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CONTROLE CONTINU

Elément de Module Acquisition et Traitement de Mesures


ENSAM / EEIN / S3 / 17-02-2021
N’oubliez pas de nommer votre fichier réponse comme indiqué dans l’énoncé !

Réponse:

Dans cet élément de module « Acquisition et Traitement de Signal », on a


essayé de détailler et expliquer les différents composant d’une Chaine d’acquisition
de mesures, de traitement et de transmission numérique comme montre la figure
suivante :

- Les sources d’informations : quelques soit le type de la source d’information


obtenue par un capteur (Numérique ou Analogique), le plus important est de
connaitre tout d’abord le principe de fonctionnement de ce capteur notamment s’il est
actif, donc générateur d’un courant, d’une FEM, ou s’il est passif et donc capacitif,
résistif, inductif, effet de HALL…). Cela aidera à déterminer les différentes grandeurs
nécessaires dans la suite du traitement comme le mesurande, l’étendue de mesure,
la grandeur mesurée et les différentes grandeurs susceptible de perturber cette
mesure. Ainsi, on a remarqué que dans la majorité des cas, cette mesure est non
linéaire, donc il faut toujours être capable de déterminer par exemple dans des

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intervalles le gain et l’offset nécessaires pour la rendre linéaire et mieux exploitable.
Un autre facteur qui influence sur la mesure est qu’un capteur prélève une énergie
infime. Par conséquent, le capteur serait sensible aux parasites, au dérives causées
au cours du temps par les réactions chimiques par exemple… de ce fait, on a vu qu’il
est indispensable de comprendre le principe de la mesure et de définir au maximum
tous les alias qui peuvent intervenir dans cette mesure comme les impédance
internes des générateurs, l’impédance d’entrée des appareils de mesures et les
parasites dont celles d’entrées des appareils.
- Le condignement du signal : cette étape est indispensable dans la chaine de
traitement de signal. En effet, en exploitant directement les mesures obtenues par
les capteurs passifs, on constate que les valeurs sont faussées par l’influence d’autre
éléments secondaires comme le cas des capteurs résistifs ou la valeur de la
résistance des fils est plus importante. Donc il a fallu pensée à quelques remèdes
comme le montage à 4 fils ou une solution plus efficace comme la mise du capteur
dans un pont déséquilibré qu’on essaie de linéariser. Ainsi, on a vu quelques
montages pour conditionner les capteurs actifs en convertissant le signal utile à un
signal exploitable comme le cas d’un oscillateur (conversion en fréquence). Plus loin
dans ce chapitre, on a constaté qu’il faut aussi conditionner ce signal et adapter la
source à la chaine en effectuant une linéarisation et si nécessaire une modulation
(de fréquence ou d’amplitude), plus encore il faut avoir le reflexe de penser à la
compatibilité électromagnétique CEM qu’elle est devenue incontournable. On a
appris comment remédier à ce phénomène dans les six modes de couplage
(courant circulant dans un conducteur : abaisser l’impédance commune et les
courants parasites , la différence de potentiel DDP variable entre un conducteur et
la masse la plus proche : comment réduire les capacités et mettre un châssis
équipotentiel avec la masse, l’effet d’un courant variable dans un conducteur sur
un autre conducteur : réduire les inductances mutuelles et la dérivé du
courant/temp , la DDP variable entre un conducteur et un conducteur voisin :
réduire la capacité mutuelle et la dérivé de la tension/temp du circuit coupable ,
le champ électrique variable sur un conducteur : réduire l’effet d’antenne et du
câble victime et penser au blindage électromagnétique et dans une boucle :
réduire la surface de la boucle et penser au blindage). Ainsi de remédier par l’une
des trois méthodes au mode commun comme par exemple le maillage des masses,

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le filtrage, le blindage des câbles… De plus, pour avoir un système équipotentiel que
possible et protégeant contre tout parasite, il faut penser au problème de la masse.
- L’échantillonnage : pour le cas des capteurs analogiques, il est
indispensable de prendre des précautions de l’échantillonnage et la conversion
analogique numérique (critère de Nicquist, la discrétisation d’amplitude…).
- Le codeur/décodeur de source : cette étape est très importants vu que celle
qui traite le flux de données binaires, c’est l’information fournie par le capteur à la
sortie de l’échantillonneur. Le codeur de source doit être bien conçu afin qu’il
traduise fidèlement les états logiques en niveau de tension selon des codes binaires
ou à M-aires. On a vu la différence entre les 4 principaux codages binaires (RZ, RZ
50%, NRZ, Manchester) et leurs règles. Ainsi la différence entre la compression avec
ou sans pertes selon son taux de compression (taille initiale/taille comprimée).
- Le codage de canal : c’est dans cette étape qu’on détermine, à travers
quelques mécanismes comme le Bit de parité ou la redondance par répétition ou
triplement des bits, le taux d’erreur binaire causée par les différentes perturbations
externes ou interne durant le transport des données.
- Modulations : cette étape est incontournable dans le cas d’une transmission
en utilisant un réseau mobile, donc via une propagation des ondes
électromagnétiques à l’aide d’une antenne par exemple. Pour cela on utilise soit une
modulation d’amplitude, de fréquence ou de phase dans une transmission
analogique ou par Modulation par déplacement d'amplitude ou ASK (amplitude shift
keying), la modulation par déplacement de fréquence ou FSK (frequencyshift keying)
ou la modulation par déplacement de phase ou PSK (phase shift keying) dans le cas
d’une modulation numérique.

N.B : A partir de la démodulation, la Chaine d’acquisition de mesures, de


traitement et de transmission numérique ne sera que l’opération inverse des
différentes étapes expliquées en prenant les mêmes précautions.

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