Travail Ammoniac
Travail Ammoniac
Travail Ammoniac
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Lexique :
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I. Introduction :
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II. Aspect théorique :
Les installations à
l’ammoniac
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A.Principe de fonctionnement d’une installation
frigorifique :
Légende :
1) Moteur du compresseur
2) Compresseur ouvert
3) Evaporateur
4) Condenseur
5) Détendeur
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Description du cycle :
7
B.D’où vient l’ammoniac :
1 Historique :
2 Origine :
1. Production naturelle :
2. Production industrielle :
Depuis 1913, le NH3 est produit par l’industrie chimique principalement par la
méthode d’Haber Bosch, découverte en 1908 par F. Haber. La substance de base
est le gaz naturel qui fournit de l’hydrogène, par un procédé catalytique. Celui-ci
réagit, à une pression d’environ 200 Bar et une température de 400°C, en présence
d’un catalyseur ferreux et avec l’azote de l’air environnant pour former de
l’ammoniac. Cette méthode est encore appliquée de nos jours.
Chaque année, on produit donc artificiellement sur terre environ 120 millions
de tonnes d’ammoniac. Soit +/- 4 % de la production naturelle.
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3. Application :
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C.L’ammoniac utilisé comme frigorigène :
1. Les frigorigènes :
Les frigorigènes sont des fluides chimiques purs ou mélangés utilisés dans les
circuits frigorifiques, leur choix dépend de différents critères :
Il faut prendre en compte des éléments tels que code et normes, faciliter la
détection des fuites, stabilité en présence d’eau et d’huile, coût et disponibilité du
frigorigène.
Un bon frigorigène doit donc avoir, pour limiter les dimensions et le coût d’un
compresseur volumétrique, une tension de vapeur à la température effective
d’évaporation suffisamment élevée. Cependant, la tension de vapeur ne doit pas
être trop élevée afin que la pression de condensation correspondante ne soit pas
proche du point critique.
L’ammoniac est donc un fluide naturel, sans action sur l’ozone, faible voire
nulle sur l’effet de serre.
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Type de
Formule Applications générales Remarques
fluide
Refroidisseurs d’eau,
grandes surfaces,
HCFC R22 = CHClF2 INTERDIT en 2009
réfrigérateurs,
climatisations,…
Sans impact sur la
R 134 A (pur) couche d’ozone
Réfrigérateurs,
HCFC R 407 C (zéotrope) mais avec un effet
climatisations,…
R 410 A (azéotrope) de serre non
négligeable.
Applications industrielles
Fluide propre mais
R 717 (ammoniac) (sous surveillance),
Naturel qui demande une
R 744 (CO2) grosses installations
grande sécurité.
tertiaires, …
2. Propriétés physiques :
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Pression en bar
Température en ° C
12
2.2. Solubilité :
3. Propriétés chimiques :
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3.1. Inflammabilité – Explosivité :
L’ammoniac brûle très difficilement dans l’air sans l’aide d’un hydrocarbure ou
d’un catalyseur, mais il peut former avec l’air des mélanges explosibles entre 16 et
25 % en volume dans l’air. Pratiquement, ces conditions ne peuvent exister qu’en
atmosphère confinée.
L’ammoniac réagit avec tous les acides minéraux ou organiques pour donner
des sels d’ammonium hydrosolubles. Les solutions aqueuses (ammoniaque)
présentent un caractère alcalin. Une solution à 1 % a un pH de 11, 7.
Il faut donc éviter tout contact entre l’ammoniac et ces métaux ou l’un de leurs
alliage ou de leurs oxydes.
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3.4. Miscibilité avec les huiles :
4. Propriétés frigorifiques :
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4.2. Diagramme enthalpique de l’ammoniac (log p, h) :
16
4.3. Diagramme entropique de l’ammoniac (T, s) :
17
4.4. Caractéristiques thermodynamiques :
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19
20
Tableau
volume
massique
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5. Propriétés toxicologiques et écotoxicologiques :
5.1. Sur l’homme :
o Ne pas fumer.
o Lors des accidents aigus, demander dans tous les cas l’avis du
médecin. Lui préciser le pH de la solution responsable, les
risques peuvent s’avérer grave lorsque le pH est supérieur à
11, 5.
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o En cas de contact cutané, laver immédiatement à l’eau le plus
longtemps possible, avec un minimum de 15 min. Sous la
douche, retirer s’il y a lieu les vêtements souillés et ne les
réutiliser qu’après décontamination.
Il est recommandé que tout rejets en milieu aquatique reste inférieur à une
teneur maximale de 0,02 mg / l en ammoniac non ionisé
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Les études sur le poisson ont révélé que la toxicité de l’ammoniac augmente
au fur et à mesure que le pH baisse. On a conclut que l’ion ammonium NH4+ exerce
une certaine action toxique et que la teneur accrue en H+ augmente la toxicité du
NH3.
Comme l’eau de mer est légèrement plus alcaline que l’eau douce et comme
sa teneur en NH3 non ionisé est vraisemblablement plus élevée, il se peut que
l’ammoniac soit plus toxique dans l’eau de mer qu’en eau douce. Dans des
conditions données de températures et de pH, l’eau de mer contient environ 40 %
moins d’ammoniac non ionisé que l’eau douce.
L’ammoniac estime-t-on est lié aux eaux souterraines par l’attraction entre les
micelles de sols chargé négativement et l’ion ammonium chargé positivement. Dans
le sol, l’absorption de l’ammoniac fait intervenir quatre mécanismes principaux :
Absorption chimique,
Fixation,
Réaction avec la matière organique,
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Absorption physique.
Remarque : L’ammoniac est un produit naturel qui ne laisse aucun résidu persistant,
il n’y a donc aucun risque de bioaccumulation dans les organismes
vivants.
Dose = ∫ C² (t) dt
C(t) : concentration en mg / m³
t : temps d’exposition en minutes
n : coefficient variable en fonction du produit,
ici pour l‘ammoniac , n = 2
Ainsi, il est possible d’évaluer l’effet d’un nuage toxique sur la population par
des courbes mettant en relation l’effet produit au couple « concentration – temps ».
Cette relation (loi de HABER) doit cependant être utilisée avec prudence :
Elle n’est valable que pour les gaz ou vapeurs dont l’effet toxique est
réversible. En effet, la constante de HABER est définie comme étant la
concentration, du gaz dans l’atmosphère, mortelle pour un séjour d’une
minute.
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Toutefois, l’application de cette loi de HABER permet de simplifier les calculs
d’évaluation des variations de concentration en fonction du temps avec une pression
suffisante.
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D.Pourquoi choisir l’ammoniac ?
2. Avantages de l’ammoniac :
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Faible masse spécifique du liquide.
Faible pertes de charges.
Fuites aisément détectables.
Le gaz est plus léger que l’air.
Chimiquement stable.
Aisément absorbable dans l’eau.
Séparation d’huile aisée.
Particulièrement adapté aux machines industrielles (compresseurs
ouverts, machines à absorption)
Accepte un peu d’humidité, celle-ci doit néanmoins être éliminée pour
éviter les problèmes d’oxydation interne du circuit).
3. Inconvénients de l’ammoniac :
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4. Comparaisons R 22 / R 717 :
Pour une même température, l’ammoniac offre une pression moins élevée que
le R 22.
R 22 R 717
ODP 0, 05 0
GWP 1700 0
Température critique élevée 96 132, 4
Chaleur latente à -10 ° C 213, 12 KJ / kg 1296, 4 KJ / kg
Exposant isentropique à 20 ° C 1, 357 1, 317
Masse spécifique du liquide 1212, 34 kg / m³ 610, 12 kg / m³
Coefficient de transfert de chaleur 0, 0925 W / m K 0, 52 W / m K
Chaleur spécifique à 20 ° C (Cp) 1, 233 KJ / kg K 4,72 KJ / kg K
Viscosité dynamique 212, 2 mm² / s 154 mm² / s
Masse moléculaire 86, 47 g 17, 03 g
Température d évaporation à 1 Bar - 42 ° C - 34 ° C
Pression de condensation à 35 ° C 13, 68 Bar 13, 5 Bar
Glide //// ////
Disponibilité Jusqu’en 2009 Toujours
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L’une des caractéristiques importante pour juger un frigorigène est s masse
moléculaire, celle de l’ammoniac est particulièrement basse. Il s’ensuit un grand
nombre de caractéristiques positives sur le plan thermodynamique, mais également
un exposant k élevé de compression isentropique. De cette faible masse
moléculaire, on peut admettre de hautes vitesses de fluide sans provoquer de
grandes pertes de pressions. La tuyauterie et tout ce qui en découle est donc moins
onéreux. On peut dire, et grâce à sa chaleur latente élevée, que l’ammoniac a un
très grand coefficient transfert de chaleur.
La vitesse optimale du gaz dans les clapets et ouvertures de refoulement des
compresseurs est inversement proportionnelle au carré de la masse moléculaire.
Les compresseurs à NH3 peuvent donc avoir des vitesses de rotation de 2, 5 à 3 fois
plus élevées pour des pertes de charges égales.
Sa faible viscosité fait que le film liquide est très fin tant dans les évaporateurs
que dans les condenseurs. Et le coefficient de transfert de chaleur est très élevé
aussi bien dans la phase liquide que vapeur.
Un facteur également important est la température et pression critique du
frigorigène, qui sont très hautes pour l’ammoniac, 132, 4 ° C et 11, 28 Bar. Grâce à
ces hautes valeurs critique, le rendement du circuit NH3 est très favorable, les
pressions de condensation se situent loin en deçà de ce point.
Dans le tableau suivant on peut remarquer que le R717 offre de plus grand
rendement pour des températures d’évaporation assez haute ( -10 ° C), par contre le
R 22 est plus intéressant pour des température d’évaporations assez basses
(- 35 ° C).
Capacité Volumétrique
(en KJ / m³ pour les conditions données : T° évaporation / T° condensation)
Frigorigène - 10 ° C / 35 ° C - 10 ° C / 45 ° C - 25 ° C / 35 ° C - 45 ° C / 10 ° C
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E. Conception d’une installation frigorifique à
l’ammoniac :
Il existe quatre types de cycle dont les choix sont guidé par :
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1.2. Le cycle à compression multiétagée :
Le refroidissement des gaz refoulés par l’étage basse pression ne peut être
accompli par des moyens naturels (air ou eau) car la température intermédiaire ti est
naturellement plus basse, on utilise alors le fluide frigorigène lui-même pour
assurer le refroidissement.
Pi = (Pk. Po) 0, 5
ti = (tk . to) 0, 5
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Ce procédé consiste à injecter, via un simple robinet thermostatique ou
électronique, une quantité précise et dosée de frigorigène à l’aspiration l’étage haute
pression du compresseur pour charger les vapeurs aspirées de fines gouttelettes de
liquide de telle sorte que ce brouillard puisse en se vaporisant refroidir les gaz en
cours de compression et abaisser leur température finale.
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1.2.3. Refroidisseur intermédiaire à détente partielle :
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Le liquide n’est pas injecté directement à l’aspiration HP mais dans un
échangeur du type à détente directe. Dans cet échangeur, le liquide haute pression
est sous-refroidi jusqu’à une certaine température supérieure de 10 K à la
température intermédiaire.
C’est un système simple et peu onéreux, qui ne contient pas trop de fluide et
sans séparateur d’huile qui est applicable aux petites et moyennes installations.
Ce cycle est réalisable avec les compresseurs à vis qui comporte un orifice
intermédiaire entre l’aspiration et le refoulement. Par l’orifice de reprise de vapeur, il
est possible de réaspirer un certain volume à une pression intermédiaire fixée par la
technologie de la machine et le régime thermique.
Cette vapeur vient alors se mélanger à la vapeur comprimée entre l’orifice
d’aspiration basse pression et l’orifice de reprise appelé « superfeed ». Le débit total
résultant du mélange est alors comprimé jusqu'à la pression finale fixée par le
compresseur.
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2. Modes de refroidissement :
2.2.1. Avantages :
2.2.2. Inconvénients
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• Coût plus élevé de tuyauterie et de fluide frigoporteur.
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2. Les compresseurs à pistons :
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3. Les compresseurs à vis :
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4. Les échangeurs :
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4.1.3. Les condenseurs évaporatifs :
Appareils très intéressant lorsque l’on veut créer une accumulation de froid
sous forme de glace dans les tubes.
Ils sont constitués par des rideaux de tubes lisses reliés par des collecteurs et
immergés dans un bac en acier ou béton rempli d’eau. L’écartement des tubes est
calculé de telle sorte que 35 mm de glace puisse se former sur les tubes lors des
périodes de demande frigorifique moins importante.
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4.2.3. Les évaporateurs multitubulaires « noyés ou « à regorgement » :
Ils sont constitués par des empilages de plaques séparées par des joints
plastiques ménageant entre elles des espaces, où circulent les fluides, sièges des
échanges thermiques
L’utilisation de plaques brassées au nickel permet la réalisation d’échangeurs
de petite puissance (50 à 250 KW), pour l’ammoniac.
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5. Les détendeurs :
Il est placé côté basse pression du circuit, le débit est contrôlé par le niveau
de liquide dans la chambre du flotteur.
Ce type de détendeur n’est utilisé qu’avec des évaporateurs noyés. Le flotteur
peut-être logé, soit directement dans l’évaporateur, soit dans une chambre séparée
montée à proximité. Dans ce cas, la chambre doit être mise en communication avec
l’évaporateur par deux conduites, l’une à la partie supérieure, côté vapeur , l’autre à
la partie inférieure, côté liquide, de façon à ce que les niveaux soit les mêmes dans
la chambre que dans l’évaporateur.
A augmentation de la charge
correspond une augmentation du débit de
liquide vaporisé, ce qui entraîne une
baisse de niveau. Le flotteur descend et
ouvre l’orifice d’admission de liquide sous
pression. A une diminution de charge
correspond une diminution du débit de
liquide vaporisé, ce qui entraîne une
montée de niveau. Le flotteur ferme
l’orifice d’admission du liquide.
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5.3. Détendeur à commande électrique :
6. Les séparateurs :
Les quantités d’huile entraînée sont relativement faibles et sont traités dans un
séparateur d’huile principal. L’huile fait son retour au carter par différence de
pression, et si nécessaire elle est refroidie.
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6.1.2. Pour les compresseurs à vis :
Ces appareils sont utilisés dans les circuits à 2 étages, ils assurent le
refroidissement des vapeurs entre phases de compressions et le refroidissement du
liquide haute pression. Ce sont souvent des capacités verticales, calculées pour
assurer le retour des vapeurs vers l’étage haute pression sans entraînement de
gouttelettes de liquide. L’intérieur de la bouteille comporte une arrivée de gaz
refoulée par l’étage basse pression dans du liquide maintenue à moyenne pression,
et dans le cas de l’injection partielle, un serpentin immergé dans le liquide dans
lequel circule le liquide sous haute pression.
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7. La tuyauterie et la robinetterie, soudure :
8.4. L’absorbeur :
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8.5. Les soupapes de sécurité :
Le choix des détecteurs est déterminé par une étude sur les
risques encourus par le personnel et la zone à protéger qui pourrait
être exposé. Les réglages, étalonnage et le bon fonctionnement est
prévus dans le contrat d’entretien et doit être vérifié tout les 6 mois.
L’ammoniac étant plus léger que l’air, les détecteurs doivent être placé
au plafond.
Les seuils d’alarme 1 et 2 peuvent être variable suivant la norme
en vigueurs dans le pays où l’installation à ammoniac est installée.
L’alarme est transmise à la centrale de surveillance.
Sur la photo :
Alarme 1 : 50 ppm
Alarme 2 : 200 ppm
Il doit être situé en hauteur, visible près d’une porte d’accès du local
technique. Un projecteur doit le rendre visible la nuit.
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8.9. Les équipements des protections :
Remarque :
- Si < 3000 ppm port du masque simple (avec cartouche et max 10
min d’utilisation par cartouche).
- Si > 3000 ppm port ARI obligatoire.
- Si entre 120 000 ppm et 250 000 ppm risque d’explosion, éviter tout
étincelle (flamme et/ou électrique).
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F. Normes et réglementation en vigueur :
Caractéristiques générales :
Catégorie Exemples :
Pièces ou parties de bâtiments :
- Où des personnes peuvent dormir.
Hôpitaux, tribunaux,
- Où des personnes peuvent ne pas être
prisons, écoles, grandes
A libre de leurs mouvements.
surfaces, restaurants,
- Où un nombre incontrôlé de personnes
écoles, gares, … .
sont présentes.
- Où seul un nombre limité de personnes
peuvent se rassembler, dont certaines Bureaux ou locaux
B doivent être au courrant des mesures professionnels, laboratoires,
générales de sécurité de ateliers, … .
l’établissement.
- Où n’ont accès que des personnes Installations de fabrication
autorisées qui sont au courrant des chimiques, alimentaires, …,
C
mesures générales et spéciales de raffineries, entrepôt,
sécurité de l’établissement. laiteries, … .
Conditions ambiantes ≤ 32 ° C ≤ 43 ° C
Côté haute pression avec condenseur refroidi par air 22, 08 bar 27, 09 bar
Côté haute pression avec condenseur refroidi à l’eau ou
15, 86 bar
condenseur évaporatif
Côté basse pression 11, 36 bar 15, 86 bar
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Relation entre les différentes pressions et la pression maximale admissible PS :
Pression de conception ≥ 1 x PS
Pression de l’essai de résistance 1, 43 x PS
Pression de l’essai de fuite ≤ 1 x PS
Pression du dispositif de limitation de la pression (avec dispositif de ≤ 0, 9 x PS
décharge), tarage
Pression du dispositif de limitation de la pression (sans dispositif de ≤ 1 x PS
décharge), tarage
Pression des dispositifs de décharge, tarage 1 x PS
Pression des soupapes de décharge ≤ 1,1 x PS
Dispositif de protection :
Dispositif de surpression :
Pour les réservoirs de diamètre supérieur où égal à 152 mm, qui peuvent être
isolés des autres parties du système :
Réservoir de volume intérieur brut < 100 litres : 1 seule soupape est
exigée.
Autres réservoirs : 2 soupapes raccordées à un inverseur.
Essais et réception :
La norme fixe les essais que doivent subir les composants et le système
complet avant la mise en service de l’installation.
La norme indique les conditions de marquage et le contenu de la
documentation.
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Ventilation mécanique doit être prévue pour une salle des machines contenant
pus de 10 kg d’ammoniac. Il doit être actionné par un détecteur d’ammoniac.
Les ventilateurs doivent être capables d’évacuer de la salle des machines au
moins :
V = débit [l / s]
V = 14 x m² / ³ m = masse d’ammoniac [kg]
Art. 3.3 - Les appareils sous pression ainsi que les canalisations contenant ou
véhiculant de l’ammoniac doivent être construit suivant les normes européennes
(EN) les plus récentes en vigueur ou à défaut d’après les normes en vigueur dans le
pays au moment de la construction de l’installation.
Art. 4.5 - Les machines ne peuvent être livrées, ni même être montées avec une
charge d’ammoniac.
Art. 5.1 – Les installations doivent être conçues et construites manière à réduire le
plus possible les risques encourus par le personnel de l’établissement, le personnel
de montage, d’entretien, et tout le public en général.
Art. 5.3 – La méthode de transfert du froid direct est interdite pour les installations
frigorifiques de confort et de froid technique.
Art. 5.5 – Les fluides caloporteurs (de l’évaporateur et du condenseur) doivent être
surveillés en permanence par un détecteur d’ammoniac. Une alarme doit
s’enclencher si la teneur du fluide caloporteur dépasse 200 ppm.
Possibilité 1 : Pour les bâtiments des la catégorie A, l’accès doit se faire par
un sas et un absorbeur doit être prévu dans la salle des
machines en plus de celui de l’enceinte hermétique. Pour les
bâtiments de la catégorie B, un sas doit être prévu entre la salle
des machines et l’enceinte hermétique.
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Art. 5.9 – Dans l’enceinte hermétique, un détecteur d’ammoniac doit être placé, avec
2 seuils de détections (50 et 200 ppm).
Art. 6.1.1 – L’installation ne peut se faire que, soit dans un local contigu au
bâtiment, soit dans un local à l’écart et isolé.
Art. 6.1.4 – La salle des machines ne peut pas être aménagé en sous-sol.
Art. 6.1.6 – La salle des machines doit disposer de 2 portes d’issues menant
indépendamment vers l’extérieur.
Art. 6.1.8 – Les portes du sas et de la salle des machines doivent être à
fermeture automatique.
Art. 6.1.10 – La salle des machines doit être étanche pour éviter le passage
d’ammoniac vers l’extérieur.
Art. 6.2.1 – La salle des machines peut se trouver soit à l’intérieur soit à
l’extérieur.
Art. 6.2.4 – La salle des machines ne peut pas être aménagé en sous-sol.
Art. 6.2.8 - Les portes de la salle des machines doivent être à fermeture
automatique.
Art. 7.1 – Les dimensions de la salle des machines (cat. A et B) doivent permettre
l’installation des équipements dans des bonnes conditions de travail, laissant assez
de place pour assurer le montage, le service, l’entretien et le dépannage.
Art. 8.1 – Un système de ventilation doit être installé dans la salle des machines (cat.
A et B) afin d’assurer la mise en œuvre des mesures d’urgences.
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Art. 8.2 – Le système de ventilation de la salle des machines ne doit pas être
raccordé à d’autres conduites de ventilation du bâtiment.
Art. 9.2 – Toutes les mesures doivent être prises pour éviter que l’ammoniac ne
puisse s’échapper même en cas de panne ou d’accident.
Art. 9.3 – Pour la possibilité 1, l’enceinte hermétique doit être dotés d’un détecteur
d’ammoniac et la salle des machines dans la possibilité 2.
Art. 9.5 – Les installations construites selon la possibilité 1 doivent être munies de
détecteurs dans l’enceinte hermétique et dans, la salle des machines (50 et 200 ppm
comme seuil). Pour celles de la possibilité 2, un détecteur dans la salle des
machines (50 et 200 ppm comme seuil) et un détecteur dans le sas (200 ppm).
Art. 9.7 – Le système d’absorption doit être dimensionné pour pouvoir absorber la
totalité d’ammoniac utilisé dans la machine (10 litres d’eau pour 1 kg d’ammoniac).
Art. 12.7 – Une alimentation de sécurité doit être installée pour faire fonctionner les
installations frigorifiques vitales en cas de panne du réseau.
Art. 12.8.5 – Le câblage de l’alimentation de secours doit dans tout les cas être
résistant au feu d’un degré d’une heure au moins.
Art. 13.2 – L’éclairage de secours ne peut pas être inférieur à 15 Lux et doit
s’allumer au plus tard 0,5 seconde après l’extinction de l’éclairage normal. Il doit
avoir une intensité de 1 Lux à 20 cm du sol au niveau de la porte de la salle des
machines utilisée comme porte de secours. Son autonomie doit au moins être de 60
minutes.
Art. 14.1 – Tous les éléments du circuit frigorifique doivent être conçus, fabriqués et
installés de façon à rester étanches et à supporter les vibrations, les pressions, les
températures qui peuvent se produire pendant le fonctionnement.
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Art. 14.3 – L’installation doit être conçue afin d’éviter les coup de béliers, permettre
un accès facile pour les entretiens, les tuyauterie doivent être protégé contre la
chaleur.
Art. 14.4 – Les conduites de vidanges doivent être munies de robinets afin de
pouvoir vidanger facilement l’ammoniac ou l’huile du système et de récupérer le
fluide dans des récipients sans qu’il y ait émission d’ammoniac dans l’atmosphère
environnante.
Art. 14.5 – Le système de réfrigération doit être munis d’un nombre suffisant de
robinet d’isolement qui lors de leur utilisation doivent bloquer le flux dans n’importe
quelle direction.
Art. 15.2 – Le circuit caloporteur doit être surveillé en permanence par un détecteur
d’ammoniac qui déclenche une alarme à 200 ppm.
Art. 18.3 – L’exploitant doit tenir en réserve un stock de produits pour l’absorption
d’huile.
Art. 18.6 – Des extincteurs portables doivent être accessibles à tous moments.
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Art. 19.1 – L’installateur de machines frigorifiques est tenu de mettre à la disposition
de chacun des travailleurs employés aux travaux de maintenance sur le circuit
frigorifique les équipements de protection individuelle résistant aux agressions
chimique de l’ammoniac :
Art. 19.2.1 – Des trousses de secours contenant le matériel nécessaire, pour donner
les premiers soins, doivent être placées en nombre suffisant à l’extérieur de la salle
des machines.
Art. 20.5 – Toutes les installations sous pression doivent être réceptionnées par un
organisme de contrôle avant leur mise en service.
Art. 22.22 – Lors des travaux de maintenance sur la partie du système contenant de
l’ammoniac, le personnel doit porter obligatoirement son équipement de protection
individuelle (cfr art 19.1).
Art. 23.1 – Il est interdit d’exploiter une installation frigorifique, si elle n’est pas
couverte par un rapport de réception respectivement de contrôle périodique établi
par un organisme de contrôle et visé par l’Inspection du travail et des mines.
Art. 25 – L’exploitant est obligé de tenir pour chaque machine frigorifique un registre,
qui doit être conservé et déposé dans la salle des machines, séparé comprenant 2
volets :
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Les noms des personnes ou l’entreprise ayant effectué les interventions.
Le rapport des observations et constations effectuées par le personnel
d’exploitation.
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III. Aspect pratique :
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A.Description des lieux :
Lors de mes stages, au Grand Duché du Luxembourg, dans la société ELCO,
dans le département Facility Management, j’ai eu l’occasion de pouvoir travailler sur
une installation à l’ammoniac, dans les bâtiments de la CLT, centre de transmissions
européen pour toutes les chaînes radios et télévisons du Group RTL (RTL Lux, RTL
TVI, Club RTL,…). L’installation était située au dernier étage d’un des bâtiment et
comportait, un sas, deux salles des machines qui comprenait chaque d’elle, une
cabine de confinement. Dans chaque cabine, une installation frigorifique de 504 KW,
contenant 42 kg d’ammoniac.
Plan :
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B.Schéma de principe de l’installation:
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Légende :
Electrovanne
Débitmètre
Filtre à huile
Vanne d’isolement
Voyant
Vanne de régulation
Pressostat
Schrader
Thermostat
60
C.Le compresseur à vis OSKA 7471-K de chez
BITZER :
D.
E. Djdmz
F. Djpzjd
G. Djjzd
H.Jdzjdm
I. Jkdzjd
J. Kêjdfz
K.Jezjdf
L. Jdqµjdz
M. ^zjd
61
62
Caractéristique du compresseur :
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Les détecteurs sont placés :
- Un dans la salle des machines
- Un dans la cabine de confinement.
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IV. Conclusion :
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V. Bibliographie :
Le cours de technique du froid de Mr JAUPARD
http://perso.orange.fr/philippe.cretal/detendeur.htm
http://www.danfoss.com/France/
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VI. Annexes :
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