Acer Palmatum Erable Du Japon

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Erable du Japon

https://www.maitre-bonsai.fr/espece/bonsai-erable/

(Acer palmatum) ACER cher à nos cœurs.

Samboku
Le port naturel très gracieux de l'érable du Japon palmé et sa croissance lente nous incitent à
l’adopter sans hésiter pour illuminer notre passion.
Leur élégance et la splendeur remarquable de leur coloration automnale n’a pas d’égal.
Sans nul doute c’est sur les érables que l’on observe la teinte orangée la plus flamboyante.
C'est un très bel arbre qui nous séduit par les couleurs chatoyantes que ses feuilles prennent à
l’automne, du vert bronze au vert tendre en passant par l’orange vif, le rouge écarlate ou le
pourpre sombre. Le joyau de votre jardin de bonsaïka, à cultiver sans attendre.

Famille :
Acéracées

Rusticité:
Nous élevons nos érables dans un contenant peu volumineux, et c'est là qu’apparaîtrons les
problèmes en hiver. Jusqu'à -3° environ les risques seront peu élevés. En dessous une
protection du racinaire s'impose, en posant le pot au sol noyé sous un bon paillage, qui autre
la protection contre le froid, assurera une certaine humidité.
Exposition:
Il aime le plein soleil au printemps et en automne (pour les couleurs). A partir de la saison
estivale, une exposition à l'est, lui assurera la mi-ombre à partir du zénith, il n'aime pas la
chaleur sèche. Il peut supporter l'ombre totale, mais là cela sera des entre-nœuds longs.
Maintenant, bien plus que le soleil direct, c'est le vent qui déshydrate les feuilles en été,
abriter le de votre vent dominant. Pendant les chaudes journées estivales, vérifiez plusieurs
fois par jour où le substrat soit humide. Si nécessaire, arrosez plusieurs fois par jour votre
pendant l'été. Surtout sur un jour de grand vent.

Petit aparté:
Contrairement à ce que l'on puisse penser, les érables du Japon peuvent
supporter le plein soleil à condition que le pied puisse bénéficier d'une bonne
humidité racinaire afin de compenser la transpiration faite par le feuillage.

Chrs Shwn
Bonjour : Acer deshojo : Acheté en supermarché, il y a 22 ans (il ne ressemblait pas à grand-
chose)
Cultivé depuis en Auvergne à 500m d’altitude, ,toute l’année dehors, pot enterré l’hiver.
Eliette Labecot
Bonjour,
- lieu de culture : Sud ouest de la France.
- Acer palmatum ARAKAWA
- Age : inconnu
- Achat : chez un professionnel
- Substrat : 50% akadama 50% chabasai un peu d'écorce composté

Cet arbre a beaucoup progressé, malheureusement il a été victime en juillet 2018 des
éléments déchaînés de dame nature : 30cm de grêlons gros comme des œufs de pigeons.

J'ai réussi à sauver l'arbre mais j'ai vraiment failli le perdre. En 2020 il était sorti d'affaire
grâce à Joël Bonneton qui m'a prodigué de bons conseils sur la diffusion d'un programme les
protections et l'engrais.
Cela permit la relance du métabolisme protéique et glucidique.
Cependant cet arbre à cause de la violence de la chute des grêlons, a eu la branche basse de
brisée : irrécupérable. MAIS l'arbre a survécu. Je l'accompagne depuis 2ans + .

SUBSTRAT :
Son choix est spécifique à chaque amateur, relatif à vos conditions de culture, votre région
climatique, votre zone culturale (microclimat) correspondant à l'endroit où seront placés les
arbres.

Quelques compositions :

Kyriu/ akadama plus de la fibre de coco. Pumice ou pouzzolane /akadama plus de l'écorce de
pin compostée. A vous d'adapter les proportions en fonction de vos observations (s’il sèche
trop vite ou trop rétenteur).

L'ajout de mycorhizes se révèle fort utile, ainsi que du charbon actif, de bambou ou de
résineux, pour la santé de vos arbres.

LES APPROCHES DE TAILLE :

Lorsque les feuilles commencent à se colorer jusqu'à ce qu’elles tombent nous pouvons tailler.
Nous avons une période d'une semaine environ (voir dix jours) après la chute de ces dernières
pour entreprendre cette approche.

Mais avant d'entamer votre taille pendant ce temps accordé, vérifiez à l'aide d'une petite
branche si la sève ne s'écoule. Cette période de dormance varie suivant votre zone climatique,
mais l'annonce d'opérer ses tailles est au moment où les feuilles commencent à se colorer.

La raison : lorsque les feuilles commencent à se colorer, l'arbre commence sa dormance. Au


moment de la chute des feuilles, la succion est la plus faible. Cette période de repos dure au
total plus ou moins un mois environ (début de colorisation, chute des feuilles plus les dix
jours), et à l'approche des premiers frimas la sève circule de nouveau, afin de préparer ses
futurs bourgeons ; et il est trop tard. Ceci est une caractéristique biologique des acers.

Autre approche similaire: lorsque les feuilles commencent à se colorer, on pratique une
défoliation, puis on taille.

Maintenant, la double taille: Nous couperons les extrémités trop longues des fines branches.
Par cette action, nous aiderons l'arbre à bourgeonner de façon plus compacte.

Ne perdons pas de temps à éclaircir de façon minutieuse, vous ferez cela en fin d'hiver.

En parallèle, vous pouvez en début de printemps pratiquer un ébourgeonnement afin de


supprimer les départs mal placés ou trop gros.

Les grosses coupes faites en automne, ne seront coupées à ras, nous laisserons 1 cm environ ,
en mastiquant ce morceau. Nous reprendrons lors de la circulation de la sève.

Une recommandation pour cette forme de taille, ne pas s'emballer, ne pas corriger les
branches plus que nécessaires.
Un petit aparté: vos outils seront toujours bien désinfectés avant d'entreprendre vos tailles.
Si, une branche est forte, même sans petites branches à la base, il est possible de la tailler sur
les premiers entre nœuds en la laissant aveugle.

PINCEMENTS:

Il y a une grande différence entre le travail réel effectué sur un arbre en formation et un arbre
semi-mature et mature. Les livres expliquent la façon de maintenir un arbre déjà formé.

Sur un jeune arbre en formation, la pousse sera libre, en laissant grandir les pousses, parce
que la priorité est de former la structure des branches. Nous ne ferons ni pincement en vert, ni
effeuillage.

Lorsque l'arbre commence à avoir un bon squelette, mais toujours en formation, nous
laisserons grandir les pousses et lorsque les feuilles arriveront à maturité nous procéderons à
un mekiri(retour à un nœud, en pensant à laisser 1 ou mm avant les deux feuilles). Nous
pourrons éliminer les plus grandes feuilles situées sur l'apex en trop, afin d'aérer et d'ouvrir à
la lumière.

Cette approche peut se pratiquer plusieurs fois sur un arbre en bonne santé. On ne se soucie
pas dans cette phase de construction de l'esthétisme de l'arbre, le temps accordera sa beauté.

Sur un arbre mature, après sélection des bourgeons, en enlevant ceux plus forts, taillez
toujours sur les bourgeons le plus court. Au démarrage des bourgeons sélectionnés, on
pince les pousses avant que les feuilles ne finissent de s'ouvrir «mestumi.» La conduite se
fait ensuite par des pincements en vert, en ramenant à un nœud ou à deux nœuds.
Privilégiez sur un arbre établi, des défoliations partielles et par étapes, en enlevant
complètement la feuille ou en la coupant en mai ou juin. Vous pouvez le ligaturer de fin juin à
fin juillet.

Veillez toujours à faire vos travaux en considérant la santé de votre arbre, et si c'est son
moment à lui, non le vôtre.

Engrais :
Le volume et les fréquences dépendent de l'âge de votre acer et des travaux que l'on souhaite
entreprendre. Sur un jeune plant, la dose en azote ce situera autour de 5 à 6 et pourra être
donné lorsque les feuilles commenceront à être mature.

En été vous baissez la fréquence et le volume. En septembre jusqu’ 'à fin octobre (on arrête
lorsque l'on voit le début de la coloration) le taux en azote sera sensiblement pareil (3à 4%)

Maintenant sur arbre mature la mise en engrais est différente. Nous accorderons plus
d'attention à la fertilisation afin qu’elle soit équilibré et pas trop riche en azote (2%). Il vaut
mieux le laisser un peu sur sa faim.

Si on donne trop d’azote, les entre-nœuds seront longs, ne pourra pas durcir correctement ses
branches avant l'hiver, les jeunes pousses n'auront le temps de sécher correctement et pourront
geler. On peut tranquillement administrer un engrais liquide faible en azote, au lieu d’un
engrais solide à un bonsaï fini.

Un apport de potasse à partir d'août une fois semaine (un mois), vous permettra de profiter de
couleurs plus resplendissantes.
Les approches de Gilles sur l’Erable :

Les érables du Japon font parties, avec les pins noirs des archétypes du bonsaï. Si le pin noir
est la force et la puissance, le masculin par essence (shin).
L'érable japonais est la grâce et l'élégance, le principe féminin par excellence (gyo).
Évidemment, rien n'est figé de façon aussi irrémédiablement opposée, on peut trouver des
arbres ne répondant absolument pas aux critères habituels.
En ce qui me concerne, la façon que j'ai de cultiver les érables ne vaut bien évidemment, que
pour moi et surtout n'est adaptée que pour mon propre jardin et climat, c'est à dire en
Provence dans le sud de la France.
Faisant écho à monsieur Ando, la meilleure façon de conduire un érable du Japon en bonsaï
est de commencer par le semi. J'ai personnellement essayé aussi toutes les autres méthodes,
des marcottes aux différentes formes de greffes et de bouturages, et, personnellement je n'en
ai trouvé aucune de suffisamment pertinentes ni satisfaisantes.
Le semi a l'immense avantage de permettre, si l'on fait les choses correctement, de démarrer
avec le meilleur enracinement possible et le meilleur départ de tronc possible aussi. Et ce,
sans cicatrices visibles !!! C'est hyper important, nous en revenons là, à la notion d'archétype
féminin, c'est à dire zéro cicatrice, zéro marque de ligature ou quoi que ce soit d'autre.
C'est pour moi un principe absolu, et j'aimerai aussi pouvoir dire que tous mes arbres sont
absolument parfaits, mais ça n'est malheureusement pas le cas pour tous.
Cela veut dire pas de raccourci, pas de techniques hasardeuses pour faire grossir le tronc plus
vite ou faire ramifier aussi plus vite. C'est d'ailleurs un principe valable pour la culture de tous
les bonsaï, ne pas vouloir aller trop vite, être pressé ne doit pas faire partie du credo du
pratiquant de bonsaï.
Après, je ne redirai jamais assez, que chacun fait ce qu'il lui plaît ; mais, un bonsaï vite fait est
rarement un bonsaï bien fait, et lorsqu'on a un minimum d'expérience un « fast bonsaï » est
vite repéré dans une exposition.
Et contrairement à une légende tenace, démarrer d'un semi n'est pas plus lent que démarrer
avec une autre technique.
En ce qui me concerne la construction d'un érable c'est comme la construction d'une maison,
elle se fait pas à pas. C'est à dire la base d'abord, l'enracinement, un bonsai quel qu'il soit se
doit d'avoir un bel enracinement stable et bien répartis autour du tronc. Si ce principe
fondamental n'est pas respecté votre arbre n'aura aucun intérêt esthétique.
Une fois la base établie on s'intéresse à la construction du départ du tronc, ensuite de la
première branche et ainsi de suite jusqu'au sommet de l'arbre.
Une fois tout ceci bien établi on s'intéresse aux ramifications secondaires puis tertiaires, etc...
La culture des érables au jour le jour doit donc s'adapter à cet état de fait. Il est donc très
important de toujours savoir où vous en êtes dans les étapes de culture et d'esthétique de vos
arbres pour pouvoir adapter votre travail et être efficaces.
Ne pas vouloir aller trop vite ne veut cependant pas dire perdre du temps.
Appliquer les bons gestes aux bons moments fera évoluer vos arbres sans heurts et en
harmonie avec leurs rythmes de croissance.
Concernant la culture voici ce que je fais :
- Pour la fertilisation, j'engraisse mes arbres tout le temps toute l'année, bien évidemment, pas
autant en hiver qu'au printemps et bien sur les doses, les NPK et les types d'engrais varient
selon l'étape de travail de chaque arbre.
- Je ne taille jamais la première pousse, j'attends que les feuilles soient arrivées à maturité
pour tailler. Bien évidemment, chaque taille sera adaptée à l'étape de travail de chaque arbre
selon ses spécificités propres.
- Contrairement à beaucoup de pratiquants de bonsaï je pratique très régulièrement
l'effeuillage. Comme toujours cela dépend des étapes de travail de chaque arbre. Il n'y a pas
une seule façon type d’effeuiller.
- Concernant les substrats, c'est toujours la même chose, à chaque étape de travail son
substrat, la seule constante chez moi c'est minimum 50 % permettant une bonne rétention en
eau. Pour deux raisons, les érables, à ce que je constate sont assez gourmands en eau et
j'habite dans une zone où il fait très chaud sur de longues périodes et où il y a aussi très
régulièrement du vent. Je n'ai aucune prévention contre aucun type de substrat. Chacun fait ce
qu'il peut selon ce qu'il peut trouver et son budget. Ce qui est important ce sont les différentes
granulométries que vous utiliserez qui doivent être adaptées à votre climat et à l'étape de
travail de votre arbre. Personnellement je me sers principalement de sable siliceux et de
pumice pour les arbres en travail et de l'akadama pour les arbres matures.
- Donc, corollaire du substrat, l'arrosage doit être adapté selon plusieurs facteurs : climatiques,
le feng shui de votre jardin, orientation, exposition, en ville, arboré ou non, votre disponibilité
à être là ou pas, tenir aussi compte de la taille et de la profondeur et le substrat utilisé des pots
que vous utilisez, etc...
Tout cela exige bien sûr du temps et de la persévérance ainsi que beaucoup d'efforts et
d'attentions, mais c'est la condition sine qua non de la réussite d'un beau bonsaï d'érable du
Japon.
Cette façon de faire est extrêmement exigeante, elle demande beaucoup de vigilance mais
promet de belles réussites et des arbres avec des formes très naturelles et élégantes.
En conclusion, je le répète, cette façon de faire ne vaut que pour moi, j'ai une sainte horreur
de la facilité et de l'à peu près, mais chacun fait comme il veut et comme il le ressent. Il n'y a
pas qu'une seule façon de faire du bonsaï et je n'ai pas la prétention de croire que ma façon de
faire est la seule et la meilleure.

Sensibilité
La verticilliose ( Verticillium dahliae, Verticilium albo-atrum), affecte toutes les variétés d'
érables . Les chancres à phomopsis se rencontrent sur la variété Acer palmatum « Kyohime ».

Taches foliaires de formes, couleurs variés, qui peuvent être nécrosantes, perforantes,
confluentes ou distinctes.

L’oïdium, l'armillaire et la maladie du corail se rencontrent parfois sur nos érables.

Ils peuvent subir des attaques de ravageurs, comme les pucerons, cochenilles farineuses ou à
boucliers.

Les araignées rouges ne dédaignent pas nos érables, où elles retrouvent sous le feuillage une
atmosphère chaude et sèche.

Chaque érable n'est pas égal devant la vie. Certains brûlent bien qu'il ne manque d'eau,
d'autres resteront impassibles en étant juste humide. Peut-être est-ce l'origine de la graine
semée?, peut-être l'origine du lieu de naissance du jeune plant( climat)?.

Bien souvent, on dit que la cause principale de feuilles brûlées est un manque d'eau, ce n'est
pas toujours exact.

Un autre facteur, le vent dominant en été, qui multiplie la transpiration de l'arbre.

Une élévation de la température intérieure du substrat, qui arrête les fonctions du racinaire.

Dans ce cas, pour amoindrir ce phénomène, l'arbre pourrait être cultivé dans un pot plus
profond.

Sensibilité
La verticilliose ( Verticillium dahliae, Verticilium albo-atrum), affecte toutes les variétés d'
érables . Les chancres à phomopsis se rencontrent sur la variété Acer palmatum « Kyohime ».

Taches foliaires de formes, couleurs variées, qui peuvent être nécrosantes, perforantes,
confluentes ou distinctes.

L’oïdium, l'armillaire et la maladie du corail se rencontrent parfois sur nos érables.


Ils peuvent subir des attaques de ravageurs, comme les pucerons, cochenilles farineuses ou à
boucliers.

Les araignées rouges ne dédaignent pas nos érables, où elles retrouvent sous le feuillage une
atmosphère chaude et sèche.

Chaque érable n'est pas égal devant la vie. Certains brûlent bien qu'il ne manque d'eau,
d'autres resteront impassibles en étant juste humide. Peut-être est-ce l'origine de la graine
semée?, peut-être l'origine du lieu de naissance du jeune plant (climat)?

Bien souvent, on dit que la cause principale de feuilles brûlées est un manque d'eau, ce n'est
pas toujours exact.

Un autre facteur, le vent dominant en été, multiplie la transpiration de l'arbre.

Une élévation de la température intérieure du substrat, qui arrête les fonctions du racinaire.

Dans ce cas, pour amoindrir ce phénomène, l'arbre pourrait être cultivé dans un pot plus
profond.

REMPOTAGE :

Toujours rempoté lorsque le sol est encore humide. Lorsque les bourgeons commencent à
gonfler. Parfois, il vaut mieux tard que tôt pour son rempotage. On peut rempoter un acer
lorsque ses feuilles sont en phases de sortie ou sorties et encore immatures. Le placer à
l'ombre en mettant de la sphaigne dessus. Le rempotage d'automne marche assez bien, le
mettre en hors-gel ensuite .Prenez soin lorsque vous taillez votre racinaire du rapport volume
racines gardées et branches conservées. Profitez de ce rempotage, pour porter une attention
méticuleuse à la qualité du racinaire, ainsi que de sa qualité sanitaire. Supprimez les grosses
racines, lorsque cela est possible ou les neutralisez un peu. Une racine que l'on souhaite
stopper est coupée en biais la face tournée vers le haut du substrat, une racine que l'on
souhaite voir se développer est sectionnée en biais la face vers son contact avec le substrat.

Après rempotage, la mise en engrais si vous utilisez un engrais non fermenté, peut se faire de
suite, vous pouvez incorporer de l'osmocote directement dans son substrat pour les arbres en
formation.

Mettre des mycorhizes et du charbon actif. De donner des acides aminés après le rempotage,
d'humidifier le tronc et les branches pendant la phase reprise.

J'ai appris que le meilleur moment pour rempoter est lorsque la surface commence à sécher
rapidement et que les fréquences d'arrosage augmentent.

Un petit aparté :

L'érable (Acer spp.) compte plus de 150 espèces parmi lesquelles figure l'érable du Japon qui
se décline en nombreux cultivars, mais citons Acer palmatum 'Dissectum', au feuillage vert
tendre très finement découpé devenant orangé à l'automne, Acer palmatum Dissectum
'Atropurpureum', pareil mais avec un feuillage pourpre, Acer palmatum 'Beni-Maïko', rouge
vif au printemps, pourpre en été, rouge flamboyant en automne, Acer palmatum 'Carminium',
aux feuilles rose vif à carmin devenant vertes en été, idéal en bac, Acer palmatum 'Shaina'
aux feuilles rouge pourpre denses devenant cramoisies à l'automne…

Voir le blog d'un passionné d'érable, qui a testé en culture sur différentes variétés des
approches très personnelles (les cultivars d'érables japonais).
https://parviflorabonsai.wordpress.com/2014/10/28/les-cultivars-derables-japonais-en-
bonsai-2/.

Pour la petite histoire ;) N.B : ’’’Kiyohime’’’ est le nom de la "princesse de la pureté",


héroïne du théâtre Kabuki reconnaissable à ses longs cheveux. Le nom s’orthographie aussi
’Kiyo hime’

Cultivar nain mais vigoureux d’Acer palmatum à feuilles de 3 à 4 cm à 5 lobes légèrement


falciformes et à bords dentés vertes au printemps et jaune-orangé en automne.
Il s’agit de variétés de sous-bois préférant des sols humides et bien drainés, à l’abri des vents
froids.

Taille :
Éviter de tailler l’apex car le kiyohime est à forte dominance basale et il ne reconstituera que
très difficilement son apex si on l’en ampute.
Malgré son débourrement précoce, il résiste bien au gel mais pour une raison inconnue, il est
plus sensible à l’oïdium que les autres érables japonais.
Les tailles de structure et les ligatures s’effectuent durant l’hiver.
Durant le printemps et l’été, les pincements pour le rabattage des nouvelles pousses peut être
effectué. La taille est facilement acceptée par cet arbre caduc. Pour cela, celle-ci doit être
effectuée en dessous d’un œil, contrairement à la majorité des arbres. En effet, l’arbre va
induire un dépérissement en dessous de la taille et ainsi le bourgeon inférieur pourra
reprendre. Si la taille est effectuée au-dessus d’un œil, celui-ci dépérira par la suite.
Érable à écorce de liège (acer palmatum
arakawa). Feuillage vert rosé au
débourrement, vert foncé l'été, puis orange à
rouge feu l'automne.

Un petit aparté :
Les échecs lors de l’effeuillage sur viennent
généralement pour deux causes principales :
lorsqu'il n'y a pas un bon équilibre entre les
feuilles et les racines, ou bien nous ne
respectons pas le repos des nouvelles
pousses

L'esprit Murata:
Je pense que les érables sont des arbres esthétiquement parfaits. Presque autant que les
gingko.

C'est l’espèce que je reproduis le plus fréquemment à partir de graines. Les espèces sauvages
sont plus faciles à former en bonsaï que les espèces obtenues par l'horticulture.

Pour les coupes : lorsque les feuilles commencent à ce coloriser et ce pendant environ un
mois ; On ajuste les coupes faites au printemps. .

En général les bonsaïka taillent les nouvelles poussent dès que les nouveaux bourgeons
commencent leur croissance.

Mais nous à cette saison, on laisse grandir sans rien faire. La seule chose à faire est de profiter
de la beauté du bourgeonnement printanier.

On peut dire que les nouvelles pousses décident d'elles-mêmes et nous guident.

Pincement : Nous coupons les nouvelles branches en laissant un nœud avec des feuilles à la
base de chaque branche. Ce pincement est celui utilisé couramment dans le monde du bonsaï,
la différence est, qu'il est pratiqué bien plus tard, lorsque la taille des feuilles et la longueur
des entre-nœuds sera stabilisée et quand s'arrête la croissance des nouvelles pousses.

Pour presque tous les arbres, les fines branches sèchent en automne, mais ce n'est pas le cas
des acers palmatum, c'est au début du printemps. Par conséquent, en pinçant »tard », on
aperçoit bien mieux les branches qui auront séché.

Il faut être attentif au rempotage des érables. Les racines de cette espèce croissent rapidement.
Si, nous les négligeons, elles envahissent les pots rapidement. Par conséquent, nous
rempotons souvent, si possible une fois par an.
La saison appropriée est le printemps, juste avant l'ouverture des nouveaux bourgeons.

Le premier repère pour bien définir la quantité d'engrais nécessaire aux acer palmatum est de
fertiliser un peu moins que les ormes et presque autant que les charmes.

Par conséquent pour savoir la quantité adéquate d'engrais que nous devons donner, nous
observerons bien de quelle manière les branches auront séché au printemps.

Une autre vision: Jo Tezuod

Culture Erable du japon: région Rhône-Alpes, températures mini en 40 ans : - 25°C, maxi :
38°C Enneigement, 1970: 50cm, pluviométrie, elle a fortement baissé ces 10 dernières
années.
Protection hivernale : aucune, le pot est posé au sol sous les présentoirs l’hiver, l'arrosage est
à surveiller, les arbres meurent de soif l’hiver, pas à cause du gel Substrat : cet arbre avait déjà
une trentaine d'années quand je l'ai acheté, je n'ai toujours utilisé que de l'akadama pure, la
granulométrie a évolué au fil du temps et est passée de 4-6 mm a 2-3mm désormais. Cet arbre
a une particularité , il a une tendance basilicale , c'est à dire que les branches du bas ont
toujours poussées et grossies plus vite que les branches du haut , il serait intéressant de savoir
si cette particularité est commune à tous les vieux érables , j'ai donc dû adapter ma technique
de rempotage a cette particularité. Elle peut être appliquée a tous les feuillus : Technique du
rempotage en tranches de camembert ou comment, en jouant sur la fertilisation et les
granulométries hétérogènes influencer le développement des branches sur un feuillu. Le
racinaire étant plus ou moins le reflet de la partie aérienne , en utilisant un substrat de grosse
granulométrie et une forte fertilisation au droit des branches faibles , et , au contraire , une
faible fertilisation et une granulométrie fine au droit des branches fortes , En combinant cette
technique avec un effeuillage complet des branches fortes en Juin et pas d'effeuillage des
branches faibles , on arrive a plus ou moins endiguer ce phénomène Fertilisation : uniquement
Tamahi en automne pas d'engrais au printemps , mais ceci est valable uniquement pour les
vieux arbres. Arrosage : 4 fois de l'eau de pluie et 2 fois de l'eau du robinet (qd elle est
calcaire ce qui est mon cas) pour équilibrer les ph). En réalité, sur les vieux arbres, il ne faut
arroser que qd les feuilles retombent et que l'arbre commence à être en stress hydrique afin de
freiner sa croissance. Construire des bonsaï avec cette espèce est très facile, leur conserver
leur forme qd ils commencent à être âgés est plus compliqué. Pincements et taille : au
printemps, il faut suivre l’arbre, matin et soir, afin de pincer les jeunes pousses avant qu'elles
ne s’allongent, sinon les entrenœuds seront longs, cela demande une vigilance pendant
quelques jours car le démarrage de la végétation et la multiplication des cellules est
extrêmement rapide sur cette espèce. Taille : j'associe taille a 2 bourgeons et effeuillage en
même temps fin mai début juin suivant la position et la grosseur des branches Exposition : cet
arbre a le soleil depuis l'aube jusqu’à 15h00 puis de 16h00 a 18h00, combrière en été. Le
soleil n'est pas responsable du grillement des feuilles, tout comme l'arrosage des feuilles en
plein soleil, car lorsque l'on met de l'eau a 25°C sur des feuilles a 35°C, elle s’évapore et fait
...du froid !! Les vents sont responsables du grillements des feuilles, mon arbre en est
protégé. Maladies, prédateurs: aucune maladie jusqu’à présent par contre un capricorne a
creusé des galeries sur la partie haute de l’arbre, j’ai du tout reconstruire en 5 ans. Mais c'est
le propre des feuillus, tous les 8 10 ans, on doit tout rabattre et tout reconstruire.
Bonsai par semis ( Giang):
Acer palmatum, Acer buergerianum, Acer capillipes

1/Matériel de semis :

-Terrine, pot bonsaï rectangulaire…

-Substrat : 1/3 tourbe + 2/3sable, ou akadama fin ou moyen, ou mélange 1/3


tourbe+2/3 akadama

-Papier d’aluminium

-Graines fraiches

2/ Période de stratification et de semis.

La stratification favorise la germination des graines des arbres du climat tempérés,


avec un hiver plus ou moins rigoureux. Cette procédure se fait en général à partir
de fin novembre jusqu’à février. La stratification des Acer est assez courte, entre 3
et 6 semaines. Afin d’éviter la germination en plein d’hiver des graines. On stratifie
les 2 érables en mi-février pour avoir les graines germées en en fin mars et avril.

3/Préparation du substrat de semis et de stratification :

Le mélange du substrat doit être stérilisé au four à 200°C pendant 30min tout en
l’enveloppant du papier d’aluminium. On laisse refroidir complètement le substrat.
Ce geste limitera le développement de la fonte des semis, champignons
microscopiques qui affectent systématiquement la levée des plantules quand le
temps est humide et froid.

4/ Préparation de la stratification :

On fait tremper les graines dans un verre ou bol rempli d’eau fraiche. On le met au
réfrigérateur pendant 48h à 5°C. Les graines flottées à la surface sont à éliminer.
Les graines viables au fond du verre vont être essorées.

Dans un sachet de congélation, on mélange un peu de tourbe humide et les graines.


On marque la date et on met le sac au réfrigérateur entre 3 et 6 semaines. Chaque
semaine, on aère le sachet, si le substrat de stratification est desséché, on
l’humidifie légèrement. Les graines d’Acer palmatum, Acer buergerianum ou Acer
capillipes germent au bout de la 4eme semaine. C’est la fin de la stratification. Les
graines à ce moment sont prêtes à semer en terrine.

5/ Préparation de semis
On humidifie le substrat stérilisé. On met une couche en terrine de 2 ou 3 cm. On
sème les graines partiellement germées et on les recouvre par une autre couche de
substrat de 1 ou 2 cm. On place la terrine à l’ombre en évitant la pluie, tout en la
protégeant contre les animaux et en surveillant l’humidité du substrat.

Les plantules vont se lever au bout d’une semaine, en général entre fin mars et
avril, si on stratifie les graines entre mi-février et début mars.

6/ Soins post-germinatif
Les plantules levées sont sensibles aux champignons, notamment la fonte des semis
qui détruit les plantules au niveau du collet. Le substrat stérilisé limite une partie de
la prolifération de la maladie fongique. Afin de remédier le problème, on
commence à traiter les plantules naturellement avec le thé à l’ail tout en vaporisant
l’ensemble de la terrine tous les 2 jours. On peut traiter aussi par les produits
chimiques chaque semaine.

7/ Sevrage en alvéole et en godet de culture.

Au bout de 2 semaines, on peut séparer les plantules de la terrine tout en les


plantant individuellement dans chaque alvéole. Cette opération permet de réduire la
contamination de la fonte des semis et cela permet aussi à chaque plantule de
pousser fortement.

Quand les
plantules ont 2
paires de feuilles,
on peut les planter
en godet individuel
et en les fertilisant.
En fin d’été les
petits érables
feront entre 10 et
20cm de hauteur.

Nous remercions les membres ayant participé.

Nous remercions Jo Tezuop, notre ami Giang pour leurs commentaires.

Source : Bonsaï, miniature potted trees de Kyuzo Murata, « La ramification qui


nous fait sentir la beauté de la nature de Murrata Isamu. France bonsaï pour
quelques réflexions.

José Maria Miquel, Gilles Bouclier, Mrs Yamadjii, Akanuma, Jonas Dupuich,
Andrea Meriggioli, Morten Albeck.
Un livre d'Andrea Meriggioli, qui est une
bible pour bien cultiver et former un érable.
(temporairement indisponible)

« Selon Andrea: «Selon moi, jusqu'à présent, les


livres publiés en Occident sur les érables n'ont
traité le sujet que partiellement, sinon de manière
inadéquate. Dans mon nouveau livre, vous pouvez
trouver, pour la première fois en détail, couvrant
tous les sujets possibles, tout ce que vous devez
savoir sur la culture et l'entretien d'Acer palmatum
et d'Acer buergerianum. Le livre est richement
illustré, avec plus de 700 photographies et dessins,
guidant le lecteur étape par étape à travers chaque
section, ainsi que des techniques. Les techniques
de bonsaï les plus récentes et révolutionnaires,
parfaitement adaptées au caractère naturel des
érables, sont incluses. Grâce à mes fréquents
travaux et visites d'étude au Japon, j'ai pu élargir
mes connaissances sur le sujet au fil des ans, en
apprenant directement des plus célèbres maîtres
du bonsaï du Japon. La première partie a une histoire importante du genre Acer, à partir de ses
origines. Dans chaque section du livre, chaque espèce et ses cultivars sont décrits en détail,
pour donner des informations détaillées et spécifiques utiles à la pratique du bonsaï. Outre
l'analyse des différents cultivars utilisés pour le bonsaï, les trois sous-espèces liées à Acer
palmatum sont également examinées »

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