USCN1S Construction Métallique 1
USCN1S Construction Métallique 1
USCN1S Construction Métallique 1
USCN1S
Février 2020
1. RAPPELS 4
1.1. Introduction 4
1.1.1. Pourquoi construire en acier 4
1.1.2. Rappel sur les propriétés de l’acier 7
1.1.3. Présentation du catalogue CONSTRUIR’ACIER (ex OTUA) 8
1.1.4. Principes constructifs 11
1.1.5. Eléments structurels 11
1.1.6. Principales familles de structure 12
1.2. Vérification “élastique” selon l’EC3 sous sollicitations simples 14
1.2.1. Principes de pondération 14
1.2.2. Combinaisons d’actions valeurs des pondérations (EN1990) 15
1.2.3. Valeurs limites des déformations 16
1.2.4. Effets dynamiques 18
1.2.5. Facteurs partiels de sécurité 19
1.2.6. Classification des sections 19
1.2.7. Résistance des sections 21
1.2.8. Flambement simple 27
1.3. Poutres en treillis 32
1.3.1. Définitions - Hypothèses 32
1.3.2. Méthode de calcul 33
1.3.3. Longueurs de flambement 35
1.3.4. Déformations 36
1.4. Assemblages 37
1.4.1. Attaches soudées (§4 – EN1993–1-8) 37
1.4.2. Attaches par boulons ordinaires (§3 – EN1993–1-8) 40
1.4.3. Attaches par boulons précontraints (§3.9 – EN1993–1-8) 46
1.4.4. Classification des assemblages (§5.2 – EN1993–1-8) 49
1.4.5. Généralités sur la construction tubulaire (§7 – EN1993–1-8) 51
2. VERIFICATION PLASTIQUE 55
A noter qu’à cette époque, les architectes sont dépassés par les nouvelles méthodes
de calcul et les halles industrielles et pont (qui connaissent un grand essor grâce au
chemin de fer) deviennent le domaine des ingénieurs (instaurés en profession
indépendante), alors que les architectes se réfugient dans l’étude des formes
historiques (façades décorées, utilisation de l’arc...) et font de la construction à étages
leur fief, favorisant même la pierre.
A l’étape du projet :
Pendant la construction :
En exploitation :
La nuance d’un acier est la limite d’élasticité de la gamme d’épaisseur la plus faible.
Ces valeurs sont étagées en fonction des épaisseurs pour tenir compte de l’influence
du nombre de passage dans les cages de laminage.
o Les profils en H : HEA, HEB, HEM profilés en I mais qui s’inscrit dans un même
carré. Ces profilés travaillent bien en compression mais moins bien en flexion.
o Les cornières : il y a les cornières à ailes égales ou inégales, qui sont utilisées
pour réaliser des poutres treillis ou des stabilités. Il faut de préférence choisir
des cornières au 1/10ème (L60x60x6) car elles sont les plus courantes donc les
plus disponibles (60 signifie aile de 60mm de large). Attention aux axes
principaux d’inertie qui sont à 45° : iv < ix
o Les tubes : ces profils creux peuvent être circulaires, carrés rectangulaire voire
même hexagonaux ou elliptiques. Leur avantage mécanique est d’avoir les
mêmes caractéristiques (I, i) dans toutes les directions et leur apparence est très
appréciée des architectes. Un tube est défini par ses dimensions extérieures et
son épaisseur. Ces valeurs ne sont pas forcément des nombres simples car
parfois basés sur des multiples de pouces.
o Les produits plats : larges plats, tôles ou bandes. Caractérisés par leur largeur
et leur épaisseur (section rectangulaire), ils sont principalement utilisés pour
réaliser les pièces d’assemblages ou les PRS (profilés Reconstitués Soudés)
o Les profilés à froid : issus de bandes de tôles plus ou moins épaisses, ils sont
obtenus par pliages successifs ou plus souvent par profilage.
Ils peuvent être à usage structurel (pannes, lisses…)
o Les produits composés : laminés avec ajouts, PRS, poutres cellulaires ou même
treillis.
1.1.5.1. Poteaux
Un poteau métallique est très résistant à la compression simple, sa section reste
modeste. Le revers de cette bonne performance est l’élancement qui le désigne
comme sujet au flambement. On a alors recours à des sections PRS en croix (fortes
charges), en tube ou mixte.
1.1.5.2. Poutres
Les poutres en acier ont des utilisations très diverses dans un bâtiment : du simple
linteau à la poutre treillis qui franchit plusieurs dizaines de mètres. Leur section est
optimisée pour résister à la flexion dans un plan, cas de charge le plus fréquent.
1.1.5.3. Planchers
Ils ont pour rôle de « recueillir » les surcharges de fonctionnement du bâtiment pour
les acheminer vers les éléments principaux de l’ossature que sont les poutres et
poteaux. Ils participent aussi à la stabilité du bâtiment.
Les planchers doivent aussi prendre en compte des performances acoustiques,
thermiques et de résistance au feu.
1.1.6.5. La réhabilitation
Dans l’économie actuelle du bâtiment la part de la réhabilitation et de la reconversion
pèse actuellement autour de 50%.
L’acier, par ses caractéristiques est donc le matériau privilégié de ces opérations :
consolidation, renforcement des fondations, des planchers ; extensions, surélévations,
restructuration de l’espace.
o Actions variables « Q »
Charges d’exploitations (EN 1991-1-1)
Le vent (EN 1991-1-4)
La neige (EN 1991-1-3)
La température (EN 1991-1-5)
Toutes autres charges prévues pour le cahier (pont roulant…)
o Actions accidentelles « A »
Séismes (EN 1998)
Incendies (EN 1991-1-2)
Chocs, explosions ((EN 1991-1-7))
o ELU
o ELS
o les sections transversales de Classe 1 sont celles dans lesquelles peut se former
une rotule plastique pouvant atteindre sans réduction de résistance la capacité
de rotation requise pour une analyse plastique
o les sections transversales de Classe 2 sont celles dans lesquelles peut se
développer leur moment résistant plastique, mais qui possèdent une capacité de
rotation limitée à cause du voilement local ;
o les sections transversales de Classe 3 sont celles pour lesquelles la contrainte
calculée dans la fibre comprimée extrême de la barre en acier en supposant une
distribution élastique des contraintes peut atteindre la limite d'élasticité, mais
pour lesquelles le voilement local est susceptible d'empêcher le développement
du moment résistant plastique
o les sections transversales de Classe 4 sont celles pour lesquelles le voilement
local se produit avant l'atteinte de la limite d'élasticité dans une ou plusieurs
parois de la section transversale.
Pour les sections comportant des trous, il convient de prendre la valeur de calcul Nt,Rd
de la résistance à la traction égale à la plus petite des valeurs suivantes :
Aire nette (Anet) : Il convient de prendre l'aire nette d'une section transversale égale à
son aire brute diminuée des déductions appropriées pour tous les trous et autres
ouvertures.
Vérification à l’ELU
En l’absence d’effort tranchant, la valeur de calcul MEd du moment fléchissant dans
chaque section transversale doit satisfaire :
En calcul élastique (cas le plus courant) on doit vérifier : σf = (Mf.v)/I < σe (sauf classe
4)
Vérification à l’ELS
Wmax < Wadm(1)
W3 < Wadm(2)
La flèche est calculée à l’aide de formules RdM ou abaques.
ATTENTION : POUR LES FLECHES, CHARGES NON PONDEREES
o Poutre sur 2 appuis avec une charge linéaire répartie : f = (5.q.l4)/(384.E.I)
o Poutre sur 2 appuis avec une charge ponctuelle centrée : f = (P.l3)/(48.E.I)
pour une âme PRS non raidie. η peut être pris en se plaçant du côté de la
sécurité égal à 1,0.
Ted = (Mt.emax)/ It
TRd = σe/√3
Θ = Mt/(G. It)
Avec It inertie de torsion transversale
Avec :
avec et
Définitions :
On écrit pour chaque nœud l’équilibre des forces transmises au nœud par les barres et
des forces extérieures qui lui sont appliquées.
On écrit que le système S (FCD, FAD, FAB) des forces transmises par les barres de la
partie gauche à la partie droite est équivalent au système des forces appliquées à la
partie gauche. La méthode de Ritter consiste à écrire les moments résultants des 2
systèmes par rapport aux points d’intersection des membrures.
Les membrures jouent le rôle des ailes des poutres à âme pleine et « absorbent » le
moment fléchissant. Les efforts dans ces membrures valent : N = Mf/h.
Les diagonales absorbent l’effort tranchant, les efforts dans ces barres valent : N =
V(x)/cos(α).
o Treillis en N :
La conception des structures fait appel dans un premier temps à des calculs basés sur
des hypothèses de résistance des matériaux. Pour des calculs, les structures sont
assimilées à un ensemble de barres reliées entre elles par des liaisons. Le type de
liaison entre les barres est choisi par l’ingénieur parmi trois possibilités de
fonctionnement. Ce choix est une hypothèse importante dans les calculs de structure.
Les trois types de liaisons sont les suivants :
o L’appui simple : il ne peut reprendre qu’une charge dont le sens est donné par
le degré de liberté supprimé appelé également appui glissant).
o L’articulation : elle permet toutes les rotations et ne transmet donc pas de
moment (appelée également rotule).
o L’encastrement : il transmet intégralement les efforts et déplacements, tous les
degrés de liberté sont supprimés au niveau de la liaison. Il s’agit d’un assemblage
rigide qui assure une parfaite continuité.
o Il existe un quatrième cas : la liaison « semi rigide » qui se situe entre la rotule
et l’encastrement et qui demande une approche théorique plus complexe.
Toute la difficulté réside dans l’assurance que les écarts entre hypothèses de calcul et
comportement réel des assemblages ne conduisent pas à des problèmes.
Nous allons aborder deux types d’assemblages : les assemblages soudés puis les
assemblages boulonnés
(Voir Annexe) Soudures sans chanfrein (pour t<10mm), avec chanfrein (pour
t>10mm), pleine section, interpénétrées (soudure pour la fatigue, poutre de
roulement) dans ce cas pas de calcul puisque l’on a recréé la section, mais il faut un
contrôle.
Dans le cas d’assemblage avec des aciers de nuances différentes, la limite d’élasticité
à retenir est celle de la nuance la plus faible.
Cas particuliers :
Cordons frontaux. On vérifie : N.√2/(Σa.l) ≤ fu/(βw.γM2)
Cordons latéraux. On vérifie : N.√3/(Σa.l) ≤ fu/(βw.γM2)
Cette méthode simplifiée est moins économique que celle vue précédemment, mais
elle présente l’avantage d’être simple et rapide (intéressant pour le pré
dimensionnement d’assemblages sophistiqués)
1.4.3.2. Principe
En appliquant dans les boulons un effort de serrage intensif (précontrainte), les
éléments à assembler sont comprimés, ce qui créé une force de frottement qui
s’oppose au glissement des faces de contact lorsque l’assemblage est soumis à un
effort extérieur tangentiel dirigé perpendiculairement à l’axe des boulons.
Attention : Ne jamais peindre des zones qui seront assemblées par boulons HR.
1.4.3.4. Calculs
γM3 = 1,1
1.4.3.5. Prédimensionnement
La vérification selon les normes étant laborieuse, une méthode de
prédimensionnement est proposée dans la revue N°4 de 1972 du CTICM.
Méthode : on connaît M, on se donne a priori un nombre de boulons et on déduit la
valeur de F, donc le diamètre du boulon à adopter.
Pour l’épaisseur de la platine on a :
e = F/ [375.(ta/ca + ts/cs)] si il est prévu des boulons extérieurs.
e = F/ [375.(ta/ca + ts/2cs)] si il n’y a pas de boulons extérieurs.
Avec F en kg et e en mm.
(≈150€/t)
o Dispositions constructives
Avec Z module plastique de la section qui vaut 2 fois Sz, moment statique.
Dans le cas de la section rectangulaire, [1] s’écrit :
On a aussi :
Soit :
Le rapport f appelé facteur de forme, est compris entre 1,10 et 1,20 pour les sections
en I fléchies par rapport à leur axe de grande inertie. Si Ye désigne la distance entre
l’axe neutre et la fibre plastifiée la plus proche, on peut écrire lorsque Mel < Med <
Mpl. (Ruine si Med≥Mpl)
Si Mp = PL/4, alors :
[6] devient ye = 0 : la section médiane est entièrement plastifiée, donc il y a ruine de
la poutre (rotule au milieu = mécanisme fig.17)
[7] devient Lp = L/3
Exemple numérique :
Données : poutre de toiture, portée de 4 mètres.
Chargement : Qels = 17 kN/ml. Qelu = 25 kN/ml.
Vérification avec un IPE200-S235JR
o les sections transversales de Classe 1 sont celles dans lesquelles peut se former
une rotule plastique pouvant atteindre sans réduction de résistance la capacité
de rotation requise pour une analyse plastique
o les sections transversales de Classe 2 sont celles dans lesquelles peut se
développer leur moment résistant plastique, mais qui possèdent une capacité de
rotation limitée à cause du voilement local ;
o les sections transversales de Classe 3 sont celles pour lesquelles la contrainte
calculée dans la fibre comprimée extrême de la barre en acier en supposant une
distribution élastique des contraintes peut atteindre la limite d'élasticité, mais
pour lesquelles le voilement local est susceptible d'empêcher le développement
du moment résistant plastique
o les sections transversales de Classe 4 sont celles pour lesquelles le voilement
local se produit avant l'atteinte de la limite d'élasticité dans une ou plusieurs
parois de la section transversale.
A noter que l’Eurocode 3 autorise deux dérogations pour déterminer la résistance
ultime des sections de classe 3 :
Une ossature est qualifiée de contreventée si sa rigidité latérale dans son plan est
assurée par un système de contreventement suffisamment rigide vis-à-vis des charges
horizontales. L’ossature est dite « contreventée » si δa ≤ δs/5 avec δa déplacement
horizontal en tête sous l’action des charges horizontales. δs : déplacement similaire
pour l’ossature dépourvue de son contreventement
Par hypothèse, toute ossature est affectée d’imperfections. L’Eurocode fait une
distinction entre les imperfections globales de l’ossature représentées par des faux-
aplomb initiaux des poteaux, et les imperfections des éléments représentées par des
courbures initiales de ceux-ci. Analyser l’ossature directement avec ces imperfections
serait délicat, et l’Eurocode propose une alternative en remplaçant ces déformations
initiales par des forces « extérieures » équivalentes (voir figure ci-dessus).
Une ossature, soumise à des charges extérieures, subit des déformations et prend
ainsi une configuration déformée. Si ces déformations sont importantes elles ont pour
effet de modifier la géométrie de l’ossature d’une manière telle que l’on ne peut plus
se contenter d’une analyse dans la configuration initiale (voir transparent CM-115).
L’analyse qui se limite à rechercher les sollicitations sur la base de la géométrie initiale
s’appelle « analyse au premier ordre », ou encore « analyse linéaire ». La recherche
directe des sollicitations en prenant en compte l’effet des déformations s’appelle une
« analyse au second ordre ».
Une ossature est qualifiée de rigide si sa sensibilité aux charges horizontales est
suffisamment faible pour qu’une « analyse au second ordre » ne soit pas nécessaire.
Le critère de classement est fonction du coefficient d’amplification critique αcr,
déterminé sous les charges verticales seules. Il y a une alternative (§5.2.5.2) décrite
ici pour un portique. Celui-ci est dit rigide si pour une analyse globale
élastique (1/10) et inférieur à 1/15 pour une analyse globale plastique.
L’analyse globale plastique d’une ossature requiert la possibilité de créer des rotules
plastiques dans les éléments et de faire tourner celles-ci pour permettre la
redistribution des sollicitations dans l’ossature. Ce type d’analyse exige donc d’avoir,
au droit des rotules plastiques une capacité de rotation suffisante. Une telle analyse ne
pourra donc être conduite que dans la mesure où les sections susceptibles de se
plastifier sont de Classe 1. Dans le cas contraire, une analyse élastique s’imposera.
Naturellement ce type d’analyse ne peut s’envisager qu’avec l’aide de l’ordinateur,
puisque la structure n’a plus un comportement linéaire, et qu’à chaque apparition de
rotule, soit à chaque nouveau pas de charge le modèle RDM de la structure étudiée
change.
Où :
Wy est le module de résistance approprié pris de la façon suivante :
Wy = Wpl,y pour les sections transversales de Classe 1 ou 2
Wy = Wel,y pour les sections transversales de Classe 3
Wy = Weff,y pour les sections transversales de Classe 4
ΧLT est le coefficient de réduction pour le déversement.
Sauf spécification contraire, pour les barres fléchies à section transversale constante,
il convient de déterminer la valeur de ΧLT, pour l'élancement réduit approprié, par
l'expression :
Avec :
Où
La stabilité de la barre comprimée et fléchie suivant ses deux axes principaux est
vérifiée par deux formules correspondant aux deux directions possibles de flambement
par flexion :
Les pieds de poteaux sont des éléments de structure permettant la liaison entre la
superstructure et les fondations en béton. Ils comprennent en général deux parties :
o Une pièce d’appui chargée de transmettre au béton les charges verticales
descendantes et les efforts tranchants,
o Les tiges d’ancrages chargées de transmettre au massif les charges verticales
ascendantes provoquées soit par un moment d’encastrement, soit par le
soulèvement du bâtiment sous l’effet du vent ou d’efforts horizontaux.
On distingue deux catégories d’appareils d’appui :
o Les appuis articulés
o Les appuis encastrés
VEd
6.1.2. La bêche
Si VEd < 0,3.Fc,Ed, le frottement de la platine sur le béton assure la transmission de
l’effort tranchant. Dans ce cas la bêche est inutile. Sinon, la bêche sera dimensionnée
pour reprendre l’intégralité de VEd. Ce qui est la seule solution. En aucun cas, les tiges
d’ancrage ne peuvent reprendre un effort tranchant (elles peuvent uniquement servir
à le faire transiter)
MEd = VEd.lq/3
.
Le tableau ci-dessous donne quelques bêches type :
IPE80 100 45
IPE140 130 102
HEA100 100 98
HEB140 100 137
16 20 8 34,4
20 24 8 45,4
24 24 8 48,4
27 28 8 59,6
30 32 10 71,6
On a une flexion possible de la platine autour des axes 1-1 ou 2-2, ce qui engendre
des contraintes dans la plaque. Pour tenir compte de la majoration de pression due à
la rotation, les éléments de platine extérieurs sont vérifiés sous une pression p’ = 1,5
p (p étant la pression uniforme). L’écriture de la limitation des contraintes à la limite
élastique nous donne l’expression suivante :
D’autre part, les parties de platine comprises entre l’âme et les semelles sont
soumises à une pression uniforme qui engendre une flexion. L’expression du moment
ultime de flexion, basé sur une théorie de ruine par plastification, est donnée dans le
tableau V (voir document n°10). On a alors une expression similaire à la précédente :
Dispositions constructives
Fa + N = Fb
On écrit l’équilibre des moments par rapport au point d’application des efforts dans les
tiges d’ancrage. Le torseur composédu moment M et de l’effort N peut se réduire à
l’effort N seulement, en prenant pour point d’application un point situé à e de l’axe,
avec e = M/N. L’équation d’équilibre s’écrit :
La résolution de cette équation nous donne l’effort dans les tiges d’ancrage et la
contrainte de compression dans le béton. A comparer à l’effort admissible et à la
contrainte admissible.
On vérifie que le moment et l’effort tranchant dans la section 1-1f dus à Ft sont
admissibles. De même dans la section 2-2’ avec la contrainte du béton. En adoptant
un débord de platine dans le sens z de 0,7 fois celui dans le sens y, on s’affranchit
d’une vérification de la section 3-3. L’épaisseur des platines est donnée par les
relations suivantes :
Remarque : le critère [2] est rarement dimensionnant vis à vis du critère [1].
Crystal Palace
Chocolaterie Menier
Pont de Garabit
Tour Eiffel
Coupole Géodésique