CH 3
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1. INTRODUCTION :
La distribution de l’énergie électrique se fait avec deux niveaux de tension et après la tache de
répartition régionale précédée par celle du transport. En fait, nous avons la distribution en HT
haute tension et la distribution en BT. La distribution HT est réalisée à travers des postes
HTB/HTA pour les consommateurs de grandes puissances, sidérurgie, SNCF, mines et les
grandes industries d’une façon générale. Pourtant la distribution BT (basse tension) se fait à
travers les postes HTA/BT consiste à rendre disponible la tension simple monophasée pour
l’utilisation domestique ainsi que la basse tension triphasée 230/400𝑉.[6]
: Source
: Artères
: Autres départs d’artères
: Ramification
: Postes alimenté par le réseau (utilisateur ou abaisseur)
Sectionneur ouvert
: Source
: Artères
: Ramification
Les réseaux maillés à charges nodales : où toutes les charges sont connectées aux nœuds du
réseau. Ils sont utilisés dans les réseaux de transport d’énergie à haute tension.
les réseaux maillés à charges réparties : où les charges sont branchées le long des lignes. Ils
sont utilisés dans les réseaux de distribution.
Transformateur (MT/BT)
L’électricité passe du réseau de transport au réseau de distribution grâce aux « postes sources
». Ces échangeurs abaissent la haute et très haute tension en moyenne tension MT (15 000 ou
20 000 volts) ou en basse tension (380 et 220 volts).
Les notions de base du régime de neutre en HT sont contrôlées par les deux normes :
4.2. Description :
Tout a d’abord iles important de signaler que la notation des schémas d mise à la terre en Bt
reste valable pour la Haute tension. A avoir :
Pour le coté HT le courant de défaut à la terre est important au contraire du cas de basse
tension. A cet effet des résistances sont insérées entre le neutre et la terre (coté HT) pour
limiter ce courant de défaut qui peut atteindre cent fois la valeur de courant de défaut en BT.
Pour cela une troisième lettre désigne la liaison des masses du poste d’alimentation comme
suit ;
La chute de tension due essentiellement du courant, mais elle dépend aussi des puissances
active et réactive ainsi que l’impédance du chemin de transmission d’énergie. En effet, la
relation entre la chute de tension d’une part et des partie résistive (𝑹) et inductive (𝑳) d’autre
part est donnée par l’expression suivante :
∆𝑈 (𝑅𝑃 × 𝑋𝑄)
=
𝑈 𝑈
La première cause c’est le courant traversant les conducteurs et les circuits électriques
couplé à la résistance de chaque élément. En fait, pour :
Une puissance fixée s’il existe une chute de tension dans le circuit c’est que la section
des conducteurs est mal choisie (les longueurs sont rarement un levier d'action).
Une chute de tension peut apparaître avec un fort appel de puissance (moteur qui
démarre par exemple) momentané.
La chute de tension est limitée par la norme NFC 15-100 selon le tableau suivant :
Le courant d’emploi 𝐼 ,
Et un certains nombre de facteur de correction en relation avec :
o Le mode de pose de la canalisation
o L’état de conducteur neutre chargé ou non,
o Des conditions de pose particulières telles que
Canalisation enterrée ou non,
Température du milieu ambiant,….,
5.1.5. Calcul d’une chute de tension en régime permanent :
Il faut, dès le début, préciser que les formules présentées ci-dessous ne sont valables que pour
le régime permanent.
Chute de tension
Type de distribution Chute de tension en volts
en %
∆𝑈
Monophasé : phase -neutre ∆𝑈 = 2 × 𝐿 × 𝐼 (𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin 𝜑) 100 ×
𝑉
∆𝑈
Monophasé : phase -phase ∆𝑈 = 2 × 𝐿 × 𝐼 (𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin 𝜑) 100 ×
𝑈
Triphasé équilibré avec ou ∆𝑈
∆𝑈 = √3 × 𝐿 × 𝐼 (𝑅 cos 𝜑 + 𝑋 sin 𝜑) 100 ×
sans neutre 𝑈
𝐼 : Courant d’emploi
𝑉 : Tension simple
𝑈 : Tension composée
𝐿 : Longueur du conducteur
C’est le courant le plus important dans une installation électrique, dans l’absence d’une
protection appropriée il peut causer des dégâts totalement destructifs.
5.2.1. Définition :
Ce type de courant se produit lors de contact direct entre deux conducteurs (ou plus) de
potentiels différents.
Selon le cas, les conditions de l’installation et type de défaut nous pouvons citer les
principaux types de courant de court-circuit définis dans la figure suivante :
Il existe deux principales méthodes de calcul de courant de court circuit ; celle dite des
impédances et la méthode des composantes symétriques.
Elle permet de calculer les courants de défaut en tout point d’une installation avec une bonne
précision. Elle consiste à totaliser séparément les différentes résistances et réactances de la
boucle de défaut, depuis et y compris la source, jusqu’au point considéré ; puis à calculer
l’impédance correspondante. L’Icc est enfin obtenu par l’application de la loi d’Ohm :
𝑈
𝐼 =
√3 ∑ 𝑍
NB : Cette méthode a été retenue pour la précision qu’elle permet d’obtenir, et pour son
aspect didactique puisqu’elle nécessite la prise en compte de la quasi-totalité des
caractéristiques du circuit concerné.
Elle exploite le principe de composantes symétriques afin de simplifier l’étude du réseau, elle
est retenue pour sa précision et son aspect analytique. En divisant le systèmes en trois sous
systèmes direct inverse et homopolaire.
6. CONCLUSION :
La distribution de l’énergie électrique présente une tache compliquée, vu la grande diversité
des éléments intervenants. Après la production et le transport la distribution doit être effectuée
en toute sécurité et fiabilité. Une bonne connaissance des notion de base de différents
paramètres (chute de tension courant de court circuit courant de défaut d’isolement, mise a la
terre), permet de réaliser une installation robuste et sécurisée.