Textes Juridiques Sur La Decentralisation
Textes Juridiques Sur La Decentralisation
Textes Juridiques Sur La Decentralisation
ET DE LA DECENTRALISATION Unité*travail*Progrès
--------------- ---------------
DIRECTION GENERALE
DES COLLECTIVITES LOCALES
----------------
-------------------------------
« APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITES DES
ACTEURS DE CONCEPTION ET D’EXECUTION DE LA DECENTRALISATION »
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TABLE DES MATIERES
B- les décrets :
-Décret n°2003-108 du 7 Juillet 2003 relatif aux attributions du ministre
de l’administration du territoire et de la décentralisation ;
- Décret n°2009 –394 du 13 octobre 2009relatif aux attributions du
ministre de l’intérieur et de la décentralisation ;
-Décret n°2003-149 du 4 Août 2003 portant organisation du ministère de
l’administration du territoire et de la décentralisation ;
-Décret n°2003-148 du 4 août 2003 portant attributions et organisation
de la direction générale des collectivités locales ;
-Décret n°2004-237 du 13 mai 2004 portant attributions, organisation et
fonctionnement du comité technique d’évaluation de la décentralisation ;
-Décret n°2003-20 du 6 février 2003 portant fonctionnement des
circonscriptions administratives territoriales ;
-Décret n°2004-37 du 26 Février 2004 fixant le traitement de fonction
des membres des bureaux des conseils départementaux et
municipaux ;
-Décret n°2004-11 du 03 Février 2004 fixant le traitement de fonction
des administrateurs-maires des arrondissements, des administrateurs-
maires des communautés urbaines, des administrateurs délégués des
communautés rurales, des secrétaires généraux de départements, des
conseils de départements et de communes, des arrondissements, des
communautés urbaines et des secrétaires administratifs des
communautés rurales ;
-Décret n°2007-205 du 29 mars 2007 fixant les modalités de transfert de
compétences et d'exercice des compétences transférées aux
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collectivités locales ;
C- les arrêtés :
-Arrêté n°7877/ MATD/CAB du 8 décembre 2005fixant les attributions et
l’organisation des services et des bureaux de la direction générale des
collectivités locales ;
-Arrêté n°8185/MATD/CAB du 24 Août 2004 portant nomination des
membres du comité technique d'évaluation de la décentralisation ;
-Arrêté n°1549 /MATD/CAB du3 février 2005 portant attributions et
organisation du secrétariat général du conseil départemental ;
-Arrêté n°627/MATD/CAB du03 mars 2003 portant institution,
attributions et composition du cabinet du président du conseil
départemental ou municipal ;
-Arrêté n°1550/MATD/CAB du 3 février 2005 portant institution,
attributions et composition des secrétariats des membres du bureau du
conseil autre que le président ;
-Arrêté n°2716 MATD/MEFB du 26 mars 2004 fixant le montant des
indemnités de session des conseillers départementaux et municipaux ;
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PREFACE
Ainsi, ce sont les textes législatifs qui donnent un contenu aux principes dégagés par
la Constitution. A ce jour, le droit des collectivités locales s’est enrichi de neuf lois.
Toutefois, il ressort des conférences et séminaires ainsi que des missions de travail
organisé par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation que
les textes législatifs sur la décentralisation ne sont pas assez connus. Or, une bonne
gestion de proximité commande que les élus locaux, détenteurs d’une responsabilité
locale décentralisée, aient la maitrise de leurs domaines de compétence. De même,
l’administration territoriale, exerçant quant à elle une responsabilité nationale
déconcentrée, doit se doter d’une expertise avérée pour mieux assurer ses
responsabilités en matière de tutelle.
Toute cette armature juridique pourra ensuite être regroupée en un volume sous
forme de code des collectivités locales.
Le ministère de l’administration du
Territoire et de la décentralisation
4
PREMIERE PARTIE :
TEXTES LEGISLATIFS
SUR LA DECENTRALISATION
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PARLEMENT REPUBLIQUE DU CONGO
-------- Unité -Travail -Progrès
---------
Elle vise :
- départements ;
- communes ;
- arrondissements ;
- districts ;
- communautés urbaines ;
- communautés rurales ;
- quartiers ;
- villages.
Article 5 : Les départements, les communes, les arrondissements, les districts, les
communautés urbaines, les communautés rurales sont créés, modifiés ou supprimés
par la loi.
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La loi fixe la dénomination, le chef-lieu et le ressort territorial des circonscriptions
administratives, à l’exception du quartier et du village.
CHAPITRE 1 : DU DEPARTEMENT
Article 11 : Le département est placé sous l’autorité d’un préfet, nommé en conseil
des ministres.
CHAPITRE 2 : DE LA COMMUNE
CHAPITRE 3 : DE L’ARRONDISSEMENT
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Ne peut être érigée en arrondissement que la portion d’une commune remplissant les
conditions prévues à l’alinéa premier du présent article et répondant au plan
directeur de la ville.
CHAPITRE 4 : DU DISTRICT
Article 21 : Le district est placé sous l’autorité d’un sous-préfet, nommé par décret
du Président de la République.
- établissements scolaires ;
- établissements sanitaires ;
- centres secondaires d’état civil ;
- marchés.
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Le chef-lieu de la communauté rurale porte la dénomination de village centre.
CHAPITRE 7 : DU QUARTIER
Article 29 : Le quartier est créé par arrêté du préfet du département sur rapport
motivé du maire de la commune ou de l’administrateur délégué de la communauté
rurale. L’arrêté en définit les limites et la dénomination.
Article 30 : Le quartier est placé sous l’autorité d’un chef de quartier nommé par
arrêté du préfet.
CHAPITRE 8 : DU VILLAGE
Article 32 : Le village est composé d’habitants unis par une communauté d’intérêts
économiques, sociologiques, culturels et historiques.
Article 33 : Le village est créé par arrêté du préfet du département sur rapport
motivé du sous-préfet du district.
Article 34 : Le village est placé sous l’autorité d’un chef de village nommé par arrêté
du préfet.
Les services déconcentrés sont des organismes de l’Etat assurant des activités de
services publics. Ils ont pour rôle de préparer et d’exécuter les décisions prises par le
Gouvernement, d’assurer l’unité administrative de l’Etat sur l’ensemble du territoire
national.
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Article 37 : Les services déconcentrés de l’Etat représentent les services centraux
correspondants. Ils sont regroupés par circonscription administrative et ont, à
chaque niveau, le même ressort territorial que celui de la circonscription.
Toutefois, l’Etat peut créer des services déconcentrés auxquels il confère une
compétence supra départementale.
Article 38 : Dans les conditions déterminées par la loi, des services déconcentrés de
l’Etat peuvent relever directement de l’autorité centrale compétente.
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Article 46 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires,
sera publiée au Journal officiel et exécutée comme loi de l’Etat.
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PARLEMENTREPUBLIQUE DU CONGO
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Unité*Travail*Progrès
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L’ensemble des membres du Conseil municipal réunis constitue l’autorité délibérante
de la commune.
- Un président ;
- Un vice-président ;
- Un secrétaire.
La durée du mandat des membres de l’autorité exécutive est de cinq ans. Toutefois,
le bureau du Conseil doit rester en fonction pour assurer la continuité institutionnelle
jusqu’aux nouvelles élections.
Les membres de l’autorité exécutive du Conseil perçoivent, sur le budget local, des
indemnités liées à l’exercice de leurs fonctions.
Les modalités de calcul et les conditions d’attribution des indemnités sont fixées par
décret en Conseil des ministres sur proposition conjointe du ministre des finances et
du ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Article 11 : pendant les sessions, le Conseil peut créer des commissions d’études et
d’instruction sur des questions nécessitant de longues investigations.
Dans l’intervalle des sessions, le président peut créer d’autres commissions d’études
et d’instruction.
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Article 12 : les commissions d’études et d’instruction sont présidées par le président
du Conseil.
Article 13: le conseil peut constituer en son sein des commissions ad hoc chargées
d’étudier les questions qui lui sont soumises par l’administration ou à l’initiative de
ses membres.
Article 14 : Trente jours après son élection, le Conseil est convoqué par arrêté du
ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation en session
inaugurale sous la présidence de son doyen d’âge assisté des deux plus jeunes
conseillers en qualité de secrétaires.
14
Article 16 : Le Conseil se réunit au siège du département ou de la commune ou en
tout autre lieu du territoire départemental. Il peut se réunir en dehors dudit territoire
en cas de troubles sociopolitiques graves à la demande de son président ou des
deux tiers de ses membres.
La première session, dite budgétaire, se tient au mois de février. Les deux autres
sessions, dites administratives, se tiennent respectivement aux mois de mai et de
septembre.
Le Conseil peut également être convoqué par le président ou le maire sur demande
motivée du préfet ou du ministre en charge de l’administration du territoire et de la
décentralisation. Dans de tels cas, le président ou le maire est tenu de convoquer le
conseil dans un délai de trente jours.
Les convocations doivent être accompagnées d’une note explicative de synthèse sur
les affaires à soumettre à la délibération.
Article 20 : Le représentant de l’Etat est tenu informé des dates des sessions du
conseil ainsi que de l’ordre du jour, de la date, de l’heure, et du lieu trente jours
auparavant pour les sessions ordinaires et huit jours pour les sessions
extraordinaires.
Article 21: En cas d’extrême urgence, le délai de convocation est réduit à un jour
franc minimum. Le président ou le maire informe le Conseil dès l’ouverture de la
séance, des motifs de l’urgence. Le conseil se prononce sur l’urgence et peut,
éventuellement, décider du renvoi de tout ou partie de l’ordre du jour à une séance
ultérieure.
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condition que la décision soit prise à la majorité absolue des membres présents ou
dûment représentés.
Article 23 : Les séances du Conseil peuvent être retransmises par les moyens de
communication audiovisuelle, sous réserve de l’exercice des pouvoirs de police de
l’assemblée que détient le président ou le maire.
La couverture des séances du Conseil peut être assurée par d’autres médias dans
les conditions prévues à l’alinéa précédent.
Elles sont transmises au préfet dans un délai de dix jours après leur adoption et
portées à la connaissance du public par voie d’affichage sur les panneaux réservés à
cet effet.
Article 25 : les délibérations sur les comptes administratifs de l’exercice clos doivent
être accompagnées des états explicatifs motivés de la situation de l’exercice clos du
receveur départemental ou communal sur :
Le vote a lieu au scrutin public. Toutefois, il peut être procédé au scrutin secret à la
demande du tiers des membres présents, lorsqu’il s’agit de procéder à une élection
ou lorsque les circonstances l’exigent.
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Est considéré comme membre en exercice tout membre faisant effectivement partie
du Conseil, à l’exception des démissionnaires, des révoqués, des suspendus ou des
déchus de leur mandat.
Si, après une première convocation, le Conseil ne s’est pas réuni pour défaut du
quorum, à la deuxième convocation, le Conseil se tient quel que soit le nombre des
membres présents.
Dans ce cas, l’autorité de tutelle doit être saisie dans un délai de trois jours après la
session.
Toute personne physique ou morale peut obtenir communication sur place des
procès-verbaux et des pièces annexes, des budgets et des comptes du Conseil
après leur publication officielle.
Article 33 : Les conseillers départementaux et municipaux sont élus pour cinq ans.
Toutefois, leur mandat prend fin dans les cas ci-après :
- décès ;
- dissolution du Conseil ;
- démission ;
- révocation.
L’acte portant suspension d’un conseiller est susceptible de recours pour excès de
pouvoir devant le juge administratif, dans les formes et les délais prévus par la loi.
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Article 35: Un conseiller peut être révoqué par décret en Conseil des ministres sur
rapport du ministre en charge de l’administration du territoire et de la
décentralisation, lorsqu’il est condamné pour crime ou délit volontaire.
L’acte portant révocation d’un conseiller est susceptible de recours pour excès de
pouvoir devant le juge administratif dans les formes et les délais prévus par la loi.
Article 40: La présence des conseillers aux sessions est obligatoire. Trois absences
successives non motivées valent une démission volontaire.
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TITRE III : DE L’ADMINISTRATION DES COLLECTIVITES LOCALES
Article 45 : Le conseil départemental émet des avis dans les domaines concernant
notamment :
Article 46 : Le Conseil départemental peut émettre des vœux et donner des avis sur
des affaires à caractère national.
Il est consulté pour donner son avis sur les études d’aménagement et de
développement départemental.
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Le bureau d’âge organise l’élection du nouveau président du Conseil.
Dans un délai de trois mois, le Conseil des ministres se réunit pour examiner le
rapport y relatif présenté par le ministre en charge de l’administration du territoire et
de la décentralisation.
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Article 52 : le président du Conseil coordonne toutes les activités du département. Il
est l’ordonnateur principal du budget voté par le Conseil départemental.
Article 54 : le vice-président dispose des attributions qui lui sont déléguées de façon
précise par le président.
Article 55: le secrétaire du bureau exécutif prépare les réunions du bureau exécutif
du conseil, établit les procès-verbaux, élabore tout autre document relatif aux
réunions du Conseil ainsi que les rapports du bureau exécutif.
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Article 59 : Le Conseil municipal émet des avis sur les affaires à caractère
départemental et national suivantes :
Article 61 : Le Conseil municipal élit en son sein un bureau exécutif dont le président
porte le titre de maire.
- un président : le maire ;
- un vice-président : l’adjoint au maire ;
- un secrétaire.
Section 2 : Du Maire
Article 64: le maire, après avoir été admis à fournir des explications sur des faits
graves et concordants qui lui sont reprochés, peut être suspendu par arrêté du
ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation pour une
durée qui ne peut excéder trois mois.
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- exécuter les décisions du Conseil municipal ;
- conserver et administrer le patrimoine de la commune ;
- gérer les revenus, surveiller les établissements municipaux et veiller à
la comptabilité municipale ;
- élaborer et exécuter le budget ;
- présenter au Conseil municipal le compte administratif et le compte
de gestion ;
- diriger et faire exécuter les travaux municipaux ;
- souscrire les marchés et passer les baux ;
- recevoir les dons et legs ;
- représenter la commune en justice ;
- ester en justice ;
- recruter et nommer aux emplois les fonctionnaires municipaux ;
- prendre des mesures urgentes en cas de situations exceptionnelles ;
- exercer les pouvoirs de police municipale.
Article 69 : Le vice-président, adjoint au maire, dispose des attributions qui lui sont
déléguées de façon précise par le président.
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Il est placé sous l’autorité du président du Conseil.
Les modalités de recrutement ainsi que les emplois ouverts aux agents
départementaux et municipaux, le déroulement de leur carrière sont déterminés par
les dispositions statutaires en vigueur.
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Article 78: Les collectivités locales peuvent signer des accords de partenariat avec
les associations et les organisations non gouvernementales.
Article 80: La coopération entre les collectivités locales est modulée et adaptée en
fonction des priorités économiques, d’actions de développement et d’aménagement
ainsi que des besoins spécifiques.
Ce transfert se fera selon les modalités fixées par une convention entre l’Etat et ces
collectivités locales.
Article 84 : La présente loi, qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires,
sera publiée au journal officiel et exécutée comme loi de l’Etat.-
25
de la décentralisation justice et des droits humains, en mission :
26
PARLEMENT REPUBLIQUE DU CONGO
-------- Unité*Travail*Progrès
---------
Article premier: Les collectivités locales s’administrent librement par des conseils
locaux élus et dans les conditions prévues par la loi notamment en ce qui concerne
leurs compétences et leurs ressources.
Article 2 : La tutelle est le contrôle de l’Etat sur les collectivités locales en vue de la
sauvegarde de l’intérêt général et de la légalité.
Le contrôle est exercé a posteriori sous réserve des actes soumis à l’approbation
préalable du représentant de l’Etat, notamment le budget, les emprunts, les marchés
et les contrats publics locaux.
Article 3 : Les actes suivants des collectivités locales doivent être transmis au
représentant de l’Etat, dans les dix jours qui suivent leur signature :
- les délibérations des assemblées locales quel que soit le domaine d’attribution
ou la nature réglementaire ou individuelle de la délibération ;
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- les décisions prises par délégation de l’assemblée délibérante par le bureau
du Conseil ;
- les décisions réglementaires individuelles prises par le maire dans le cadre de
son pouvoir de police ou par le Conseil départemental en vertu des pouvoirs
de police qui lui sont conférés par les textes en vigueur ;
- les actes à caractère réglementaire pris par les autorités locales qui relèvent
de leur compétence en application des lois. Sont ainsi visés les actes de
portée générale pris par les membres des exécutifs locaux dans l’exercice de
leurs attributions ;
- les conventions relatives aux marchés, aux emprunts et aux conventions de
concession ou d’affermage des services locaux à caractère industriel et
commercial ;
- les décisions individuelles relatives au recrutement, à la nomination, à
l’avancement de grade, aux sanctions soumises à l’avis du conseil
disciplinaire et au licenciement des agents ;
- les actes qui intéressent les modalités d’exercice d’une liberté publique par un
ou plusieurs administrés ou qui risquent de mettre en échec l’exercice d’une
telle liberté ;
- les délibérations relatives au budget local ;
Article 4 : Le préfet est tenu d’accuser réception des actes soumis à obligation de
transmission dans un délai de quinze jours à compter de la date de réception.
Le préfet doit formuler ses observations dans un délai d’un mois suivant l’accusé de
réception. Passé ce délai, les actes sont réputés exécutoires.
Article 5 : tout acte, prévu à l’article 3 de la présente loi, qui n’est pas transmis au
préfet et/ou non notifié aux intéressés est nul.
Article 6 : Lorsque le préfet relève des cas d’illégalité, il saisit le président du conseil
et lui fait ses observations par écrit dans un délai de trente jours, en vue de la
réformation des actes incriminés.
Le préfet peut renvoyer à une seconde lecture l’acte en cause tout en indiquant les
illégalités évoquées.
Dans ce cas, l’organe local, auteur de l’acte, est tenu de le modifier ou de le retirer
dans un délai d’un mois, en ce qui concerne une délibération, et de quinze jours, en
ce qui concerne un acte réglementaire.
Le juge administratif doit statuer dans un délai de quarante cinq jours. Cette saisine a
un effet suspensif à la demande du préfet.
Article 7 : Lorsqu’un acte porte atteinte à une liberté publique ou individuelle ou met
en péril les intérêts de la collectivité locale, le préfet saisit en urgence le juge
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administratif qui statue selon la procédure d’urgence et sursoit à l’exécution de l’acte
incriminé. Le préfet en informe le président du Conseil.
Article 8 : Toute personne, morale ou physique, lésée dans ses droits peut saisir le
préfet pour requérir l’annulation d’une décision des autorités et des organes locaux
dans les délais légaux.
- les délibérations du Conseil qui portent sur un objet étranger à ses attributions
ou prises hors session ;
- les délibérations du Conseil ou les actes réglementaires du Président du
Conseil en violation d’une loi ou d’un acte réglementaire du pouvoir central.
Dans ce cas, l’annulation est prononcée par la Cour Suprême statuant en qualité de
juge de l’annulation pour excès de pouvoir.
Article 12 : Tous les actes pris par les autorités locales non soumis à l’obligation de
transmission au représentant de l’Etat sont exécutoires de plein droit et sont
assujettis au contrôle de légalité.
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La violation de ces prescriptions expose le conseil aux sanctions prévues par la
présente loi.
1. De la suspension
Article 14 : Le conseil peut être suspendu par décret en Conseil des ministres sur
rapport du ministre en charge de l’administration du territoire et de la
décentralisation, après avis du Sénat lorsque :
Dans ces cas, la suspension ne peut excéder deux mois. La suspension peut faire
l’objet d’un recours en annulation devant le juge administratif.
2. De la dissolution
Article 15 : Le conseil peut être dissout par décret en Conseil des ministres sur
rapport du ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation
après avis du Sénat, lorsqu’il est :
Il est procédé, dans les quarante cinq jours qui suivent la dissolution, à une élection
partielle pour le temps du mandat restant à courir, sauf lorsque la dissolution
intervient dans les six mois qui précèdent le renouvellement général.
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- aliéner ou changer tout ou partie du patrimoine du Conseil départemental ou
du Conseil municipal ;
- modifier les prévisions budgétaires ;
- contracter des emprunts ;
- prendre quelque initiative que ce soit engageant la responsabilité du
département ou de la commune.
Article 18 : Lorsque le conseil est amputé d’au moins un tiers de ses membres, il
est pourvu aux sièges vacants dans les quarante cinq jours qui suivent par une
élection.
3. De la substitution
Article 22 : Aux termes de la présente loi, le contrôle financier sur les collectivités
locales est un contrôle budgétaire, juridictionnel et de gestion.
31
- budget voté hors délai ;
- absence d’équilibre réel du budget ;
- défaut d’inscription au budget d’une dépense obligatoire ;
- apparition d’un déficit dans l’arrêt des comptes.
Article 24 : Si le vote du budget des collectivités locales n’intervient pas dans les
délais fixés par la loi ou si le Conseil n’adopte pas le budget pour un motif
quelconque, le préfet fait constater ce manquement au Conseil. Dans ce cas, il met
en recouvrement les recettes et engage les dépenses ordinaires dans les limites du
budget de l’année précédente.
Si le budget n’est pas voté dans un délai de vingt jours, le préfet saisit la chambre
départementale de la Cour des comptes et de discipline budgétaire ou à défaut la
Cour des comptes et de discipline budgétaire qui, dans un délai d’un mois, formule
des propositions pour le règlement du budget. Le préfet règle le budget et le rend
exécutoire.
Les crédits dont la collectivité peut disposer au cours du mois sont à chaque article
limité au douzième provisoire des prévisions de l’exercice précédent.
Il est tenu compte, le cas échéant, des augmentations ou des diminutions résultant
des mesures légales ou réglementaires prises au cours de l’exercice.
Article 25 : Lorsque le budget de la collectivité locale ne peut être voté dans les
délais requis, en raison du retard d’informations indispensables en provenance du
représentant de l’Etat, le Conseil bénéficie d’office d’un délai supplémentaire d’un
mois.
Article 26 : Lorsque le budget de la collectivité locale n’a pas été voté en équilibre, le
préfet après l’avoir formellement constaté et notifié au Conseil, saisit, dans les trente
jours, la chambre départementale de la Cour des comptes et de discipline budgétaire
ou à défaut la Cour des comptes et discipline budgétaire. Celle-ci propose, à la
collectivité locale, les solutions nécessaires à l’établissement de l’équilibre et
demande au Conseil une nouvelle délibération.
Si le Conseil ne délibère pas dans les délais prescrits ou ne prend pas les mesures
de redressement suffisantes, la chambre départementale de la Cour des comptes et
de discipline budgétaire ou à défaut la Cour des comptes et de discipline budgétaire
l’indique au préfet. Celui-ci propose un budget équilibré et le rend exécutoire.
32
Si le Conseil n’a pas délibéré dans un délai prescrit ou si la nouvelle délibération
prise ne comporte pas de mesures de redressement suffisantes, le budget devient
exécutoire dans sa deuxième présentation de rétablissement de l’équilibre.
Article 28 : Ne sont des dépenses obligatoires, pour les collectivités locales, que les
dépenses nécessaires à l’acquittement des dettes exigibles et les dépenses pour
lesquelles la loi l’a expressément décidé. Elles doivent impérativement être inscrites
de manière suffisante et exécutées.
Article 29 : Si une dépense obligatoire n’est pas inscrite au budget ou ne l’est pas
pour une somme suffisante, la chambre départementale de la Cour des comptes et
de discipline budgétaire ou à défaut la Cour des comptes et de discipline budgétaire
saisie par le préfet du département, par le comptable intéressé ou par toute
personne ayant intérêt, constate la situation et adresse une mise en demeure à la
collectivité locale.
Le comptable public présente le compte de gestion. Les deux comptes indiquent les
résultats de l’exécution budgétaire de l’exercice écoulé.
Article 31 : Si l’exécution du budget fait apparaître un déficit qui varie de cinq à dix
pour cent des recettes de fonctionnement et selon la taille de la collectivité locale, la
chambre départementale de la Cour des comptes et de discipline budgétaire ou à
défaut la Cour des comptes et de discipline budgétaire, saisie par le préfet, formule
des propositions en vue de l’établissement de l’équilibre.
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Le budget de l’année ou des années suivantes doit prévoir des mesures de
redressement en vue de résorber le déficit conformément aux propositions du juge et
sur décision du préfet.
Article 36 : Le contrôle technique sur les collectivités locales s’exerce à travers les
interventions des services techniques de l’Etat dans la conclusion des marchés, des
contrats d’exécution des travaux et d’attribution des subventions.
34
coopération et de la francophonie
Le ministre de l’économie,
des finances et du budget, Rodolphe ADADA.-
35
CHAPITRE I : DU STATUT ET DES ORGANES DE GESTION DES COLLECTIVITES
LOCALES
Article 7 : Les collectivités locales sont administrées par des Conseils locaux élus au
suffrage universel direct.
Les Conseils locaux élisent, en leur sein, un bureau qui en est l’exécutif.
Article 9 : Les collectivités locales ont une compétence générale dans la gestion des
affaires locales.
Article 11 : l’Etat transfert aux collectivités locales les compétences qui concourent à
une gestion propre à satisfaire les besoins locaux.
Article 12 : les domaines de transfert des compétences sont déterminés par la loi.
Article 17 : Le régime financier des collectivités locales est déterminé par la loi.
36
Il fixe les modalités d’élaboration, d’adoption, d’approbation, d’exécution du budget et
la nomenclature des ressources et des dépenses ainsi que les contrôles auxquels
sont soumises les finances locales et les règles de la tenue de la comptabilité des
collectivités locales.
Article 18 : l’Etat accorde son concours financier aux collectivités locales par le biais
des organes financiers sous forme de :
La loi relative au régime financier des collectivités locales définit les différentes
dotations et précise les modalités de leur mise en œuvre.
Article 19: Le patrimoine des collectivités locales est déterminé par la loi.
TITRE IV : DU SUIVI DE LA DECENTRALISATION
37
PARLEMENT REPUBLIQUE DU CONGO
-------- Unité -Travail -Progrès
--------
des finances et du budget,
Rigobert Roger ANDELY.- Rodolphe ADADA.-
Article 2 : Le transfert de compétences est l’acte par lequel l’Etat confie aux
collectivités locales des pouvoirs qui lui sont dévolus dans le but de :
La mise à disposition est le transfert de plein droit, par l’Etat, aux collectivités locales,
des biens meubles et immeubles.
L’affectation est l’acte par lequel l’Etat met à la disposition des collectivités locales,
de manière volontaire et gracieuse, des biens meubles et immeubles en vue de leur
utilisation.
La cession est l’acte par lequel l’Etat met à la disposition des collectivités locales, à
titre onéreux, des biens meubles et immeubles en vue de leur administration ou de
leur gestion.
La base de l’évaluation d’une charge à transférer est constituée d’une part, par la
capacité financière de la collectivité locale appréciée en fonction du potentiel fiscal
38
et, d’autre part, par le besoin de financement apprécié en fonction du montant des
dépenses découlant du transfert de la compétence.
L’évaluation des charges prévue à l’alinéa 1 ci-dessus du présent article est dévolue
au comité technique d’évaluation de la décentralisation.
Article 9 : Les ressources attribuées aux collectivités locales sont équivalentes aux
charges supportées par l’Etat à la date du transfert de compétences.
Toute charge nouvelle qui incombe aux collectivités locales, du fait des modifications
par l’Etat des règles relatives à l’exercice des compétences transférées, est
compensée par des ressources faisant l’objet d’un montant équivalent.
Elle assure la compensation intégrale des charges en finançant les soldes non
couverts par le transfert d’impôts d’Etat.
Article 12 : Les collectivités locales règlent les affaires locales par voie de
délibération.
Article 13 : Les compétences qui relèvent des domaines ci-après ne peuvent faire
l’objet de transfert aux collectivités locales :
39
- la défense et la sécurité ;
- les affaires étrangères ;
- la justice ;
- la monnaie ;
- les matières premières stratégiques ;
- l’enseignement supérieur ;
- les postes et télécommunications ;
- les hôpitaux généraux et les centres hospitaliers et universitaires ;
- tout autre domaine qui fonde le caractère unitaire de l’Etat.
Article 14 : Les matières premières stratégiques sont définies comme les matériaux
d’origine naturelle susceptible de transformation et d’utilisation économique
essentielle à la vie de la nation.
Article 15 : Les besoins spécifiques propres aux habitants d’une collectivité locale
liés par une solidarité d’intérêts et par un lien spécial, distinct de celui inhérent à la
solidarité nationale, sont des affaires locales.
Article 16 : Les compétences dans les matières ci-après sont transférées aux
collectivités locales dans leur ressort territorial respectif et selon les conditions
définies aux articles 17 à 40 ci-dessus de la présente loi :
Les matières autres que celles qui sont transférées aux collectivités locales sont du
domaine de l’Etat.
40
Section I : Des compétences transférées aux départements
41
- attribuer les bourses ou les aides scolaires ;
- participer à l’acquisition, à la conception et à la production de matériels
didactiques ;
- participer à la gestion des établissements et des centres bénéficiant des aides
nationales ;
- créer, équiper et entretenir les centres d’alphabétisation ;
- sécuriser et assurer le gardiennage des établissements scolaires publics
implantés dans le département.
Paragraphe 4 : De la santé, de l’action sociale et de la protection civile
crèches ;
jardins d’enfants ;
garderies d’enfants ;
postes de santé ;
centres de santé ;
centres de santé intégrés ;
centres de promotion et de réinsertion sociale ;
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Paragraphe 6 : Des sports et de l’action culturelle
43
Paragraphe 10 : Du commerce et de l’artisanat
44
Paragraphe 2 : De l’urbanisme et de l’habitat
crèches ;
garderies d’enfants ;
postes de santé ;
centres de santé ;
centres de santé intégrés ;
centres de promotion et de réinsertion sociale ;
45
- gérer les aides sociales aux personnes vulnérables ;
- élaborer et exécuter les plans d’urgence contre les catastrophes naturelles ou
provoquées : incendies, inondations, et autres ;
- sécuriser et assurer le gardiennage des établissements sanitaires, à
l’exception des hôpitaux généraux et des centres hospitaliers et universitaires.
Article 35 : Les communes assurent la création et l’entretien des forêts et des cours
d’eau situés dans leur ressort territorial ainsi que la protection des bassins versants,
des sources et des plans d’eau.
46
Article 37 : Les communes ont une compétence générale en administration et
finances locales, notamment, pour :
- utiliser, noter les agents de l’Etat détachés ou transférés ;
- élaborer et exécuter le budget communal ;
- gérer le domaine communal.
Article 42 : Les modalités d’exercice par les collectivités locales, des compétences
transférées s’effectuent, en tant que de besoin, par voie réglementaire, après
examen, par le comité technique d’évaluation de la décentralisation, du rapport de la
collectivité locale concernée, du représentant local de l’Etat ou du ministère dont la
compétence transférée est gérée.
47
Article 44: Aucune collectivité locale ne peut établir ou exercer une tutelle, sous
quelque forme que ce soit, sur une autre.
Les autorités locales ne peuvent prendre des actes ayant une incidence territoriale
en dehors de leur ressort à peine d’illégalité pour cause d’incompétence territoriale.
Cependant, elles peuvent avoir des propriétés en dehors de leurs territoires. Dans ce
cas, elles ne peuvent exercer les prérogatives publiques.
Elles peuvent également conclure, entre elles, des conventions par lesquelles l’une
d’elles s’engage à mettre, à la disposition d’une autre collectivité, les services et les
moyens afin de lui faciliter l’exercice de ses compétences.
48
PARLEMENT REPUBLIQUE DU CONGO
--------- Unité*Travail*Progrès
---------
49
Le Conseil municipal de Pointe-Noire est, à la fois, Conseil municipal de Pointe-Noire
et Conseil départemental de Pointe-Noire.
Article premier : Le budget de la collectivité locale est l’acte par lequel sont
évaluées, prévues et autorisées les recettes et les dépenses de l’année civile.
Le budget de la collectivité locale doit présenter un équilibre réel, sans une impasse
budgétaire.
Il décrit, pour une année civile dans un document unique, l’ensemble des recettes et
des dépenses de la collectivité locale en tant que personne morale de droit public.
Il comporte des recettes et des dépenses nouvelles, ainsi que des modifications des
opérations financières prévues au budget primitif. Il prend en compte l’excédent de
gestion des exercices antérieurs dégagé par la délibération de règlement.
51
Dans ce cas, les conditions qui motivent ces décisions doivent présenter un
caractère exceptionnel, urgent ou imprévisible.
Article 6: Les budgets annexes comprennent les recettes et les dépenses des
services et des établissements publics à caractère administratif, industriel ou
commercial de la collectivité locale.
Ils comprennent, d’une part, les recettes et les dépenses d’exploitation et, d’autre
part, les dépenses d’investissement et les ressources spéciales qui leur sont
affectées.
Les budgets annexes sont évalués, prévus, autorisés, exécutés et contrôlés dans les
mêmes formes que le budget principal.
Les établissements publics locaux sont des personnes morales jouissant d’une
autonomie de gestion et dotées des attributs patrimoniaux et financiers pour
l’exercice d’un service public.
Article 8: Aucune création d’emploi, aucun recrutement ne peut intervenir s’il n’y a
pas de prévisions inscrites à cet effet au budget.
Article 9: Aucun transfert de charge ne peut être fait à la collectivité locale, si celui-ci
n’est pas accompagné d’un transfert de ressources ; demême aucune dépense
relevant de l’administration centrale ne peut être imputée au budget de la collectivité
locale.
Article 10: Lorsqu’une décision de l’Etat suscite une perte de ressources au budget
d’une collectivité locale en cours d’exécution, une subvention de compensation est
versée par l’Etat à cette collectivité.
Les modalités de calcul et de reversement de cette subvention sont fixées par voie
réglementaire.
Article 11: Les collectivités locales et les établissements publics, qui leur sont
rattachés, sont tenus de déposer leurs fonds au trésor.
Les trésoriers payeurs départementaux doivent garantir la disponibilité des fonds
déposés dans leurs caisses. Toutefois, sur dérogation du ministre en charge du
budget, un compte spécial du trésor peut être ouvert dans une institution financière
de la place.
Article 12: Tous les actes ayant une incidence financière recueillent les visas
préalables des services compétents auprès de la collectivité locale.
52
L’exécution de ce programme donne lieu à une évaluation annuelle.
Article 14: Il peut être ouvert une ligne des dépenses éventuelles et imprévues,
appelée à couvrir les dépenses de faible importance dont la nature et le montant ne
peuvent être fixés au moment de l’élaboration du budget.
Article 15: les crédits sont évaluatifs ou limitatifs et présentés en sections, chapitres,
articles, rubriques selon une nomenclature qui est déterminée par voie
réglementaire.
Article 16: Les crédits évaluatifs sont ceux qui s’appliquent à des dépenses que la
collectivité locale est tenue d’effectuer et dont le montant ne peut être strictement
chiffré. Ils s’imputent, au besoin, au-delà de la dotation inscrite aux chapitres
correspondants. Ils concernent certaines dépenses dont :
- la dette ;
- les frais de justice ;
- les remboursements ;
- les dégrèvements et les restitutions ;
- les réparations civiles.
Article 17: les crédits limitatifs concernent les dépenses facultatives et ne peuvent
être engagés et liquidés que dans la limite des crédits ouverts. Lorsque ces crédits
s’avèrent insuffisants et qu’il y a urgence à effectuer une dépense, les crédits
supplémentaires peuvent être ouverts sur décision du conseil en contre partie de
l’identification des ressources à affecter.
Article 18: Des transferts et des virements de crédits peuvent modifier la répartition
des dotations entre chapitres. Ils ne peuvent avoir pour effet de créer de nouveaux
chapitres.
Article 20: Les virements des crédits conduisent à modifier la nature de la dépense.
Ils sont autorisés par délibération du conseil.
Article 21: L’autorisation de percevoir les impôts est annuelle. Aucune ressource ne
peut être établie et perçue, si elle n’a été évaluée, prévue et autorisée par le budget
de la collectivité locale.
53
TITRE II : DU BUDGET DE LA COLLECTIVITE LOCALE
- les impôts, les droits et taxes, ainsi que le produit des amendes et
des pénalités prévus par le code général des impôts dont la
perception est faite au profit des collectivités locales, notamment :
54
autres produits du domaine privé mobilier non répertoriés.
55
taxe sur l’autorisation de construire ;
une fraction de la taxe sur les produits agricoles d’exportation ;
taxe sur les autorisations diverses ;
taxe sur le permis de port d’armes ;
centimes additionnels sur le permis de conduire,
l’immatriculation des véhicules et des engins divers.
Article 23: Tout impôt, droit et taxe ne peut être créé que par la loi. Toutes
contributions directes ou indirectes ou autres que celles autorisées par la loi, à
quelque titre que ce soit et sous quelques dénominations qu’elles se perçoivent, sont
interdites, sous peine de sanctions contre les agents qui confectionneraient les rôles
et les tarifs et ceux qui procéderaient au recouvrement, d’être poursuivis comme
concussionnaires, sans préjudice de l’action en réception contre tous receveurs
comptables ou individus qui en auraient effectué la perception.
Article 25: Les dépenses ordinaires sont, soit obligatoires, soit facultatives.
56
- frais de recouvrement des taxes et des redevances perçus au profit
du budget local ;
- dépenses relatives aux obligations et aux interventions de la
collectivité locale, notamment : la ristourne de recettes, les
contributions, les participations, les subventions, les secours, les
bourses et les prêts ;
- dépenses diverses et imprévus : frais de justice, réparations civiles,
dégrèvement, remboursement, restitution des taxes et des impôts ;
- frais de fonctionnement des organes délibérants ;
- indemnités de session des membres de l’organe délibérant ;
- frais de représentation des membres de l’exécutif local ;
- contributions et participations autres que celles prévues ci-dessus,
imposées par la loi ou des engagements contractuels ;
- annuités des emprunts ;
- toute autre dépense dont le caractère obligatoire est expressément
prévu par des dispositions législatives ou réglementaires.
Article 26 : les dépenses qui n’entrent pas dans les catégories énumérées à l’article
25 ci-dessus sont facultatives.
Article 29 : Le montant des avances de trésorerie ne doit pas excéder 20% des
recettes recouvrées au cours du dernier exercice clos.
57
- la dotation globale de fonctionnement ;
- la dotation globale de décentralisation ;
- la dotation globale d’investissement ;
- les subventions spécifiques, éventuellement.
Article 33 : Le projet de budget élaboré par l’organe exécutif local est soumis à
l’organe délibérant qui l’adopte, chapitre par chapitre, article par article.
Chapitre II : De l’approbation
58
o le tableau des effectifs du personnel de toute nature
relevant du budget de la collectivité locale, quel que soit
son statut, par service, par catégorie et par grade ;
o un état d’emprunt autorisé et avalisé par l’Etat ;
o un état des dettes et des créances à long ou moyen
terme ;
o la liste complète des impôts, des taxes, des droits ou de
contributions perçus au profit de la collectivité locale,
leurs taux, les références des textes y relatifs, le nombre
des contribuables qui y sont assujettis et le montant des
recettes attendues pour chaque catégorie de ressource.
Dans ce cas, les crédits, dont la collectivité locale peut disposer au cours d’un mois,
sont, à chaque article, limités au douzième provisoire des prévisions définies à
l’alinéa ci-dessus.
Les observations du représentant de l’Etat sont prises en compte, soit dans le budget
adopté par l’organe délibérant local, soit en annexe de ce budget.
59
TITRE IV : DE L’EXECUTION ET DU CONTROLE DU BUDGET DE LA
COLLECTIVITE LOCALE
Chapitre I : De l’exécution
Il est assujetti aux obligations et aux responsabilités que lui confère la loi relative au
régime financier de l’Etat et le règlement général sur la comptabilité publique.
60
Article 49 : L’exécution du budget de la collectivité locale ne peut comporter un
déficit en fin d’exercice, ni générer une accumulation d’arriérés de paiement.
Au cas où un déficit venait à être constaté, celui-ci est traité dans les conditions
définies par la loi relative à l’exercice de la tutelle sur les collectivités locales.
Cette ré-imputation peut se faire soit dans le budget primitif soit dans le budget
supplémentaire. Dans ce dernier cas, l’organe délibérant doit siéger dans les
soixante jours qui suivent la fin de l’exécution du budget ayant dégagé des restes à
payer.
Une fois établi, le compte de gestion est transmis à l’ordonnateur qui certifie la
conformité de ces écritures par rapport au compte administratif.
61
Article 58 : Le budget de la collectivité locale fait l’objet d’une délibération de
règlement constatant le résultat financier de chaque exercice et approuvant les
différences entre les résultats et les prévisions du budget primitif complété, le cas
échéant, par le budget additionnel et les budgets annexes. Cette délibération est
approuvée par l’organe délibérant avant la fin de l’année qui suit l’année de
l’exécution du budget.
Article 61 : Il est interdit aux ordonnateurs de décider d’une dépense au-delà des
crédits ou des autorisations de programme qui ont été régulièrement ouverts ou de
procéder à des recrutements au-delà des effectifs autorisés par le budget.
Article 63 : Tout agent public qui, dans l’exercice de ses fonctions, aura procuré ou
tenté de procurer à lui-même ou à autrui un avantage injustifié, pécuniaire ou en
nature, est passible de poursuites pénales pour concussion.
Article 66 : Les infractions au présent régime financier sont punies par les lois et
règlements en vigueur.
62
- l’affectation ou la désaffectation de tout ou partie du domaine public
ou privé local en vue d’une aliénation, en violation des lois et
règlements.
Article 69: Des textes législatifs et réglementaires compléteront, en tant que besoin,
les dispositions de la présente loi.
63
PARLEMENT REPUBLIQUE DU CONGO
------ Unité -Travail -Progrès
---------
Article 1: Le patrimoine des collectivités locales est l’ensemble des biens relevant
des domaines public et privé, propriétés des collectivités locales sur lesquelles elles
exercent des droits et des obligations y rattachés.
- le patrimoine du département ;
- le patrimoine de la commune.
Article 6 : Le conseil délibère sur les biens meubles et immeubles des domaines
public et privé du département.
64
Chapitre 2 : Du patrimoine de la commune
Article 10 : Le conseil délibère sur les biens meubles et immeubles des domaines
public et privé de la commune.
Article 13 : L’Etat peut céder, aux collectivités locales, une partie de ses biens
meubles ou immeubles relevant de son domaine public ou privé, situés dans les
limites géographiques de celles-ci.
L’Etat peut conclure avec elles des conventions portant sur l’exploitation ou
l’utilisation de ces biens meubles et immeubles.
Article 14 : La cession ou le transfert des biens de l’Etat aux collectivités locales est
décidé par décret en Conseil des ministres, soit à la requête de ces collectivités
locales, soit sur l’initiative de l’Etat lui-même.
Article 15 : Les biens cédés ou transférés, selon les dispositions des articles 11, 12,
13 de la présente loi, deviennent la propriété de la collectivité locale concernée qui
en assure l’administration ou la gestion conformément à la loi.
65
TITRE III : DE LA GESTION DU PATRIMOINE DES COLLECTIVITES
LOCALES
Article 16 : Les biens des collectivités locales peuvent être aliénés, à l’exception de
ceux du domaine public.
Toute aliénation des biens du domaine privé des collectivités locales est soumise à
une délibération du conseil départemental ou municipal.
Article 17 : Toute vente des biens mobiliers ou immobiliers du domaine privé des
collectivités locales s’effectue selon les formes prescrites par la loi.
Article 18 : les baux des biens départementaux ou municipaux sont réglés par le
conseil départemental ou municipal qui décide de la forme de passation des marchés
conformément à la loi.
Article 20 : La gestion des biens fonciers est soumise aux prescriptions légales.
Article 21 : Les collectivités locales peuvent passer tout contrat ou tout marché
nécessaire à la gestion de leur patrimoine dans les formes et dans les conditions
prescrites par la loi.
Article 22 : Les autorités des collectivités locales ont l’obligation, dans les limites de
leurs ressources, de créer, par leurs délibérations, les services nécessaires à la vie
de leurs citoyens.
66
- tous les autres services ou activités susceptibles de concourir à l’hygiène ou à
la protection de l’environnement.
Article 30 : La régie est un mode de gestion d’un service public par la collectivité
locale elle-même qui assure l’exécution du service avec ses propres moyens,
notamment en personnel et en argent.
La régie directe est celle dans laquelle la collectivité locale assume seule le
fonctionnement et le risque du service public par les agents nommés et rémunérés
par elle.
La régie indirecte ou intéressée est celle dans laquelle la collectivité locale sous sa
responsabilité, fait gérer un service par des particuliers qui assument certains risques
limités en contrepartie d’une participation aux bénéfices ou de primes de gestion.
67
Article 31 : La concession d’un service public est une convention par laquelle une
collectivité locale, qui est l’autorité concédante, confie à une personne publique ou
privée, le concessionnaire, la charge d’assurer l’exécution d’un service public à ses
risques et périls pendant une durée déterminée, rémunérée par des perceptions
prélevées sur les usagers ou les bénéficiaires du service.
Article 32 : L’affermage est un contrat par lequel la collectivité locale affermante
confie la gestion du service public à un fermier moyennant une rémunération et le
versement, à la collectivité locale, d’une redevance déterminée.
Article 33 : Un décret en Conseil des ministres détermine l’organisation
administrative, le régime financier, le fonctionnement et le règlement type des régies,
des concessions et des affermages.
Article 34 : Les collectivités locales sont autorisées à passer des contrats de
concession de services publics ou de travaux publics.
Article 35 : Les contrats portant concession ou affermage de services ou de travaux
publics sont délibérés par le conseil départemental ou municipal et approuvés par
l’autorité de tutelle.
Article 36 : Les collectivités locales peuvent être autorisées à créer des entreprises
départementales ou municipales à caractère économique de droit privé ou
d’économie mixte dans un but d’intérêt public pour satisfaire des besoins locaux.
Article 37 : Les règles de création, d’organisation et de fonctionnement des
entreprises départementales ou municipales sont fixées par la loi.
Article 38 : Les collectivités locales peuvent déclasser un service public ou
dissoudre une entreprise départementale ou municipale lorsque son exploitation fait
apparaître un déficit de nature à compromettre l’intérêt du service public ou de
l’entreprise.
TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 39 : Les gestionnaires du patrimoine des collectivités locales, reconnus
coupables de malversations financières ou de mauvaise gestion, sont passibles des
poursuites pénales.
Article 40 : La présente loi sera publiée au Journal officiel et exécutée comme loi de
l’Etat.
68
PARLEMENT REPUBLIQUE DU CONGO
-------- Unité -Travail -Progrès
---------
Article premier : La fonction publique territoriale est constituée par l’ensemble des
agents des collectivités locales et de leurs établissements publics, nommés dans un
emploi permanent et titularisés dans la hiérarchie administrative.
Article 2 : La fonction publique territoriale est régie par des règles et des instances
appropriées. Elle est un élément constitutif de la fonction publique.
Article 3 : Les règles juridiques applicables aux agents de toutes les collectivités
locales sont fixées dans la présente loi.
Elles comprennent :
A ce titre, la fonction publique territoriale est envisagée sous l’angle des tâches à
accomplir, des activités à exercer et non sous l’angle de la profession.
L’agent est recruté pour occuper un poste déterminé, auquel il restera affecté en
principe tant qu’il demeurera dans la fonction publique territoriale.
69
Article 6 : Si l’emploi est supprimé et si la collectivité ne peut offrir immédiatement un
autre emploi correspondant à son grade, la personne embauchée reçoit une
indemnité de licenciement égale à :
- trois mois de traitement, si elle totalise une ancienneté de cinq ans au plus ;
- quatre mois de traitement, si elle totalise une ancienneté de dix ans au plus ;
- six mois de traitement, si elle totalise une ancienneté de plus de dix ans.
En tant qu’organe de conseil, il est saisi pour avis par le ministre en charge de
l’administration du territoire et de la décentralisation des projets de lois relatifs à la
fonction publique territoriale, des projets de décrets concernant la situation des
fonctionnaires et des statuts particuliers des cadres d’emplois.
Il peut également être saisi par demande écrite du tiers de ses membres de toute
question relative à la fonction publique territoriale.
70
En tant qu’organe d’études, il est chargé de constituer une documentation sur la
fonction publique territoriale.
A ce titre, il doit tenir à jour les statistiques d’ensemble et centraliser les informations
et les documents que les collectivités locales et leurs établissements publics sont
tenus de lui fournir à sa demande.
Il peut par ailleurs procéder de son propre chef à toutes études sur l’organisation et
le perfectionnement de la gestion du personnel territorial.
Article 12 : il est crée, auprès du centre départemental de gestion, prévu aux articles
21 à 25 de la présente loi, une commission administrative
Article 15 : Il est crée un comité technique dans chaque collectivité locale et ses
établissements publics administratifs.
Article 16 : Le comité technique est consulté pour avis sur les questions relatives :
71
Section 2 : Des organes de gestion
Il peut aussi déléguer une partie de ses compétences aux centres départementaux
ou interdépartementaux de gestion.
72
Article 23 : Le centre départemental ou interdépartemental de gestion est
notamment chargé de :
Il connaît des fautes disciplinaires des agents de la fonction publique territoriale telles
que déterminées par les dispositions de la présente loi.
l’unité administrative ;
les emplois ;
le poste de travail ;
les corps ;
les cadres ;
les grades ;
les catégories.
73
Article 29 : L’unité administrative constitue la structure de base dans la gestion de la
fonction publique territoriale.
Les emplois sont classés par les statuts particuliers, par grade à l’intérieur de chaque
corps. Chaque emploi est dénommé. Il constitue à la fois un poste de travail et un
poste budgétaire.
Article 32 : Le poste de travail est le lieu où, dans une unité administrative donnée,
l’agent qui y a été affecté remplit les missions que son emploi implique.
La liste et la dénomination des spécialités et des corps sont fixés par le statut
particulier régissant chaque cadre.
Article 36 : Le grade est le titre qui confère à son titulaire vocation à occuper l’un des
emplois qui lui correspond.
A chaque grade correspond un indice de rémunération dont la liste est fixée, pour
chaque échelle, par décret en conseil des ministres.
74
d’avancement d’échelon et de promotion au grade supérieur sont régies par les
statuts particuliers à caractère national.
Article 41 : Les postes budgétaires sont répartis selon la classification des agents
auxquels ils peuvent être attribués.
1er groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie I échelle 1 ;
2è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie I échelle 2 ;
3è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie II échelle 1 ;
4è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie II échelle 2 ;
5è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie III échelle 1 ;
6è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie III échelle 2 ;
7è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie IV échelle 1 ;
8è groupe : postes pouvant être attribués à des agents de catégorie IV échelle 2.
Articla 43 : Un poste budgétaire est nécessairement dans l’un des trois états
suivants :
- disponible ;
- réservé ;
- attribué.
75
Article 44 : Un poste budgétaire est disponible lorsqu’aucune dépense ne lui est
imputée. Le poste disponible peut faire l’objet d’une réservation ou d’une attribution.
Un poste budgétaire est réservé lorsqu’un acte en cours d’élaboration prévoit son
attribution à un agent donné.
Un poste budgétaire est attribué lorsque les dépenses relatives à un agent y sont
imputées.
Un poste libéré peut être réservé en vue d’une nouvelle attribution.
- vacant ;
- pourvu.
Article 46 : Un emploi est vacant lorsqu’il a été créé ou libéré dans une unité
administrative, et qu’aucun agent n’a été désigné pour effectuer les missions qu’il
implique.
Un emploi est pourvu lorsqu’un agent à la suite d’une nomination, d’une mutation ou,
s’il s’agit d’un agent non titulaire recruté, a été désigné pour effectuer dans une unité
administrative donnée les missions que cet emploi implique.
Article 48 : Les choix en matière de nomination aux différents emplois d’un corps, de
mutation, d’affectation et de changement d’affectation sont opérés en fonction du
mérite des agents et des besoins de l’administration.
Article 49 : L’autorité pourvoit aux emplois créés ou vacants en nommant parmi les
fonctionnaires déclarés candidats par voie de mutation, de détachement ou, le cas
échéant et dans les conditions fixées par chaque statut particulier, de promotion
interne et d’avancement de grade.
Tout fonctionnaire territorial des catégories I et II peut exercer un emploi dans toute
collectivité locale.
76
Article 53 : Les emplois sont répartis en groupes désignés dans l’ordre croissant
d’importance par les chiffres allant de 1 à 8 tels que définis à l’article 41.
Article 54 : Des décrets en Conseil des ministres fixent pour chaque corps :
- le candidat qui ayant satisfait aux épreuves d’un concours de recrutement, est
déclaré apte à exercer les emplois du corps pour l’intégration duquel il a
concouru ;
- le fonctionnaire en activité dans une unité administrative devant exercer un
emploi différent et remplissant les conditions requises.
Article 59 : Les postes de travail sont fixés pour chaque emploi par décision de
l’autorité locale décentralisée ou de l’établissement public administratif.
Article 62 : Les postes de travail auxquels des agents susceptibles d’être affectés
sont déterminés pour chaque unité administrative par décision de l’autorité de la
collectivité locale ou de l’établissement public administratif.
77
Article 63 : les postes de travail sont répartis en groupes désignés par les chiffres
allant de 1 à 8.
Article 64 : Les fonctionnaires territoriaux sont regroupés dans les cadres suivants :
- services administratifs ;
- services sociaux et d’hygiène ;
- services techniques ;
- services économiques et financiers ;
- services d’animation culturelle ;
- services sportifs ;
- la police municipale ;
- la protection civile.
Article 67 : Les statuts particuliers précisent, conformément aux principes posés par
la présente loi, le classement de chaque corps.
Article 69 : Chaque échelle d’une catégorie est divisée en quatre classes désignées
dans l’ordre croissant par les chiffres allant de 1 à 4, la dernière étant qualifiée de
classe exceptionnelle.
78
Chaque classe comporte quatre échelons désignés dans l’ordre croissant par les
chiffres allant de 1à4.
Toutefois, l’accès à la fonction publique territoriale peut intervenir dans les conditions
prévues à l’article 80.
Article 72 : L’accès à un corps par voie de concours s’effectue selon les modalités
ci-après :
1°- par concours externe, destiné aux candidats titulaires de diplômes requis ou
ayant une qualification professionnelle requise ;
2°- par concours interne, réservé aux agents exerçant déjà un emploi, soit dans la
fonction publique d’Etat en qualité de fonctionnaire ou de non titulaire, soit dans une
collectivité locale ou un établissement public administratif ainsi qu’aux candidats en
fonction dans une organisation internationale.
Sauf dérogation prévue par les statuts particuliers, la durée de cette période
probatoire est de six mois de service effectif renouvelable, le cas échéant, une seule
fois à compter de sa nomination à son emploi.
79
Au vu de cette évaluation, l’autorité locale territoriale décide le cas échéant, soit de la
titularisation, soit de la révocation, soit encore du licenciement du fonctionnaire.
Article 76 : Sous réserve des conditions posées aux articles 71 à 79, tout citoyen
congolais, peut être candidat à un recrutement par concours externe.
Article 77 : Le candidat au concours interne devra avoir accompli une durée effective
de service public de trois ans au moins dans son corps d’origine et être titulaire de
titres et diplômes exigés pour l’accès au corps.
80
Article 81 : Les fonctionnaires qui occupent un emploi fonctionnel peuvent être
déchargés de leurs fonctions.
La procédure y relative ne peut être mise en œuvre qu’au terme d’un délai de six
mois suivant leur nomination dans l’emploi.
Article 82 : Un décret fixe les modalités de rémunération des membres des cabinets
ainsi que leur effectif maximal en fonction de la taille de la collectivité locale ou du
nombre de fonctionnaires employés par les établissements publics administratifs.
L’administration ne peut pas se fonder sur les opinions politiques, la religion, le sexe
et l’ethnie pour écarter un agent de la fonction publique territoriale ou d’un emploi
déterminé.
Paragraphe 1 : Du recrutement
81
Il doit répondre aux besoins d’une unité administrative définis statistiquement.
- l’âge ;
- le domicile ;
- la situation familiale ;
- la formation ;
- l’expérience professionnelle ;
- la rémunération ;
- la standardisation de la présentation des dossiers de candidature.
Toute demande d’information sur la vie privée et les convictions personnelles des
candidats sans rapport avec l’activité professionnelle est interdite.
Article 88 : les candidats admis à un concours, pour être reçus dans un corps, sont
inscrits sur liste d’aptitude par ordre de mérite.
Le Président du Conseil recrute et nomme parmi les reçus inscrits selon l’ordre de
mérite.
Article 89 : le nombre minimum de noms pouvant figurer sur une liste d’aptitude est
fixé à cent vingt pour cent du nombre de postes à pourvoir.
82
Le candidat retenu reçoit une confirmation écrite contenant les éléments suivants :
Paragraphe 2 : De la nomination
Article 92 : La nomination est le titre qui confère à l’agent qui en bénéficie le droit
d’exercer les fonctions afférentes au corps de recrutement.
Cependant, sa promotion individuelle est soit l’attribution d’un titre et d’un coefficient
supérieur sans changement d’emploi, consacrant l’évolution personnelle mise en
œuvre dans le travail, soit la nomination à une fonction nouvelle, entraînant titre et
coefficient supérieurs.
83
Il est sanctionné par la radiation, après une mise en demeure régulière.
Article 99 : Tout agent en activité affecté à un poste de travail est noté et évalué
annuellement en fonction de sa manière de servir et de ses performances.
Article 100 : Les notes attribuées au fonctionnaire et son évaluation lui sont
communiquées.
L’agent au 4è échelon d’une classe passe, après 24 mois d’ancienneté dans cet
échelon et selon la valeur professionnelle, au 1er échelon de la classe supérieure
après inscription au tableau d’avancement.
Article 104 : Tout fonctionnaire territorial peut être placé par l’autorité dont il relève
dans l’une des positions suivantes :
- activité ;
- mise à disposition ;
- position spéciale.
Article 105 : L’activité est la position du fonctionnaire qui, titulaire d’un grade, exerce
effectivement les fonctions de l’un des emplois correspondant à ce grade.
- en service ;
84
- en congé ;
- en stage.
Article 106 : Le fonctionnaire en service est celui qui exerce effectivement les
missions d’un emploi auquel il a été nommé ou qui, après avoir été nommé à un
emploi, se trouve en attente d’affectation à un poste de travail.
- congé administratif ;
- congé de maternité ou de paternité ;
- congé de maladie ;
- congé exceptionnel ;
- congé pour convenances personnelles ;
- congé pour concours ;
- congé syndical.
Le fonctionnaire est tenu d’user de son droit à congé administratif. Toutefois, pour les
nécessités de service, l’administration peut enjoindre au fonctionnaire en congé
administratif de regagner son poste avant l’expiration de la période légale. Dans ce
cas, le droit à congé dont le fonctionnaire a été privé doit obligatoirement être pris en
compte l’année suivante.
Le constat est fait par le comité technique après avis d’un médecin agréé.
85
Article 112 : Le fonctionnaire territorial peut obtenir dans la limite de quinze jours par
année civile, une ou plusieurs suspensions exceptionnelles de ses obligations de
service à l’occasion d’évènements marquants sa vie familiale.
Article 116 : Un décret en Conseil des ministres fixe le régime des différents congés
prévus par la présente loi.
Article 118 : Un décret en Conseil des ministres fixe le régime des stages.
Le fonctionnaire mis à disposition doit remplir des fonctions d’un niveau hiérarchique
comparable à celui des fonctions exercées dans son administration d’origine.
86
Article 121 : Par dérogation, le fonctionnaire territorial peut être recruté en vue d’être
mis à disposition pour effectuer tout ou partie de son service dans une autre
collectivité ou un établissement public administratif autre que le sien même lorsqu’il
existe un emploi budgétaire correspondant à la fonction à remplir et permettant la
nomination du fonctionnaire.
Article 123 : Un fonctionnaire territorial peut être placé dans l’une des deux positions
spécialisées suivantes :
Article 124 : La position hors cadre est celle dans laquelle un fonctionnaire est
appelé à servir auprès d’une administration, d’une entreprise publique, d’un
organisme international ou d’un organisme d’intérêt local, avec l’accord de la
collectivité locale.
Article 126 : Les fonctionnaires appelés à occuper les emplois réservés ainsi que
ceux exerçant à titre permanent une fonction politique ou syndicale empêchant
l’exercice normal d’une activité dans l’administration sont placés en position
exceptionnelle. Ils conservent le poste budgétaire qui leur a été attribué dans leur
unité administrative d’origine et ils perçoivent pendant la période de position
exceptionnelle les éléments de rémunération supplémentaire liés à l’emploi qu’ils
exercent et au poste qu’ils occupent.
Sauf dans le cas où ils peuvent faire valoir leur droit à la retraite, ils retrouvent
immédiatement leur emploi d’origine dès qu’il est mis fin à leur position
exceptionnelle.
87
Section 4 : De la cessation définitive de fonctions
- d’office ;
- de démission régulièrement acceptée ;
- de licenciement ou de révocation.
Article 129 : La radiation est prononcée d’office dans les cas ci-après :
Article 132 : La radiation n’est susceptible de recours qu’en cas de contestation sur
la réalité des faits invoqués, la charge de la preuve contraire incombe au requérant.
88
Article 134 : La révocation est une mesure disciplinaire. Elle ne peut être prononcée
que dans les conditions prévues par la présente loi.
Article 135 : Le licenciement doit être assorti d’un préavis et d’une indemnité égale
ou supérieure à la moitié de la rémunération mensuelle.
- réorganisation du service ;
- suppression d’emplois ou de crédits ;
- modifications de fonctions.
Article 140 : La limite d’âge pour faire valoir les droits à la retraite est celle applicable
aux fonctionnaires de l’Etat.
Au-delà de cette durée, le fonctionnaire peut continuer à exercer des emplois dans le
cadre d’une mission précise pendant une période déterminée sur la base des
89
contrats conclus avec les collectivités locales ou les établissements publics
administratifs intéressés.
Article 143 : Les collectivités locales peuvent recruter des agents non titulaires pour
exercer des fonctions correspondant à un besoin occasionnel.
Article 144 : Les agents non titulaires sont engagés sur contrat par la collectivité
locale ou l’établissement public administratif.
Le contrat est conclu pour une durée déterminée qui ne peut excéder six mois. Il est
renouvelable une fois.
Article 145 : Un engagement sur contrat peut être soumis à la condition de réussite
à un test professionnel pour les emplois correspondant à la catégorie III, et à la
sélection pour la catégorie IV.
Article 146 : Les agents engagés sous contrat perçoivent une rémunération
conformément aux textes en vigueur.
Article 147 : Par dérogation aux dispositions des articles 144, 145 et 146 ci-dessus,
les collectivités locales et les établissements publics peuvent recruter des agents
hautement qualifiés pour exercer des emplois dans le cadre d’une mission précise
pendant une période déterminée et conclure pour cette durée des contrats à titre
exceptionnel ; pour cette catégorie d’agents, la rémunération est fixée d’accord
parties.
Article 148 : Les agents non titulaires ne peuvent pas être titularisés dans un emploi
de la fonction publique territorial ; les dispositions relatives au statut des
fonctionnaires territoriaux ne leur sont pas applicables.
Article 149 : Le droit syndical est garanti aux fonctionnaires territoriaux qui peuvent
librement créer des organisations syndicales, y adhérer et y exercer des mandats.
Les organisations syndicales ont la personnalité morale.
90
Section 2 : Du droit de grève
Article 151 : Les fonctionnaires territoriaux ont droit à une rémunération qui est fixée
en fonction du grade, du poste de travail, de l’échelon et de l’emploi auquel ils ont été
nommés.
Article 153 : Il peut être opéré sur le traitement d’un fonctionnaire territorial, qui
s’abstient d’effectuer une partie des heures de son service, ou qui, en respectant les
horaires, n’exécute pas les obligations attachées à son emploi, des retenues
n’excédant pas la moitié du salaire.
Tout fonctionnaire territorial a droit dans la mesure de son mérite et des besoins de
l’administration locale à une promotion au terme de sa formation professionnelle.
91
Lorsqu’il est poursuivi pour faute personnelle détachable de l’exercice de ses
fonctions, il ne bénéficie pas de la couverture de la collectivité ou de l’établissement
public administratif.
Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque
nature que ce soit, à l’exception des activités agricoles, pastorales agro-forestières,
halieutiques, culturelles, d’enseignement et de recherche.
Article 159 : L’autorité administrative qui définit la nature des obligations de l’emploi
et les modalités de leur exécution est tenue de mettre le fonctionnaire en mesure
d’exécuter les fonctions de sa charge.
Article 160 : Les fonctionnaires territoriaux sont tenus dans l’exercice de leurs
fonctions à l’obligation de réserve, de neutralité et d’impartialité ; il leur est interdit de
faire usage de leurs fonctions à des fins de propagande politique, idéologique,
religieuse ou ethniciste.
92
Section 4 : De l’obligation d’information
Article 164 : Tout fonctionnaire territorial quel que soit son rang dans la hiérarchie
est responsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées. Il doit se conformer
aux institutions de son supérieur hiérarchique, sauf si l’ordre donné est
manifestement illégal ou de nature à compromettre généralement un intérêt public.
Article 165 : Tout agent est en cas d’urgence tenu de répondre à toute réquisition
d’un supérieur hiérarchique lui enjoignant, dans le cadre de son emploi, d’exécuter
une tâche en dehors des jours ou horaires des services réglementaires.
Il est, dans ce cas rémunéré pour des heures supplémentaires qu’il accomplit.
Article 166 : Tout agent dans l’exercice de ses fonctions est tenu à l’obligation de
probité.
Cette obligation interpelle l’honnêteté des fonctionnaires territoriaux qui doivent éviter
la corruption, la concussion, le trafic d’influence et l’affairisme.
Article 168 : les conditions dans lesquelles il peut être dérogé à cette interdiction
sont fixées par décret en Conseil des ministres.
Article 169 : L’agent coupable d’avoir violé une des obligations de service s’expose
à une sanction disciplinaire fixée par la présente loi.
Premier groupe :
- l’avertissement ;
- le blâme.
93
Deuxième groupe :
- l’exclusion temporaire.
Troisième groupe :
Parmi les sanctions, seuls le blâme et l’exclusion temporaire sont inscrits au dossier
de l’agent fautif. Ils sont effacés automatiquement au bout de trois ans, si de
nouvelles sanctions ne sont pas prononcées contre l’agent concerné.
Article 172 : En cas de faute grave relevant du troisième groupe, l’auteur peut être
immédiatement suspendu par l’autorité investie du pouvoir de nomination en
attendant sa comparution devant l’instance disciplinaire ou la juridiction compétente.
La mesure de suspension peut être prononcée dans les cas suivants et selon les
distinctions ci-après :
3- L’agent suspendu dont la situation n’est pas réglée dans un délai de quatre
mois est rétabli dans ses fonctions, sauf si la suspension est consécutive à
des poursuites pénales. En ce cas, une retenue est alors opérée sur son
traitement d’un montant égal au tiers.
94
- l’attitude ou comportement de nature à empêcher les agents à exercer les
tâches qui leur sont confiées.
- l’insubordination ;
- le manquement à l’obligation de secret et de discrétion professionnelle par un
agent ;
- l’utilisation à des fins personnelles et sans autorisation écrite du supérieur
hiérarchique compétent, des biens mis à sa disposition pour l’exécution d’une
mission.
Article 176 : Sont sanctionnées par une exclusion temporaire avec suspension de
solde les situations suivantes :
Article 177 : Sont sanctionnées par la révocation sans droit à pension, les fautes
suivantes :
95
Chapitre III : Des sanctions et de leurs effets
Article 178 : L’avertissement est notifié par écrit à l’agent qui en est l’objet. Ce
dernier est informé des sanctions encourues en cas de récidive.
Article 179 : Le blâme entraîne l’interdiction d’exercer sa fonction pendant une durée
de cinq jours avec perte, pendant cette période, de tout droit à rémunération à
l’exception des prestations familiales.
Article 181 : L’exclusion temporaire d’un mois entraîne la perte de tous les éléments
de la rémunération de l’agent pendant sa période d’effet, à l’exception des
prestations familiales.
La durée de cette perte est égale au temps nécessaire pour franchir l’échelon que
l’agent aurait dû perdre si la mesure d’abaissement avait pu s’appliquer.
L’agent révoqué sans perte des droits à pension peut prétendre au remboursement
des retenues pour pension opérées sur son traitement.
96
Article 186 : Dans les cas et conditions prévus par la présente loi, plusieurs
sanctions mentionnées ci-dessus peuvent être appliquées à une même faute.
Les sanctions prévues pour chaque faute sont cumulées en cas de multiplication de
fautes.
Article 188 : Le fonctionnaire territorial frappé d’une sanction dispose des recours
suivants :
Article 189 : Toute action ne peut être portée en justice si elle n’a été précédée de
recours prévus par les dispositions de l’article 188 de la présente loi, ou d’une
demande préalable.
Article 190 : Des décrets en Conseil des ministres sur proposition conjointe des
ministres en charge de la fonction publique, de l’administration du territoire et de la
décentralisation, fixent la composition, l’organisation, le fonctionnement, ainsi que les
modalités de désignation des membres des organes prévus aux articles 9, 12, 15,
18, 22 et 26 de la présente loi.
97
Article 191 : Des décrets en Conseil des ministres sur proposition conjointe des
ministres en charge de la fonction publique, de l’administration du territoire et de la
décentralisation, fixent pour chaque corps, conformément aux statuts particuliers :
Article 192 : Les agents municipaux et décisionnaires visés à l’article 193 ci-dessous
conservent les avantages qu’ils ont individuellement acquis en matière de
rémunération et de retraite.
Article 194 : Les agents de l’Etat exerçant leurs fonctions dans un service transféré
aux collectivités locales peuvent opter, selon le cas, pour le statut de fonctionnaire
territorial ou pour le statut de fonctionnaire de l’Etat.
Le droit d’option prévu à l’alinéa 1 est exercé dans un délai de cinq ans à compter de
la publication de la présente loi. Il doit être donné suite à toute demande dans un
délai maximal de deux ans.
Article 198 : Les agents mis à la disposition des exécutifs des Conseils
départementaux ou municipaux dans le cadre des conventions conclues en
98
application des lois sur la décentralisation et réinsérés sur des crédits autres que
ceux de personnels seront considérés comme des agents non titulaires de la fonction
publique territoriale en application des dispositions de la présente loi.
Article 201 : La présente loi sera publiée au Journal officiel et exécutée comme loi
de l’Etat.
99
DEUXIEME PARTIE :
TEXTES REGLEMENTAIRES
SUR LA DECENTRALISATION
100
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU CONGO
---------- Unité Travail Progrès
SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
---------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution ;
Vu le décret n° 2002-341 du 18 aout 2002 tel que rectifié par le décret
n°2002-364 du 18 novembre 2002 portant nomination des membres du
Gouvernement,
DECRETE
101
Article 2 : le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation,
pour l’exercice de ses attributions, a autorité sur l’ensemble des administrations
et des organismes du ministère tel que déterminé par les textes relatifs à
l’organisation du ministère de l’administration du territoire et de la
décentralisation.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Vu la constitution ;
Vu le décret n° 2009-335 du 15 septembre 2009 portant nomination des
membres du gouvernement.
DECRETE :
Denis ASSOU-N’GUESSO.-
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Vu la constitution ;
Vu le décret n°2003-108 du 7juillet 2003 relatif aux attributions du ministre de
l’administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu la loi n°9-2001 du 10 décembre 2001 portant loi électorale ;
Vu le décret n°77-228 du 5 mai 1977 portant création de la direction des études et de
la planification au sein des ministères ;
Vu le décret n°2003-145 du 4 août 2003 portant attributions et organisation de
l’inspection générale de l’administration territoriale ;
Vu le décret n°2003-146 du 4 août 2OO3 portant attribution et organisation de la
direction générale de l’administration du territoire ;
Vu le décret n°2003-147 du 4 août 2OO3 portant attributions et organisation de la
direction générale des affaires électorales ;
Vu le décret n°2003-148 du 4 août 2OO3 portant attributions et organisation de la
direction générale des collectivités locales ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2OO2 tel que rectifié par les décrets
N° 5 2002-364 du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7juillet 2003 portant nomination
des membres du Gouvernement.
DECRETE :
104
TITRE I : de l’organisation
- le cabinet ;
- le service et les directions rattachés au cabinet ;
- l’inspection générale ;
- les directions générales.
CHAPITRE I : DU CABINET
Article 2 : Placé sous l’autorité d’un directeur, le cabinet est l’organe de conception,
de coordination, d’animation et de contrôle qui assiste le ministre dans son action.
Il est chargé de régler, au nom du ministre et sur délégation, les questions politiques,
administratives et techniques relevant du ministère.
105
Section II : De la direction des études et de la planification
Article 5 : La direction des études et de la planification est régie par des textes
spécifiques.
- Le service de la coopération ;
- Le service de la formation.
106
CHAPITRE IV : DES DIRECTIONS GENERALES
Article 11 : Les directions générales, régies par des textes spécifiques, sont :
Gabriel ENTCHA-EBIA
107
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU CONGO
----------- Unité*Travail*Progrès
SECRETARIAT GENERAL -------
DU GOUVERNEMENT
----------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par les décrets n°s
2003-364 du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7 juillet 2003 portant
nomination des membres du Gouvernement.
DECRETE :
TITRE II : De l’organisation
Article 2 : La direction générale des collectivités locales est dirigée et animée par un
directeur général.
108
- les directions départementales.
109
- suivre les interventions des collectivités locales en matière économique,
d’aménagement et de planification ;
- assister les collectivités locales dans la maîtrise des techniques et des normes
financières ;
- réaliser, en collaboration avec les administrations compétentes, les études
propres à assurer le développement économique, social et culturel des
collectivités locales ;
- contribuer à l’élaboration des schémas directeurs d’aménagement, des plans
directeurs d’urbanisme et des plans d’occupation du sol.
110
- gérer le patrimoine.
Article 16 : Chaque direction centrale dispose d’un secrétariat dirigé et animé par un
secrétaire qui a rang de chef de bureau.
111
Par la Président de la République,
Gabriel ENTCHA-EBIA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la constitution ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice
de la tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative
territoriale ;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement
des collectivités locales ;
Vu la loi n°9-2003 du 6 février 2003 fixant les orientations fondamentales de la
décentralisation ;
Vu la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert des compétences aux
collectivités locales ;
Vu la loi n°11-2003 du 6 février 2003 portant statut particulier de la ville de
Brazzaville et de la ville de Pointe-Noire ;
Vu la loi n° 30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier
des collectivités locales ;
Vu la loi n°31-2003 du 24 octobre 2003 portant détermination du patrimoine
des collectivités locales ;
Vu le décret n°2003-149 du 4 août 2003 portant organisation du ministère de
l’administration du territoire et de la décentralisation ;
112
Vu le décret N°2003-108 du 7 juillet 2003 relatif aux attributions du ministre de
l’administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret N°2003-326 du 19 décembre 2003 relatif à l’exercice du pouvoir
règlementaire ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 juillet 2002 tel que rectifié par les décrets
n°2002-364 du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7 juillet 2003 portant
nomination des membres du Gouvernement ;
DECRETE:
113
Premier vice-président : le directeur général du budget ;
Deuxième vice-président : le directeur général de la fonction publique ;
Secrétaire-rapporteur : le directeur général de l’aménagement du territoire ;
Membres :
Article 10 : Le secrétaire rapporteur élabore les rapports périodiques ainsi que les
procès verbaux ou les comptes rendus de réunions et en assure la conservation.
Il prépare, sous l’autorité du président, l’ordre du jour des réunions et les dossiers à
soumettre à l’examen du comité technique d’évaluation de la décentralisation.
CHAPITRE IV : DU FONCTIONNEMENT
Article 12 : L’ordre du jour, accompagné des dossiers à examiner, est transmis sept
jours avant pour les réunions ordinaires.
114
Article 13 : Les recommandations et propositions du comité technique d’évaluation
de la décentralisation sont adressées au ministre en charge de l’administration du
territoire et de la décentralisation.
Denis SASSOU-N’GUESSO
115
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU CONGO
-------------- Unité*Travail*Progrès
SECRETARIAT GENERAL DU -----------
GOUVERNEMENT
------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative territoriale ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par le décret n°2002-364 du
18 novembre 2002 portant nomination des membres du gouvernement ;
DECRETE :
- le département ;
- le district ;
- la commune ;
- la communauté urbaine ;
- l’arrondissement ;
- la communauté rurale ;
- le quartier ;
- le village.
Article 2 : Le département est placé sous l’autorité du préfet assisté dans l’exercice
de ses fonctions d’un secrétaire général.
116
Section 1 : Du préfet
Il a l’obligation de réserve.
Il rend compte de ses actes aux ministres compétents, dans les formes et pour les
objets déterminés par les instructions. Les actes contraires aux lois et règlements en
vigueur, ou qui donnent lieu aux réclamations justifiées des parties concernées
peuvent être annulés ou reformés par les ministres compétents.
117
Article 11 : Le préfet représente l’Etat dans les cérémonies officielles locales.
En toute circonstance, il doit avoir la préséance dans les cérémonies publiques, sauf
lorsqu’un membre du Gouvernement est personnellement présent.
Les frais de représentation de l’Etat par le préfet sont couverts par l’Etat.
Article 16: Le préfet exerce sous l’autorité des ministres compétents, le pouvoir
hiérarchique sur les chefs des circonscriptions administratives, les chefs des services
déconcentrés de l’Etat, et sur tous les agents de l’Etat, à l’exception des agents du
corps judiciaire et des forces armées.
118
Il a autorité directe sur les délégués ou correspondants de ces administrations.
- arrêtés ;
- décisions ;
- instructions
- circulaires.
-
Il tient un registre de ces prescriptions dont il communique copies au ministre en
charge de l’administration du territoire et de la décentralisation.
119
Il assure la cohérence des projets immobiliers de l’Etat dans le département et
précise leur localisation, élabore après consultation du collectif des chefs de service,
un schéma départemental des implantations des services de l’Etat.
Article 24 : Le préfet tient des réunions périodiques avec les chefs des
circonscriptions administratives et les chefs des services déconcentrés de l’Etat.
Il préside de plein droit toutes les commissions administratives qui intéressent les
services déconcentrés de l’Etat dans le département, à l’exception des organes
juridictionnels ou disciplinaires.
Il exerce dans le département les attributions de police judiciaire, donne des ordres
directs aux services de police et adresse des demandes de concours à la
gendarmerie.
120
Il peut personnellement requérir les officiers de police judiciaire de faire tous actes
nécessaires à l’effet de constater les crimes et délits contre la sûreté intérieure et
extérieure de l’Etat et d’en livrer les auteurs aux tribunaux. Ce pouvoir comporte le
droit d’opérer des perquisitions ou des arrestations.
Article 30 : Le préfet assure la police des frontières avec le concours des services
compétents de la police.
En cas de conflit, il assure l’organisation de la vie civile par des mesures concourant
à cet effet, notamment, par le rationnement et les réquisitions.
121
Article 33 : Le préfet est tenu informé, par les autorités militaires et de la police, de
toute affaire qui peut avoir une importance particulière dans le département.
5. Des attributions en matière économique et financière
- les demandes d’aides instruites par les services de l’Etat pour les
investissements ;
- les problèmes de développement ou de restructuration d’entreprise et
d’une façon générale des décisions prises au nom de l’Etat, à l’égard
des entreprises dont la situation est de nature à affecter l’équilibre du
marché local de l’emploi ;
- la participation de l’Etat au capital, au Conseil ou comité de gestion
des entreprises privées conformément aux lois et règlements en
vigueur ;
- la présidence des commissions départementales à compétence
financière.
Il est de même tenu informé du choix des investissements réalisés par l’Etat dans
son département.
A ce titre, il est obligatoirement consulté sur toute demande d’aide instruite par les
services de l’Etat, et destinée à faciliter toute opération d’investissement dans le
département ou de restructuration d’une entreprise située dans le département.
Les formes d’aide susceptibles d’être apportées à une entreprise ayant des activités
dans le cadre du département sont les suivantes :
- les subventions ;
- les prêts ;
- les avantages fiscaux ;
- l’exonération de la taxe professionnelle sous certaines conditions.
122
Article 39: Le préfet est consulté sur toutes les décisions administratives à prendre
au nom de l’Etat à l’égard des entreprises du département dont la situation est de
nature à affecter l’équilibre du marché local de l’emploi.
Article 41: Le préfet intervient, de façon générale, dans toutes les commissions
financières qui étudient les possibilités d’aide aux entreprises.
Il propose les mesures utiles à l’élaboration du plan. Ces mesures sont transmises
au ministre en charge du plan et de l’aménagement du territoire.
Il peut, s’il estime un acte illégal, exercer contre ledit acte un recours devant le juge
administratif.
123
Paragraphe 3 : Du Cabinet du préfet
Article 48: Le secrétaire général de département est placé sous l’autorité directe du
préfet. Il assiste le préfet dans l’exercice de ses fonctions.
124
Il peut recevoir du préfet délégation permanente de pouvoir et de signature pour ce
qui concerne notamment :
Le sous-préfet est assisté dans l’exercice de ses fonctions d’un secrétaire général.
Section 1 : Du sous-préfet
Article 54 : Le sous-préfet est placé sous l’autorité directe du préfet qu’il représente
dans sa circonscription. Il agit, à ce titre, par délégation du préfet.
Article 56 : Le sous-préfet assiste le préfet dont il est le délégué pour les affaires
relevant de sa circonscription administrative. Il est dépositaire de l’autorité de l’Etat.
A ce titre :
125
- il informe régulièrement le préfet de la situation de sa circonscription ;
- il veille au respect des lois et règlements et concourt au maintien de la
sécurité, et de l’ordre public et à la protection de la population ;
- il prend les mesures nécessaires à la prévention ou à la lutte contre les
calamités susceptibles de mettre en danger la santé, la sécurité des
populations et les activités socio-économiques de sa circonscription.
Article 62: Le sous-préfet est officier d’état civil. Il veille au fonctionnement régulier
des centres d’état civil de sa circonscription. A cet effet, il tient les registres, délivre
les actes originaux de naissance, de mariage et de décès et en assure la
conservation. Il célèbre les mariages.
126
Article 63 : Le sous-préfet prépare et organise les élections dans sa circonscription.
A ce titre, il assure le recensement administratif annuel de la population, tient les
monographies et en assure la conservation, dresse les listes électorales et procède à
leur révision périodique.
De même, il veille à l’exécution des mesures de sûreté générale. Il dispose à cet effet
des forces de police, et bénéficie du concours des unités de gendarmerie
stationnées dans sa circonscription. Il leur donne les directives ou les instructions
nécessaires à l’exécution d’une mission déterminée.
Il prend toutes les mesures nécessaires pour prévenir ou combattre les calamités
susceptibles de mettre en danger la santé de la population ou les activités socio-
économiques de la circonscription.
127
Article 68 : Le sous-préfet est officier de police judiciaire. Il est compétent pour
constater les crimes et délits. Il prend toutes mesures utiles pour que les auteurs
soient déférés devant les juridictions compétentes.
Il peut ainsi faire procéder à des saisies, des perquisitions et des arrestations
conformément à la loi.
128
Paragraphe 2 : Des attributions
Article 75: Sous l’autorité du sous-préfet à qui il rend compte et devant lequel il est
responsable, le secrétaire général de district veille au bon fonctionnement de
l’administration du district.
- l’animation du secrétariat ;
- l’exploitation des rapports en provenance des circonscriptions
administratives et des services déconcentrés ;
- la gestion du personnel et du patrimoine ;
- la tenue des divers fichiers ;
- le bon fonctionnement du système d’état civil ;
- l’exécution du recensement administratif, l’établissement et la révision
des listes électorales, la préparation et l’organisation technique des
élections ;
- la tenue et la conservation des archives ;
- les polices administratives générales et spéciales.
Section 1 : Du maire
Article 79: Le maire est élu au sein du Conseil municipal dans les conditions
prévues par la loi.
129
Paragraphe 2 : Des attributions
Article 80 : Sous l’autorité du préfet à qui il rend compte, le maire est dans la
commune le dépositaire du pouvoir de l’Etat.
Il est compétent pour constater les crimes et délits. Il prend toutes mesures utiles
pour que les auteurs soient déférés devant les juridictions compétentes.
130
cérémonies publiques, les funérailles, spectacles, jeux, cafés,
cybercafés,églises et autres lieux publics ;
- le soin de veiller à ce que toute personne décédée soit inhumée
décemment ;
- le mode de transport des personnes décédées, les inhumations, les
exhumations, le maintien du bon ordre et de la décence dans les
cimetières ;
- le contrôle de la qualité des denrées qui se vendent à l’étalage, au
poids ou à la mesure et de la salubrité des combustibles exposés en
vente ;
- le soin de prévenir par des précautions convenables et la distribution
des secours nécessaires, les accidents et les fléaux calamiteux tels
que les incendies, les inondations, les éboulements de terrain, les
maladies épidémiques, ou contagieuses, les épizooties ;
- le soin de prendre provisoirement les mesures nécessaires sur les
aliénés dont l’état pourrait compromettre la morale publique, la
sécurité des personnes et des biens ;
- la mission d’empêcher la divagation des animaux malfaisants ou
féroces.
A ce titre, il peut :
131
Article 86 : Le maire déclare sur proposition du service compétent ou d’office, une
zone déterminée infectée en cas d’épidémie ou épizootie.
Article 88 : Le maire est officier d’état civil. Il tient les registres, délivre les actes
relatifs aux naissances, mariages, décès, et en assure la conservation.
Il veille au fonctionnement régulier des centres d’état civil de son ressort territorial.
Lorsque ces actes ont un caractère individuel, ils doivent, pour être opposables aux
tiers, être préalablement communiqués aux intéressés.
Toute personne s’estimant lésée par un acte réglementaire du maire peut engager
tout recours selon la procédure prévue par les lois et règlements en vigueur.
132
- la conservation et l’administration du patrimoine municipal, ainsi que
l’établissement des actes conservatoires des droits patrimoniaux ;
- la gestion des revenus des établissements municipaux et du
personnel ;
- les polices administratives générales et les polices spéciales ;
- l’état civil à l’exclusion des actes relatifs aux mariages ;
- le recensement administratif, l’établissement et la révision des listes
électorales, la préparation et l’organisation technique des élections.
Il est assisté dans l’exercice de ses fonctions d’un secrétaire général. Il est soumis à
l’obligation de réserve.
Section 1 : De l’administrateur-maire
Il dispose du pouvoir réglementaire qu’il exerce sous forme de décisions, des notes
de services et de circulaires, qui sont immédiatement transmises au maire de la
commune.
A ce titre :
133
Il adresse au maire un rapport trimestriel sur l’état de sa circonscription.
Article 98 : L’administrateur-maire est officier d’état civil. Il tient les registres, délivre
les actes relatifs aux naissances, mariages, décès et en assure la conservation. Il
veille au fonctionnement régulier du centre d’état civil.
Il veille à l’exécution des mesures de sûreté générale. Il dispose à cet effet, des
forces de police et bénéfice du concours des unités de la gendarmerie nationale
stationnées dans sa circonscription. Il leur donne les directives ou les instructions
nécessaires à l’exécution d’une mission déterminée.
A ce titre, il est compétent pour constater les crimes et délits. Il prend toutes mesures
pour que les auteurs soient déférés devant les juridictions compétentes. Il peut ainsi
faire procéder à des saisies, des poursuites et des arrestations conformément à la
loi.
134
Le secrétaire général d’arrondissement est soumis à l’obligation de réserve.
Il a en charge :
Article 103 : La communauté urbaine est placée sous l’autorité d’un administrateur-
maire nommé par décret du Président de la République. Il est mis fin à ses fonctions
dans les mêmes formes.
Section 1 : De l’administrateur-maire
Il veille, sous l’autorité du sous préfet à qui il rend compte, à l’exécution des lois et
règlements, ainsi que des décisions du Gouvernement.
135
- promouvoir l’équipement culturel, sanitaire, sportif et socio-éducatif ;
- établir les listes électorales et procéder à leur révision ;
- créer et entretenir des espaces verts.
Article 107 : L’administrateur-maire est officier d’état civil. Il tient les registres, délivre
les actes relatifs aux naissances, mariages, décès et en assure la conservation.
Il reçoit des services de police, compte rendu de tout événement, infraction ou action
concernant la sécurité, l’observation des lois et règlements dans la circonscription et
l’exécution des services.
Article 110 : L’administrateur maire est officier de police judiciaire. Il est compétent
pour constater les crimes et délits. Il prend toutes mesures pour que les auteurs
soient déférés devant les juridictions compétentes.
136
Article 111 : L’administrateur-maire de la communauté urbaine est de manière
spécifique chargé de préparer et d’assurer les conditions nécessaires à l’érection de
la communauté urbaine en commune.
Article 112 : Le secrétaire général de la communauté urbaine est nommé par arrêté
du ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation :
Article 114 : La communauté rurale est placée sous l’autorité d’un administrateur
délégué, nommé par arrêté du ministre de l’administration du territoire :
Section 1 : De l’administrateur-délégué
137
A ce titre, il dispose des forces de police et bénéficie du concours de gendarmerie. Il
donne des ordres directs aux services de police et adresse des demandes de
concours à la gendarmerie.
Il reçoit des services de police, compte rendu de tout événement, infraction ou action
concernant la sécurité, l’observation des lois et règlements dans sa circonscription.
Il peut ainsi faire procéder à des saisies, des perquisitions et des arrestations
conformément à la loi.
Article 121 : Le secrétaire administratif est nommé par arrêté du préfet parmi les
agents de l’administration du territoire en service dans le département. Il est mis fin à
ses fonctions dans les mêmes formes.
138
Chapitre VIII : DE L’ADMINISTRATION DU QUARTIER
Article 123 : Le quartier est placé sous l’autorité d’un chef de quartier nommé par
arrêté du préfet du département sur proposition de l’administrateur-maire de
l’arrondissement de la communauté urbaine ou de l’administrateur-délégué de la
communauté rurale.
Article 125 : Le village est placé sous l’autorité d’un chef de village nommé par
arrêté du préfet sur proposition du sous-préfet dans les conditions prévues par les
textes en vigueur.
139
Article 129 : Les maires, les sous-préfets, les administrateurs maires et les
administrateurs délégués disposent chacun d’un cabinet dans l’exercice de leurs
fonctions.
Article 130 : La composition et les attributions du cabinet sont définies par arrêté du
ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Denis SASSOU-N’GUESSO
140
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU CONGO
-------------- Unité*Travail*Progrès
SECRETARIAT GENERAL DU --------
GOUVERNEMENT
------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Vu la constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003, fixant l’organisation administrative territoriale ;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
Collectivités déconcentrées ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice de la
Tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°11-2003 du 6 février 2003 portant statut particulier de la ville de
Brazzaville et de la ville de Pointe-Noire ;
Vu la loi n°30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier des
collectivités locales ;
Vu la loi n°31-2003 du 24 octobre 2003 portant détermination du patrimoine des
collectivités locales ;
Vu le décret n°2003-20 du 6 février 2003 portant fonctionnement des circonscriptions
administratives territoriales ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par les décrets n°2002-364
du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7 juillet 2003 portant nomination des membres
du Gouvernement.
DECRETE :
Article premier : Le traitement mensuel de fonction des membres des bureaux des
conseils départementaux et municipaux est fixé ainsi qu’il suit :
Conseils départementaux
- Président : 1.800.000f
- Vice-président : 1.500.000f
- Secrétaire : 1.200.000f
- Président : 2.000.000f
- 1er vice-président : 1.500.000f
- 2e vice-président : 1.500.000f
141
- 1er secrétaire : 1.200.000f
- 2e secrétaire : 1.200.000f
- Président : 1.500.000f
- Vice-président : 1.200.000f
- Secrétaire : 1.000.000f
Article 2 : Le traitement mensuel de fonction des membres des bureaux des conseils
départementaux et municipaux est imputable aux budgets des collectivités locales.
Denis SASSOU-N’GUESSO
142
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE DU CONGO
-------------- Unité*Travail*Progrès
SECRETARIAT GENERAL DU --------
GOUVERNEMENT
------------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Vu la constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative territoriale ;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités déconcentrées ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°11-2003 du 6 février 2003 portant statut particulier de la ville de
Brazzaville et de la ville de Pointe-Noire ;
Vu le décret n°2003-20 du 6 février 2003 portant fonctionnement des circonscriptions
administratives territoriales ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par les décrets n° 2002-364
du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7 juillet 2003 portant nomination des membres
du Gouvernement :
DECRETE :
143
Administrateurs-maires des communautés urbaines :1.000.000f
Administrateur délégué des communautés rurales : 600.000f
Article 2 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires sera
enregistré, publié au Journal officiel et communiqué partout où besoin sera.-
Denis SASSOU-N’GUESSO
144
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUEREPUBLIQUE DU CONGO
--------------Unité*Travail*Progrès
SECRETARIAT GENERAL --------------
DU GOUVERNEMENT
---------
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.
Vula Constitution ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à
l’exercice de la tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative
territoriale ;
Vu la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert des compétences aux
collectivités locales ;
Vu le décret n° 2004-237 du 13 mai 2OO4 portant attributions, organisation
et fonctionnement du comité technique d'évaluation de la
décentralisation;
Vu le décret n° 2005-02 du 7 janvier 2005 tel que rectifié par le décret
n°2005-83 du 02 février 2005 portant nomination des membres du
gouvernement.
DECRETE:
145
CHAPITRE II : DES SERVICES
Article 5 : Les services sont transférés, en tout ou partie, lorsqu’ils sont appelés
à assumer exclusivement la charge de la compétence transférée.
Une convention y relative, établie sur un modèle type déterminé par arrêté
du Ministre chargé de la décentralisation est alors signée par les parties.
146
Article 11 : Une convention de transfert signée entre le représentant de l’Etat
et celui de la collectivité locale bénéficiaire, détermine la liste des personnels
nécessaires à l'exercice des compétences transférées.
147
Article 16 : La compensation des charges prévues s'effectue par le transfert
de fiscalité ou par la dotation globale de décentralisation ou par les deux à
la fois.
Denis SASSOU-N’GUESSO.-
148
DECRET N°_________DU_____________
fixant les modalités de calcul et de reversement
de la subvention de compensation aux collectivités locales
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la constitution;
Vu la loi n° 1-2000 du 1er février 2000 portant loi organique relative au régime
financier de l'Etat;
Vu la loi 3 - 2003 du 17 janvier 2003 fixant l'organisation administrative territoriale;
Vu la loi 7 - 2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales;
Vu la loi 30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier des
collectivités locales;
Vu la loi 31-2003 du 24 octobre 2003 portant détermination du patrimoine des
collectivités locales ;
Vu le décret 2000-187 du 10 août 2000 portant règlement général sur la comptabilité
publique;
Vu le décret 92-783 du 29 août 1992 portant nomenclature du budget de l'Etat;
Vu le décret 92-784 du 29 août 1992 portant réglementation des opérations des
dépenses de l'Etat ;
Vu le décret n°2007-615 du 30 décembre 2007, portant nomination des membres du
Gouvernement ;
DECRETE
Article 3: La subvention de compensation est versée aussi bien pour la perte des
recettes fiscales que pour les recettes non fiscales prévues par la réglementation en
vigueur, à condition que la perte résulte d’une décision de l’Etat
149
Article 6: La subvention de compensation est calculée sur la base de recettes
réellement recouvrées telles qu'elles sont inscrites dans les comptes administratifs et
de gestion du dernier exercice clos.
Article 8: Une ressource nouvelle, inscrite au budget et n'ayant pas encore fait l'objet
d'un recouvrement antérieur, est subventionnée à hauteur de 50% de sa prévision
dans le budget de l'exercice en cours.
150
Article 15: Toute réclamation ou contestation sur le montant de la subvention de
compensation arrêté par le comité technique d'évaluation de la décentralisation est
arbitrée en dernier ressort par le ministre en charge de la décentralisation et le
ministre en charge du budget.
Article 16: Le présent décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires,
sera enregistré, inséré au journal officiel et communiqué partout où besoin sera.
Fait à Brazzaville, le
151
DECRET N°_ _ _ _ _ DU _ _
déterminant l'organisation administrative, le fonctionnement,
le régime financier et le règlement type des régies, des
concessions et affermages des collectivités locales
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Vu la constitution;
Vu la loi n° 1-2000 du 1er février 2000 portant loi organique relative au régime
financier de l'Etat;
Vu la loi n° 8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°3 - 2003 du 17 janvier 2003 fixant l'organisation administrative territoriale;
Vu la loi n° 7 - 2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales;
Vu la loi n° 30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier des
collectivités locales;
Vu la loi n° 31-2003 du 24 octobre 2003 portant détermination du patrimoine des
collectivités locales ;
Vu le décret n° 2000-187 du 10 août 2000 portant règlement général sur la
comptabilité publique;
Vu le décret n° 92-783 du 29 août 1992 portant nomenclature du budget de l'Etat;
Vu le décret n° 92-784 du 29 août 1992 portant réglementation des opérations des
dépenses de l'Etat ;
Vu le décret n°2007-615 du 30 décembre 2007, portant nomination des membres du
Gouvernement ;
DECRETE
Article 2: Les contrats ou marchés portent sur les services ou catégories de services
ci-après:
152
Article 3 : La régie est un mode de gestion qui assure l'exécution du service avec
ses propres moyens notamment financiers et humains. La régie peut-être directe ou
indirecte.
La régie directe est celle dans laquelle la collectivité locale assume seule le
fonctionnement et le risque du service public par des agents nommés et rémunérés
par elle.
La régie indirecte ou intéressée est celle dans laquelle la collectivité locale, sous sa
responsabilité, fait gérer un service par des particuliers qui assument certains risques
limités en contrepartie d'une participation aux bénéfices ou primes de gestion.
Article 5 : L'affermage est un contrat par lequel la collectivité locale affermant confie
la gestion du service public à un fermier moyennant une rémunération et le
versement à la collectivité d'une redevance déterminée.
Le cahier des charges est un document écrit qui, dans le cadre d'un contrat
administratif, détermine les obligations réciproques de la collectivité locale et de son
co-contractant.
Article 9 : Les collectivités ne peuvent prendre en charge dans leur budget, au titre
des services publics gérés en régie, en concession ou affermage, des dépenses
autres que celles résultant des traites ou cahier des charges en vigueur.
153
Article 10: Les collectivités locales seules ou regroupées peuvent exploiter
directement, en régie des services d'intérêt public à caractère administratif, industriel
ou commercial.
Article 11: Les conseils des collectivités locales autorisent les services dont ils se
proposent d'assurer l'exploitation en régie et arrêtent les dispositions qui doivent
figurer dans le règlement intérieur desdits services.
Article 12: Les régies des collectivités locales sont administrées par des comités de
direction dont la composition est fixée et approuvée par délibération du Conseil
départemental ou municipal.
Article 13: Le comité de direction est investi des pouvoirs pour agir au nom de la
collectivité locale et autoriser les actes relatifs à son sujet.
Il décide de la bonne marche de la régie et approuve chaque année, sur proposition
de son président, les programmes des travaux, les plans de financement, les projets
de budget et les états financiers.
Article 14: Le comité de direction se réunit deux (2) fois par an en session ordinaire
sur convocation de son président. Il peut se réunir en session extraordinaire, à la
demande des deux tiers de ses membres ou si les circonstances l'exigent.
Le règlement intérieur du comité de direction fixe les délais minimums de
convocation des sessions.
Article 18: L'administrateur général de la régie est chargé d'assurer l'exécution des
décisions du comité de direction. Il est l'ordonnateur principal du budget de la régie.
154
Article 21: Le concessionnaire ou le fermier est une personne physique ou morale,
de droit public ou de droit privé.
Article 23: Les contrats portant concession ou affermage des services publics locaux
comportent:
Article 27 : l’exploitation d’un service en régie peut être suspendue à tout moment,
par le préfet après mise en demeure de l’administrateur général et sous contrôle du
juge administratif dans les conditions suivantes :
155
-la régie n’a pas satisfait aux conditions du règlement intérieur du comité de
direction ;
-pendant deux années consécutives les états financiers font apparaître une perte
supérieure au quart du capital de premier établissement ;
-le fonctionnement de la régie compromet la sécurité publique ;
-la régie se détourne de son objet initial.
Article 28: Dans les contrats de concession, le concédant reste maître de l'activité. Il
peut modifier les règles de fonctionnement de manière à les adapter aux besoins du
service public.
Ces clauses imposent des changements au concessionnaire sous réserve
d'indemnisation à condition que ceux-ci impliquent des charges financières
complémentaires.
Si ceux-ci sont trop bas et menacent la gestion du concessionnaire pour des raisons
évoquées à l'article ci-dessus, le concessionnaire peut se prévaloir du principe de
l'équilibre financier du contrat;
-solliciter de l’autorité concédante ou affermante, l’usage de certaines prérogatives
nécessaires à lamise en œuvredu service, notamment l’utilisation du domaine public,
l’expropriation pour cause d’utilité publique, dans les formes prescrites par les textes
en vigueur
Article 31: Le concessionnaire est soumis au contrôle d'ordre technique et financier
que la collectivité locale exerce sur sa gestion. Afin de faire respecter toutes les
obligations, la collectivité locale dispose d'un éventail de sanctions allant des
amendes prévues par les textes en vigueur à la déchéance.
Article 32: Lorsque les marchés ou conventions passés par les collectivités locales
font l'objet d'une rétrocession même partielle, le concessionnaire est soumis en ce
qui concerne les mesures de contrôle aux mêmes obligations que le concédant.
Article 33: Dans le contrat portant affermage d'un service public, le fermier paye au
besoin une taxe de location des installations. La collectivité locale assure les frais de
construction.
Article 34: Toute collectivité locale ayant concédé ou affermé un service public ou
d'intérêt public, peut procéder à la révision ou à la résiliation du contrat lorsque le
déficit du concessionnaire ou du fermier dû à des circonstances économiques ou
techniques indépendantes de sa volonté revêt un caractère durable et ne permet
plus au service de fonctionner normalement.
156
La même faculté est donnée au concessionnaire ou exploitant dans les mêmes
conditions. La collectivité locale intéressée doit soit, supprimer le service dont il
s'agit, soit le réorganiser suivant les modalités plus économiques.
Article 35: La concession ou l'affermage prend fin, soit par sanction (déchéance),
soit par expiration du contrat, soit par résiliation prononcée par le juge administratif.
Article 36: Les régies à caractère administratif, industriel ou commercial sont dotées
de l'autonomie financière. Leurs produits et leurs charges font l'objet d'un budget
annexe au budget général de la collectivité locale et voté par le conseil
départemental ou municipal.
Article 37 : Les ressources des régies sont constituées par des crédits mis à leur
disposition.
Article 40: Les recettes et les dépenses de chaque régie sont effectuées par un
comptable dont les comptes sont apurés par le juge des comptes de la collectivité
locale.
Article 42: Il sera tenu pour chaque régie, une comptabilité matières dont les
résultats sont produits au juge des comptes à l'appui du compte en deniers.
Article 43: Le contrôle financier des régies est exercé selon les mêmes modalités
que pour le contrôle du budget général de la collectivité locale.
Article 45: L'acte portant concession ou affermage d'un service public définit la
durée, le tarif des redevances, les droits et obligations des parties.
157
Article 46: Le concessionnaire ne peut modifier à son gré les tarifs sans
homologation. Des clauses de révision des prix sont prévues pour éviter des cas de
préjudice de la part du concessionnaire;
Article 47 : Dans les contrats d'affermage d'un service public, le fermier assure les
frais de fonctionnement et, paie une redevance et au besoin, une taxe de location
des installations.
Article 48 : Les contrats des travaux publics conclus par les collectivités locales ne
doivent pas contenir des clauses comportant affermage d'une recette publique, à
l'exception des recettes issues de l'exploitation de l'ouvrage qui fait l'objet du contrat.
Article 49 : Les services publics concédés ou affermés, liés aux collectivités locales
par une convention financière comportant des règlements de comptes périodiques
sont tenus de fournir à la collectivité contractante des comptes détaillés de leurs
opérations.
Article 50: Ils doivent communiquer aux agents désignés par les bureaux des
conseils locaux et aux agents de tous les corps de contrôle de l'Etat en mission,
tous livres et documents jugés nécessaires à la vérification desdits comptes.
Cette communication est faite sur place au siège du service aux époques et dans les
délais qui sont arrêtés d'un commun accord. Toutefois, ces délais ne peuvent en
aucun cas être inférieurs à ceux que la réglementation accorde aux inspecteurs ou
contrôleurs aux comptes des services concédés ou affermés.
Article 51 : Les comptes visés à l'article précédent sont examinés par une
commission de contrôle dont la composition est fixée par une délibération du Conseil
de la collectivité locale.
Article 52 : Les entreprises exploitant des services publics en régie intéressée sont
soumises pour tout ce qui concerne l'exploitation et les travaux de premier
établissement qu'elles peuvent être amenées de faire pour le compte de l'autorité
concédante, à toutes les mesures de contrôle et à la production de toutes les
justifications que les règlements administratifs imposent aux régisseurs des caisses
d'avances.
158
Article 53 : Les règlements types des contrats ou marchés portant sur la gestion en
régie indirecte, en concession ou en affermage des services publics des collectivités
locales sont fixés par arrêté du ministre en charge du budget.
Fait à Brazzaville, le
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°2003-108 du 7 juillet 2003 relatif aux attributions du
ministre de l’administration du territoire et de décentralisation ;
Vu le décret n°2003-148 du 4 août 2003 portant attributions et
organisation de la direction générale des affaires électorales ;
Vu le décret n°2003-149 du 4 août 2003 portant organisation du ministère
de l’administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret n°2003-326 du 19 décembre 2003 relatif à l’exercice du
pouvoir réglementaire ;
Vu le décret n°2005-02 du 07 janvier 2005 tel que rectifié par le décret
n°2005-83 du 02 février 2005 portant nomination des membres du
gouvernement ;
ARRETE :
160
Article 2 : Le secrétariat de direction est dirigé et animé par un chef de
secrétariat qui a rang de chef de service.
Le secrétariat de direction exerce les attributions telles qu’elles
découlent de l’article 4 du décret n°2003-148 du 4 août 2003 susvisé :
161
Section 1 : Du secrétariat :
162
Article 11 : Le bureau des études est dirigé et animé par un chef de
bureau.
- le bureau de l’urbanisme ;
- le bureau du logement.
163
Chapitre III : De la direction des finances locales et de l’action
économique
Section 1 : Du secrétariat
- le bureau de la fiscalité ;
- le bureau des budgets locaux.
164
Paragraphe 1 : Du bureau de la fiscalité
Article 21 : Le bureau des budgets locaux est dirigé et animé par un chef
de bureau.
165
Le bureau des dotations globales est chargé, notamment, de :
166
Article 27 : Le service de l’action économique comprend :
167
- le service des affaires sociales, des pensions et du contentieux.
Section 1 : Du secrétariat
Article 34 : Le bureau des élus locaux est dirigé et animé par un chef de
bureau.
168
Paragraphe 2 : Du bureau des collectivités locales
169
- traiter les dossiers disciplinaires des conseillers locaux ;
- traiter les dossiers de remplacement des conseillers en cas de
décès, démission, révocation, etc…
170
Paragraphe 2 : Du bureau du contentieux
Section 1 : Du secrétariat
171
- contribuer à la politique de formation, de recyclage et de
perfectionnement des cadres et agents ;
- suppléer, en cas d’empêchement, le directeur des affaires
administratives au conseil ministériel de discipline.
- le bureau du fichier ;
- le bureau des avancements, des congés et des affaires disciplinaires.
172
- préparer et exécuter le budget de fonctionnement et
d’investissement ;
- suivre les crédits délégués affectés aux directions
départementales ;
- engager les crédits délégués affectés aux collectivités locales.
- gérer le matériel et les fournitures de bureau de la direction
générale ;
- gérer les missions des agents.
173
Section 4 : Du service patrimoine
174
Paragraphe 2 : Du bureau des archives et de la documentation
François IBOVI
Arrêté n° 8185/MATD/CAB
portant nomination des membres du comité technique
d'évaluation de la décentralisation.
LE MINISTRE DE L'ADMINISTRATION
DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION
Vu la Constitution ;
Vu la loi 9-2003 du 6 février 2003 fixant les orientations fondamentales de la
décentralisation;
Vu le décret 2003-108 du 7 juillet 2003 relatif aux attributions du ministre de
l'administration du territoire et de la décentralisation;
175
Vu le décret 2004-237 du 13 mai 2004 portant attributions, organisation et
fonctionnement du comité technique d'évaluation de la décentralisation, notamment
en son article 5 ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par les décrets n°s 2002-
364 du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7 juillet 2003 portant nomination des
membres du Gouvernement.
ARRETE :
176
Ministère de l'économie forestière et de l'environnement
177
1- le directeur général de l'énergie ;
2- le directeur général des mines et de la géologie.
François IBOVI
178
TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION Unité*travail*Progrès
---------------- ---------------
CABINET
-------
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l'organisation administrative territoriale;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l'exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert de compétences aux
collectivités locales ;
Vu la loi n°30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier des
collectivités locales ;
Vu le décret n°2003-108 du 7 juillet 2003 relatif aux attributions du ministre de
l'administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret n°2003-148 du 4 août 2003 portant attributions et organisation de la
direction générale des collectivités locales ;
Vu le décret n°2003-149 du 4 août 2003 portant organisation du ministère de
l'administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret n°2003-326 du 19 décembre 2003 relatif à l’exercice du pouvoir
réglementaire ;
Vu le décret n°2005-02 du 7 janvier 2005 tel que rectifié par le décret n°2005-83 du
02 février 2005 portant nomination des membres du gouvernement
Vu l'arrêté n°11025/MINT/SGAT du 27 décembre 1980 portant création de la
direction du budget régional.
ARRETE :
179
Article premier: Le secrétariat général du Conseil départemental est l'organe
technique qui assiste le bureau du Conseil dans l'exercice de ses attributions.
A ce titre, il est chargé, notamment, de :
- assister le président du Conseil départemental dans l'exercice de ses
attributions dans les matières suivantes :
instruire et préparer les affaires à soumettre à la délibération du
Conseil;
exécuter les décisions du Conseil ;
élaborer le programme de développement et d'aménagement du
département ;
élaborer et exécuter le budget;
présenter au conseil départemental le compte administratif ;
recruter et nommer le personnel aux emplois locaux ;
conclure les marchés et les contrats du département ;
gérer le patrimoine du département ;
représenter le département en justice ;
prendre les mesures urgentes en cas de situations exceptionnelles ;
- gérer les archives et la documentation du conseil départemental ;
- suivre, coordonner les services décentralisés et veiller à leur bon
fonctionnement;
- suivre et coordonner l'action des services déconcentrés de l'Etat mis à la
disposition du conseil, et veiller à leur bon fonctionnement ;
- gérer le personnel local ainsi que celui mis à la disposition du Conseil par
l'Etat ;
- veiller à la formation des fonctionnaires locaux ainsi que ceux mis à la
disposition du Conseil par l'Etat ;
- suivre la gestion financière, économique et patrimoniale du département ;
- assurer en rapport avec le bureau exécutif, la continuité institutionnelle du
conseil départemental pendant l'intervalle des mandats ; notamment jusqu'aux
nouvelles élections ;
- traiter toutes les questions techniques, administratives ou financières qui lui
sont soumises par le président du Conseil.
Article 2 : Le secrétariat du Conseil départemental est dirigé et animé par un
secrétaire général, placé sous l’autorité directe du Président du Conseil
départemental.
Il fait office, entre autres, de conseiller juridique, administratif et financier auprès du
Président de Conseil, à qui il rend compte.
Article 3 : Le secrétaire général du conseil départemental peut recevoir du président
du conseil, délégation permanente de signature pour la gestion et la coordination des
services décentralisés.
Article 4 : Le secrétaire général du conseil départemental assiste aux réunions du
bureau exécutif et aux sessions du Conseil avec voix consultative.
182
Article 12: La direction des affaires économiques et de l'aménagement du territoire
est dirigée et animée par un directeur.
Elle est chargée, notamment, de :
- effectuer les travaux de conception, d'études et de contrôle des projets
économiques et financiers ;
- prendre en charge l'ensemble des tâches:
d’élaboration des documents de la planification locale pour ce qui
concerne les équipements publics ;
d’établissement du schéma directeur d'aménagement, de
développement du territoire, ainsi que des supports d'information sur
l'économie locale ;
de détermination des objectifs de développement local ;
de définition des priorités d'investissement ;
d’études des dossiers techniques nécessaires à la préparation et au
financement des projets ;
de conseil aux autorités locales pour tout ce qui concerne les
problèmes économiques visant la réalisation de l'autonomie financière
et le développement du département ;
de commercialisation des produits des carrières ;
d’organisation et de gestion de la banque des données sur les sociétés
industrielles, commerciales et artisanales basées dans le département ;
de promotion, de création et de participation aux activités à caractère
commercial, financier ou industriel dans le département ;
de marketing visant la mise en œuvre des mesures incitatives à
l'implantation des activités à caractère économique dans le
département ;
de contrôle des aspects financiers, économiques et de planification de
gestion des services aux fins d'identifier les services pouvant être
concédés ou affermés ;
de promotion des activités agricoles, pastorales, maraîchères,
halieutiques et piscicoles ;
de promotion et de gestion des foires, marchés et abattoirs, kermesses
et autres.
Article 13: La direction des affaires économiques et de l'aménagement du territoire
comprend :
- le service des études, des analyses économiques et de la statistique ;
- le service de l'aménagement du territoire et de la programmation ;
- le service de la gestion et du contrôle des unités économiques
183
Article 14: La direction des services techniques et des travaux publics
départementaux est dirigée et animée par un directeur.
Elle est chargée, notamment, de :
- exécuter les travaux de construction, de réhabilitation, d'aménagement et
d'entretien des infrastructures, des ouvrages d'art et des ouvrages
d'assainissement ;
- gérer le parc automobile et engins ;
- gérer le domaine foncier et le patrimoine du département ;
- réaliser des études d’urbanisme opérationnel ;
- tenir la comptabilité matière et le fichier ;
- assurer le contrôle de l'atelier et du magasin d'outillage des pièces courantes
et du carburant ;
- promouvoir l'hygiène et sauvegarder les points d'eau ;
- gérer les pompes funèbres ;
- créer, aménager et entretenir les cimetières ;
- assurer la production et la distribution de l'électricité ;
- surveiller le réseau d'éclairage public et les feux de signalisation;
- assurer la production et la distribution publique d'eau potable ;
- réaliser les travaux d’assainissement, de la collecte, de l'évacuation et du
traitement des ordures ménagères, des déchets solides et liquides ;
- veiller à la protection de l'environnement, la conservation des sites, paysages,
jardins, espaces verts ;
- organiser le service de transport public et la gestion de transport en commun
et des stationnements payants ;
- assurer l'entretien des routes d'intérêt local et des voiries dans les
communautés urbaines et rurales ;
- établir le programme pluriannuel des travaux et de maintenance des
infrastructures et des équipements ;
- acquérir, entretenir et gérer le matériel de secours.
Article 15: La direction des services techniques et des travaux publics
départementaux comprend :
- le service du transport, du garage et du parc automobile ;
- le service de la production et de la distribution de l'eau et de l'énergie ;
- le service des travaux publics départementaux et des études d'urbanisme ;
- le service d'hygiène, de la protection civile et de l'environnement.
Section 6 : De la direction des services socioculturels
Article 16: La direction des services socioculturels est dirigée et animée par un
directeur.
Elle est chargée, notamment, de :
- gérer les écoles, les centres de santé, les garderies d'enfants, les crèches et
les centres d'aides aux personnes vulnérables ;
- gérer les bibliothèques et les salles des spectacles ou des jeux ;
- aménager des aires de sports ;
- gérer et assurer l’entretien courant des équipements sportifs.
184
Article 17: La direction des services socioculturels comprend :
- le service des actions éducatives ;
- le service des actions sportives et culturelles ;
- le service des actions socio sanitaires.
CHAPITRE III- DISPOSITIONS DIVERSES ET FINALES
Article 18 : Les attributions et l’organisation des services sont fixées par arrêté du
ministre en charge de la décentralisation.
Article 19 : Les directeurs départementaux sont nommés par le Président du conseil
départemental parmi les cadres de la fonction publique territoriale. En attendant la
mise en place de la fonction publique territoriale, les directeurs départementaux
décentralisés sont nommés par arrêté du ministre en charge de la décentralisation.
Article 20: Les chefs de services, les délégués du budget dans les districts ou les
communautés urbaines et les chefs des bureaux, sont nommés par arrêté du
Président du conseil départemental.
Article 21 : Chaque direction dispose d'un secrétariat dirigé et animé par un chef de
secrétariat qui a rang de chef de bureau.
Article 22: Les directeurs départementaux, les chefs de services, les délégués du
budget départemental dans les districts ou communautés urbaines et les chefs des
bureaux perçoivent des indemnités de fonction imputables au budget départemental
dont les taux sont fixés par arrêté du ministre en charge de la décentralisation.
Article 23 : Le présent arrêté, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires,
sera enregistré, inséré au Journal officiel et communiqué partout où besoin sera./.-
François IBOVI
185
Le ministre de l’administration du territoire
et de la décentralisation
Vu la constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative territoriale ;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu le décret n°2003-20 du 6 février 2003 portant fonctionnement des
circonscriptions administratives ;
Vu le décret n°2003-21 du 7 février 2003 portant nomination des préfetsde
département ;
Vu l’arrêté n°306 portant convocation des conseils de département et decommune
en session inaugurale ;
Vu l’arrêté n°450 MATD/CAB portant publication des résultats de la session
inaugurale des conseils de département et de commune ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par le décret
N°2002-364 du 18 novembre 2002 portant nomination des membres du
gouvernement ;
Arrête
Article premier : place sous l’autorité d’un chef, le cabinet est l’organe de
conception, de coordination d’animation et de contrôle qui assiste le président du
conseil départemental ou municipal dans l’exercice de ses fonctions.
il est chargé de régler, au nom de l’autorité décentralisée de laquelle il relève et par
délégation, les questions politiques, administratives et techniques.
186
- un attaché socio-culturel ;
- un attaché de presse chargé des ressources documentaires ;
- un chargé du protocole ;
- un (e) secrétaire particulier (e) ;
- un chef du secrétariat administratif ;
- deux agents de sécurité ;
- deux chauffeurs.
François IBOVI
ARRETE N°1550/MATD/CAB
fixant les attributions et la composition des secrétariats administratifs
des membres du bureau, autre que celui du président
du conseil départemental ou municipal.
187
LE MINISTRE DE L'ADMINISTRATION DU TERRITOIRE
ET DE LA DECENTRALISATION
Vu la Constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l'organisation administrative territoriale;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l'exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la 10-2003 du 6 février 2003 portant transfert de compétences aux collectivités
locales ;
Vu la loi 11-2003 du 6 février 2003 portant statut particulier de la ville de Brazzaville
et de la ville de Pointe-Noire ;
Vu la loi 30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier des
collectivités locales ;
Vu le décret 2003-108 du 7 juillet relatif aux attributions du ministre de
l'administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret 2003-149 du 4 août 2003 portant organisation du ministère de
l'administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret n°2005-02 du 7 janvier 2005 tel que rectifié par le décret n° 2005-83 du
02 février 2005 portant nomination des membres du Gouvernement.
ARRETE :
188
- assister le vice-président dans la prise de décision ;
- recevoir, traiter et expédier le courrier ;
- collecter, diffuser et conserver la documentation et les archives du
vice-président ;
- veiller à la circulation des dossiers entre le président du Conseil et le vice-
président, d'une part, et entre le vice-président et les services techniques,
d'autre part, pour les attributions qui lui sont déléguées ;
- préparer les réunions du vice-président ;
- rédiger les notices et les rapports du vice-président ;
- organiser le travail quotidien du vice-président en rapport avec le cabinet du
président du conseil ;
- dresser les comptes rendus des réunions et audiences du vice-président ;
- renseigner les usagers.
190
- organiser le travail quotidien du deuxième vice-président en rapport avec le
cabinet du président du Conseil ;
- dresser les comptes rendus des réunions et audiences du deuxième
vice-président ;
- renseigner les usagers.
191
- suivre les instructions du deuxième secrétaire du bureau du Conseil à l'endroit
des services techniques sur les attributions qui lui sont déléguées ;
- préparer les réunions du deuxième secrétaire du bureau du Conseil ;
- rédiger les notices et rapports du deuxième secrétaire du bureau du Conseil ;
- organiser le travail quotidien du deuxième secrétaire du bureau du Conseil en
rapport avec le cabinet du président du Conseil ;
- dresser les comptes rendus des réunions et audiences du deuxième
secrétaire du Conseil ;
- renseigner les usagers ;
- assister le deuxième secrétaire du bureau du Conseil dans :
CHAPITRE II : DE LA COMPOSITION
192
- un chef de secrétariat administratif ;
- deux attachés dont un chargé des archives et de la documentation
- un chargé de protocole ;
- un (e) secrétaire particulier (e) ;
- un agent de sécurité ;
- un chauffeur.
Article 11 : Les indemnités des membres des cabinets ainsi désignés, sont
imputables au budget des collectivités locales.
193
le ministre de l’administration du territoire
et de la décentralisation,
François IBOVI
le ministre de l’économie,
des finances et du budget,
Vu la constitution ;
Vu la loi n°3-2003 du 17 janvier 2003 fixant l’organisation administrative territoriale ;
Vu la loi n°7-2003 du 6 février 2003 portant organisation et fonctionnement des
collectivités locales ;
Vu la loi n°8-2003 du 6 février 2003 portant loi organique relative à l’exercice de la
tutelle sur les collectivités locales ;
Vu la loi n°9-2003 du 6 février 2003 fixant les orientations fondamentales de la
décentralisation ;
Vu la loi n°10-2003 du 6 février 2003 portant transfert des compétences aux
collectivités locales ;
Vu la loi n°11-2003 du 6 février 2003 portant statut particulier de la ville de
Brazzaville et de la ville de Pointe-Noire ;
Vu la loi n°30-2003 du 20 octobre 2003 portant institution du régime financier des
collectivités locales ;
Vu la loi n°31-2003 du 24 octobre 2003 portant détermination du patrimoine des
collectivités locales ;
Vu le décret 2003-101 du 7 juillet 2003 relatif aux attributions du ministre de
l’économie, des finances et du budget ;
Vu le décret 2003-108 du 7 juillet 2003 relatif aux attributions du ministre de
l’administration du territoire et de la décentralisation ;
Vu le décret n°2002-341 du 18 août 2002 tel que rectifié par les décrets n°2002-364
du 18 novembre 2002 et 2003-94 du 7 juillet 2003 portant nomination des membres
du gouvernement ;
Arrêtent :
194
Article premier : le montant journalier des indemnités de session des conseillers
départementaux et municipaux est fixé à trente mille francs.
Article 3 : le présent arrêté, qui prend effet à compter de la date de signature sera
enregistré, inséré au journal officiel et communiqué partout où besoin sera.
195