Eau Potable Et Assainissement 2
Eau Potable Et Assainissement 2
Eau Potable Et Assainissement 2
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 1
• Plan de l’exposè
l’exposè
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Introduction sur les projets d’AEP
•Alimenter en eau potable une agglomération urbaine ou rurale consiste à assurer des besoins
en eau de manière pérenne en terme de quantité
quantité,, de qualité et dans des conditions
économiques
économique s acceptables.
•1) les ressources en eau qui vont imposer le type de captage en terme de débit (puits, forage,
source, barrage, canal). Le débit doit être pérenne et maintenu sur une échelle de temps ( 10
ans, 20 ans, 30 ans….
ans….etc
etc))
•Les ressources en eau sont de type classique (eaux souterraines, eaux superficielles) et non
conventionnelles (dessalement d’eau de mer, captage des eaux pluviales, traitement et
réutilisation des eaux usées).
•2) la qualité de l’eau qui doit répondre aux normes de potabilité chimique et bactériologique
imposées par l’OMS ( organisation mondiale de la santé).
•Un projet d’eau potable doit toujours avoir la composante assainissement pour protéger le
milieu récepteur.
•3) des études économiques et financières qui doivent déboucher sur le calcul du prix de
revient de l’eau ce qui se répercute sur l’aspect Tarification.
•Hydraulique urbaine.
•Chimie et Bactériologie.
•Assainissement.
•Ressources en eau ( hydrologie et hydrogéologie).
•Economie et finance.
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• Généralités
• Objet de l’hydraulique :
• Un besoin en eau qu’el qu’en soit la nature est exprimé par le biais de
deux grandeurs : la quantité et la qualité
qualité..
• la quantité est exprimée par le débit.
débit.
• Le débit est le volume s’écoulant par unité de temps (Q = V/t), il
s’exprime en m3/s.
/s.
• Q = V/
V/Δt
Δt = S x l/l/Δt
Δt d’où Q= v x S (v est la vitesse de l’eau)
• la qualité de l’eau dépend de l’usage prévu
prévu..
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• la qualité de l’eau dépend de l’usage prévu.
prévu.
• pour une eau destinée à la consommation humaine, beaucoup
de critères chimiques et bactériologiques ont été imposés par
l’OMS (organisation mondiale de la santé), à titre d’exemple,
des concentrations maximales admissibles ont été fixées pour
les ions majeurs (Ca2
(Ca2+, Mg
Mg22+, K+, Na+, Cl-
Cl-, CO
CO33 2-, HCO
HCO3 3 -).
• pour une eau à usage industriel, on insiste souvent sur le fait
qu’elle ne soit pas trop dure (d = I Ca 2+ I + I Mg
Mg2 2+ I)
I)..
• pour l’usage agricole, chaque type de culture nécessite une
certaine qualité d’eau.
d’eau. Pour la céréaliculture par exemple, on
peut tolérer une eau titrant jusqu’à 2 g/l pour la totalité des sels
dissous (Résidu sec)
• symbole chimique : H2
H2 o
• masse molaire : 18
18gg
• température d’ébullition : 100
100°°C
• température de fusion : 0°C
• masse volumique : 1g/cm
g/cm33 = 1000 Kg/m3
Kg/m3
• poids volumique : ω ==ρg
ρg = 104 N/m
N/m3
3
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Répartition de l’eau sur terre
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ciic
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Rappels d’hydrostatique
I) Introduction :
Soit M un point d’une surface liquide, faisons entourer M d’un élément de surface ΔS, soit ΔF
la force exercée par le liquide au point M, on appelle pression moyenne du liquide Pm au
point M : PM = ΔF /ΔS; PM est définie rigoureusement par la relation PM = Lim ΔF / ΔS.
ΔS -----
----->
>0
La force F est toujours dirigée suivant la normale intérieure vers la surface d’action.
Unité de pression :
La pression est le rapport d’une force à une surface (P = F/S) , dans le système international
(U.S.I); elle s’exprime en N/m
N/m = Pascal.
1 kg/ cm2
cm2 = 1 atmosphère technique = 1 bar
1 atm ----->
-----> 760 mm Hg (mercure) -----
----->
> 10
10,,33 m d’eau
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On parle alors de pression relative ou pression effective ou pression manométrique
P = P 0+ h
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Exemple :
1) - Manomètre :
2) les baromètres
baromètres:: mesurent uniquement la pression atmosphérique.
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Notion de Viscosité
Expérience de couette
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Soit 2 cylindres coaxiaux de rayons peu différents dont l'espace intermédiaire est
rempli de fluide, si on entraîne le cylindre extérieur avec un moteur et avec la
vitesse angulaire constante ,on constate que le cylindre intérieur a tendance à
tourner dans le même sens. Pour le maintenir immobile, il faut donc lui appliquer
un couple C de sens opposé, la distance entre les 2 cylindres étant petite devant
leur rayon moyen r, on peut schématiser l'expérience en considérant un plan
mobile P' se déplaçant parallèlement à un plan fixe P parallèle à ox,
ox, de surface
S=2
S= 2rh à la distance e et avec la vitesse linéaire v = r.
Ceci introduit la notion de viscosité d’un liquide et qui représente la force de frottement qui
s’oppose au mouvement du liquide
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Unité de la viscosité dynamique :
1 m2/s = 10
10..4 Stokes.
Remarque :
= 0,0178 / 1+0,0337t
0337t + 0,000221 t2 ; t = température en °C
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Usages socio-
socio-économiques de l’eau
1) Alimentation en eau potable (milieu urbain et milieu rural). Gérés par les régies
et l’ONEE). C’est l’aspect institutionnel.
2) Irrigation ( grande hydraulique GH et PMH petite et moyenne hydraulique)
3) Industrie ( y compris l’aspect touristique).
GH = irrigation à partir des grands barrages (périmètres irrigués). Gérés par les
ORMVA : office régional de mise en valeur agricole.
PMH = irrigation à partir des puits, forages, sources, rivières. Gérés par les DPA (
directions provinciales de l’agriculture).
Techniques d’irrigation :
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• Les besoins en eau
• I/-- Introduction :
I/
• L’évaluation des besoins en eau constitue la première phase dans la conception d’un projet
hydraulique.. (Eau potable, irrigation, industrie)
hydraulique industrie).. C’est à partir des besoins calculés qu’un
dimensionnement des différents organes peut se faire (pompes, conduites, châteaux
d’eau..
d’eau .. etc.
etc.).
• Les besoins sont variables dans le temps, il y a lieu de cerner cette évolution dans le temps.
temps.
• Les besoins moyens en milieu urbain Marocain sont de l’ordre de 80 à 150 l/j/habitant (ville
moyenne à grande ville)
ville).. En milieu rural, ils sont de l’ordre de 30 à 40 l/j/habitant
l/j/habitant.. A côté
des besoins moyens, on définit les besoins de pointe
pointe.. (Périodes de forte demande)
demande)..En milieu
urbain par exemple, on prend souvent un coefficient de pointe qui est de l’ordre de 1,5.
• La population est donc la base des calculs, celle - ci varie dans le temps selon la loi
suivante :
• Pn=
Pn= Po (1+i) n
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Confrontation ressources-
ressources-Besoins
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Débit de pointe journalier :
Qp,h = = besoins moyens x Cp,h x Cp,j avec Cp,h = coefficient de pointe horaire.
On parle souvent de la notion de rendements qui est liée aux fuites dans le réseau. On définit ainsi le
rendement à la production et le rendement à la distribution.
Exemple :
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• On définit également les besoins à court terme, moyen terme et long terme
terme..
Le choix des horizons est arbitraire.
arbitraire.
• Ex : court terme =2020;
2020; moyen terme = 2030 ; Long terme = 2050
•
• Dans la conception d’un projet d ‘eau potable .Il faut fixer les paramètres
suivants :
• L’année de référence (année où l’étude se fait)
• L’année de mise en service
• L’horizon de l’étude ou l’année de saturation.
saturation.
•
• La consommation d’eau est la partie où volume d’eau réellement utilisé,
c’est un paramètre qu’il faut également cerner à partir de la production
production..
• Le débit fictif continu est le débit qui serait théoriquement pompé d’une
manière continue (24h/
24h/2424h)
h).. Autrement dit, on transforme un débit
instantané qui est pompé pendant une certaine durée (2h, 4h ou 8h etc.
etc.) en
un débit durable dans le temps
temps..
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• Remarque :
• On évoque souvent la notion de stress hydrique et notamment par
les organismes internationaux (La Banque mondiale par exemple),
on parle de stress hydrique lorsqu’on a une dotation en eau
inférieure à 1000 m3 / an / habitant
habitant..
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Notions générales sur la qualité de l’eau:
Introduction :
Aspect chimique :
– propriétés moléculaires :
A.1
A. 1) Structure :
C’est une molécule plane constituée par deux atomes d’hydrogène et un atome
d’oxygène.
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A.2
A. 2) Masse molaire
molaire::
H2 O M = 2x1 + 16 = 18
18gg
A.3
A. 3) Température d’ébullition : = 100 °C, température de fusion : 0°C
A.5) pouvoir dissolvant : l’eau a un grand pouvoir dissolvant, aucun autre liquide ne peut
A.5
dissoudre ainsi un certain nombre de substances ni aussi une si grande quantité d’elles.
B.1
B. 1) Composition chimique :
L’eau contient des sels minéraux à l’état dissout (ions majeurs). Ce sont :
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Cations Anions
* le sodium : Na+ * le chlore : Cl-
* le calcium : Ca2+ * les sulfates : SO42-
* le potassium : K+ * les nitrates : NO32-
* le magnésium : Mg2+ * les bicarbonates : HCO32-
* les carbonates : CO32-
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L’eau contient également des oligo-
oligo-éléments : le fluor (F), l’iode (I), le manganèse (Mn).
l’iode est souvent apporté à l’organisme humain par l’eau, son absence est parmi les causes du
goitre.
La carence totale en fluor provoque la carie dentaire chez les enfants.
Une eau très chargée en calcium entraine la formation de calcul dans l’organisme humain,
notamment au niveau des reins.
On donne ci-ci-après la concentration maximale admissible de certains éléments :
dans le cas d’une eau souterraine, la composition chimique de l’eau reflète la nature des
roches traversées et lessivées par l’eau. Exemple : une eau lessivant du gypse (Ca SO4, 2H2O)
ou anhydrite (Ca SO4) est beaucoup plus chargée en sulfates : eau séléniteuse.
Les roches calcaires renferment au moins 50%
50% de Ca CO3 (calcite), elles font à froid
effervescence aux acides selon la réaction :
Remarque : une eau n’est potable et propre pour la consommation humaine que si elle répond à tous les
critères chimiques et bactériologiques en matière de seuils maximaux admissibles.
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En pratique, les normes de potabilité couvrent un très grand nombre de paramètres, pour
chacun d’eaux, on parle de :
Les normes Marocaines sont conformes à celles arrêtées par l’OMS (organisation mondiale de
la santé).
B.2
B. 2) Nombre de milliéquivalents :
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La concentration d’un élément peut être exprimée en mg/l ou en nombre de milliéquivalents
noté r :
r (élément) = concentration de l’élément en mg/l / équivalent de l’élément
B.5
B. 5) Titre hydrotimétrique ou dureté de l’eau (T.H):
Si T.H > 30 °F, on dit qu’il s’agit d’une eau dure : l’eau a une tendance à former un composé
insoluble avec le savon qui perd ainsi une partie de son pouvoir pour ne mousser que
difficilement. Une eau dure a également l’inconvénient de déposer sur les conduites et au
fond des réservoirs des dépôts de tartre. Elle nuit aussi à la cuisson des légumes. Une dureté
normale est celle de l’ordre de 10°
10°F ;
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B.6
B. 6) P.H :
Pour une eau pure neutre électriquement, on a PH = 7. En fait, l’eau naturelle n’est pas
parfaitement neutre, le PH peut être inférieur à 7, dans ce cas, l’eau est légèrement acide. On
dit également qu’elle est agressive du fait qu’elle peut attaquer le métal dans lequel elle
transite. Le PH peut être supérieur à 7, dans ce cas l’eau a un comportement basique.
B.7
B. 7) Radioactivité :
B.9
B. 9) Faciès chimique de l’eau :
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B.10
B. 10)) Les eaux minérales et thermo minérales :
B.10
B. 10..1) Les eaux minérales :
Leur étude est un chapitre particulièrement important, il repose sur diverses considérations
géologiques, chimiques et surtout médicales, en effet c'est l’aspect thérapeutique qui domine
et c'est le seul critère qui reste finalement valable pour définir une "eau minérale" on plus
exactement une eau " médicinale.
En fait la nomination d'eau minérale à toute eau mise en bouteille est impropre. Cette
définition doit être réservée aux eaux ayant des propriétés thérapeutiques. Sinon il s'agit alors
d'eau de table où la caractéristique principale est le résidu sec moins élevé (ex : Sidi Harazem
(820 mg/l) ; Sidi Ali (215
(215 mg/l), Evian, Lanjaron
Lanjaron..
La classification d'après la composition chimique est faite selon le résidu sec à 180°
180°c.
* Eau oligo-
oligo-minerale (résidu sec inférieur à 200 mg/l)
* Eau médio-
médio-minerale (résidu sec entre 200 et 1000 mg/l)
* Eau minerale (résidu sec supérieur à 1000 mg/l).
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les caractéristiques physiques de l’eau :
Il s’agit principalement de :
- La couleur
- L’odeur
- La saveur
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Les points de captages d’eau
Une fois les besoins calculés, il faut étudier les possibilités en matière de ressources en eau afin
de satisfaire les besoins. C’est le bilan ressources-
ressources-besoins (c’est l’équivalent du principe de l’offre
et la demande). Les possibilités sont comme suit:
1) Les eaux souterraines : réalisation de puits ou de forages s’il existe des nappes d’eau
souterraine pouvant assurer les débits demandés ainsi que la qualité requise . Exemple : ville
d’essaouira
d’ essaouira actuellement ou Marrakech jusqu’à 1983
1983..
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• Types de nappes:
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2) Aménagement de sources:
sources: l’eau est en fait souterraine mais sort en surface. Exemple : Ain
Asserdoune (Béni mellal : 1 m3/s environ).
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3) Un canal à ciel ouvert (eau superficielle):
Exemple : le canal de Rocade qui alimente la ville de Marrakech en eau potable et qui était
dimensionné pour véhiculer 300 Mm3Mm3 /an dont 40 MmMm33 pour l’AEP de Marrakech et 260 Mm3
Mm3
pour l’irrigation du Haouz central. Longueur : 110 Kms.
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5) Dessalement d’eau de mer :
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solution retenue
Il faut étudier toutes les variantes qui sont possibles et retenir la solution :
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• Généralités d’hydrodynamique
• I/
I/-- Introduction :
• L’objectif principal de l’hydrodynamique est de déterminer en un
point donné la vitesse, la pression, le débit et leurs relations au
cours de l’écoulement.
• II/
II/-- Définitions générales :
•
• a) Ecoulement permanent :
•
•
•
• C’est un écoulement où les caractéristiques d’une particule liquide
ne dépendent que de la position du point M. donc V= f (x, y, z) ;
Q= f (x, y, z) ; P = f (x, y, z).
• Dans un écoulement permanent, les caractéristiques d’une particule
liquide ne dépendent pas du temps. En contre partie un écoulement
non permanent fait intervenir x, y, z et t.
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• b) ligne de courant :
•
•
• On appelle ligne de courant, une ligne qui a un instant donné est tangente
en chacun de ses points au vecteur vitesse.
vitesse. Si l’écoulement est permanent,
les lignes de courant et les trajectoires sont confondues.
confondues.
• c- Tube de courant :
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• d- Ecoulement laminaire :
• L’écoulement est dit laminaire si les particules liquides se déplacent suivant des filets
parallèles et qui ne changent pas tout le long de l’écoulement
l’écoulement..
• e- Ecoulement turbulent :
• L’écoulement est dit turbulent si au contraire, les particules liquides suivent des
trajectoires non régulières et non rectilignes.
rectilignes.
• La distribution entre l’écoulement laminaire et l’écoulement turbulent est faite à
l’aide d’une grandeur appelée : nombre de Reynolds (Re
Re)).
• Re = U. D
•
•
• U = Vitesse moyenne
• D = Paramètre caractérisant l’ouverture de la section d’écoulement, c’est le diamètre
pour une section circulaire
circulaire..
• = Viscosité cinématique du liquide
• (Re est un nombre sans dimension)
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• - Ecoulement en charge :
• Un écoulement est dit en charge s’il n’y a pas de contact entre le
liquide et l’atmosphère.
l’atmosphère. C’est le cas des écoulements dans les
conduites..
conduites
• g- Ecoulement à surface libre :
• Le liquide s’écoule en contact avec l’atmosphère, c’est le cas des
écoulements dans les canaux découverts et dans les oueds.
oueds.
• h- Equation de continuité :
• L’équation de continuité exprime que le liquide est continu, c’est à
dire qu’il ne peut y avoir aucune partie du liquide ni apport
extérieur, ni prélèvement de la nature.
nature. La masse se conserve au
cours de l’écoulement
l’écoulement..
•
• Q1 = Q
Q2
2 donc V1
V1 S1 = V2
V 2 S2
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• III/
III/-- Différentes formes d’énergie :
– Energie cinétique :
• Wc = ½ m
m2 ; = Vitesse, or m= ρ
ρ avec ρ = masse volumique et =
volume), donc
•
ρg d’où Hc = V2/2g
Hc = Wc et F = ρg
• F
•
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• b) Energie de pression :
• H = z + P + V2
• 2g
•
• C’est la charge totale d’un filet liquide non visqueux en mouvement
permanent sans l’action des seules forces de gravité
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• Théorème de Bernoulli pour un liquide parfait ( viscosité nulle) :
• H= z + P + V2 = Cte
• 2g
•
• C’est à dire que la charge hydraulique se conserve au cours de
l’écoulement.
• H= Z+ P+ V2 + H = Cte
• 2g
•
•
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• Représentation graphique:
graphique: (liquide parfait)
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• Reprèsentation graphique : liquide réel
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• L’équation de Bernoulli est souvent utilisée dans les différentes
branches de l’Hydraulique, elle est la base des formules de calcul
et permet de résoudre des problèmes pratiques importants.
importants. Pour y
arriver, il faut choisir le niveau de référence d’une manière
judicieuse et de même pour les deux points A et B : ceci permet
concrètement de minimiser le nombre d’inconnues
d’inconnues..
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• Calcul des pertes de charges
• Introduction :
• HL=
HL= x 1/d x v²/2g : (Formule de Darcy
Darcy--Weisbach
Weisbach)) avec les
désignations suivantes :
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• Parmi les formules empiriques proposées pour le calcul de en
fonction de k, on cite la formule suivante :
•
• 1/√
/√ = 1,74 + 2log10 d/
log10 2k
d/2
•
•
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• Rugositè k pour quelques matèriaux:
matèriaux:
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• Pour un écoulement laminaire dans une conduite cylindrique = 64
64/
/Re ,
• Avec Re = nombre de Reynolds
Reynolds..
• Il est à noter qu’au fur et à mesure du temps, le coefficient de rugosité k varie ce qui
influe sur les pertes de charges
charges..
• Pour un écoulement turbulent, les formules sont très nombreuses et très compliquées,
la formule la plus utilisée est celle de cool brook à savoir :
• Une fois que toutes ces étapes sont validées, des itérations seront entreprises et la
valeur exacte de sera affichée dans la cellule correspondante
correspondante..
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• Formule de Balsuius : (pour les conduites hydrauliquement lisses)
lisses)..
• = 0,316
316// Re¼
• Formule de Chezy :
• v = CRh . j (1) avec v = vitesse ; j = perte de charge linéaire par
unité de longueur j = HL /L
/L..
•
• Rh = rayon hydraulique = Section mouillée / Périmètre mouillé
• En combinant l’équation (1
(1) et ((2
2) on obtient
• v = 1/n Rh 2/3 x
HL /L1/2
HL /L
• Soit :
• HL = V2 L/
L/11 /n2 Rh4/3
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• Remarque : Dans la formule générale on a HL = x 1/d x v²/2g
• HL = L x 10
10,,72
72// (CHW)1,85 x Q1,85 /D4,87
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• 2) Les Pertes de Charges Singulières
Singulières//:
• HS = k x v²/2g
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• coude
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• Variation de diamètre:
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Ecoulement à surface libre
• Définitions :
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Ecoulement permanent uniforme :
C = 1/n R1/6 d’où V = 1/n R2/3 I1/2 soit alors Q = KS Rh 2/3 I1/2
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Cette formule est très utilisée parce qu’elle est plus pratique, K est le coefficient de
Manning Strikler et dont les valeurs se présentent comme suit :
Béton lisse : k = 80
Canal creusé dans un sol : K = 40 à 45
Canal creusé dans le rocher : K = 25 à 50
Canal en terre non enherbè : K = 60
Canal en terre, enherbè : K = 50
A l’heure actuelle, les canaux les plus utilisés ont une section trapézoïdale ou
parabolique. En ce qui concerne la forme rectangulaire, on peut la considérer comme
un cas particulier de la forme trapézoïdale.
Réponse :
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On utilise les désignations et les termes suivants :
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Section mouillée : S = bh
bh++ mh2 = h (b+mh
(b+mh))
Périmètre mouillé : P = b + 2h (1 +m2)
Exemple de calcul :
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• Généralités sur les pompes hydrauliques
• Introduction :
• Une pompe hydraulique est une machine constituée d’un ensemble
d’organes éléctro-
éléctro-mécaniques aspirant l’eau au niveau d’un point pour
le refouler vers un autre.
autre. Dans le choix technico
technico--économique d’une
pompe au sein d’un projet on doit tenir compte des aspects suivants :
• Il faut que l’eau arrive jusqu’à l’utilisateur en débit et pression
demandés..
demandés
• Assurer un bon rapport qualité/prix
qualité/prix..
• Il faut que la qualité du matériel choisi procure une durée de vie aussi
longue que possible des différents organes
organes..
• Les pompes centrifuges :
• Ce sont les pompes les plus utilisées en pratique
pratique.. Ces pompes donnent
des débits qui varient en raison inverse des hauteurs de refoulements.
refoulements.
Le système de pompage est soit thermique, soit électrique. électrique. (Le
pompage solaire et éolien font partie du domaine des énergies
renouvelables qu’on verra dans le prochain chapitre)
chapitre)..
• pompage thermique : pompe mécanique à axe vertical ou horizontal
entraînée par un moteur diesel
diesel..
• Pompage électrique : pompe électrique alimentée par le réseau de
l’ONE (office national de l’électricité) ou par un groupe électrogène
électrogène..
• Définition : un groupe électrogène est une machine électrique
constituée d’un moteur diesel qui actionne un alternateur et ce
dernier produit de l’électricité.
l’électricité. La consommation normale en fuel est
de l’ordre de 160 à 180 g/cv/heure.
g/cv/heure.
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Un groupe élèctrogène
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• Ces pompes sont très utilisées en milieu rural Marocain et
notamment pour l’irrigation.
l’irrigation. Ces pompes se composent de :
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• II .2) Pompe mécanique à axe horizontal :
• On les emploie souvent pour pomper dans une rivière, un canal ou un puits
peu profond.
profond. Le principe est le même qu’une pompe à axe vertical
seulement que l’axe est cette fois
fois--ci horizontal.
horizontal.
• II
II..3) les pompes immergées :
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Armoire de commande
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• Une pompe immergée est multicellulaire composée d’étages qui portent
chacun une roue comme le montre la figure précédente
précédente..
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• Exemple :
– Moteur :
• marque : X
• refroidissement par air
• injection directe
• démarrage manuel
• filtre à air, filtre à gasoil, filtre à huile
• option : démarrage électrique avec batterie de 12 V
• intensité sonore : x décibels
– Alternateur :
• régime : 1500 tr/min
• tension : 220
220//380 V
• auto régulé, auto excité
• isolation tropicale
• 3) Tableau de commande :
• monté avec silentblocs sur l’alternateur et comprenant :
• 1 voltmètre avec commutateur
• 1 ampèremètre avec commutateur
• 1 disjoncteur magnéto
magnéto--thermique
• 2 boutons marche et arrêt
• 1 voyant lumineux
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• Hauteur manométrique totale (HMT) :
•
• Pour amener une particule liquide du point A vers le point B par le biais d’une pompe,
celle--ci doit vaincre la hauteur H+ΔH (A-
celle (A-B) avec ΔH (A-
(A-B) = pertes de charges entre
A et B. la somme de la hauteur géométrique et la perte de charge est appelée hauteur
manométrique totale entre A et B. une pompe centrifuge est toujours caractérisée par
le couple (Q, H).
H).
• HMT = H+ΔH (A
(A--B)
• Lorsqu’il s’agit d’une pompe immergée, la vitesse étant invariable, il suffit de définir
le nombre de turbines nécessaire pour atteindre la hauteur manométrique requise,
les courbes caractéristiques fournies par le constructeur (qu’on verra plus loin),
permettent de faire ce choix.
choix. Ex : pour une pompe de 30 m3 /h tournant à 2900
tr/min, la hauteur par turbine est de 8 mètres
mètres..
• Lorsqu’il s’agit d’une pompe à axe vertical, la vitesse pouvant être variable, il faut en
premier lieu choisir la vitesse à laquelle on souhaite travailler sachant qu’elle peut
varier de 1600 à 3600 tr/min pour les petites pompes et de 1500 à 2200 tr/min pour
les grandes
grandes.. Il n’est pas souhaitable d’utiliser la vitesse maximale
maximale..
• Il arrive que dans certains projets mal dimensionnés, l’eau n’arrive pas à un point
éloigné à cause du HMT mal calculée.
calculée. Il existe dans le commerce des surpresseurs
pour remédier à la situation.
situation. Un surpresseur de 6 bars par exemple procure une HMT
additionnelle de 60
60mm. Ces surpresseurs sont équipés de ballon servant de réserves
d’eau à un volume V fixé (10 litres, 30 litres ,40 litres, 200 litres..
litres.. ; etc.
etc.)
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• Protection de la pompe :
• Clapet anti-
anti-retour : il faut l’installer juste à la sortie de la station de
pompage pour éviter le retour des eaux de la canalisation.
canalisation.
• Dispositif anti-
anti-béllier : les pompes doivent être généralement protégées
contre les coups de bélier (augmentation ou diminution brutale de la
pression) qui sont provoqués par les arrêts ou mise en marche brutaux
brutaux.. En
pratique, on utilise des dispositifs anti
anti--bélier (DAB) constitués par des
réservoirs d’air sous pression.
pression. La dilatation ou la compression de cet air
permet d’amortir les coups de bélier jusqu’à des valeurs supportables par le
matériel..
matériel
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• Protection de la pompe:
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• Paramètres de la cavitation :
•
• La cavitation est une formation de bulles de vapeur due à une baisse de
pression lors de l’aspiration. Ceci se traduit physiquement par la naissance
d’ondes de choc qui se propagent le long de la conduite en provoquant des
bruits et des vibrations, ceci occasionne une détérioration du matériel. Ce
phénomène se produit essentiellement à l’aspiration des pompes. La baisse
de pression est principalement due aux causes suivantes :
• élévation géométrique au dessus du niveau libre de l’eau à l’aspiration de la
pompe..
pompe
• pertes de charges excessives dans la tuyauterie d’aspiration
• énergie cinétique importante dans la roue de la pompe
pompe..
• Il faut toujours respecter le point de fonctionnement optimal d’une pompe,
sinon on a soit un risque de surpression, soit un risque de cavitation.
cavitation.
• q (mm
(mm22) = 3,1 x l x I x cos (Ø )/(PV)
)/(PV) % x U
• Remarques :
• la section calculée par la formule précédente correspond à un mode de démarrage
direct de la pompe
pompe.. En cas de démarrage étoile-
étoile-triangle, il faut diviser la section par
2, autrement dit la section est maximale en cas de démarrage direct
direct..
• En pratique, on utilise des abaques pour le calcul de la section du câble.
câble.
• a) profondeur de l’eau :
• c) débit désiré :
• A diamètres égaux, les pompes immergées dèbitent mieux que les pompes
thermiques
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• d) rendement du pompage :
• Le rendement des pompes varie entre 60 et 80% 80% en fonction du
diamètre du corps et de la qualité.
qualité. Ainsi les petites se situent autour
de 60
60%
% et les grosses autour de 80 80%
%. Lorsque les pompes sont de
mauvaise qualité ou mal entretenues, il est fréquent qu’elles perdent
une dizaine de points de rendement.
rendement.
• Puissance et rendement :
• Le rendement d’une pompe est le rapport entre la puissance efficace
réellement fournie par la pompe et la puissance fournie au moteur de
la pompe
pompe.. Pour les pompes industrielles, le rendement est de 70 à
80%
80 %.
• La puissance nécessaire au pompage est donnée par la formule
suivante :
• P (KW) = 9,8 x H (m) x Q (m3
(m3/s) /η
• Avec H = hauteur manométrique exprimée en mètres
• Q = débit de pompage en m3/s
• η = rendement global de pompage (pompe, moteur)
• Remarque : il ne faut pas confondre la puissance nécessaire au
pompage qui provient d’une source externe (réseau ONE ou groupe
électrogène) et la puissance du moteur électrique de la pompe qui est
intégré au corps de la pompe
pompe..
• cos(Ø).3
La puissance électrique en circuit triphasé est : P = U.I.cos(Ø).
• Avec U= tension en Volts, I = intensité du courant en Ampères, Ø =
déphasage courant
courant--tension, cos (Ø) = facteur de puissance (0,8)
• La puissance est également exprimée en chevaux (CV ou HP : horse
power en anglais), à retenir que 1 cheval = 736 Watts.
Watts.
• Sur la plaque signalétique d’une pompe, on trouve toujours les
caractéristiques techniques données par le constructeur
constructeur..
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• démarrage d’une pompe électrique :
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Mode de démarrage Id/In Cd/Cn
Moteur à cage
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• courbes caractéristiques d’une pompe :
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• Courbes caractèristiques:
caractèristiques:
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Conduite branchée à une pompe dans un forage : manomètre, compteur, ventouse pour
purger l’air
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• Caractéristique du réseau
• Fonctionnement d’une pompe sur un réseau hydraulique :
• caractéristique hauteur-
hauteur-débit d’un réseau hydraulique :
• Dans la conception d’un réseau de distribution, l’eau doit parvenir
au point le plus haut.
haut. L’eau doit donc vaincre une hauteur H = H0
+ΔH or ΔH = KQ KQ22 avec K = constante
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• couplage d’une pompe et d’un réseau :
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• le coût de l’énergie :
– cas d’un pompage électrique :
• Wi = 0,004 x Vi x HMT
• Avec Wi exprimé en KWh, VI en m3 (volume d’eau pompé
annuellement) et HMT en mètre
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• Les conduites d’eau
• I/- Introduction :
• Les conduites constituent l’élément assurant le transfert de l’eau.
l’eau.
Plusieurs caractéristiques sont à préciser lors du choix d’une conduite
à savoir : nature, longueur, diamètre, pression de service
service.. Ce sont ces 4
paramètres qu’il faut préciser dans le calcul d’une conduite
conduite.. Il est clair
qu’un dimensionnement d’une conduite doit être conçu de manière à
minimiser les pertes de charges.
charges. Sur le plan économique, le calcul
d’une conduite doit tenir compte des paramètres suivants :
• L’investissement initial
• Le phasage de réalisation (chronologie de réalisation)
• Les frais d’exploitation
• Les frais d’entretien et de renouvellement
renouvellement..
• II/
II/-- Les paramètres de dimensionnement :
• II
II--1- Longueur :
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• La conduite doit être aussi protégée contre la corrosion
corrosion.. Ce
phénomène peut agir sur la paroi extérieure (exemple : à cause de
l’humidité du sol) comme sur la paroi intérieure (cas d’une eau
corrosive).. Il convient à cet effet de passer sur la conduite et à
corrosive)
l’intérieur un revêtement protecteur tel que les peintures
peintures..
• Remarque :
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• II-2- Pression de service :
II-
• C’est la pression maximale à laquelle peut résister une conduite donnée sans éclatement
ou fissuration
fissuration.. Cette pression dépend du matériau constituant la conduite et du diamètre
diamètre..
Cette pression est donnée par le constructeur et peut être testée avec des essais de
pression en tranchée.
tranchée. Ainsi, on trouvera sur le marché PN6
PN6, PN
PN1010,, PN
PN16
16 etc
etc.. (pression
nominale 6 bars, 10 bars, 16 bars) .Remarquons au passage qu’il est toujours intéressant
d’installer des manomètres sur les conduites afin de pouvoir contrôler la pression de l’eau
l’eau..
• L’essai en tranchée à une durée minimale d’une demi heure et ne devra en aucun cas
excéder 2 heures
heures..
• Remarque :
• La pression de service dépend aussi du régime de fonctionnement au sein d’un réseau
hydraulique.. En gravitaire, c’est la pression qui règne en tout point de la canalisation en
hydraulique
régime statique.
statique. En refoulement, c’est la pression qui règne en régime dynamique
dynamique.. Ces
valeurs sont souvent majorées de 1 à 2 bars pour résister aux coups de bélier
bélier..
• - On appelle classe d’une conduite, la pression à laquelle elle est éprouvée en usine.
usine. Il
est recommandé d’utiliser des conduites dont la classe est le double de la pression de
service
• II-3- D i a m è t r e :
II-
• Le choix du diamètre doit être optimal en tenant compte des considérations suivantes :
• En augmentant le diamètre, on augmente le prix de la conduite, mais en contre partie, on
diminue très vite les pertes de charges et par suite les dépenses en énergie pour faire
circuler l'eau
l'eau..
• En diminuant le diamètre, on augmente les pertes de charge et on crée des surpressions
sur les parois de la conduite mais en contrepartie, on diminue le coût.
coût.
• Il faut donc trouver un compromis et chercher un diamètre qui optimise les différents
paramètres hydrauliques et en particulier, la vitesse, les pertes de charges et la pression
pression..
(Le débit à véhiculer est fixé une fois pour toutes, il doit correspondre au débit de pointe).
pointe).
Le diamètre à chercher est appelé diamètre économique.
économique. Les contraintes à respecter sont
comme suit :
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• La vitesse doit être de l’ordre de 1 m/s, la vitesse minimale est de
l’ordre de 0,5 m/s pour éviter les dépôts, le maximum est de l’ordre
de 1,5 m/s pour éviter les bruits et les coups de bélier)
• Les pertes de charges doivent être minimes
• La pression demandée au niveau de l’utilisation doit être assurée
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• Exemple:
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• Autres approches:
approches:
• cas du pompage :
• analyse économique :
• La méthode consiste à évaluer les différents coûts actualisés avec des
taux de 8%, 10%
10%,1212%
% et tracer la courbe C= f (d) qui présente un
minimum, c’est le diamètre économique
économique..
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• Dans la pratique courante, on fait cette analyse avec 3 ou 4 diamètres
proches, et on calcule le prix de revient du m3 d’eau avec les
diamètres étudiés.
étudiés. Le diamètre économique est celui minimisant le
prix de revient
revient..
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• - Nature des conduites :
• Suivant les diamètres, les pressions supportées et les conditions d’installation,
on est amené à réaliser les conduites en charge avec des matériaux de nature
et de types différents.
différents.
• Tuyaux en fonte :
• Ils sont couramment utilisés pour la distribution comme pour
l’assainissement.. Ils supportent une pression de service atteignant 50 bars
l’assainissement
pour les tuyaux ne dépassant pas 0,60 m de diamètre et 40 bars pour les
diamètres supérieurs.
supérieurs.
• Tuyaux en acier :
• La pression de service dans ces canalisations peut atteindre :
• * 60 bars jusqu’à 150 mm de diamètre (Ø 150) 150)
• * 50 bars jusqu’à 275 mm de diamètre (Ø 275) 275)
• * 40 bars jusqu’à 400 mm de diamètre (Ø 400) 400)
• L’inconvénient de ces conduites est qu’elles sont sensibles à la corrosion, pour
remédier à ce problème on a recours à l’acier galvanisé
galvanisé..
• Tuyaux en béton :
• A cause de son prix bon marché par rapport au métal, le béton est utilisé
lorsqu’il est possible pour la confection de tuyaux
tuyaux..
• Les faibles effets dus à la pression dans les tuyaux usuels en béton rendent
relativement importantes les charges extérieures dues au remblai qui couvre
ces tuyaux ainsi qu’éventuellement aux véhicules
véhicules.. Les tuyaux doivent bien
entendu résister à l’écrasement du à ces charges
charges.. On définit pour estimer cette
résistance, une charge de fissuration F et une charge de rupture R, toutes deux
rapportées au mètre linéaire de canalisation
canalisation.. La charge de fissuration est celle
qui développe dans la conduite une fissure de 0,2 mm de largeur et de 1,30 m
de longueur.
longueur.
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Tuyaux en plastique :
L’usage des tuyaux en plastique se
répand de plus en plus, sous forme
soit de plastique dur pour
l’assainissement, soit de plastique dur
ou de plastique mi- mi- souple pour la
distribution d’eau
d’eau.. Ces tuyaux
beaucoup moins rugueux ont donc
l’avantage de diminuer les pertes de
charge.. Les joints sont facilement
charge
réalisés soit par collage, soit par
soudure à l’air chaud (cas du PVC)
PVC)..
Actuellement et compte tenu des
progrès technologiques, les conduites
en plastique utilisés sont de plus en
plus le polyéthylène haute densité
(PEHD), son grand avantage réside
dans le fait qu’il épouse facilement la
topographie du terrain puisqu’il est
livré en rouleau.
rouleau.
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• Pour les petits diamètres, on a de ø20 jusqu’à ø110 avec des
pressions de services de 6 bars, 10 bars et 16 bars.
bars. Pour les grands
diamètres, on arrive jusqu’à ø250
250..
• Remarque :
• Il est fréquent de trouver plusieurs natures de conduites sur un
même tracé et également avec des variations dans le diamètre.
diamètre.
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• Equipement des conduites :
• Points hauts :
• Le problème est souvent l’accumulation de l’air aux points hauts, on installe souvent
des ventouses à double effet (dégazage et évacuation de l’air).
l’air). Ce dispositif comporte
généralement :
• une ventouse pour purgeage
• une vanne de garde pour le démontage et le remplacement de la ventouse.
ventouse.
• Un Té raccordé à la conduite par des joints
joints..
• Ces équipements sont placés dans un regard en béton armé doté d’un tampon de
visite et une échelle pour accès
accès..
• Points bas :
• Ce sont les points ou la pression d’eau est maximale, on installe souvent des vidanges
composées de :
• un Té raccordé à la conduite par des joints
• une vanne de sectionnement
• un tronçon de conduite pour le raccordement au point de vidange
• Le diamètre de la vidange doit être au minimum égal au ¼ du diamètre de la
conduite.. Tous ces équipements doivent être également placés dans un regard
conduite regard..
04//11
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• le phénomène du coup de Bélier :
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• Système anti bélier:
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• Le dimensionnement d’un dispositif anti
anti--bélier doit principalement
déterminer la capacité du ballon ainsi que le diamètre de la vanne
d’entrée..
d’entrée
• La vitesse V de l’eau
• La durée T de la perturbation
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• V) Piquage sur les conduites :
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• Les châteaux d’eau
• Introduction :
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• Les rôles à jouer par un château d’eau sont comme suit :
• régulariser le fonctionnement des pompes
• assurer le débit nécessaire pendant les heures de pointe
• II..1) Emplacement :
II
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• II
II..2) capacité :
• La capacité théorique d’un réservoir dépend des variations en matière de
consommation d’eau durant la journée
journée.. En réalité, ce paramètre est très difficile
à cerner compte tenu des saisons ainsi que des habitudes dans le mode de vie.
vie.
• En pratique, la capacité d’un réservoir est calculée pour une durée d’autonomie
de 24 heures, soit une journée de consommation et pour les besoins de pointe
avec une projection sur un horizon d’étude (10 ans, 15 ans, 20 ans, 25 ans).ans). Il
faut ajouter à cette capacité la réserve incendie.
incendie. Pour les petites villes, on peut
adopter une autonomie de 10 à 12 heures.
heures.
• Remarque :
• Dans une station de pompage et afin d’éviter des démarrages répétitifs du
moteur, on a parfois des débits équipés supérieurs aux besoins (si la ressource
en eau le permet) avec des capacités de réservoirs également grandesgrandes.. Ceci
permet un planning de pompage optimal ainsi qu’une bonne gestion des
ouvrages et équipements de la station de pompage pompage.. Pour les petites et
moyennes installations, et dans bien de cas, le planning de pompage est de 8 à
10 heures/
heures/24
24 h. Pour les grandes villes, on peut atteindre 24 h/24
h/24 h.
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• II
II..3) forme et proportions :
• La lame d’eau dans un réservoir ou hauteur d’eau utile est le plus souvent
entre 3 et 6 m. l’optimum pour les agglomérations d’importance petite ou
moyenne se situe le plus souvent vers 4 à 5m. Pour les réservoirs de
grande importance (grandes villes), la hauteur d’eau peut atteindre 7 à
10m
10m. La section en plan des réservoirs est le plus souvent circulaire,
notamment pour des raisons de coût
coût..
•
• Château d’eau surélevé
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 114
• Composantes d’un château d’eau
• Trop plein : conduite permettant d’évacuer la totalité du débit arrivant au
réservoir (souvent en acier galvanisé)
galvanisé)..
• By
By--pass : en cas de travaux sur le réservoir, il y a lieu de prévoir une
communication entre la conduite de refoulement et celle de distribution.
distribution. le
système by-
by-pass permet de faire cette liaison.
liaison.
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 115
• Double cloison : il est intéressant, voire impératif de prévoir une
double cloison au niveau de la cuve afin d’assurer une isolation
thermique.. En effet, en période de forte chaleur, il peut y avoir un
thermique
développement de bactéries.
bactéries.
• Remarque :
• Une fois la conception géométrique et architecturale du château
d’eau arrêtée, il faut procéder à l’étude de béton armée (le maître
d’ouvrage confie souvent cette étude à un bureau d’étude).
d’étude).
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• Organes principaux:
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• Entretien des réservoirs :
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• Généralités sur les réseaux de distribution
• Introduction :
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• réseau ramifié : (structure d’arbre)
•
• réseau maillé : (qui présente des mailles)
•
•
réseau mixte :
•
• réseau étagé : (pour les zones à topographie accidentée)
• réseau haut
• réseau bas
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• Types de réseaux
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• Caractéristiques d’un réseau de distribution :
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Détection et recherche de fuites
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• Les paramètres hydrauliques d’un réseau de distribution :
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Dans la maille BCDF, on peut écrire :
q1 = q2 + q3 (1)
j2 + j4 + j5 - j6 – j3 = 0 (2)
Les lois de Kirchoff sont assez complexes pour être résolues manuellement,
surtout si le réseau comporte plusieurs conduites. En pratique, on utilise des
logiciels (Loop
(Loop,, Piccollo
Piccollo,, Epanet…).
Epanet…).
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• Remarques :
• Lorsqu’on veut procéder à de nouveaux branchements (nouveaux
lotissements), il faut toujours procéder à des simulations pour
visualiser les nouveaux paramètres hydrauliques
hydrauliques..
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• Quelques chiffres:
chiffres:
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Traitement des eaux potables
Introduction :
Les eaux captées dans la nature ne présentent pas toujours les qualités physiques, chimiques
et biologiques désirables. Avant de les utiliser pour la consommation humaine, elles doivent
être traitées afin de rendre leur qualité conforme aux normes admises. Ceci se passe au
niveau d’une station de traitement et qui est dimensionnée pour un certain débit susceptible
de satisfaire les besoins. (Exemple : la station de Marrakech avait ètè dimensionnée pour
1400 l/s, une extension de 700 l/s a été opérée).
La plus grande station de traitement au Maroc est celle du complexe de Bouregreg qui
alimente Rabat, Salé, Casablanca, et centres avoisinants (Temara
(Temara,, Skhirat,
Skhirat, Bouznika,
Bouznika, Ain
Aouda,, Rommani
Aouda Rommani).). Elle compte également parmi les 10 premières stations au monde.
Trois phases fondamentales sont à prévoir pour avoir une eau répondant aux normes
d’hygiène :
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Elimination des éléments en suspension :
Ces particules ont pour origine le transport solide des rivières ou les grains de roches au
niveau des forages. C’est ce phénomène qui est responsable de la turbidité de l’eau. On
commence généralement par une phase de prétraitement qui consiste à un dégrillage, un
tamisage puis stockage en bassins.
1) Décantation :
Le principe est basé sur la différence de densité entre l’eau et les particules en suspension.
Selon la granulométrie des éléments, on considère deux types de décantation :
Les particules sont assez grosses – (quelques dizaines de microns) -, les éléments se déposent
facilement au fond. L’opération s’effectue dans de grands bassins ou dans des canaux à
grande section ou l’eau circule à faible vitesse. Il est nécessaire d’évacuer les boues déposées
soit par raclage, soit par écoulement.
Lorsque les particules sont fines, la décantation se fait en agglutinant les éléments au moyen
de coagulants. Ceci donne lieu à des flocons qui précipitent au fond. Le floculant le plus utilisé
est le sulfate d’alumine à des doses variant entre 5 mg/l à 100 mg/l.
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Un décanteur
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– 2) la filtration :
Le procédé consiste à faire écouler l’eau à travers un filtre. C’est généralement une couche
de sable épaisse de plusieurs décimètres. Les espaces intersticiels permettent le passage de
l’eau et la rétention des éléments plus ou moins grossiers. On distingue deux types de
filtration :
La vitesse de filtration est comprise entre 10 et 80 cm/heure. A cette faible vitesse, les
matières en suspension retenus dans les premiers centimètres d’épaisseur du filtre
constituent au bout de quelques jours une couche biologique siège d’une vie intense et
capable d’arrêter les particules extrêmement fines et de retenir une très forte proportion de
bactéries présentes dans l’eau à traiter (jusqu’à 99
99%).
%). Ce type de filtre ne devient donc
efficace qu’au bout de plusieurs jours.
Les filtres rapides sont les plus répandus car moins onéreux. Leur vitesse de filtration atteint
en exploitation 6 mètres/heure. De par le colmatage, la perméabilité diminue et le débit
également. Ceci nécessite au bout de quelques jours un lavage à courant (par un mélange
d’eau et d’air qui brasse le sable et nettoie le filtrat de façon homogène.
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la stérilisation :
Cette opération a pour but de supprimer les germes pathogènes contenus dans l’eau. Ceci
se fait par addition de chlore ou de ses dérivés. La quantité de chlore nécessaire à une
bonne stérilisation est dans les cas usuels de 0,2 à 0,4 ml/l et le temps de contact
nécessaire est de 1 à 2 heures.
L’ozone est également un moyen très efficace pour stériliser l’eau (O3) mais son utilisation
coûte relativement cher, il oxyde la matière organique et détruit presque instantanément
tous les microbes. Il fait disparaître également les goûts et couleurs dus à certaines
matières organiques présentes dans l’eau. La dose d’ozone à utiliser est de l’ordre de 0,5 à
5g/m3 d’eau.
Un autre moyen pouvant être utilisé mais encore plus cher est le traitement par rayons
ultraviolets
la neutralisation :
Lorsqu’une eau est légèrement acide, on corrige le PH par addition de chaux. En pratique,
on fait circuler l’eau sur des filtres chargés de calcaires naturels concassés et qui doivent
être renouvelés au fur et à mesure qu’ils sont consommés.
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l’adoucissement :
De nombreux polluants de nature organique ne sont pas éliminés par les opérations de
décantation et de filtration : bois, pâte à papier, hydrocarbures….ces résidus peuvent être
éliminés par adsorption (fixation des molécules du polluant à la surface du corps adsorbant),
exemple : utilisation du charbon actif
Remarque : le charbon actif élimine également les mauvaises odeurs et les mauvais goûts.
Rappel : le charbon actif est un charbon très poreux, obtenu par chauffage à très haute
température de substances organiques (bitume, houille, bois, tourbe).
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Cycle de consommation de l’eau
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Généralités sur les réseaux d’assainissement
Rappels fondamentaux
* l’assainissement liquide concerne les eaux usées ainsi que les eaux
pluviales.
I) Introduction :
Le but de l’assainissement est d’évacuer les déchets sans porter préjudice au milieu récepteur.
Il s’agit de protéger l’environnement où les écosystèmes contre toute dégradation. En effet les
effluents urbains rejetés sont pollués et si des mesures techniques ne sont pas prises, les cours
d’eau, les nappes d’eau souterraines, l’air...etc. peuvent subir des conséquences négatives.
Les effluents rejetés doivent avoir un niveau de qualité qui soit adapté à l’usage qui en est
envisagé à l’aval. Ceci conduit à choisir le point de rejet en conséquence : l’exutoire. Celui ci est
le point d’arrivée des collecteurs où émissaires.
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II) Définition de l’effluent urbain :
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Les eaux usées renferment de la matière minérale, de la matière organique et des matériaux en
suspension.
- Le système unitaire
- Le système séparatif
On appelle système mixte un réseau constitué, selon les zones en partie en système unitaire et
en partie en système séparatif. Ces systèmes sont les plus souvent à écoulement gravitaire
mais ils peuvent comporter des transports en charge selon la topographie du site.
III.1
III. 1) Système unitaire :
Dans le système unitaire, toutes les eaux, y compris les effluents industriels après
Prétraitement éventuel sont recueillis dans un réseau unique de collecte qui aboutit à une
station d’épuration.
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III.2
III. 2) Système séparatif :
- Un réseau pluvial
- Un réseau d’eaux usées domestiques.
Les deux réseaux peuvent dans certains tronçons avoir le même tracé. Par contre ils ont
fréquemment des tracés différents, le réseau pluvial pouvant se rejeter directement dans un
cours d’eau sans passer par une station d’épuration alors que le second doit obligatoirement
aboutir à une telle station.
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III.3
III. 3) Système pseudo séparatif :
Ce système s’applique aux réseaux recevant les eaux usées et tout ou partie des eaux de
ruissellement en provenance directe des propriétés riveraines, tandis que les eaux de
ruissellement en provenance des chaussés sont évacuées par les caniveaux et
éventuellement par quelques tronçons d’ouvrages pluviaux.
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Nature du système Avantages Inconvénients
séparatif permet de diminuer la taille de la double réseau, ceci est
station d’épuration économiquement une
solution couteuse.
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En définitive, il faut faire un bilan pour le choix du type de réseau. Généralement le système
séparatif est intéressant dans les villes dont la densité de population est moyenne et où le
relief est peu accentué.
En 2002,
2002, le linéaire total des conduites d’assainissement pour la ville de Marrakech totalisait
1300 Km.
Les divers facteurs influençant la conception d’un projet peuvent se répartir en 4 classes :
Vu le rôle important des réseaux d’assainissement dans les projets d’aménagement, les
différents ouvrages d’assainissement doivent être bien entretenu afin d’éviter tout signe de
vétusté (fuites, inondations, colmatage...etc.).
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V) Calcul des débits :
V.1
V.1) Les eaux usées :
Le débit moyen global des eaux usées est calculé à partir de :
*la consommation moyenne en eau potable de la population branchée au reseau d’eau potable.
* coefficient de retour à l’égout de 80 %
*.les eaux parasites eventuelles provenant de l’extérieur. (Un surplus de 10 à 20%).
20%).
Qmeu = Qcep x Tr x 1,2 avec:
Qmeu = débit moyen des eaux usées.
Qcep = débit de consommation en eau potable.
Tr = taux de retour à l’ègout
l’ègout..
Comme pour le réseau de distribution d’eau potable, le dimensionnement du réseau
d’assainissement se fait pour le débit de pointe journalier qui est généralement de 1,2 à 1,25
25..
(Cpj = 1,25),
25), c’est le coefficient de pointe journalière)
Autre coefficient : il s’agit du coefficient de pointe horaire Cph qui est donné par la formule
suivante :
(2,5/ Qmeu
Cph = 1,50 + (2 Qmeu))
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Les eaux usées constituent une ressource en eau additionnelle et pérenne qu’il convient de
valoriser. Toutefois, celles - ci doivent subir un traitement adéquat avant d’être rejetées dans
le milieu récepteur et ce pour deux raisons :
La consommation d’eau journalière est variable en fonction des heures. Elle varie aussi selon
les mois et les saisons
.
A titre d’exemple et en 2006
2006,, le réseau d’assainissement de la ville de Marrakech était comme
suit :
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V.2
V.2) Les eaux de ruissellement :
Quelques définitions :
Averse : précipitation continue dont la durée peut varier de quelques minutes à plusieurs
heures.
Averse type : averse exceptionnelle qui intervient selon une probabilité déterminée : période
de retour 10 ans, 100 ans...etc. (décennale, centennale...etc.).La fréquence décennale est
couramment utilisée au Maroc pour le dimensionnement des ouvrages d’évacuation d’eau
pluviale.
Intensité : soit une averse qui s’est produite pendant une durée T avec une hauteur h. on
définit i = h/ T, i est souvent exprimée en mm/h
Bassin versant : ou aire d’apport (exprimée souvent en ha) est la surface sur laquelle ruisselle
l’eau tombée jusqu’à l’exutoire.
Coefficient de ruissellement : rapport de la lame d’eau ruisselée par rapport à celle tombée.
Courbes d’intensité-
d’intensité-durée-
durée-fréquence : (courbes IDF)
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Débit des eax pluviales :
Soit tc le temps minimum pour que tout le bassin contribue à l’écoulement vers l’exutoire. C’est
à dire le temps mis par la goutte de pluie la plus hydrauliquement éloignée pour s’écouler
jusqu’à la 1ère bouche d’égout. Ce temps est le temps de concentration.
Soit
tc : le temps de concentration ;
i : l’intensité de pluie.
C : coefficient de ruissellement
A : surface du bassin versant en Km2
La méthode rationnelle ne stipule que Q =1
=1/3.6 CiA
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Q= débit max en m3m3/s
A= superficie du bassin versant en km2
km2
i= intensité de pluie en mm/h pendant Tc (temps de concentration)
3.6= constante d’homogénéisation des unités
c= coefficient de ruissellement (dépend de la morphologie, la pente, la lithologie...)
On démontre que la durée T qui conduit au plus fort débit d’équipement est égale au temps de
concentration : temps nécessaire pour que l’eau en provenance des points les plus éloignés
parvienne à l’exutoire.
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 155
Concernant les valeurs de C et pour éviter la décomposition de la surface à drainer en aires
élémentaires, on peut prendre les moyennes suivantes :
Pour l’intensité de pluie, la formule la plus utilisée est celle de Montana à savoir :
i = atb donc log i = log a +b log t, le report de la fonction i = f(t) sur un papier bilogarithmique
est une droite permettant de déduire les valeurs a et b.
L’application de la formule rationnelle est simple mais conduit généralement à des débits
surestimés. Le problème majeur est la méconnaissance du temps de concentration.
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B) formule de Qaquot :
Le débit des eaux pluviales calculé selon le modèle superficiel de Quacot est:
Q(T)= K(T)*Ix(t)*Cy(t)*Az(t)*(L/
*(L/22√A) l(t)
Les paramètres k(T), x(T), y(T), z(T) et l(T) sont reliés aux paramètres a(T), et b(T) de
Montana par les relations suivantes :
K(T)= [(a(T)*0
[(a(T)*0.5b(T))/
)/66.6)](1/(
/(1
1+0.287*b(T))
287*b(T))
x(T)= [-
[-0.41*b(T)]/(
41*b(T)]/(1
1+0.287b(T))
287b(T))
Y(T)= [1
[1/ ((1
1+0.287b(T))]
287b(T))]
Z(T)= [0
[0.95+
95+0.507b(T)]/(
507b(T)]/(1
1+0.287b(T))
287b(T))
L (T)= [0
[0.84 b (T)]/ ((1
1+0.287b
287b (T))
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 157
Le terme M = (L/√A) est appelé coefficient d’allongement du bassin, m = (M/2(M/2)l(t) est un
coefficient de correction.
N.B : le modèle superficiel de ne s’applique que pour des bassins entièrement urbanisés. Le
modèle de Caquot ainsi que la méthode rationnelle sont fondées sur le principe de
transformation de la pluie en débit. Les deux méthodes s’appliquent principalement dans des
bassins urbains puisqu’elles supposent que les écoulements sont entièrement canalisés. L’emploi
de ces méthodes est limité à des petits bassins avec les limites suivantes :
Remarque :
* En général, les méthodes décrites ne peuvent conduire qu’à des ordres de grandeur des débits,
car elles sont trop globales. Leur emploi n’est à recommander que pour des bassins de petite
taille ne dépassant pas quelques centaines d’hectares (200
(200 ha). Pour le calcul des réseaux
complexes, dans le cas de plus grands bassins, elles doivent être remplacées par des modèles
plus élaborés rendant compte de l’aspect dynamique de la transformation pluie-
pluie-débit. Il existe
déjà un certain nombre de ces modèles à travers le monde. La principale différence provient du
fait qu’ils fournissent un hydro gramme (Q = f(t)) à l’exutoire du bassin et non plus seulement
une valeur de débit maximum.
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* Le calcul du débit des eaux pluviales se fait pratiquement en décomposant le bassin étudié
en un certain nombre de bassins élémentaires correspondant à des zones homogènes c’est à
dire qui présentent des caractéristiques hydrauliques homogènes.
Exemple :
Sous bassin 1 : S = 2 ha (zone villa); I = 1%; C =
0,15
Sous bassin 2 : S = 0,5 ha (espaces verts); I = 0,5%;
C = 0,05
Sous bassin 3 : S = 3 ha (logement économiques); I
= 1,5%; C = 0,35
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Assemblage de bassins :
Deux bassins seront dits en série si l’exutoire de l’un constitue l’entrée de l’autre. Ils seront dits
en parallèle si leurs exutoires convergent vers le même bassin versant.
L’application de la formule de Caquot pour les différents sous bassins d’un bassin initial nécessite
L/A.
l’emploi des formules d’équivalence pour les paramètres A, C, I et le facteur M = L/
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bassins A(ha) C I L (hm) M m Qc (m3/s)
B1 0,68 0,60 0,0050 2 2,42 0,89 0,109
B2 0,22 0,60 0,0104 0,96 2,06 0,98 0,062
B3 0,41 0,60 0,0103 0,97 1,50 1,19 0,123
B4 0,30 0,60 0,0103 0,97 1,76 1,08 0,087
B5 0,10 0,60 0,0189 0,53 1,67 1,12 0,045
B6 0,24 0,60 0,0081 1,23 2,54 0,87 0,054
B10 0,09 0,60 0,0028 0,48 1,65 1,12 0,042
B11 0,38 0,60 0,0093 1,08 1,74 1,09 0,103
B12 0,18 0,60 0,0153 0,64 1,51 1,19 0,072
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Pour le coefficient k, les valeurs suivantes peuvent être adoptées:
Q = 2 K log10 (1+aH
aH)) S ((1
1+ 4log10 T - log10S) ½ L-1/2
Q = débit de crue en m3
m3/s.
K = coefficient de perméabilité ; a coefficient relatif au sol.
H = précipitations annuelles moyenne en m.
S = surface du B.V en Km2
Km2.
L = longueur du Talweg en km.
T = période de récurrence en années.
Cette formule a été établie en Algérie ou a est un coefficient variant de 20 à 30 et k entre 0.5
et 6. La grande dispersion de la valeur de k confère au calcul une grande imprécision.
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Un dalot pour l’assainissement routier
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Conception et calcul des réseaux d’assainissement
Introduction :
* la nature de l’effluent
* la nature de la canalisation
* le type de joint
Q = 60 R3/4 I1/2. S ; (n = ¾ et k = 60
60))
* Canalisations :
Les canalisations doivent avoir une capacité suffisante pour évacuer la pointe d’eaux usées et
celles d’eaux pluviales avec une vitesse maximale limite de 4m/s au delà de laquelle on risque
d’user les conduites. La vitesse minimale de l’écoulement doit assurer tant que possible l’auto
curage des égouts. En pratique, cette vitesse minimale est de l’ordre de :
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* 0,6 à 0,7m/s dans le cas d’une faible pluie transportant des sables. En pratique cette vitesse
doit être satisfaite pour le 1/10 du débit de projet ou encore 1/10 du débit à pleine section.
* 0,3m/s pour le débit moyen d’eaux usées en temps sec avec un remplissage au 2/10 du
diamètre.
Lorsqu’il n’est pas possible (ou trop onéreux) de respecter les conditions d’auto-
d’auto-curage, il faut
prévoir des dispositions de nettoyage. (Chasse, usage d’hydrocureuses
d’hydrocureuses par exemple).
Le diamètre minimal des canalisations a été fixé à 0,30 m ; la pente est telle que :
5%° < I < 10
10%
%°
Emissaires d’évacuation :
Les émissaires d’évacuation sont calculés pour faire transiter le débit de pointe des eaux usées
augmenté du débit des eaux pluviales conservé après fonctionnement des déversoirs d’orage.
Dans les grandes villes, les égouts sont visitables et leur section est souvent de type ovoïde. Ces
émissaires doivent être situés en amont des stations d’épuration.
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* Déversoir d’orage :
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La capacité d’un déversoir se détermine par la formule suivante : Q = u lh 2 g h
Q = débit en m3
m3/s
h = hauteur en mètre du plan d’eau dans la galerie amont au dessus du seuil avant abaissement
de la nappe. (Lame d’eau déversante
déversante).).
L = longueur du déversoir
g = accélération de la pesanteur (9
(9,8 ms-2)
u = coefficient qui dépend de la nature et la géométrie du déversoir. (Généralement compris
entre 0,4 et 0,5).
Au débouché des déversoirs d’orage, la ligne piézométrique doit se raccorder au niveau des plus
hautes eaux de la rivière susceptible d’être dans la période des orages.
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* A pleine ou à demi section, la vitesse d’écoulement doit être supérieure à 0,70 m/s. Cette
limite pouvant à l’extrême rigueur être abaissée à 0,50 m/s.
* Le remplissage de la conduite doit être assuré au 2/10 du diamètre pour le débit moyen des
eaux usées et doit assurer une vitesse d’écoulement au minimum de 0,30 m/s. (Voir abaque
donnant les variations de débit des eaux usées et de vitesse en fonction de la hauteur de
remplissage).
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Exemple :
Pour rQ = 0,40,
40, on obtient rV = 0,95 et rH = 0,43.
43.
Pour QPS 1/10
10,, on obtient r’V = 0,55 et r’H = 0,17
Pour QPS 2 /10
10,, on obtient r’V = 0,75 et r’H = 0,27
Pente : les pentes des canalisations seront si possible un peu plus fortes en tête qu’en aval. La
pente minimale admissible pour un réseau de petite section et de 5%°. (Voir abaque donnant
le débit maximum en fonction de la pente et le diamètre).
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Les bassins de rétention d’eaux pluviales :
Ce sont des bassins installés sur les réseaux d’eaux pluviales en système séparatif. Les
volumes d’eau récupérée peuvent servir à l’arrosage par exemple. Ils occupent beaucoup de
terrain et ils se trouvent généralement dans les zones périurbaines.
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Les bassins de rétention sont principalement constitués par trois parties : un ouvrage
d’alimentation, une zone de stockage et un ouvrage de régulation (garantissant le débit de
fuite).
Dans les têtes de réseau, le diamètre des canalisations pourra être limité à 0,25 m voir 0,20 m
si les risques d’obstruction sont limités.
Les pentes limites des canalisations se rapprocheront plus au moins de celles qui sont
admises en régime unitaire (2
(2/100
100)) ou en régime séparatif et ceci en fonction des craintes qui
peuvent se faire au sujet de l’intrusion de sables dans le réseau.
Remarque :
Les réseaux d’assainissement doivent être auscultés d’une manière périodique. On procédera
par exemple et en cas de nécessité à un curage des ouvrages. On peut utiliser des hydro
cureuses qui sont des machines automotrices pratiquant le curage de canalisations d’égout
(jusqu’à 600 mm) au moyen d’un jet d’eau sous très forte pression (70
(70 à 200 bars). Dans les
égouts de petite section, on effectuera des chasses (commandées ou automatiques) pour
entrainer les matières déposées.
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Une hydrocureuse
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Remarque : La pose de ce collecteur nécessitera :
le PVC.
le PEHD.
Le CAO.
Le tracé des canalisations doit être optimisé (minimiser tant que possible la longueur) tout en
tenant compte du contexte topographique local. Les petits accidents du terrain seront effacés
par un léger déblai ou remblai, compensés en volume de terrassement sur une distance aussi
faible que possible.
Les conduites pour égouts sont souvent installées en tranchée, celles d’eau potable peuvent
être soit en tranchée, soit aériennes.
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Pour la largeur de la tranchée, on peut adopter les valeurs suivantes :
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Diamètre de la Ø<= 200 mm 200<Ø<=400 mm 400<Ø<=600 Ø> 600 mm
conduite Ø
Largeur de la 0,60 0,90 1,20 Ø + (2x 0, 40m)
tranchèe en m
Profondeur (m) 0,80 + 1,2 Ø 1,50 + 1,2 Ø +0,10 1,50 + 1,2 Ø 2 + 1,2 Ø +0,10
+0,10 +0,10
V) Classes de résistance des tuyaux :
Si on considère le cas du CAO (ciment armé ordinaire, matériaux agrées par les régies en
canalisation d’assainissement), on peut considérer trois classes de résistance : 60 A, 90 A,
135A.
135 A. Ces valeurs exprimant la charge minimum exprimée en KN / m2 que doit supporter un
tuyau avant de casser. Par exemple un tuyau 600 série 90 A devra supporter comme charge
de rupture par ml :
0,6 m x 1 m x 90 KN = 54
54KN/ml
KN/ml
Recouvrement des conduites en tranchées :
La quantité de remblai est fonction du diamètre de la conduite ainsi que la charge qu’elle peut
supporter. Il existe des tableaux donnant la couverture minimum et maximum au dessus de la
génératrice supérieure des conduites selon leurs classes.
- Terrassements
Terrassements :
Le volume des terrassements est donné par la formule : V = dxlxH
Avec V = volume, d = distance entre les regards (extraites a partir du profil en long), l =
largeur de la tranchée, H = hauteur de terrassement.
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 177
La largeur de la tranchée est l = Ø (intérieur) + 2e + d
Avec V = volume, d = distance entre les regards (extraites a partir du profil en long), h =
hauteur du lit de pose.
Le volume du remblai primaire est V= d ((Øint
((Øint + 2e +
+00,30)
30)xl – S)
Avec V = volume, d = distance entre les regards (extraites a partir du profil en long), l =
largeur de la tranchée, S = surface de la conduite.
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Tranchée (m) Volumes (m3)
diamètres profondeur largeur déblais Lit de remblai évacuations cout
pose
500 1,5 1,2 2,52 0,18 2,31 0,21
600 1,5 1,2 2,66 0,18 2,37 0,3
700 1,5 1,5 3,51 0,23 3,11 0,4
800 1,5 1,6 3,94 0,24 3,41 0,53
1000 2 1,8 5,76 0,27 4,94 0,82
1100 2 1,9 6,31 0,29 5,31 1
- Les charges statiques Q dues aux remblais augmentant avec la hauteur de couverture (Q est
exprimé en daN par m).
- Les charges roulantes Q’ correspondant au croisement de deux camions. Q’ est également
exprimée en daN / m. Dans certain cas très rares où on est sur qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura
jamais de charges roulantes, on peut laisser de côté Q’.
La charge de référence Pr à laquelle doit résister un tuyau sans se rompre s’établit donc
comme suit :
Pr = a (Q+Q’)
m
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 179
a est un coefficient de prise en compte de la qualité, de la régularité et du suivi de la
fabrication.
a = 1,3 pour les usines dotées d’un laboratoire contrôlant la fabrication de façon continue.
a = 2,5 dans les autres cas (en pratique c’est à proscrire).
m est coefficient de pose, il dépend de la nature du sol ainsi que du soin apporte à
l’exécution. Si les travaux sont soigneusement réalisés, on considérera deux cas :
1) m = 2,3 si 500 mm
2) m = 2 si > 500 mm
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 180
A.1.2 Emissaire d’évacuation :
A.1
Ces ouvrages concernent surtout les grandes villes et sont souvent placés juste en amont de
stations de traitement. Ces ouvrages sont généralement précédés de bassins de
dessablement.
Un avaloir à grilles
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A.2.2 bouche d’égout :
A.2
On distingue les bouches ouvertes et les bouches sélectives (qui stoppent les détritus). Elles
se trouvent aux points bas des rues ou parfois en cours de pente si la rue est très inclinée.
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A.2.3 Regards :
A.2
Sur les canalisations non visitables, on prévoit un regard de visite aux changements de
direction, à certains changements de pente et tous les 35 m au moins. Sur les égouts
visitables, les regards d’accès sont espacés au minimum de 50 m. L’accès au regard est obturé
par un tampon en fonte ou en béton armé susceptible de supporter les charges.
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 184
A.2
A. 2.4 Branchement particuliers :
En système unitaire, il y a un branchement unique pour immeubles par les eaux pluviales et
les eaux usées. Son diamètre est au maximum de 0,20 mètre. La pente des conduites doit
être supérieure à 3% et le tracé rectiligne
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 185
A.2.5 Bassins de dessablement :
A.2
Les sables sont retenus en principe par les bouches sélectives. Néanmoins, il se pourrait qu’il
soit nécessaire de disposer de bassins de dessablement sur le réseau et en particulier sur les
collecteurs secondaires avant leur raccordement au collecteur général.
A.2.7 Siphons :
A.2
Ce sont des ouvrages permettant la traversée d’obstacle (chaussée, voie ferrée, rivière...etc.)
A.2
A. 2.8 Station de relevage :
Lorsque la pente est insuffisante pour assurer une évacuation par gravité sur l’ensemble du
réseau, on dispose de poste de relèvement, soit à l’arrivée sur la station d’épuration
(généralement par le biais d’une vis d’Archimède), soit dans le corps du réseau pour la
desserte des zones basses.
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Vis d’Archimède pour pomper les eaux usées à l’entrée de la station de traitement des eaux
usées de la ville de Béni Mellal
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VII) Quelques règles pratiques pour la conception de réseaux :
I) Règles générales :
I.1
I. 1 Regards :
Il faut implanter un regard à chaque singularité du collecteur. Sont des singularités les
situations suivantes :
- Changement de diamètre
- Changement de côte de radier (chute)
- Changement de pente ou de direction
- Intersection avec un autre collecteur
Entre deux singularités, il convient d’ajouter des regards supplémentaires pour que
l’intervalle entre deux regards ne dépasse pas :
I .2
.2 Branchements particuliers :
- Pente de la canalisation au minimum à 2%
- Diamètre : 150
150,, 200
200,, 300
300,, (en général 200
200),
), le diamètre doit être toujours inférieur
a celui du collecteur sur lequel on a le raccordement.
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 188
VIII) Gestion des réseaux d’assainissement :
1) Introduction :
La gestion d’un réseau d’assainissement a pour principal objet d’assurer :
- La pérennité des ouvrages par des opérations de conservations.
- L’entretien courant des réseaux et des organes mécaniques par les interventions de
nettoyage, dépannage et de maintenance.
E n plus des considérations techniques, trois facteurs de coûts sont en présence : les
dépenses d’investissement, d’amélioration, les dépenses d’entretiens courantes et les
dépenses d’exploitation qui ont des relations dépendantes entre elles.
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- 1 Perturbations du fonctionnement du système d’assainissement :
* Fissures de canalisations
* Joints mal faits ou dégradés
* Fuites de réseaux d’eau potable
* Agressivité des effluents
* Fuites d’effluents industriels comportant des substances toxiques
2. 3 Nuisances à l’environnement :
* Eaux usées dans la conduite d’eaux pluviales (dans le cas du système séparatif)
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04//11
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VIII) L’assainissement autonome ou individuel :
En absence d’un réseau d’assainissement comme c’est le cas en milieu rural, les
agglomérations doivent être dotées d’un système d’évacuation et d’un exutoire. Ceci pourrait
se produire également en milieu urbain lorsque les habitations à assainir se trouvent
topographiquement basses par rapport au réseau d’assainissement existant.
Pour le dimensionnement des systèmes conventionnels d’assainissement autonome, on peut
adopter les ratios suivants :
Latrine sèche :
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 192
Le rôle principal à jouer par ce genre d’ouvrage est l’infiltration de l’effluent « partiellement
épuré » dans le sous sol. Ce système est composé d’une fosse creusée dans un sol
perméable au dessus du niveau piézométrique. Des blocs de galets sont posés verticalement
autour des parois pour servir de filtre. La fosse est munie d’une dalle en ciment pour
fermeture et inspection. Les conditions nécessaires pour réaliser un tel système sont :
Ce système ne doit pas être construit dans l’enceinte de l’habitat. Dans certains cas, la
latrine peut recevoir une partie des eaux pluviales par l’intermédiaire de petits caniveaux.
Ceci à l’avantage d’apporter « un débit sanitaire » pour diluer les effluents. Le problème
majeur posé engendré par ce genre de système est l’odeur qu’il dégage ainsi que les
insectes qu’il peut attirer.
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 193
Ce système est souvent pratiqué dans les zones se trouvant à une côte topographique plus
basse par rapport à un réseau d’assainissement existant. Les parois de la fosse sont
étanches, une pompe à l’intérieur est branchée au réseau d’assainissement et permet de
refouler les effluents collectés vers le réseau d’assainissement.
Le puits perdu :
Ce système est pratiqué en zone perméable, il est constitué d’une fosse à parois naturelles et
comblée de gros graviers jouant le rôle de filtre.
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La fosse septique
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Ce système est de loin le plus efficace et moderne pour l’évacuation des eaux usées. Il se
compose principalement de :
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 196
Le volume des eaux usées pour le dimensionnement d’une fosse est donné par la formule :
V (eaux usées) = (1
(1,33 x Q x N x Tr ) + Vb
Une famille de 5 personnes habitant une maison en milieu urbain. En adoptant Q = 100
l/usager/jour et Tr = 3 jours, on obtient V = 1,33 x 100 x 5 x 3 soit V = 2 m3.
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 197
Bloc 1, V = 2,2 x 2/3 = 1,5 m3, Bloc 2, V = 2,2 x 1/3 = 0,73 m3
En matière d’entretien, il faut procéder à une vidange une à deux fois tous les 3 ans.
Remarques :
Lorsque le volume total calculé est très grand, on peut subdiviser ce volume en 2,3,
4…..fosses sceptiques.
Le rendement des fosses septiques à la sortie correspond à un abattement de 5050%
% au
niveau de la DBO5.
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Dimensionnement des puits d’infiltration
Le puits d’infiltration est constitué de couches successives de dimensions décroissantes vers
le fond. Le diamètre est généralement de 2,5m et la partie filtrante de l’ordre de 4m. Son rôle
est d’évacuer les eaux provenant de la fosse sceptique pour les injecter dans le sous sol.
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La surface d’infiltration est SI = Q(eaux usées)/ k
K est la perméabilité en l/j/m2
l/j/m2
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Les capacités d’infiltration recommandées par l’OMS sont comme suit :
Capacité d’infiltration,
Type de sol
effluent décanté (l/m2/j)
Sable grossier à moyen 50
Sable fin, sable limoneux 33
Limons sableux, limon 25
Argile silteuse poreuse et limon argileux silteux poreux 20
Limon silteux compact, limon argileux silteux compact et argile
10
non gonflante
Argile gonflante <10
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 201
Quelques éléments en terme de coûts
Désignation Prix unitaires en DH (TTC) commentaire
Conduite en PVC, diamètre 32 20 Dh/ml Ce prix comprend les
mm raccords, joints, coudes et
pose.
Conduite en PVC, diamètre 50 25 Dh/ml Ce prix comprend les
mm raccords, joints, coudes et
pose.
Conduite en PVC, diamètre 120 Dh/ml Ce prix comprend les
200 mm raccords, joints, coudes et
pose
Terrassement 180 Dh/m3 Ce prix comprend les déblais
mais également le remblai une
fois l’ouvrage réalisé
Lit de pose (sable ou gravette) 100 Dh/m3 Les sables et graviers doivent
être lavés, roulés et propres
Regard de visite 2000 Dh/unité Ces regards seront construits
en maçonnerie avec des
tampons en fonte, dimensions
1,20x0, 80 x 1m
Etude et suivi topographique 12 000 Dh/douar Ce prix intègre le tracé des
conduites ainsi que le contrôle
des pentes une fois les
tranchées réalisées.
Installation de dégrilleurs 2000 Dh/unité Ce prix intègre la fourniture et
l’installation
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Remarque :
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 203
Méthodologie et plan d’une étude d’assainissement
Ces études se font toujours selon la chronologie classique : APS, APD, DCE .
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 204
Caractéristiques biologiques de l’eau
Introduction :
- Matières en suspension (MES) : une concentration élevée est souvent attribuée au fait que
les réseaux sont de type unitaire
-Charge organique (DBO5, DCO), ces grandeurs seront précisées par la suite.
- Substances azotées et phosphorées : (éléments activant le phénomène d'eutrophisation).
- Germes témoins de contamination fécale (GT, SF, CF) : germes totaux, streptocoques
fécaux, coliformes fécaux.
Œufs d'helminthes (OH).
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 205
Les indicateurs de pollution :
La matière organique en quantité anormale est un signe de pollution, ceci est de même pour
les éléments dérivés des matières organiques et qui sont : l’ammoniaque (NH3), les nitrites
(NO2 -) et les nitrates (NO3-).
Pour faire une analyse bactériologique, il faut que des précautions préalables soient prises :
II.1
II. 1) l’oxygène dissous :
Une eau saine doit contenir de l’oxygène. En absence de cet élément, on peut supposer
qu’elle a été le siège d’une intense vie microbienne qui a pour effet de détruire les déchets
organiques en les oxydant. D’où une diminution de la teneur en oxygène de l’eau. Ce fait est
parfois observé dans des lacs ou rivières appauvris en oxygène et ou les poissons remontent
en surface pour des « bouffées » d’oxygène.
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 206
II.2
II. 2) germes pathogènes :
Une eau potable doit être bactériologique ment saine. La contamination fécale de l’eau se
traduit par la présence d’Escherichia coli ou de streptocoques fécaux. Ainsi, on doit avoir :
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 207
Mesure de la pollution :
III.1
III. 1) la DBO :
III.2
III. 2) la DCO :
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 208
Remarque : Au Maroc, et pour un effluent urbain, on a généralement DCO/DBO5 = 2,5 à 3
traduisant ainsi le caractère domestique dominant et biodégradable. Cependant il peut
atteindre des valeurs élevées (5
(5 à 6) en cas d’existence d'huileries et d'abattoirs rejetant
leurs déchets dans le réseau d'eaux usées. Lorsque le rapport DCO/DBO5 est infèrieur à 3, on
peut adopter un traitement biologique.
On introduit souvent une grandeur (MO : matières oxydables) définie comme suit :
MO = (DCO + 2 DBO5) /3
Compte tenu du fait qu’on ne dispose pas toujours de mesures relatives à la qualité des eaux
usées domestique, le laboratoire de l’ONEP en coordination avec l’OMS a depuis 1990
entrepris un certain nombre d’analyses qui ont conduit « statistiquement » aux valeurs
suivantes :
Paramètre Centre < 20 000 habitants 20 000 <hab<100 000 > 100 000
(mg/l)
DBO5 400 350 300
DCO 1000 950 850
MES 500 400 300
Les ratios européens pour des rejets d'eaux résiduaires de 150 l/j/habitant sont les suivants :
* DBO5
DBO5 = 54
54g/h/j
g/h/j
* DCO = 75
75--100g/h/j
100g/h/j
* MES = 90
90g/h/j
g/h/j
* NTK = 15
15g/h/j
g/h/j ((azote
azote Total Kjeldahl)
Kjeldahl)
* PT = 4g/h/j ((phosphore
phosphore total)
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 209
La dernière réglementation Marocaine pour le rejet des eaux usées domestiques est comme
suit :
Pour les rejets d’effluents industriels, les limites de concentrations sont comme suit :
Pour évaluer approximativement la charge polluante des eaux usées d'une agglomération, le
moyen couramment utilisé lorsqu'il n'y a pas d'analyses disponibles, consiste à multiplier la
charge polluante rejetée quotidiennement par un habitant (en g/jour) par le nombre
d'habitants raccordés au réseau.
04//11
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Exemple : (données pour Ain Taoujdate pour 1996)
1996)
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 211
- Les arrivées massives de flux polluant provenant de vidange, de rejets industriels, de
déplacements de dépôts sous un effet de chasse.
- Les différents niveaux de prélèvement : radier ou mi-
mi-hauteur de l'effluent, fond, milieu ou
dessus dans la bâche d'un poste de refoulement.
- Les perturbations dues à l'instrumentation.
Les résultats d'analyse dépendent également des heures de prélèvement, la courbe ci- ci-après
établie à partir de moyennes, illustre les variations des flux de DBO5 des eaux usées d'un
secteur urbain de 5000 habitants.
Les facteurs influant sur la composition de l'eau en matière de pollution sont nombreux. Les
principaux sont : la topographie du site, l'occupation des sols, les activités humaines, le
climat, la fréquence des pluies, le nettoyage des rues. Les caractéristiques du réseau sont
également déterminantes, qu'il s'agisse d'un réseau séparatif ou unitaire, avec bouches de
décantation, panier sélectif,...Interviennent aussi les conditions d'écoulements, d'auto
curage, les modalités d'entretien...
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 212
• Calcul du prix de revient de l’eau
• Introduction :
• Avant de réaliser un projet quelconque, il faut étudier sa faisabilité économique
et ce en intégrant le coût des différents organes (organes de captages, pompes,
canalisations, châteaux d’eau…
d’eau….). L’analyse économique doit déboucher sur le
prix de revient de l’eau
l’eau..
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 213
• Pour le matériel, les durées de vie techniques moyennes sont
comme suit :
• Génie-- Civil canalisations ; m = 40 ans
Génie
• Equipement de refoulement ; m = 13 ans
• Pièces spéciales ; m = 20 ans
• Les frais d’entretien sont généralement comme suit :
• Génie Civil, canalisations : 0,5 % par an du montant des
investissements initiaux.
initiaux.
• Equipement éléctro
éléctro--mécanique : 0,3 % par an du montant des
investissements initiaux.
initiaux.
• En plus des charges fixes et variables, il faut tenir compte de
l’amortissement.. Celui
l’amortissement Celui--ci tient compte de la durée de vie de chaque
organe.. Dans tout calcul de prix de revient de l’eau, il faut définir :
organe
• l’année de référence
référence,, exemple : 2020
• l’année de mise en service
service,, exemple : 2025
• l’année de saturation
saturation,, exemple : 2050
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 214
• calcul des différents postes :
• III..1) les charges fixes :
III
• Il faut évaluer le coût de chaque organe mais en l’actualisant avec des taux
préférentiels (8%, 10%10%, 12%
12%) et ce jusqu’à l’horizon de l’étude
l’étude..
• i=n
• Investissement actualisé = Ii
• i = 1 (1+a) +i
•
• a = taux d’actualisation (en général à 8 %, 10 %, et 12 %)
• Ii = Investissement à l’année i
• Il faut évaluer les différents coûts d’entretien mais en les actualisant également
• i=n
• Entretien actualisé = Ti (1+a) -i
• i=1
•
• Ti = pourcentage d’entretien /an : 0,5% ou 0,3%
• a = Taux d’actualisation
d’actualisation.. (8 %, 10 %, et 12 %)
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04 11//2020 Eau potable et Assainissement 215
• III..3) les coûts de l’énergie :
III
04//11
04 11//2020 Eau potable et Assainissement 216
• Merci de votre attention
04//11
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