Suites Numériques
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Convergence de suites 0 6 un 6 1, 0 6 vn 6 1 et un vn → 1
Montrer que (vn ) converge. Exprimer sa limite en fonction de `. Exercice 34 [ 02269 ] [correction]
c) Calculer ` en utilisant f (x) = ln(1 + x). Soit (Hn ) la suite définie pour n ∈ N? par
d) Si f de R+ dans C est continue et vérifie f (0) = 0, montrer qu’il peut y avoir n
divergence de la suite (vn ). X 1
Hn =
k
k=1
Soit (un ) une suite réelle bornée. On pose et comparer ce produit à u2n .
e) En déduire que la limite C de la suite (vn ) est strictement positive.
vn = sup up et wn = inf up
p>n p>n
Montrer que les suites (vn ) et (wn ) possèdent chacune une limite dans R et Exercice 36 [ 00300 ] [correction]
comparer celles-ci. Soient a > 0 et
un = (1 + a)(1 + a2 ) . . . (1 + an )
a) Montrer que si a > 1 alors un → +∞.
Exercice 33 [ 02268 ] [correction] b) On suppose 0 < a < 1. Montrer que la suite (un ) est convergente. On pourra
[Somme harmonique] exploiter la majoration 1 + x 6 ex valable pour tout x ∈ R.
Pour tout n ∈ N, on pose
n
X 1
Hn =
k
k=1
Suites adjacentes
Montrer que
1 Exercice 37 [ 02271 ] [correction]
∀n ∈ N? , H2n − Hn > Soient θ ∈ ]0, π/2[ et
2
θ θ
En déduire que lim Hn = +∞. un = 2n sin n
, vn = 2n tan n
n→∞ 2 2
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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 1er septembre 2014 Enoncés 5
Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes. Quelle est leur limite a) Montrer que (an ) et (bn ) sont strictement monotones et adjacentes.
commune ? On admet que leur limite commune est e . On désire montrer que e ∈ / Q et pour
cela on raisonne par l’absurde en supposant e = pq avec p ∈ Z, q ∈ N? .
b) Montrer que aq < e < bq puis obtenir une absurdité.
Exercice 38 [ 00325 ] [correction]
On pose
n n
X 1 √ X 1 √ Exercice 42 [ 02275 ] [correction]
un = √ − 2 n et vn = √ −2 n+1
k=1
k k=1
k [Moyenne arithmético-géométrique]
a) Pour (a, b) ∈ R+2 , établir : √
Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes.
2 ab 6 a + b
En déduire un équivalent de
n
X 1 b) On considère les suites de réels positifs (un ) et (vn ) définies par
√
k=1
k √ u n + vn
u0 = a, v0 = b et ∀n ∈ N, un+1 = un vn , vn+1 =
2
Exercice 39 [ 02272 ] [correction] Montrer que, pour tout n > 1, un 6 vn , un 6 un+1 et vn+1 6 vn .
Pour tout n ∈ N? , on pose c) Etablir que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
Cette limite commune est appelée moyenne arithmético-géométrique de a et b et
n
X 1 1 est notée M (a, b).
Sn = 2
et Sn0 = Sn + d) Calculer M (a, a) et M (a, 0) pour a ∈ R+ .
k n
k=1
e) Exprimer M (λa, λb) en fonction de M (a, b) pour λ ∈ R+ .
Montrer que les suites (Sn ) et (Sn0 ) sont adjacentes.
On peut montrer que leur limite commune est π 2 /6, mais c’est une autre histoire...
Exercice 43 [ 00324 ] [correction]
[Irrationalité de e]
Exercice 40 [ 02273 ] [correction] On pose pour n > 1,
n
[Critère spécial des séries alternées ou critère de Leibniz] X 1 1
Soit (un ) une suite de réels décroissante et de limite nulle. un = et vn = un +
k! n.n!
k=0
Pour tout n ∈ N, on pose
n
X a) Montrer que les suites (un ) et (vn ) sont adjacentes.
Sn = (−1)k uk b) En exploitant l’inégalité de Taylor-Lagrange appliquée à la fonction x 7→ ex ,
k=0
montrer que un → e.
Montrer que les suites extraites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes et en déduire que c) On suppose que e = p/q avec p, q ∈ N? . En considérant q.q!uq et q.q!vq obtenir
(Sn ) converge. une absurdité.
n+p
∀n, p ∈ N? , 0 6 un+p 6
np
Exercice 54 [ 00314 ] [correction]
Montrer que (un ) tend vers 0. Montrer que pour tout n > 1, l’équation
n−1
xn X xk
Exercice 49 [ 03234 ] [correction] =
n! k!
k=0
Soit (un ) une suite réelle vérifiant
un+1 − un → 0 et un → +∞ possède une unique racine xn dans ]0, +∞[. Déterminer lim xn .
u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = u2n + 1 un
u0 = a et ∀n ∈ N, un+1 =
2 − un
Montrer que (un ) est bien définie et |un | < 1. Etudier la limite de (un ).
Exercice 69 [ 02303 ] [correction]
Etudier la suite (un ) définie par
√ Exercice 75 [ 02312 ] [correction]
u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 1 + un
Soit a > 0 et (un ) la suite définie par u0 > 0 et
1 a
Exercice 70 [ 02306 ] [correction] ∀n ∈ N, un+1 = un +
2 un
Etudier la suite (un ) définie par
a) Etudier la convergence de la suite (un ).
u0 > 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 1 + ln(un )
b) On pose pour tout n ∈ N √
un − a
vn = √
un + a
Exercice 71 [ 02307 ] [correction]
Etudier la suite (un ) définie par Calculer vn+1 en fonction
√ de vn , puis vn en fonction de v0 et n.
c) Montrer que, si u0 > a, on a
u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = eun − 1 √
un − a 6 2u0 .v02n
√ n
Exercice 72 [ 02308 ] [correction] Ainsi, un réalise une approximation de a à la précision 2u0 .v02 → 0.
n∞ √
Etudier la suite (un ) définie par On peut alors par des calculs élémentaires, déterminer une approximation de a.
1
u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 =
2 + un Exercice 76 [ 02313 ] [correction]
On considère l’équation ln x + x = 0 d’inconnue x > 0.
a) Montrer que l’équation possède une unique solution α.
Exercice 73 [ 02309 ] [correction]
b) Former, par l’algorithme de Newton, une suite récurrente réelle (un )
Soit (un ) la suite réelle définie par
convergeant vers α.
√
u0 = a ∈ [−2, 2] et ∀n ∈ N, un+1 = 2 − un
a) Justifier que la suite (un ) est bien définie et Exercice 77 [ 02311 ] [correction]
Déterminer le terme général de la suite (un ) définie par :
∀n ∈ N, un ∈ [−2, 2]
u0 = a > 0, u1 = b > 0 et ∀n ∈ N, un+2 un = u2n+1
b) Quelles sont les limites finies possibles pour (un ) ?
c) Montrer que (|un − 1|) converge puis que lim |un − 1| = 0. En déduire lim un . A quelle condition (un ) converge ?
lim un = lim vn = 1
Exercice 3 : [énoncé]
On a l’encadrement
Exercice 8 : [énoncé]
0 6 a − un 6 (a − un ) + (b − vn ) = (a + b) − (un + vn ) → 0 Puisque |un+1 /un | → 0 < 1/2, il existe un rang N ∈ N vérifiant
vn = (un + vn ) − un → (a + b) − a = b c’est-à-dire
1
∀n > N, |un+1 | 6 |un |
2
On a alors par récurrence
Exercice 4 : [énoncé]
Supposons un + vn → ` et un − vn → `0 . 1
un = 21 (un + vn ) + 12 (un − vn ) → `+`
0
`−`0 ∀n > N, |un | 6 |uN |
2 et de même vn → 2 . 2n−N
et donc par comparaison un → 0.
1 ε 1 − (1/K)p 1 ε
∀p ∈ N, 0 6 un+p 6 + 6 p+
K p K 1 − 1/K K K −1 Exercice 13 : [énoncé]
n
P
Pour p assez grand, on a 1/K p 6 ε et alors a) Sn > 1 = n → +∞
k=1
ε n √
√1
P
0 6 un+p 6ε+ = λε b) Sn > n
= n → +∞.
K −1 k=1
n
1 n
P
avec λ une constante strictement positive ce qui permet de conclure. c) 0 6 Sn 6 n2 +1 = n2 +1 → 0 donc un → 0.
k=1
2n
1 n
P
d) 0 6 Sn 6 (n+1)2 6 (n+1)2 → 0.
Exercice 10 : [énoncé] k=n+1
n n
a) e)
P n
6 Sn 6
P n
donc n
6 Sn 6 n2
puis un → 1.
n n2 +n n2 +1 n+1 n2 +1
1 − (−2/3) k=1 k=1
un = →1 n n
1 + (−2/3)n f) √ n =
P
√ 1 6 Sn 6
P
√ 1 = √ n par le théorème des
n2 +n n2 +n n2 +1 n2 +1
b) k=1 k=1
gendarmes → 1.
: Sn
2n 2 g) Sn = n! − (n − 1)! + (n − 2)! + · · · + (−1)n . Par regroupement de termes.
un = √ √ =q →1
Si n est pair alors Sn > n! − (n − 1)! et si n est impair Sn > n! − (n − 1)! − 1.
q
n + n + 1 + n2 − n + 1
2
1+ 1
+ 1
+ 1− 1
+ 1
n n2 n n2 Puisque n! − (n − 1)! = (n − 1).(n − 1)! → +∞, on a Sn → +∞.
c) p
1− 1 + 1/n2
un = p →0 Exercice 14 : [énoncé]
1 + 1 − 1/n2 lim 1 − n1
m
= 1m et lim lim 1 − n1
m
= 1.
n→+∞ m→+∞ n→+∞
d) lim 1 − n1 m
= 0 et lim lim 1 − n1 m
= 0.
(n + 1) 1 m→+∞ n→+∞ m→+∞
un = → n
1 − n1 = en ln(1− n ) → e−1 .
1
2n 2
donc un → 0. Sn0 → ln 2
On peut aussi raisonner en observant que la suite (un ) est décroissante à partir
d’un certain rang, donc convergente et que sa seule limite possible est nulle.
b) Même démarche mais par minoration ou par croissance. Exercice 18 : [énoncé]
c) un = n, un = 1 et un = 1/n sont des exemples prouvant qu’on ne peut rien dire. On a !−1
n−2
1 X n 1
un = 1 + + + +1
n k n
k=2
Exercice 17 : [énoncé]
a) On a Or pour k ∈ {2, . . . , n − 2},
Z p+1 Z p+1
dx dx 1 ! !
6 = n n n(n − 1)
p x p p p > =
k 2 2
1 1
car la fonction décroissante x 7→ x est majorée par p sur [p, p + 1].
Par un argument semblable donc !−1
n−2
Z p p
X n 2(n − 3)
06 6 →0
Z
dx dx 1
> = k n(n − 1)
x p p k=2
p−1 p−1
puis un → 2.
Pour n > 1,
Z n+k+1 Z n+k
dx 1 dx
6 6
n+k x n+k n+k−1 x Exercice 19 : [énoncé]
a)
donne en sommant ! !
Z 2n+1
dx
Z 2n
dx n+p+2 n+p+2 n+p+1
6 Sn 6 =
n+1 x n x n+2 n+2 n+1
n puis
2k 2n+1 sin(a) sin(a)
Y
(1 − z) 1+z = (1 − z ) Pn = −−−−−→
k=0 2n sin 2an n→+∞ a
n+1 car
Or z 2 → 0 donc a a
n
1 2n sin ∼ 2n =a
2n 2n
k
n→+∞
Y
lim 1 + z2 =
n→+∞ 1−z
k=0
donc √
Exercice 25 : [énoncé] un → e
Si a ∈ ]0, 1[, la suite est constante égale à 0.
Si a = 1, la suite est constante égale à 1.
1/n 1/n Exercice 29 : [énoncé]
Si a > 1 alors an − 1 < ban c 6 an donne (an − 1) < ban c 6 a et donc, par
a) La suite (un ) est croissante car
encadrement, la suite converge vers a.
1 1 1
un+1 − un = + ··· + − >0
n(p + 1) + 1 (n + 1)(p + 1) n + 1
Exercice 26 : [énoncé] np
∀A ∈ R+ , l’ensemble E = {n ∈ N/un < A} est fini car il contient au plus et un 6 n+1 6 p donc (un ) converge vers une limite `.
E(A) + 1 éléments. b) Commençons par le cas où f 0 (0) = 0.
Par suite il possède un plus grand élément N et alors ∀n > N + 1, un ∈
/ E donc Soit ε > 0, il existe α > 0 tel que pour tout x ∈ [0, α] on ait |f 0 (x)| 6 ε et par
un > A. Ainsi un → +∞. l’inégalité des accroissements finis, on obtient
np
X 1 np
vn = √ >p → +∞ Exercice 33 : [énoncé]
k=1
n+k (n + 1)p On a
2n 2n
X 1 X 1 n 1
H2n − Hn = > = =
k 2n 2n 2
k=n+1 k=n+1
Exercice 30 : [énoncé] 1
a) (Hn ) est croissante car Hn+1 − Hn = n+1 > 0.
nun+1 − (u1 + · · · + un ) Si (Hn ) converge vers ` alors H2n − Hn → ` − ` = 0. Ceci est impossible puisque
vn+1 − vn = >0 H2n − Hn > 12 .
n(n + 1)
Par suite (Hn ) diverge, et puisque (Hn ) est croissante, (Hn ) diverge vers +∞.
donc (vn ) est croissante.
b)
u1 + · · · + un un+1 + · · · + u2n vn un Exercice 34 : [énoncé]
v2n = + > + a) Sachant ln(1 + x) 6 x, on a
2n 2n 2 2
c) On a vn 6 ` pour tout n ∈ N? et (vn ) croissante donc (vn ) converge vers un réel 1 1
> ln 1 + = ln(k + 1) − ln k
`0 6 `. k k
La relation précédente, passée à la limite, donne 2`0 > ` + `0 ce qui permet de
donc
conclure vn → `. n
X
Hn > ln(k + 1) − ln k = ln(n + 1)
k=1
1 − an
a a2 an a
On a alors un 6 e e . . . e = exp a 6 exp
1−a 1−a
n n
X 1 X 1 1
un+1 − uN > uk+1 − uk > = (Hn − HN −1 ) → +∞ donc (un ) est majorée et par suite convergente.
2 k 2
k=N k=N
S2(n+1)+1 − S2n+1 = −u2n+3 + u2n+2 > 0 c) La suite (un )n>1 est croissante et majorée par v1 donc elle converge vers une
limite notée `.
Enfin La suite (vn )n>1 est décroissante est minorée par u1 donc elle converge vers une
S2n+1 − S2n = −u2n+1 → 0 limite notée `0 .
0
En passant la relation vn+1 = un +v 2
n
à la limite, on obtient `0 = `+` 0
2 d’où ` = ` .
Les suites (S2n+1 ) et (S2n ) étant adjacentes, elles convergent vers une même
d) Si b = a alors les deux suites (un ) et (vn ) sont constantes égales à a et donc
limite.
M (a, a) = a.
Par conséquent (Sn ) converge aussi vers cette limite.
Si b = 0 alors la suite (un )n>1 est constante égale à 0 et donc M (a, 0) = 0.
e) Notons (u0n ) et (vn0 ) les suites définies par le procédé précédent à partir de
u00 = λa et v00 = λb.
Exercice 41 : [énoncé] Par récurrence, u0n = λun et vn0 = λvn donc M (λa, λb) = λM (a, b).
a)
1
an+1 − an = >0
(n + 1)! Exercice 43 : [énoncé]
a) Aisément (un ) est croissante (vn ) décroissante et vn − un → 0.
donc (an ) est strictement croissante. b) Par l’inégalité de Taylor-Lagrange, pour tout x ∈ [0, 1],
1 1 1 n(n + 2) − (n + 1)2 n
bn+1 − bn = + − = <0 x X xk Mn+1 xn+1
(n + 1)! (n + 1)(n + 1)! n.n! n(n + 1)(n + 1)! e − 6
k! (n + 1)!
k=0
donc (bn ) est strictement décroissante.
Enfin avec Mn+1 = sup (ex )(n+1) = e. Pour x = 1, on obtient
1 x∈[0,1]
bn − an = →0
n.n! e
|e − un | 6 →0
b) On a (n + 1)!
aq < aq+1 6 e 6 bq+1 < bq
donc un → e.
Par suite c) Par la stricte monotonie des suites (un ) et (vn ) on a un < e < vn pour tout
p 1 n ∈ N? .
aq < < aq +
q q.q! q.q!uq est un entier et q.q!vq est l’entier consécutif. Or q.q!uq < q.q!e < q.q!vq donc
q.q!e ne peut être entier. Or q.q!e = p.q! ∈ N. Absurde.
puis
q.q!aq < p.q! < q.q!aq + 1
q
P q!
Exercice 44 : [énoncé]
Or p.q! ∈ Z et q.q!.aq = q k! ∈ Z. Absurde. La suite (un ) étant croissante, elle admet une limite (finie ou infinie).
k=0
La suite (u2n ) qui en est extraite a la même limite.
Or (u2n ) converge, il en est donc de même de (un ).
Exercice 50 : [énoncé] La fonction fn réalise une bijection de [0, +∞[ vers [0, +∞[, par suite l’équation
a) Le tableau de variation de f : x 7→ x + tan x permet d’affirmer que cette En possède une unique solution xn ∈ R+ .
fonction réalise une bijection croissante de ]−π/2, π/2[ vers R. L’équation En Puisque
possède alors pour solution unique 1 1 − 1/2n
fn (1/2) = < 1 et fn (1) = n > 1
2 1 − 1/2
xn = f −1 (n)
on a xn ∈ [1/2, 1].
b) On a xn + tan xn = n avec xn ∈ ]−π/2, π/2[ donc b) On a
` = 1/2
Exercice 58 : [énoncé]
Introduisons xn = Re(zn ) et yn = Im(zn ). On a
Exercice 54 : [énoncé]
n
n yn
xk
On pose fn (x) = xn! −
P
k! . On observe que fn (0) = −1, lim fn (x) = +∞ et xn+1 = xn et yn+1 = −
k=0 x→+∞ 3
0
fn+1 = fn . La propriété est vrai pour n = 1 et si elle est vrai au rang n, le tableau
xn → x0 et yn → 0 donc zn → Re(z0 ).
de signe de fn permet d’assurer que fn+1 est décroissante (et donc strictement
négative) sur [0, xn ] puis strictement croissante sur [xn , +∞]. Par le théorème des
valeurs intermédiaires, on peut assurer que f s’annule en un xn+1 > xn et celui-ci
est unique. Exercice 59 : [énoncé]
La suite (xn ) est croissante. Si elle est majorée alors elle converge vers un réel ` et a) un+1 − vn+1 = un − vn et u0 − v0 = −1 donc (un − vn ) est constante égale à −1.
xn Pn
xk b) vn = un + 1 donc un+1 = 5un + 2. La suite (un ) est arithmético-géométrique.
n! → 0. Or la suite de terme général est k! est croissante et strictement
n n
c) un+1 − a = 5(un − a) + 4a + 2. Pour a = −1/2, (un − a) est géométrique de
k=0
positive. Elle ne peut donc converger vers 0. Par conséquent la suite (xn ) n’est pas raison 5 et de premier terme 3/2. Ainsi
majorée et, étant croissante, elle diverge vers +∞.
3.5n − 1 3.5n + 1
un = et vn =
2 2
Exercice 55 : [énoncé]
L’étude des variations de la fonction x 7→ nxn+1 − (n + 1)xn assure l’exitence et Exercice 60 : [énoncé]
l’unicité de un > 0 vérifiant la relation nunn+1 − (n + 1)unn = 1. De plus on peut iθ θ θ
a) z1 = ρ 1+2e = ρ cos θ2 ei 2 , z2 = ρ cos θ2 cos θ4 ei 4 ,..., donc
affirmer un > 1.
Puisque unn (n(un − 1) − 1) = 1 et unn > 1 on a n(un − 1) − 1 6 1 puis n
Y θ i θn
0 6 un − 1 6 2/n permet de conclure un → 0. zn = ρ cos e 2
2k
k=1
n
Exercice 56 : [énoncé] b) eiθ/2 → 1 et
n
a) Posons vn = un + 1. (vn ) est géométrique de raison 2 et v0 = 1 donc Y θ sin θ sin θ
cos = n ∼
un = 2n − 1 → +∞. 2k 2 sin 2θn θ
k=1
b) Posons vn = un − 1. (vn ) est géométrique de raison 1/2 et v0 = −1 donc
un = 1 − 21n → 1. donc
sin θ
zn → ρ
θ
Finalement
sin θ Exercice 66 : [énoncé]
zn → ρ Soit f une fonction solution.
θ
Pour x > 0, on considère la suite (un ) déterminée par
u0 = x et ∀n ∈ N, un+1 = f (un )
Exercice 62 : [énoncé]
u0 = 1, u1 = 2, u2 = 3,... La suite (un ) est formée de réels strictement positifs et satisfait la relation de
Par récurrence, on montre aisément récurrence linéaire
∀n ∈ N, un+2 + un+1 − 6un = 0
∀n ∈ N, un = n + 1
Les racines de l’équation caractéristique associée sont 2 et −3 de sorte qu’il existe
λ, µ ∈ R vérifiant
∀n ∈ N, un = λ2n + µ(−3)n
Exercice 63 : [énoncé]
(un ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique Puisque la suite (un ) n’est formée que de réels strictement positifs, il est
r2 − (3 − 2i)r + (5 − 5i) = 0. nécessaire que µ soit nul.
On obtient Après résolution cela donne f (x) = 2x.
un = (2 + i)n − (1 − 3i)n Inversement, cette fonction est bien solution.
Exercice 67 : [énoncé]
Exercice 64 : [énoncé] n
On a u0 = a, u1 = a2 , u2 = a4 , par récurrence un = a2 .
a) un = 2n (1 − n) b) un = −3 + 22−n c) un = 2 cos (n−1)π
3 . Pour |a| < 1 alors un → 0, pour |a| = 1, un → 1 et pour |a| > 1, un → +∞.
√
Exercice 74 : [énoncé] donc un → a.
Par récurrence montrons un existe et |un | < 1. b)
√ √ √ 2
Pour n = 0 : ok u2 − 2 aun + a
un+1 − a un − a
Supposons la propriété établie au rang n > 0. vn+1 = √ = 2n √ = √ = vn2
un
un+1 + a un + 2 aun + a un + a
Par HR, un existe et |un | < 1 donc 2 − un 6= 0 d’où un+1 = 2−un existe et n
donc vn = v02 .
|un | |un | c) √ √
|un+1 | 6 6 <1 un − a 6 vn un + a 6 2u0 vn = 2u0 v02n
|2 − un | 2 − |un |
Récurrence établie.
|un |
|un+1 | 6 6 |un | Exercice 76 : [énoncé]
2 − |un | a) f : x 7→ ln x + x réalise une bijection strictement croissante de R+? vers R.
donc (|un |) est décroissante d’où |un | 6 |a| puis L’équation proposée possède une unique solution α = f −1 (0).
b) L’algorithme de Newton, propose de définir la suite (un ) par la relation :
|un |
|un+1 | 6
2 − |a| f (un ) ln un + un un (1 − ln un )
un+1 = un − = un − =
f 0 (un ) 1/un + 1 un + 1
puis n
1 La fonction f est de classe C 2 , f 0 (x) = x1 + 1 et f 00 (x) = − x12 ne s’annulent pas.
|un | 6 |a| → 0
2 − |a| Pour u0 > 0 tel que f (u0 )f 00 (u0 ) > 0, la suite converge vers α.
Par suite un → 0.
Exercice 77 : [énoncé]
Exercice 75 : [énoncé] Par récurrence, on montre que un existe et un > 0.
√
La suite (un ) est bien définie et à valeurs dans [ a, +∞[ à partir du rang 1 car de Posons vn = ln(un ). On a vn+2 − 2vn+1 + vn = 0.
fonction itératrice (vn ) est une suite récurrente linéaire d’ordre 2 d’équation caractéristique
1 a (r − 1)2 = 0.
f : x 7→ x+
2 x On peut donc écrire vn = λn + µ avec λ, µ ∈ R
√
+?
définie sur R et à valeurs dans [ a, +∞[. v0 = ln a et v1 = ln b donnent λ = ln ab et µ = ln a.
√
Si (un ) converge vers un réel ` alors ` = 12 ` + a` et ` > 0 donc ` = a.
Par suite : n
vn b
n ln a +ln a b
√ 2 √ √ un = e = e =a
√ √ a
un+1 − a = 1 un + a − a = (un − a) = |un − a| |un − a|
2 un 2 |un | 2 un La suite (un ) converge si, et seulement si, b 6 a.
Pour n > 1, √ √
|un − a| un − a
= 61 Exercice 78 : [énoncé]
un un
a) Pour n > 1 :
donc
√ √
un+1 − a 6 1 un − a
v v
u n un−1
2 uX uX un
un+1 − un = t uk − t uk = s s >0
Par récurrence : k=0 k=0
n n−1
√ √
P P
un − a 6 1
u1 − a uk + uk
k=0 k=0
2n−1
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Exercice 83 : [énoncé]
a) Il suffit de dresser le tableau de variation de f . On note α < β < γ ces trois
Exercice 86 : [énoncé]
racines.
x α β γ a) Soit g : [a, b] → R définie par g(x) = f (x) − x.
b) f est croissante et g est continue, g(a) > 0 et g(b) 6 0 donc g s’annule en un point α qui est alors
f (x) − x − 0 + 0 − 0 +
point fixe de f .
c) un 6 un+1 ⇒ f (un ) 6 f (un+1 ) donc u0 6 f (u0 ) ⇒ (un ) croissante.
Si α et β sont deux points fixes distincts alors par application du théorème des
De même un > un+1 ⇒ f (un ) > f (un+1 ) donc u0 > f (u0 ) ⇒ (un ) décroissante.
accroissements finis, il existe c ∈ [a, b] tel que f 0 (c) = 1 ce qui est incompatible
Les seules limites finies possibles pour (un ) sont α, β, γ.
avec les hypothèses.
Enfin si u0 6 α (resp. β, γ) alors pour tout n, un 6 α (resp. β, γ) et de même
b) La fonction x 7→ |f 0 (x)| est continue sur le segment [a, b], elle y admet donc un
pour >.
maximum en un point c ∈ [a, b] et en posant k = |f 0 (c)| on a
Au final on peut conclure :
u0 ∈ ]−∞, α[ donne (un ) décroissant vers −∞. ∀x ∈ [a, b] , |f 0 (x)| 6 k avec k ∈ [0, 1[
u0 = α donne (un ) constante égale à α.
u0 ∈ ]α, γ[ donne (un ) convergeant vers β. Par l’inégalité des accroissements finis, f est k lipschitzienne et alors par
u0 = γ donne (un ) constante égale à γ. récurrence :
u0 ∈ ]γ, +∞[ donne (un ) croissant vers +∞. ∀n ∈ N, |un − α| 6 k n |u − α| → 0
d’où le résultat.
Exercice 84 : [énoncé]
f 0 (x) est du signe de 3(x2 − a)2 donc f est croissante et par suite (un ) est Exercice 87 : [énoncé]
monotone. √ √
Les racines de l’équation f (x) = x sont 0, a et − a. Ce sont les seules limites (f (un ) − f (un−1 )) + (un − un−1 )
un+1 − un =
possibles pour (un ). 2
3
√ √
f (x) − x est√ du signe de ax − x = −x(x − a)(x + √a). √ Puisque f est 1 lipschitzienne on a
Si u0 ∈ ]0,√ a] la suite est croissante est majorée par a donc
√ converge vers a
|f (un ) − f (un−1 )| 6 |un − un−1 |
√ u0 ∈ [ a, +∞[ la suite est décroissante et minorée par a donc converge vers
Si
a.
donc un+1 − un est du signe de un − un−1 ,
(en fait la fonction itératrice est croissante).
Par suite (un ) est monotone et étant bornée elle converge vers un ` ∈ [a, b]. (vn ) est décroissante et minorée par 0 donc (vn ) converge.
La relation On a un+1 6 vn .
un + f (un )
un+1 =
2 1 1 1 1 1
vn+1 6 max (un+1 + un ), un+1 = max (un+1 + un ), (un+1 + un+1 ) = un+1 +
donne à la limite 2 2 2 2 2
` + f (`)
`= donc 2vn+1 − vn 6 un+1 6 vn donc (un ) converge vers la même limite que (un ).
2
donc f (`) = `.
Exercice 91 : [énoncé]
Exercice 88 : [énoncé] Les suites (un ) et (vn ) sont bien définies et à termes positifs.
a) On observe que x 7→ 4x − x2 est une application de [0, 4] dans lui-même. Par Sachant
√ a+b
suite un ∈ [0, 4] pour tout n ∈ N. Si (un ) converge alors, en posant ` sa limite, on ∀a, b ∈ R+ , ab 6
2
a ` = 4` − `2 d’où ` = 0 ou ` = 3.
on a
b) Supposons que un → 0. S’il existe un rang n tel que un = 0 alors la suite (un )
∀n > 1, un 6 vn
est stationnaire égale à 0. Sinon on a un > 0 pour tout n ∈ N et donc
un+1 − un ∼ 3un > 0. Ainsi, à partir d’un certain rang, la suite est strictement puis
croissante. De même si un → 3 sans être stationnaire égale à 3, on observe que la un+1 > un et vn+1 6 vn
suite |un − 3| est strictement croissante à partir d’un certain rang.
Les suites (un )n>1 et (vn )n>1 sont respectivement croissante et décroissante et on
c) On obtient aisément un = 4 sin2 2n α. La suite est stationnaire
√ si, et seulement
p a
si, il existe n ∈ N tel que un = 0 ou 3 i.e. sin2 (2n α) = 0, 3/2, − 3/2 soit encore
∀n > 1, u0 6 un 6 vn 6 v0
2n α = kπ/3 avec k ∈ Z. Ainsi les u0 pour lesquels la suite est stationnaire sont les
sin(kπ/3.2n ) avec k ∈ Z et n ∈ N. Par convergence monotone, (un ) et (vn ) convergent vers des limites ` et `0 .
En passant la relation
u n + vn
vn+1 =
Exercice 89 : [énoncé] 2
iθ θ 0
a) z1 = ρ e 2 +ρ = ρ cos θ2 ei 2 . Par ce principe : à la limite on obtient ` = ` .
θ θ θ θ
zn = ρ cos cos · · · cos n ei 2n
2 4 2 Exercice 92 : [énoncé]
x
i 2θn
a) Exploiter 1 + cos x = 2 cos2 2 et raisonner par récurrence.
b) e → 1 et b)
α 1
θ θ θ sin θ sin θ sin vn = n sin α
cos cos · · · cos n = n θ
→ (ou 1 si θ = 0) 2n 2
2 4 2 2 sin 2n θ
1
via sin a cos a = 2 sin 2a. Par suite
sin θ
Finalement zn → θ . sin α sin α
vn ∼ →
2n sin(α/2n ) α
Exercice 90 : [énoncé] et aussi
On a un 6 vn et un+1 6 vn , vn+1 = max(un+2 , un+1 ) avec sin α
un →
un+2 6 12 (un + un+1 ) 6 vn et un+1 6 vn donc (vn ) est décroissante. α
Exercice 95 : [énoncé]
La fonction itératrice de cette suite récurrente est
1
g : x 7→ (f (x) + x)
2
On vérifie aisément que cette fonction est définie sur [a, b] et à valeurs dans [a, b].
On en déduit que la suite (xn ) est bien définie et que c’est une suite d’éléments de
[a, b].
On a
(f (xn ) − f (xn−1 )) + (xn − xn−1 )
xn+1 − xn =
2
Puisque f est 1-lipschitzienne, on a
et donc xn+1 − xn est du signe de xn − xn−1 . Par conséquent, la suite (xn ) est
monotone et sa monotonie découle du signe de x1 − x0 . La suite (xn ) étant de
plus bornée, elle converge vers une certaine limite ` avec ` ∈ [a, b].
La relation
xn + f (xn )
xn+1 =
2
donne à la limite sachant f continue
` + f (`)
`=
2
donc f (`) = `.