN Fr

Les éléments J, 5 et 7 constituent les couples de rotation


E, F et G avec la bague 4 tournant autour d'un axe fixe O.
Les doigts 2, 6 et 8, munis de pièces de freinage a, consti­
tuent des couples de translation avec les guidages 2 , soli­
daires du corps fixe 6 , et des couples de rotation D%K, N
avec les éléments 2, 5 et 7. Lorsque la bague 4 tourne, les
pièces a se serrent contre le corps fixe 6 , effectuant ainsi
le freinage.

395
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1320
DU FREIN Fr

Les éléments 2, mobiles autour des axes fixes A, B et C,


sont munis de pièces de freinage a. La couronne 4, mobile
autour d’un axe fixe Ot possède des rainures curvilignes c
dans lesquelles glissent les galets D, K, N . Lors de la rotation
de la couronne 4, les pièces a se serrent contre le corps fixe 6 ,
effectuant ainsi le freinage.

396
397
9. Mécanismes des plateaux oscillants
(1322-1323)
MECANISME À COULISSE ET MANIVELLE CL
1322
À PLATEAU OSCILLANT PO
Les pistons 3 comportent
les coulisses a dans lesquel­
les glissent les coulisseaux 4
qui forment des couples
sphériques A et B avec le
plateau oscillant 2. La ro­
tation de l'arbre 1 se trans­
forme, par l'intermédiaire
du plateau oscillant 2 , en
mouvement de va-et-vient
des pistons 3.

MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE CL


1323 ET MANIVELLE DU PLATEAU OSCILLANT PO
L'arbre 1 tourne avec les
cylindres 2 qui sont solidai­
res de cet arme. Le plateau
3 , articulé sur l'arbre i ,
s'engage par ses doigts a
dans la Dague 5 glissant
dans le guidage fixe b.
Les bielles 6 reliées à la
bague 5 constituent des cou­
les sphériques avec cette
ague et avec les cylindres 4.
Lorsque l’arbre est en mou­
vement, la course des pis­
tons 4 relativement aux cy­
lindres 2 est fonction de
l'angle choisi a. Les pist ►ns 4 sont animés d’un
mouvement alternatif par rapport aux cylindres 2.

398
10. Mécanismes des marteaux, des presses
et des emboutisseuses (1324-1325)
MÉCANISME À COULISSE ET MANIVELLE CL
1324
DU MARTEAU A FORGER MPr

La commande du mécanisme est réalisée à l’aide de la ma­


nivelle oblique 4 dont la construction est représentée à part
(groupe a). Le mouvement de rotation de la manivelle 4
par rapport à l’axe y — y est transformé au moyen du
coulisseau 1 et du coussinet sphérique 2 en mouvement
d'oscillation de la coulisse 3 autour de l’axe A et du levier 5
autour de l ’axe B. On peut régler la course du marteau
en déplaçant le coulisseau 1 le long de l’axe y — y. Le
ressort 6 sert à la fois d’élément élastique et d’amortisseur.
L'élément 5 constitue en C un couple de translation avec
l’élément 7 ayant la forme d’une rotule tournant librement
dans le logement sphérique de l’élément 8.

399
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1325 DE L’EMBOUTISSEUSE MPr

La manivelle 7, ayant la forme d’un disque a enfermé dans


une bague fixe b, tourne autour d*un axe fixe A, en cons­
tituant un couple de rotation B avec le coulisseau 5. Le
coulisseau 5 glisse le long de la coulisse 2 qui tourne autour
d’un axe fixe C. L'élément 2 transmet le mouvement à l'aide
d'un élément intermédiaire à l’élément 3 qui coulisse dans
un guidage fixe e. Lorsque la manivelle 7 est en mouvement,
l’élément 3 reçoit un mouvement de va-et-vient. On peut
régler les déplacements de l'élément 3 par un dispositif
à vis 4 en variant la longueur AB de la manivelle 1.

400
11. Mécanismes des régulateurs (1326-1329)
MECANISME A COULISSE ET EXCENTRIQUE CL
1326 DU RÉGULATEUR Rg

Le mécanisme est destiné h régler rentrée et la sortie de la


vapeur. L'excentrique 1, mobile autour d'un axe fixe B,
est relié par la bielle 2 au coulisseau 3 tournant autour
d'un centre fixe C. La bielle 2 possède une bague a qui em­
brasse l'excentrique 1. A la bielle 2 sont reliees en D et E
les tiges 6 et 7 allant aux canaux d’entrée et de sortie. Lors­
que Pexcentrique est en mouvement, les points D et E
parcourent des trajectoires dont la position peut être modi­
fiée par la rotation de la glissière x — x du coulisseau 3.
On y parvient au moyen de l'élément 4 relié au régulateur.
La figure montre deux positions extrêmes de la glissière,
x — x et x* — x \ ainsi aue les trajectoires respectives de
la charnière D.

2 6 -0 1 3 5 3 401
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CI
DU RÉGULATEUR CENTRIFUGE
R*

Des charges lourdes 2 peuvent effectuer un mouvement de


translation le long du guidage a — a. Les éléments 3, qui
se présentent comme des leviers coudés, se terminent par
des surfaces sphériques A et C. Lorsqu'on varie le nombre
de tours de l'arbre par minute, les charges 2, qui se meuvent
radialement sous l'action des forces centrifuges, déplacent
au moyen des leviers 3, mobiles autour des axes A, l'élé­
ment 4 suivant l'axe de l'arbre 1. Les charges 2 surmontent
dans leur mouvement la résistance des ressorts 5.

402
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DU REGULATEUR CENTRIFUGE Rg

L'arbre réglé 1 tourne autour d'un axe vertical y — y. La


tige 3 est rendue solidaire de l'arbre 1. Les charges 2 peu­
vent glisser sur l'axe x — x de la tige 3. Les cames 4 tour­
nent sur les axes A et B appartenant à la tige 3. Quand
ta nombre de tours de l'arbre 1 augmente, les charges 2 se
déplacent sous l'effet de la force centrifuge et serrent les
cames 4, oui tournent autour des axes A et B , contre le
disque de freinage 5, en surmontant la tension du ressort 6.

26* 403
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1329
DU RÉGULATEUR CENTRIFUGE Rg

L’arbre 1 et le croisillon a, solidaire de cet arbre, tournent


autour d’un axe fixe x — x. Les leviers 5 tournent autour
des axes A et B . Les doigts b des leviers 5 glissent dans la
rainure c — c du manchon 4 qui se meut le long de l'axe
x — x de l'arbre 1. L’élément 2, mobile autour d'un axe
fixe C, comporte un doigt d glissant dans la rainure e du
manchon 4. L’élément 3 qui constitue un couple de rota­
tion D avec l'élément 2 est relié à une vanne d'étranglement.
Le ressort 6 joint l’élément 2 au support. Le ressort 7 réunit
les charges m appartenant aux leviers 5. Lorsque l'arbre 1
tourne, le manchon 4 du régulateur glissant sur l'arbre 1
fait tourner l'élément 2 et provoque le déplacement de l'élé­
ment 2 , modifiant de la sorte la position de la vanne d’étran­
glement.

404
12. Mécanismes de distribution de vapeur
(1330-1336)
M ECANISM E À C O U LISSE ET L E V IE R S CL
1330
SER V A N T A LA D IST R IB U T IO N D E V A PE U R DV

La coulisse rectiligne 4 est suspendue en A, C et B aux élé­


ments 5, 6 et 7 qui forment des couples de rotation avec
l’élément 3 et le bloc d'exccntriciuc 8. Lo levier 2 étant fixé
dans une position quelconque, l'élément 3 sera immobile.
La course voulue de l’élément 1 est fonction de telle ou telle
position du levier 2.

405
MECANISME À CO U LISSE ET L E V IE R S CL
1331
SER V AN T À LA D ISTR IB U TIO N D E V A PE U R DV
.--■

La bielle 1 forme les couples de rotation E et D avec le cou­


lisseau arqué 2 et la tige 3 liée au tiroir. Le coulisseau 2
se meut dans la glissière en arc de cercle a — a de l’élé­
ment 4, mobile autour d’un axe fixe A . L'élément 4 est
mis en mouvement par la bielle 5 qui constitue les couples
de rotation C et F avec la manivelle 6, tournant autour
d'un axe fixe B , et l'élément 4. L'élément 7 forme les cou­
ples de rotation K et M avec la bielle 1 et avec le levier
coudé 8, mobile autour d'un axe fixe H. Le levier 8 est
joint par un élément intermédiaire 9 au levier 10 tournant
sur un axe fixe N. On règle la course du tiroir en mettant
le levier 8 en différentes positions et en le fixant à l'aide
du levier 10 et de la crémaillère a.

406
MÉCANISME A CO U LISSE ET L E V IE R S CL
1332 SERV AN T A LA D ISTRIBU TIO N D E V A PE U R DV

La bielle 1 constitue les couples de rotation E et D avec


le coulisseau arqué 2 et avec la tige 3 reliée au tiroir. Le
coulisseau 2 se meut dans la glissière en arc de cercle a — a
de l’élément 4 oui forme les couples de rotation F et G
avec la manivelle 5 tournant autour d'un axé fixe C et
avec la manivelle 6 tournant autour d'un axe fixe B . L'élé­
ment 7 forme les couples de rotation K et M avec la bielle 1
et avec le levier coudé 8 qui tourne autour d'un axe fixe A •
L'élément 8 est couplé avec le levier 9 tournant autour
d'un axe fixe N par un élément intermédiaire 10. On règle
la course de la tige 3 en mettant le levier 8 en différentes
positions et en le fixant à l'aide du levier 9 et de la cré­
maillère a.

407
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1333 SERVANT À LA DISTRIBUTION DE VAPEUR DV

La coulisse curviligne 4 est suspendue en A, C et B aux


éléments 5, 6 et 7 qui forment des couples de rotation avec
le support et le bloc d'excentrique 8. Lorsque le levier 2
est en position fixe, l'élément 3 reste immobile. La course
voulue de l’élément 1 est fonction du choix de la position
du levier 2.

408
MÉCANISME À CO U LISSE ET L E V IE R S CL
1334
SERV AN T À LA D ISTRIBU TIO N D E V A PE U R DV

La coulissa curviligne 4, mobile autour d'un axe fixe A,


constitue un couple de translation curviligne avec le cou­
lisseau 5Vglissant dans cette coulisse, et un couple de rota­
tion B avec l'élément 6. Le coulisseau 5 forme un couple de
rotation avec l'élément 7. La commande de l'élément 1
est réalisée d'une part par un système d'éléments P, P, 4, 5
et 7 et d'autre part par un système d’éléments P, 4P, i f , 12
et 8. L'élément 8 forme en C un couple de rotation avec
l'élément 1. La course voulue de l'élément 1 dépend du choix
de la position du levier 2. L'élément 3 restera dans ce cas
immobile, tandis que l'élément 13 tournera autour de
l'axe D.

409
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1335
SERVANT À LA DISTRIBUTION DE VAPEUR DV

La coulisse curviligne 3 tourne autour d'un axe fixe A ;


on la fixe dans la position désirée à l’aide du levier 2. La
course voulue de l'élément 1 dépend du choix de la position
du levier 2. Le système à coulisseau et manivelle BCD
permet de réaliser la commande de l'élément 1 à l'aide des
cléments intermédiaires 4t 5, 6 et 7 et du coulisseau 8 qui
_________ glisse dans une coulisse curviligne 3.
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1336 SERVANT À LA DISTRIBUTION DE VAPEUR
DV

La coulisse curviligne 4 est suspendue en B et C aux élé­


ments 5, 6 et 7. L'élément 5 constitue un couple de rotation
D avec l'élément 3, et les éléments 6 et 7, des couples de
rotation avec la manivelle d'excentrique 8. Lorsque le
levier 2 est en position fixe, l'élément 3 reste immobile.
La course voulue de l'élément 1 dépend du choix de la
position du levier 2.

410
13. Mécanismes avec arrêts (1337-1354)
M ECANISM E À CO U LISSE, À T R O IS É L É M E N T S CL
1337
AVEC A R R Ê T S Ar

La coulisse 2, animée d'un mouvement de translation, pré­


sente sur les parties a — a et b — 6 un profil tracé suivant
les arcs de cercle de rayon égal à AB. Lorsque le galet c
de la manivelle 1 roule sur les arcs a — a et b — 6 , la cou­
lisse 2 reste sans mouvement. Pour assurer l'effort de contact
entre les éléments du mécanisme, on prévoit des ressorts
qui ne sont pas représentés sur le dessin.

411
MÉCANISME À C O U L IS SE , À T R O IS É L É M E N T S CL
1338
AVEC UN A R R Ê T Ar

Les longueurs des éléments du mécanismo satisfont aux


conditions: AB — BC et AD = DC. L’élément 7 , mobile
autour d'un axe fixe A , possède un galet B glissant sur
une coulisse en arc do cercle c — c ayant pour centre le
point C do l'élément 2. Les longueurs des éléments étant
conformes aux rapports adoptés, l'élément 2 effectue un
mouvement d'oscillation au cours du mouvement de la ma­
nivelle 7 suivant la flèche, de a vers b ; au cours du mouve­
ment de la manivelle de b vers a, l'élément 2 reste immobile.
Lors du mouvement de l'élément 2, le mécanismo équivaut
à un système à quatre éléments articulés ABCD, ou l'élé­
ment AB est une manivelle, l'élément BC, une bielle et
l'élément CD, uno bascule.

412
MÉCANISME À C O U LISSE ET L E V IE R S CL
1339
AVEC UN A R R Ê T Ar

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = 1 ; BC = 3,1 ; CD = 2,6; CE = 3,0;
AF = 2,3; AD = 4,5; FD = 6,3; DE = 4,0. Le point E
de la bielle 2 du système à quatre éléments articulés ABCD
décrit une courbe de bielle a dont une partie est proche
d*une droite qui passe par le point F. La coulisse 3, mobile
autour d*un axe fixe F, présente la rainure 6 , dont Taxe
coïncide avec la partie rectiligne de la trajectoire a du
fe>oint E, dans laquelle glisse le coulisseau 4. Au moment où
point B de la manivelle parcourt la partie de la circonfé­
rence marquée par une ligne grasse, le point E de la bielle 2
suit la partie de la trajectoire a qui se rapproche de la droite.
La coulisse 3 no tourne presque pas pendant cette période,
c.-à-d. qu’elle marque un arrêt.

413
MÉCANISME À CO U LISSE ET L E V IE R S CL
1340
AVEC UN A R R Ê T Ar

La manivelle i, tournant autour d'un axe fixe A, porte


un galet 3 qui glisse dans la rainure a — a du coulisseau 2.
Le coulisseau 2 se déplace dans un guidage fixo b — b. La
rainure a — a est de forme rectiligne sur la partie cb%et
sur la partie bd, elle a la forme d'un arc de cercle de rayon
égal à AB. Lorsque le levier 1 est animé d’un mouvement
de bascule, l’élément 2 reçoit un mouvement de va-et-vient
avec arrêt à la fin de son premier parcours (indiqué en poin­
tillés), jusqu'au moment où le galet 3 de la manivelle 1
glisse sur la partie curviligne b — d de la rainure a — a
ayant la forme d’un arc de cercle de centre A.

414
MÉCANISME À CO U LISSE ET L E V IE R S CL
1341
AVEC UN COURT A R R Ê T Ar

Le point A de la bielle 2 du
système à quatre éléments arti­
culés ECDF décrit une courbe
de bielle a — a. Dans la rainure
de la coulisse 5, mobile autour
d’un axe fixe B, glisse le cou­
lisseau 4 qui constitue un couple
cinématique A avec la bielle 2.
A chaaue tour de la manivelle 1
la coulisse 5 fait un tour com­
plet autour du centre B avec un
seul arrêt de courte durée à
l’endroit où 4e point A de la
bielle 2 parvient à la position A'
de sa trajectoire a — a.

MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL


1342 AVEC UN COURT ARRÊT Ar

La manivelle i , mobile autour


d’un axe fixe A t constitue un
couple de rotation avec la
bielle 4 qui glisse le long du
guidage 5 tournant autour d’un
axe fixe C. Dans la rainure de
la coulisse 2 , mobile autour
d’un axe fixe Z), glisse le cou­
lisseau 3 qui forme un couple
de rotation B avec la bielle 4.
Le ppint B de la bielle 4 décrit
une courbe de bielle a — a.
Lorsque la manivelle 1 est en
mouvement, la coulisse 2 tourne
observant un court arrêt au
moment où le point B du cou­
lisseau 3 parvient au point
supérieur de sa trajectoire a — a.

415
Le point A de la bielle 2 du système à auatre éléments arti­
cules D E F C décrit une courbe de bielle a — a. Dans la
rainure de la coulisse 5, mobile autour d'un axe fixe B %
glisse le coulisseau 4 qui constitue un couple de rotation A
avec la bielle 2. La manivelle 3 se présente sous la forme
d'une bague qui entoure le disque immobile 6 de centre C.
Pendant un tour de la manivelle 3 la coulisse 4 effectue un
tour complet autour du centre, observant un court arrêt
au moment où le point A de la bielle 2 parvient au point A '
de sa trajectoire. D'autre part, au moment où le point A
s'approche de la position A \ la coulisse 5 effectue un petit
déplacement angulaire en sens inverse, puis elle poursuit
son mouvement dans la même direction.

416
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1344 AVEC UN COURT ARRÊT Ar

Le point A de la bielle 2 du système à quatre éléments arti­


cules DEFC décrit une courbe de bielle a — a. Dans la
rainure de la coulisse 5, mobile autour d’un axe fixe B,
glisse le coulisseau 4 qui constitue un couple de rotation
A avec la bielle 2. La manivelle 3 se présente sous la forme
d’une bague qui entoure le disque immobile 6 ayant pour
centre le point C. A chaque tour de la manivelle 31 la cou­
lisse 5 effectue un tour complet autour du centre B , obser­
vant un court arrêt au moment où le point A de la bielle 2
parvient au point A ' do sa trajectoire.

2 7 -0 1 3 5 3 417
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1345
AVEC UN COURT ARRÊT Ar

Les longueurs des éléments satisfont aux conditions: AB =


= CD et BC = A D . La figure ABCD est un antiparallélo­
gramme. La coulisse 2, mobile autour d'un axe fixe F, forme
un couple de translation avec le coulisseau 3 tournant sur
Taxe E de la bielle 4 de T anti parallélogramme ABCD. Le
point E de la bielle 4 décrit une courbe de bielle a — a.
Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, la coulisse 2
tourne, observant un court arrêt au moment où le point E
du coulisseau 3 parvient au point supérieur de sa trajectoire
a — a. Les éléments 1 et 5 sont munis de butées b qui per­
mettent au mécanisme ABCD de franchir les positions
extrêmes.

418
Le point E de la bielle 2 du système à quatre éléments arti­
culés ABCD décrit une trajectoire dont la partie y — y,
représentée sur la figure par une ligne grasse, se rapproche
de la droite. Lorsque la manivelle 1 tourne, l'élément 2,
sur lequel s’articule le coulisseau 4, agit sur l’élément 5,
en le faisant tourner avec des arrêts. Le mouvement du point
E du coulisseau 4 sur la partie y — y de sa trajectoire cor­
respond à la période d’arrêt de l’élément 5. La rainure a
dans laquelle glisse le coulisseau 4 permet à l’élément 5
d’éviter une rotation spontanée au moment des périodes
de repos.

27* 419
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS, CL
À EXCENTRIQUE, AVEC ARRÊTS Ar

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: CB « 2 , 6 6 A B \ CD « 1,33 A B \ AD «
« 2,66 A B ; CE « 4,33 AB ; BE » 6,3 AB ; AF «
« 5 ,6 6 /lZ ?; D F æ A A B ; a = AB. L'excentrique 1 de
centre B tourne autour d’un axo fixe A. La bielle 2 com-
orte une bague b qui embrasse l'excentrique 1. Le bras c
S e la bague b forme en E un couple de rotation avec le cou­
lisseau 3 qui glisse dans le guidage d de la coulisse 4. Au
moment où le point E de la bielle 2 parcourt la partie x — x
de sa trajectoire, qui se rapproche de la droite passant à la
plus courte distance a de l ’axe F, cette partie étant repré­
sentée sur la figure par une ligne grasse, la coulisse 4 marque
un temps d'arrêt. Elle fait aussi un arrêt momentané au
moment où le point E vient se placer dans la position E9.

420
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1348 AVEC ARRÊTS Ar

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BC = 2,73 AB ; CD = 1,36 AB ; CG =
= 2,32 AB ; B G = A , 9 A B ; AF = 2 , 3 6 AB ; AD =
= 2,87 A B ; DP = 2 AB; GE = 1,45 AB ; EF = 2,82 AB ;
GM = 1,36 AB ; MK = 1,91 AB ; KD = 0,54 AB ; KF =
= 2,18 A B; H F = 3,1 AB et DH = 3,63 AB. Le méca­
nisme est réalisé à partir du système à quatre éléments
ABCD. La bielle 2 forme en G un couple de rotation avec le
coulisseau 3 glissant dans la coulisse 4 qui tourne autour
d’un axe H. Le mécanisme ABCD est relié aux éléments
5, 6 et 7, 8. Lés éléments 5 et 7 s'articulent en G. La tra­
jectoire du point G de la bielle 2 sur sa partie x — x est
proche d'une droite passant par le point H . Sur les parties
y — y et z — x, la trajectoire se rapproche des arcs de cercle
dont les rayons sont égaux aux longueurs GE et GM des
éléments 5 et 7. Ces parties sont indiquées sur le dessin par
des lignes grasses. La coulisse marque un temps d'arrêt
au moment où le coulisseau suit la partie x — x de la tra­
jectoire du point G. Les éléments MK et EF ont des arrêts
au moment où le point G du coulisseau parcourt les parties
z — x et y — y de sa trajectoire.

421
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1349
AVEC ARRÊTS Ar

Le coulisseau 5 du mécanisme à coulisseau et manivelle


ABC glisse dans le guidage b — 6 . Le point D de la bielle 2
décrit une trajectoire dont la partie y — y, représentée sur
la figure par une ligne grasse, se rapproche de la droite
perpendiculaire à la direction 6 — 6 . Lorsque la manivelle 1
est en mouvement, l'élément 2, sur lequel s'articule le
coulisseau £, exerce son action sur la coulisse 4, en lui im­
primant un mouvement de bascule avec des arrêts. Le mo­
ment où le point D du coulisseau 3 parcourt la partie y — y
de sa trajectoire correspond à la période d'arrêt de la cou­
lisse 4. La rainure a du support, dans laquelle glisse le cou­
lisseau 3 au moment où le mécanisme ABC franchit sa posi­
tion extrême, permet à la coulisse 4 d'éviter une rotation
spontanée pendant l'arrêt.

422
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1350 AVEC ARRÊTS Ar

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: CB = 4,28 AB; CD = 4,86 AB; CE =
= 2,14 A# ; BD = è tA A B ; A E = 4,55 AB ; a=
= 1,66 AB. Au moment où le point B de la manivelle 1
fparcourt la partie de la circonférence représentée par une
igné grasse, le point D de la bielle 2 suit la trajectoire dont
une partie, représentée par une ligne grasse, est proche d'une
droite perpendiculaire à l'axe du guidage x — x. Lorsque
la manivelle 1 est en mouvement continu, la coulisse 3
reçoit un mouvement do translation le long de l'axe x — x
avec un arrêt au moment où le point D parcourt la partie de
sa trajectoire représentée par une ligne grasse.

423
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1351
AVEC ARRÊTS Ar

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BC = 4,28 AB ; CE = 4,86 A B ; BE =
= 8,4 AB ; CD = 2,14AZ?; A0 = 4,55 AZ? ; AF =
= 1 AB \ DF = 3,32 A B.' Au moment où le point B de
la manivelle 1 parcourt la partie de la circonférence repré­
sentée par une ligne grasse, le point E de la bielle 2 suit
la trajectoire dont la partie indiquée par une ligne grasse se
rapproche de la droite passant par le point F. Lorsque la
manivelle 1 est en mouvement continu, la coulisse 3 effectue
un mouvement de bascule autour d'un axe F, observant
un arrêt au moment où le point E parcourt la partie de sa
trajectoire représentée par une ligne grasse.
MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE, CL
1352
À MOUVEMENT INTERMITTENT Ar

L'excentrique 1, mobile autour d'un axe fixe B , est embrassé


par la bague b de l’élément 6 qui a la forme d’un levier coudé
dans lequel on fixe au point A le doigt 3. Ce dernier glisse
dans le guidage 4 qui tourne fou sur un axe fixe Z? ; l’axe
du doigt 3 no coïncide pas avec le centre de l’excentrique 1.
Lorsque l ’élément 6 est en mouvement, la roue 2 qui com­
porte des rainures a tourne sous l’action du doigt 3 dans
la même direction avec des arrêts. Les arrêts de la roue 2
s’effectuent au moment où le doigt 5, glissant dans le guidage
fixe 7 et articulé en C sur l’élément 6, s’engage dans les
rainures a.

425
MÉCANISME A COULISSE ET EXCENTRIQUE, CL
À MOUVEMENT INTERMITTENT Ar

L'excentrique J, mobile autour d'un axe fixe B , est embrassé


par la bague de l'élément 6 qui a la forme d'un levier à
deux bras sur lequel s’articule en A le doigt mobile 3. Le
doigt 3 glisse dans le guidage 4 qui tourne fou sur l'arbre B
dont l'axe ne coïncide pas avec le centre de l'excentrique 1.
Lorsque l'excentrique 1 est en mouvement, la roue 2, com­
portant des rainures a, est soumise à l’action du doigt 3
oui glisse dans le guidage mobile 4 et tourne dans la même
direction avec des arrêts. Les arrêts de la roue 2 ont lieu
au moment où le doiçt 5, glissant dans le guidage fixe 7
et articulé en C sur l'élément 6, s'engage dans les rainures a.

426
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1354 DE LA T R ANSMI SSION INTERMITTENTE
AVEC RÉGLAGE PROGRESSIF Ar

L'élément 2, qui se présente comme un excentrique rond,


est mobile autour d'un axe fixe A. L’élément 2 comporto
une bague a qui embrasse l'excentrique 2. Entre l’excentrique
et la bague se trouve un roulement à billes 4. L’élément 2
constitue un couple de rotation C avec l'élément 3 dont la
rainure b glisse sur le coulisseau 7 tournant autour d'un axe
fixe E . L'élément 3 forme un couple de rotation D avec
l'élément 5 dont la couronne d fait partie de la roue libre 6.
Lorsque l’excentrique 1 tourne, le manchon de marche libre 6
imprime des impulsions à l'arbre B . La fréquence des impul­
sions dépend de la position de l'axe E de l'élément 8 qui
peut se déplacer dans le guidage p au moyen de la vis 9.

427
14. Mécanismes de guidage et d’inversion
(1355-1376)
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1355 À GUIDAGE APPROXIMATIF DE KOSTITSYNE GI
Les longueurs des éléments
du mécanisme satisfont aux
conditions: AD = 2AB et
BC = 5AD. L'élément 1
présente deux coulisses, a et
6 , dans lesquelles glissent
les coulisseaux 2 et 3 dont
les axes forment un angle
de 90°. Lorsque la mani­
velle 1 tourne, le point C
du mécanisme suit approxi­
mativement la ligne droite
q — q parallèle à la ligne
des centres A D.

MÉCANISME CONCHOÏDAL À QUATRE ÉLÉMENTS « CL


1356 A COULISSE ET LEVIERS
GI
ET À GUIDAGE RECTILIGNE
Les longueurs des éléments
du mécanisme à coulisse et
leviers ABC satisfont aux
conditions: AC = 1,81 AB
et BD = 1,64AÆ. Lorsque
l'élément 1 tourne autour
d'un axe fixe A, le point D
de l’élément 2 suit une tra­
jectoire dont une partie se
rapproche de la droite q — q
perpendiculaire à la direc­
tion AC.

428
MÉCANISME CONCHOÏDAL À QUATRE ÉLÉMENTS, CL
1357 À COULISSE ET LEVIERS
ET À GUIDAGE RECTILIGNE GI

Les longueurs des éléments


du mécanisme à coulisse et
leviers ABC satisfont aux
conditions: AC = 2AB et
AB = BE. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour d'un
axe fixe A , le point E de
l'élément 2 suit une trajec­
toire dont une partie se
rapproche de la droite q — q
passant par le point A.

MECANISME CONCUOÏDAL À QUATRE ÉLÉMENTS, CL


1358 À COULISSE ET LEVIERS
ET À GUIDAGE RECTILIGNE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisse et


leviers ABC satisfont aux conditions: AC = 1,4 AB ;
BE = 0,2 AB et CF = 0,65 AB. Lorsque l'élément 1 tourne
autour d'un axe fixe A, le point E de l'élément 2 suit une
trajectoire dont une partie se rapproche de la droite q — q
perpendiculaire à la direction AC.

429
MECANISME CONCUOÏDAL À QUATRE ÉLÉMENTS, CL
1359 À COULISSE ET LEVIERS
GI
ET À GUIDAGE RECTILIGNE

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme à
coulisse et leviers satis­
font aux conditions:
AC = 0,49 AB et BE =
= 0,28.4 Æ. Lorsque l'é­
lément 1 tourne autour
d'un axe fixe A, le point
E de l'élément 2 suit
une trajectoire dont une
^ partie se rapproche de la
droite q — a perpendicu­
laire à la direction AC.

MÉCANISME CONCHOÏDAL À QUATRE ÉLÉMENTS, CL


1360 À COULISSE ET LEVIERS
ET À GUIDAGE RECTILIGNE GI

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme sa­
tisfont aux conditions:
A C =1,5A Æ et BD =
= 5,3 AB. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour
d'un axe fixe A, le point
D de l'élément 2 suit
une trajectoire dont une
partie se rapproche de la
droite q — q perpendi­
culaire à la direction AC.

430
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1361 ET À GUIDAGE RECTILIGNE D’ARTOBOLEVSKÏ GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC = CB = CP ; PD = QD et EP = EA.
L'élément /, qui se présente comme un levier coudé, tourne
autour d'un axe fixe A et glisse par son côté a dans le cou­
lisseau 2. L’élément 3 forme des couples de rotation C et P
avec les éléments 1 et 7. L'élément 7 tourne autour d’un
axe fixe E. L’élément 4 forme des couples de rotation P
et D avec les éléments 7 et 6, L’élément 6 forme un couple
de rotation Q avec le coulisseau 2 et un couple de rotation D
avec l’élément 5 mobile autour d’un axe fixe A. Le méca­
nisme remplit la condition d’inversion
AP-ÇA = (AD)2 = (AD)2 — (PD)2.
Le point P décrit une circonférence qui passe par le centre
d’inversion A . Le point Q décrit la droite q — q perpendi­
culaire à la direction AE.

431
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1362
ET À GUIDAGE CIRCULAIRE D’ARTOBOLEVSKI GI

La manivelle 1 de rayon AP = r, tournant autour d'un


axe fixe A, forme un couple de rotation P avec le coulisseau
cruciforme 5 dont les axes de guidage sont perpendiculaires
entre eux. L'élément 2%tournant autour d'un axe fixe O,
constitue des couples de translation avec les coulisseaux
5 et 4. L'élément 3 qui a la forme d’un levier coudé tourne
autour de l'axe fixe O et constitue un couple de rotation C
avec l’élément 6 glissant dans le coulisseau 5. Le côté Ca
de l'élément 3 glisse dans le coulisseau 7 qui constitue un
couple de rotation Q avec le coulisseau 4.
Le mécanisme remplit la condition d’inversion OP *OQ =
= (PC)%. Si le point P décrit une circonférence p — p de
rayon r, le point Q décrit une circonférence q — q de rayon i?
tel que R = *r± . Les centres A et B des circonfé-
(iOA)2 —r2
rences p — p et q — q sont déterminés par la condition
PB R
OA ~ r

432
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1363 ET À GUIDAGE RECTILIGNE D’ARTOBOLEVSKI GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: OA = AP et OB = ^-£-r • L'élément 2,
2 OA
mobile autour d'un axe fixe A, constitue un couple de rota­
tion P avec le coulisseau en croix 5 dont les axes de guidage
sont perpendiculaires entre eux. L’élément 4, tournant
autour d'un axe fixe O, constitue des couples de translation
avec les coulisseaux 5 et 3. L'élément 1 qui a la forme d'un
levier coudé tourne sur l'axe fixe O en constituant un couple
de rotation C avec l'élément 6. Le côté Ca de ce dernier
glisse dans le coulisseau 5. L'élément 1 glisse dans le coulis­
seau 7 qui forme un couple de rotation Q avec le coulisseau 3.
Le mécanisme remplit la condition d’inversion, c.-à-d.
OP-OQ={PC)2. Lorsque l’élément 2 tourne autour de
l ’axe A, le point P décrit une circonférence p — p%et le
point Q, une droite q — q perpendiculaire à la direction
OA Bd et passant par le point B .

2 8 -0 1 3 5 3 433
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1364 ET À GUIDAGE RECTILIGNE D’ARTOBOLEVSKI GI

L’éiémont 2, présentant la forme d’un levier coudé, tourne


autour d’un axe fixe A en constituant des couples de transla­
tion avec les coulisseaux 3 et 4 qui glissent sur les côtés Aa
et Ab de l’élément 2. Le coulisseau 3 forme un couple de
rotation B avec le coulisseau 1 qui glisse dans un guidage
fixe p — p. Le coulisseau 3 possède la traverse Bd qui cons­
titue un couple de translation avec le coulisseau cruciforme 4
dont les axes de glissement forment un angle de 90° — a,
où a est l’angle CAB. Lorsque l’élément 2 tourne autour
de l’axe A, le point C, situé à l’intersection des barres do
guidage Bd et Abt décrit la droite a — q perpendiculaire
a la direction Ax qui fait un angle de 90° — a avec l’axe
c — c du guidage p — p. La distance AD est telle que

où AE est la plus courte distance du point A à l’axe c — c


du guidage p — p.

434
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1365 ET À GUIDAGE CIRCULAIRE D’ARTOBOLEVSKI GI

L’élément 7, mobile autour d’un axe fixe 0, forme un couple


de rotation B avec le coulisseau 3 glissant sur le côté Aa
de l’élément 2 qui a la forme d’un levier coudé aAd. Le
coulisseau 3 possède une traverse b — b qui constitue un
couple de translation avec le coulisseau en croix 4, les axes
de glissement de ce dernier formant un angle de 90° — a,
où a est l’angle aAd. Lorsque l ’élément 1 tourne autour de
l’âxe 0, le point 0, situé à l’intersection des directions Ad
et 56, décrit une circonférence q — q de rayon DC. Le centre
D de la circonférence se trouve sur la droite Oy perpendicu­
laire à l’axe Ox. La distance OD est tello que OD = OA *tg a.
Le rayon DC de la circonférence q — q est tel que DC =
OB
= ------- . Si l’on adjoint à ce mécanismo l’élément 5,
cos a 4
représenté sur la figure en pointillés, qui tourne autour d'un
axe fixe D et qui forme un couple de rotation C avec le
coulisseau 4%le mécanisme pourra servir à transmettre la
rotation de l’élément 1 à l’élément 5 avec un rapport i J 5 =
= ù>i/cd5 = 1. Les éléments 1 et 5 tournent dans le même
sens.

28* 435
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1366
DE L’INVERSEUR AVEC DEUX COULISSEAUX GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AD : AC = BQ : CP. L’élément 2 tourne autour
d’un point fixe A qui constitue lo centre d’inversion. Les
éléments 3 et 5 forment les couples de rotation B et C avec
l’élément 2, et les couples de rotation Q et P avec les cou­
lisseaux 4 ci 6 qui glissent suivant l'axe Aa de l’élément 7,
mobile autour d’un axe fixe A. Lorsque le point P ou Q
suit une courbe quelconque, l’autre point décrit une courbe
qui est l’inverse de la première, autrement dit le mécanisme
réalise une transformation d'inversion du type
AP-AQ = AB-AC = const.

436
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1367 DE L’INVERSEUR AVEC DEUX COULISSEAUX GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC : AB = CP : BQ et 0 = a + p. L’élé­
ment 2 tourne autour d’un point fixe A qui est le centre
d’inversion. Les éléments 3 et 5 forment les couples de rota­
tion B et C avec l’élément 2, et les couples de rotation Q
et P avec les coulisseaux 4 et 6 qui glissent le long des côtés
a et b de l’élément 1, de forme coudée, mobile autour d'un
axe fixe A. Lorsque le point P ou Q suit une courbe quel­
conque, l’autre point décrit une courbe qui est l’inverse de
la première, autrement dit, le mécanisme réalise une trans­
formation d'inversion du type
AP-AQ = const.

437
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1368 DE L’INVERSEUR DE CRAWFORD GI

L’élément 2, présentant la forme d’un levier en 7\ tourne


autour d’un point fixe A qui est le centre d’inversion, et
constitue un couple de rotation B avec l’élément coudé 1.
Les coulisseaux 3 et 6, qui constituent un couple de rota­
tion P, et les coulisseaux 4 et 5, qui constituent un couple
de rotation Q, glissent sur les côtés 6 et a des éléments 2 et 1.
Quel que soit le mouvement donné au mécanisme, les
points Ç, A et P se trouvent sur la même droite b — b.
Lorsque le point P ou Q suit une courbe quelconque, l’autre
point décrit une courbe qui est l’inverse de la première,
autrement dit, le mécanisme réalise une transformation
d’inversion du type
AP-AQ = (AB)2 = const.

438
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1369 DE L’INVERSEUR D’ARTOBOLEVSKI GI

L’élément 2, mobile autour d’un point fixe A qui est le


centre d ’inversion, formo un couple de translation avec
le coulisseau en croix 5, dont les axes de glissement sont
perpendiculaires entre eux, et un autre couple de translation
avec le coulisseau 3 qui glisse le long de 1 axe AD do l'élé­
ment 2. L’élément 1 qui tourne autour d’un axe fixe A
forme un couple do rotation B avec l’élément 4%glissant
dans le coulisseau o, et un couple de translation avec le
coulisseau 6 qui forme un couple de rotation P avec le cou­
lisseau 3. Quel que soit le mouvement donné au mécanisme,
les points A, Q et P se trouvent toujours sur la meme droite
Ab. Lorsque le point P ou Q suit une courbe quelconque,
l'autre point décrit une courbe qui constitue Vinverse de
la première, autrement dit, le mécanisme réalise une trans­
formation d’inversion du type
A P - A Q = (AB)2 = const.

439
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1370 DE L’INVERSEUR AVEC DEUX COULISSEAUX GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AC : BC = CP : BQ. L’élément 2 tourne autour
d’un point fixe A qui est le centre d’inversion. Les élé­
ments 3 et 5 forment les couples de rotation B et C avec
l’élément 2 cl les couples de rotation Q et P avec les coulis-
seaux 4 et 6 qui glissent sur l’axe Aa de l’élément 1 mobile
autour d’un axe fixe A . Lorsque le point P ou Q suit une
courbe quelconque, l’autre point décrit une courbe qui est
l’inverse de la première, autrement dit, le mécanisme réalise
une transformation d’inversion du type
AP-AQ = const.

I
440
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1371 DE L’INVERSEUR AVEC DEUX COULISSEAUX GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satislont aux


conditions: BP = BD et AB > BP. Les éléments 1 et 2
tournent autour d’un point fixe A qui est le centre d’inver­
sion. Les éléments 3 et 4 forment les couples de rotation B
avec l’élément 2 et les couples de rotation P et Q avec les
coulisseaux 5 et 6 qui glissent sur l’axe A a de l’élément 1.
Quel que soit le mouvement donné au mécanisme, les points
A , P et D se trouvent toujours sur une même droite. Lorsque
le point P ou D suit une courbe quelconque, l’autre point
décrit une courbe qui est l’inverse de la première, autre­
ment dit, le mécanisme réalise une transformation d’inver­
sion du type
AP AD = (AB)2 — (BP)2 = const.

441
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1372
DE L’INVERSEUR AVEC DEUX COULISSEAUX GI

Les longueurs des cléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BP = BQ et AB < BP. Les éléments 1 et 2
tournent autour d’un point fixe A qui est le centre d’inver­
sion. Les éléments S et 4 forment les couples de rotation B
avec l’élément 2 et les couples de rotation P et Q avec les
coulisseaux 5 et 6 qui glissent suivant l’axe Aa do l’élé­
ment 1. Quel que soit le mouvement donné au mécanisme,
les points A , P et Q se trouvent toujours sur une même droite.
Lorsque le point P ou Q suit une courbe quelconque, l’autre
point décrit une courbe qui est l’inverse de la première,
autrement dit, le mécanisme réalise une transformation
d’inversion du type
AP-AQ = (BP)2 - (AB)-.

442
Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux
conditions: AC = CB = CP\ PD = DQ. Les éléments
1 et 5 tournent autour d'un axe fixe A L'élément 1 se pré­
sente comme un levier coudé dont le côté a glisse dans le cou­
lisseau 2. L'élément 3 constitue les couples de rotation C
et P avec les éléments 1 et 4. L'élément 6 constitue les
couples de rotation Q et D avec le coulisseau 2 et avec les
éléments 4 et 5. Les longueurs des éléments étant conformes
aux rapports admis, le mécanisme remplit la condition
d'inversion
AP AQ = (AB)2 = (AD)2 — (PD)2.
Si le point fixe A est le centre d’inversion et si le point P
suit une courbe quelconque, le point Q décrit une courbe qui
est l'inverse de la courbe engendrée par le point P %et vice
versa.

443
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DE L’INVERSEUR AVEC RHOMBOÏDE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AB = AC, BP = BQ et CP = CQ. La figure
PBQC est un rhomboïde. Les éléments 1 et 2 tournent autour
d’un point fixe A qui constitue le centre d’inversion. Les
éléments 3 et 4 forment les couples de rotation B avec l ’élé­
ment 2 et les couples de rotation P et Q avec les éléments
5 et 6 qui forment les couples de rotation C avec l’élément 1.
Quel que soit le mouvement donné au mécanisme, les points
A, B et Q se trouvent toujours sur la même droite Aa. Lors­
que le point P ou Q suit une courbe quelconque, l’autre
point décrit une courbe qui est l’inverse de la première,
autrement dit, le mécanisme réalise une transformation
d’inversion du type
AP-AQ = (AB)1 — (BP)1 = (A C)a — (CP)1 = const.
Le mécanismo est équivalent à l’un des deux mécanismes à
coulisse ot leviers composés des éléments /, 5, 6, 7 et 8
ou 2, 3, 4, 7 et 8, où les éléments 7 et 8 sont des coulisseaux
3uui point
glissent le long d'une barre de guidage Aa mobile autour
A. Le mécanisme rend possible le mouvement de
translation de la droite BC perpendiculaire à la droite APQ.

444
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1375 AVEC UN ELEMENT ANIME D’UN MOUVEMENT
DE TRANSLATION GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition CB : CA = BQ : AP. Les points 6 \ P et Q
sont situés sur une même droite. La direction EQ de l'élé­
ment 2 doit être parallèle à la direction DP. L’élément 7,
tournant autour d*un axe fixe Df formo les couples de rota­
tion C et E avec les éléments 3, 4 et 2. L'élément 3 forme
les couples de rotation A et B avec les éléments 6 et 7 qui
forment les couples de rotation P et Q avec les coulisseaux 5
et 8 glissant le long de l’axe Ca de l’élément 4. L’élément 2
forme un couple de rotation Q avec le coulisseau 8. Lorsque
l'élément 1 tourne autour de l'axe D, l'élément 6 effectue
un mouvement de translation tel que chaque point de cet
élément décrit une circonférence de rayon DE.

445
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1376 SERVANT À REPRODUIRE
DEUX DIRECTIONS PARALLÈLES GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition OB : OA = BP : AQ = OD : OC = DP : CQ.
Les points Ot Ç et P sont situés sur une même droite. L'élé­
ment J, mobile autour d’un axe fixe £, forme les couples
de rotation P avec les éléments 6 et 7. Les éléments 2 et 3,
mobiles autour d’un axe fixe 0, forment les couples de rota­
tion A et C avec les éléments 4 et 5 et les couples de rotation
B et D avec les éléments 6, 7, 8 et avec le coulisseau 9
glissant sur l’élément 8 le long de son axe Da. Los éléments
5 et 4 constituent un couple de rotation Q. Lorsque l’élé­
ment 1 tourne autour de l’axe £, la direction CA reste tou­
jours parallèle à la direction de l’axe Da de l’élément 8.

446
15. Mécanismes de commutation,
d’enclenchement et de déclenchement (1377)
MÊCANISME D’ENCLENCHEMENT CL
1377 À COULISSE ET LEVIERS,
AVEC CAME ET RESSORT TENDEUR CE

La manivelle 2, tournant autour d’un axe fixe Z), est munie


d’un galet a glissant dans la coulisse b du coulisseau 1 qui
est animé d’un mouvement de va-et-vient dans la glissière
c — c. Le coulisseau 1 possède des rainures d. Les leviers
4 et 5, qui tournent sur des axes fixes C et B , sont munis de
galets 3^ et 7. Lorsque la manivelle 2 tourne dans le sens
de la flèche, le coulisseau 1 agit sur le galet 3 en faisant
tourner le levier 4 dans sa position extrême représentée sur
la figure. Le ressort 6 fait alors passer le levier 5 de la posi­
tion représentée sur la figure à la position extrême droite
(indiquée en trait discontinu). Les leviers 4 et 5 comportent
des cames 8 et 9 dont le profil présente des parties conformes
à des arcs de cercle de rayons égaux. Lorsque le coulisseau 1
se déplace vers la droite, la partie / glisse sur la partie /',
et dans la position extrême droite du levier 5 la partie g
vient en contact avec la partie À*', en fermant ainsi le sys­
tème. Au cours de son mouvement de retour, le coulisseau 1
agit sur le galet 7 du levier 5 en dégageant ce dernier do la
position de fermeture. Dans la position extrême gauche, la
partie /' vient en contact avec la partie À-, après quoi le
cycle du mouvement reprend.

447
16. Mécanismes de triage,
d’avance et d’alimentation (1378-1381)
MÉCANISME D’AVANCE CL
1378
A COULISSE ET LEVIEIIS TA

La manivelle i , tournant autour d’un axo fixe A , forme un


couple de rotation C avec le coulisseau 6 qui glisse dans la
rainure / de la coulisse 2. La coulisse 2 constitue un couple
do rotation D avec le coulisseau 7 qui se meut dans le guidage
h du coulisseau 8 glissant sur la table fixe 9. L’élément 3
qui forme un couple de rotation K avec le coulisseau 8
est sollicité par lo ressort 5. Lorsque la manivelle 1 est en
mouvement, la coulisse 2 imprime un mouvement de va-et-
vient au coulisseau 8 et à l’élément 3. Lorsque l’élément 3
se trouve dans sa position extrême gauche, la pièce b sort
du canal a et tombe dans la cannelure c du taquet 4 . Lorsque
l'élément 3 se déplace de gauche à droite, la came d fixée
sur l'élément 3 exerce une pression sur la dent e du taquet 4t
enfonce le taquet et libère la pièce b. L'élément 3 serre la
pièce b contre la surface do base à l'aide du ressort 5.

448
MECANISME DE TRIAGE CL
À COULISSE ET LEVIERS TA

Le m écan ism e e st d e stin é à tr ie r des pièces 1 en U s u iv a n t la p o sitio n


q u 'e lle s o ccu p en t. L 'a m e n é e des pièces J v e rs le p la te a u d e la presse,
qui n e fig u re p a s su r le d essin, n e p e u t s 'e ffe c tu e r q u 'e n p o sitio n a.
L orsque la tra v e rs e 2 descend, le p lo n g eu r J , s 'a b a is s a n t s u r le fond
de la p ièce J , s'o p p o se à la poussée d u p lo n g eu r h o riz o n ta l 4 q ui ten d à
chasser la p ièce i ; le p longeur 4 e t le coulisseau 5 se d é p la c e n t à gau-
che sous F a c tio n d u lev ier 7 q u i exerce u n e pressio n s u r le d o ig t d
d e l’élém en t 6 p a r le bord su p é rie u r d e la ra in u re / . L e lo q u e t 8 lim ite
le d ép lacem en t du p lo n g eu r 4. L o rsq u e la tra v e rs e 2 re m o n te , le p lo n ­
g eu r 4 se m e t en p o sitio n ex trêm e d ro ite a v a n t q u e le p lo n g eu r 8 ne
so rte d e la p ièce 1. L e lo q u e t g, q u i b u te c o n tre l'e r g o t fix e 9, se d é p la ­
ce à d ro ite av ec le coulisseau 5 e t lib ère le p lo n g eu r 4 q ui se m eu t à
au ch e sous l'e ffe t d u resso rt serré 10% a p rè s quoi la pièce j e st envoyée
f la p resse. Si la pièce s u iv a n te e s t am enée d a n s la m êm e p o sitio n a,
lo rsq u e la tra v e rse 2 descend, le p lo n g eu r h o riz o n ta l 4 b u te c o n tre la
pièce 1 serrée p a r le p lo n g eu r v e rtic a l J e t se d ép lace & d ro ite p a r r a p ­
p o rt au cou lisseau 5, en re p re n a n t sa p o sitio n de d é p a r t. Si la p ièce
su iv a n te est am enée d a n s la p o sitio n b, lo rsq u e la tra v e rs e 2 descend,
le p lo n g eu r h o riz o n ta l 4 se dép lace av ec le coulisseau 5 à g au ch e e t
chasse la pièce J . D ans ce cas, le p lo n g eu r v e rtic a l 2, q u i p o rte à son
e x tré m ité u n e fen te, s'a b a iss e s u r le p lo n g eu r 4 sa n s l'e m p ê c h e r d e se
m ouvoir. A u cours d es cycles d e fo n ctio n n em en t s u iv a n ts , le p lo n g eu r
4 se m e t en p o sitio n ex trêm e gau ch e, si les pièces am enées so n t en po­
sitio n b, e t en p o sitio n de d é p a rt, si les pièces am enées so n t en posi­
tio n a.

29-01353 449
MÉCANISME D’AVANCE AVEC ARRÊT CL
1380
A COULISSE ET LEVIERS TA

Lo coulisseau 1 se meut dans une glissière fixe b — 5. Le


coulisseau 3 se meut dans une glissière fixe c. Le coulisseau 1
forme un couple de rotation C avec l'élément coudé 2 qui
se termine par une tête sphérique e glissant dans une coulis­
se /. Au point D du levier 2 on fixe un galet 7 qui glisse et
roule dans une rainure fixe a — a ayant la forme do fer
à cheval.
Le mécanisme transforme le mouvement alternatif de
l’élément 1 en mouvement alternatif du coulisseau 3, avec
un temps d’arrêt après chaquo cycle de mouvement de l'élé­
ment moteur 1. Sous l'action des griffes 10 et J f, qui tour­
nent sur des axes fixes A et Z? et glissent le long de leurs
axes, le levier 2 s'accroche au coulisseau 3 et s’en décroche
automatiquement. Lorsque le galet 7 se meut sur la partie
horizontale inférieure de la rainure a — a, le coulisseau 3
reste fixe durant un cycle de mouvement de l'élément moteur.
Le dispositif 8, 9 est destiné à provoquer les arrêts réguliers
du coulisseau 3 au même endroit. Les ressorts 4, 5 et 6
servent à créer des efforts nécessaires entre les griffes et le
levier 2.

450
( \

La manivelle 2, mobile autour d'un axe fixe A , glisse par


son doigt a dans la rainure b de la coulisse 1 qui tourne
autour d'un axe fixe B . La crémaillère 3 qui se meut dans
un guidage fixe p — p comporte un doigt d glissant dans
la rainure e de la coulisse 1. La came 8, solidaire de la ma­
nivelle 2 , agit simultanément sur deux rouleaux / dont
chacun appartient aux leviers 9 oscillant autour des axes
fixes E et D. Les éléments 10 forment les couples de rotation
G, N et F, K avec les éléments 9 et 11. Les éléments 77,
qui tournent autour des axes fixes M et U, forment les
couples de rotation R et P avec les rouleaux h. La coulisse 1
reçoit le mouvement de la manivelle 2, fixée sur l'arbre A
de la presse, et provoque le déplacement horizontal de la
crémaillère 3. Le mouvement de la crémaillère est transmis
aux roues dentées 4%5, 6 et 7. Les roues sont montées sur
le même arbre que les rouleaux h qui font avancer le maté­
riau m vers l'outil. Au moment de la coupe, les rouleaux
d’avance se relèvent automatiquement grâce à la came 8
qui est fixée sur l'arbre de la presse A, aux leviers 9, aux
tiges 10 et aux leviers 11. En modifiant la position du doigt
a, on peut régler la vitesse d'avance du matériau m.

29* 451
17. Mécanismes à griffe des caméras
(1382-1395)
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1382 DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA GC

La manivelle 1 (fig. a) se présente sous la forme d'un disque


tournant autour d*un axe fixe A . Le doigt B s'engage dans
la rainure b de l'élément 2 qui glisse dans le guidage fixe
a — a. L’élément 3 se meut dans le guidage de l’élément 2
dans le sens perpendiculaire au mouvement de l’élément 2 ,
comme on le voit sur la fig. 6 . Le mouvement de l’élément 3
dans ce sens s’effectue à raide de l’ergot 4 qui s’engage à la
fois dans la rainure b et dans la rainure c des éléments 2 et 3.
Lorsque la manivelle 1 tourne, la coulisse 2 et l’élément 3
reçoivent un mouvement de va-et-vient dans le sens vertical.
L’ergot 4, qui se déplace dans les rainures b et c, fait périodi­
quement reculer l’elément 3t en retirant ses dents des per­
forations du film l.

452
MÉCANISME À COULISSE CL
1383 DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA GC
La bielle 2 possède une rai­
nure b — b par laquelle elle
glisse sur le doigt fixe C.
L'élément 3 est articulé en
B sur la bielle 2 et en D
sur l'élément 4 mobile autour
d'un axe fixe E . Lorsque la
manivelle 1 tourne autour
d'un axe fixe A, les pointes
des dents a de l'élément 3
décrivent des courbes de
bielle complexes. Sur une
partie de ces courbes, les
dents s'engagent dans les
perforations du film et l’en­
traînent. Sur l'autre partie
de la courbe do bielle, les
dents a se retirent perforations du film.

MÉCANISME À COULISSE, A TROIS ÉLÉMENTS CL


1384 DE LA GRIFFE D UNE CAMÉRA GC

L'élément 1 du mécanisme
à coulisse AZ?C tourne autour
d’un axe fixe A . La coulisse
2 qui forme en B un couplo
de rotation avec l'élément 1
présente une rainure b par
laquelle elle glisse sur le
doigt fixe C. L'axe de la
rainure b ne passe pas par
le point B. Lorsque la ma­
nivelle 1 est en mouvement,
la pointe de la dent a fixée
sur la coulisse 2 décrit une
courbe de bielle; la dent a
s'engage dans la perforation
du film, l'entraîne et s’en
retire ensuite.

453
MÉCANISME A COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
1385 DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA GC

L’élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d'un asc fixe A . La coulisse 2 qui forme en B un couple de
rotation avec l'élément 1 possède une rainure b par laquelle
elle glisse sur le doigt fixe C. L’axe de la rainure b passe
par le point B . Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, le
bout du doigt a de la coulisse 2 décrit une courbe de bielle;
le doigt s’engage dans la perforation du film, l’entraîne
et s’en retire ensuite. On règle la position du doigt à l’aide
de la vis d.

454
MÉCANISME A TROIS ÉLÉMENTS CL
1386 AVEC SEGMENT DENTÉ
DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA GC

L’élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d’un axe fixe A . La coulisse 2 qui forme en B un couple de
rotation avec l’élément 1 possède une rainure b par laquelle
elle glisse sur le doigt fixe C. L’axe de la rainure b passe
par le point B. La coulisse 2 comporte un segment denté d.
Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, les pointes des
dents a décrivent des courbes de bielle; les dents a s'enga­
gent dans les perforations du film, l'entraînent et sren
retirent ensuite.

455
MÉCANISME À TROIS ÉLÉMENTS
1387 AVEC SEGMENT DENTÉ
DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA

L’clémcnt 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d’un axe fixe A . La coulisse 2 qui forme en B un couple de
rotation avec l'élément 1 possède une rainure b par laquelle
elle glisse sur le doigt fixe C. L'axe de la rainure b ne passe
pas par le point B . La coulisse 2 comporte un segment
dente d. Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, les
oint es des dents a du segment d décrivent des courbes de
Eiclle; les dents a s’engagent dans les perforations du film,
l'entraînent et s’en retirent ensuite.

456
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1388 AVEC SEGMENT DENTÉ
DE LA GRIFFE D'UNE CAMÉRA GC

L'élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d’un axe fixe A . La coulisse 2 qui forme en B un couple de
rotation avec l'élément 1 possède une rainure b par laquelle
elle glisse sur le coulisseau 3 qui tourne autour d'un axe
fixe C. L'axe de la rainure b ne passe pas par le point B .
La coulisse 2 comporte un segment denté d. Lorsque la
manivelle 1 est en mouvement, les pointes des dents a du
segment d décrivent des courbes de bielle; les dents a s'en­
gagent dans les perforations du film, l'entraînent et s'en
retirent ensuite.

457
MÉCANISME A COULISSE, A TROIS ÉLÉMENTS CL
1389 DE LA GRIFFE D UNE CAMÉRA GC

L'élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d’un axe fixe A. Le doigt B de l'élément 1 glisse dans la
rainure b de l’élément 2 animé d'un mouvement de va-et-
vient dans le guidage c — c. Le profil de la rainure b est
composé de deux quarts de cercle de rayon AB. Lorsque la
manivelle 1 tourne, l'élément 2 comportant des dents a se
meut en observant deux arrêts prolongés au moment où le
doigt B glisse, lorsque les centres des quarts de cercles de
rayon AB coïncident avec le point A.

458
MÉCANISME A COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1390 DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA GC

L'élément 1 du mécanisme à coulisse ACE tourne autour


d'un axe fixe A. Le doigt C de l'élément 1 glisse le long
de la rainure rectiligne horizontale b de l'élément 2 animé
d'un mouvement de va-et-vient dans le guidage E. L'élé­
ment 3 qui constitue un couple de rotation B avec l'élé­
ment 2 porte une rainure d par laquelle il glisse sur le doigt C
de l'élément i . Lorsque la manivelle 1 est en mouvement,
la dent a de l'élément 3 s'engage dans la perforation du
film au moment où le doigt C de la manivelle 1 suit la moitié
gauche de la rainure d, et s'en dégago au moment où le doigt
C suit la moitié droite de la rainure d.

459
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
1391
DE LA GRIFFE D UNE CAMÉRA GC

L'élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d'un axe fixe A . La coulisse 2 qui forme en B un couple de
rotation avec l'élément 1 comporte une rainure d par laquelle
elle glisse sur le coulisseau 4 qui tourne autour d'un axe
fixe C. L'élément 3 qui se meut dans le guidage fixe E
glisse par sa rainure d dans le sens horizontal. Le déplace­
ment de l'élément 3 dans le sens vertical s'effectue grâce
à la rainure e de la coulisse 2 qui exerce une pression sur le
doigt F de l ’élément 3. Lorsque la manivelle 1 tourne,
la coulisse 2 imprime à l'élément 3 portant la dent a un
mouvement dans le sens vertical. En se mouvant dans la
moitié gauche de la rainure e de la coulisse 2, le doigt F
de l’élément 3 engage la dent a dans la perforation du film.
En se mouvant dans la moitié droite de la rainure e, le
doigt F dégage la dent a de la perforation du film.

460
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS, CL
1392 AVEC DISPOSITIF DE RÉGLAGE
GC
DE LA GRIFFE D UNE CAMÉRA

L'élément 1 du mécanisme à coulisse ACB tourne autour


d'un axe fixe A . La coulisse 2 qui forme en C un couple de
rotation avec l'élément 1 comporte une rainure b par la­
quelle elle glisse sur le coulisseau 3 qui tourne autour d'un
axe fixe B . L'axe de la rainure b passe par le point C. Lorsque
la manivelle 1 tourne, les pointes des dents a de la coulisse 2
décrivent des courbes de bielle. Les dents a s’engagent dans
les perforations du film, l'entraînent et en ressortent ensuite.
En déplaçant le doigt B dans la rainure d, on peut varier les
trajectoires des pointes de dents a.

461
MÉCANISME A COULISSE ET ÉLÉMENT CL
1393
ÉLASTIQUE DE LA GIUFFE D’UNE CAMÉRA GC

L’élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d’un axe fixe A. La coulisse 2 présente une rainure b le long
de laquelle glisse le doigt B de l’élément 1. Lorsque la
coulisse 2 se trouve dans sa position extrême supérieure,
le ressort 3 fait entrer dans la perforation du film la dent
a de l’élément 4 articulé en D sur la coulisse 2. Lorsque la
manivelle 1 poursuit sa rotation, la dent a déplace le film
vers le bas. Lorsque la coulisso 2 se met en mouvement et
quitte sa position inférieure, la dent a sort de la perforation
du film et glisse ensuite sur ce dernier.

462
MÉCANISME À COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CL
1394 DE LA GRIFFE D’UNE CAMÉRA GC

L'élément 1 du mécanisme à coulisse ABC tourne autour


d'un axe fixe A . La coulisse 2 qui forme en B un couple de
rotation avec l'élément 1 comporte une rainure b par laquelle
elle glisse sur le doigt fixe C. L'axe de la rainure b passe
par le point B. Lorsque l'élément 1 tourne, la pointe de la
dent a fixée sur la coulisse 2 décrit une courbe de bielle;
la dent a s'engage dans la perforation du film, l'entraîne
et en ressort ensuite.

463
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DE LA GRIFFE D'UNE CAMÉRA GC

Les éléments 4 et 5 forment les couples de rotation F et E


avec le levier oscillant 3 et la bielle 2 du système à quatre
éléments articulés ABCD, et forment l'un avec l'autre le
couple de rotation K . L’élément 4 comporte un doigt d
glissant dans la rainure e do l'élément 6 , mobile autour
d’un axe fixe H. La rainure / de l'élément 6 agit sur le doigt
m de l'élément 7 qui glisse dans le guidage fixe q — q.
Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, la dent a do la
bielle 2 décrit une courbe de bielle; la dent s'engage dans
la perforation du film, l'entraîne et en ressort ensuite. On
introduit la dent b de l'élément 7 dans la perforation du
film pour l’empêcber de se déplacer au moment où la dent a
sort de la perforation.

464
18. Mécanismes des accouplements
(1396-1397)
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1396 DE L’ACCOUPLEMENT Ac

La traverse a solidaire de l'arbre 1 tournant dans des paliers


fixes non figurés sur le dessin, forme le3 couples de rota­
tion A et B avec les coulisseaux 3 et 4. Le disque 6 , rigide­
ment lié à l’arbre 2 , comporte deux rainures diamétrales c
perpendiculaires entre elles. Lorsque l'arbre 1 tourne dans
le sens de la flèche, les coulisseaux 3 et 4 glissent dans les
rainures diamétrales c du disque 6 , imprimant à l'arbre 2
un mouvement de rotation dans le même sens. Le rapport
de transmission t12 entre les arbres 1 et 2 est tel que il2 =
= = 2. Il s'ensuit que l'angle de rotation de l’élé­
ment 1 est toujours égal à deux angles de rotation de l'élé­
ment 2.

3 0 -0 1 3 5 3 465
MECANISME À COULISSE DE L’ACCOUPLEMENT CI
1397 AVEC ÉLÉMENTS ÉLASTIQUES A<

L'élément 1 fixé sur la tige 3 et la couronne 2 tournent autour


d’un axe A. L'élément 1 est animé d'un mouvement de
translation dans le croisillon 7 qui se déplace librement le
long des rayons 4 de la bague 2, Le mécanisme admet donc
le mouvement même si Ton a une certaine excentricité
entre les axes de rotation de l'élément 1 et de la couronne 2.
On obtient le centrage de l'élément 1 à l’aide des ressorts
5 et 6.

466
19. Mécanismes des touches (1398)
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DE LA TOUCHE D’UNE MACHINE À ECRIRE T

La touche 1 qui tourno autour d’un axe fixe B possède un


doigt a glissant dans la rainure b du levier 2 qui tourne autour
d'un axe fixe A . Le levier 2 comporte un doigt c qui s'engage
dans la rainure d de l'élément 3 mobile autour d’un axe
fixe D . Quand on appuie sur la touche /, le levier coudé 2
tourne sur l'axe A et fait pivoter le levier 3 dans la position
indiquée en traits discontinus. Le ressort 4 ramène la touche
1 à sa position initiale.

30* 467
2Ô. Mécanismes des machines à piston
(1399-1413)

468
469
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1401 DE LA MACHINE À PISTON
AVEC DEUX CYLINDRES MP

La manivelle 1 tourne autour d*un axe fixe B et, à l'aide


de la bielle 5, communique le mouvement au coulisseau 2
glissant dans un guidage fixe a. La coulisse 3, mobile autour
d’un axe fixe A, présente des rainures b et c dans lesquelles
glissent les doigts C et D appartenant aux tiges des pis­
tons 2 et 4. Lorsque la manivelle 1 tourne, le piston 2 reçoit
un mouvement de va-et-vient, en faisant osciller la coulisse 3
autour du centre fixe A. La coulisse 3 met en mouvement
lo piston 4.

470
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1402 DU CYLINDRE TOURNANT MP

Lo cylindre 3 tourne autour


d’un axe fixe A. La tige 2
du piston forme un couple de
rotation B avec le volant 1.
Lorsque le volant 1 est en mou­
vement, l’élément 2 glisse dans
le cylindre 3.

MÉCANISME A COULISSE CL
1403
DE LA MACHINE À PISTON MP

Le piston 1 se déplace dans un


cylindre fixe. On fixe sur
la tige du piston lo doigt A
glissant dans une coulisse cur­
viligne 2 qui oscille autour
d’un axe fixe B . La bielle 3,
reliée à la coulisse 2, transmet
le mouvement au tiroir 4.

471
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1404 DU CYLINDRE OSCILLANT
AVEC COMMANDE PAR LEVIER MP

Le cylindre 3 tourne autour d'un axe fixe D. Le piston a


qui coulisse dans ce cylindre est muni d'une tige 2. Le
mouvement de la tige 2 du piston est reproduit par une
tringle 1 constituant le coulisseau du système à coulisse
et manivelle ABC.

472
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS
1405 DU CYLINDRE OSCILLANT
AVEC PARALLÉLOGRAMME ARTICULÉ

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC = FB, CB = AF ejt CD = DA = BE =
= EF. Le cylindre 2 oscille autour d'un axe fixe G. Le pis­
ton a, qui coulisse dans ce cylindre, est muni d*une tige b.
Le mouvement de la tige b est reproduit par une tringle 1
à l'aide du parallélogramme AC B F. On aura recours à ce
mécanisme pour le cas de grandes distances entre les axes
de rotation D et E des éléments 4 et 3.

473
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1406 DU CYLINRDE OSCILLANT
AVEC PLATEAU DE DISTRIBUTION MP
Le cylindre 6 tourne au­
tour d'un axe fixe A-
Le piston a qui coulisse
dans le cylindre est muni
d'une tige 1. Lo mouve­
ment de la tige 1 est
transmis au plateau de
distribution 2 qui im­
prime, à son tour, le
mouvement aux tringles
3, 4 et 5. Pour obtenir les
différentes lois du mou­
vement des tringles 3, 4
et 5, on a pourvu le
plateau 2 d’ouvertures b
afin de monter les trin­
gles à des distances dif­
férentes de l’axe de ro­
tation fixe B.
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1407
DU CYLINDRE OSCILLANT À COMMANDE SOUPLE MP

Le cylindre 5 tourne au­


tour d'un axe fixe A.
Le piston a coulissant
dans le cylindre est muni
d’une tige 2. L'élément 4
qui se présente sous la
forme dfun levier coudé
tourne autour d'un axe
fixe B. On fixe la poulie 3
sur l'axe C de ce levier.
Le mouvement de la tige
2 du piston est reproduit
par un élément souple 1
passé autour de la poulie
3 tournant sur un axe C.

474
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1408 i DE LA MACHINE À PISTON
AVEC CYLINDRES TOURNANTS MP

Le bloc des cylindres a, 6 et c


tourne autour d’un axe fixe O.
Les bielles 2, 3 et 4 tournant
autour d'un axe A impriment
aux pistons 5, 6 et 7 un mou­
vement de translation par rap­
port aux axes des cylindres.
La course totale s des pistons
par rapport aux cylindres est
s = 20A.

MÉCANISME A COULISSE ET MANIVELLE CL


AVEC DEUX CYLINDRES OSCILLANTS MP

Les cylindres 2 et 3 oscillent


autour d’un axe commun fixe
A . On obtient différentes lois
do mouvement des pistons dans
les cylindres en modifiant les
longueurs des manivelles 1 et
en les fixant à différents angles.
Les manivelles 1 sont rendues
solidaires du volant d’inertie 4.

475
MÉCANISME À COULISSE, CL
1410
QUATRE ÉLÉMENTS DU CYLINDRE TOURNANT MP

Le cylindre 1 est solidaire du volant d'inertie 4 qui tourne


autour d'un axo fixe B . Lorsque le volant 4 est en mouve­
ment, la tige du piston 2 coulisse dans un guidage a qui se
trouve sur la jante du volant. La tige est articulée en C
sur un cadre 3 qui tourne autour d’un axe fixe A.

476
477
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1412 DE LA MACHINE A PISTON,
AVEC COURSE DE PISTON REGLABLE MP

L’exccntriqiio 7 tourne autour d'un axe fixe A . La bielle 2


comporte une bague a qui entoure l'excentrique 7, et possède
une rainure b dans laquelle coulisse le doigt E de l'élément 3.
L'élément 3 forme les couples do rotation F ci H avec l'élé­
ment 4 et avec, la tige 5 du piston. L'élément 4 tourne autour
d’un axe fixe G. Lorsque l'excentrique 7 tourne, la tige 5
reçoit un mouvement de va-et-vient. La longueur de course
de la tige 5 peut être modifiée par le déplacement du point G
de l'élément 4 à l’aide d'un dispositif à vis 6.

478
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1413 I)E LA MACHINE À PISTON, AVEC UNE COURSE
REGLABLE DE L’UN DES DEUX PISTONS MP

Le piston 3 est mis en mouvement par un mécanisme à cou­


lisseau et manivelle BCD. L'excentrique J, solidaire de la
manivelle 6, tourne autour d’un axe fixe B . L’élément 7
comporte une bague qui embrasse l'excentrique 1. L’élé­
ment 7 forme en E un couple de rotation avec la coulisse 8
3uui piston
tourne autour d’un axe fixe E . Le doigt K de la tige
2 glisse dans la coulisse 8. Lorsque l'excentrique 1
tourne, les pistons 2 et 3 reçoivent un mouvement de va-et-
vient. La longueur de course du piston 2 dépend de la posi­
tion du levier 4 et de sa fixation sur le segment denté b.

479
21. Mécanismes des trains d’atterrissage
(1414-1443)
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
1414 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 3 portant la roue d tourne autour de l'axe fixe


O — O du cadre de l'avion. L'élément 1 forme un couple
sphérique A avec l'élément 3 et un couple cylindrique avec
r élément 2. L’élément 2 constitue un couple sphérique B
avec le cadre de l'avion. Lorsque le piston 1 est animé d'un
mouvement de translation dans le cylindre 2, l’élément 3
pivote sur l’axe O — O, assurant ainsi le relevage du train
d’atterrissage de l’avion.

480
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1415 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TA!

L'élément 1 portant la roue a tourne autour de l'axe fixe A


du cadre de l*avion. La bielle 4 qui forme un couple de rota-
lion E avec l'élément 1 glisse par son extrémité d dans la
glissière fixe b. L'élément 4 mis en mouvement par la tige 2
du cylindre 3 constitue avec cette tige un couple de rota­
tion B . Le cylindre 3 tourne autour de l'axe fixe C du cadre
do l'avion. Lorsque la tige 2 descend dans le cylindre 3,
l'élément 1 pivote dans le sens de la flèche et le mécanisme
prend la position indiquée en traits discontinus, assurant
ainsi le relevage du train d'atterrissage de l'avion.

3 1 -0 1 3 5 3 481
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1416
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TA!

L'élément 1 portant la roue a, qui tourne autour de l’axe


fixe A du cadre de l’avion, forme un couple de translation
B avec l'élément 4. L'élément 4 constitue un couple de rota­
tion C avec l'élément 2 qui tourne autour de l'axe fixe D
du cadre de l’avion. La tige 5 du vérin de commande du train
3 forme un couple de rotation F avec l'élément 1. Le cylin­
dre 3 constitue un couple de rotation K avec l'élément 2.
Lorsque la tige 5 descend dans le cylindre de vérin 3, l'élé­
ment 1 pivote dans le sens de la flèche et le mécanisme prend
la position indiquée en traits discontinus, assurant ainsi
le relevage du train d’atterrissage de l'avion.

482
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1417 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAl

L’élément 1 qui tourne autour de l’axe fixe A du cadre de


l'avion constitue un couple de rotation B avec l’élément 3
qui porte la roue a. L'élément 3 forme un couple de rotation
C avec l'élément 4 qui tourne autour de l'axe fixe D du
cadre de l'avion. La tige 5 du vérin de commande du train 2
forme un couple de rotation E avec l’élément 3. Le cylindre 2
tourne autour de l'axe fixe F du cadre de l'avion. Lorsque la
tige 5 descend dans le cylindre de vérin 2, l'élément 1 pivote
dans le sens de la flèche et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage du
train d'atterrissage de l'avion.

31* 483
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1418
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 3 qui tourne autour d’un axe fixe A du cadre


de l’avion constitue avec l’élément 2 un couple de rotation B .
L’élément 2 forme un couple de rotation C avec l’élément 1
qui tourne autour de l’axe fixe D du cadre de l'avion et qui
porte la roue a. La tige 5 du vérin de commande du train 4
constitue un couple de rotation B avec les éléments 2 et 3.
Le cylindre 4 tourne autour de l’axe fixe E du cadre de l'a­
vion. Lorsque la tige 5 descend dans le cylindre de vérin 4,
les éléments du mécanisme prennent la position indiquée en
traits discontinus, assurant ainsi le relevage du train d’atter­
rissage de l’avion.

484
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1419 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 1 portant la roue a tourne autour de l’axe fixe A


du cadre de l’avion. L'élément 5 formo des couples de rota­
tion B et C avec les éléments 1 et 2. L'élément 2 tourne
autour de l’axe fixe D du cadre de l’avion. La tige 3 du
vérin de commande du train 4 constitue un couple de rota­
tion E avec l’élément 2. Le cylindre 4 tourne autour de
l’axe fixe F du cadre de l'avion. Lorsque la tige 3 descend
dans le cylindre de vérin 4, les éléments 1 et 2 pivotent
dans le sens des flèches et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevago
du train d’atterrissage de l'avion.

485
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1420
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 7 portant la roue a tourne autour de l'axe fixe B


du cadre de l'avion. L’élément 2 constitue les couples de
rotation C et D avec l'élément 7 et l'élément 3 tournant
autour de l'axe fixe A du cadre de l’avion. La tige 6 du
vérin de commande du train 4 forme un couple de rotation E
avec l'élément 7. Le cylindre 4 forme un couple de rotation F
avec l'élément 3. Lorsque la tige 6 remonte dans le cylindre
de vérin 4, les éléments 7, 2 et 3 pivotent dans le sens des
flèches et le mécanisme prend la disposition indiquée en
traits discontinus, assurant ainsi le relevage du train d'atter­
rissage de l’avion.

486
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1421 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivants: = DC et AD = BC. La figure
AB CD constitue donc un mécanisme de parallélogramme,
la bielle BC étant solidaire do l'axe de la roue a. L’élé­
ment 1 et l'élément 3 tournent autour de l'axe fixe D du
cadre de l’avion. L’amortisseur à l'huile 2 est monté entre
les points E et C. Ainsi le système EDC tourne autour de
l ’axe commun D. Ce système constitue en £ un couple de
rotation avec la tige 6 du vérin de commande 5 qui tourne
autour de l’axe fixe F du cadre de l'avion. Lorsque la tige 6
descend dans le cylindre de vérin 5, les éléments i , 3 et 4
pivotent dans le sens des flèches et le mécanisme prend la
position indiquée en traits discontinus, assurant ainsi lo
relevage du train d'atterrissage de l'avion.

487
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CI-
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TA|

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = DC et AD = BC. La figure ABCD
constitue donc un mécanisme de parallélogramme, la bielle
BC étant solidaire de Taxe de la roue a. La tige 5 du vérin
de commande du train 3 forme un couple de rotation B avec
les éléments 1 et 5 . Le cylindre 3 tourne autour de Taxe
fixe D du cadre de l'avion. La figure indique en traits dis­
continus la position du train d'atterrissage escamoté.

488
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1423 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE jT A t

L'élément 1 portant la rouo a tourne autour de l'axe fixe D


du cadre de l'avion. L'élément 2 forme les couples de rota­
tion C et B avec les éléments 1 et 3. L'élément 3 tourne
autour de l'axe fixe A du cadre de l'avion. La tige 5 du vérin
de commande du train 4 constitue un couple de rotation E
avec l’élément 3. Le vérin de commande 4 tourne autour de
l'axe fixe F du cadre de l'avion. Lorsque la tige 5 remonte
dans le cylindre de vérin 4, les éléments i , 2 et 3 pivotent
dans le sens des flèches et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage du
train d'atterrissage de l’avion.

489
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1424 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 1 portant la roue a tourne autour de l’axe fixe A


du cadre de l'avion. L'élément 2 forme les couples de rota­
tion B et C avec les éléments 1 et 3. L’élément 3 tourne
autour de l'axe fixe D du cadre de l’avion. La tige 5 du
vérin de commande du train 4 constitue un couple de rota­
tion E avec l ’élément 3. Le vérin de commande 4 tourne
autour de l’axe fixe F du cadre de l'avion. Lorsque la tige 5
descend dans le cylindre de vérin 4%les éléments 1, 2 et 3
pivotent dans le sens des flèches et le mécanisme prend la
position indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le
relevage du train d’atterrissage de l'avion.

490
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1425 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TÀt

L'élément 1 portant la roue a tourne autour de l'axe fixe A


du cadre de l'avion. L’élément 2 forme les couples de rota­
tion B et C avec les éléments 1 et 3. L'élément 3 tourne
autour de l'axe fixe D du cadre de l'avion. Les éléments
6 et 7, de longueur égale, constituent ensemble le couple
de rotation F et les couples de rotation E et G avec les élé­
ments 2 et 3. La tige 5 du vérin de commande du train 4
forme un couple de rotation F avec les éléments 6 et 7.
Le vérin de commande 4 forme un couple de rotation U avec
l’élément 3. Lorsque la tige 5 descend dans lo cylindre de
vérin 4, l'élément 1 pivote dans le sens de la flèche et les
éléments du mécanisme prennent la position indiquée en
traits discontinus, assurant ainsi le relevage du train d’atter­
rissage de l’avion.

491
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1426
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 1 portant la roue a tourne autour d’un axe fixe A


du cadre de l’avion. L'élément 2 forme les couples de rota­
tion B et C avec les éléments 1 et 3. L’élément 3 tourne
autour d'un axe fixe D du cadre de l’avion. L’élément 6
forme des couples de rotation E et F avec l’élément 3 et
l’élément 5 tournant autour d’un axe fixe G du cadre de
l’avion. La tige 4 du vérin de commando du train 7 cons­
titue un couple de rotation K avec l’élément J. Le cylindre 7
forme un couple do rotation II avec l'élément 8. Lorsque la
tige 4 descend dans le cylindre de vérin 7, les éléments
1 et 3 pivotent dans le sens des flèches et les éléments du
mécanisme prennent la position indiquée en' traits discon­
tinus, assurant ainsi le relevage du train d’atterrissage de
l'avion.

492
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1427 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 1 portant la roue a tourne autour d’un axe fixe A


du cadre de l'avion. L'élément 2 forme les couples de rota­
tion B et C avec les éléments 1 et 3. L'élément 3 tourne
autour d’un axe fixe D du cadre de l'avion. La tige 5 du
vérin de commande du train 4 constitue un couple de rota­
tion E avec l'élément 1. Le cylindre 4 forme un couple de
rotation F avec l'élément 3. Lorsque la tige 5 descend dans
le cylindre de vérin 4, les éléments 7, 2 et 3 pivotent dans
le sens des flèches et le mécanisme prend la position indiquée
en traits discontinus, assurant ainsi le relevagc du train
d’atterrissage de l'avion.

493
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 2 tourne autour d'un axe fixe A du cadre de


l’avion. L'élément 1 portant la roue a forme les couples de
rotation B et C avec les éléments 2 et 3. L'élément 3 tourne
autour d'un axe fixe D du cadre de l’avion. La tige 5 du
vérin de commande du train 4 constitue un couple de rota­
tion E avec l’élément 2. Le cylindre 4 tourne autour d'un
axe fixe F du cadre de l’avion. Lorsque la tige 5 descend
dans le cylindre de vérin 4, les éléments 7t 2 et 3 pivotent
dans le sens des flèches et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage du
train d'atterrissage de l'avion.

494
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1429 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 2 tourne autour d’un axe fixe A du cadre de


l'avion. L'élément 1 portant la roue a forme les couples de
rotation B et C avec les éléments 2 et 3. L’élément 3 tourne
autour d'un axe fixe D du cadre de l'avion. La tige 5 du
vérin de commande du train 4 constitue un couple de rota­
tion E avec l’élément 2. Le cylindre 4 tourno autour d'un
axe fixe F du cadre de l’avion. Lorsque la tige 5 descend
dans le cylindre de vérin 4, les éléments J, 2 et 3 pivotent
dans le sens des flèches et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage
du train d’atterrissage de l’avion.

495
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1430 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 1 portant la roue a tourne autour d'un axe fixe A


de l’élément 5 en rotation autour d’un axe fixe D. La tige 4
du vérin de commande du train 2 forme un couple de rota­
tion B avec l'élément 1. Le cylindre 2 tourne autour d'un
axe fixe C du cadre de l'avion. Lorsque la tige 4 descend
dans le cylindre de vérin 2%l'élément 1 pivote sur un axe A
dans le sens de la flèche et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage
du train d’atterrissage de l'avion. On a prévu un amortis­
seur 3 entre les points A et C.

496
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1431 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE T Al

L'élément 1 portant la roue a tourne autour d'un axe fixe A


du cadre de l'avion. L’élément 2 forme les couples de rota­
tion B et E avec l'élément 1 et la tige 4 du vérin de com­
mande du train 3. Le cylindre 3 tourne autour d’un axe
fixe F du cadre de l'avion. L'élément 2 est muni d'un rou­
leau b qui coulisse librement dans la rainure c du cadre de
l'avion. Lorsque la tige 4 descend dans le cylindre de vé­
rin 3, l'élément 1 pivote dans le sens de la flèche et le méca­
nisme prend la position indiquée en traits discontinus, assu­
rant ainsi le relevage du train d’atterrissage de l'avion.
Lorsque le train d’atterrissage est sorti, l'élément 2 s'engage
par son rouleau b dans l ’échancrure de la rainure c et sert
de jambe à l'élément 1. Le vérin de commande est alors
déchargé. Lorsqu'on relève le train, le rouleau b sort auto­
matiquement de l’échancrure et coulisse dans la rainure c.

3 2 -0 1 3 5 3 497
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1432 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAl

L’élément 2 tourne autour d’un axe fixe A du cadre de l’a­


vion. L’élément 2 portant la roue a forme les couples de rota­
tion B et C avec les éléments 2 et 3. L’élément 3 tourne
autour d’un axe fixe D du cadre de l’avion. Les éléments
6 et 7, de longueur égale, forment ensemble un couple de
rotation G et les couples de rotation E et F avec les élé­
ments 2 et 2. La tige 5 du vérin de commande du train 4
forme un couple de rotation G avec les éléments 6 et 7 .
Le cylindre 4 forme un couple de rotation H avec l'élé­
ment 2. Lorsque la tige 5 descend dans le cylindre de vé­
rin 4y les éléments 2 , 2 et 3 pivotent dans le sens des flèches
et le mécanisme prend la position indiquée en traits dis­
continus, assurant ainsi le relevage du train d’atterrissage
de l’avion.

498
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1433 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 1 portant la roue a tourne autour d'un axe fixe D


du cadre de l’avion. L’élément 2 muni d’un amortisseur
constitue les couples de rotation B et C avec les éléments
3 et J. L’élément 3 tourne autour d'un axe fixe A du cadre
de l'avion. La tige 5 du vérin de commande du train 4
forme un couple de rotation E avec 1*élément 3. Le cylindre 4
tourne autour d’un axe fixe F du cadre de l’avion. Lorsque
la tige 5 descend dans le cylindre de vérin 4, les éléments
1 et 3 pivotent dans le sens des flèches et le mécanisme prend
la position indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le
relevage du train d’atterrissage de l’avion.

32* 499
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1434 DU TRAIN D'ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 3 tourne autour d’un axe fixe A du cadre de


l’avion. L’élément 2 muni d’un amortisseur forme les couples
de rotation B et C avec les éléments 3 et 1. L’élément 1
tourne autour d’un axe fixe D du cadre de l’avion. La roue
a tourne librement sur l’axe C. La tige 5 du vérin de com­
mande du train 4 constitue un couple de rotation E avec
l’élément 3. Le cylindre 4 tourne autour d’un axe fixe F du
cadre de l’avion. Lorsque la tige 5 descend dans le cylindre
de vérin 4, les éléments 1 et 3 pivotent dans le sens des flè­
ches et le mécanisme prend la position indiquée en traits
discontinus, assurant ainsi le relevage du train d’atterrissage
de l’avion.

500
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1435 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 3 tourne autour d’un axe fixe A du cadre de


l’avion. L’élément 2 forme les couples de rotation B et C
avec les éléments 3 et 1. L’élément 1 portant la roue a tourne
autour d'un axe fixe D du cadre de l'avion. L'élément 4
constitue les couples de rotation E et F avec les éléments
3 et 5. L’élément 5 tourne autour d’un axe fixe G du cadre
de l’avion. La tige 7 du vérin de commande 6 constitue
un couple de rotation H avec l’élément 5. Le cylindre 6
tourne autour d’un axe fixe K du cadre de l’avion. Lorsque
la tige 7 descend dans le cylindre de vérin 6, les éléments
1, 2 et 5 pivotent dans le sens des flèches et le mécanisme
prend la position indiquée en traits discontinus, assurant
ainsi le relevage du train d’atterrissage de l’avion. Lorsque
le train d'atterrissage est sorti, les éléments 2, 3 et 4, 5
se fixent dans leurs positions extrêmes et constituent un
système rigide.

501
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE jA t

L'élément 2 tourne autour d'un axe fixe A du cadre de l'a*


vion. L'élément 3 portant la roue a forme des couples de rota­
tion B et C avec les éléments 2 et 1. L'élément 1 tourne
autour d'un axe fixe D du cadre de l'avion. La tige 5 du
vérin de commande du train 4 constitue un couple de rota­
tion B avec les éléments 2 et 3. Le cylindre 4 tourne autour
d’un axe fixe E du cadre de l'avion. Lorsque la tige 5 des­
cend dans le cylindre de vérin 4, les éléments 7, 2 et 3 pivo­
tent dans le sens des flèches et le mécanisme prend la posi­
tion indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le rele­
vage du train d'atterrissage de l'avion.

502
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1437 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’cléracnt 1 tourne autour il un axe fixe D du cadre do l'a ­


vion. L'élément 2 portant la roue a forrno les couples de rota­
tion B et C avec les éléments 1 et 3. La tige 5 du vérin de
commande du train 4 constitue un couple de rotation B
avec les éléments 2 et 3. Le cylindre 4 tourne autour d'un
axe fixe E du cadre de l’avion. Lorsque la tige 5 descend
dans le cylindre de vérin 4, les éléments 1 et 3 pivotent dans
le sens des flèches et le mécanisme prend la position indi­
quée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage du train
d'atterrissage de l'avion.

503
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TÀt

L'élément 1 portant la roue a tourne autour d'un axe fixe A


du cadre de l’avion. L’élément 2 forme les couples de rota­
tion D et C avec les éléments 1 et 3. L’élément 3 tourne
autour d'un axe fixe D du cadre de l'avion. La tige 4 du
vérin de commande du train 5 constitue un couple de rota­
tion E avec l’élément 1. Le cylindre 5 forme un couple de
rotation F avec l’élément 3. Lorsque la tige 4 descend dans
le cylindre de vérin 5, les éléments 7, 2 et 3 pivotent dans
le sens des flèches et le mécanisme prend la position indiquée
en traits discontinus, assurant ainsi le relevage du train
d'atterrissage de l’avion.

504
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1439
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AE = DF et EF = AD, c’est-à-dire que la
figure AEFD est un parallélogramme. Les éléments 4 et 3
tournent autour des axes fixes A et D du cadre de l’avion.
L'élément 1 portant la roue a forme un couple de rotation E
avec l’élément 4 et un couple de rotation B avec l’élément 2
qui constitue à son tour un couple de rotation C avec l’élé­
ment 3. L’élément 3 forme un couple de rotation G avec la
tige 5 du vérin de commande du train 6t mobile autour d’un
axe fixe H du cadre de l’avion. Lorsque la tige 5 remonte
dans le cylindre de vérin 6, les éléments 1 et 3 pivotent
dans le sens des flèches et le mécanisme prend la position
indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le relevage du
train d’atterrissage de l’avion. Lorsque le train d’atterris­
sage est sorti, les éléments 7, 4 et 2, 3 se fixent dans leurs
positions extrêmes et constituent un système rigide.

505
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1440 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 1 portant la roue a tourne autour d’un axe fixe A


du cadre de l'avion. Le coulisseau 4 se mouvant suivant
l'axe de l'élément 1, forme un couple de rotation B avec
l'élément 2 tournant autour d'un axe fixe D du cadre de
l'avion. L'élément 2 constitue un couple de rotation C
avec la tige 5 du vérin de commande du train 3%qui tourne
autour d'un axe fixe G du cadre do l'avion. Lorsquo la tige 5
descend dans le cylindre de vérin 3, les éléments 1 et 2
pivotent dans le sens des flèches et le mécanisme prend la
position indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le
relevage du train d'atterrissage de l'avion.

506
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1441 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 1 portant la roue a tourne autour d’un axe fixe


du cadre de lfavion. L'élément 2 forme les couples de rota­
tion B et C avec l'élément 1 et la tige 4 du vérin de com­
mande du train 3 qui est mobile autour d'un axe fixe D
du cadre de l'avion. L'élément 2 porte un rouleau d qui
coulisse librement dans la rainure e du cadro do l'avion.
Lorsque la tige 4 descend dans le cylindre de vérin 3, les
éléments 1 et 2 pivotent dans le sens de la flèche et le méca­
nisme prend la position indiquée en traits discontinus, assu­
rant ainsi le relevage du train d'atterrissage de l'avion.
En position extrême, l’élément 2 s'engage par son rouleau d
dans les échancrures de la rainure *, et le vérin de com­
mande se trouve libre de touto charge.

507
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1442 DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L’élément 1 qui tourne autour d’un axe fixe A du cadre de


l'avion forme un couple de rotation B avec l’élément 4
portant la roue a. L'élément 4 constitue un couple de rota­
tion C avec l'élément 2 qui tourne autour d'un axe fixe D
du cadre de l’avion. Les éléments 5 et 6, de longueur égale,
forment ensemble un couple de rotation G et des couples de
rotation F et E avec les éléments 2 et 4. La tige 7 du vérin
de commande du train 3 forme un couple de rotation G
avec les éléments 5 et 6. Le cylindre 3 forme un couple de
rotation H avec l'élément 8 tournant autour de l’axe fixe/).
Lorsque la tige 7 remonte dans le cylindre de vérin 3, l’élé­
ment 1 pivote dans le sens de la flèche et le mécanisme prend
la position indiquée en traits discontinus, assurant ainsi le
relevage du train d'atterrissage de l’avion.

508
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1443
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 2 tourne autour d'un axe A du cadre de l'avion.


L'élément 1 portant la roue a forme des couples de rotation
B et C avec les éléments 2 et 3. L'élément 3 tourne autour
d'un axe D du cadre de l ’avion. La tige 5 du vérin de com­
mande du train 4 constitue un couple de rotation E avec
l'élément 3. Le cylindre 4 forme un couple de rotation F
avec l’élément 2. Lorsque la tige 5 descend dans le cylindre
de vérin 4, les éléments 7, 2 et 3 pivotent dans le sens des
flèches et le mécanisme prend la position indiquée en traits
discontinus, assurant ainsi le relevage du train d'atterris­
sage de l’avion.

509
22. Mécanismes des dispositifs de mesure et
d’essai (1444-1445)
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
DU DYNAMOGRAPHE DE TRACTION ME

L'élément 2, qui tourne autour d’un axe fixe A , comporte


une fourche / embrassant le doigt b de Télément 1. L'élé­
ment 5 forme les couples de rotation E et F avec l'élément 2
et l'élément 3 tournant autour d'un axe fixe B . L'effoit
do traction P appliqué à l'étrier de l'élément 1 est transmis
à deux ressorts plats, a et d, qui en se détendant, provoquent
le déplacement norizontal du doigt b et la rotation des leviers
2 et 3. Le crayon e relié au levier 3 trace le diagramme de
l'effort de traction sur une bande mobile.

510
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1445 D’UNE MACHINE SERVANT À L’ESSAI
DE RESSORTS ME

La manivelle 1 tournant autour dfun axe fixe A forme un


couple de rotation B avec le coulisseau 11 qui glisse dans
la rainure a de la coulisse 2. La coulisse 2 roule sur un rou­
leau 3t tournant autour d’un axe fixe C, et forme un couple
de rotation D avec l’élément 4 glissant dans un guidage fixe p.
L’élément 4 agit sur un poinçon 5. Lorsque la manivelle 1
tourne, la coulisse 2, qui exerce une pression sur le rouleau 2,
crée à l’aide de l'élément 4 et du poinçon 5 une charge variable
transmise au ressort 6 mis à l’essai. On peut déplacer le
cylindre 2, variant ainsi la distance AC et par suite la hau­
teur de montée du poinçon 5. On peut également avoir
recours à la machine pour l’essai statique des ressorts. Dans
ce dernier cas, on réalise la commande à l'aide d'une trans­
mission par courroie 7, d’un mécanisme à vis sans fin 8,
d’une vis 9 et d'un poinçon 10.

511
23. Mécanismes des pantographes
(1446-1447)

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AC : AB = CD : BE. L’élément 1 et la coulisse
2 tournent autour d’un axe fixe A. Les éléments 4 et 5
forment les couples de rotation C et B avec l'élément 1
et les couples de rotation D et E avec les coulisseaux 6 et 3
qui glissent suivant l’axe Ax de la coulisse 2. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour de l’axe fixe A pris pour centre de
similitude et lorsque l'un des points, D ou E , suit une tra­
jectoire quelconque, l’autre point décrira une trajectoire
similaire. Le mécanisme est réversible, autrement dit, on
peut prendre pour centre do similitude un point A , D ou E
quelconque.

512
I1447 MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL
COULISSE ET LEVIERS DE L’APPAREII.
CL

À COPIER Pg

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition DC : EB = AD : A E . Les points A % C et B
sont situés sur un axe Aa. Les éléments 1%2%3, 4, 5 et 6
constituent par conséquent un pantographe. La fourche de
l’élément 1 peut pivoter sur l'articulation A aussi bien dans
le plan du dessin que dans le plan perpendiculaire à celui-ci.
Les points C et B effectuent des mouvements semblables
entre eux dans l’espace. Les roues dentées 7, 8, 9 et 10 met­
tent en mouvement de rotation les objets à copier b et c.

33-01353 513
24. Mécanismes d’autres dispositifs spéciaux
(1448-1474)
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS U.
1448 DU COUTEAU DSp

L’élément intermédiaire 2 de la manivelle 1 communique


un mouvement composé à l’élément 3 suspendu à une tige 4
et comportant une coulisse b qui glisse sur un doigt fixe A.
Le couteau a est solidaire de l’élément 3.

MÉCANISME A COULISSE ET EXCENTRIQUE CL


1449 DU COUTEAU DSp

Deux excentriques 2, solidairement liés entre eux et tour­


nant sur un axe A, coulissent dans les cadres 4 de l’élé­
ment 1. L’élément 1 comporte une rainure b grâce à laquelle
il peut glisser sur le doigt fixe C. Lorsque les excentriques 2
tournent, l'élément 1 et le couteau a, relié à cet élément,
reçoivent le mouvement requis.

514
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1450
DE LA CISAILLE DSp

Les excentriques ronds 1 et 2 tournent autour des axes fixes


A et B. Les éléments 5 et 6, portant des couteaux 3 et 4,
possèdent des bagues a qui embrassent les excentriques 1
et 2. Les éléments 5 et 6 comportent des plans 6 glissant sur
les plans c des coulisseaux 7 et 8 qui se meuvent dans une
glissière fixe /. Les excentriques 1 et 2, mis en mouvement
indépendamment lfun de l'autre, tournent à des vitesses
angulaires égales et, à chaque instant, ont des positions
angulaires identiques. Lorsaue les excentriques 1 et 2 tour­
nent dans les sens opposés, les couteaux 3 et 4 effectuent un
mouvement de translation, réalisant la coupe.

33* 515
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
1451
DE LA CISAILLE DSp

Les plateaux 1 et 2 tournent autour des axes fixes A et B .


Les couteaux a et 6 sont fixés sur la tige 3 et sur le support 4
montés librement sur les doigts c et d des plateaux moteurs
1 et 2 qui tournent dans les sens opposés. Les couteaux a
et b sont toujours orientés parallèlement l’un par rapport
à l'autre. En faisant tourner les plateaux 1 et 2 à des vitesses
différentes, on peut varier le moment de rencontre des cou­
teaux, réglant de la sorte le régime de coupe.

516
MÉCANISME À COULISSE ET EXCENTRIQUE CL
1452 DE DÉPLACEMENT DE L’EXCAVATEUR DSp

L*excentrique 1 tourne autour de l’axe fixe A du corps 3.


Le patin 2 possède un cadre b qui comporte une lumière c
dont la largeur est é^ale au diamètre de l'excentrique 1.
Le cadre b comporte egalement une lumière a dans laquelle
coulisse le doigt B de l'excentrique 1. Au cours de sa rota­
tion l'excentrique 1 soulève à tour de rôle le corps 3 de la
machine et les patins 2 et déplace ces derniers vers l’avant
ou vers l'arrière.

517
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1453
DE LA SOUPAPE À EXCENTRIQUE DSp

La bielle 2 du système à quatre éléments articulés ABCD


possède une bague b qui embrasse l'excentrique 1 mobile
autour d*un axe fixe A. Le levier 4 tournant autour d*un
axe fixe D constitue un couple de rotation E avec le cou­
lisseau 6. Le coulisseau 6 glisse dans la coulisse d de la
tige 5 de la soupape. La tige 5 est animée d'un mouvement
do translation dans le guidage fixe p — p. Lorsque l'excen­
trique 1 tourne, la dent a do la bielle 2, décrivant une courbe
de bielle, appuie sur le levier 4 qui fait monter la tige 5
de la soupape. En un certain point de son trajet, la dent a
quitte le levier 4 et la soupape descend sous l’action du res­
sort 7.

518
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1454 DU PÉTRIN MÉCANIQUE DSp
La manivelle 1 qui tourne sur
un axe fixe A sc présente sous
la forme d'un disque a tour­
nant dans une bague fixe b.
La bielle 2 forme un couple de
rotation C avec la manivelle 1.
La partie supérieure de la
bielle coulisse dans le dé 3
mobile autour d'un axe fixe /?.
Lorsque l'élément 1 est en mou­
vement, l'extrémité inférieure
de la bielle 2 décrit une courbe
de bielle c qu'on utilise pour
le pétrissage. On peut varier
la forme de la courbe en dé­
plaçant la bielle 2 le long de
son axe et en la fixant dans la
position voulue.

MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS CL


1455
DU RAMEUR-JOUET DSp

La manivelle 1 tourne sur un axe D solidaire du corps de


la barque. Lorsque la manivelle 1 tourne, la bielle 2 com­
portant une rainure b glisse sur le doigt 3 solidaire du corps
de la barque; le point A de la bielle 2 décrit la courbe de
bielle at ce qui permet de transmettre les mouvements
requis aux « bras » 4 qui tiennent les rames et au « corps » 5
du rameur oscillant autour d'un axe C.

519
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1456 DU TYPE DE L’ÉTAU-LIMEUR DSp

La coulisse 1 tournant sur un axe fixe B constitue un couple


de translation avec le coulisseau 3. Le coulisseau 3 forme
un couple de rotation A avec l'élément 4 qui tourne autour
d’un axe fixe C. L'élément 4 constitue un couple de rota­
tion E avec le coulisseau 5 qui glisse dans le guidage a de
l'élément 2. L’élément 2 glisse dans un guidage fixe p — p.
Lorsque la coulisse 1 est animée d'un mouvement uniforme,
l'élément 2 effectue un mouvement approximativement uni­
forme sur une partie de sa course aller.

520
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1457 DU TYPE DE L’ÉTAU-LIMEUR DSp

La manivelle 1 tournant sur un axe fixe A forme un couple


de rotation B avec le coulisseau 4. Le coulisseau 4 glisse
dans la rainure a de la coulisse 2 tournant autour d'un axe
fixe D. Le doigt b de la coulisse 2 constitue un couple de
rotation avec le coulisseau 5. Le coulisseau 5 glisse dans la
rainure d de la coulisse 3 tournant autour d'un axe fixe E.
La coulisse 3 forme un couple de rotation F avec la bielle 7
qui forme un couple de rotation G avec le coulisseau 6 glis­
sant sur un guide fixe /. Lorsque la manivelle 1 est en mou­
vement uniforme, la coulisse 2 effectue un mouvement cir­
culaire non uniforme, la coulisse £, un mouvement d'oscil­
lation, et le coulisseau 6 effectue sur une partie do son trajet
un mouvement de va-et-vient approximativement uni-
formo.

521
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1458
DU TYPE DE L’ÉTAU-LIMEUR DSp

La manivelle 1 mobile autour d’un axe fixe .4 forme un


couple de rotation D avec le coulisseau 5. Le coulisseau 5
glisse dans la rainure a de la coulisse 2 qui tourne autour
a ’un axe fixe B. La coulisse 2 possède un bras b qui forme
un couple de rotation E avec le coulisseau 6 glissant dans
la rainure d de la coulisse 3. La coulisse 3 constitue un
couple de rotation F avec la bielle 7 qui forme un couple
de rotation G avec le coulisseau 4 glissant sur un guide fixe /.
Lorsque la manivelle 1 est en mouvement uniforme, la
coulisse 2 effectue un mouvement circulaire non uniforme,
la coulisse 3, un mouvement d ’oscillation, et le coulisseau 4
est animé d’un mouvement de va-et-vient approximative­
ment uniforme sur une certaine partie de son trajet.

522
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1459 DU TYPE DE L’ÉTAU-LIMEUR DSp

La manivolle 1 tournant sur un axe fixe B constitue un


couple de rotation avec le coulisseau 7. Le coulisseau 7
glisse dans la coulisse 2 tournant sur un axe fixe A. Le
coulisseau S fixé dans la position requise au moyen d'un
dispositif à vis 8 glisse dans la coulisse 2. La bielle 4 forme
des couples de rotation D et C avec les coulisseaux 3 et 5.
Le coulisseau 5 glisse dans un guidage fixe a — a. Lorsque
la manivelle 1 tourne, la coulisse 2 reçoit un mouvement de
rotation autour de l'axe A. Le coulisseau 6 effectue un
mouvement de va-et-vient dans le guidage du bâti 5. Le
coulisseau 3 relié à la coulisse 2 sert à régler la course du
point C.

523
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1460 POUR FRAISER LA RAINURE D’UNE CAME
SINUSOÏDALE DSp

La fraise 1 est fixée sur une broche immobile de la machine.


La pièce à usiner est abloquée sur un plateau 3 qui se dé-
lace verticalement à l'aide d'un coulisseau 2 ; le point B
S e ce dernier appartenant à la manivelle b suit une circon­
férence qui a pour centre le point A . On obtient le déplace­
ment horizontal du plateau 3 et du support 4 en roulant
la roue 6 sur une bande d’acier J.

524
MÉCANISME À COULISSE DE LA FRAISEUSE CL
1461 SERVANT À EXÉCUTER DES CAMES
À PROFIL SINUSOÏDAL DSp

La manivelle 1 tournant sur un axe fixe A constitue un


couple de rotation D avec le coulisseau 5 qui glisse dans la
rainure a — a de la table 2. Lorsquo la manivelle 1 tourne,
la table 2 de la machine reçoit un mouvement de va-et-
vient dans le guidage d — d. Le plateau 3, monté sur une
table 2, est mis en mouvement do rotation autour de l'axe C
de la table par un dispositif de commande indépendant.
En faisant tourner la manivelle 1 avec des temps d'arrêt
périodiques, on pourra exécuter à l'aide de la fraise 4 fixée
rigidement une rainure de profil b dans le plateau 3. Le
profil de la came à rainure ainsi obtenu permet de reproduire
un mouvement selon la loi sinusoïdale avec des arrêts cor­
respondant aux angles a et P sur certaines parties de la
trajectoire.

525
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1462 D’AVANCEMENT DE L’ÉTOFFE DSp

L’excentrique rond 1
tourne autour d’un axe
fixe A. L’élément 3 com­
porte une bague d qui
embrasse l’excentrique 1.
Grâce à sa rainure a,
l’élément 3 glisse sur
un doict fixe 6 . La patte 4
serre l’étoffe contre le
segment denté e de ^élé­
ment 3. Lorsque l’ex­
centrique 1 tourne dans
le sens do la flèche, le
segment denté e fait avan­
cer l’étoffe 2.

MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSE, CL


1463 A TROIS ÉLÉMENTS DE LA MACHINE À COUDRE
DSp

La manivelle 7, qui se
présente sous la forme
d’un vilebrequin, tourne
autour d’un axe fixe
x — jt, en glissant par son
maneton a dans la rai­
nure b de l’élément 2
mobile autour d’un axe
fixe y — y. Lorsque la
manivelle 1 tourne, l'élé­
ment 2 effectue un mou­
vement oscillatoire au­
tour de l’axe y — y, à la
condition que les axes
de tous les couples ciné-
matiques se coupent en
un seul et même point.

526
MÉCANISME A COULISSE ET LEVIERS
1464 DE L’AIGUILLE ET DU TIRE-FIL
DE LA MACHINE A COUDRE

L'élément 4 forme les couples


de rotation Ct D et E avec
les éléments 1, 5 ct 2. Le cou­
lisseau 5 glisse sur la coulisse
Ab. La tige 2 glisse dans un
guidaxe fixe a — a. L'élément 3
tourne sur un axe fixe A. Lors­
que la manivelle 1 tourne, le
porte-aiguille 2 reçoit un mou­
vement alternatif, tandis que
le levier 3 du tire-fil effectue
un mouvement d’oscillation au­
tour de l'axe A .

MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL


1465
DE L’AIGUILLE DE LA MACHINE À COUDRE DSp

Le disque I, mobile autour


d'un axe fixe A, comporte des
rainures a et b dans lesquelles
glissent les coulisseaux 2 et 3
articulés sur la bielle 4. La
bielle 4 transmet un mouvement
de va-et-vient au coulisseau 5
et à l'aiguille 6 solidaire de ce
coulisseau.

527
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1466 D’AVANCEMENT DE L’ÉTOFFE DANS
LA MACHINE À COUDRE DSp

La manivelle 1 du système à quatre éléments articulés


ABCD%qui tourne autour d’un axe fixe A , forme un couple
de rotation E avec le coulisseau 4 glissant dans la rainure d
de l'élément 5. L’élément 5 forme des couples de rotation
F et G avec les éléments 6 et 7. L’élément 6 constitue un
couple de rotation K avec l’élément 3 qui tourne autour
d’un axe fixe M et qui peut être fixé à l’aide d’une vis b
en un point quelconque de la rainure circulaire c. L’élé­
ment 7, mobile autour d'un axe fixe jV, forme un couple de
rotation H avec l’élément 2. Le coulisseau 8 qui forme un
couple de rotation L avec le levier oscillant 9 du système
à quatre éléments articulés ABCD glisse dans la rainure /
de l’élément 2. Lorsque la manivelle 1 tourne, le peigne a
monté sur l’élément 2 effectue un mouvement composé en
faisant avancer l’étoffe. L’élément 3 joue le rôle de régu­
lateur de la longueur du point.

528
La roue 1 tourne autour d'un axe A. L'élément 2, qui porte
le crochet guide-fil, tourne autour d'un axe B. L'élément 2
glisse dans un guidage 3 dont l'axe de rotation appartient
a la roue 1. Lorsque Y élément 1 est en mouvement uniforme,
l’élément 2 reçoit un mouvement circulaire non uniforme.

3 4 -0 1 3 5 3 529
MÉCANISME À COULISSE, À QUATRE ÉLÉMENTS CL
1468
DU LAMINOIR DSp

On obtient la transmission du mouvement circulaire de


l'élément 2 à l'élément 3 à l'aide d’un coulisseau 6 , tournant
sur le doigt 7 fixé sur l'élément 2, et d'une coulisse 5 soli­
daire de l’élément 3. Le mécanisme permet de varier la
distance entre l'axe de l'élément 3 et l'axe des éléments
4 et 1.

530
MECANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1469 D'ALIMENTATION EN COULEUR DANS
LA MACUFNE A IMPRESSION DSp

La roue 1 met en mouvement la coulisse 2 glissant le long


du coulisseau 3 qui tourne autour d’un axe fixo C, impri­
mant ainsi un mouvement d'oscillation au levier 5 à l’aide
de l’élément intermédiaire 4.

34* 531
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSE CL
1470 ET LEVIERS DE L'ARRACUEUSE
DE POMMES DE TERRE DSp

Le mouvement des doigts 2 oscillant sur les axes C est


rendu possible par la roue 1 tournant autour d'un axe fixe A
et par les tiges 3 mobiles sur les axes B perpendiculaires
aux axes C. Les extrémités des tiges 3 passent par l’anneau
fixe 4.

532
MECANISME A COULISSE ET LEVIERS CL
LA MACHINE A TAILLER LES ENGRENAGES DSp

L’élément 7 se présente sous la forme cl’un excentrique rond


tournant sur un axe fixe A. Le coulisseau 7 qui embrasse
l’excentrique 7 glisse dans la rainure a de l’élément 8 qui
se meut dans un guidage fixe p — p. L'élément 8 possède
une crémaillère b qui engrène avec le secteur "denté c de
l’élément 2 mobile autour d’un axe fixe O. L’élément 2
présente une rainure d dans laquelle glisse un coulisseau 3
mis en mouvement par une bielle 9 qui forme les couples
de rotation F et E avec les éléments 3 et 6. Lorsque l ’excen­
trique 7 tourne, l'élément 2 reçoit un mouvement d’oscilla­
tion autour de l'axe O. La pièce brute 4, sur laquelle on
doit tailler les dents, est mise en mouvement circulaire
par une vis sans fin 5. Lorsque la manivelle 6 tourne, l'outil
a coupe fixé sur le coulisseau 3 taille la denture sur la cou­
ronne de la roue 4.

533
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1472 DU DIAPHRAGME À FENTE DSp

y Los longueurs (les éléments


du mécanisme satisfont aux
conditions: AB = DC et
AD = BC. Les éléments du
mécanisme sont disposés sy­
métriquement par rapport à
Taxe y — y. Chaque moi­
tié 3 du diaphragme portant
les leviers 1 et 2 constitue
un parallélogramme articulé
ABCD. Lorsque le levier 1
tourne, le levier 2 tourne
également, et, sous l'action
du doigt 4 glissant dans la
rainure 5, les deux moitiés
du diaphragme s'écartent,
formant une fente rectangu­
laire.
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1473 DU DIAPHRAGME DE L'OBJECTIF
________ PHOTOGRAPHIQUE_________ DSp

Les segments 4, mobiles au­


tour des axes fixes de la
monture d'objectif 2 , pos­
sèdent des doigts a qui sven-
gagent dans les rainures b
de la bague 3.' Lorsque la
bague 3 tourne à l'aide du
levier 7, les segments 4
tournent autour des points
A, augmentant ainsi l’ouver­
ture utile de l'objectif.

534
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CL
1474 DE L'OBTURATEUR D’UN OBJECTIF
PHOTOGRAPHIQUE DSp
i

Les segments 3t mobiles autour des axes fixes A de la mon­


ture 2 d'un objectif photographique, possèdent des doigts a
qui s'engagent dans les fentes b de la bague 1. Lorsque la
bague 1 placée dans une gorge de la monture 2 de l'objectif
tourne, les segments 3 se déplacent dans le sens de la flèche
et ouvrent l'obturateur de l'objectif.
V

Mécanismes
à coulisseau et
manivelle
CM
1. Mécanismes à trois éléments d’usage général Tr
(1475-1476). 2. Mécanismes à quatre éléments d'usage
général Q (1477-1503). 3. Mécanismes à six éléments
d’usage général S (1504-1528). 4. Mécanismes à élé­
ments multiples d’usage général M (1529-1534). 5.
Mécanismes ae guidage et d'inversion GI (1535-1559).
6 . Mécanismes des machines à piston MP (1560-
1591). 7. Mécanismes' des plateaux oscillants PO
(1592-1600). 8 . Mécanismes pour opérations mathéma­
tiques OM (1601-1602). 9. Mécanismes servant à tracer
les courbes TC (1603-1624). 10. Mécanismes d’arrêt,
de blocage et de verrouillage AV (1625-1628). 11. Méca­
nismes des marteaux, des presses et des emboutis-
seuses MPr (1629-1633). 12. Mécanismes des régula­
teurs Rg (1634-1639). 13. Mécanismes des griffes,
des serres et des entretoises GS (1640-1644). 14. Méca­
nismes avec arrêts Ar (1645-1648). 15. Mécanismes
des appareils de levage AL (1649). 16. Mécanismes à
griffe des caméras GC (1650-1657). 17. Mécanismes
de distribution de vapeur DV (1658-1659). 18. Méca­
nismes des trains d'atterrissage TAt (1660-1664).
19. Mécanismes de triage, d’avance et d’alimenta­
tion TA (1665-1669). 20. Mécanismes des dispositifs
de mesure et d’essai ME (1670-1671). 21. Mécanismes
d’autres dispositifs spéciaux DSp (1672-1683).
1 Mécanismes à trois éléments d’usage
général (1475-1476)
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1475 A TROIS ELEMENTS Tr

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition DB = BC. L’élément 1 porte un galet a qui se
meut dans une coulisse fixe 6 — b dont la largeur est égale
au diamètre du galet. Le point A de l’élément 7, situé à une
distance AB — BD, suit la droite x — x perpendiculaire à
l’axe de la coulisse b — b. Les points du manche d décrivent
des segments de trajectoire elliptique. Les longueurs de ces
segments dépendent du choix de la longueur de la rainure
6 — 6.

539
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1476 À TROIS ÉLÉMENTS,
AVEC COULISSE CIRCULAIRE Tr

Le galet B de l’élément i , mobile autour d’un axe fixe A ,


glisse dans la coulisse circulaire a — a de l'élément 2 , qui
a pour centre le point C. Lorsque la manivelle 1 tourne,
la coulisse 2 effectue un mouvement de va-et-vient dans une
glissière fixe. Le mécanisme est équivalent à un mécanisme
à coulisseau et manivelle ABC, où l’élément AB est une
manivelle, BC, une bielle, et l’élément 2, un coulisseau.

540
2. Mécanismes à quatre éléments d’usage
général (1477-1503)

L'axe de glissement du coulisseau 1 passe par Taxe de rota­


tion de la manivelle 2. Le déplacement s du coulisseau à par­
tir de sa position extrême droite est égal à
s —A B (1—cosa) + ÆC ( l — j / i — ) 2 sin2a J ,
a étant l'angle de rotation de la manivelle. Si le rapport
— est suffisamment petit, on peut se servir de l'expression
approximative

*= r [ ( 1+ T # ) - ( cosa+W cos2a)]-
On obtient la vitesse vc du point C grâce aux formules sui­
vantes:
( AB \
sin a cos a \

sin ----- y — - - I
V '-m * * ')
ou encore
/ . 1 AB . „ \
vc = vB ( s i n a + y - ^ - s i n 2 « j ,
vB étant la vitesse du point B de la manivelle 2. La course541
totale * du coulisseau 1 est telle que s = 2 AB.
MÉCANISME DÉSAXÉ À COULISSEAU CM
1478
ET MANIVELLE Q

Le déplacement 5 du coulisseau 1 de sa position extrême


droite a pour expression :
s = J/(AB BC)2 —a2 —AB cos a —

La vitesse uc du point C est:


cos a (AB sin a-f- a)
vc = VB j~sin a-f*
/Itfsin a-ffl \ 2
B C )/l- (
BC )]■
vB étant la vitesse du point B de la manivelle 2 et a , l’angle
de rotation de la manivelle 2. La course totale s du coulis­
seau 1 a pour expression :
s = Y (B C + ABp—a2— Y ( B C — AB)*— a*.

542
MÉCANISME DÉSAXÉ À COULISSEAU CM
1479 ET MANIVELLE Q

L'axe C passe au-dessus de l'axe A de rotation de la mani­


velle 2. Le déplacement s du coulisseau 1 de sa position
extrême droite a pour expression :
s =Y(A B +B C)*-- a 2 — A Æ c o s a —

La vitesse vc du point C a pour expression :


cos a (i4#sin a —a)
vc — vgî sir
sin a
ABs\n a —a
B C \/ l-( BC
vB étant la vitesse du point B de la manivelle 2, a , l'angle
de rotation de la manivelle 2 , et at la désaxialité.

543
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1480
AVEC ROTULE Q

I
La glissière prismatique a est rendue solidaire du support
du mécanisme. Le coulisseau 1 a la forme d*une sphère
comportant une ouverture prismatique. Les surfaces sphé­
riques b de la bielle 2 embrassent le coulisseau sphérique 7.

544
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1481 AVEC MANIVELLE ET BIELLE
DE LONGUEUR ÉGALE Q

Les longueursJdes éléments'du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC. Au moment où le point C coïncide avec
le point A t le mouvement du mécanisme devient indétermi­
né. Si, partant de cette position, le coulisseau 3 se déplace
à gauche du point A, la course complète du coulisseau 3
sera égale à deux diamètres de la circonférence décrite par
la manivelle. Le mouvement du coulisseau s1effectue selon
une loi harmonique. Le déplacement s du coulisseau 3 à par­
tir de sa position extrême droite a pour expression :
s = 2 AB (1 — cos a).
La vitesse vc du point C est telle que
vq = 2 vB sin a ,
où vB est la vitesse du point B de la manivelle 2 et a , l’angle
de rotation de la manivelle 2.

3 5 -01353 545
MÉCANISME DÉSAXÉ À COULISSEAU CM
1482 ET MANIVELLE
Q

L es longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition BC = AB + <*• Lorsque la manivelle 1 est dans sa
position verticale supérieure, les points A , B et C se trou­
vent situés sur une même ligne et le mouvement du méca­
nisme devient indéterminé. Si, partant de cette position,
le coulisseau 3 se déplace à gauche, la course complète s
du coulisseau sera telle que
__________________ 5 = 4 \ / AB-BC.__________________
MÉCANISME À COULISSEAU CM
ET MANIVELLE DE STANNE Q

La bielle 2 a la forme d’un


volant. Lorsque l’élément 1
se balance, le coulisseau 3 re­
çoit un mouvement alternatif.

54(i
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
AVEC MANIVELLE ET BIELLE
DE LONGUEUR ÉGALE ET AVEC DEUX BUTÉES Q
Les ioDgueurs des éléments du
mécanisme satisfont à la con­
dition AB = BC = BD. Les
longueurs des éléments étant
conformes aux rapports adoptés,
lo point D se déplace suivant
une ligne droite c — c. Les
butées a et b prévues dans la
construction du mécanisme sont
nécessaires pour permettre de
franchir les positions indéter­
minées. Le mouvement de la
bielle 2 peut être reproduit
par le roulement sans glisse­
ment de la circonférence d,
solidaire de cette] bielle, sur la circonférence immobile e, le
rapport de leurs rayons étant AB \DC. La course complète 5
du coulisseau 3 est égalé à quatre longueurs de la manivelle /.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1485 AVEC EXCENTRIQUE q

La manivelle 1 se présente sous la forme d'un excentrique


rond b tournant autour d'un axe fixe A. La bielle 2 com­
porte une bague a qui embrasse l'excentrique b.

35* 547
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1486 AVEC EXCENTRIQUE Q

La manivelle 1 se présente sous la forme d'un excentrique


a et la bielle 2, sous la forme d'un coulisseau 2 glissant dans
un guide circulaire b. Le coulisseau 3, qui a la forme d’une
tige, se meut dans la glissière fixe du support.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1487 AVEC TOURILLON COMPORTANT
UN ÉPANOUISSEMENT Q

La bielle 2 constitue un cou­


ple de rotation C avec le
coulisseau 3. La bielle 2
se termine par un arc a — a
ui prend appui sur l'évi-
ement arque b — b du cou­
lisseau 3. Ces arcs de cercle
ont pour centre le point C.
Lorsque le doigt 1 tourne
autour d'un point fixe A,
le coulisseau 3 reçoit un
mouvement de va-et-vient
dans la glissière par l'in ­
termédiaire de la Dielle 2.

548
MÉCANISME À BIELLE CM
ET DEUX COULISSEAUX Q

Les coulisseaux 1 et 2 qui


forment des couples ciné-
matiques A et B avec la
bielle AB sont animés d'un
mouvement de va-et-vient
dans les glissières fixes a — a
et b — b. L’angle a entre
les axes des glissières peut
être quelconque.

MÉCANISME A COULISSEAU CM
1489 ET LEVIER .OSCILLANT,
COMMANDÉ PAR COULISSEAU Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB > BC. Lorsque le coulisseau 1 est en mouve­
ment alternatif, le levier 2 oscille autour d'un axe fixe A .

549
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1490 COMMANDÉ PAR BIELLE Q

Le mouvement de rotation de la manivelle 3 autour d’un


axe fixe A est rendu possible grâce à la bielle 1 qui forme
un couple de rotation B avec la manivelle 3 et un couple de
rotation C avec le coulisseau 2 glissant dans un guidago fixe
a — a.

550
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1491 AVEC COULISSEAU MOTEUR
Q

L’élément 1 glisse dans un guidage fixe a — a. L’élément 3


tourne autour d'un axe fixe B. On transforme au moyen de
l'élément 2 le mouvement alternatif rectiligne de l’élé­
ment 1 en mouvement d'oscillation de l’élément 3. L'élé­
ment 2 effectue un mouvement plan composé.

551
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1492 ET LEVIER OSCILLANT
AVEC GLISSIÈRE CIRCULAIRE Q
Les longueurs des éléments du
mécanisme satisfont aux condi­
tions: AB -f BC < AD -f DC
et AB < BC < CD < A D .
L’élément ^ 3 se présente sous
l’aspect d’un coulisseau arqué
glissant dans un guidage circu­
laire fixe a — a qui a pour
centre le point D. Lorsque l'élé­
ment- 1 est animé d’un mouve­
ment oscillatoire, le coulisseau
3 reçoit un mouvement alter­
natif dans la glissière a — a. Le
mécanisme est équivalent à un
mécanisme à quatre éléments
articulés ABCD dans lequel
AB et CD sont des leviers
oscillants et BC est une bielle.
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1493 ET LEVIER OSCILLANT
AVEC GLISSIÈRE CIRCULAIRE Q

Le coulisseau arqué 1 se meut


dans un guidage circulaire a — a
qui a pour centre le point A.
La bielle 3 forme des couples
de rotation B et C avec les
coulisseaux 1 et 2. Le coulis­
seau 2 glisse dans un guidage
fixe b. Lors du glissement du
coulisseau 1 dans le guidage
a — a, le coulisseau 2 reçoit
un mouvement de va-et-vient.
Le mécanisme est équivalent
à un mécanisme à coulisseau et
levier oscillant ABC dans lequel
AB est une manivelle.

552
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1494 AVEC COULISSEAU EN ARC DE CERCLE Q

La manivelle 1 tourne autour


d’un axe fixe A . La bielle 3
forme des couples de rota­
tion B et C avec la mani­
velle 1 et le coulisseau arqué
2 qui glisse dans un guidage
fixe en arc de cercle a ayant
pour centre le point D. Le
mécanisme est équivalent à
un mécanisme de quatre élé­
ments articulés A B CD.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1495 AVEC GLISSIÈRE CIRCULAIRE Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions : AB + BC <, AD + CD et AB < CD < BC <
< AD. L’élément 2 se présente sous la forme d’un coulisseau
arqué glissant dans une glissière circulaire fixe a — a qui
a pour centre le point D. Lorsque la manivelle 1 tourne,
l’élément 2 reçoit un mouvement alternatif dans la glis­
sière a — a. Le mécanisme est équivalent à un mécanisme
à quatre éléments, à manivelle et levier oscillant ABCD
dans lequel AB est une manivelle, BC, une bielle, et CD,
un levier oscillant.

553
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1406 AVEC GLISSIÈRE MOBILE
Q
2 ! 2

La manivelle 1 tourne autour d'un axe fixe A. Le coulis­


seau 3 qui glisse dans un guidage fixe b — b comporte
une rainure a — a qui glisse sur un coulisseau immobile 2.
Lorsque la manivelle 1 tourne, la glissière 2 reçoit un mou­
vement de va-et-vient horizontal.

L'cicment 2 a la forme d'une bague a qui embrasse le dis­


que 3 ayant pour centre le point C. Lorsque la manivelle 1
tourne, l'élément 2 reçoit un mouvement de va-et-vient
le long de l’axe x — x dans un guidage fixe b — b. Le mé­
canisme est équivalent à un mécanisme à coulisseau et ma­
nivelle ABC.

554
MÉCANISME SPHÉRIQUE A COULISSEAU CM
1498 ET MANIVELLE
Q

La glissière fixe 3 se présente


sous la forme d’un arc du grand
cercle d’une sphère S, L’axe
du doigt B passe par le centre O
de la sphère. Les éléments 1 et 2
tournent autour des axes x et y
-ît ë r perpendiculaires entre eux qui
se croisent au point O.

MÉCANISME SPHÉRIQUE À COULISSEAU CM


1499 ET MANIVELLE Q

La manivelle 1 tournant autour


d’un axe fixe x — x constitue
un couple de rotation A — A
avec l'élément 2. Ce dernier
forme des couples de rotation
avec les coulisseaux en arc de
cercle 3 et 4 disposés symétri­
quement, qui se déplacent dans
les guidages circulaires fixes a.
Lorsque la manivelle 1 tourne
autour de l'axe x — x, les cou­
lisseaux 3 et 4 glissent dans les
guidages circulaires a du sup­
port avec un mouvement d’os­
cillation autour de l'axe y — y,
à la condition que les axes de
tous les couples cinématiques se
rencontrent en un seul et même
point.
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
AVEC MANIVELLE DE LONGUEUR RÉGLABLE q

Le mécanisme à cinq éléments


ABCD, qui se compose des élé­
ments i , 2, 3 et d'un coulisseau
4 glissant dans un guidage fixe
x — x, possède deux degrés de
liberté. Les éléments 5 et 6
constituent un couple hélicoïdal.
En fixant l'élément 6 en diver­
ses positions par rapport à
l'élément 5 , on peut varier la
distance AC. Lorsqu'on réunit
l’élément 6 et l'élément 2 en
un couple de rotation, le mé­
canisme à cincf éléments ABCD
devient un mécanisme à coulis­
seau et manivelle A CD avec un
seul degré de liberté.

MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


AVEC MANIVELLE DE LONGUEUR REGLABLE q

L'élément 1 porte une ouverture ronde, de diamètre égal à


celui de l'excentrique a. En faisant tourner l’excentrique a
autour d'un axe fixe A à l'intérieur du disque 1 puis en le
fixant, on peut régler la longueur de la manivelle AB de
rmin à rmax et» de ce fait, varier la course du coulisseau 2.

556
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1502 AVEC PENDULE Q

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC. Un pendule avec une charge de poids G
est librement suspendu au point B. Sous 1*effet de cette
charge, le coulisseau 3 quitte sa position extrême droite
indiquée en pointillés et se déplace dans une glissière sur­
montant la force P qui est égale à

a étant la moitié de l'angle entre les axes des éléments


1 et 2.

557
CM
1503 MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE
Q

L'élément 3 tourne autour d'un axe fixe A. L’élément 7


forme les couples de rotation ü ci C avec les éléments 3 et
S. L'élément 8 constitue un couple de rotation E avec la
plaque 4 sur laquelle est fixée une roue à chaîne dentée 1.
La charge G est suspendue au point C. La force de tension
de la chaîne 2, qui agit sur la roue dentée i , est équilibrée
par la charge G. Lorsque la force de tension de la chaîne 2
diminue, la charge G, modifiant la distance a, fait tourner
le levier 3 d’un certain angle autour de l'axe A, et la plaque
4 comportant l'axe B de la roue dentée 1 se déplace à gauche
et rattrape le jeu formé. On règle la tension de la chaîne
au moyen de l’écrou 5 placé sur le levier 6.

558
3. Mécanismes à six éléments d’usage général
(1504-1528)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1504
AVEC DEUX ENTRAINEURS S

B.

L'élément 3, qui forme en E un couple de rotation avec


l’élément 4 tournant autour d’un axe fixe F, s’articule en D
sur la bielle 2 du mécanisme à coulisseau et manivelle ABC.
Lorsque la manivelle 1 tourne, le point D de la bielle 2
décrit une courbe de bielle. L'élément 4 effectue un tour
complet autour de l’axe F ou bien oscille autour de cet
axe, selon les longueurs qu’on aura choisies pour les élé­
ments 2, 3 et 4.

559
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1505 AVEC COULISSE ADJOINTE S

Le coulisseau 3 qui se meut dans la glissière a de la coulisse


4 s’articule au point D sur la bielle 2 du mécanisme à cou­
lisseau et manivelle ABC. Lorsque la manivelle 1 tourne,
le point D de la bielle 2 décrit une courbe de bielle. Si le
point E se trouve à l’intérieur du domaine délimité par la
courbe de. bielle décrite par le point Z>, la coulisse 4 fait
un tour complet autour de l’axe fixe E. Si cette condition
n'est pas remplie, la coulisse 4 effectue seulement un mouve­
ment d'oscillation autour de l’axe E .

560
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1506
AVEC BIELLE ADJOINTE ET COULISSEAU S

La bielle 4, qui entraîne 1*élément 5 réalisé sous la forme


d’un chariot comportant des roues 6 roulant dans le guidage
a — a, est adjointe au point D à la bielle 2 du mécanisme à
coulisseau et manivelle ABC. Lorsque le coulisseau 3 se
trouve dans les positions proches de la position limite supé­
rieure, la partie de la trajectoire du point D peut être rem­
placée de façon approchée par un arc de cercle de rayon
DE. Lorsque la manivelle 1 tourne, le coulisseau 3 et le
chariot 5 sont animés de mouvements alternatifs. Le chariot
5 reste dans la position proche de sa position limite supé­
rieure plus longtemps que le coulisseau 3.

3 6 -0 1 3 5 3 561
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
AVEC COURSE DOUBLE DU COULISSEAU S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition EC = CD. L’élément 1 effectue un mouvement
de rotation alternatif dans les limites de l'angle B'AB*.
Le mouvement d’oscillation de l’élément 1 se transforme,
par l'intermédiaire des éléments 2%3 et 4, en mouvement de
va-et-vient du coulisseau 5. A chaque oscillation complète
du levier i le coulisseau 5 effectue deux cycles complets
de mouvement. Le trajet s parcouru par le point D du cou­
lisseau de sa position limite inférieure, indiquée sur le
dessin, à sa position limite supérieure est égal à
s = 2 (CD — a).

562
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1508
AVEC DEUX COULISSEAUX S

Lorsque la manivelle 1 tourne, le coulisseau 2 est animé


dfun mouvement de va-et-vient. Le coulisseau 3 est mis
en mouvement au moyen d*un levier 4 et d’une bielle 5.

36* 563
Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux
conditions: AB = CD et BC = A D , c.-à-d. que la fi­
gure ABCD est un parallélogramme. Le coulisseau 2 se
meut dans la glissière fixe a — a dont l'axe i - i s e trouve
à la distance e la plus courte du point A , distance qui cons­
titue le désaxement du mécanisme. Lorsque la manivelle 1
tourne, le coulisseau 2 effectue un mouvement de va-et-
vient le long de l'axe x — tandis que l'élément 3 oscille
autour d'un axe fixe A y tout en demeurant parallèle à la
bielle 4.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1510 AVEC PANTOG RAPIIE S
Les longueurs des éléments
du mécanisme satisfont aux
conditions: BD = CE et
DE — BC. La figure BDEC
est donc un parallélogramme.
Si l'on trace à partir d'un
point A un rayon arbitraire
Aa, les points G et F situés
sur les axes des éléments 2
et 4 décriront des trajectoi­
res semblables, le coefficient
de similitude k étant

564
La manivelle 2 du mécanisme à quatre éléments articulés
ABCD est reliée à la bielle 3 qui forme un couple de rotation
E avec le coulisseau 4. Les longueurs des éléments du méca­
nisme ABCD satisfont à la condition
AB + AD < B C + DC.
Il s’ensuit que les éléments 1 et 2 sont, tous deux, des mani­
velles. Lorsque la manivelle 1 est en mouvement uniforme,
la manivelle 2 tourne à une vitesse variable, et le coulis­
seau 4 effectue des courses aller et retour de durée variable.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE » CM


1512
À SIX ÉLÉMENTS S

Le coulisseau 1 est mis en


mouvement par un élément 2
articulé en C sur un levier
oscillant 3 du mécanisme à
quatre éléments articulés
ABCD.

565
f [MÉCANISME DE L’ANTIPARALLÉLOGRAMME CM
1513 AVEC BIELLE ET COULISSEAU ASSOCIÉS S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = DC et BC = AD. La bielle 1 reliée en
B au mécanisme de 1*antiparallélogramme A B CD imprime
un mouvement de va-et-vient au coulisseau 2. Lorsaue la
manivelle 3 est en mouvement uniforme, la manivelle AB
tourne à une vitesse variable, ce qui permet de réaliser une
loi complexe de mouvement du coulisseau 2. Le mouvement
indéterminé de Vantiparallélogramme ABCD dans ses posi­
tions extrêmes est éliminé grâce aux doigts F et E de l'élé­
ment 4 qui entrent dans les crochets G et H.

566
MÉCANISME DE L’ANTIPARALLÉLOGRAMME CM
1514 AVEC COULISSEAU ANIMÉ DE MOUVEMENT
DE TRANSLATION S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = DC et BC = AD. On peut avoir la
même loi de mouvement du coulisseau 4 soit à l’aide du
mécanisme de l 'antiparallélogramme ABCDt soit à l’aide
des roues elliptiques 5 et 6. Les points A, Æ, C et D doivent
être les foyers des ellipses 5 et 6. Pour franchir les positions
limites, les éléments 1 et 3 sont munis de doigts F et G
qui entrent dans les creux respectifs K et L.

567
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1515 ET LEVIER OSCILLANT
AVEC EXCENTRIQUE S

Le mouvement du coulisseau 2 dans un guidage fixe a — a


se produit grâce à un élément intermédiaire 3 qui forme un
couple de rotation E avec le levier oscillant 4 du mécanisme
à quatre éléments articulés ACBD. La manivelle AC du
quadrilatère articulé ACBD se présente sous la forme d'un
excentrique 1. La bielle 5 comporte une bague b.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1516 AVEC EXCENTRIQUE S

L’élément 2 comporte une


bague a qui embrasse un
excentrique fixe b de
centre A. L'élément 3
forme en B un couple de
rotation avec la bielle 5
du mécanisme à coulis­
seau et manivelle EBD
et avec la manivelle 4.
Lorsque l'élément 2 est
en mouvement uniforme,
l’élément 4 reçoit un mou­
vement de rotation non
uniforme, transmettant
au coulisseau 6 un mou­
vement de courses aller et
retour de durée variable.

568
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1517 ET LEVIER OSCILLANT
AVEC EXCENTRIQUE S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = 1 et BC = CD = CE = 9. La bielle 2
comporte une bague a qui embrasse l'excentrique 1 tour­
nant autour d'un axe fixe A . La biello 2 forme un couple de
rotation C avec le levier oscillant 3. La bielle 4, reliée au
quadrilatère articulé ABCDy forme un couple de rotation E
avec le coulisseau 5 se mouvant dans la glissière b — b. Les
longueurs des éléments étant conformes aux rapports adop­
tés, le coulisseau 5 reçoit de petits déplacements, ce qui lui
permet de transmettre de grands efforts.

569
MECANISME A COULISSEAU
ET LEVIER OSCILLANT
DE TCHÉBYCHEV SERVANT CM
1518
À TRANSFORMER LE MOUVEMENT DE ROTATION S
EN MOUVEMENT DE TRANSLATION
AVEC COURSE RETOUR ACCELEREE

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = BC = BM = 1 ; AE = 0,55; CE =
= 1,38 ; A A BM = 267° et y = 43,5°; MD = 1,5; H =
= 1,79. Le point 3/ de la bielle 2 du mécanisme à quatre
éléments articulés EABC décrit une courbe de bielle a — a.
L’élément 3 forme un couple de rotation M avec la bielle 2
et un couple de rotation D avec le coulisseau 4 qui se meut
dans une glissière fixe b — b. Les longueurs des éléments
étant conformes aux rapports adoptés, le rapport k entre
les temps des courses aller et retour du coulisseau 4 est tel
que k æ 3/5, la vitesse angulaire do la manivelle 1 étant
constante.

570
MÉCANISME À COULISSEAU ET BIELLE CM
1519 AVEC DEUX COURSES DOUBLES DU COULISSEAU
S

La bielle 4 forme en A un couple de rotation avec l'élé­


ment 2 du mécanisme à quatre éléments articulés BCDE
et en F, un couple de rotation avec le coulisseau 5 qui se
meut dans une glissière fixe a — a. Le point A de l’élé­
ment 2 décrit une courbe de bielle b qui comporte un point
double. Le coulisseau 5 effectue donc deux courses doubles
de longueurs différentes ^ et ht à chaque tour complet des
manivelles 1 et 3.

571
MÉCANISME À SIX ÉLÉMENTS CM
1520 AVEC MANIVELLE ELLIPTIQUE
DE LONGUEUR VARIABLE S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB ==■ BC. L’élément 7, qui tourne autour d’un
axe fixe A, constitue un couple de rotation B avec l'élé­
ment 2 qui constituo des couples do rotation D et C avec
l'élément 4 et le coulisseau 3 glissant dans un guidage fixe
p — p. L’élément 4 forme un couple de rotation E avec le
coulisseau 5 qui se meut dans un guidage fixe p — p. Le
point D du mécanisme décrit une ellipse do centre A ayant
pour équation
___________ i j __________ i

(m—n)2 r (m-j-n)2 ’
avec m = AB et n = BD . Le vecteur variable p = AD peut
être considéré comme une manivelle du mécanisme à cou­
lisseau et manivelle AD E%la longueur variable AD de la
manivelle conventionnelle étant telle que

<p étant l'angle formé par le vecteur p avec l’axe Ax.

572
MÉCANISME À SIX ÉLÉMENTS CM
1521 AVEC MANIVELLE ELLIPTIQUE
DE LONGUEUR VARIABLE; S

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC. L’élément 1 tournant sur un axe fixe
A forme un couple de rotation B avec l'élément 2. L’élé­
ment 2 forme des couples de rotation D et C avec l'élément 4
et le coulisseau 3 qui se meut dans une glissière fixe p — p.
L'élément 4 forme un couple de rotation E avec l'élément 5
tournant sur un axe fixe F.
Le point D du mécanisme décrit une ellipse de centre A
ayant pour équation
j2 ^ ÿ2
(m —n)2 ~r (m-j-n)2 —
où m = AB et n = BD.'
Le vecteur variable p = AD peut être considéré comme
une manivelle du quadrilatère articulé ADEF de la lon­
gueur variable AD égale à:

ADr=(m2— n2)J/ m2 + n 2 + 2mn cos 2q. 1


<p étant l'angle formé par le vecteur p avec l'axe Ax.

573
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1522
DE LA CONTRE-FICHE S

Les longueurs des éléments du


mécanisme satisfont aux con­
ditions: BE = CD et AB —
= AC. Lorsque la tige du pis­
ton 6 se déplace suivant l'axe
du cylindre fixe 7, les élé­
ments 2 et 5 tournent autour
des axes fixes D et £, en pre­
nant les positions indiquées
en traits discontinus. Les an­
gles de rotation des éléments
2 et 5 sont alors égaux.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


AVEC COULISSEAUX DE COURSE RÉGLABLE §

En fixant rigidement sur un


axe A la glissière 7 à différents
angles a par rapport à l’hori­
zon, on peut obtenir des lois
différentes de mouvement des
coulisseaux 2 et 3.

574
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1524 AVEC COULISSEAU ADJOINT
DE COURSE RÉGLABLE S

La bielle 5 qui met en


mouvement le coulisseau
3 s'articule en D sur la
bielle 2 du mécanisme à
coulisseau et manivelle
ABC. Lorsque la mani­
velle 1 tourne autour
d'un axe fixe A %le cou­
lisseau 3 reçoit un mou­
vement de va-et-vient
dans une glissière a — a.
On règle le déplacement
du coulisseau 3 en tour­
nant la glissière 4 et en la
fixant au point F.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1525 AVEC ÉLÉMENT MENÉ DE COURSE RÉGLABLE S

L'élément 4, dont l’axe


est tracé suivant un arc
de cercle, glisse dans le
guidage arqué b de l'élé­
ment 2. Lorsque la ma­
nivelle motrice 1 tourne,
l'élément mené 2 reçoit
un mouvement de va-et-
vient dans un guidage
fixe a — a. Le déplace­
ment du coulisseau 2 est
réglé en variant la posi­
tion de la charnière A
à l'aide d’un levier 3 fixé
rigidement en diverses po­
sitions. Le dispositif de fi­
xation du levier5 n'est pas
représenté sur le dessin.

575
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
AVEC ÉLÉMENT MENÉ DE COURSE REGLABLE s

Le levier oscillant 4 du quadri­


latère articulé GBCD possède
une bague a qui embrasse l'ex­
centrique fixe 3. Le levier oscil­
lant 4 forme un couple de rota­
tion E avec la bielle 5 qui forme
un couple de rotation F avec le
piston 2 glissant dans un guidage
fixe p — p. Lorsque la manivel­
le 1 tourne, le piston 2 reçoit
un mouvement de va-et-vient.
Le déplacement du piston 2 est
réglé par rotation de l’excentri­
que 3 et sa fixation sur l’axe A
en diverses positions.

MÉCANISME À COULISSEAU CM
1527 ET LEVIER OSCILLANT
AVEC ÉLÉMENT MENÉ DE COURSE RÉGLABLE S

La bielle 2 du quadri­
latère articulé A CDE pos­
sède une bague b qui
embrasse l’excentrique 1
tournant sur un axe fixe
E . Le levier oscillant 3
forme en B un couple de
rotation avec une bielle
5. La bielle 5 constitue un
couple de rotation F avec
le coulisseau 4 se mou­
vant dans une glissière
fixe p. Lorsque l’excen­
trique 1 tourne, le cou­
lisseau 4 reçoit un mou­
vement de va-et-vient. On règle la longueur de course du
coulisseau en modifiant la longueur AB du levier oscillant
3 au moyen d’un dispositif à vis spécial non représenté sur
le dessin.

576
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1528 À EXCENTRIQUE, AVEC TIGE
DE COURSE RÉGLABLE S

La bielle 4 possède une bague b qui embrasse l1excentrique 1


tournant sur un axe fixe A. Le doigt C de la bielle glisse
dans la coulisse 2 fixée rigidement sur le montant. Lorsque
l'excentrique 1 tourne, l'élément 3 reçoit un mouvement
de va-et-vient. On règle la course de la tige 3 en tournant
la coulisse 2 autour du point F et en la fixant ensuite dans
une nouvelle position.

3 7 -0 1 3 5 3 577
4. Mécanismes à éléments multiples d’usage
général (4529-1534)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1529
AVEC EXCENTRIQUE ROND M

L’excentrique rond 1 tourne sur un axe fixe B . L’élément 3


qui comporte une bague a embrassant l'excentrique 1 forme
les couples de rotation A et C avec les éléments 4 et 5 qui,
à leur tour, forment des couples de rotation D et E avec
l'élément 6 tournant sur un axe fixe F. La bielle 7 forme
un couple de rotation A avec l’élément 3 et un couple de
rotation G avec le coulisseau 2 qui se meut dans une glis­
sière fixe b.

578
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1530 DU TRANSLATEUR M

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AD = BC\ DF = CE et AB = DC = FE.
Le coulisseau 8 qui se meut dans une glissière fixe a est
articulé au point F. Le mécanisme possède deux degrés
de liberté et la propriété suivante: Télément 6 se meut
toujours parallèlement à Télément 4, quelle que soit la
position fixe de Télément 4.

37♦ 579
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1531 AVEC PARALLÉLOGRAMMES ADJOINTS M

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BC = E D ; BG = EF et CD = BE = GF.
Les éléments 4, 5, 6 et 7 sont reliés au mécanisme à coulis­
seau et manivelle ABE. Les figures B EFG et BCDE cons­
tituent des parallélogrammes. Les éléments 4 et 5 effec­
tuent un mouvement semblable à celui de l'élément 3.
Ainsi, par exemple, le point D décrit une courbe de bielle
semblable à celle décrite par le point H de la bielle 3,
dont le coefficient de similitude k est égal à

580
MÉCANISME AVEC LOSANGE ARTICULÉ CM
SERVANT A REPRODUIRE LES MOUVEMENTS
DE TRANSLATION M

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = BC = CD = DA- Le déplacement rec­
tiligne de l'élément 1 se transforme en mouvement rectiligne
des éléments 2 , 3 et 4. Si les axes des couples de translation
E, F, G et // sont disposés de la manière indiquée sur la
figure, les vitesses des points A , C et B, D seront égales et
de signo contraire.

581
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1533 AVEC DEUX LOSANGES ARTICULÉS M

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC — BD — BE = EG = DG = GF =
= GU = F K = H K = KL. Le coulisseau 1 glisse le long
d'un guidage fixe a — a. Les longueurs des éléments du
mécanisme étant conformes aux rapports adoptés, les points
D et F suivent la droite Ax perpendiculaire a l'axe du gui­
dage a — a ; la vitesse du point F est dans ce cas deux fois
plus grande que celle du point D et, par sa direction, coïn­
cide avec cette dernière.

582
MÉCANISME DIFFÉRENTIEL À COULISSEAU CM
1534 ET MANIVELLE M

Le mécanisme se compose d'une caisse 1 comportant des


guidages a dans lesquels glissent des coulisseaux 4. Les
demi-axes A et B comportent des manivelles 3. Les bielles 2
forment des couples de rotation D et C avec les coulisseaux
4 et les manivelles 3. Le mouvement de la caisse 1 est trans­
mis aux demi-axes A et B reliés aux éléments moteurs du
mécanisme au moyen des coulisseaux 4, des bielles 2 et des
manivelles 3. Lorsque les éléments moteurs tournent à la
même vitesse et dans le même sens, il n’y a pas de mouve­
ment relatif des systèmes à coulisseau et manivelle. Si les
éléments moteurs tournent à des vitesses différentes, une
rotation relative des deux manivelles 3 aura lieu, et les
coulisseaux 4 seront animés d'un mouvement de va-et-vient
dans les glissières de la caisse 7.

583
5. Mécanismes de guidage et d’inversion
(1535-1559)
MÉCANISME DE GUIDAGE CM
1535
A COULISSEAU ET MANIVELLE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC = BD. Lorsque l'élément 3 coulisse
dans un guidage fixe, le point D du coulisseau se meut
suivant la droite Ad. Le point C de l'élément 2 se meut sui­
vant la droite AC. Tout autre point de l'élément 2 situé
sur une circonférence / de rayon B A , par exemple le point E
ou bien encore le point C, suit également la droite Am qui
passe par le point A. Le mouvement de l'élément 2 peut
egalement être reproduit par roulement sans glissement de
la circonférence /, solidairo de cet élément, sur une circon­
férence fixe g, les rayons des circonférences ayant le même
rapport que AB : DC.

584
MECANISME DE GUIDAGE CM
1536 À COULISSEAU ET MANIVELLE Gï

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AC = BC = CD- Lorsque l'élément 2 se déplace
dans un guidage fixe, le point B du coulisseau suit la droite
Ab. Le point D de l'élément 3 suit la droite Aa. Les droites
Ab et A a sont perpendiculaires entre elles. Le mouvement
de l'élément 3 peut également être reproduit par roulement
sans glissement de la circonférence d, solidaire de cet élé­
ment, sur une circonférence fixe e, les rayons de ces circon­
férences ayant le même rapport que AC : BD. Si l’élé­
ment 2 est moteur, l'élément 1 reçoit un mouvement d’oscil­
lation.

585
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1537
DE GUIDAGE RECTILIGNE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 0 ,3 6 AC
et CD = 0,125 AC, Lorsque l ’élément tourne autour d'un
axe fixe B t le point D do la bielle 2 décrit une trajectoire
q— q qui se rapproche d’une droite dans la partie qui cor­
respond à la rotation de l’élément 1 à l'angle a ^ 25°.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1538 DE GUIDAGE RECTILIGNE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: AB = 3,12 BC
et CD = 1,35 BC. Lorsque l’élément 1 tourne autour d’un
axe fixe A , le point D de la bielle 2 décrit une trajectoire
q — q qui se rapproche d’une droite dans la partie qui cor­
respond à la rotation de l’élément 1 à l'angle a ^ 25°.

586
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1539 DE GUIDAGE RECTILIGNE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle satisfont aux conditions: AC = 0,83 AB et R =
= 2,92 A B , où R est le rayon de la glissière circulaire fixe
dans laquelle glisse le coulisseau en arc de cercle 3 ; le centre
de cet arc se trouve sur Taxe de la glissière fixe b dans laquelle
glisse un coulisseau 1. Lorsque le coulisseau 1 se déplace
dans la glissière 6 , le point C de l'élément 2 décrit une tra­
jectoire q — q qui se rapproche d'une droite dans la partie
qui correspond à la rotation du coulisseau 3 à l'angle a «
« 36°.

587
MÉCANISME DE GUIDAGE À COULISSEAU CM
1540 ET MANIVELLE, À QUATRE ÉLÉMENTS
DE REULEAU GI

L’élément 2 forme les couples


de rotation A et B avec les
coulisseaux 1 et 3 qui se meu­
vent dans des glissières fixes
b — b et d — d. Le point C de
l’élément 2, situé sur la circon­
férence / — / passant par le
point O d'intersection des axes
des glissières b — b et d — d,
et les points A et B décrivent
une trajectoire rectiligne a — a
qui passe par le point O.

MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM


1541 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
A QUATRE ÉLÉMENTS DE REULEAU GI

L'élément 2 forme les couples


de rotation A et B avec les cou­
lisseaux 1 et 3 qui se meuvent
dans des glissières fixes b — b
et d — d. Lorsque le coulisseau
1 se déplace dans la glissière
b — 6 , le point C de l’élément 2 ,
qui coïncide avec le point d'in­
tersection des axes des glissières
b — b et d — dt décrit une
trajectoire rectiligne a — a.
Cette trajectoire est perpendi­
culaire à l’axe Ox qui forme des
angles a égaux avec les axes
des glissières b — b et d — d.

588
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1542 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
À QUATRE ÉLÉMENTS DE SCOTT RUSSELL GI

a Los longueurs des éléments


du mécanisme à coulisseau
et manivelle ABC satisfont
à la condition AB = BC =
= BD. Lorsque l'élément 1
tourne autour d'un axe fixe
A , le point D de l'élément
2 décrit une trajectoire rec­
tiligne Aa.

MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM


1543 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
________ A QUATRE ÉLÉMENTS________
Les longueurs des éléments
du mécanisme à coulisseau
et manivelle ABC satisfont
aux conditions: BC —
= 1,37 AB et BD =
= 2,27 AB. Lorsque la ma­
nivelle 1 tourne autour d'un
axe fixe A, le point D de
la bielle 2 décrit une trajec­
toire qui, sur une certaine
partie, se rapproche de la
droite q — q perpendiculaire
à l'axe Ax au mouvement du
coulisseau 3.

589
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1544 A COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
________ A QUATRE ÉLÉMENTS________
Les longueurs des élé­
ments du mécanisme à
coulisseau et manivelle
ABC satisfont aux condi­
tions: BC = 1, 8 6 AB et
CD = 2,76 AB. Lorsque
la manivelle 1 tourne
autour d'un axe fixe A,
le point D de la bielle 2
décrit une trajectoire qui,
sur une certaine partie,
se rapproche de la droite
— q perpendiculaire à
?'axe du mouvement du
coulisseau 3.

MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM


1545 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
________ A QUATRE ÉLÉMENTS_________ GI

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 0,67 AC
et CD = 0,3 AC. Lorsque l'élément 1 tourne autour d’un
axe fixe A, le point D de la bielle 2 décrit une trajectoire
qui, suruno certaine partie, se rapproche de la droite q — q
perpendiculaire à l'axe Ax du mouvement du coulisseau 3.

590
MECANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1546 A COULISSEAU ET MANIVELLE,
À QUATRE ÉLÉMENTS GI

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 3 ,5A B ;
CD = ï t2 A B \ BD = 5ti A B ; b = 5,43 AB et a =
= 2,49 AB. Lorsque la manivelle 1 tourne autour d'un axe
fixe A %le point D de la bielle 2 décrit une trajectoire qui,
sur une certaine partie, se rapproche de la droite q — q
passant par le point E situé sur l’axe de mouvement x — x
du coulisseau 3.

591
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1547 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
A QUATRE ÉLÉMENTS DE DE JONGE Gl

/'

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 0,58 AB;
BD — 0,51 AB ; DC = 0,93 AB ; a = 0,32 AB et d =
= 0,57 AB. Lorsque l'élément 7 tourne autour d’un axe
fixe A j le point D de la bielle 2 décrit une trajectoire qui,
sur une certaine partie, se rapproche de la droite q — q
passant par le point E situé sur l'axe b — & du mouvement
du coulisseau 3.
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1548 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
A QUATRE ÉLÉMENTS DE DE JONGE
Les longueurs des éléments du
mécanisme à coulisseau et ma­
nivelle ABC satisfont aux con­
ditions: BC = i,S2 AB \ DC =
= 3,7 AB ; DB = 2,2(>AB et
a = 0,61 AB. Lorsque la mani­
velle 1 tourne autour d’un
axe fixe A , le point D de la
bielle 2 décrit une trajectoire
qui, sur une certaine partie,
se rapproche de la droite q — q
perpendiculaire à l'axe b — b
du mouvement du coulisseau 3.

592
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1549 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
À QUATRE ÉLÉMENTS DE DE JONGE

Les longueurs (les éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 1,42 A B \
BD = 1,67 AB ; DC = 3 AB ; a = 0,58 AB et d =
= 1,08 AB. Lorsque la manivelle 1 tourne autour d’un axe
fixe A, le point D de la bielle 2 décrit une trajectoire qui,
sur une certaine partie, se rapproche de la droite q — q
passant par le point E situé sur l’axe du mouvement b — b
du coulisseau 3.

3 8 -0 1 3 5 3 593
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1550 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
A QUATRE ELEMENTS DE DE JONGE

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 0,66 A B \
BD = 0,37 AB ; DC = 0,9 AB et AE = 0,66 AB. Lors­
que l’élément 1 tourne autour d'un axe fixe A, le point D
de la bielle 2 décrit une trajectoire qui, sur une certaine
partie, se rapproche de la droite g — g passant par le point E.
MECANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1551 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
A QUATRE ELEMENTS DE DE JONGE
Les longueurs des élé­
ments du mécanisme à
coulisseau et manivelle
ABC satisfont aux con­
ditions: BC = 1,33 AB ;
£ D = 4 , 2 5 A t f ; CD —
= 2,64 AB et AE =
= 3,72 AB. Lorsque la
manivelle 1 tourne autour
d'un axe fixe A, le point
D de la bielle 2 décrit
une trajectoire qui, sur
une certaine partie, se
rapproche de la droite
q — q passant par le
point E.

594
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1552 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
À QUATRE ÉLÉMENTS DE DE JOXGE
Les longueurs des élé­
ments du mécanisme à
coulisseau et manivelle
ABC satisfont aux condi­
tions: BC = 1,48 A B \
BD = 2,28 AB; CD =
= 3,62 AB \ AE =
= 1,38 AB. Lorsque la
manivelle 1 tourne au­
tour d’un axe fixe A,
le point D de la bielle 2
décrit une trajectoire qui,
sur une certaine partie,
se rapproche de la droite
q — q passant par le
point E.
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1553 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
À QUATRE ÉLÉMENTS DE DE JONGE

Les longueurs des éléments du mécanisme à coulisseau et


manivelle ABC satisfont aux conditions: BC = 0,65 A B \
BD = 0,45 A B \ DC = 1,05 AB et a = 0,32 AB. Lors-
3euelal’élément 1 tourne autour d'un axe fixe A, le point D
bielle 2 décrit une trajectoire qui, sur une certaine
partie, se rapproche de la droite q — q perpendiculaire
à l’axe b — b du mouvement du coulisseau 3.

38# 595
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1554 À COULISSEAU ET MANIVELLE,
GI
_________ À QUATRE ÉLÉMENTS DE DE JONGE
Les longueurs des élé­
ments du mécanisme à
coulisseau et manivelle
ABC satisfont aux condi­
tions: B C = 4 AB\
BD — 7,1 A B \ CD =
= 5,25 AB et a=
= 3,25 AB. Lorsque la
manivelle 1 tourne autour
d’un axe fixe A, le point
D de la bielle 2 décrit une
trajectoire qui, sur une
certaine'' partie, se rap­
proche de la droite q — q
perpendiculaire à l'axe
b — b du mouvement du
coulisseau 3.

MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM


1555 À COULISSEAU ET MANIVELLE GI

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme sa­
tisfont aux conditions:
BC = 2,3 AB et CD =
= 2,2 AB. Le point^ D
de la bielle 3 du méca­
nisme à coulisseau et
manivelle A BC décrit une
courbe de bielle q — q.
Lorsque l'élément 1 tour­
ne autour d’un axe fixe
A , le point D de la bielle
3 effectue entre ses posi­
tions Di et D2 un mouve­
ment approximativement
rectiligne.

596
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1556
À COULISSEAU ET MANIVELLE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition ED = DF = DC, L'élément 1 qui tourne autour
d'un axe fixe A constitue un couple de rotation B avec
l'élément 2. L’élément 2 constitue un couple de rotation C
avec l'élément 3 qui, à son tour, constitue un couple de
rotation F avec le coulisseau 5 glissant dans un guidago fixe
p — p. L’élément 4 mobile autour d'un axe fixe E forme
un couple de rotation D avec l'élément 3. Lorsque l’élé­
ment 1 tourne autour de l'axe A , le point C décrit une trajec­
toire rectiligne.

597
MÉCANISME DE GUIDAGE CIRCULAIRE, CM
1557 À COULISSEAU ET MANIVELLE DE DELAUNAY GI

Les éléments du mécanisme satisfont aux conditions: AB =


= BC = CD = DA et FK — KE. La figure ABCD est un
losange. L’élément 1 qui tourne autour d*un axe fixe F
forme les couples de rotation B avec les éléments 4 et 5.
Les éléments 4, 5 et tf, 7 forment les couples de rotation
A et C avec les coulisseaux 2 et 3 qui se meuvent dans une
glissière b — b. Lorsque l’élément 1 tourne autour de l'axe
F, le point B décrit une circonférence p de rayon FB, et le
point Z), une circonférence q de rayon ED = FB. Le point E
est situé sur la droite FKE, perpendiculaire à l'axe x — x
de la glissière b — b\ par suite, si l'on ajoute un élément
supplémentaire 8 indiqué en pointillé, on peut, à l'aide
de ce mécanisme, reproduire le rapport de transmission
constant i j8 entre les éléments 1 et 8 tel que
ijg = ——= — 1.
18 ©8
Les éléments d, 7 et 8 sont les images des éléments 7, 2 et 5
par rapport à l'axe x — x. La rotation des éléments 1 et 8
s'effectuera dans les sens opposés.

598.
MÉCANISME DE GUIDAGE RECTILIGNE CM
1558 À COULISSEAU ET MANIVELLE
AVEC PARALLÉLOGRAMME G1

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AD = BC — DL = BP et DC = AB = DQ =
= BO\ les angles £AD L = £CBP = £CDQ = LABO =
= 90°. La figure AD CB est un parallélogramme. L'élé­
ment 1 tourne autour d’un axe fixe O. L'élément 5 forme
un couple de rotation P avec le coulisseau 2 qui se meut
le long de l'axe p — p d'une glissière fixe. Lorsque Télé-
ment 1 tourne autour de l'axe 0, le point L de Télément 3
et le point Q de l'élément 4 décrivent des lignes droites
l — l et q — q. La droite q — q est toujours perpendiculaire
à la direction p — p, et la droite l — l forme un angle de
45° avec la direction p — p. Les points 0, Q%L et P for­
ment toujours un carré.

599
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1559 D’ARTOBOLEVSKI AVEC UN ÉLÉMENT ANIMÉ
D’UN MOUVEMENT DE TRANSLATION RECTILIGNE GI

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AD = DG = DB ; BE = GF et EF = BG. La
figure BEFG est un parallélogramme. L'élément i , qui
tourne autour d'un axe fixe A , constitue un couple de rota­
tion D avec l'élément 3. L'élément 3 forme un couple de
rotation B avec l'élément 4 et un couple de rotation G avec
le coulisseau 2 qui se meut dans une glissière fixe p — p
dont l'axe est parallèle à l'axe Ax, L'elément 5 forme les
couples de rotation E et F avec les éléments 2 et 4. Lorsque
l'élement 1 tourne autour de l'axe A , l'élément 4 effectue
un mouvement de translation rectiligne suivant la direc­
tion Ay.

600
6. Mécanismes des machines à piston
(1560-1591)
MÉCANISME AXIAL CM
1560 À COULISSEAU ET MANIVELLE
D’UN MOTEUR MP

L’axe du cylindre coupe l’axe A de


rotation de la manivelle J. Les durées
des courses aller et retour du piston sont
égales. Le coulisseau 3 est relié à deux
mécanismes à coulisseau et manivelle
disposés symétriquement par rapport à
l'axe du cylindre 2 (on ne voit sur la
figure que la partie antérieure du méca­
nisme). Les deux manivelles tournent
dans les sens opposés.

MÉCANISME AXIAL CM
1561 À COULISSEAU ET MANIVELLE D’UN MOTEUR
MP

Pour réduire les dimensions de la machine, on a réalisé


la bielle sous la forme de deux tiges parallèles entre les­
quelles se trouve le cylindre moteur A . La figure ne repré­
sente qu’une des bielles.

601
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1562
DE LA MACHINE A PISTON MP

La bielle 2 du quadrilatère articulé A B CD comporte une


bague a qui embrasse l'excentrique 1 mobile autour d'un axe
fixe A. La bielle 5 forme les couples de rotation E et F
avec la bielle 2 et avec la tige du piston 3. La bielle 6 forme
les couples de rotation C et G avec le levier oscillant 7 et la
tige du piston 4. Lorsque l’excentrique est en mouvement 7,
les tiges des pistons 3 et 4 effectuent un mouvement de va-
et-vient.

602
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1563 DU MOTEUR À BALANCIER MP

La manivelle 5 tourne sur un axe fixe A et par la bielle 4


fait osciller autour d’un axe fixe B le balancier 3 qui trans­
met le mouvement à la tige du piston 1 au moyen de la
bielle 2. Le balancier 3 est équilibré par rapport à l’axe
de rotation B . Le mouvement de va-et-vient du piston 1
est reproduit à l’aide de la bielle 2 par Y intermédiaire du
balancier 3 mis en mouvement d’oscillation par la bielle 4
et la manivelle 5.

603
MÉCANISME A^COU LISSE AU ET MANIVELLE CM
1564 DE LA MACniNE A PISTON MP

L'élément 5 oscillant autour d’un axe fixe A comporte des


rainures a et b dans lesquelles glissent les doigts c et d soli­
daires des tiges 2, 3 et 4. Lorsque la manivelle 1 tourne, la
tige 2 reçoit un mouvement de va-et-vient. La coulisse 5
oscillant autour d’un centre fixe A imprime un mouvement
de va-et-vient aux tiges 3 et 4. Les bras de l'élément 5 étant
égaux, les longueurs de courses des tiges 2 , 2, 4 sont égales.

604
MÉCANISME À EXCENTRIQUE, CM
lo6«) A COULISSEAU ET MANIVELLE DU MOTEUR
AVEC BIELLE ET COULISSEAU AMOVIBLES MP

La manivelle 1 se présente sous T aspect d’un excentrique


rond dont l ’axe de rotation se trouve au point A. L’élé­
ment 2 possède une bague a qui embrasse l'excentrique 1.
La bague a comporte un œillet auquel est reliée en B la bielle
3 qui forme un couple de rotation avec le coulisseau 4.
Les axes des cylindres passent par l’axe A de rotation de
l’excentrique.

605
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1566 DU MOTEUR À TROIS CYLINDRES MP

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme sa­
tisfont aux conditions:
BC = BH\ GH = DC
et HK = CE. Les mé­
canismes à coulisseau et
manivelle GHK et DCE,
disposés symétriquement,
sont reliés à l'aide des
bielles 5 et 6 au méca­
nisme de base à coulis­
seau et manivelle ABF.
Lorsque la manivelle 1
est en mouvement, les
pistons 2, 3 et 4 effec­
tuent des mouvements de
va-et-vient. Les pistons 2 et 4 ont des courses égales qui,
en général, ne sont pas égales à la course du piston 3.
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1567 DES CYLINDRES COMPENSATEURS
DE \VO RTIIINGTON MP

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme sa­
tisfont à la condition
BC = AC. Les cylindres
1 et 2 emmagasinent de
l'énergie pendant la pre­
mière moitié de la course
du piston 3 pour la res­
tituer pendant la seconde
moitié de la course.

606
MÉCANISME À COULISSE ET LEVIERS CM
1568 DES CYLINDRES COMPENSATEURS
DE WORTniNGTON MP

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la con­


dition AC = BC. Les cylindres 1 et 2 oscillent autour des
axes A et B , emmagasinant de l’énergie pendant la première
moitié de la course du piston 3 et la restituant pendant la
seconde moitié de la course.

607
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1569
DU MOTEUR A DEUX CYLINDRES MP

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AC — BC = CD = BE = FE — EG. Les lon­
gueurs des éléments du mécanisme étant conformes aux
rapports adoptés, les points D et G effectuent un mouvement
rectiligne le long des axes qui passent parles points A et F.
Les axes des cylindres coïncident avec les directions AD
et FG. Le déplacement s5 du coulisseau 5 est lié au déplace­
ment Sy du piston 1 par l'expression
«5 = S| (2 BG — $i) •

608
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1570 AVEC DEUX CYLINDRES
DISPOSÉS DE FAÇON ARBITRAIRE MP

Les pistons de deux cylindres 1 et £, disposés de façon quel­


conque, sont mis en mouvement à l’aido des mécanismes
a coulisseau et manivelle ABC et DEF. La manivelle 3,
de forme coudée, constitue en G un couple cinématique avec
la bielle 4 qui, à son tour, forme un couple cinématique
avec le coulisseau 5.

3 9 -0 1 3 5 3 609
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1571
AVEC CONTREPOIDS D*ÉQUILIBRAGE MP

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: DC = CDt = DxCi = C^D et AC = i41 C1. Les
manivelles AC et A xCi sont rigidement liées à deux roues
dentées identiques 1 et 2 qui s'engrènent et portent les
contrepoids égaux B et Bi destinés à faire équilibre aux
forces d'inertie du premier ordre qui apparaissent lorsque
le mécanisme est en mouvement.

610
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1572 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

Les longueurs des éléments


du mécanisme satisfont à la
condition BC = CD = AC,
Les axes des cylindres sont
perpendiculaires entre eux.
La manivelle 7, tournant sur
un axe A, forme un couple
de rotation C avec la bielle
2 qui, à son tour, forme
des couples de rotation avec
les coulisseaux 3 et 4. Comp­
te tenu des dimensions adop­
tées, la course s des pistons
égale la longueur quadru-
pléo de la manivelle AC. Les
coulisseaux 3 et 2 se meu­
vent dans des plans parallè­
les.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1573
DE LA POMPE À MAIN MP

L'élément 1 oscille autour


d'un axe fixe A et tourne
BC
d’un angle a = 2 arc tg -j-g .
An
Les tiges a et b sont rigide­
ment liées au coulisseau 2.
Le manche est fixé au point
D de l’élément 3. Les lon­
gueurs des éléments étant
conformes aux rapports re­
présentés sur le dessin, le
point D du manche décrit
une courbe de bielle de
forme ovale.

39# 611
612
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1575 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

La bielle 1 se présente sous l'aspect d’une traverse triangu­


laire ABC. La bielle 1 forme un couple de rotation avec le
coulisseau 2 au point D situé au milieu du segment AB.
Les points A et B de la bielle 1 parcourent les parties des
EC
courbes de bielle. Lorsque les valeurs du rapport - sont
C l/
faibles, ces parties des courbes de bielle peuvent être rem­
placées do façon approximative par les parties des droites
dont les directions coïncident avec les axes des cylindres.
Le mécanisme no peut fonctionner qu'en présence de petits
jeux dans les couples cinématiques.

6J3
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1576 DU MOTEUR EN V MP

Les axes des cylindres


passent par l'axe fixe A
de rotation de la mani­
velle, en formant un an­
gle a. En général, les
longueurs AB et AC de
la manivelle 1 peuvent
différer. L'angle CAB
peut être quelconque.
Ainsi, on peut obtenir
diverses lois de mouve­
ment des coulisseaux 2
et 3.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1577 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

Les pistons des cylindres 1 et 2 sont actionnés par une tige


commune 3 solidaire du coulisseau 4.

614
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1578 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

L'axe y — y du cylindre 1 fait un certain angle a avec l’axe


x — x du cylindre 2 disposé horizontalement. Le mécanisme
ABC est un mécanisme axial, et le mécanisme ABD t un
mécanisme désaxé. Les durées des courses aller et retour du
coulisseau 3 sont égales. Les durées des courses aller et
retour du coulisseau 4 ne sont pas égales.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1579 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

Les coulisseaux 1 et 2%qui font bloc, sont mis


en mouvement de va-et-vient par une mani­
velle AB à l'aide d'une bielle BC. Les lon­
gueurs [des éléments du mécanisme satisfont à
la condition AB = BC. Il en résulte que la
course s de l’élément 2 est égale à s = AA B.

615
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1580 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

La manivelle i , qui se présente sous la forme d'un volant


pesant, forme en B des couples cinématiques avec les biolles
2 et 3. Les axes des cylindres sont disposés sur une verticale
commune. En se conformant à ce schéma, on peut obtenir
un équilibrage partiel des forces d'inertie de la masse des
éléments.

616
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1581 DU MOTEUR À DEUX CYLINDRES MP

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = A B \ BC = B 'C \ CD = C'D'% DE =
= D’E \ EF = E’F\ Lorsque la manivelle 1 tourne, les
points B et /?', D et D' étant disposés conformément à la
figure, les pistons 2 et 3 se déplaceront dans les sens opposés.

617
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1582
DU MOTEUR À CYLINDRE COULISSANT MP

Le cylindre 4 est relié par la bielle 3 à l'arbre d'un vilebre­


quin à trois coudes 1. La bielle 2 actionne le piston. Au
cours du fonctionnement du mécanisme, le cylindre 4 reçoit
un mouvement de va-et-vient et coulisse dans le guidage
a — a.

618
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1383
DU COMPRESSEUR VERTICAL A DEUX ÉTAGES MP

Les diamètres des cylindres


1 et 2 sont différents. Le
piston 3 se présente comme
un seul piston en deux par­
ties.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1584 DU MOTEUR À PLUSIEURS CYLINDRES MP

Le mécanisme du moteur
comporte un coulisseau 3
auquel sont rigidement liées
les tiges des pistons a et b.
Les axes des cylindres sont
disposés sur une circonfé­
rence de rayon r. Le nombre
maximum do cylindres dé­
pend de la place disponible
sur lo bâti.

619
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1585 DU MOTEUR COMPORTANT DES CYLINDRES
MP
SUPPLÉMENTAIRES
Le mécanisme du moteur comporte
un coulisseau 3 auquel sont rigi­
dement liées la tige du piston
principal b et les tiges des pistons
supplémentaires a et c. Les axes
des cylindres supplémentaires sont
disposés sur une circonférence de
rayon r. Le nombre maximum de
cylindres dépend de la place dis­
ponible sur le bâti.

MÉCANISME DÉSAXÉ CM
1586 COULISSEAU ET MANIVELLE D’UN MOTEUR MP

L'axe y — y du cylindre ne passe


pas par l'axe A de rotation de la
manivelle 1. Le désaxement a
est plus grand que le rayon de
la manivelle 7. Les courses aller
et retour du piston 2 sont de durée
différente.

620
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS CM
1587 DU MOTEUR À DEUX BIELLES
ET COULISSEAUX AUXILIAIRES MP

La tringle T est reliée au mécanisme d*entraînement des


dispositifs secondaires. Les bielles 2 et 3, qui forment des
couples cinématiques avec les coulisseaux 4 et 5, sont jointes
au balancier 1 du système à quatre éléments articulés ABCD.
Les axes des cylindres d et 7 sont symétriques par rapport à
l'axe vertical Da et forment un certain angle avec lui.

621
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS CM
1588 DU MOTEUR AVEC BIELLE ET COULISSEAU
AUXILIAIRES MP

La biollo 4 reliée au levier oscillant 3 du mécanisme à quatre


éléments articulés ABCD forme un couple de rotation avec
le coulisseau 5. Les longueurs des éléments du mécanisme
ABCD satisfont à la condition AB + AD — BC CD.
Les longueurs des éléments étant conformes aux rapports
admis, la manivelle 1 fait deux tours pour une course com­
plète du piston.

622
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS CM
1589 DU MOTEUR AVEC BIELLE ET COULISSEAU
AUXILIAIRES
MP

La bielle 2 reliée au levier oscillant 1 du mécanisme à quatre


éléments articulés ABCD forme un couple de rotation avec
le coulisseau 3. Le levier 1 oscille par rapport à un axe fixe
A , imprimant un mouvement de translation au piston par
l'intermédiaire de la bielle 2. Les longueurs des éléments
du mécanisme ABCD sont choisies de manière telle que la
somme des longueurs des éléments AB et BC ne dépasse que
légèrement celle des longueurs des éléments AD et DC.
Le levier oscillant 1 bénéficie ainsi d'une grande amplitude
d'oscillations, ce qui assure une longue course du coulisseau
3. Le levier oscillant 1 est équilibre par rapport à l'axe de
rotation A .

623
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS CM
1590 DU MOTEUR AVEC BIELLE
ET COULISSEAU AUXILIAIRES MP

La bielle# reliée au levier oscillant 1 du mécanisme à quatre


éléments articulés A B CD forme un couple cinématique
avec le coulisseau#. Le mouvement de va-et-vient du coulis­
seau 3 se transforme en mouvement circulaire do la mani­
velle 4 au moyen des bielles 2 et 5 et du levier 1 qui oscille
autour d'un axe A . Les longueurs des éléments du méca­
nisme ABCD doivent remplir la condition AD + DC <
< CB + A B . Le levier oscillant 2 est équilibré par rap­
port à l'axe do rotation A .

624
MECANISME À QUATRE ÉLÉMENTS ARTICULÉS CM
1591 DU MOTEUR AVEC BIELLE
ET COULISSEAU AUXILIAIRES MP

La bielle 2 reliée au levier oscillant 1 du mécanisme à quatre


éléments articulés ABCD forme un couple de rotation avec
le coulisseau 3. Le levier 1 oscille autour d’un axe A , impri­
mant un mouvement de translation au coulisseau 3 au moyen
de la bielle 2. Les longueurs des éléments du mécanisme
ABCD doivent satisfaire à la condition AD + DC <
< CB -f AB. Pour équilibrer le levier oscillant 1 par rap­
port à l’axe de rotation A , il faut monter des contrepoids
spéciaux.

4 0 —013 53 625
7. Mécanismes des plateaux oscillants
(1592-1600)
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1592 AVEC PLATEAU OSCILLANT PO

G
; 1 t F fjw
t ;
•3 ? / f_Lf -l '
\
*1 J
« j; I
i
i6 '
, 2 A

% J //' y s '\ I
v //W , y /z \7 7 ///'/, 'Ÿ y

Le plateau 2 a pour appui une rotule de centre O. Par ses


extrémités a, le plateau glisse dans des guidages circulaires
fixes b — b. La rotation de l'arbre 7 se transforme en mouve­
ment de va-et-vient des pistons 3 au moyen du plateau oscil­
lant 2. Les articulations en A et en B sont sphériques.

626
MÉCANISME SPIIÉRIQUE
1593 À COULISSEAU ET MANIVELLE
DU PLATEAU OSCILLANT AVEC ROCHET

Le plateau oscillant 2 enfermé dans une bague 5, qui com­


porte des tourillons A et A ' coulissant dans les guidages
d'une enveloppe fixe 7, est monté sur un arbre moteur J.
Les tiges 3 et 3' sont articulées sur le plateau 2 et sur les
manchons 4 et 4'. Les manchons 4 et 4' tournent avec l’arbre,
étant clavetés sur ce dernier. Un ressort est placé entre ces
manchons. Lorsque l’arbre 1 est en mouvement, le plateau 2
tourne dans la bague 5 qui oscille par rapport au point O.
Les tiges 6 et 6 \ reliées à la bague 5 en B et B 9 au moyen de
rotules, sont accouplées à un mécanisme d'encliquetage dont
l'arbre est mis en rotation. Tant que les forces de résistance
agissant du côté des tiges 6 et 6' sont équilibrées par l'effort
de contraction du ressort, l'arbre 1 et le plateau 2 tournent
comme un seul bloc. Lorsque la charge agissant sur l'arbre
du mécanisme d'encliquetage augmente, le ressort placé
entre les manchons 4 et 4’ se comprime, ce qui fait automa­
tiquement varier les angles entre les plans du plateau et
l'axe de l'arbre 1.

40* 627
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1594 AVEC PLATEAU OSCILLANT PO

Le plateau 2 qui a une


butéo sphérique de centre
O se meut en roulant
sur un cône fixe a. Les
cylindres 3 se terminent
par des cônes b qui glis­
sent sur le plateau 2.
La rotation de 1*arbre 1
se transforme en mouve­
ment de va-et-vient des
pistons 3 au moyen du
plateau oscillant 2. L’ef­
fort de contact entre les
pistons et le plateau est
créé par les ressorts 4.

Le mécanisme se compose de deux plateaux oscillants 2


entraînés par un arbre commun 1. Les bielles 4 forment des
couples spnériques avec les plateaux 2 et les pistons 3. La
rotation de Y arbre 1 se transforme) en mouvement de va-
et-vient des pistons 3 au moyen des plateaux oscillants 2.

628
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1596 AVEC PLATEAU OSCILLANT PO

La manivelle 1 est solidaire du cylindre a sur lequel est


librement monté le plateau 2 muni d'un doigt b qui coulisse
dans un guidage circulaire fixe c — c ayant pour centre O.
Lorsque la manivelle 1 tourne, le plateau 2 reçoit un mouve­
ment d'oscillation autour du point O.

629
MÉCANISME SPHÉRIQUE
1597 A COULISSEAU ET MANIVELLE
AVEC PLATEAU OSCILLANT

3 b'

La manivelle 1 tourne sur un axe fixe A . Le plateau oscil­


lant 2 est monte perpendiculairement à Taxe a — a de la
manivelle 1. Les rouleaux b et b' roulent sur les guidages
c — c du bâti 3. Les bielles 4 ot 4 \ reliées aux pistons 5
et 5 \ sont accouplées au plateau 2 en B et B' à l’aide de
rotules. Lorsque le plateau 2 oscille, les pistons reçoivent
un mouvement alternatif dans les sens opposés.

630
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1598 AVEC PLATEAU OSCILLANT PO

Le plateau 2 est muni d’un


doigt c qui coulisse dans un
guidage circulaire fixe d — d
de centre O. Lorsque la mani­
velle 1 tourne, le plateau 2
reçoit un mouvement d'oscil­
lation autour du point O.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1599 AVEC PLATEAU OSCILLANT PO

^ > Le plateau 2 effectue un mouve­


ment de rotation autour des
axes Oa, Ob et autour de l’axe
perpendiculaire au plan de la
figure. La bielle 3 constitue
un couple sphérique B avec le
plateau 2 et un couple de ro­
tation C avec l’élément 4.
Lorsque la manivelle 1 tourne,
l’élément 4 reçoit un mouve­
ment de va-et-vient suivant
l'axe de l’arbre de l’élément 1,

631
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1600 DU PLATEAU OSCILLANT PO

Les axes Oa et Ob do la manivelle 1 et du plateau 2 se cou­


pent au point O en formant un angle a. Le point B du pla­
teau 2 suit une circonférence de rayon AB. Ainsi, le plateau
tourne au cours de son mouvement autour des axes Oa,
Ob et autour de Taxe perpendiculaire au plan de la figure.
La bielle 4 forme un couple sphérique B avec le plateau 2
et un couple de rotation C avec le coulisseau 3. Lorsque la
m anivelle/ tourne, le coulisseau 3 reçoit un mouvement de
va-et-vient.

632
8. Mécanismes pour opérations mathématiques
(1(501-1602)
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1601 POUR PORTER DES SEGMENTS ÉGAUX
SUR LES AXES DE COORDONNÉES 1 OM

îi
1
y Z

4y.
U #
y ' \ m/ Y / / 450
\o J
z t — j - s h

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition MK = X K . Le coulisseau 3 se meut dans la
glissière fixe a dont Taxe Oz fait un angle do 45° avec Taxe
Ox de la glissère fixe d dans laquelle glisse le coulisseau 5.
Le coulisseau 4 se meut dans la glissière fixe / dont l'axe
Oy est perpendiculaire à l’axe Ox. Les éléments 1 et 2 for­
ment des couples de rotation M et X avec les coulisseaux
4 et 5 et un couple de rotation K avec le coulisseau 3. Lors­
que le coulisseau 3 se déplace dans la glissière a, les points
M et N délimitent sur les axes de coordonnées des segments
de droite égaux x et y.

633
MÉCANISME SINUSOÏDAL CM
1602 À COULISSEAU ET MANIVELLE OM

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AC = CB = l. L'axe de la glissière du coulis­
seau 2 passo par lo point A . Lorsque la manivelle 1 tourne
d’un angle a, lo coulisseau 2 vient se fixer à une distance x
du point A, qui est égale à
x = 2l cos a = 2 / sin ^ — a J .

634
9. Mécanismes servant à tracer les courbes
(1603-1624)
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS CM
1603 DE L’ELLIPSOGRAPHE TC

Les coulisseaux 1 et 2 glissent dans les guidages fixes a et 6


dont les axes sont perpendiculaires entre eux. Les points
de l 1 élément 3 décrivent des ellipses de centre O, les lon­
gueurs de leurs demi-axes étant respectivement égales aux
distances du point choisi aux points A et B. Le mécanisme
est équivalent à un mécanisme de deux roues 4 et 5. Si
la roue 4 de rayon AB est fixe et si on fait rouler sans glisse­
ment la roue 5 de rayon ABI2 sur la roue 4, les points de la
roue 5 décriront les mêmes ellipses que celles décrites par
l’élément 3 du mécanisme initial.

635
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
DE L’ELLIPSOGRAPIIE AVEC PANTOGRAPIIE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BC = A B \ BF = ED et BE = FD. Les élé­
ments i , 2 et 5 forment un ollipsographe. Tout point de
rélément 2 décrit une ellipse. Les éléments i , 2 , 3 et 4
forment un pantographe; le point D décrit donc une ellipse
semblable à l'ellipse décrite par le point G de l'élément 2 ,
avec le coefficient de similitude égal à

636
MÉCANISME À QUATRE ÉLÉMENTS CM
1605 POUR TRACER LA TRACTRICE DE IIUYGENS TC

Le coulisseau 1 qui suit une glissière fixe p forme un couple


de rotation A avec l'élément 3. La roue 2 tourne autour
d’un axe B — B. Lorsque le coulisseau 1 se meut le long de
la glissière fixe p — p, la roue 2 , s’enfonçant par son bord
aigu dans le plan de la figure, roule suivant la droite A K .
L’enveloppante des positions successives de la droite AK
est une tractrice de Huygens qui a pour équation
x-~y/a>-l/2
a -f V^a2 —y2 — ye a ,
où a = A K et e est la base des logarithmes naturels.

637
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1606 DE L’ELLIPSOGUAPIIE AVEC RÉGLAGE
DE LA LONGUEUR DES ÉLÉMENTS TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC. L’élément 2 constitue les couples de
rotation B et C avec la manivelle 1 et le coulisseau 3 qui
glisse sur une tige fixe 4. L'élément 2 peut être fixé dans
différentes positions au moyen des vis c et d. Lorsque l'élé­
ment 1 tourne autour d'un axe fixe A , le point P décrit une
ellipse dont les paramètres varient avec le changement do
position du point P, ce qui est rendu possible par les vis
do serrage c et d aux points B et C.

638
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1607 DE L’ELLIPSOGRAPIIE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC = BF. Le point F de la bielle se meut
suivant un axe A y. Les points D et E de la bielle 2 décrivent
des ellipses dont les équations sont:
_ eL _
(FD) 2 ‘ (CD)*
et
_fL+_SL
(FE)
=i
*^(CEj*
Les autres points de la bielle 2 décrivent également des
ellipses orientées différemment par rapport aux axes A x et
A y . Les points situés sur une circonférence dont le diamètre
est égal à CF décrivent des droites qui passent par le point
A ; enfin, le point B décrit une circonférence.

639
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1608 DE SOMOV SERVANT A TRACER L’OVALE
DE CASSINI TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: EB = B F = <i ct^ ED — DF = b. La figure
EBFD est un rhomboïde. L’élément i , mobile autour d’un
axe fixe A , forme des couples de rotation B avec les élé­
ments 2 et 3. Les éléments 2 et 3 forment des couples de
rotation F et E avec les coulisseaux 4 et 6 glissant dans la
glissière fixe p — p dont l’axe coïncido avec l’axe Ox. Les
éléments 7 et 5 forment un couple de rotation D et des cou­
ples de rotation E et F avec les coulisseaux 6 et 4. Lorsque
l’élément 1 tourne autour de l’axe fixe A, le point D décrit
l'ovale de Cassini qui a pour équation
(y2 + * 2 ) 2 - 2 c2 (y2 — x?) == — c*,
où d4 = 4 (a2 — b2) c2 ; a, b et c sont les paramètres cons­
tants du mécanisme. Si d = c, le point D décrit la lemnis-
cate de Bernoulli dont l’équation est
(y2 + x2) - 2 c2 (y2 - x2) = 0 .

640
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1609 DE L’INVERSEUR DE DELAUNAY TC

y,
1

y
i-----zîr- tJJÇJ____!------LÆJ---
Wt r ZL±.—1
>

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC = CD = DA, c’est-à-dire que la figu­
re ABCD est un losange. Les éléments 1 et 4 forment les
couples de rotation A avec le coulisseau 2, et les éléments
5 et 6 forment les couples de rotation C avec le coulisseau 3.
Les coulisseaux 2 et 3 glissent dans un guidage fixe p — p.
Si l’on fait glisser le point B sur une courbe ayant pour
équation F (x, y) = 0, le point D décrira une courbe
P (g, q) = 0. Les coordonnées x, y et q sont liées par les
conditions:
x = Ê, y = —q.
Le mécanisme permet de tracer deux courbes qui sont
les images reflétées par rapport à l'axe Ox ou de construire
deux parties d'une même courbe, symétriques par rapport à
une droite quelconque.

4 1 —01353 641
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1610
DU PROJECTEUR DE DELAUNAY TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditons: AB = BC = m et EB — B F = FD = DE =
= n. La figure EBFD est un losange. Les éléments 3 et 4
forment les couples de rotation A et C avec les coulisseaux
1 et 5 qui se meuvent dans une glissière fixe p — p. Si
Ton fait glisser le point B sur une courbe dont Véquation
est F (x, y) = 0 , le point D reproduira une courbe P (f, q) =
= 0. Les coordonnées x, y et 5» q S°*R liées par les con­
ditions:
x = l et y = kr\,
où k = —— — = const. La courbe P ( |, t)) = 0, décrite
m
par lo point Z), est une projection de la courbe F (xt y) = 0
sur un plan qui forme un angle <p avec le plan de la figure,
où cos <p = À*.

642
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1611 DU PROJECTEUR DE DELAUNAY TC

Los longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AE = CF = m et ED = DF — EB = B F =
= n. La figure EBFD est un losange. Les éléments 3 et 4
forment les couples de rotation A et C avec les coulisseaux
1 et 5 qui se meuvent dans une glissière fixe p — p. Si
l*on fait glisser le point D sur une courbe dont l'équation
est F (x, i/) = 0, le point B décrira une courbe P (5, q) =
= 0. Les coordonnées x, y et g, q sont liées par les con­
ditions:
x= l et y = Arq,
où k = m ^ - = const.
m —n

41* 643
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1612
DU PROJECTEUR TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: A E — CF = m et EB = BF = FD = DE =
= n. La figure EBFD est un losange. Les éléments 3 et 4
forment les couples de rotation A et C avec les coulisseaux
1 et 5 qui glissent dans un guidage fixe p — p. Si Ton fait
glisser le point D sur une courbe dont l'équation est
F ( j f y) = 0, le point B décrira une courbo P (Ç, q) = 0.
Les coordonnées z, y et g. q sont liées par les conditions:
x= l et y = Aq,
. _ m -fn
ou A*= ------ — = const.
« —m

644
ELLTPSOGRAPHE A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1613 DE DELAUNAY TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: ED = B F = FD = DE = n et AB = BC =
= m. La figure EBFD est un losange. L'élément 1 mobile
autour d'un axe fixe G constitue les couples de rotation B
avec les éléments 3 et 6. Ces derniers forment les couples
de rotation A et C avec les coulisseaux 7 et 2 glissant dans
un guidage fixe t — t. L'élément 4 forme les couples de
rotation E et D avec les éléments 3 et 5. L'élément 5 cons­
titue le couple de rotation F avec l'élément 6. Lorsque
l'élément 1 tourne autour de l'axe G, le point D décrit une
ellipse q — q qui a pour équation
k2ir + y2 — 2k2ex — 2kdy + {k2cP + k2e2 — R 2) = 0,
avec k = _ ? —? . Le petit axe do l'ellipse q — q est
n —m
égal au diamètre de la circonférence p — p décrite par le
point B de l'élément 2 , et le grand axe est égal au diamètre
de la circonférence p — p multiplie par k.

645
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1614 DE L'ELLÏPSOGRAPHE DE SOMOV TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = BC = 6 ; FB = ED = a et BD = FE =
= c. La figure FBDE est un parallélogramme. Les coulis­
seaux 1 et 5 se meuvent dans une glissière q — ç, dont Taxe
coïncide avec l'axe et forment des couples de rotation
avec les éléments 3 et 4 qui constituent un couple de rota­
tion B. Les éléments 6 et 7 forment des couples de rotation E
avec le coulisseau 2 glissant dans une glissière t — t dont
l'axe coïncide avec Taxe Oy. Lorsque le coulisseau 1 est
animé d'un mouvement dans la glissière q — ç, le point B
décrit une ellipse p — p qui a pour équation
x2 i62l 1 .
(a -c )2

646
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1615 DE GHERCHGORINE SERVANT À TRACER
LE PROFIL D’UNE AILE D’AVION TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: EA = AC = AD = 1/2 EC\ FB = BC —
= BD = 1/2 CF. Les coulisseaux 1 et 2 glissent dans des
guidages fixes a — a ot b — 6 . L'élément 3 forme les couples
de rotation G et H avec les coulisseaux 1 et 2. Les éléments
4 et 5 forment les couples de rotation E et F avec les coulis­
seaux 1 et 2 et les couples de rotation A et B avec les élé­
ments 6 et 7. Les longueurs des éléments étant conformes
aux rapports adoptés le point D se trouve toujours sur une
droite qui réunit les points E et F\ la direction AB est
parallèle à la direction EF, et la direction CD est perpendi­
culaire à la direction EF. Lorsque les coulisseaux 1 et 2
se meuvent dans les guidages fixes, perpendiculaires entre
eux, et les longueurs des éléments sont conformes aux rap­
ports adoptés, le point D décrit le profil du cintre de l'aile
d'avion, proposé par N. E. Joukovski.

647
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1616 DE DELAUNAY SERVANT
A TRACER L'HYPERBOLE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = A ’B = A ' C — AC = a et BD = DC —
= b. Les éléments 2, 5, 7, 8 et 9 constituent donc un inver­
seur. Le coulisseau 1 so meut dans une glissière fixe p.
Les coulisseaux 4 et 5 se meuvent dans une glissière fixe q.
Les axes Oy et Oi des glissières q et p forment un angle égal
à 90° — q>. Lorsque le coulisseau 1 se meut dans la glissière
/>, les points A et A ' décrivent deux branches d’une hyper­
bole dont les asymptotes sont les droites z — z et z' — z .
L'équation de l’hyperbole s’écrit
x2________y2 .
fl2 — Ij2 A*2 (a2—62) *
où k = tg2 q>.

648
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1617 DE SOMOV POUR TRACER UNE HYPERBOLE TC

Lo coulisseau 1 se meut dans une glissière fixe p. Les cou­


lisseaux 2 et 3 glissent dans une glissière fixe q. Les axes
Ox et Oz de ces glissières forment un angle a. Si la condition
(KE)* + (CA)* = (KC)* + (EA)*
est remplie, lors du mouvement du coulisseau 1 le point K
du mécanisme décrit une hyperbole qui a pour équation
fl2 * 2 4 - y2 ( 1 + 2d) - 2a ( 1 -j- d) xy + c* - b* = 0 ,

a = lga;
KE KC
d ~ KD ~ KB :
c = KE; b= AE.

649
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1618 DE DELAUNAY SERVANT A TRACER
_______ LA PROJECTION ISOMÉTRIQUE_______ TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: CD — BE\ HE = IID ; EK = KD. Les cou­
lisseaux 1 ci 2 se meuvent dans une glissière fixe p — p .
Lorsqu’on suit avec le point A la trace d’une figure plane,
le point K de ce mécanisme reproduit cette même figure à
une échelle modifiée dans le sens perpendiculaire à l’axe
x — x. Le coefficient de réduction t sera:
Kk KC
Aa AD+DC'
Dans le sens de l’axe x — x il n’y aura pas de changement
de dimensions. Avec x = • , la condition de projection
isométrique est satisfaite.

650
I— MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1619 SERVANT À TRACER L'ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: OA = AC — l et AD = DK = KB = B A =
= a. La manivelle 1 tourne autour d'un axe fixe O. Le
coulisseau 2 se meut dans une glissière fixe p. Lorsque la
manivelle 7 tourne, le point K décrit une ellipse dont l'équa­
tion est
fl_L __ Û — = i.
/2 * (/+ 2a)2

651
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
DE DELAUNAY SERVANT À TRACER L'ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: A M = A H = l et AB = B K = KC = CA =
= a. La manivelle 1 tourne autour d’un axe fixe O. Les
coulisseaux 2 et 3 se meuvent dans une glissière fixe p —p.
Lorsque la manivelle 1 tourne, le point K décrit une ellipse
dont le demi grand axe est égal à la longueur de la mani­
velle OA et dont le demi petit axe est égal à la longueur de
la manivelle multipliée par le coefficient m :
m= l - 2 y.

652
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1621 DE SOMOV SERVANT
TC
A TRACER L’OVALE DE CASSIN1

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: (BC)2 — (KC) 2 = (BD)2 — (DK)2 = (AB)2.
L'élément 1 tourne autour d'un axe fixe A. Les éléments
2 et 3 forment des couples cinématiques de rotation avec
l'élément 1 et les coulisseaux 6 et 7 qui se meuvent dans
une glissière fixe p — p. Les éléments 4 et 5 constituent un
couple de rotation K ; ils forment encore les couples de rota­
tion C et D avec les éléments 2 et 3. Lorsque l’élément 1
tourne autour de l'axe A , le point K décrit l'ovale de Cassini
qui a pour équation
(x2 -f- y2 -f- a2 ) 2 — 4a2 ! 2 — 4a2 r2 = 0,
avec a = OA et r = AB. Les longueurs des éléments étant
conformes aux rapports adoptés, les points K et B se trou­
vent sur une même droite perpendiculaire à l’axe Oy.

653
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
DE SOMOV SERVANT A TRACER L'ELLIPSE^ Tc

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = BC = CK = K A = KD = Z. Lo cou­
lisseau 2 se meut dans une glissière fixe p — p. Les coulis­
seaux 2 et 3 se déplacent dans une glissière fixe y — q dont
l'axe forme un angle a avec l'axe de la glissière p — p.
Les éléments 4 et 5 forment des couples de rotation C avec
le coulisseau 2. L'élément 7 forme un couple de rotation
D avec le coulisseau 3, un couple de rotation K avec l'élé­
ment 5 et un couple de rotation A avec l'élément 6. L'élé­
ment 6 et l'élément 4 forment des couples de rotation B
avec le coulisseau 2. Au cours du mouvement du coulis­
seau 2 , le point K décrit une ellipse qui a pour équation
4 a2z* + (1 + a 2) y 2 — 4 axy — 4 a 2Z* = 0,
où a = tg a.

654
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1623 DE SOMOV SERVANT A TRACER L’ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanismo satisfont aux


conditions: EK = KD = l ; KB = CA = q2l ; KC = BA =
= qxl%où qx et q2 sont des coefficients arbitraires sans di­
mension. Le coulisseau 1 se meut dans une glissière fixe
p — p. Les coulisseaux 2 et 3 glissent dans une glissière
fixe q — q dont l’axe fait un angle a avec l’axe de la glis­
sière p _p. Les éléments 4 et 5 forment les couples de rota­
tion E et D avec les coulisseaux 2 et 3 et les couples de
rotation B et C avec les éléments d et 7 qui forment des
couples do rotation A avec le coulisseau I. Lors du mouve­
ment du coulisseau i , le point K décrit une ellipse qui a pour
équation
az 2 + ((1 + qx + q2)2 + <*2 ( ? 2 — <7i)21 y2 —
— 2 a ( 1 + qY + q2) xy — a2 (q2 — ?i) 2 / = 0 ,
où a = tg a .

655
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1624 DE SOMOY SERVANT
À TRACER L'ELLIPSE TC

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: DK = KE = a\ KC = FB = c; Æ2’ = CB =
= 6 et AB = a + 6 -f c. La manivelle 2 tourne autour d*un
axo fixe A . Les coulisseaux 2 et 3 glissent dans une glissière
fixe p. Les éléments 5 et 4 forment les couples de rotation
D et E avec les coulisseaux 2 et 3 et les couples de rotation
C et F avec les éléments 6 et 7 qui forment un couple de
rotation B avec la manivelle 2. Lorsque la manivelle 2
tourne, le point K décrit une ellipse qui a pour équation
* 2
* = i.
(a— 2e)2

656
10. Mécanismes d’arrêt, de blocage
et de verrouillage (1625-1628)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
IG2Ô *DU LEVIER DE VERROUILLAGE AV

, ’X

t
3 \J

Pour verrouiller, on doit tourner le levier 1 autour d*un


axe fixe A dans le sens de la flèche et le faire passer de la
position représentée en pointillé à la position indiquée
sur le dessin en traits continus. Dans la position de départ
les axes de la manivelle 1 et de la bielle 2 coïncident.

42—01353 657
MÉCANISM E À CO U LISSEA U ET M A N IV ELLE CM
1626
DU L E V IE R DE V E R R O U IL L A G E AV

Au moment de verrouillage le levier 1 se trouve dans la


position indiquée sur le dessin. On a représenté en traits
discontinus le même levier dans sa position de repos.

658
MÉCANISME À CO U LISSEA U ET M A N IV ELLE CM
1627
DU V E R R O U A DEUX SEN S AV

Lorsqu'on tourne le manche a dans le sens de la flèche, les


axes des éléments l t 2 et 3 s’alignent sur une même droite,
c.-à-d. que les points A, B , C, D et E seront situés sur une
même droite. Les éléments 4 et 5 entreront alors dans leurs
logements respectifs d jusqu’à l’arrêt.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1628 DE LA SERRURE AV

L’élément 1 mobile autour d’un axe fixe A possède des


ergots a. Le coulisseau 3 qui est le pêne do la serrure glisse
dans un guidage fixe c. Lorsque l’élément 1 tourne dans
le sens de la flèche, la bielle 2 provoque le déplacement du
coulisseau 3 en fermant la serrure. Lorsque la serrure est
fermée, l’ergot gauche a s’engage dans le creux b.

42* 659
Ü . Mécanismes des marteaux, des presses
et des emboutisseuses (1629-1633)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1629 A SIX ÉLÉMENTS DU MARTEAU MPr

L’élément 3 constitue un
couple de rotation D avec la
bielle 4 du mécanisme à
coulisseau et manivelle ABC
dont le coulisseau 2 , réalisé
sous la forme d'une panne de
marteau, glisse dans un gui­
dage fixe a — a. La mani­
velle 1 qui forme un couple
de rotation E avec l'élé­
ment 3 tourne autour d'un
axe fixe F. Lorsque la ma­
nivelle 1 tourne, le marteau
2 reçoit un mouvement de
va-et-vient.

MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1630 DE LA PRESSE MPr

L'excentrique 1 tourne sur


un axe fixe A . La bielle 4
du mécanisme à quatre élé­
ments articulés A BCE pos­
sède une bague b qui em­
brasse l'excentrique 1. L'élé­
ment 3 forme les couples de
rotation C et D avec le
levier oscillant 5 et le cou­
lisseau 2 qui se meut dans
un guidage fixe p — p. Lors­
que l'excentrique 1 tourne,
le coulisseau 2 reçoit un
mouvement de va-et-vient.
La course du coulisseau 2 est
réglée par un dispositif à vis a.

660
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1631 DE LA PRESSE À MAIN M Pr

Les longueurs des élé­


ments du mécanisme sa­
tisfont à la condition
AB = AC. L’élément 3,
de forme prismatique, se
meut dans un guidage
a — a. Lorsque le levier
1 tourne, l'élément 3 re­
çoit un mouvement de
translation et effectue le
pressage de l’objet.

MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM


1632 À TROIS ÉLÉMENTS DE LA PRESSE A MAIN
MPr

La bielle 3 comporte en B un galet a glissant dans une rai­


nure b dont la largeur est égale au diamètre du galet a. Le
pressage d’un objet 1 se produit grâce à l'effort appliqué
au manche du levier 2 qui joue le rôle de la manivelle dans
le mécanisme à coulisseau et manivelle ABC.

661 )
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1633 DE LA PRESSE M Pr

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux con­


ditions: AB — A C \ B G = CF et BD = CE. Lorsque le cou­
lisseau 7 se déplace dans le sens de la flèche, les éléments
1 et 2 se rapprochent symétriquement, en effectuant le
pressage. Comme les éléments 3, 4 et 5, 6 possèdent deux
degrés de liberté, leurs efforts s'égalisent toujours.

662
12. Mécanismes des régulateurs (1634-1639)
MECANISME A CO U LISSEA U ET M A N IV ELLE CM
1634
DU R É G U L A T E U R C EN TR IFU G E
Rg

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AC = A XCX\ CD = CXDX\ CB = CXB X. Les
boules 7 sont de poids égal. On met en mouvement le régu­
lateur à l’aide dfune paire do roues coniques 1 et 2. Une
autre paire de roues coniques 3 et 3' qui comportent des
doigts a est montée sur le manchon 6 de l'arbre vertical.
Lorsque la vitesse de rotation augmente, les boules 7 relè­
vent le manchon 6%et le doigt b, relié à ce manchon, vient
alors en prise avec le doigt a du pignon conique supérieur
qui engrène avec la roue 4, et T arbre 5 tourne et régularise
ramenée de l’eau (ou de la vapeur). Lorsque la vitesse de
rotation diminue, le manchon s'abaisse, le doigt b vient en
prise'avec le doigt a de la roue 3%et l'arbre 5, en tournant,
augmente l’amenée de l’eau (de la vapeur).

663
M ÉCANISM E À C O U LISSEA U ET M A N IV ELLE CM
1635 DU R É G U L A T E U R C EN TR IFU G E
Rg
Les longueurs des éléments
du mécanisme satisfont aux
conditions: AB = A 1B1 et
BC = B'C’. Les boules 2
et 3 sont de poids égal.
Lorsque la vitesse de rota­
tion de l'arbre 1 varie, les
boules 2 et 3 s’écartent ou
se rapprochent de l'axe, dé­
plaçant l'élément 6 le long
de l’arbre 1.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1636 DU RÉGULATEUR CENTRIFUGE Rg
L’élément 1 se présente sous
la forme d'un plateau circu­
laire mobile autour d’un axe
fixe A . La valeur de l'angle
a d’inclinaison du plateau 1
par rapport à l'axe de ro­
tation de l’arbre 2 est fonc­
tion de la force centrifuge.
Lorsque l'angle a varie, la
bague 4 se déplace à l'aide
de la bielle 3 le long de l'axe
de rotation do l'arbre J.
MECANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1637 DU RÉGULATEUR DE LA CALCULATRICE
_________________ELECTRIQUE___________ Rg

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition AB = BC. Les éléments 8 tournent autour des
axeSi4 de l'arbre J. Les bielles 11 forment aux points C des
couples de rotation avec un plateau de frein 4 glissant sur
l'arbre 1. Lorsque l'arbre 1 tourne, les charges 2 s'écartent
sous l’effet de la force centrifuge et, surmontant la résis­
tance du ressort 3, serrent le plateau de frein 4 contre une
bague portant des balais 5 qui peuvent être déplacés axiale-
ment par une vis 6 à l'aide d'un porte-balais en fourche 7.
Le disque 9 et le doigt 10 permettent d'éviter aux éléments S,
qui portent les charges 2 , le travail à la flexion et à la tor­
sion.

665
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1638 DU RÉGULATEUR CENTRIFUGE Rg
L'élément 2 est un plateau ou
une bague à jante lourde. Lors­
que la vitesse do rotation de
l'arbro 1 varie, l'élément 2
tourne sur un axe O sous l’ac­
tion des forces centrifuges en
déplaçant l'élément 3 le long
de l'axe do l'arbre 1 au moyen
de la tige 4. Le ressort 5 tend
à ramener l'élément 2 à sa
position de départ.

MÉCANISME A COULISSE, À TROIS ÉLÉMENTS CM


1639 DU RÉGULATEUR CENTRIFUGE A RESSORT Rg
L'élément 2 qui se présente
sous la forme d'un plateau lourd
possède un doigt a qui glisse
sur le plan b de l'élément 3.
Lorsque la vitesse de rotation
de l'arbre 1 varie, l'élément 2
tourne sous l'effet des forces
centrifuges sur un axe fixe O,
en déplaçant l'élément 3 le
long de l'arbre 1. Le ressort 4
tend à ramener l'élément 2
à sa position de départ.

666
13. Mécanismes des griffes, des serres
et des entretoises (1640-1644)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1G40 SERVANT À SERRER UNE BANDE GS

Lo coulisseau 3, glissant dans


le guidage du bâti 4 , serre la
bande 5 au moyen de la mani­
velle 1. On peut varier la
longueur de la bielle 2, qui
forme les couples de rotation A
et B avec la Tmanivelle 1 et
le coulisseau'5 / en faisant tour­
ner la tête 6 solidaire de la
vis 7 qui porte des filets à
gaucho et des filets à droite.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


DE PRISE ET D’AVANCEMENT DE PIÈCES GS

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: AB = AF\ BC = FG = CG\ CK = GK =
= 3 AB ; K E = 2 , 2 A B ; D E = \ , 2 A B \ CD = 4,6 AB.
Le coulisseau 7 est mis en mouvement dans une glissière
a — a par une bielle 6 entraînée par la manivelle double 1
au moyen des éléments intermédiaires 2 et 5. Le serrage de
la pièce est réalisé par l’élément 4 tournant sur l’axe E du
coulisseau 7 à raide d’un élément intermédiaire 3. *

667
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1642 SERVANT À AVANCER ET À REPRENDRE
LES PIÈCES GS

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BC = 2,2 AB ; CE = 2,6 AB ; BE = 3,6 AB ;
Eff=2,SAB; CH = 0 , 8 AB; DC=i,9AB; AD =
= 2 AB; MF = S A A B ; EF — 3,9 AB ; GF = 2,3 AB ;
H K = 3,1 AB et KL = MN = 0,55 AB. Le coulisseau 7
est mis en mouvement do va-et-vient dans une glissière
a — a par l'élément 6 qui forme, au point E , un couple de
rotation avec la bielle 2. Le coulisseau 7 marque des temps
d'arrêt au moment où le point E parcourt les parties x — x
et y — y de sa trajectoire, ces parties de traiet pouvant
êtro remplacées de façon approximative par les arcs de
cercles décrits à partir des positions respectives du point G.
L'élément 8 agissant sur l'élément 9 serre périodiquement
la pièce puis la relâche. L'élément 5, sur lequel agit l'élé­
ment 4 qui forme en H un couple de rotation avec la bielle 2,
reprend la pièce au moment où elle est relâchée.

668
MECANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1643 SERVANT À AVANCER ET À REPRENDRE
LES PIÈCES GS

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes: AB = A B ' ; BC = B*E = CE =
= 2,8 AB ; CD = ED — 3,2 AB ; EH = 2,8 AB ; H K =
= 3,36 AB ; KL = 2 AB ; £ 3 / = 4,6 AB ; 3 /AT = MR =
= 1,6 AB; BP = 1 , 2 AB; PB = 1 , 4 AB; C P = 5 A B ;
A K = 5,8 A B ; AAr = 12,3 AB; PAT = 6 , 6 AB; PAT =
= 4 AB ; P P = 8 AB. L’élément i à deux manivelles
met en mouvement le coulisseau 4 qui se déplace dans une
glissièro a — a au moyen des éléments intermédiaires 2 et 3.
L'élément 5 serre et relâche périodiquement la pièce b%en
la déplaçant dans le sens voulu. La reprise de la pièce est
effectuée par l'élément 12 lié par une chaîne cinématique
composée des éléments 2 \ 7, 8 , 9, 10 et 11 à la manivelle
A B 1 de l'élément 1. On règle et on met au point le méca­
nisme en variant les angles de fixation des manivelles AB
et AB'.

669
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1644 SERVANT A AVANCER ET À PRENDRE
LES PIÈCES GS

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions suivantes: BC = 2 AC; BD' = 0,9 AC; BD =
= \,iA C ; CD = 2,55 AC; CD' = 2,32 AC) BF =
= 2 AC; AF = i,6 AC; E D ' = 2,8 AC; UD = 3,6 AC;
IfG — 0,35 AC. La biello 3 agit sur les éléments 4 et 5.
L'élément 4 forme un couple de rotation E avec le coulis­
seau 2 qui se meut dans une glissière a — a. L'élément 5
forme un couple de rotation H avec l'élément 1 qui tourne
autour de l'axe G du coulisseau 2. Le coulisseau 2 marque
des temps d'arrêt au moment où le point D' suit les parties
x — x et x* — x' do sa trajectoire, ces parties pouvant être
remplacées de façon approximative par les arcs de cercles
décrits à partir des positions respectives du point E. La
pièce est saisie par l'élément 1 au moment où le point D
suit les parties y — y et y' — y' de sa trajectoire, ces parties
pouvant être remplacées de façon approximative par les
arcs de cercles décrits à partir des positions respectives du
point H.

670
l4. Mécanismes avec arrêts (1645-1648)
MÉCANISME A COULISSEAU ET BIELLE CM
1645 AVEC ARRET Ar

La bielle 3 forme 1es couples


de rotation A et B avec
l’élément 2 du quadrilatère
articulé CD EF et avec le
coulisseau 4. Lorsque la ma­
nivelle 1 est en mouvement,
le coulisseau 4 reste presque
immobile sur les parties ou
la trajectoire a — a du point
A se rapproche d’une circon­
férence ayant pour centre le
Ïioint /?, c’est-à-dire que
e coulisseau 4 marque pra­
tiquement un temps d’arrêt.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE, CM


1646 À BIELLE ET COULISSEAU AUXILIAIRES
Ar
AVEC ARRÊTS •

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont aux


conditions: BC = 3 A B ; B D = 2 Jb A B ; ED = 3,bAB.
La trajectoire a — a du point D se rapproche sur sa partie
DD' d’une circonférence tracée par le rayon ED à partir du
point E. Le coulisseau 5 reste presque sans mouvement quand
le point D suit cette partie de sa trajectoire.

671
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1647 AVEC DEUX ARRETS Ar

La bielle 4 constitue un couple de rotation C avec le coulis­


seau 5 qui se meut dans une glissière fixe b — b et un couple
de rotation A avec la bielle 2 du quadrilatère articule à
deux manivelles DEFB. La manivelle 3 se présente sous
l'aspect d'une bague qui entoure un disquo circulaire fixe 6
ayant pour centre le point B . Le point A de la bielle 2 décrit
une courbe de bielle a — a dont deux parties q — q et
m — m, indiquées sur la figure en traits mixtes, sont proches
d'arcs de cercles dont les centres coïncident avec le point C
et dont les rayons sont égaux à la longueur CA de la bielle 4.
Pendant que le point A parcourt ces parties de la trajectoire,
le coulisseau 5 reste presque sans mouvement, c’est-à-dire
qu’il marque pratiquement un temps d'arrêt à chacune de
ses positions extrêmes.

672
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1648
AVEC ARRÊTS Ar

7 b A d

On fixe rigidement sur l'arbre A le levier 1 par rapport


auquel se déplace le coulisseau 2 oui vient en prise avec la
manivelle 3. Lorsque la manivelle 3 tournera bielle 5
imprime un mouvement de va-et-vient au coulisseau 4.
Lorsque le levier 1 tourne, l'ergot a du coulisseau 2 atteint
le biseau c de la came fixe 6 et glisse sur ce biseau. Le cou­
lisseau 2, surmontant la résistance du ressort 7, se déplace
à gauche et sort du creux b de la manivelle 3. Le coulisseau 4
s'arrête dans une position déterminée qui est fixée par un
verrou à ressort 8. Lorsque le levier 1 poursuit sa rotation,
le coulisseau 2 se trouve engagé dans le creux d de la mani­
velle 3%et le coulisseau 4 reprend son mouvement. Le cou­
lisseau 4 effectue ainsi un mouvement alternatif avec des
arrêts.

43-01353 673
15. Mécanismes des appareils de levage (1649)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1649 DE LA GRUE AL

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition CD = DE = AD. L'élément 2 tourne autour
d'un axe fixe C. La flèche 1 glisse par son pied E dans une
glissière fixe a. Lorsque le point E de la flèche 1 se meut dans
la glissière fixe a, le point A de la flèche de grue effectue
un mouvement rectiligne dans la direction AC. Le point B
suit un arc d'ellipse. Lorsqu'on varie la portée de la flèche,
le câble étant filé comme il convient, le crochet porte-charge
3 se déplace horizontalement.

674
16. .Mécanismes à griffe des caméras
(1650-1657)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1650 À TROIS ÉLÉMENTS DE LA GRIFFE
GC
DE LA CAMÉRA
Lors de la rotation de la ma­
nivelle 1 du mécanisme A BC
à coulisseau et manivelle,
à trois éléments, la pointe
de la dent a de l'élément 2
décrit une courbe de bielle.
Le doigt C de l'élément 2
glisse dans une rainure fixe
b — b. Sur une partie de la
courbe de bielle, la dent a
s'introduit dans les perfora­
tions de la pellicule et la fait
avancer. Sur l'autre partie
de la courbe do bielle, la
dent a sort des perforations
de la pellicule.
MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE, CM
1651 À TROIS ÉLÉMENTS DE LA GRIFFE
GC
DE LA CAMÉRA
Lors de la rotation de la
manivelle 1 du mécanisme
ABC à coulisseau et mani­
velle, à trois éléments, la
pointe de la dent a de l'élé­
ment 2 décrit une courbe de
bielle. Le doigt C de l'élé­
ment 2 coulisse dans une rai­
nure fixe b — b. Sur une
partie de la courbe de bielle,
(a dent a s'introduit dans les
perforations de la pellicule
et la fait avancer. Sur l'autre
fpartie de la courbe de bielle,
a dent a sort des perforations
de la pellicule.

43* 675
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSEAU
ET MANIVELLE DE LA GRIFFE DE LA CAMÉRA GC

La manivelle 1 tourne autour d’un axe fixe C. La bielle 2


forme les couples de rotation D et E avec la manivelle 1
et le coulisseau 3, glissant dans un guidage fixe p — p, et
possède un secteur A . Le bord B du secteur A est de forme
courbe. L’ergot 4 présente un creux qui embrasse le bord Æ.
Lorsque la manivelle tourne, le coulisseau 3 effectue un
mouvement de va-et-vient. L’ergot 4 se meut avec le cou­
lisseau 3. Lorsque le coulisseau 3 se déplace vers le bas, le
secteur A introduit dans la perforation de la pellicule l’ergot
4 qui fait avancer la pellicule. Lorsque le coulisseau 3 se
déplace vers le haut, le secteur A fait sortir l’ergot 4 de la
perforation de la pellicule.

676
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL CM
1653 À COULISSEAU ET MANIVELLE
DE LA GRIFFE DE LA CAMÉRA GC

La manivelle 1 tourne sur un axe fixe F. La bielle 2 forme


les couples de rotation L et K avec la manivelle 1 et le cou-
lisseau 3 glissant dans un guidage fixe a — a et comporte un
secteur D. Le cadre 4 mobile autour de Taxe A du coulisseau
3 possède une griffe B qui glisse sur le bord courbe C du sec­
teur D. Lorsque la manivelle 1 tourne, le coulisseau 3 reçoit
un mouvement de va-et-vient. Le cadre 4 tourne sur l’axe A ,
en se déplaçant avec lui. La griffe B du cadre 4 vient en
>rise avec le bord à gradin C du secteur D, Lorsque le cou-
fisseau 3 se déplace vers le bas, le secteur D fait entrer les
dents E fixées sur le cadre 4 dans les perforations de la
pellicule. Lorsque le coulisseau 3 se déplace vers le haut,
les dents E sortent des perforations.

677
MÉCANISME DÉSAXÉ À COULISSEAU CM
1654 ET MANIVELLE DE LA GRIFFE DE LA CAMÉRA
GC

La manivelle 1 tourne sur un axe fixe A . Le coulisseau 3


glisse dans un guidage fixe a. Lorsque la manivelle 1 tourne,
le coulisseau 3 reçoit un mouvement de va-et-vient. L’élé­
ment 4 muni de dents A se déplace avec le coulisseau 3.
L’élément 5 solidaire de la bielle 2 fait sortir les dents A
de l'élément 4 des perforations de la pellicule, où elles sont
introduites par le ressort 6.

678
MECANISME AXIAL À COULISSEAU CM
1655 ET MANIVELLE DE LA GRIFFE DE LA
CAMÉRA GC

La manivelle 1 tourne sur un axe fixe A . Le coulisseau 2


glisse dans un guidage fixe a dont l'axe passe par le point
A . Lorsque la manivelle 1 tourne, le coulisseau 2, sur lequel
sont fixes le cliquet 3 et le ressort 5, reçoit un mouvement
de va-et-vient. Lorsque le coulisseau 2 se déplace vers le
haut, lo cliquet 3 sort de la perforation C de la pellicule 4
et glisse sur cette dernière par sa surface arrondie b ; lorsque
le coulisseau 2 se déplace vers le bas, le cliquet 3 entre dans
la perforation B de la pellicule 4 sous l'action du ressort 5
et la déplace vers le bas.

Ü7U
MÉCANISME DÉSAXÉ À COULISSEAU CM
1656
ET MANIVELLE DE LA GRIFFE DE LA CAMÉRA GC

Lorsque la manivelle 1 tourne autour d'un axe fixe A , le


coulisseau 2, sur lequel sont fixés le cliquet 3 et le ressort 5,
reçoit un mouvement de va-et-vient et glisse sur un guidage
fixe a. Lorsque le coulisseau 2 se déplace vers le haut, le
cliquet 3 sort de la perforation C de la pellicule 4 glissant
sur cette dernière par sa surface arrondie b\ lorsque le cou­
lisseau 2 se déplace vers le bas, le cliquet 3 entre dans la
perforation B de la pellicule 4 sous l'action du ressort 5
et la déplace vers le bas.|

680
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1657 DE LA GRIFFE DE LA CAMÉRA GC

Lorsque la manivelle 1 tourne, la pointe de la dent a de la


bielle 2 qui glisse sur le plan b — b du support décrit une
courbe de bielle complexe. Sur une partie de cette courbe,
la dent a s'introduit dans les perforations de la pellicule
et la fait avancer. Sur l'autre partie de la courbe de bielle,
la dent a sort de la perforation de la pellicule.

681
17. Mécanismes de distribution de vapeur
(1658-1659)
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1658 DE DISTRIBUTION DE VAPEUR DV

La bielle 1 forme des couples de rotation E et F avec la bielle


2 du quadrilatère articulé ABCD et la tige 3 associée au
tiroir G. On règle la course du tiroir en mettant le levier 4
en telle ou telle position dans les limites d'un angle égal
à 2 a et en fixant ce levier sur le secteur cannelé a.

682
MECANISME À LEVIERS ARTICULÉS CM
1659 DE LA MACHINE À VAPEUR DE TCHÉBYCHEV DV

2 m

La manivelle coudée 3 tourne sur un axe fixe Ox. La bielle 4


qui forme les couples de rotation B et P avec la manivelle 3
et le coulisseau 5 actionne le piston a de la machine à va­
peur. La transmission de mouvement au tiroir 2 est réalisée
à l'aide d'un système complexe de leviers. L'élément 7
qui forme en N un couple de rotation avec la bielle 8 du
tiroir 2 est actionné d'une part par la manivelle 3 au moyen
de la bielle 6 et, de l'autre, par la même manivelle au moyen
des éléments 11, 12, 13, 14, 10 et 9. Les éléments 12 et 9
tournent alors autour des axes fixes 0 2 et Ob, l'élément 14,
autour de l'axe fixe O4 du levier 1 tournant sur un axe fixe
O3. Le levier 1 peut être fixé en diverses positions, ce qui
entraîne un changement dans la position de l'axe fixe O4
de rotation du levier 14. La trajectoire du point N de l'élé­
ment 7 varie de façon analogue et, par suite, le caractère
de mouvement du tiroir 2. On voit sur le schéma le levier 1
dans sa position extrême qui correspond à la longueur maxi­
male de la course du tiroir 2.

1)83
18. Mécanismes des trains d’atterrissage
(1660-1664)
MECANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1660 DU TRAIN D'ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE TAt

L'élément 1 portant la roue a tourne sur un axe fixe A du


cadre de l'avion. La bielle 2 qui forme un couple de rotation
E avec l'élément 1 glisse par son bout d dans un guidage fixe
b. L'élément 2 est actionné par la tige 3 du cylindre de vérin,
laquelle constitue un couple de rotation B avec l’élément 2.
Lorsque la tige 3 descend dans le cylindre de vérin, les élé­
ments 1 et 2 prennent les positions indiquées en traits dis­
continus. Dans cette position le train d'atterrissage se trouve
relevé.

684
1661 MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE ESCAMOTABLE xA t

L'élément 1 tourne sur un axe fixe A du cadre de l’avion.


La bielle 2 portant la roue a, qui forme un couple de rota­
tion E avec l’élément 7 , glisse par son bout d dans un gui­
dage fixe b. L’élément 2 est actionné par la tige 3 du cylindre
de vérin, laquelle forme un couple de rotation B avec l’élé­
ment 2. Lorsque la tige 3 descend dans le cylindre de vérin,
l’élément 7 tourne dans le sens de la flèche, et le mécanisme
prend la position où la roue est relevée (figurée en traits
discontinus).

685
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
DU TRAIN D'ATTERRISSAGE ESCAMOTARLE TAt

Mers U vérin

L'élément 1 tourne sur un axe fixe A qui appartient au


cadre d'avion. La bielle 2 portant la roue a forme un couplo
de rotation E avec l'élément 1 et glisse par son extrémité d
dans un guidage fixe b. L'élément 2 est actionné par la tige 3
du vérin de commande du train, laquelle forme un couple
de rotation B avec l'élément 2. Lorsque la tige 3 descend
dans le cylindre de vérin, les éléments 1 et 2 prennent la
position où la roue est relevée (figurée en traita discontinus).

686
CM
1663 MECANISME A. COULISSEAU ET MANIVELLE
DU TRAIN D’ATTERRISSAGE e sc a m o t a b l e TÀt

/
/
/
/
I
\
\

V'E

L'élément 1 tourne sur un axe fixe A du cadre de l'avion.


La bielle 2 portant la roue a forme un couple de rotation E
avec l'élément 1 et glisse par son extrémité d dans un guidage
fixe b. L'élément 2 est actionné par la tige 4 du vérin de
commande du train 3, laquelle forme un couple de rotation B
avec l’élément 2. Lorsque la tige 4 descend dans le cylindre
de vérin 3y les éléments 1 et 2 prennent la position où la roue
est relevée (figurée en traits discontinus).

687
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSEAU CM
1664 ET MANIVELLE DU TRAIN D’ATTERRISSAGE
ESCAMOTABLE TAt

L’élément 2 tourne sur un axe fixe O — O. L’élément 1


glisse dans un guidage fixe a — a. L’élément 3 constitue
deux articulations à rotule A et B avec le coulisseau 1 et
l’élément 2. Lorsque le coulisseau 1 est animé d’un mouve­
ment de translation dans le guidage fixe a — a, l’élément 2
tourne sur un axe O — O, assurant ainsi le relevage de la
roue d’avion.

688
19. Mécanismes de triage, d’avance
et d’alimentation (1665-1669)
MÉCANISME DE TRIAGE A COULISSEAU CM
I6G5
ET MANIVELLE TA

L’excentrique circulaire 1 tourne sur un axe fixe A . L’élé­


ment 4 qui comporte la bague k embrassant l'excentrique 1
forme un couple de rotation D avec la traverse 5. La tra­
verse 5 forme les couples de rotation C et D avec les coulis­
seaux 2 et 3 glissant dans les guidages fixes p et q. Le mé­
canisme assure le contrôle de la hauteur de la partie infé­
rieure 6 d’une pièce a. La pièce, amenée par le tube ct tombe
sur une base fixe. Le tube c est fixé sur le coulisseau 2 animé
d’un mouvement de va-et-vient lorsque l'excentrique 1
est en rotation. Le coulisseau 2 fait entrer la partie b de la
pièce dans un calibre d. La pièce passe par sa partie inférieure
b à travers le calibre d, tombe dans un trou e et est placée
de côté. La pièce qui n’a pas pu passer par le calibre d tombe
dans un trou / au retour du coulisseau 2 pour être amenée
ensuite dans le tube g fixé sur le coulisseau inférieur 3
qui la fait entrer dans le calibre m. Les pièces qui ont passé
par le calibre m tombent dans le trou ;i de la partie / du
bâti. Les autres pièces tombent dans le trou e.

4 4 —013 5 3 689
MÉCANISME DE TRIAGE A COULISSEAU CM
1666
ET MANIVELLE TA

Les pièces a sont amenées de la trémie 1 sur une aire p — p.


Un mécanisme (non figuré sur le schéma) permet à la mani­
velle 2 d’opérer périodiquement un tour complet à partir
de sa position extrême gauche. La manivelle tournant autour
d'un axe fixe A met en mouvement, à l'aide de la bielle 3f
la tige 4 qui déplace la pièce a et la fait tomber dans un
récepteur non figuré sur le dessin. Après le retour de la
manivelle 2 à sa position extrême gauche, une nouvelle
pièce a prend place sur l'aire p — p.

690
MÉCANISME D'AVANCE À COULISSEAU CM
1667 ET MANIVELLE TA

Le coulisseau 1 d'une presse, comportant le support b soli­


daire de ce coulisseau, est animé d'un mouvement de va-et-
vient dans un guidage vertical non figuré sur le dessin.
L’élément 3 forme les couples de rotation A et B avec les
éléments 1 et 4. L'élément 4, mobile autour d’un axe fixe C,
forme un couple de rotation E avec le crochet 2, Lorsque
le coulisseau 1 de la presse descend, le crochet 2 fait une
course à vide. Lorsque le coulisseau de la presse remonte,
le crochet 2 accroche la bande a et la fait avancer vers la
pauche. On règle les longueurs de course du crochet et de la
Bande du matériau en déplaçant et en fixant le bout inférieur
de la tige 3 dans l’encoche de l'élément 4 et en variant la
course du coulisseau de la presse. Le ressort 5 appuie cons­
tamment le crochet 2 contre la bande a.

44* 691
MÉCANISME D’AVANCE À COULISSEAU CM
1668 ET LEVIER OSCILLANT
AVEC DISPOSITIF DE SÉCURITÉ TA

Les longueurs des éléments du mécanisme satisfont à la


condition CD = CE. Le mouvement d'oscillation de l'arbre
A solidaire du secteur 1 est transmis par l'intermédiaire du
cliquet 2 au levier coudé 3 monté fou sur l'arbre A . Le levier
coudé 3, s'écartant à un angle a, communique un mouve­
ment de va-et-vient au coulisseau 4, qui glisse dans un gui­
dage fixe p, à l’aide des éléments 5, 6 et de l'élément 7
mobile autour d'un axe fixe E. Si le coulisseau 4 se coince,
le levier coudé 3 ne reçoit pas de mouvement, étant donné
qu'un effort supplémentaire décroche le cliquet 2 du secteur
/, et l'arbre A effectue un mouvement d'oscillation à vide.

692
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1669 SERVANT À DÉBRAYER AUTOMATIQUEMENT
L’AVANCE TA

Lorsque l’élément 7 est animé d’un mouvement de va-et-


vient, les leviers articulés 3, 4 et l'élément 5 impriment un
mouvement au coulisseau 2 qui amène le? pièces à la presse.
Le levier 3 tourne sur un axe B et constitue un couple de
rotation A avec le levier 4 qui s’engage dans l'entaille du
plongeur 7 et qui est sollicité par le ressort 6. Au cas où
le coulisseau 2 serait surchargé, ce qui se produit si les
pièces à amener se coincent, le coulisseau s’arrête, et l'extré­
mité inférieure du levier 7, surmontant la résistance du
ressort 6 , sort de l’entaille du^plongeur 7, laissant ainsi
tourner le levier 8 autour de l’axe A sous l’effet du ressort 9.
Le plongeur 7 se déplace alors vers le haut, comprimant le
ressort 10. En même temps que le levier 8, le levier 77,
tendant le ressort 77, tourne sur un axe A, et son cliquet 12
se décroche de l’élément 13. L’élément 13 tournant sous
l’action d’un ressort non figuré sur le dessin débraye la
presse. Après avoir supprimé ce qui fait obstacle, on remet
le cliquet 12 en prise avec l’élément 13. Le plongeur 7 action­
né par le ressort comprimé vient dans sa position inférieure
et empêche le levier 8 de tourner. Le levier 4 sollicité par
le ressort 6 vient en prise avec le plongeur 7, et le coulis
seau 2 reçoit de nouveau le mouvement de va-et-vient.

693
20. Mécanismes des dispositifs de mesure
et d’essai (1670-1671)
MECANISME À COULISSEAU ET LEVIER CM
1670 OSCILLANT DU MICROMETRE ME

L'élément 3 portant l'aiguille a tourne


sur un axe fixe A . La tige de mesure 1
glisse dans un guide fixe p. Le dé­
placement de la tige de mesure 1 est
transmis à l'aiguille a par les élé­
ments 2 et 3.

MÉCANISME À COULISSEAU ET LEVIER CM


1671 OSCILLANT DU MICROMÈTRE ME

L'élément 3 portant l'aiguille a tourne


sur un axe fixe A . La tige de mesure 1
glisse dans un guide fixe p. Lo dépla­
cement de la tige de mesure 1 est
transmis à l'aiguille a par les élé­
ments 2 et 3.

694
21. Mécanismes d’autres dispositifs spéciaux
(1672-1683)
MECANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSEAU CM
1672 ET MANIVELLE DE DISTRIBUTION
PAR LUMIÈRES DU MOTEUR DSp

La manivelle 1 tournant sur un axe fixe A possède un doigt


a qui, lorsque la manivelle est en mouvement, glisse et
pivote par rapport à la pièce 4 constituant une articulation
a rotule avec la douille 2. La douille#, se présentant sous la
forme d'un cylindre creux à parois minces, glisse le long
de l'axe du cylindre immobile 3t tournant en même temps
d’un angle déterminé.

695
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
DU COUTEAU DE LA MACHINE A CISAILLER DSp

Lo cadre 2 du couteau a forme les couples de rotation E,


F et G avec les éléments 3, 4 et le coulisseau 5. L’élément 3
tourne sur un axe fixe II. Le coulisseau 5 se meut dans une
glissière fixe b — b. L’élément 4 constitue* le couple de rota­
tion K avec le levier oscillant £ 'd u quadrilatère*articulé
A B CD. Lorsque la manivelle 1 est en mouvement, le cadre 2
portant le couteau a reçoit un mouvement complexe qui
permet de procéder au cisaillement.

696
(MECANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1674 DU GUIDE-FIL ET DU GUI DE-AIGUILLE
DE LA MACHINE A COUDRE DSp

Lo coulisseau 3 du méca­
nisme à coulisseau et mani­
velle ABC est animé d’un
mouvement de va-et-vient
dans une glissière a — a.
La bielle 4 reliée à la ma­
nivelle 1 en E articule en
D sur l’élcment 5. Lorsque
la manivelle 1 tourne, le
coulisseau 3 relié à l’aiguille
effectue un mouvement de
va-et-vient. Le point F do
la biello 4 décrit la courbe
représentée sur la figure,
utilisée pour le guidage du
fil.

MECANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1675 DU CADRE A LAMPES DE L’APPAREIL
DE REPRODUCTION DSp

Lorsque la manivelle 1 est


en mouvement, le cadre à
lampes 4 suspendu au point
A de la bielle 2 du mécanis­
me à coulisseau et manivelle
77— 2 — 3 et les lampes B
Su’il comporte sont animés
'un mouvement de transla­
tion et dé rivent des courbes
de bielle semblables à la
courbe a.

697
MÉCANISME TRIDIMENSIONNEL À COULISSEAU CM
1676 ET MANIVELLE DE LA CISAILLE À INCLINAISON
DE LAME VARIABLE DSp

4
-fl fi . yqr
L
a r r r . y -Vffil y *
-4

Lorsque les plateaux 1 et 2 tournent à la même vitesse


angulaire, la lame de cisaille mobile 3 monte et descend dans
des glissières fixes 4, en prenant les positions Bt — Clt
Bt — . . . ; l’angle d'inclinaison de la lame par rapport
au plan a couper varie périodiquement. On trouve aux points
A, R, C, D des articulations à rotule qui sont décalées de
90° les unes par rapport aux autres aux points D et C sur les
plateaux 1 et 2.

698
MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1677 DU PÉTRIN AVEC GUIDAGE CIRCULAIRE DSp

Lorsque la manivelle 1 est animée d'un mouvement, le point


E de la bielle 2 décrit une trajectoire a — a. La bielle 2
se présente sous la forme d'un bras destiné à pétrir la pâte
dans la cuve 3. Le coulisseau 4 suit un guidage circulaire
ayant pour centre le point D. Le mécanisme est équivalent au
mécanisme ABCD à levier oscillant et manivelle, à quatre
éléments, oxiAB est une manivelle et CD, un levier oscillant.

699
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1678 ET LEVIER OSCILLANT DE LA VANNE DSp

Lorsque l’élément 1 oscille


autour d’un axe fixe A ,
l'élément 2 (une vanne) est
animé d’un mouvement de
va-et-vient le long de l’axe
y — y. La charge G fait
équilibre au poids de la
vanne 2.

MÉCANISME A COULISSEAU ET MANIVELLE CM


1679 DU SOUFFLET TRIPLE DSp

Lorsque la manivelle 1 por­


tant trois bielles 2, 3% 4
reliées à cette manivelle est
animée d'un mouvement de
rotation, chacun des souf­
flets a effectue à tour de rôle
l’aspiration et le refoule­
ment de l’air.

700
MÉCANISME À COULISSEAU CM
1680 ET LEVIER OSCILLANT
DE LA SOUFFLERIE DE FORGE DSp

Lorsque le levier 1 est en mouvement d'oscillation, les


soufflets d'alimentation 2 et 3 effectuent à tour de rôle
l'aspiration et le refoulement de l'air. Le soufflet supérieur
à deux canons 4 sert à égaliser l'alimentation en air. En
chargeant le soufflet 4 avec le poids 5, on peut régler la
pression de soufflage.
MÉCANISME A COULISSEAU CM
1681 ET LEVIER OSCILLANT
DE LA SOUFFLERIE DE FORGE DSp

Lorsque le levier 1 est en mouvement d'oscillation, le souf­


flet 3 effectue alternativement l'aspiration et le refoule­
ment de l’air. Le soufflet supérieur 4 sert à égaliser l'ame­
née de l'air.

701
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1682 DE LA SCIE ALTERNATIVE DSp

Les coulisseaux 1 et 2 sont animés d'un mouvement de va-


et-vient dans des glissières a — a et impriment au châssis 3
un mouvement vertical. Le déplacement horizontal du châs­
sis est réalisé par le mécanisme ABC à coulisseau et mani­
velle.
MÉCANISME À COULISSEAU ET MANIVELLE CM
1683 DE LA PRESSE À FOURRAGES
AVEC BIELLE ET LEVIER OSCILLANT ADJOINTS DSp

La manivelle 1 tournant autour d'un axe A agit sur le piston


de la presse 3. Le foin est amené par les doigts fixés sur la
bielle 2. Le levier oscillant 5 recevant de l'élément 4 un
mouvement d'oscillation refoule le foin dans le canal de
pressage.
INDEX ALPHABÉTIQUE

Conicographe à coulisse et leviers 199


------------ d'Artobolevski 198, 200-202
— — — de Crawford 194
— — — de Kaminski 195, 196
— — — de Vlassov 197

Ellipsographe à coulisse de Léonard de Vinci 138


— à coulisse et leviers 123, 134
— — — d’Artobolevski 122
— — — de Dobrovolski 129
— — — d’Inwards 124
de Kleiber 127, 128
— à coulisseau et manivelle de Delaunay 645

Hvperbolographe à coulisse et leviers 146, 150


— ----- d’Artobolevski 149, 153, 154, 166
-----------de Dobrovolski 152
-----------d’Inwards 145
-----------de Lebeau 151, 165
— — — de Neuberg 141
— — — de Rotsch 142
— — — de Viatkine 144
-----------------servant à tracer les hyperboles 143

Mécanisme additionneur à coulisse et leviers 335-338


— de l’antiparallélogramme avec bielle et coulisseau associés 566
— — avec coulisseau animé de mouvement de translation 567
— d’avance à coulisse et leviers 448
— — à coulisseau et levier oscillant avec dispositif de sécurité 692
703
Mécanisme d'avance à coulisseau et manivelle G91
— — avec arrêt à coulisse et leviers 450
— — par rouleaux à coulisse et leviers 451
— axial à coulisseau et manivelle 541
— -----------de la griffe de la caméra 679
— — — — d’un moteur 601
— — — — du moteur à deux cylindres 612
— à bielle et deux coulisseaux 549j
— à bielle et manivelle avec tourillon élargi 554
— concholdal à quatre éléments, à coulisse et leviers et à guidage
rectiligne 428-430
— à coulisse d’Art obole vski servant à tracer les ccntroïdes d’un
mécanisme à coulisse 327
— — — — — les ccntroïdes d’un mécanisme à coulisse avec
coulisseau oscillant 328
— — — — — les centroïdes d’un mécanisme à coulisse avec
deux coulisseaux oscillants 324
— — — — — les centroïdes d’un mécanisme à coulisseau et
manivelle 323
— — — — — les centroïdes du mécanisme de l’ellipsographe 325
— — — — — les centroïdes d’un mécanisme à tangente 32G
— — — servant à tracer les roulettes des centroïdes d’un mé­
canisme à coulisse 321
— — — — — les roulettes des ccntroïdes d’un mécanisme à
coulisse avec coulisseau oscillant 320
— — — — — les roulettes des centroïdes d’un mécanisme à
coulisseau et manivelle 318
— — — — — les roulettes des centroïdes d ’un mécanisme à
tangente 319
— à coulisse de l’accouplement avec éléments élastiques 466
— — de Burstein servant à élever à la troisième puissance 354
— — du compas 74
— — avec disque accouplé 79
— — de la fraiseuse servant à exécuter des cames à profil sinusoï­
dal 525
------ du frein centrifuge 397
— — de la griffe d’une caméra 453
— — de la machine à piston 471
— — pour obtenir les sinus 358
— — servant à la dérivation graphique 376
— — servant à obtenir les sécantes 373
— — servant à obtenir les tangentes 361
— — du trisecteur 372
— —, à trois éléments 18
— —, à trois éléments avec un arrêt 412
704
Mécanisme à coulisse, à trois éléments avec arrêts 411
— —, à trois éléments avec coulisse animée d'un mouvement de
translation 15
— —, à trois éléments avec coulisse arquée 13-15
— —, à trois éléments avec coulisse curviligne 20
— —, à trois éléments avec coulisse oscillante 11
— —, à trois éléments avec coulisse rectiligne 20
— - , à trois éléments avec coulisse suspendue 12
— —, à trois éléments avec coulisse tournante 11
— —, à trois éléments avec deux guidages 14
— —, à trois éléments de la griffe d’une caméra 453, 454, 458, 463
— —, à trois éléments du régulateur centrifuge à ressort 666
— —, à trois éléments servant à obtenir les sécantes 358
— —, à trois éléments servant à obtenir les sinus 357, 360
— à trois éléments avec segment denté de la griffe d’une caméra
455, 456
— à coulisse, à quatre éléments 33
— —, à quatre éléments d’accrochage du fil 529
— —, à quatre éléments animés d’un mouvement de translation 38
— —, à quatre éléments avec butées de sûreté 31
— —, à quatre éléments avec coulisse animée d’un mouvement
de translation 26
— —, à quatre éléments avec coulisse arquée 38-39, 40-43, 45-48
—* —,à quatre éléments avec coulisse arquée animée d’un mou­
vement composé 43
— —, à quatre éléments avec coulisse arquée animé d’un mouve­
ment de translation 42
— —, à quatre éléments avec coulisse cruciforme 27
— —, à quatre éléments avec coulisse cruciforme tournante 28
— —, à quatre éléments avec coulisse de forme angulaire 50
— - , à quatre éléments avec coulisse oscillante 22, 34
— —, à quatre éléments avec coulisse suspendue 23
— —, à quatre éléments avec coulisse tournante 24, 30
— —, à quatre éléments avec coulisseau arqué tournant 42
— —, à quatre éléments avec deux coulisseaux 29
— - , à quatre éléments avec dispositif de réglage de la griffe
d’une caméra 461
— —, à quatre éléments avec un élément animé d’un mouvement
de translation 49, 51
— —, à quatre éléments avec un élément en croisillon 44
------ , à quatre éléments avec manivelle de longueur réglable 50
------ , à quatre éléments avec rapport de transmission réglable
70, 71
— —, à quatre éléments avec ressort 74
------ , à quatre éléments avec segment denté de la griffe d’une
caméra 457
45-01353 705
Mécanisme à coulisse, à quatre éléments, commandé par une bielle
35
— —, àquatre éléments du cylindre oscillant 468
— —t àquatre éléments du cylindre tournant 35, 471, 476
— —, àquatre éléments de la griffe d’une caméra 459
— —, àquatre éléments du joint d'Oldham 32
— —, à quatre éléments du laminoir 530
_ —t à quatre éléments du multiplicateur d’angles 371
— —, à quatre éléments de Newton servant à tracer la cissoïde
de Dioclès 204
— —, à quatre éléments servant à tracer l’arc de la développante
314
— —t à quatre éléments servant à tracer la cardioïde 222, 227
— —, à quatre éléments servant à tracer la conchoïde de la droite
229
— —, à quatre éléments servant à tracer le limaçon de Pascal 221
— —, à quatre éléments servant à tracer la spirale logarithmique
313
— —, à quatre éléments servant à tracer la stropholde 215
— à quatre éléments avec coulisse arquée 37
— — — de l'ellipsographe 635
— — — pour tracer la tractricc de Huvgens 637
— à quatre éléments articulés du moteur avec bielle et coulisseau
auxiliaires 622-625
— — — — du moteur à deux bielles et coulisseaux auxiliaires
621
— à coulisse et élément élastique de la griffe d’une caméra 462
— à coulisse et excentrique 96, 97
— — — avec deux coulisseaux 36
— — — avec organe commandé à course réglable 113
— — — du couteau 514
— -----de déplacement de l’excavateur 517
— — —, à mouvement intermittent 425, 426
— — — du régulateur 401
— — —, à trois éléments servant à obtenir les sinus 359
— à coulisse et leviers de l’accouplement 465
— — —do l’aiguille de la machine àcoudre 527
— — —de l’aiguille et du tiro-fil de la machine à coudre 527
— ----- d’alimentation en couleur dans la machine à impression
531
-----------d'avancement de l’étoffe dans la machine à coudre 526,
528
— — — avec un arrêt 413-418
— — —avec arrêts 419, 421-424
— — —avec bielle et coulisseau 93
— — — avec coulisse oscillante 82

706
Mécanisme à coulisse et leviers avec coulisse suspendue 82, 83
— — — avec une coulisse animée d’un mouvement de translation
94
— — — avec deux coulisses tournantes 89-91
— — — avec coulisseau à course réglable 104, 110-112
— — — avec coulisseau à longueur variable de la course 103
— — — avec deux coulisseaux 80, 85, 8 6
— — — avec deux excentriques 109
— — — avec disque tournant 79
— — — avec un élément animé d’un mouvement do translation
445
— — — avec excentrique 36
— — — avec organe commandé à angle do rotation réglable 115,
116
— — — avec organe commandé à course réglable 114, 117, 118
— — — avec quatre coulisseaux 108
— — — avec trois coulisseaux 81, 107
— — — d ’Art obolevski, avec coulisse oscillante, servant à
contourner les pointa 333
— — — —, avec coulisse tournante, servant à contourner les
circonférences 334
— — — — destiné à transformer la circonférence en antiversière
301
— — ------ destiné à transformer la circonférence en courbe du
4-ème ordre 302, 303
— — — — destiné à transformer la circonférence en courbe de
Sluse 298
— — — — destiné à transformer la circonférence en lemniscate
de Gerono 299
— — — — destiné à transformer la circonférence en piriforme
297, 300
— — — — servant à suivre les contours des ellipses 125, 132,
133, 139
— — — — servant à suivre les contours des ellipses confocales
130, 131
— -----------servant à suivre les contours des hyperboles 164,
167
— — ------ servant à suivre le contour de la parabole et à la tra­
cer 186
— — ------ servant à suivre les contours des paraboles 177, 178,
189, 192
— — — — servant à tracer l’agnésienne 263
— — — — servant à tracer l’agnésienne de l’ellipse 265
— — — — servant à tracer l’apienne 293
— — — — servant 5 tracer le cappa 235

45* 707
Mécanisme à coulisse et leviers d'Artobolevski servant à tracer
la cardioïde 225, 226
— ------ — servant à tracer et à suivre le contour de la car­
dioïde 228
— — — — servant à tracer les centroïdes des systèmes à quatre
éléments articulés 322
— — ——servant à tracer la cissoïde 208, 268
— — ——servant à tracer la cissoïde de Dioclès 205, 207, 209
— — — — servant à tracer la cissoïde de Dioclès et sa conchoïde 206
— — —— servant à tracer la cissoïde de l’ellipse 2 1 2
— — —— servant à tracer la cissoïde de Longchamps 275
— — —— servant à tracer la cissoïde de Steiner 294
— — —— servant à tracer la compagne de la cissoïde 270
— — — — servant à tracer la compagne de la cissoïde de Dioclès
2 1 0

— — — — servant à tracer la compagne de la cissoïde de l'ellipse


214
------ — — servant à tracer la conchoïde de Külp 232
— — —— servant à tracer la conchoïde de Sluse 260
— — — — servant à tracer la coquille de Dürer 295
— — — — servant à tracer la courbe de Jerabek 292
— — ——servant à tracer la courbe de Longchamps 276
— — ——servant à tracer la courbe à nœud incliné 288, 289
— — —— servant à tracer la courbe polytropique 285
— — — — servant à tracer la courbe polyzomale ae Bernoulli 249
— — — —servant à tracer la courbe qui accompagne la cissoïde
271
— — — — servant à tracer la courbe qui accompagne la cissoïde
de Dioclès 211
— — — — servant à tracer la courbe qui accompagne la cissoïde
de l'ellipse 274
— — — — servant à tracer les courbes du type des courbes d'Ag-
nési 266
— — — — servant à tracer la doublicatrice cubique 261
— — — — servant à tracer le folium de Descartes 273
— — — — servant à tracer le folium simple 250
— — — — servant à tracer le folium double droit 251
— — — — servant à tracer le folium double asymétrique 252
— — — — servant à tracer le folium parabolique droit 272
— — — — servant à tracer le folium parabolique asymétrique 262
— — — —servant à tracer le folium triple droit 253
— — — — servant à tracer les ellipses et en suivre lecontour
135, 136, 140
------ — — servant à tracer les ellipses et les hyperboles et eu
suivre les contours 126
— — — — servant à tracer l'équidistante de l'ellipse 308

708
Mécanisme à c o u liss e et leviers d'Artobolevski servant à tracer
l'hyperbole du 4-ème ordre 286
— — — — servant à tracer les hvperboles et en suivre le contour
169, 170
— — —— servant à tracer la lemniscate de Gerono 248
— — ------ servant à tracer la lemniscate de Sluse 247
— — —— servant àtracer la lemniscate elliptique de Bouth 259
— — —— servant à tracer la lemniscate hyperbolique de Bouth
25S
— — — — servant à tracer l'ophiuride 269
— — — — servant à tracer la parabole d'ordre supérieur 287
— — — — servant à tracer la parabole virtuelle de Cramer 242,
243
— — —— servant à tracer la parabole virtuelle de Vincentio 246
— — —— servant à tracer les paraboles et en suivre le contour
188. 190
— — — — servant à tracer la podaire de l'ellipse 245, 257
— — — — servant à tracer la podaire de l'hyperbole 244, 256
— — — — servant à tracer la pseudo-agnésienne 264
— — — — servant à tracer la rosace à trois feuilles 239
— — — — servant à tracer la rosace à quatre feuilles 240
— --------- servant à tracer les roulettes~des centroïdes des systè­
mes à quatre éléments articulés 317
— — — — servant h tracer les roulettes des circonférences 329
— — — — servant à tracer les roulettes des ellipses 330
— — — — servant à tracer les roulettes des hyperboles 331
— — — — servant à tracer les roulettes des paraboles 332
— — — — servant à tracer la strophoîde 218, 2 2 0
— — — — servant à tracer la trisecante 290
— — —— servant à tracer la trisectrice de Maclaurin 267
— — —— servant à transformer l'ellipse en antiversière 291
— — — de Lebeau servant à tracer le cappa 236
— — — — servant à tracer le pancappa 237, 238
— — — de Neuberg-Polynovski destiné à tracer les courbes du
4-èine ordre 304, 305
— — — de Polvnovski servant à tracer les courbes de type focal
255
— — — de Poncelet servant à tracer la capricomioïde 296
— — — de Viatkine servant à tracer l’astroïde 241
— — — — servant à tracer la courbe exponentielle 316
— — — — servant à tracer les ovales de Cassini 277
— — — — servant à tracer la spirale d'Archimède 315
— — — — servant à tracer la spirale hyperbolique 312
— — — — servant à tracer la strophoîde 216
— — — de la cisaille 515, 516
— — — d’une contre-fiche repliable 120, 121
709
Mécanisme à coulisse et leviers du conicographe de Bogouslavski
193
— — — du conicographe à enveloppante droite 203
— — — du coordinateur rectangulaire 374
— — — du couteau 514
— — — du cylindre oscillant avec commande par levier 472
— — — du cylindre oscillant à commande souple 474
— — — du cylindre oscillant avec parallélogramme articulé 473
— — — du cylindre oscillant avec plateau de distribution
474
— — — des cylindres compensateurs de Worthington 607
destiné à tracer la néphroîde 306
— — — du diaphragme à fente 534
— — — du diaphragme de l’objectif photographique 534
— — — du dynamographe de traction 510
— — — de l'ellipsographe inversé 137
— — — de l’emboutisseuse 400
, à excentrique, avec arrêts 420
— — — pour fraiser la rainure d'une'came sinusoïdale 524
------ — du frein 395, 396
— — — de la griffe d’une caméra 452, 464
------ — à guidage approximatif de Kostitsyne428
------ — à guidage circulaire d'Art obolevski432, 435
— — — à guidage rectiligne d'Artobolevski 431, 433, 434
------ — du guide-courroie 72, 73
— — — de rhyperbolographe 162, 155-161
— — — de l’hyperbolographe de Lebeau 168
— — — de l’integraphe 378, 380, 390, 391
— — — de l’intégra phe polaire 377
— — — de l’intégraphe de Potier 389
------ — de l’intégrateur 384, 385, 387, 394
— — — — donnant les moyennes arithmétiques du rayon de
courbure des diagrammes de cercle 386
— — — — pour le calcul balistiquo du vol du projectile 392
à trois rouleaux 388
— — — de l’intégrimètre 381-383, 393
— — — de l’inverseur d'Artobolevski 443, 449
— — — de l'inverseur de Crawford 438
— ----- de l’inverseur avec deux coulisseaux 436, 437, 440-442
— — — de l'inverseur avec rhomboïde 444
-----------de la machine à piston, avec course de piston réglable
478, 479
— — — delamachine à pistonavec cylindres tournants 475
— — — delamachine à pistonavec deux cylindres 470
— — — d'unemachine servant àl’essai de ressorts 511
------ — de la machine à tailler les engrenages 533
710
Mécanisme à coulisse et leviers, à mouvement approximativement
uniforme de l'organe commandé 84, 87, 8 8 , 98
— — — de l'obturateur d’un objectif photographique 535
— — — du pantographe à deux coulisseaux 5i2
— — —, à paramètre réglable servant à obtenir les sinus 363
— — — du pétrin mécanique 519
— — — du planimètre 393
— — — d'une poulie d'entraînement 75
— — — pour tracer la conchoîde de Nicomède 230
— — — du rameur-jouet 519
— — — des règles parallèles 72
— — — du régulateur centrifuge 402-404
— — — servant au calcul du rapport des sinus de deux angles 369
— — — servant à la distribution de vapeur 405-410
—— — servantà élever au carré 343,356
— — — servantà élever au cube 342
— — — servantà élever en puissance353
— — — servantà extraire la racine carrée 352
— — — servant à obtenir les fonctions de cosinus de l'angle double
365
— — — servant à obtenir les fonctions de sinus de l'angle double
366
— — — servant à obtenir les fonctions de tangente et de cotan­
gente 368
— — — servant à obtenir les fonctions trigonométriques 362
— — — servant à obtenir la somme du sinus et du cosinus 364
— — — servant a obtenir les tangentes 370
— — — servant à reproduire deux directions parallèles 446
— — — servant à reproduire les mouvements perpendiculaires
des éléments 375
— — —servant à suivre les contours deshyperboles 147, 148
— — —servant à tracer la cardioïde 224
— — —servant à tracer la cissoîde de l'ellipse 213
— — —servant à tracer la conchoîde de l'ellipse 231
— — — servant à tracer la conchoîde de l’hyperbole 234
— — — servant à tracer la conchoîde de la parabole 233
— — servant à tracer la courbe logarithmique ou exponentielle

— — —servant à tracer les courbes de l'ellipsedéformée 310


— — —servant a tracer la cranioîde 307
— — —servant à tracer la développée de l'ellipse 283
— — —servant à tracer leséquidistantes de la courbe de bielle
d’un système à quatre éléments articulés 309
— — — servant à tracer les hyperboles et en suivre le contour 163
— — — servant à tracer le limaçon de Pascal 223

711
Mécanisme à coulisse et leviers servant à tracer l'ophiuride 254
— — — servant à tracer la parabole cubique 282
— — _ servant à tracer les paraboles et en suivre le contour 185
— — —servant à tracer la projection isométrique 278
— — —servant à tracer la stropboïde 217, 219
— — —servant à tracer la tangente et la courbe de bielle 284
— — — de la soupape à excentrique 518
— — — de la touche d’une machine à écrire 467
_ __ _ du train d’atterrissage escamotable 481-509
— — — du transformateur 279-281
— — — d’une transmission à barreaux coudés 69
— — — de la transmission intermittente avec réglage progressif
427
— — — chi type de l ’étau-limeur 520-523
— — —. à trois éléments avec course réglable de l’élément com­
mandé 17
— — —. à trois éléments servant à obtenir les fonctions de tan­
gente 367
— — —, à quatre éléments avec coulisse tournante 25
— — —, à cinq éléments avec coulisse curviligne 78
— — —, à cinq éléments avec coulisse suspendue 78
— — —, à cinq éléments d’une contre-fiche repliable 77
— — —, à six éléments avec coulisse tournante 92, 99
— — —, à six éléments avec levier oscillant 95
— à coulisse et manivelle du cylindre oscillant 469
— -----avec deux cylindres oscillants 475, 477
------ — du marteau à forger 397
— — — à plateau oscillant 398
— à coulisseau des cylindres compensateurs de Worthington 606
— à coulisseau et bielle avec arrêt 671
— — — avec deux courses doubles du coulisseau 571
— à coulisseau et levier oscillant avec élément mené de course
réglable 576
— — — — avec excentriquo 568, 569
— — — — avec glissière circulaire 552
— — — —. commandé par coulisseau 549
— — — — du micromètre 694
— — — — de la soufflerie de forge 701
— — — — de Tchébychev servant à transformer le mouvement
de rotation en mouvement de translation avec course retour accé­
lérée 570
— — — — de la vanne 700
— à coulisseau et manivelle 558
— — — d’Artobolevski avec un élément animé d’un mouvement
de translation rectiligne 600
71 2
Mécanisme à coulisseau et manivelle avec arrêts 673
— — —, à bielle et coulisseau auxiliaires avec arrêts 671
— — — avec bielle adjointe et coulisseau 561
— — — avec coulisse adjointe 560
— — — avec coulisseau adjointde course réglable 575
— — — avec coulisseau en arc de cercle 553
— — — avec coulisseau moteur 551
— — — avec coulisseaux de course réglable 574
— — — avec contrepoids d ’équilibrage 610
— — — avec course double du coulisseau 562
avec deux arrêts 672
— — — avec deux coulisseaux 563
— — — avec deux cylindres disposés de façon arbitraire 609
— — — avec deux entraîneurs 559
— — — avec deux losanges articulés 582
— — — avec deux plateaux oscillants 628
— — — du cadre à lampes de l’appareil de reproduction 697
— — —, commandé par oielle 550
— — — du compresseur vertical à deux étages 619
— — — de la contre-fiche 574
— — — du couteau de la machine à cisailler 696
— — — de Delaunay servant à tracer l’ellipse 652
— — — — servant a tracer l’hyperbole 648
— — — — servant à tracer la projection isométrique 650
— — — de distribution de vapeur 682
— — — avec élément mené de course réglable 575, 576
— — — avec excentrique 547, 548, 568
— — — avec excentrique rond 578
— — —, à excentrique, avec tige de course réglable 577
— — — de l ’ellipsographe 639
— ----- de l'ellipsographe avec pantographe 636
------ — de l’ellipsograpne avec réglage de la longueur des élé­
ments 638
— — — de l’ellipsographe de Somov 646
— — — de Gherchgorine servant à tracer le profil d’une aile
d ’avion 647
— — — avec glissière circulaire 553
— — — avec glissière mobile 554
— — — de la griffe de la caméra 681
— — — de la grue 674
— — — de guidage rectiligne 586, 587
— — — du guide-fil et du guide-aiguille de la machine à coudre
697
— — — de l’inverseur de Delaunay 641
— — — du levier de verrouillage 657, 658

71
Mécanisme à coulisseau et manivelle de la machine à piston 602.
604
— — — avec manivelle de longueur réglable 556
— — —, avec manivelle et bielle de longueur égale5 4 5
— — —, avec manivelle et bielle de longueur égale et avec deux
butées 547
— — — du moteur à balancier 603
— — — du moteur à cylindre coulissant 618
— du moteur à deux cylindres 608, 611-617
— — — du moteur à trois cylindres 606
— — — du moteur à plusieurs cylindres 619
— — — du moteur comportant des cylindres supplémentaires 620
— — — du moteur en V 614
— — — avec pantographe 564
— — — avec parallélogrammes adjoints 580
— — — avec pendule 557
------ — avec plateau oscillant 626, 628, 629, 631, 632
— — — du pétrin avec guidage circulaire699
— — — de la pompe à main 611
—— — de la presse 660, 662
— — — de la presse à fourrages avecbielleet lev
adjoints 702
— ----- de la presse à main 661
— ----- pour porter des segments égaux sur les axes des coordon­
nées 633
— — — de prise et d'avancement de pièces 667
— — — du projecteur 644
— — — du projecteur de Delaunay 642, 643
— — — avec rotule 544
— — — du régulateur centrifuge 663, 664, 6 6 6
— — — du régulateur de la calculatrice électricjue 665
— — — servant à avancer et à prendrelespièces670
— — — servant à avancer et à reprendrelespièces6 6 8 , 669
— — — servant à débrayer automatiquement l'avance 693
— — — servant à serrer une bande 667
— — — servant à tracer l'ellipse 651
— — — de la scie alternative 702
— — — de la serrure 659
— — — de Somov servant à tracer l'ellipse 654-656
— — — — servant à tracer l’hyperbole 649
— — — — servant à tracer l’ovale de Cassini 640-653
— — — du soufflet triple 700
— — — de Stanne 546
— — —, à trois éléments 539
— — —, à trois éléments, avec coulisse circulaire 540
— — —, à trois éléments de la griffe de la caméra 675
714
Mécanisme à coulisseau et manivelle, à trois éléments de la
presse à main G61
— — — à six éléments 565
— — —, à six éléments du marteau 660
— — — avec tourillon comportant un épanouissement 548
— — — du translateur 579
------------ du train d’atterrissage escamotable 684-687
— — — du verrou à deux sens 659
— désaxé à coulisseau et manivelle 542, 543, 546
— — ------ de la griffe de la caméra 678, 680
— — — — d'un moteur 620
— — — — avec parallélogramme 564
— différentiel à coulisseau et manivelle 583
— d’enclenchement à coulisse et leviers, avec came et ressort
tendeur 447
— à excentrique, à coulisseau et manivelle du moteur avec bielle
et coulisseau amovibles 605
— de guidage à coulisseau et manivelle 584, 585
— — — — à quatre éléments de Reuleau 588
— de guidage circulaire, à coulisseau et manivelle, de Delaunay 598
— de guidage rectiligne à coulisseau et manivelle 596, 597
— — — — — avec parallélogramme 599
— — — — —, à quatre éléments 589
— — — — —, à quatre éléments de De Jonge 592-596
---------- -------- , à quatre éléments de Reuleau 588
------------------- , à auatre éléments de Scott Russell 589
— à leviers articules de la machine à vapeur de Tchébychev 683
— avec losange articulé servant à reproduire les mouvements de
translation 581
— multiplicateur à coulisse et leviers 339-341, 344-351, 355
— — — — de Krylov 351
— sinusoïdal à coulisseau et manivelle 634
— n six éléments avec manivelle elliptique de longueur variable
i00-102, 572-573
— sphérique à coulisse, à trois éléments 19
— — —, à trois éléments de la machine à coudre 526
— — —, à quatre éléments 52-55, 58, 59, 69
— — à coulisse et leviers 56
— — à coulisseau et manivelle 555
— — — — avec plateau oscillant 630
— --------- du plateau oscillant avec rochet 627
— symétrique tridimensionnel à coulisse et leviers 57
— tangentiel à coulisse, à trois éléments 16
— — I coulisse et leviers 119
— de triage à coulisse et leviers 449
715
Mécanisme de triage à coulisseau et manivelle 689, 690
— tridimensionnel à coulisse de la griffe d'une caméra 460
— — — du train d'atterrissage escamotable 480
— — à coulisse et leviers de l'appareil à copier 513
— — — — de l’arracheuse de pommes de terre 532
— — — —, à trois éléments 2 1
— — — —, à quatre éléments 6 8
— — — —, à quatre éléments avec un couple à trois mouvements
62-65
— — — —, à quatre éléments avec un couple à quatre mouve­
ments 60-66
— — — —, à quatre éléments avec des couples cylindrique et
sphérique 67
— — — —, à cinq éléments 76
— — — —, à six éléments 105, 106
— — à coulisseau et manivelle de la cisaille à inclinaison de lame
variable 698
— — — — de distribution par lumières du moteur 695
— — — — de la griffe de la caméra 676, 677
— — — — du train d'atterrissage escamotable 6 8 8

Parabolngraphe à coulisse et leviers 172, 174, 183


— — — d'Antonov 171
-----------d’Artobolevski 179, 180, 181, 191
-----------d'Inwards 176, 87
— — — de Lebeau 175, 182, 184
— — — de Viatkine 173
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nismes à leviers et came et des mécanismes à leviers
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