Cours de Management Des Projets M1
Cours de Management Des Projets M1
Cours de Management Des Projets M1
Contenu du Cours:
Chapitre 1 : DEFINITIONS ET LES FONDAMENTAUX DU MANAGEMENT DU
PROJET
Chapitre 2 : DECOUPAGE D’UN PROJET
Chapitre 3 : PLANIFICATION STRUCTURELLE DES PROJETS
Chapitre 4 : PLANIFICATION ORGANISATIONNELLE DES PROJETS
Chapitre 5 : PLANIFICATION OPERATIONNELLE DES PROJETS
Introduction Générale
Le concept de management tire ses origines des théories sur l’organisation du travail. Le concept
d’organisation du travail a subi beaucoup d’évolutions et d’apports grâce à certains courants de pensée.
Depuis l’antiquité jusqu’à l’époque contemporaine en passant par le moyen-âge, les choses ont
beaucoup changé.
Le management est le fruit de la succession d’événements marqués par l’accumulation des crises et
échecs qui vont donner un nouvel élan, aux réflexions sur l’organisation du travail. C’est ainsi qu’on
assistera au cours de l’histoire à la floraison de nouvelles écoles de pensée sur la relation organisation et
efficacité qui induisent implicitement leur style de management.
De nos jours l’organisation commence à être perçue comme base de l’efficacité avec la centralisation
des principes pour l’initiative et le contrôle. C’est aussi la période de la création des manufactures
royales, d’où une émergence de la notion d’entreprise au sens moderne du terme avec tous les
bouleversements que cela va entraîner jusqu’à maintenant sur le plan socio-économique et politique.
Le management au fil des années sera considéré comme une science qui renvoie à des notions
complexes de gestion auxquelles aucune profession et aucun automatisme ne sauraient échapper à notre
époque.
Le management est une discipline qui s’applique à plusieurs domaines, il reste un concept dynamique et
transversal. On distingue à titre d’exemple :
- le management des ressources humaines (Management des hommes) ;
- le management des moyens techniques, financiers ;
- le management des objectifs ;
- le management de la qualité ;
- le management des affaires ;
- le management du savoir-faire.
Les principes fondamentaux de la gestion de projet sont désormais posés : optimiser les ressources
disponibles sous la triple contrainte de coût, délai, qualité et la recherche de la plus grande satisfaction
du client et des futurs utilisateurs.
Depuis lors, le management de projet va s’enrichir progressivement au fur et à mesure que de nouveaux
secteurs économiques adopteront ces principes dans des processus de diffusion du savoir-faire, de la
formation, de la normalisation et de fertilisation croisée.
Le management des projets s'est énormément développé ces dernières années et cela va continuer à
s'amplifier. Le projet peut être personnel ou associatif, ce peut être un projet spécifique, un projet de
service, un projet d'entreprise.
Le management de projets répond aux impératifs de pertinence en termes de solution, d'adéquation aux
différents besoins, de réactivité, de prise en compte de la pluralité des acteurs, d'adaptation et de
souplesse.
La gestion de projet est indispensable pour savoir où l’on en est à un instant donné sur l’avancement du
projet dans les domaines des coûts, des délais et de la configuration. Mais le résultat de la gestion du
projet, c’est-à-dire l’obtention à un instant donné d’une information sur l’avancement du projet, n’est
pas suffisante pour assurer à elle seule le bon déroulement du projet. D’autres dimensions, mal prise en
compte dans la gestion de projet s’avèrent fondamentales dans le succès final : la dimension humaine
liée au management des hommes et des équipes, la mise en place d’un système d’animation et
l’utilisation optimale des compétences sont des aspects complémentaires à celui des outils et méthodes
de gestion classiques.
CHAPITRE 1 : DEFINITIONS ET LES FONDAMENTAUX DU MANAGEMENT
DE PROJET
1. Définition de management
Le management désigne l'ensemble des techniques d'organisation et de gestion mise
en œuvre pour administrer une entité.
Le management est la gestion et l’organisation :
-d’une entreprise ;
-d’une équipe ;
-d’un projet.
Le management de projet consiste à :
Management de projet
8. Management des
risques 9. Management des
7. Management de la
communication approvisionnements
8.1. Identification
des risques 9.1. Planification des
7.1. Planification des
communications approvisionneme
8.2. Quantification
7.2. Diffusion de des risques nts
l’information 8.3. Elaboration des 9.2. Planification de
7.3. Rapports mesures de l’invitation à
d’avancement réduction des soumissionner
7.4. Clôture risques 9.3. Invitations à
administrative 8.4. Maîtrise des soumissionner
mesures 9.4. Choix des
élaborées fournisseurs
9.5. Administration
des contrats
9.6. Clôture des
contrats
Source : J. M. ZINSALO,EPAC.
7. Management par projet
7. 1. Définition
Le management par projet désigne le choix fait dans certaines entreprises de manager sous la
forme de projet un ensemble significatif d'activités innovantes qui doivent déboucher sur un
produit spécifique, livré à un client identifié, dans un délai donné et à un coût objectif fixé.
Ainsi selon l’AFNOR (norme X50-115), il convient de parler de management par projet
lorsque “des organismes structurent leur organisation et adaptent leurs règles de
fonctionnement à partir et autour de projets à réaliser ”.
La préposition “par “ introduit l'idée que le mode projet devient un mode de fonctionnement
normal d'une organisation : le management s'exerce au travers ou encore par l'intermédiaire
des projets.
Au travers de cette conception, les projets deviennent des outils et des vecteurs du
changement, non seulement de l'organisation mais également du management des hommes.
7.2. Principe
Né dans les années 80, le mode projet est une façon de travailler en entreprise de façon
transversale.
L’objectif est de réunir les meilleurs experts et les meilleures conditions pour mener un projet
donné.
Le postulat est qu’en travaillant de la sorte, on raccourcit les circuits de décisions habituels et
on se focalise entièrement sur l’atteinte des objectifs. On se situe ici dans un contexte de
recherche d’efficacité accrue, de retour sur investissement élevé et de respect de politique
qualité codifiée.
Ainsi, un chef de projet est nommé. Sa première tâche sera de rassembler une équipe
opérationnelle faite des spécialistes dont il aura besoin. Ces personnes viendront d’horizons
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différents de l’entreprise et rempliront chacune un rôle précis par rapport au projet. L’équipe
sera constituée en fonction des objectifs et finalités du projet à mener.
L'enjeu du fonctionnement en mode projet dans une entreprise est de faire coexister :
- Le travail au quotidien, indispensable à la pérennité de la structure ;
- La réalisation de nouveaux projets, vitale pour son évolution sans remettre en cause les
fondements de la société ou de l'institution.
Le fonctionnement en mode projet est une tendance lourde d'évolution des organisations qui
se développe depuis une dizaine d'années.
Pourquoi ?
Car il répond à la fois aux nouveaux besoins des Directions, des clients, des usagers, et des
personnels. Il permet d'adapter la gouvernance des entreprises et institutions aux évolutions
du monde qui les entourent.
Notons que l’organisation en mode projet permet de mieux répondre aux exigences du client.
En effet, le chef de projet dans son rôle d’interface est le « porte parole » du client face aux
différents métiers de l’entreprise. Parallèlement, cette confrontation à la réalité des exigences
client permet d’améliorer les savoir-faire en interne et de décloisonner les métiers.
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- Un regain de sens au travail et une motivation renouvelée à réaliser des projets ;
- Une énergie retrouvée pour les personnels les plus dynamiques qui s'emparent de la
démarche ;
- L'utilisation de compétences individuelles jusqu'ici peu sollicitées, le développement
de l'intelligence collective ;
- Un accroissement du crédit des équipes de Direction par leur capacité à mettre en
œuvre une gouvernance, pragmatique et moderne, des organisations et bien
évidemment, les résultats financiers qui découlent de l'ensemble de ces progrès.
Si tout le monde comprend bien ce qu'est un projet, les avantages que l'on peut tirer à
travailler de cette manière, il est plus rare de savoir que l'instauration du mode projet nécessite
une démarche rigoureuse, conduite par des experts, pour réussir son implantation de façon
durable et rentable.
Sinon, on prend le risque de mobiliser chacun sur une démarche qui retombera vite dans
l'oubli quelques temps plus tard, avec les effets désastreux que l'on connaît.
Le mode projet doit être mis en œuvre en tenant compte de la culture de la structure où il est
implanté.
Il y a quatre conditions principales de réussite :
- Une volonté forte de la Direction d'instaurer ce mode de fonctionnement ;
- Une méthodologie adaptée à la culture et au fonctionnement de l'entreprise ;
- Un apprentissage par les chefs de projets du pilotage des Hommes et des projets au
sein de leur structure ;
- Un suivi par la Direction de l'avancement des projets et une reconnaissance des
réussites et des difficultés rencontrées par les chefs de projet.
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Les fondamentaux du management des projets sont :
- La charte du projet ;
- L’énoncé du contenu ou l’énoncé d’envergure ;
- La structure de découpage du projet ;
- Le séquencement des activités ;
- La valeur acquise et les indices de performance ;
- La clôture ou la fermeture de projet.
Généralement, la charte du projet ne changera pas durant le cycle de vie du projet. Elle est
établie en début de projet, est approuvée par les intervenants clés et pourra être consultée tout
au long du projet.
C’est le chargé de projet qui doit s’assurer que la charte est élaborée et dûment approuvée.
Les rubriques d’une charte de projet ne varieront généralement pas en fonction de la taille des
projets. Il s’agit d’un document de quelques pages tout au plus bien que, dans le cas de projets
complexes ou de grande envergure, il soit plus volumineux et puisse être accompagné de
diverses pièces jointes.
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Pour les parties prenantes, l’énoncé du contenu, est aussi appelé énoncé d’envergure. Il
cristallise les besoins auquel le projet doit répondre, les objectifs du projet, les obligations
des parties prenantes, les résultats tangibles ou les livrables attendus, les exclusions, les
indicateurs de succès ainsi que le modèle de gestion et de contrôle du projet.
Besoins : il s’agit ici de décrire de la façon la plus succincte mais également la plus précise et
la plus complète possible le ou les besoins auxquels le projet doit répondre.
Objectifs: la formulation des objectifs est un des éléments clé de la réussite d’un projet. Les
objectifs formulés répondent aux besoins qui ont été précédemment décrits. La formulation
des objectifs du projet doit être guidée par la méthodologie SMART. Les objectifs doivent
donc être :
Spécifiques
Mesurables
Ambitieux
Réalistes
inscrits dans le Temps
Une formulation d’objectif débute généralement par un verbe d’action. L’action est suivie
d’une description de son contenu, en d’autres termes le sur « quoi » l’action portera, du « qui
» la mènera ou la réalisera, d’une description du contexte dans lequel elle se déroulera ou du «
comment » de l’action, du moment ou du « quand » elle se terminera.
Obligations des parties : une obligation est généralement définie comme un lien de droit en
vertu duquel une ou plusieurs personnes sont tenues envers une ou plusieurs autres personnes
de donner, faire ou ne pas faire quelque chose. Dans le cadre spécifique d’un énoncé de
contenu d’un projet, la section obligation des parties définit le rôle, la responsabilité et les
engagements de chacune des parties prenantes dans le projet.
Livrables: la définition des livrables fournit une description détaillée des résultats tangibles
ou des extrants attendus en fin de projet.
Exclusions : s’il est important de bien décrire les livrables attendus au terme du projet, il est
tout aussi important de bien définir les éléments qui en sont spécifiquement exclus. L’exercice
a entre autre pour but d’amener les parties à ajuster leurs attentes face au projet et à partager
une vision commune du ou des livrables attendus.
Indicateurs de succès : un indicateur est un résultat observable et mesurable. Des indicateurs
fréquemment utilisés sont ceux qui composent le triangle de la triple contrainte : la qualité, le
délai et le budget ou cout.
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Modèle de gestion et de contrôle: cette section de l’énoncé de contenu, décrit le modèle de
gestion et les modalités de pilotage du projet, une description des mécanismes d’approbation
des différents jalons et une description de la procédure à suivre en cas de modification à
l’envergure du projet, de dérive budgétaire ou à l’échéancier en cours de réalisation.
Dans une structure de découpage du projet, chacun des livrables est subdivisé en composants
plus petits : le lot de travail. Le lot de travail est le niveau le plus bas de la structure de
découpage. Ainsi, parce que plus petits et moins complexes, le coût et l’échéancier de
réalisation de chaque composant d’un livrable peut être estimé de façon plus fiable. La fiche
de chacun des lots de travail doit comporter les informations suivantes :
• un titre et une description de la tâche ;
• un responsable unique ;
• une durée d’exécution exprimée en jours ou en heures ;
• une description des ressources nécessaires à son exécution : les ressources humaines et
les ressources matérielles ;
• un coût estimé ;
• une description des extrants attendus au terme de la tâche.
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La méthode est utilisée pour mesurer l’évolution d’un projet. Le calcul de la valeur acquise
permet de répondre à la question suivante : que possède-t-on eu égard à l’effort et les sommes
investies à ce jour ?
VA=BA*% d’avancement
La valeur acquise d’un projet permet de réaliser un certain nombre d’autres mesures de
performance d’un projet.
L’écart de délais ED ou SV (Schedule Variance dans la terminologie en langue anglaise) :
mesure la situation d’un projet eu égard à l’échéancier prévu et approuvé.
Cet écart se calcule en soustrayant la valeur planifiée VP ou PV (Planned Value dans la
terminologie en langue anglaise) de la valeur acquise. Un résultat positif indiquera une
situation favorable alors qu’un résultat négatif indiquera que le projet prend du retard. La
formule de calcul de l’écart de délais est la suivante :
ED=VA-VP
(SV=EV-PV)
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EC=VA-CR
CV=EV-AC
L’indice de performance des délais IPD ou SPI : mesure l’efficacité d’un échéancier pour
un projet donné à un moment donné. Cet écart se calcule en divisant la valeur acquise (VA)
ou (EV) par la valeur planifiée VP ou PV (Planned Value dans la terminologie anglophone).
Un résultat égal ou supérieur à 1 indique une situation favorable alors qu’un résultat inférieur
à 1 indique une situation problème. La formule de calcul de l’indice de performance des
délais est la suivante :
IPD=VA/VP
SPI = EV/PV
L’indice de performance des coûts IPC OU CPI : mesure le rendement des coûts pour un
projet donné à un moment donné.
Cet écart se calcule en divisant la valeur acquise (VA) ou (EV) par le coût réel (CR) ou (AC).
Un résultat égal ou supérieur à 1 indique une situation favorable alors qu’un résultat inférieur
à 1 indique une situation problème.
La formule de calcul de l’indice de performance des couts est la suivante :
IPC=VA/CR
CPI = EV/AC
8.6. La clôture ou la fermeture de projet
C’est le Processus qui consiste à finaliser toutes les activités pour l’ensemble des groupes de
processus de management du projet afin d’achever formellement le projet ou l’une de ses
phases.
La clôture d’un projet s’effectue une fois que le client a accepté le produit du projet. La
fermeture d’un projet comporte :
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• La clôture administrative;
• l'identification des leçons apprises et des pratiques exemplaires susceptibles d'être
appliquées dans d'autres projets;
L’identification des leçons apprises permettra, quant à elle, d’identifier et de documenter les
difficultés rencontrées ou de dégager certaines pratiques exemplaires qui émergent du projet.
Ces informations pourront être réinvesties dans d’autres projets de nature similaire. Elles
constituent un des composants d’un processus d’amélioration des processus et de la qualité.
Un rapport de leçons apprises abordera, entre autres, les questions suivantes :
• Le produit livré est-il conforme aux spécifications?
• Les objectifs ont-ils été atteints?
• Le client s’est-il déclaré satisfait?
• L’échéancier a-t-il été respecté?
• Le budget a-t-il été respecté?
• La méthodologie de gestion du projet a-t-elle bien fonctionné?
• Quels seraient les points à améliorer dans un prochain projet de même nature ?
Bref, on se questionne si le triangle d’or du projet est respecté.
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Un projet peut être décomposé en lots ou en sous-projets ou encore en
chantiers, afin d’obtenir des sous-ensembles dont la complexité est plus
facilement maîtrisable. Le découpage d’un projet en sous-ensembles
maîtrisables est essentiel à la conduite du projet et donc à son bon
aboutissement et à sa réussite. Le découpage du projet permet également de
procéder plus facilement à sa planification.
2. Critères de découpages
On distingue :
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· Architecture Système : c’est un découpage matériel (PBS : Product
Breakdown Structure ou structure de décomposition du produit)
· Organigramme des tâches du projet (WBS : Work Breakdown
Structure ou structure de décomposition du travail)
· Organisation industrielle (OBS : Organization Breakdown Structure ou
Structure de décomposition de l’organisation).
· Organigramme des ressources (RBS : Ressource Breakdown Structure
ou structure de décomposition des ressources).
Utilité
Décomposer le produit en éléments gérables.
Identifier : tâches, ressources (personnes, délais, coûts) nécessaires à
l’élaboration du produit, les responsabilités correspondantes et toutes les
interfaces.
Faire ressortir les niveaux d’intégration
Aider à la mise en place de la Gestion de la Documentation.
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1.2. Organigramme des tâches (appelé également
organigramme
technique) ou WBS (Work Breakdown Structure).
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Chaque tâche identifiée fait l'objet d'une fiche de tâche (Work Package).
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Date : oct. 2018
Intitulé de la Tâche Faisabilité du réflecteur
Date de début : février 2019 Durée : 3 mois
Date de fin : mai 2019
Entité responsable de la tâche Laboratoire : LAEREAG
Responsable : D. ALLAH
Entrées nécessaires :
Equation de la parabole - Diamètre maximum - Tolérance par rapport à la
surface théorique (Max, RMS) - Rugosité - Traitement de surface
(alodine, nickel, etc.).
Description de la tâche :
A partir de l’équation du paraboloïde : dessin AUTOCAD du réflecteur,
puis mise au point du programme d’usinage FAO (ALPHACAM) dans
le but d’obtenir un produit conforme aux exigences, avec une
épaisseur de toile minimum.
Résultats attendus et fournitures :
Surface conforme aux spécifications avec une toile de 0,5 mm.
Fourniture d’un réflecteur et de sa fiche de contrôle 3D.
Tâches exclues :
Mesures en micro-ondes.
Ressources nécessaires :
PC et programme ALPHACAM - Fraiseuse CN et tête d’usinage grande
vitesse -Un mécanicien compétent -
Bloc d’alliage léger - Machine de contrôle tridimensionnel.
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1.4. Organigramme des ressources (RBS : Ressource Breakdown
Structure ou structure de décomposition des ressources)
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de projet doit, à travers le RBS, mettre en place des calendriers de travail,
vérifier la disponibilité en termes de compétences et affecter les
responsabilités hiérarchiques.
Dans tous les cas, il faut coder les éléments de chaque structure :
- Pour permettre le repérage en évitant les ambiguïtés (différents de
désignation, d’abréviation, de langue, …)
- pour autoriser les tris (ex : sélection de certaines ressources)
- pour permettre des synthèses (ex : sommation de toutes les tâches
relatives à un sous-ensemble particulier)
2. PRINCIPES DE CODAGE
- Lettres Symboles
ex : niveau 1 : E=Electronicien, S=Système, M=Mécanicien, …
niveau 2 : A=Analogique, N=Numérique, L=Logiciel,… (codage EA, EN, EL,…)
Les projets aussi bien que les organisations sont de plus en plus complexes
et optimisent ressources et temps en adoptant une stratégie de gestion par
activité. Le coordonnateur de projet veille à la cohérence de l’ensemble des
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composantes, à une juste planification des activités et à l’avancement des
réalisations. Les responsables de composantes sont, pour leur part,
responsables de l’affectation des ressources financières, matérielles et
humaines ainsi que du respect des échéanciers de réalisation.
La planification d'un projet est un outil incontournable pour le management
de projet. Elle permet de :
- définir les travaux à réaliser,
- fixer des objectifs,
- coordonner les actions,
- maîtriser les moyens,
- diminuer les risques,
- suivre les actions en cours,
- rendre compte de l'état d'avancement du projet.
1. Définitions et objectifs
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La planification structurelle consiste à préparer une liste exhaustive,
documentée et structurée des travaux dont l’accomplissement est nécessaire
à la production des biens livrables du projet.
Les objectifs visés sont :
· Identifier les travaux à compléter
· Traduire la définition du projet en une liste de tâches à accomplir.
2. Caractéristiques
La planification structurelle a les caractéristiques suivantes :
· Constitution d’une base de données des travaux
· Elle sert de base aux autres étapes de planification
· Principal instrument de communication entre les intervenants
· Identification et description des lots de travail principaux
· Identification et description des tâches élémentaires.
On distingue :
· La planification structurelle sommaire
Elle consiste à subdiviser le projet en lots de travail. On appelle lot un bien
livrable du projet. Il faut Toujours prévoir les lots de support pour tâches
ponctuelles (approbations, révisions, etc.)
· la planification structurelle détaillée.
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Figure : Exemple d’organigramme montrant les niveaux de décomposition.
1. Définition
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La planification organisationnelle consiste à recenser et décrire les fonctions
et les attributions dans le cadre des projets et à les confier à des groupes ou
à des individus, à l'interne ou à l'extérieur de l'organisme (équipe de projet).
On fait également appel à cette méthode pour établir les relations
hiérarchiques entre tous les intervenants.
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La structure organisationnelle est l’ensemble des règles et conventions qui
définissent les rapports formels d’organisation du travail et d’autorité entre
les différentes personnes qui œuvrent dans une entreprise.
Elle sert également à intégrer les efforts des différentes personnes vers un
objectif commun.
On distingue :
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Coordination fonctionnelle : Le chef du projet est placé sous
l’autorité de la Direction Générale, ce qui lui donne un pouvoir
supérieur à celui du coordinateur interne. Il coordonne les services
impliqués dans le projet par l’intermédiaire des correspondants qui lui
sont désignés.
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restent attachés à leur service d’origine qui se situe dans une position
de fournisseur de personnel vis-à-vis des chefs de projets.
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1. But et résultats visés
Le but de la planification opérationnelle est de préparer un calendrier d’exécution pour le
projet à l’étude. Ce calendrier indique de façon précise à quel moment chacun des lots de
travail du projet ou chacune des tâches du projet doit (ou peut) être réalisé et, par conséquent,
il indique aussi la date à laquelle le projet se terminera. La consultation et le suivi de cet
échéancier permettent aux différents intervenants de savoir quand les lots de travaux ou les
tâches dont ils sont responsables pourront être exécutés et devront être terminés : il sert donc
de référence pour le contrôle du respect des échéances durant la phase de réalisation. Cet
échéancier permet au chef de projet de savoir de quelle marge de manœuvre il dispose pour la
modification des dates d’exécution des lots de travail ou tâches élémentaires du projet.
On distingue deux types de planification opérationnelle :
- la planification opérationnelle sommaire : elle considère les lots de niveaux
supérieurs du projet : lots de niveaux 1 ou lots des niveaux 1 et 2.
- la planification opérationnelle détaillée : elle considère plutôt les tâches élémentaires,
celles qui sont situées au niveau le plus bas de l’organigramme des tâches élaboré. Durant la
phase planification du projet, une fois le mandat octroyé, c’est une planification
opérationnelle détaillée que le mandataire effectue.
- Pour une planification détaillée : la liste des tâches élémentaires et la fiche descriptive
de chaque tâche ; il faut aussi connaître ou supposer la quantité de ressources que l’on prévoit
affecter à chaque tâche.
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Certaines données nouvelles doivent être produites au début de la planification opérationnelle.
Les plus importantes sont :
- L’évaluation de la durée d’exécution prévue des lots de travail ou celle des tâches
élémentaires
- L’identification des précédences (c’est-à-dire des relations de dépendances
chronologiques, du genre : une tâche ne peut pas commencer tant qu’une autre tâche n’est pas
terminée) entre ces lots et ces tâches. Une fois ces nouvelles données produites, il est possible
de procéder à l’élaboration de l’échéancier qui n’est rien d’autre que le calendrier d’exécution
indiquant au chef de projet à quelle date doit ou peut débuter et se terminer chaque lot de
travail ou tâches élémentaires du projet.
En général, l’échéancier n’est pas utilisable, tel qu’élaboré initialement, durant toute la phase
de réalisation du projet. Au contraire, le calendrier initial devra être modifié plusieurs fois en
cours de réalisation, tant pour les fins de contrôle de l’avancement (pour corriger des retards
observés ou prévisibles) que pour s’adapter à des changements majeurs qui n’étaient pas
prévisibles au moment où fut effectuée la planification opérationnelle initiale.
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- une gestion économique : couts, prix de revient ...
Les différentes méthodes utilisées permettent de faire apparaitre clairement et rapidement les
données liées à la réalisation d'un projet, telles que :
- les temps, les délais,
- les moyens, ou ressources,
- les couts.
De plus, ces méthodes peuvent permettre de prévoir au moment opportun, les contrôles qui
s'imposent en cours de réalisation (le suivi).
Les méthodes d'ordonnancement des taches permettent d'avoir une représentation graphique
(immuable ou non) d'une réalisation en représentant chaque opération (ou tache) par un arc,
une liaison, ou un rectangle qui peut être proportionnel ou non à la durée. Ce graphique dans
tous les cas permet le positionnement relatif des opérations dans le temps.
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2- S’installer sur le siège B
3 -Refermer la portière C
4- Introduire la clef de contact etc. D
4.1.3. Ressources
Les ressources sont les moyens nécessaires à la réalisation de la tâche :
· ressources humaines,
· ressources matérielles (machines, stocks divers...)
Les ressources sont rarement illimitées. Les différentes tâches se partagent les mêmes
ressources. La planification d'un projet consiste donc aussi à assurer l'allocation optimale des
ressources.
4.1.4. Contraintes
Relation de précédence : Condition imposée sur l’ordre de réalisation de deux activités
subséquentes.
On distingue les contraintes :
· d’antériorité simple : La tâche T, alors qualifiée d’ancêtre doit simplement être
réalisée avant une autre T’, dite descendante.
· d’antériorité avec recouvrement partiel possible, pour deux tâches T et
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T’ : On se ramène obligatoirement au cas précédent en décomposant une des deux
en deux.
· de localisation temporelle : La tâche T doit débuter avant ou après une certaine date
ou un certain délai. Ce second type se ramène à une contrainte d'antériorité simple, en faisant
précéder la tâche T d’une tâche fictive T’ dont la durée est le délai.
· cumulatives ou disjonctives : lorsque deux tâches T & T’ se partagent la même
ressource rare (selon la répartition standard retenue en première analyse pour cette ressource,
leurs durées changent…), ou ne peuvent, pour des raisons de sécurité, par exemple, pas être
réalisées en même temps.
4.1.5. Durée
La durée d'une tâche peut être comptée en heures, jours, semaines ou mois ou en années, etc.
Elle dépend souvent des ressources qui lui sont allouées. On prévoit donc en première analyse
une "durée standard" qui tienne compte d'une allocation standard des ressources.
Le recours au PERT suppose qu'aient préalablement été identifiées les différentes tâches
nécessaires à la réalisation d'un projet, leur durée et leurs relations d'antériorité.
Généralement ces informations sont synthétisées dans un tableau du type suivant appelé
tableau des tâches et antériorités :
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· Identification des ressources humaines par tâches élémentaires
· Estimation de la durée probable de chaque tâche
· Sommation des durées probables des tâches élémentaires (expérience et connaissance
de la tâche, consensus de groupe, etc.)
· En complément, estimation optimiste (tmin), probable, pessimiste (tmax), vers une
fonction de probabilité.
· Une activité ne peut débuter que si toutes celles qui la précèdent ont été complétées.
· Identifier la durée minimale du projet : chemin critique
· Identifier les activités critiques
· Calculer la marge de manœuvre des activités
· Calculer la marge de manœuvre du chef de projet
Le PERT permet de représenter l'ensemble des tâches sur un graphe orienté, à partir
duquel il sera possible d'identifier leurs dates au plus tôt et au plus tard et de calculer
leurs marges.
Un graphe orienté est un réseau composé d'une entrée et d'une sortie, ainsi que de points
(appelés "sommets") reliés entre eux par des flèches (appelées "arcs"). Les principales
conventions d'un réseau PERT sont les suivantes :
- chaque tâche est symbolisée par un arc, auquel est associée une valeur
numérique correspondant à sa durée.
- les sommets auxquels aboutissent les arcs correspondent donc à des étapes, qui
marquent l'aboutissement d'une ou plusieurs tâches.
- chaque étape est identifiée par un numéro d'ordre et renseignée sur la date à
laquelle elle peut être atteinte au plus tôt ("date au plus tôt") et au plus tard ("date
au plus tard") pour respecter le délai optimal de réalisation du projet.
- le graphe possède une entrée (sommet sans antécédent) et une sortie (sommet
sans descendant) qui correspondent respectivement aux étapes "Début des
opérations" et "Fin des opérations".
Du fait de ses conventions, il est parfois nécessaire d'introduire des "tâches fictives"
pour traduire correctement sur un graphe les relations d'antériorité de certaines tâches,
notamment lorsque celles-ci partagent avec d'autres une partie de leurs antécédents (cf.
"tâche D" dans le schéma suivant).
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L’exemple simple traduit en PERT nous obtenons la séquence :
A B C D
Un réseau est constitué par des étapes et des tâches. On appelle étape le commencement
ou la fin d’une tâche symbolisé par :
On appelle tâche le déroulement dans le temps d’une opération symbolisé par sur
laquelle seront indiqués l’action à effectuer et le temps de réalisation de cette tâche.
Pour alléger le réseau PERT on attribue à chaque définition une lettre alphabétique.
A = Ouverture portière
Les tâches suivant leur disposition dans un réseau peuvent être:
- successives
- simultanées
- convergentes
· Les tâches sont successives lorsqu’elles se déroulent les unes après les autres, séparées par
des étapes.
A B
0 1 2
· Les tâches (A et B) sont simultanées lorsque plusieurs d’entre elles peuvent commencer
en même temps en partant d’une même étape.
1
A
0 I (tâche fictive ou contrainte de liaison)
B
C
2 3
· Les taches (A et B) sont convergentes lorsque plusieurs d’entre elles aboutissent à une
même étape
0 A
41
C
2 3
B
1
Si le graphe doit débuter par plusieurs taches simultanées, il ne doit y avoir qu'une seule étape
d'entrée (ou étape de début, ou étape de départ).
Les étapes seront donc regroupées en une seule.
Exemple :
Si le graphe se termine par plusieurs taches (plusieurs étapes de sortie (ou de fin), il ne doit y
avoir qu'une seule étape de sortie.
Exemple :
Le graphe précédent est faux car cette construction signifie : A enclenche B, A enclenche D,
C enclenche B, et C enclenche D.
42
Pour respecter les contraintes d'antériorités du projet, on introduit une tache fictive comme
suit :
A B
1 3 4
12 6
C D
2 3’ 5
3 4
43
Chaque arc symbolise une tâche qui permet d'atteindre une nouvelle étape dans la réalisation
du projet. Une nouvelle tâche ne peut commencer que lorsque toutes les tâches préalables à sa
réalisation sont terminées. Chaque sommet correspond à une étape qui est identifié par une
cartouche où sont précisés : son "numéro d'ordre", la date à laquelle elle peut être atteinte au
plus tôt ("date au plus tôt") et la date à laquelle elle doit être atteinte au plus tard pour
respecter le délai optimal de réalisation du projet ("date au plus tard").
4.4. Détermination des dates "au plus tôt" et "au plus tard" dans un réseau
PERT
La date au plus tôt d'un réseau PERT correspond à la date à laquelle une étape peut être
atteinte au plus tôt. Elle s'obtient en ajoutant à la date au plus tôt de l'étape précédente, la
durée de la tâche qui les sépare :
Date au tôt « étape j » = date au plus tôt « étape i » + durée tache « ij ».
Lorsque plusieurs arcs arrivent à un même sommet (c'est à dire que plusieurs tâches doivent
être réalisées pour atteindre une étape donnée), il convient de faire ce calcul pour toutes les
tâches menant à l'étape en question et de retenir comme "date au plus tôt" de l'étape le
maximum des valeurs ainsi trouvée (en effet, l'étape ne sera vraiment atteinte que lorsque
toutes les tâches y menant auront été accomplies) :
Date au tôt « étape j » = Max (date au plus tôt « étape i » + durée taches « ij »).
Dans cette formule, "i" représente l'ensemble des tâches immédiatement antérieures à "j"
La détermination des dates au plus tôt des différentes sommets se fait donc par calculs
successifs, à partir de l'étape initiale "Début" (dont, par convention, la date au plus tôt est
fixée à 0).
La durée minimale du projet correspond donc à la date au plus tôt de l'étape "Fin".
La date au plus tard d'un réseau PERT correspond à la date à laquelle une étape doit être
atteinte au plus tard pour que la durée globale du projet reste minimum. Elle s'obtient en
retirant de la date au plus tard de l'étape qui lui succède la durée de la tâche qui les relie :
Date au tard « étape i » = date au plus tard « étape j » - durée tache « ij ».
Lorsque plusieurs arcs partent d'un même sommet (c'est à dire que plusieurs tâches
commencent à partir d'une même étape), il convient de faire ce calcul pour toutes les tâches (y
compris s'il s'agit de tâches fictives) succédant à l'étape en question et de retenir comme "date
au plus tard" de l'étape le minimum des valeurs ainsi trouvées :
44
Date au tard « étape i » = Min (date au plus tard « étape j» - durée taches « ij »).
Dans cette formule, "j" représente l'ensemble des tâches immédiatement postérieures à "j"
La détermination des dates au plus tard des différents sommets se fait donc à rebours du
graphe, par calculs successifs, en partant de l'étape finale "Fin" (pour laquelle, par convention,
on considère que la date au plus tard est égale à sa date au plus tôt). On appelle chemin
critique la succession des tâches pour lesquels aucun retard n'est possible sans remettre en
cause la durée optimale du projet (tâches pour lesquelles date au plus tôt = date au plus tard).
4.5. Calcul des différentes marges d'une tâche dans un réseau PERT
On appelle "marge" d'une tâche le retard qu'il est possible de tolérer dans la réalisation de
celle-ci, sans que la durée optimale prévue du projet global en soit affectée. Il est possible de
calculer trois types de marges : la marge totale, la marge certaine et la marge libre.
La marge totale d'une tâche indique le retard maximal que l'on peut admettre dans sa
réalisation (sous réserve qu'elle ait commencé à sa date au plus tôt) sans allonger la durée
optimale du projet.
Elle se calcule en retirant la durée de la tâche en question à l'écart qu'il peut y avoir entre sa
date au plus tôt de début et sa date au plus tard de fin :
Marge totale tache « ij » = date au plus tard « étape j » - date au plus tôt « étape i » -
durée tache « ij ».
Sauf cas particulier, un retard correspondant à la marge totale d'une tâche se traduit par une
modification des dates au plus tôt des tâches qui lui succèdent et entraîne, généralement,
l'apparition d'un second chemin critique.
Il n'est donc pas possible de cumuler des retards correspondant à leur marge totale sur
plusieurs tâches successives, sans remettre en cause la durée optimale prévue pour le projet.
La marge libre d'une tâche indique le retard que l'on peut admettre dans sa réalisation (sous
réserve qu'elle ait commencé à sa date au plus tôt) sans modifier les dates au plus tôt des
tâches suivantes et sans allonger la durée optimale du projet.
Elle se calcule en retirant la durée de la tâche en question à l'écart qu'il peut y avoir entre ses
dates au plus tôt de début et de fin :
45
Marge libre tache « ij » = date au plus tôt « étape j » - date au plus tôt « étape i » - durée
tache « ij ».
Un retard correspondant à la marge libre d'une tâche reste sans conséquence sur les marges
des tâches qui lui succèdent. Il est donc possible de cumuler des retards, s'inscrivant dans leur
marge libre, pour plusieurs tâches successives, sans remettre en cause la durée optimale
prévue pour le projet.
La marge certaine d'une tâche indique le retard que l'on peut admettre dans sa réalisation
(quelle que soit sa date de début) sans allonger la durée optimale du projet.
Elle se calcule en retirant la durée de la tâche en question à l'écart qu'il peut y avoir entre sa
date au plus tard de début et sa date au plus tôt de fin :
Marge certaine tache « ij » =Max (0, ( date au plus tôt « étape j » - date au plus tard
« étape i » - durée tache « ij »)).
D'après cette formule, la marge certaine est considérée comme nulle lorsque son calcul donne
un nombre négatif.
Un retard correspondant à la marge certaine d'une tâche reste sans conséquence sur les marges
des tâches qui lui succèdent, même si elle commence à sa date au plus tard. Il est donc
possible de cumuler des retards, s'inscrivant dans leur marge certaine, pour plusieurs tâches
successives, même si elles commencent à leur date au plus tard, sans remettre en cause la
durée optimale prévue pour le projet. On remarque que l'ensemble des marges des tâches
composant le chemin critique sont nécessairement nulles, puisqu'il s'agit de tâches pour
lesquels, par définition, aucun retard n'est possible sans remettre en cause la durée optimale
prévue pour le projet.
- Début au plus tôt d'exécution d'une tache : C'est le maximum des fins au
plus tôt des taches qui la déclenche (Il peut exceptionnellement y avoir un retard ou
chevauchement si le cahier des charges du projet le précise et que la faisabilité est
vérifiée).
- Début au plus tard d'une tache : C'est la date de fin au plus tard de la tache moins la
durée de la tâche.
- Fin au plus tôt : C'est la date de début au plus tôt plus la durée de la tâche.
- Fin au plus tard : C'est le minimum des dates de début au plus tard des taches qu'elle
enclenche.
46
- Marge totale : C'est le retard admissible du début d'une tache qui n'entraine aucun
recul de la date de fin du projet, mais qui consomme les marges libres des opérations
suivantes. C'est la date de début au plus tard moins la date de début au plus tôt.
- Marge libre : C'est le retard admissible sur une tache qui n'entraine pas de
modification des calendriers des taches suivantes. C'est la date de début au plus tôt de
la tâche suivante moins la durée de la tache moins la date de début au plus tôt de la
tâche.
- Chemin critique : C'est l'ensemble des taches dont la marge totale et la marge libre
est nulle. C'est le chemin dont la succession des taches donne la durée d'exécution la
plus longue du projet et fournit le délai d'achèvement le plus court. Si l'on prend du
retard sur la réalisation de ces taches, la durée globale du projet est allongée.
Il est constitué d’un système d’axes qui représente le temps en abscisse (sous forme de dates
d’exécution prévues) et en ordonnée les lots de travail considérés. Par convention, chacun des
47
lots est représenté par une ligne grasse ou un petit rectangle de hauteur quelconque (petite) et
la même pour tous les lots et de longueur correspondant à sa durée d’exécution prévue. Ce
rectangle est positionné sur le diagramme de façon à correspondre au moment prévu
d’exécution du lot.
Exemple :
1 2 3 4
Début du projet
Fin du projet
48
Représentation suivant un graphe GANTT
a) Présentation
Dans un système d’axes où les abscisses représentent le temps et les ordonnées les opérations
on représente chaque opération par un segment de droite proportionnel à sa durée. Le début
du segment est calé sur la date de début de l’opération et la fin du segment représente la fin de
l’opération.
➤ Représentation graphique
Opérations
A
Placement au plus tôt
49
➤ Placement au plus tard
Chaque tâche est positionnée dans le temps en prenant en compte la date de début au plus
tard.
BIBLIOGRAPHIE DE BASE
1. Henri-Pierre Maders, Manager une équipe projet, troisième édition, Eyrolles, Paris, 2003,
5. GRAY, C.F et Larson, E.W (2007). Management de projet. Traduction de Yves Langevin,
3ième édition, Montréal, Chenelière-McGraw-Hill.
8. BLOCK, A., CONSTANTIN, T., LEDUC, O., OGER, F., RENAULT, O., (2000).
Déjouer les pièges de la gestion de projet, Paris, Éditions d’Organisation.
10. GRAY, F.G., Larson, E.W, (2007). Management de projet, 4ième Édition, Montréal,
Chenelière McGraw-Hill.
11. HOUGRON, Thierry, (2001). La conduite de projet : les 81 règles pour piloter vos projets
avec succès, Paris, Dunod.
12. PICK, Thierry, (1999). Manager une équipe projet. Paris, Dunod.
14. RAYNAL, Serge, (1996). Le management par projet, Paris, Éditions d’Organisation,
1996, 263 page
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