Eco Chap 1
Eco Chap 1
Eco Chap 1
En économie, la notion d’institution renvoie à l’ensemble des règles et des organisations qui donnent un cadre aux
interactions entre les agents économiques et permettent qu’elles se coordonnent (droit de propriété, autorité de la
concurrence).
L’économiste Douglass North a qualifié d’institutions ces éléments d’encadrement de l’échange marchand qui ont
pour objectif de réduire l’incertitude entre les participants à l’échange. Le marché est donc une institution.
Sur un marché où les produits sont identiques avec un grand nombre de consommateurs
Concurrences Structure de marché Conséquences sur la fixation de prix
Monopole : Le prix et la quantité échangée dépendent des
Concurrence Une seule entreprise vend le produit décisions du monopole.
imparfaite Oligopole : Chaque entreprise peut modifier son prix de vente
Un petit nombre d’entreprises vendent mais elle est obligée de tenir compte du prix fixé
le produit par ses concurrents.
Concurrence Marché concurrentiel : Les décisions de chaque entreprise n’ont aucune
parfaite Un grand nombre d’entreprises vendent influence sur le prix du marché, qui s’impose à
le produit elles.
Price taker : Agent individuel, preneur de prix, qui ne peut pas influencer (baisser/monter) le prix du marché mais
que celui-ci s’impose à chacun d’eux, ils ne peuvent donc que décider s’il souhaite acheter/vendre cette quantité
pour ce prix.
Hausse des prix --> perte du pouvoir d’achat : réduction de la consommation (baisse de la demande) : ((+) bénéfices
(+) quantité (+) offre : hausse de la marge bénéficiaire) ≠ demande augmente pour 2 catégories spécifiques : objets
de luxe + marchés financiers : actions
Niveau de prix
Prix trop bas Prix d’équilibre Prix trop haut
Demande > Offre Offre = Demande (qt. d'équilibre) Offre > Demande
Dans ce modèle, c’est donc le prix qui détermine les quantités échangées. Celles-ci ne varient pas de la même
manière :
- pour la demande, c’est-à-dire les consommateurs, l’augmentation du prix d’un bien entraîne une baisse du pouvoir
d’achat. Comme le but des consommateurs est de maximiser ce pouvoir d’achat, ils vont donc chercher à réduire
leur consommation de ce bien, soit en lui préférant un bien de substitution moins cher, soit en réduisant, voire en
abandonnant l’achat de ce bien quand ils le peuvent. La variation du prix est donc inverse à la variation de la
demande : on dit que la demande est une fonction décroissante du prix. C’est pour cela que dans la représentation
graphique du modèle, la courbe de demande est décroissante.
- pour l’offre, c’est-à-dire les producteurs, l’augmentation du prix d’un bien entraîne une hausse du profit . En effet,
la production des biens et services engendre des coûts pour les offreurs dont le but est de maximiser leurs profits.
Pour déterminer quelle quantité de biens produire pour atteindre ce but, ils vont prendre en compte le coût
marginal, soit le coût de la dernière unité supplémentaire produite. Tant que ce coût est inférieur au prix de vente,
alors l’entreprise fait du profit ; dans le cas inverse, elle fait des pertes. La quantité pour laquelle le coût marginal est
égal au prix représente donc la limite du profit et donc la quantité limite à ne pas franchir pour les producteurs. Or,
plus le prix est élevé, plus cette limite s’éloigne, et plus les offreurs produisent. La variation du prix est donc similaire
à la variation de l’offre : on dit que l’offre est une fonction croissante du prix. C’est pour cela que dans la
représentation graphique du modèle, la courbe d’offre est croissante.
Il faut noter que l’offre et la demande ne varient pas avec la même intensité selon les biens ou les services concernés
par la variation du prix. Pour mesurer la sensibilité des quantités échangées à la variation du prix, les économistes
utilisent l’élasticité prix. Quand celle-ci est forte, cela veut dire qu’une variation du prix entraînera une variation plus
forte des quantités échangées ; on dit alors que la demande ou l’offre sont élastiques et la pente de leur courbe
s’approche d’une droite horizontale. A l’inverse, quand elle est faible, cela veut dire qu’une variation du prix
entraînera une variation moins forte des quantités échangées ; on dit alors que la demande ou l’offre sont
inélastiques et la pente de leur courbe s’approche d’une droite verticale .
Si un changement de prix se traduit par un déplacement sur les courbes, l’équilibre concurrentiel dépend aussi
d’évènements qui vont entraîner un déplacement des courbes d’offre et de demande. Dans ce cas, c’est la variation
des quantités échangées qui détermine le prix d’équilibre. Ainsi, une augmentation de la demande et de l’offre se
traduit par un déplacement des courbes vers la droite, en- traînant respectivement une hausse et une baisse du prix
d’équilibre. A l’inverse, une baisse de la demande et de l’offre se traduit par un déplacement des courbes vers la
gauche, entraînant respectivement une baisse et une hausse du prix d’équilibre. Les facteurs à l’origine de ces
déplacements des courbes sont variés : variation des revenus, effet de mode, nouvelles technologies... L’explication
peut aussi venir de l’intervention de l’Etat sur le marché, par exemple par la mise en place d’une taxe forfaitaire sur
les unités vendues pour limiter l’usage d’un produit polluant. Dans ce cas, la taxe en- traîne une baisse du profit des
producteurs et donc une baisse de l’offre, conduisant à une hausse du prix et donc à une baisse du pouvoir d’achat
des consommateurs et donc une baisse de la demande.
Surplus de consommateur : la différence entre le prix maximal que le demandeur est prêt à payer et le prix qu'il
paye effectivement sur le marché
Surplus du producteur : la différence entre le prix que perçoit l’offreur sur le marché et le prix minimal auquel il est
prêt à céder sa production
Gain à l'échange : renvoie à l'idée que l'échange sur le marché concurrentiel permet à ceux qui y participent
d’améliorer leur situation économique grâce au surplus