Cor pb004
Cor pb004
Cor pb004
Partie I
1.a f est bien définie sur ℝ +∗ et est C ∞ par opérations sur les fonctions C ∞ .
(1 + x 2 ) − 2x 2 ln x
1.b f ′(x ) = du signe de g (x ) car x (1 + x 2 )2 > 0 .
x (1 + x 2 )2
1.c g est C ∞ et g ′(x ) = −4x ln x du signe de − ln x .
g est strictement croissante sur ]0,1[ avec lim g = 1 et g (1) = 2 .
0
Par suite l’équation g (x ) = 0 n’a pas de solution dans ]0,1] et en admet une et une seule m dans
[1,+∞[ .
2.a f est croissante sur ]0, m ] et décroissante sur [m , +∞[ .
lim f = −∞ et lim f = 0 de manière immédiate.
0 +∞
ln m ln m 1
f (m ) = = = car 1 + m 2 − 2m 2 ln m = 0 .
1+ m 2
2m ln m 2m 2
2
2.b A la calculatrice : g (1,89) > 0 et g (1,90) < 0 donc m = 1,89 à 10−2 près.
Partie II
1.a Si x ≥ 1 alors F (x ) est l’intégrale d’une fonction positive avec des bornes en ordre croissante, donc
F (x ) ≥ 0 .
Si x ≤ 1 alors F (x ) est l’intégrale d’une fonction négative avec des bornes en ordre décroissante, donc
F (x ) ≥ 0 .
Finalement F est une fonction positive.
1.b F est la primitive de f qui s’annule en 1 .
F est donc dérivable et donc continue sur ℝ +∗
ln x
1.c F ′(x ) = f (x ) = .
1+ x 2
2. Via le changement de variable : u = 1 t :
x ln t 1 x − ln u −du 1 x ln u
F (x ) = ∫ dt = ∫ =∫ du = F (1 x ) .
1 1+ t 1+1 u u 1+ u 2
2 2 2
1 1
arctan x − arctan 0
3.a Quand x → 0 , ϕ(x ) = → (arctan)′(0) = 1 .
x −0
ϕ est prolongeable par continuité en 0 en posant ϕ (0) = 1 .
x arctan t x
Par intégration par parties : F (x ) = [ln t arctan t ]1 − ∫ dt = ln x arctan x − ∫ ϕ (t ) dt .
x
3.b
1 t 1
3.c Quand x → 0 , ln x arctan x ∼ x ln x → 0
x 0
et ∫ ϕ (t )dt → ∫ ϕ (t )dt car ϕ est continue sur [0,1] .
1 1
1
Ainsi F (x ) → ∫ ϕ (t )dt = F (0) .
0
n 1 n (−1)n +1t 2n + 2
(−1)k t 2k dt =
x x
4.c F (x ) − ∑ (−1)k I 2k (x ) = ∫ ln t − ∑ ∫ ln t dt
k =0
1 1 + t 2 k = 0 1 1+t 2
n 1 t 2n + 2 1
donc F (x ) − ∑ (−1)k I 2k (x ) ≤ −∫ (− ln t ) dt ≤ −∫ (− ln t )t 2n + 2 dt = I 2n + 2 (x )
k =0
x 1+ t 2 x
(−1)k n
1 n
4.d Quand x → 0 : F (x ) → F (0) ,
k =0 k =0 (2 k + 1) 2 ∑ (−1) I k
2k (x ) → ∑
= un et I 2n +2 (x ) →
(2n + 3) 2
1
et l’inégalité précédente donne à la limite : F (0) − un ≤ .
(2n + 3)2
1
4.e Pour n = 6 on a ≤ 0,5.10−2 .
(2n + 3) 2
A la calculatrice u 6 = 0,92 à 0,5.10−2 près.
Donc F (0) = 0,92 à 10−2 près.
5. Sur ]0,m ] , f = F ′ est croissante et donc F convexe.
Sur [m , +∞[ , f = F ′ est décroissante et donc F concave.
Le point d’inflexion est en m .