Rapport ONEP
Rapport ONEP
Rapport ONEP
Je remercie également toute l'équipe pour leur accueil, leur esprit d'équipe et en particulier Mr
Mohamed oukbira, mon encadrent qui m'a beaucoup aidé à comprendre le process de la station
ainsi que les analyses de qualité effectué.
Enfin, Je tiens aussi à exprimer mes gratitudes à tous les agents de quart ainsi aux techniciens.
Faire ce stage dans cette station a été un plaisir, j'ai pu apprendre beaucoup grâce à vous et j'ai
surtout être conforté dans mon projet professionnel, ce qui est un aboutissement de mon cursus
professionnel."
Dédicace
Introduction général
L’eau potable est une eau dont on considère, à l’aune de normes de qualité, qu’elle peut être
bue, cuite ou utilisée à des fins domestiques et industrielles sans danger pour la santé. Elle peut
être distribuée à partir de bouteilles, du robinet et dans l’industrie, à partir de citernes. L’eau
potable fait souvent l’objet de traitements préventifs varie.
L’Office National de Electricité et de l'Eau Potable -(ONEE Branche Eau) est chargé
notamment de planifier l’approvisionnement en eau potable du royaume, étudier, réaliser et gérer
des adductions d’eau potable, gérer des distributions d’eau potable d’une part et d’autre part de
contrôler la qualité des eaux susceptible d’être utilisées pour l’alimentation humain et fournir une
assistance technique pour la surveillance de la qualité des eaux distribuées.
Même si l'eau est un liquide inodore, incolore et sans saveur, d'autres propriétés physiques ou
chimiques lui confèrent des qualités qu'il faut connaître pour comprendre mieux le rôle
fondamental que joue cette molécule sur notre planète aussi bien comme facteur essentiel pour les
écosystèmes que comme élément vital pour les êtres vivants [1].
Mon stage technique a été effectué au sein de la société « Office National de Electricité et de
l'Eau Potable ONEE » à Midelt et durant cette période j’ai été tenu de faire un sujet dit le
thème : « Dimensionnement de l’installation Électrique de l’usine et Configuration des
automatismes et programmation ».
Dans mon rapport je vais commencer dans le premier chapitre par une présentation générale
de la société « ONEE », son historique, ses activités, son organigramme
Par la suite dans le troisième chapitre je vais faire l’étude de Dimensionnement et le bilan de
puissance de l’installation électrique : caractéristiques, calcul de la puissance d’alimentation,
calcul des sections des conducteurs, protection et équipement.
Et je termine ce travail avec une conclusion général contient qui ce que je retenu à paraitre de
ce stage technique
Dans ce chapitre je présente une idée générale sur l’ONEE au Maroc et je mettre l’accent sur la
station de production de Midelt, où j'ai effectué mon stage, ainsi qu’une description du barrage
Hassan II.
I. Présentation de l’ONEE (branche eau)
1. Historique
Office National de Electricité et de l'Eau Potable (ONEE Branche Eau) est un établissement
public marocain, à caractère industriel et commercial doté de la personnalité civile et de
l'autonomie financière. Créé en 1972, l'ONEE Branche Eau est un acteur principal dans le secteur
de l'eau potable et de l'assainissement au Maroc, il assure la planification, la production et la
distribution des ressources hydriques du pays.
Secteur production
Meknès
Maintenance
Laboratoire Exploitation Pompage
I. Présentation de la station de production Midelt
Le dimensionnement de la station de traitement est réalisée sur la base d’une teneur maximum
de 2g/l de MES dans l’eau brute, pour produire 240l/s d’eau traitée. On fait entrer 680l/s a la
station pour faire sortir 600l/s d’eau traitée car il y a des pertes dans les purges, les fuites)
2. Débit d’alimentation de la station
La station est alimentée par une conduite gravitaires existantes provenant d’un réservoir de
mise en charge d’une capacité 1000m3, ce dernier est alimenté par une station de pompage située
au barrage Hassan II contient quatre pompe chaque pompe de débit 150 l/s.
3. Organigramme de l’équipe de la station de production
Chef de station
05 Agents de Production
Le barrage Hassan II, d’une capacité de stockage de 400 millions de m 3, a pour objectifs la
sécurisation des besoins en eau des périmètres de la petite et moyenne hydraulique le long de
l’oued Moulouya à l’aval de cet ouvrage, avec une superficie dominée de 7000 ha. Cet important
ouvrage, le plus haut en béton compacté au rouleau au niveau national avec une hauteur de 115
mètres, permettra d’assurer un volume régularisé de 100 millions de m3 par an.
Lancé en 2001 et mis en eau en 2006, le nouveau barrage ouvre la voie au renforcement de l’irrigation
des périmètres de la basse Moulouya équipés sur près de 65.000 ha et mis en eau depuis une trentaine
d’années. Il permettra aussi l’amélioration de la protection de la moyenne Moulouya et les infrastructures
en aval contre les inondations, ainsi que la contribution à la sécurité notamment du complexe Mohammed
V-Mechraâ Hammadi. Le barrage contribuera à la protection de la retenue du barrage Mohammed V contre
l’envasement et mobilisera un volume de près de 7 millions de m 3 pour le soutien de
l’approvisionnement en eau potable des zones de Midelt, Zaida, Missour et les centres ruraux
avoisinants.
Conclusion
Ce chapitre été consacrée à la présentation de l’ONEE (Branche Eau), son historique, ses
directions régionale, son organigramme, et la présentation de secteur de production et de la Station
de Traitement. Dans le chapitre suivant je dois essayer d’expliquer le principe de fonctionnement
de la station de traitement de Midelt.
Chapitre : II
Ouvrages de fonctionnement de la station de traitement des eaux
Introduction
Le traitement des eaux destiné à l’alimentation humaine, consiste en premier lieu d’éliminer la
matière en suspension et la matière organique.
Chambre de Floculation
Réservoir d'eau Réservoir d'eau pour et Décantation
Traité Filtration
le lavage des Filtres
La station de pompage est située au barrage Has²san II qui une capacité pour accueillir les
pompes nécessaire à la conduites d’eau brute jusqu’à l’usine de traitement La capacité maximale
de pompage est de 420 l / s, correspondant au débit de l'eau brute à l'usine de traitement, pour
obtenir un débit de 360 l/s d'eau traitée. Le nombre de pompes installé est de quatre unités d'une
capacité unitaire de 140 l/s avec variateur de fréquence.
Fig. II 2:Supervision de pompage d’eau brute
2. Ouvrage d’arrivée
Les eaux de fond du barrage Hassan II peuvent présenter une dégradation de la qualité d'eau
brute et en particulier la présence d'hydrogène sulfuré H 2S et l'absence d'oxygène dissous. Afin de
libérer l'hydrogène sulfuré et d'augmenter la teneur en oxygène dissous, il est prévu une aération
par cascades. Il s'agit de :
Deux cascades de 4,5m de larguer et 3 marches de 0,45 cm de hauteur qui assurèrent une
production de 240 l/s.
Deux vannes murales 0.4 x 0.4 pour isoler chaque cascade
Fig. II 4:Les cascades d’aération
Après la cascade d’aération en ajoute le premier réactif qui est le chlore. Il est utilisé comme
désinfectant dans le traitement de l’eau potable c’est actuellement le produit le plus utilisé lors de
la production de l’eau potable ; pour l’élimination des germes pathogènes et la sécurité du
transport de l’eau.il empêche en effet la multiplication des germes (bactéries. Virus) dans les
conduites de distribution d’eau potable.il réponde donc à un objectif sanitaire et il garantit la santé
des consommateurs.
Cette étape contient deux chambres de Mélange Rapide pour le mélange des réactifs équipées
d’un agitateur rapide d’axe vertical, le volume de chaque chambre est 20 m³et le temps de séjour
entre 141 et 157 secondes.
À la sortie des cuves de mélange rapide et juste avant d’entrer dans les décanteurs, l’eau
passera par un ensemble de chambres de floculation (une par décanteur) où l'on injectera le réactif
floculant (Polyéléctrolite anionique).
1.1 Chambre de Floculation
Il s’agit de deux Chambres de Floculation pour le mélange du floculant équipées chacune d’un
éléctrofloculateur lent d’axe vertical, le volume de chaque chambre est 159,8 m³ avec un temps de
séjour entre 18,7 et 20,9 minutes ,aussi il y a deux groupes de deux (1 + 1 secours) Pompes
centrifuges (chambre sèche) par décanteur de 210 m³/h pour la recirculation des boues extraites
des fosses des décanteurs vers la chambre de floculation et en fin on a n variateur de vitesse par
groupe de recirculation commandé par un mesureur de MES installé dans la chambre de
floculation.
Passage de l’eau dans les tubes lamellaires de bas en haut. Le flux de l’eau dans les lamelles
doit être exempt de toutes turbulences afin de faciliter la décantation des particules solides.
Pendant la traversée des lamelles, les petites particules s’agroupent et forment des particules
plus grandes et plus lourdes ce qui facilite la décantation.
L’eau sort par des tuyauteries de reprise situées au-dessus des lamelles, les boues décantent au
fond du débourbeur d’où se réalisent les purges.
On a deux décanteurs lamellaires avec concentration des boues grâce à des raclettes de fond
motorisées, volume de chaque décanteur : 704,51 m³, surface utile lamellée : 112,45 m², vitesse de
sédimentation ≤ 0,73 m/h vitesse à travers les lamelles ≤ 5,25 m/h.
Fig II 9:Racleur
3. Filtration
Le processus de Filtration a pour objectif d'obtenir une eau filtrée avec les qualités minimales
spécifiées :
Table II 2:Qualités d’eau filtrée
Le processus de Filtration sera constitué par quatre filtres type à plancher, monocouche à sable
travaillant en écoulement gravitaire. Le lavage des filtres sera réalisé un par un, en utilisant de
l'eau filtrée. Les filtres se dimensionneront de façon qu'on ne dépasse pas la vitesse maximale de
filtration (5,50 m3/h/m2 en fonctionnement "normal", et de 7,33 m3/h/m2 en cours de lavage).
L’eau filtrée passera, avant son stockage dans la citerne d’eau traitée, par une citerne où elle
sera chlorée (Désinfection Finale).
Cette citerne d’eau filtrée et chlorée, avant la citerne d’eau traitée, sera utilisée comme citerne
d’eau pour le lavage des filtres. Le lavage des filtres se fera avec de l’eau chlorée, et de cette
manière, on évite la prolifération de microorganismes dans les filtres.
L’existence d'un déversoir à la sortie de la citerne assure la permanence d'un volume d’eau dans
la citerne permettant le lavage des filtres au moment nécessaire.
La chloration finale dans cette citerne d'eau pour lavage des filtres, permet le mélange eau
chlore, et de cette manière, l'eau arrivant à la citerne d'eau traitée sera bien mélangée avec le chlore
de désinfection finale
Donc, cette citerne pour le lavage des filtres, aura une double fonction :
Fonction de citerne pour le dosage et le mélange du chlore avec de l'eau filtrée, pour
permettre le mélange avant son stockage dans la citerne d'eau traitée.
Fonction de citerne pour l'eau de lavage des filtres (avec de l'eau chlorée) en évitant la
prolifération d'algues et de microorganismes dans le système de filtration.
L'eau filtrée par la station projetée sera stockée dans un réservoir d'une capacité de 2x2.000
V. Pompage d'eau
La station de pompage capable d’héberger les pompes nécessaires pour l’impulsion de l’eau
traitée vers la ville de Midelt. La capacité maximale de pompage 258,00 l/s et le nombre de
groupes de pompage 4 (dont un de secours). Pour mesurer et totaliser le débit fourni à la ville de
Midelt, est considéré comme un débitmètre électromagnétique installé sur le tuyau de refoulement
de l'eau traitée à la ville de Midelt.
2. Pompage d'eau pour Zaida
La station de pompage capable d’héberger les pompes nécessaires pour l’impulsion de l’eau
traitée vers la ville de Zaida. La capacité maximale de pompage 105,00 l/s et le nombre de groupes
de pompage 4 (dont un de secours). Pour mesurer et totaliser le débit fourni à la ville de Zaida, est
considéré comme un débitmètre électromagnétique installé sur le tuyau de refoulement de l'eau
traitée à la ville de Zaida.
VI. Réactifs de traitement
La ligne de réactifs a pour but d'améliorer et d’obtenir une qualité optimale de l’Eau Traitée.
La ligne de réactifs effectue selon le débit et la qualité de l’eau provenant de retenue du barrage
Hassan II le débit et la qualité des purges de boues des décanteurs, les pertes en eaux sales de
lavage des filtres, la recirculation des eaux de lavage et l'ajout des réactifs.
L’ajout de réactifs dans des différentes points selon la qualité de l'eau brute: et selon les
concentrations des matières en suspension (MES), aluminium, manganèse et fer dans l’eau, en
prenant comme base les mesures réalisées par le débitmètre d’Eau Brute
1. Sulfate d'alumine (coagulant)
L’ajout d’un réactif coagulant (Sulfate d’Aluminium) à l’Eau Brute, permettra d’améliorer
l’élimination de MES en facilitant la décantation et l'élimination des petites particules colloïdales
qui, sans l’aide de ces réactifs, ne seraient pas retenues dans la décantation.
2. Polyélectrolyte (floculation)
L’ajout d’un réactif floculant (Polyélectrolyte anionique) aidera au coagulant dans l’annexion et
précipitation des petites particules colloïdales, en augmentant considérablement les rendements du
la décantation. Pour réaliser l'étude de la quantité de réactif consommé, ainsi que des équipements
nécessaires de dosage et stockage, on a considéré autant le débit et la qualité de l'eau brute que le
débit et la qualité des eaux provenant du lavage des filtres et de l'ajout des réactifs.
Fig II 15:Polyélectrolyte
3. Charbon actif (adoucissant organoleptique)
Pour les cas où se produit une dégradation des caractéristiques organoleptiques de l’eau, il y a
la possibilité de doser du Charbon Actif. Le charbon actif sera dosé comme une solution du produit
commercial en poudre, qui aura une richesse du 100% en charbon actif.
4. Chlore (oxydant doux et désinfection finale)
La chloration et la neutralisation des possibles fuites de Chlore. Dans cet objectif, on utilisera
des tanks de Chlore liquide et on dosera sous forme gazeuse grâce à sa gazéification en
évaporateurs. Pour réaliser l'étude de la quantité de réactif consommé, ainsi que des équipements
nécessaires de dosage et stockage, on a considéré autant le débit et la qualité de l'eau brute que le
débit et la qualité des eaux provenant du lavage des filtres, de l'ajout des réactifs et des purges de
boues réalisées dans les décanteurs
L'ajout de ce réactif réalisé en trois points différents du processus (deux points continuels et un
point éventuel), selon la mission à réaliser:
Fig II 16:Chlore
La production de boues de la station proviennent de MES contenues dans l'eau brute provenant
du barrage, de l'ajout des réactifs chimiques, de MES contenues dans les eaux de lavage des filtres
et des boues des saturateurs de chaux.
La production annuelle moyenne des boues sur la base de calcul d'une concentration moyenne
de MES dans l'eau brute est de 15 mg/l, 365 jours par an.
Le tableau suivant montre de façon résumée les productions horaires et journalières de boues de
la station, autant en débits massiques que volumiques.
Les boues de la station sont envoyées vers une citerne de stockage unique, en amont de
l'épaississeur.
La mission de cette citerne est d'homogénéiser les purges des boues qui se produisent
périodiquement. De cette manière, la boue qui entre dans l'épaississeur aura des caractéristiques
plus uniformes et permettra un meilleur fonctionnement du processus. La citerne est équipée d'un
agitateur pour maintenir les boues en suspension et éviter le dépôt de solides.
Le pompage de boues vers l'épaississeur effectué au moyen avec deux pompes centrifuges
submersibles de débit maximal 2,5 m3/h.
Cette citerne équipée d'une conduite de trop plein pour l'évacuation du surplus pendant les
périodes où la production des boues est supérieure à la capacité de la filière de traitement des
boues vers l'exutoire.
L'épaississement réalisé grâce à l'ajout dans les boues de Polyélectrolyte de haut poids
moléculaire et basse charge anionique.
L'ajout de ce réactif au processus se fera à la sortie du pompage des boues (avant l'épaississeur).
Le dosage réalisé avec une solution liquide de Polyéléctrolite commercial avec une
concentration de 2,5 gr/l, préparée à partir du produit chimique solide commercial avec une
concentration de 100%. La préparation de la solution réalisée dans un équipement de préparation
automatique.
Pour le dosage du Polyélectrolyte pour l'épaississement des boues, il est prévu des pompes
doseuses, leur réglage de 10-100%.
Le système de dilution pré-dosage, se fera en ligne, avec contrôle par rota mètre.
4. Epaississeur
L’épaississement des boues provenant de la décantation des eaux brutes, de l'ajout de réactifs,
de la décantation des eaux sales de lavage de filtres et des saturateurs de chaux.
La production annuelle est de 26.767 m3/an calculée sur la base de 365 jours avec une eau de
15 mg/L de MES en moyenne.
Cet épaississeur pourra être utilisé comme stockage de boues, parce que les décanteurs de la
ligne d'eau, d'où proviennent les boues, fonctionnent comme des épaississeurs préalables ce qui
fait que les boues arriveront avec une concentration minimale de 15 kg/m3.
Fig II 18:Epaississeur
5. Lits de séchage
Après leur passage par l'épaississeur gravitaire, les boues produites dans la Station de
Traitement seront conduites vers un ensemble de lits de séchage pour leur déshydratation. L’eau
récupérée grâce au drainage de ces lits sera envoyée à l’ouvrage de rejet.
Conclusion
L’eau a une grande importance pour l'Homme mais aussi pour toutes les espèces végétales et
animales. Source de vie et objet de culte depuis les origines de l'Homme, pour cela on fait un
traitement quand on ajoute des réactifs
Chapitre : III
Sujet : Dimensionnement de l’installation électrique
Cahier de charge
Le projet consiste à faire une étude intégrale, et la mise en œuvre des équipements électriques
de la station d’alimentation d’eaux potable de la ville de Midelt
En fin de ce chapitre des solutions tenant comptent du mode démarrage des moteurs, sont
proposées avec leurs schémas de réalisation électrique.
I. Dimensionnement des transformateurs MT/BT
Lorsqu’on est amené à dimensionner une installation, une des premières questions que l’on se
pose est celle de la puissance du transformateur à installer. Un bilan des puissances consommées
par les récepteurs s’avère indispensable. Puissance apparente, active, réactive, quelles puissances
doit-on prendre en compte, comment établir un bilan de puissances ? Il faut bien noter que la
puissance d’une installation n’est pas la somme arithmétique des puissances des récepteurs, parce
que ces derniers ne fonctionnent pas tous en même temps ni en plein charge, d’où la nécessité
d’application des coefficients de simultanéité KS et d’utilisation Ku.
On a : Pa = Pu + Pp
I.2. Coefficients de simultanéité KS et d’utilisation Ku
Le régime de fonctionnement d’un récepteur peut être tel que sa puissance utilisée soit
inférieure à sa puissance nominale installée, d’où la notion de facteur d’utilisation [4].
Pu
K u=
Pinst
Tous les récepteurs installés ne fonctionnent pas simultanément, c’est pourquoi il est permis
d’appliquer aux différents ensembles de récepteurs des facteurs de simultanéité. La détermination
de ces facteurs de simultanéités implique la connaissance détaillée de l’installation et de ses
conditions d’exploitation [4].
Les normes NF C14-100, NF C63-410 et le guide UTE C 15-105 donnent des indications sur ce
facteur.
TB III 1:Facteur de simultanéité pour immeuble d’habitation
2à4 1
5à9 0,78
10 à 14 0,63
15 à 19 0.53
25 à 29 0.46
35 à 39 0.42
50 et au-dessus 0,4
Le guide UTE C15 – 105 proposent des facteurs de simultanéité pour des applications les plus
courantes
Eclairage 1
Moteurs asynchrones
La puissance nominale Pn d’un moteur correspond à la puissance mécanique disponible sur son
arbre. La puissance absorbée Pa est celle circulant dans la ligne et elle est donnée par :
Pn
I a=
√3 U n ηcosφ
Appareils de chauffage et lampes à incandescence normales ou halogènes
La puissance absorbée par un appareil de chauffage ou une lampe est égale à la puissance
nominale donnée par le fabricant
P n= √ 3 I a U
Appareils d’éclairage à lampe fluorescentes
La puissance en W indiquée sur le tube d’éclairage à lampe fluorescente ne comprend pas la
puissance absorbée par le ballast [4].
Pballast + Pn =U×I a ×cos ϕ
La puissance installée est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de
l’installation
Pinstallée=∑ Pn
Puissance absorbée
Pa
Q=√ S a−Pa
2 2
Sa =
cosφ
3. Bilan de puissance de l’installation de station de traitement
Le bilan de puissance a été établi sur la base des données issues de la liste des caractéristiques
actionnaires fournie par ONEE.
Les tableaux ci-après présentent les différents calculs électriques permettant de dimensionner
les composants électriques faisant partie de l’installation électrique de la station.
a∗P2
O na P1=
η
Avec :
P1 : La puissance nominale d’un équipement
P2 : La puissance totale
η: Rendement
a : Nombre des équipements en service
SUBTOTAL 60 43 182,52
EQUIPEMENT PUIS. UTS. UTS. REND. FACTEUR PUIS. TOT.
3.2.2. INST. SERV. ELECT. PUIS. P1 [kW]
SUBTOTAL 64 54 34,23
SUBTOTAL 65 54 34,23
3.1.1 CCM_REACT_CHLORE_M-CHLORE (MODULE CHLORE)
CCM_REACT_CHLORE_M-MO
SUBTOTAL 24 17 31,12
S. UTS. UTS. REND. FACTEUR PUIS. TOT.
3.1.2 CCM_SP2
SUBTOTAL 10 8 302,10
SUBTOTAL 10 8 302,1
3.1.3 CCM_SP3
SUBTOTAL 5 4 242,24
3.1.4 Eclairage et prises de courant
TB III 8:Eclairage et prises de la station
Le tableau ci-dessous contenant les puissances demandées par les armoires électriques de
l'installation
TB III 9:Les armoires de la station
CONCEPTO Valeur
Puissance maximale active (P) absorbée avec 100% de simultanéités 831,91 kW
Puissance maximale apparente (S) absorbée avec 100% de simultanéités 984,51 kVA
Le schéma synoptique ci-après présent une partie partielle de l’installation électrique étudiée
par cette méthode soit 3 départs récepteurs seulement.
Transformateur 1 Transformateur 2
Fig. III 1:Schéma synoptique d’une partie de l’installation électrique calculée manuellement.
Le courant de dimensionnement de la section de câble est donné par I/K avec K est un
coefficient de correction tel que :
K = K1xK2xK3
K1 = Coefficient de mode de pose
K2 = Coefficient de mode température
K3 = Coefficient des circuits jointif
le coefficient K caractérise l’influence des conditions d’installation sur les câbles, il est égal au
produit des facteurs K1,k2,k3 donnés par des tableaux normalisés et représentant respectivement
(l’influence du mode de pose, l’influence mutuelle entre les câbles et l’influence de la température
ambiante ). K= k1*k2*k3
K1 Facteur de correction mesurant l’influence du mode de pose
TB III 11:Tableau de facteur de correction mesurant l’influence du mode de pose [5].
Résultat
Lettre de sélection B
Le facteur K1 donné par le tableau ci-dessus est K1= 0,95.
K2 : facteur de correction mesurant l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte
TB III 12:Tableau de facteur de correction mesurant l’influence mutuelle des circuits placés côte à
côte [5]
Résultat
Résultat
Le coefficient K pour les canalisations non enterrées est
Donc on trouve :
K= k1*k2*k3 = 0,8 * 0,95 * 1
K = 0,76.
1.2 Coefficient de correction K pour les canalisations enterrées (fourreaux)
Le coefficient K pour les canalisations enterrées est le résultat du produit des facteurs K4, K5,
K6, K7 représentant respectivement (l’influence du mode de pose, l’influence mutuelle entre les
câbles, l’influence de la nature de la terre et l’influence de la température ambiante).
K=k4*k5*k6*k7
K4 :
Cas d’installation K4
Pose sous fourreaux, conduits 0,8
Autres cas 1
K5 :
TB III 15 : facteur de correction mesurant l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte
Tableau de facteur de correction mesurant l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte
K6 :
Nature de sol K6
Terrain très humide 1,21
Humide 1,13
Normal 1,05
Sec 1
Très sec 0,86
À partir des Iz calculés et de la nature de l’isolant (dans notre cas PR) on peut déduire la
section des câbles en se basant sur les tableaux suivants :
TB III 19 : Tableau de détermination de la section pour canalisation enterrée [5].
TB III 20 : Tableau de détermination de la section pour canalisation non enterrée :
Résultats :
Câbles Iz (câble) Sections
2 2
En pratique on remplacera les sections de 1,5 mm par les sections 2,5 mm prisent comme
sections minimales pour les moteurs.
Les sections des neutres peuvent être prises comme celles des phases ou au minimum la
moitié.
Les sections obtenues ne sont pas définitives, pour s’en assurer il faut qu’elles vérifient les
contraintes des chutes de tension à travers les câbles.
1.5 Calculs des chutes de tension
ΔU = √ 3 . Ib. L (R Cosφ +X Sinφ)
2
X = 0,08 Ω /Km. et sera négligée pour les sections inférieures à 50 mm .
2
22 ,5 . Ωmm / Km
R= S
Cos 𝛗= 0, 8.xd
TB III 21:tableau des Calculs des chutes de tension
Conclusion :
On peut retenir les sections calculées puisqu’elles répondent parfaitement aux contraintes de
la chute de tension.
2. démarche de détermination des protections électriques (Disjoncteurs)
Dans ce chapitre seul la solution disjoncteur sera traitée. L’étude de cette solution présentera les
différents éléments à déterminer et les étapes à suivre afin de faire le bon choix du disjoncteur. En
suite des calculs pratiques seront faits en vue de mettre en pratique la partie théorique et de
dimensionner les protections de l’installation électrique.
2.1 Rôle du disjoncteur
Les disjoncteurs sont des dispositifs de protection qui assurent la sûreté de l’installation. Ils
doivent être installés en tête de chaque départ et doivent remplir les fonctions suivantes :
Fonction protection.
Fonction sectionnement.
Fonction protection :
- Le disjoncteur doit protéger la canalisation et le récepteur en aval contre les surintensités (court-
circuit) et les surcharges, en laissant passer le courant d’emploi Ib permanent.
-Un disjoncteur doit aussi assurer la protection des personnes contre les contacts indirects quand il
s’agit d’un schéma des liaisons à la terre IT ou TN.
Fonction sectionnement :
Le disjoncteur doit permettre d’isoler un circuit de toute source de courant, ceci est nécessaire
pour la sécurité du personnel ayant une intervention sur l’installation.
2.2 Etapes de dimensionnement de la protection par disjoncteur
Le courant In doit être supérieur au courant Ib pour assurer l’alimentation du récepteur en toute
sûreté, et ne doit pas dépasser le courant Iz afin de garantir la protection du câble.
Le pouvoir de coupure d’un disjoncteur doit toujours être supérieur au courant de court-circuit,
sauf si on utilise la méthode de filiation.
Chaque élément de l’installation se caractérise par une impédance Z, composée d’une partie
résistive R (résistance), et une partie inductive X (réactance).
Zt= √ Rt 2 +Xt 2
2.2.3 Les différentes impédances qui entrent dans le calcul du (Icc)
L’impédance du réseau amont, dont la résistance R et la réactance X sont données
par le tableau suivant :
L’impédance des disjoncteurs qui n’est prise en considération que pour les appareils
en amont de ceux qui doivent ouvrir sur les court-circuites envisagés. elle est égale à
la réactance X = 0,15 mΩ, et la résistance R est négligée.
Zt= √ Rt 2 +Xt 2
La résistance R est calculée par la relation suivante :
L
R= ρ. S
2
Ρ : Résistivité du câble, elle est égale à 22,5 m Ω. mm /m. pour le cuivre.
L : Longueur du câble.
S : Section du câble.
La réactance X est négligée pour les sections inférieures à 50 mm2.En l’absence d’autres
renseignements on prend X = 0.08 m Ω/m.
2.2.4 Calculs pratiques des courants de court-circuit de l’installation
Données techniques
-Puissance de court-circuit du réseau : Pcc =500 MVA
-Tension à vide : Uo= 420 V
- TB III 24 donne une résistance R = 0,05 mΩ et une réactance X=0.35 mΩ pour une Pcc de
500MVA.
-Puissance du transformateur 630 KVA
- TB III 25 page 37 donne une résistance R = 2,95 m Ω et une réactance X=10.25 m Ω pour un
transformateur de 630 KVA.
-Longueur du jeu de barres 4m.
Tableau de calcul des Icc
Rappel :
Résistance totale : Rt = Σ R
Réactance totale : Xt = Σ X
Schéma récapitulatif :
Fig. III 2:schéma unifilaire avec les résultats des calculs
A partir des courants d’emplois Ib et des courants de court-circuit calculés en amont de chaque
disjoncteur, on va choisir le disjoncteur adéquat depuis le catalogue de Schneider Electric
(Annexe).
2.2.5 Choix des protections
TB III 27 : Les disjoncteurs disponibles
A la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant dû au démarrage sur le réseau est très
important (6 à7 x In),ce qui peut provoquer une chute de tension susceptible de nuire au
fonctionnement des autres récepteurs. Pour pallier à ces problèmes des règles ont été mises en
vigueur, interdisant, au-dessus d’une certaine puissance, le démarrage direct des moteurs et
favorisant d’autres procédés de démarrage dont le choix se fait en fonction des caractéristiques du
moteur et de sa charge.
1. Démarrage direct :
C’est le mode de démarrage le plus simple dans lequel le stator est directement couplé sur le
réseau.
Malgré les avantages que représente le démarrage direct (simplicité de l’appareillage, couple
de démarrage élevé, démarrage rapide, prix réduit), cette technique ne peut être utilisée que dans
les cas où :
La puissance du moteur est faible par rapport à la puissance du réseau.
La machine entraînée ne nécessite pas une mise en vitesse progressive.
Le couple de démarrage peut être élevé sans incidence sur le fonctionnement de la
machine
BORNES FONCTIONS
CL1 Alimentation contrôle de l’Altistart
CL2
R1A Contact à fermeture (NO) pour défaut
R1C interne démarreur
R2A Contact à fermeture (NO) du relais de fin
R2C de démarrage
STOP Arrêt démarreur. (état 0=arrêt )
RUN Marche démarreur (état 1=arrêt )
24 V Alimentation des entrées logiques
LI3 Entrée pour réarmement du démarreur
en cas de défaut interne
A2, B2, C2 Entrées de court circuitage démarreur
2.3 Les fonctions de protection assurées par le démarreur :
Ces fonctions répondent aux applications les plus courantes de machines centrifuges, de
pompes, de ventilateurs, de compresseurs et de convoyeurs.
Le démarreur détecte une sous-charge moteur si, pendant un certain temps réglable (tUL), le
couple moteur devient inférieur à un seuil de couple préréglé (LUL).
La détection peut déclencher une alarme ou un défaut. L’alarme " détection sous-charge moteur
" peut être signalée par une sortie logique configurable et/ou visualisée par liaison série dans l'état
du démarreur.
Le défaut " détection sous-charge moteur "(ULF) verrouille le démarreur et peut être visualisé
par liaison série.
Protection temps d'accélération trop long :
Cette protection permet de détecter un démarrage qui ne se fait pas dans de bonnes conditions
comme, par exemple, un rotor bloqué ou un moteur dont la vitesse de rotation n’arrive pas à
atteindre son régime nominal.
Si la durée du démarrage est supérieure à la valeur réglée (de 10 à 999 s), le démarreur passe en
défaut.
Le démarreur détecte une surcharge courant si, pendant un certain temps réglable (tOL), le
courant moteur devient supérieur à un seuil de sur-courant préréglé (LOC).
La durée autorisée de sur-courant est réglable de 0,1 à 60 s. Cette fonction est active
uniquement en phase de régime établi.
L'alarme " détection surcharge courant " peut être signalée par une sortie logique configurable
et/ou visualisée par liaison série.
Le défaut " détection surcharge courant " (OLC) verrouille le démarreur et peut être visualisé
par liaison série dans l'état du démarreur.
Protection contre l’inversion des phases du réseau :
Cette fonction permet de détecter le sens de rotation des phases du moteur et, si elle est validée,
de signaler un défaut quand le sens de rotation est inversé.
Temps avant redémarrage :
Cette fonction permet d’éviter plusieurs démarrages consécutifs qui peuvent générer les
phénomènes suivant :
- un échauffement thermique de l’application, non toléré,
- un passage en défaut thermique et une intervention de maintenance,
- des sur-courants en cas d'inversion de sens de rotation ou de pianotage sur les ordres de
marche/arrêt.
Le moteur ne peut pas redémarrer avant l'écoulement de la temporisation réglée, suite à une
demande d'arrêt.
Le redémarrage est réalisé à l'issue de la temporisation si un ordre de marche est toujours valide
ou si un nouvel ordre de marche est donné.
La fonction permet de régler la sensibilité de la protection pour détecter une absence de courant
ou un courant faible dans une des trois phases du moteur durant au moins 0,5 s ou dans les trois
phases du moteur durant au moins 0,2 s. La valeur du niveau de courant minimum peut être réglée
entre 5 et 10% du courant du calibre démarreur.
Redémarrage automatique :
Après un verrouillage sur défaut, la fonction autorise jusqu'à six tentatives de redémarrage,
espacées de 60 s chacune, si le défaut a disparu et si les ordres de marche sont restés présents.
Après la sixième tentative, le démarreur reste verrouillé ce qui implique une intervention manuelle
pour l’acquittement de défaut pour pouvoir le redémarrer.
Conclusion
Dans ce chapitre j’étais dimensionner les équipements de l’installation électrique, aussi les
protections et en fin les modes de démarrage des moteurs électriques
Chapitre : IV Supervision
Introduction
L’objectif de cette formation est de présenter le système de supervision installé au personnel
d’exploitation de la Station.
I. Vue générale
La vue dessus représente le SYNOPTIQUE GENERAL par le quel on peut superviser tous les
équipements de la station et on peut accéder à tous les autres vues de la supervision.
Ce sont des vues plus détaillées du process découpées selon le chaînage fonctionnel des unités.
Elles permettent de visualiser et modifier les modes de fonctionnement, les mesures et les états du
process et les défauts des équipements et ceux du process ainsi que avoir un accès rapide aux vues
de conduite par un simple clic sur la zone concernée.
La vue 3 représente l’état de marche/défaut des pompes de refoulement eau traitée vers bâche
de stockage SP2.et l’état de marche des électrovannes de lavage des filtres automatiques ainsi qu’il
mesure le niveau du réservoir de stockage eau traitée.
4. Chloration
Fig. IV 5 : Chloration
Cette vue représente l’état des pompe de l’injection du chlore pour le traitement
5. Sulfate d’aluminium
Fig. IV 6 : sulfate d'aluminium
Cette vue illustre les étapes de préparation du sulfate d’alumine et sont injection par le biais des
pompes doseuses vers les ouvrages de traitement.
La préparation du sulfate d’alumine est assurée manuellement par les gens d’exploitation.
6. Polyélectrolyte
Fig. IV 7 : Polyélectrolyte
7. Eau de chaux
Fig. IV 8 : Eau de chaux
8. Charbon activé
9. Permanganate de potassium
Conclusion
Conclusion générale
Pendant le déroulement de mon stage, j’ai eu l’opportunité d’avoir une idée sur le travail de
maintenance au sein de station du traitement. Les deux mois que j’ai passé à la station étaient très
enrichissantes pour mon expérience professionnelle aussi bien en ce qui concerne le domaine
technique que l’aspect humain.
En gros j’ai pu me familiariser avec le milieu, le matériel, et voir en quoi consiste le travail en
groupe et le travail de technicien de Maintenance au sein d’une structure comme la Station de
Traitement de Source barrage Hassan II.
Références bibliographies
[3] AEP De La Zone De Midelt, Zaida Et Boumia A Partir Du Barrage Hassan II – Province De
Code instrument
Code instrument Désignation
LSL détecteur de niveau bas.
LSH détecteur de niveau haut.
LSLL détecteur de niveau très bas.
LSHH détecteur de niveau très haut.
LIT sonde mesure de niveau en continue.
FIT débitmètre.
RH mesure de REDOX.
PH mesure de PH.
CH4 détection présence de méthane.
O2 mesure d’oxygène.
AIT détecteur voile boues.
PI manomètre.
PS capteur de pression.
Résumer
Ce travail représente les taches que j’ai faites pendant les huit semaines du stage technique que
j’ai effectué au sein de la société ONNE à Midelt, aussi il mentionne mon sujet qui est le
dimensionnement de l’installation électrique