Conseil de Concur Finallll-2
Conseil de Concur Finallll-2
Conseil de Concur Finallll-2
SAMY NISRINE
ASAIDI SARA
Plan
INTROCUTION
conclusion
Introduction :
Ceci dit faire l’étude dune institution originale en droit marocain présuppose avant
tout mieux la définir. En fait, le conseil de la concurrence est catégorise parmi les
autorités de la concurrence il se caractérise comme une instance spécialisée dans la
mise en œuvre de la concurrence.
En effet, le conseil est dote dune compétence générale. Il peut être saisi voire
s’autosaisir pour réprimer tout type de délinquance touchant au bon fonctionnement
des marches. Toutefois il intervient aussi dans le contrôle des concertation, en
édictant des condition pour les autoriser, bénéficiant a ce titre d’un pouvoir de
régulation
Le conseil, fort de son statut constitutionnel, possède l’autorité, avant tout morale sur
les operateurs du marche, pour intervenir dans la vie économique nationale et que
ces décision soient considérées.
Auparavant l’administrations centrale avait toujours le dernier mot a dire, pour cela
le conseil doit disposer de ressources matérielles et financières, d’informations
fiables pour garantir l’enjeu de son indépendance et l’absence de sa capture par les
tiers
L’action du contrôle exercée par le conseil sur les marches se fait en amont par
l’édiction des mesures conservatoires, l’adoption de comportement, l’interdiction ou
l’autorisation des concertations. Cette veille vise à éviter toute crise économique
marocaine en ouverture.
Partant de ces finalités, les prérogatives du Conseil consistent d'une part, à lutter
contre les pratiques anticoncurrentielles, d'autre part à contrôler des concentrations.
Pour atteindre ce but, il a la latitude d'intervenir sur trois plans.
Dans le même contexte, pour mettre le dois sur ce sujet qui porte sur cet organe
institutionnel, il fallait nécessairement s'interroger sur une problématique qui mérite
d'être posé dans ce cadre qui est la suivante : Quel place occupe ce conseil de la
concurrence dans le dispositif institutionnel marocain ? Et dans quelle mesure arrive-
t-il à jouer efficacement et activement un double rôle en luttant contre les
pratiques anticoncurrentielles d'une part et en contribuant au développement
économique du Maroc en garantissant le libre jeu de la concurrence d'autre part?
Pour donner des éléments de réponses à ces questions posées, il s'avère nécessaire
d'étudier dans une première partie le cadre législative du conseil de concurrence (I),
et on verra le coté technique dans la deuxième partie qui se focalise sur la procédure
devant le conseil (II).
Partie I : le cadre législative du conseil de la concurrence
3 membres
2 compétents en 1 membre exerçant ou
4) membres compétent en
magistrats matière ayant exercé
compétents en matière de
la qualité de juridique, (dont leurs activités
matière protection du
présidents ayant 1 vice-président) dans les secteurs
2 vice- économique ou consommateur.
de concurrence, de productions,
(dont 1 vice- de distribution
président) ou de services ;
d'absence d'incompatibilité
il s’agit d’une condition qui s’impose chez le candidat le texte ne donne aucune
indication ou condition propres au profil du président du conseil. Il se limite à
préciser qu'il exerce ses fonctions à plein temps et doit pendant la durée de l'exercice
de ses fonction suspendre toute activité professionnelle et commerciale dans le
secteur privé, il doit également suspendre sa participation dans les organes de
directions , et la gestion des administrations des entreprises publiques et privées
poursuivant un but lucratif.se sont pratiquement les mêmes prescriptions qui
s’appliquent aux vice-présidents et Pour les magistrats ils demeurent soumis aux
règles prévues par l'article 15 du dahir portant Loi N° 1-74-467 du 26 formant statut
de la magistrature.
Obligations d'information :
certes, selon l'article 11 de la loi 20-13 sus désignée, tout membre du conseil
est obligé d'informer le président des intérêts quel détient et des fonctions
qu'il exerce dans une activité économique. Cependant cette obligation
d'information n'est observée par aucune sanction et ne précise aucune date
pour l'accomplissement de l’information
La loi 104 - 12 dans son article 21 dispose que l’lorsque le conseil de
concurrence et l’administration s’interrogent des tiers au sujet d’une
opération de concentration et ses effets ainsi que les engagements proposés
par les parties et rendent publique leur décision dans les conditions fixées
par voie règlementaire ils tiennent compte de l’intérêt légitime des parties qui
procèdent à la notification ou des personnes physiques ou morales citées à ce
que leurs secrets d’affaires ne soient pas divulgués de même les membres de
conseil sont aux terme de l’article 11 de la loi 20-13 astreints au secret des
délibérations et des réunions
La durée du mandat :
Le président et les membres du conseil sont nommés pour un mandat de cinq
ans renouvelable une seule fois. Cela peut induire à une perte cumulée de
l'expérience des anciens membres du conseil.
Les fonctions du membre du Conseil prennent fin par l'expiration de leur
durée, le décès la démission volontaire qui doit être présentée au président
du Conseil et qui ne prend effet qu'à compter de la nomination du
remplaçant du membre démissionnaire
Le Maroc s'était doté de son premier conseil de la concurrence par la loi n° 06-99
relative à la liberté des prix et de la concurrence mise en œuvre depuis le début de
l'année 2001 cette institution est restée sans application effective jusqu'à sa
réactivation en 2009 avec un rôle principalement et foncièrement consultatif
Le conseil est appelé à donner son avis sur les demandes de consultation telle que
prévue par la présente loi la loi sur la liberté des prix et de la concurrence et à
publier des études sur le climat général de la concurrence sur le plan sectoriel et
national le Conseil peut-être consulter par les commissions permanentes du
Parlement sur les propositions de loi ainsi que sur toute question concernant la
concurrence conformément au règlement intérieur des chambres du Parlement
est-il donne son avis sur toute question relative à la concurrence à la demande du
gouvernement il peut également donner son avis sur toute question de principe
concernant la concurrence à la demande des conseillers des collectivités
territoriales des chambres de commerce d'industrie et de services des Chambre
d'Agriculture des chambre d'artisanat des chambres des pêches maritimes des
organisations syndicales et professionnelles des instances de régulation
sectorielle ou des associations de consommateurs reconnues d'utilité publique
dans la limite des intérêts ont-ils ont la charge
le Conseil doit donner son avis aux fournir sa consultation selon le cas dans un
n'excédant pas 30jours le cas échéant il peut demander a la partie concernée de
proroger le délai pour une durée de 30 jours et peut-être consulter par les
juridictions sur les pratiques anticoncurrentielles relevées dont les affaires dont
elles sont saisies
Ce qui veut dire l’lorsque on entend avis cela ne veut pas dire qu’il s’agit d’un
simple avis mais en réalité c’est une véritable étude scientifique au sein du quelle on
trouve des organigrammes et des chiffres et des calculs relatifs au sujet traité
- Le maintien définitif du principe du contrôle des prix pour certains services et
produits :
- le chiffre d'affaires réalisé par chacune des entreprises au Maroc lors du dernier
exercice clos ne dépassera pas 50 millions de dirhams et leurs chiffres d'affaires
cumulés ne dépasseront pas 10 millions dirhams et 50 millions de dirhams. (Projet
décret n 2-14-652 pris pour l'application de loi 104-12).
Droit d'évocation
Le texte vise des motifs d'intérêt général autres que le maintien de la concurrence (qui
relève de l'Autorité à travers le bilan concurrentiel), notamment le développement
industriel, la compétitivité des entreprises en cause au regard de la concurrence
internationale ou la création ou le maintien de l'emploi. Ces dispositions ne
manqueront pas de soulever des difficultés à raison de leur interférence avec
l'appréciation du bilan concurrentiel confié au conseil de la concurrence. Certains se
demandent si l'intervention éventuelle de l'autorité gouvernementale ne risque pas de
remettre en cause le bilan concurrentiel du conseil et de faire de celui-ci une instance
d'« appel » du conseil
La loi prévoit également que l'autorité gouvernementale doit statuer dans un délai de
30 jours ouvrés à compter de la réception de la décision de l'autorité de la
concurrence ; mais dans le même temps elle n'impose aucun délai au conseil de la
concurrence pour transmettre cette décision à l'autorité gouvernemental.
Espérons, que cette lacune dans l'encadrement des délais de procédures - qui existe
également à l'issue cette phase n'entraînera pas, en pratique, un allongement
significatif de ces derniers, ni une insécurité juridique sur le terme exact du délai
d'examen, qui seraient contraires aux impératifs de la vie des affaires et portant
préjudice aux intérêts des parties à la concentration.
En revanche, une fois adoptée, la décision de l'autorité devra être transmise sans
délai au conseil de la concurrence (. art. 18 -al ,loi 104 -12).
Selon l'article 109 de la loi n° 104.12 précité : «hormis les cas où les rapports entre
les instances de régulation sectorielle et le conseil de la concurrence sont réglés par
les textes institutifs desdites instances, la compétence du conseil de la concurrence,
telle que prévue par la présente loi, sera appliquée à l'égard des secteurs relevant des
autres instances de régulation à une date qui sera fixée par voie réglementaire. ».
Le conseil de la concurrence est doté d'un pouvoir décisionnel pour lutter contre les
pratiques anticoncurrentielles et de contrôler les opérations de concentration
économique qui sont définies aux articles 6, 7, 8 et 11 de la loi n° 104-12 relative à la
liberté des prix et de la concurrence.
Une saisine est le fait de recourir à une juridiction ou une entité afin de lui soumettre
un litige en vue de la résolution de celui-ci, elle résulte d’un acte volontaire et écrit
du requérant
On outre la saisine constitue le premier acte de déclenchement de la Compétence du
Conseil. Il est constaté à la lecture de la loi 104-12 que le Législateur a déverrouillé
le champ de saisine du Conseil de la Concurrence ce qui a élargie sa capacité
d'action.
Une entreprise qui s'estime victime de l'une des pratiques mentionnées aux articles 6,
7 et 8 de la loi n°104-12, peut saisir le conseil de la concurrence, ou, par tout affaire
qui concerne les intérêt dont ils ont la charge, par les organismes mentionnes au
dernier alinéa de l’article 5 de la loi 20-13
Il peut également être saisi par l'administration de toutes pratiques mentionnées aux
articles 6, 7 et 8 de la loi n°104-12 notamment, des faits susceptibles de constituer
une pratique anticoncurrentielle et aussi des manquements aux engagements pris en
application de l'article 18 de ladite loi
Concernant le gouvernement, le conseil peut donner son avis sur toute question
relative à la concurrence à la demande du gouvernement.
Le conseil doit être obligatoirement consulté par le gouvernement sur tout projet de
texte législatif ou réglementaire instituant un régime nouveau ou modifiant un régime
en vigueur ayant directement pour effet :
Il peut également donner son avis, sur toute question de principe concernant la
concurrence , a la demande des conseils des collectivités territoriales; Les chambres
de commerce, d'industrie et de services; Les chambres d'agriculture; Les chambres
d'artisanat; Les chambres des pêches maritimes; Les organisations syndicales et
professionnelles; Les instances de régulation sectorielle ou des associations de
consommateurs reconnues d'utilité publique, dans la limite des intérêts dont ils ont la
charge
Le conseil recueille l'avis des instances de régulation sectorielle concernées sur les
questions de concurrence relatives aux secteurs d'activité dont elles ont la charge,
dans un délai qu'il fixe, sans que ce délai soit inférieur à trente (30) jours. Le conseil
peut, le cas échéant, faire appel à leurs compétences et expertises pour les besoins de
l'enquête ou de l'instruction.
Le conseil peut être consulte par les juridictions ainsi selon l'article 6, le conseil peut
être consulté sur les pratiques anticoncurrentielles définies aux articles 6, 7 et 8 de la
loi n°104-12, toutefois, il ne peut donner un avis qu'après une procédure
contradictoire; mais, si le conseil dispose d'informations déjà recueillies au cours
d'une procédure antérieure, il peut émettre son avis sans avoir à mettre en oeuvre la
procédure prévue par la loi n°20-13.
Les saisines visées à l’article 3 de la loi 20-13 précitée et les pièces annexées sont
adressées, soit par lettre recommandée avec avis de réception, soit par dépôt au siège
du Conseil, contre délivrance d’un récépissé, sous format papier, en deux
exemplaires.
Le conseil de la concurrence examine si les pratiques dont il est saisi sont prohibes
ou non par la présente loi.
La décision du conseil est transmise à l'auteur de la saisine et aux personnes dont les
agissements ont été examinés au regard des articles 6, 7 et 8 de la loi sur la liberté
des prix et de la concurrence.
En cas de désistement des parties, il en est donné acte par décision du président ou
d'un vice-président. Toutefois le conseil peut poursuivre l'affaire qui est alors traitée
comme une saisine d'office.
Les séances du conseil de la concurrence ne sont pas publiques seules les parties en
causes et le commissaire du gouvernement peuvent y assister, les parties en cause
peuvent se faire assister ou représenter par des conseillers juridiques de leurs choix.
Alors que le Conseil de la concurrence ne peut donner son avis sur toute question de
concurrence qu'à la demande du Gouvernement, des collectivités territoriales, des
organisations professionnelles, des organisations de consommateurs agréées ou
encore des chambres de commerce, l'Autorité de la concurrence pourra en outre
prendre l'initiative d'un tel avis. Elle pourra aussi recommander au ministre de
l'économie ou au ministre chargé du secteur concerné de mettre en oeuvre les
mesures nécessaires à l'amélioration du fonctionnement concurrentiel des marchés.
Dans le même contexte, il peut rendre une décision d'irrecevabilité, s'il estime que les
faits invoqués n'entrent pas dans le champ de sa compétence ou ne sont pas appuyés
d'éléments suffisamment probants. D'après l'article 26, cette décision est transmise à
l'auteur de la saisine et aux personnes dont les agissements ont été examinés
Les voies de recours contre les PV constitue une des techniques juridiques donnant la
possibilité d'attaquer ces actes, c'est-à-dire de mettre fin à sa validité ou sa à force
probante.
Selon les dispositions de l'article 44 de la loi 104-12, les recours contre les décisions
prises par le conseil de la concurrence et celles prises par l'administration dans un
délai de trente (30 jrs) a compter de la date de notification de la décision devant la
chambre administrative de la cour de cassation en application de l'article 18, les
recours contre les autres décisions du conseil de la concurrence sont portes devant la
cours d'appel de rabat.
Les recours doivent être formé par les parties en cause et \ou les commissaires du
gouvernement.
La requête est transmise dans les 10 jours à compter de dépôt du recours au greffe de
la cours d'appel cette dernière adresse une copie de la requête aux parties et ou
commissaires du gouvernement dans les 10 jours qui suivent la réception du dossier.
La cour d'appel fixe la date des débats et les délais dans lesquels les parties doivent
communiquer leurs observations écrites, le greffe convoque les parties à l'audience
prévue.
Si le recours porte sur les mesures conservatoires la cours dispose de 30 jours pour
statuer et les décisions sont rendus publiquement conformément au disposition de la
l’article 54
Le recours n'est pas suspensif toutefois, la cours d'appel peut ordonner le sursis à
exécution, si les mesures conservatoires et les décisions émises par le conseil de la
concurrence sont susceptibles d'entrainer des conséquences irréparables pour les
entreprises concernées, article 53.
Elle annule ou infirme la décision évoquée sans renvoi sauf disposition contraire.
Le ministère public peut prendre communication des affaires dans lesquelles il estime
devoir intervenir art 52.
Ainsi que, l'article 23 de la loi, prévoit que le Conseil de la concurrence ne peut être
saisi de faits remontant à plus de cinq ans s'il n'a été fait au cours de cette période
aucun acte tendant à leur recherche, leur constatation ou leur sanction.
En ce sens, les faits contestés ne doivent pas remonter à une date antérieure de plus
de cinq ans. L'écoulement d'un tel délai présume soit la régularité des pratiques soit
l'absence de préjudice et partant l'indifférence des intéressés. La présomption visée
est établie s'il n'a été fait, au cours des cinq années passées, aucun acte tendant à la
recherche des pratiques incriminées, ou à leur constatation ou à leur sanction.
Bien que le texte de la loi relative à la liberté des prix et de la concurrence en matière
de prescription n'intéresse pas les enquêtes simples seulement. La teneur du texte
admet la suspension du cours de cette prescription par les actes de recherche ou de
constatation, par les poursuites tendant au prononcé de sanctions ainsi que par une
demande de consultation du CC.
Toutefois la prescription est acquise en toute hypothèse lorsque `un délai de dix ans à
compter de la cession de la pratique anticoncurrentielle s'est écoulé sans que le
conseil delà concurrence ait statue sur celle-ci., selon le dernier alinéa de l'article 23
de la loi 104-12.
Conclusion :
Pour l'heure, nous observons que le Conseil de la concurrence mène une campagne
de communication en vue de sensibiliser les entreprises sur l'intérêt du droit de la
concurrence dans une économie en pleine évolution. Ceci dit sa n’empêche qu’il faut
renforcer les capacités de cette institutions, le droit de la concurrence marocain est
encore relativement récent dans ses dispositions. Il serait utile de renforcer les
capacités institutionnelles du Conseil marocain de la concurrence qui n’a pas encore
atteint son plein potentiel et ne dispose pas de toutes les prérogatives en tant que
garant du respect et de la prévisibilité de l’application du droit de la concurrence .
Bibliographie
Les ouvrages
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