DM4-Induction Laplace
DM4-Induction Laplace
DM4-Induction Laplace
Un formulaire ainsi que des données numériques générales sont regroupés en fin d’énoncé.
Un point M sera repéré par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z), la base locale étant notée
−
→, −
→ − →
(ur uθ , uz ).
1) Le champ magnétique est dit à flux conservatif. Écrire cette propriété sous forme locale,
puis sous forme intégrale. Indiquer ce que cela signifie concrètement.
2) La FIGURE 1 donne quatre cartes de champ qui représentent une coupe dans un plan
→
−
perpendiculaire à l’axe Oz de champs vectoriels A , invariants par translation suivant
l’axe Oz. Sur la carte b) seul un quart du plan a été représenté. Les champs sont de l’une
des trois formes ci-dessous :
→
− → β) → − →
−
α) A = A(x, y) − uy A = A(r, θ) →−
ur γ) A = A(r, θ) − →
uθ
→
−
Attribuer à chaque carte l’expression de A qui convient. Indiquer dans chaque cas de
quelle(s) coordonnée(s) dépend sa composante et si le champ peut être à flux conservatif
ou non.
1
3) Parmi les cartes de champs proposées, lesquelles sont celles d’un champ à rotationnel
nul ?
4) Énoncer l’équation de Maxwell-Ampère dans le cadre de l’approximation des régimes
quasi-stationnaires (ARQS). En justifiant votre démarche, en déduire le théorème d’Am-
père
5) On s’intéresse à un solénoïde (S ) de longueur `, comportant N spires circulaires jointives
d’axe Oz et de rayon R, toutes parcourues par un même courant d’intensité ic (t) (FIGURE
2).
ic (t) (S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
• z 2R
O
NNNNNNNNNNNNNNNN
Figure 2 –
a) À quelle condition peut-on en pratique dire que ce solénoïde est infiniment long ?
On admettra dans la suite que cette condition est réalisée.
b) Identifier les propriétés de symétrie et d’invariance du champ magnétique à l’intérieur
du solénoïde. En déduire la direction du champ et les variables dont il dépend.
c) En appliquant le théorème d’Ampère à un contour bien choisi, montrer que le champ
est uniforme à l’intérieur du solénoïde et donner son expression. On admet que
→
− →
−
B = 0 en dehors du solénoïde.
→
−
d) Application numérique. Calculer k B k pour N = 1000 spires, ` = 25 cm, ic = 1,00
A. Comment faire pour obtenir un champ plus intense ? (faire une étude rapide et
systématique des différents paramètres et critiquer).
2
II. INTERACTION ENTRE DEUX BOBINES
Le solénoïde (S ) étudié dans la partie I. (N = 1000 spires, ` = 25 cm) est parcouru par
un courant ic (t) imposé par un générateur idéal de courant. Le bobinage est réalisé avec du
fil de cuivre de conductivité γCu = 6,0.107 S.m−1 . On introduit à l’intérieur de celui-ci une
petite bobine de détection (B) constituée d’un enroulement de Nb spires jointives et circulaires
de rayon rb = 2,0 cm et de longueur `b = 8 cm. Cette petite bobine possède une inductance
propre Lb et une résistance Rb . Elle est connectée à une résistance Ru , ce qui permet de fermer
le circuit (FIGURE 3).
ic (t) (S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
iu (t)
•••••••••
z0 2rb z
Ru u(t)
(B)
NNNNNNNNNNNNNNNN
ic (t)
3
d’intensité ic (t), pas nécessairement sinusoïdal. (S ) produit alors un champ magnétique
→
−
B (t) = B(t) −→.
u z
ic (t) (S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
ic (t)
b a b a
z0 z •
z0z
Tube Tube
NNNNNNNNNNNNNNNN
ic (t)
4
d) La FIGURE 5 donne les résultats expérimentaux avec le tube précédent, sous la forme
d’un graphique où on a porté le logarithme décimal de Um (exprimée en Volts) en
ordonnée en fonction de la fréquence f en abscisse selon une échelle logarithmique.
L’amplitude du courant pour cette expérience est Im = 1,00 A. Ce relevé expéri-
mental valide-t-il le modèle théorique développé dans cette question ? Justifier la
réponse.
log Um
3
•
2
•
•
1
•
•
0
•
•
•
−1 •
f (Hz)
10 20 30 100 200 300 1000 2000 3000
11) On part d’un état où il n’y a pas de champ magnétique et on suppose que les électrons de
conduction ont tous la même vitesse →−v . On établit à l’instant t = 0 un champ magnétique
→
− −
→
uniforme et permanent B = B uz .
a) Quelle est l’action du champ magnétique sur un électron de conduction ?
b) Que se passe t-il pendant le régime transitoire ? Montrer qu’il apparaît alors un
−→
champ électrique EH . À ce champ électrique est associé un potentiel électrique V et
une différence de potentiel se crée entre les points A et C situés sur les face latérales
−→
parallèles au plan Oxz et tels que AC = a − →. La différence de potentiel V − V est
uy C A
nommée VH . Quel est son signe ?
5
→
−
B
−
→
uz
−
→
uy
→
−
b j
a
−
→
ux
Figure 6 –
6
IV. RÉALISATION D’UN WATTMÈTRE À EFFET HALL
Donnée : 2 cos(a) cos(b) = cos(a + b) + cos(a − b)
Une sonde à effet Hall identique à celle décrite précédemment est montée comme indiqué
FIGURE 7. Elle est placée à l’intérieur du solénoïde (S ) étudié dans la partie I. (longueur `,
→
−
N spires). On notera B = B −
→ le champ magnétique créé par (S ).
uz
Deux petites ouvertures dans le solénoïde permettent de faire passer les fils de connexion
de la sonde, sans contact électrique avec les spires et sans perturber le champ magnétique du
solénoïde.
r iH (t)
(S )
• • • • • • • • • • • • • • • •
•
T2
sonde −
→
uz
ic (t) NNNNNNNN•NTN
1 NNNNNN
R iH (t)
L
• •
uD (t)
On se place dans le cadre de l’ARQS et on admettra que les résultats de la partie III. ne
sont pas modifiés. Si iH (t) est l’intensité instantanée du courant dans la sonde, la tension de
Hall est donnée par VH (t) = RH B iH (t)/b.
Un générateur de courant sinusoïdal permet d’imposer dans le solénoïde un courant
ic (t) = Im cos(ωt), avec Im = 3,0 A.
Un dipôle électrique (D), constitué de l’association en série d’une résistance R = 5,0 Ω et
d’une bobine idéale d’inductance L = 0,10 H, est placé comme cela est indiqué sur la FIGURE
7. On suppose que le courant iH (t) prélevé par la sonde de Hall est négligable devant ic (t).
14) La tension aux bornes du dipôle est uD (t) = UDm cos(ωt + ϕ).
a) Déterminer les expressions et les valeurs numériques de ϕ et de UDm si la fréquence
est f = 50 Hz.
b) Exprimer la puissance électrique instantanée P (t) consommée par ce dipôle et déter-
miner l’expression de la puissance moyenne < P >. Calculer numériquement < P >
avec les données fournies.
15) La sonde de Hall permet de mesurer la puissance moyenne consommée par le dipôle (D).
Entre ses bornes T1 et T2 , celle-ci se comporte comme une résistance R0 et elle est mise
en série avec une résistance r.
a) Montrer que VH (t) s’écrit VH (t) = k uD (t) ic (t) et exprimer la constante k à l’aide
des données.
7
b) Expliquer comment il est possible d’accéder à la mesure de la puissance moyenne
consommée par (D) grâce à un filtre adéquat dont on donnera la nature. Préci-
ser l’ordre de grandeur de la fréquence de coupure de ce filtre pour une fréquence
d’utilisation f = 50 Hz.
→
− 1 ∂(rAr ) 1 ∂Aθ ∂Az
div A = + +
r ∂r r ∂θ ∂z
−→ →−
Å ã Å ã Å ã
1 ∂Az ∂Aθ → − ∂Ar ∂Az − → 1 ∂ ∂Ar − →
rot A = − ur + − uθ + (rAθ ) − uz
r ∂θ ∂z ∂z ∂r r ∂r ∂θ