Amplificateur Operationnel
Amplificateur Operationnel
Amplificateur Operationnel
L’AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL
I- INTRODUCTION
Parmi les premiers circuits intégrés apparus sur le marché depuis la
naissance de la technologie monolithique, les amplificateurs opérationnels ont
connu un très grand succès. Ils ont pris une place importante grâce à leur large
domaine d’application. L’amplificateur opérationnel avait été conçu
primitivement, comme son nom l’indique, pour effectuer des opérations sur des
grandeurs analogiques telles que sommation, multiplication, dérivation,
intégration ..... C’est ainsi qu’il est considéré comme la cellule de base dans les
calculateurs analogiques.
Actuellement, le domaine d’application de ces circuits ne cesse de croître,
on les trouve maintenant comme élément de base dans des circuits:
multivibrateurs, comparateurs, amplificateur, filtre actifs, générateurs de
signaux....
De point de vue pratique l’amplificateur opérationnel peut être considéré
comme un simple composant actif au même titre qu’un transistor. L’utilisateur de
ce composant n’a pas besoin de connaître son architecture interne pour pouvoir
l’utiliser. Il suffit de bien étudier les caractéristiques signalées sur une fiche
technique, donnée par son constructeur, pour bien l’exploiter.
e+ + e+ +
s s
e- - e- -
Dans le cas idéal l’équation (1) peut être déduite de l’équation (2) par
simple remplacement de A1 et -A2 par A0. Sachant que l’étage d’entrée d’un
amplificateur opérationnel est constitué par un amplificateur différentiel, il serait
alors intéressant de mettre en évidence le terme (e+ - e-) dans la relation donnée
par l’équation (2).
Soit:
ed 2ec ed
(3)+(5) e ec
2 2
et
2ec ed ed
(5)-(3) e ec
2 2
ed ed A A2
s A1 ec A 2 ec = 1 ed (A1 A 2 )ec
2 2 2
Finalement on peut déduire que dans le cas réel la sortie d’un amplificateur
opérationnel s’exprime en fonction des entrées comme suit:
La sortie est loin d’être nulle tout dépend de la valeur de Ac. En pratique
l’amplification Ac n’est pas donnée. Seul Ad exprimant l’amplification en boucle
ouverte (A0) de l’amplificateur opérationnel est donnée. Cette amplification en
boucle ouverte, A0, est généralement considérée, dans les analyses des circuits,
comme étant infinie.
e+
Zed s
e-
+ -
S S
E - E +
ZA ZB
+
ZS0
ed s
A0ed
-
Zmc+
e+ +
Zs S
Zed
A0
e- -
Zmc-
s =Ad ed + Ac ec
On tire
Ac ec
s A d ed (1 ) (7)
A d ed
soit
Ad
r
Ac
1 ec
s A d ed (1 ) (8)
r ed
Dans le cas idéal le taux de réjection en mode commun r est pris comme
infini. L’équation (8) devient la même que celle donnée par l’équation (1):
s =Ad ed
1 ec ec
si 1 r s =Ad ed
r ed ed
ID=IP+ - IP-
+E
IC1 IC2
RC1 RC2
S1 S2
e1 T1 T2 e2
IE1 N IE2
I0
R0
-E
Une très bonne symétrie est toujours recherchée dans la conception des
amplificateurs différentiels. Pour le circuit étudié on doit avoir:
RC1=RC2=RC
T1 et T2 identiques
Donc dans ce cas nous pouvons écrire que:
I0 E
IC1 IC2 (10)
2 2R 0
et
VCE1 VCE2 E R C IC
RC R
VCE1 VCE2 E E=E(1- C ) (11)
2R 0 2R 0
Du résultat obtenu au niveau de (11) nous constatons que le point de
fonctionnement peut être déterminé par le choix du rapport des deux résistances
RC et R0.
e1 e2
ie1 ie2
i0
R0
Partant du résultat réel qui donne la sortie en fonction de l’entrée et qui est
exprimé par la relation (5).
Vs=Ad ed + Ac ec
Par . Prof. Ahmed LOUCHENE- e 12
Faculté de Technologie –Département d’Electronique –
Université de Batna2 - Algérie
L’Amplificateur Opérationnel
Avec
ed
e1 ec
2
et
ed
e2 ec
2
Dans le cas d’une symétrie entre les deux branches du circuit nous aurons:
RC1=RC2=RC , 1= 2= et h111=h112=h11
vS1=- RC ib1 et vS2=- RC ib2
Faisons notre étude pour les deux cas possibles : sortie flottante et sortie à
référence commune.
Et
Amplification différentielle
ed
e1= =h111 ib1+ R0 i0=h111 ib1+R0 (ie1+ie2)
2
= h111 ib1+ R0(ib1+ ib2) (17)
Et
ed
e2=- =h112 ib2+ R0 i0 =h112ib2+R0 (ie1+ie2)
2
= h112 ib2+ R0 (ib1+ ib2) (18)
ed
e1-e2= h11ib1-h11 ib2= h11 (ib1-ib2)= ed ib1-ib2=
h11
ed
s = vS1- vS2=- RC (ib1-ib2) = - RC = Ad ed
h11
D’où
RC
Ad = (19)
h11
vS1=- RC1ib1
Ou
vS2=- RC2ib2
R c ec
vS1=- RC ib1=- (22)
h11 2( 1)R 0
Rc
Ac=- (23)
h11 2( 1)R 0
Du fait que
2( +1)R0>>h11
Rc
Ac=-
2R 0
Amplification différentielle
ed
ec=0 e1=-e2= .et s = vS1- vS2=Ad ed
2
Du circuit nous tirons:
ed
e1= =h111 ib1+ R0 i0=h111 ib1+R0 (ie1+ie2)
2
Par . Prof. Ahmed LOUCHENE- e 16
Faculté de Technologie –Département d’Electronique –
Université de Batna2 - Algérie
L’Amplificateur Opérationnel
e
e1-e2= h11ib1-h11 ib2= h11(ib1-ib2)= ed ib1-ib2= d
h
11
ed ed
2 ib1= ib1=
h11 2h11
ed
s = vS1=- RCib1= - RC = Ad ed
2h11
RC
Ad = (26)
2h11
Remarque
Pour avoir un très grand taux de réjection r, pour ce deuxième cas, il faut
avoir une très grande résistance R0. C’est pour cette raison que généralement ces
montages différentiels sont polarisés par une source de courant qui permet
d’avoir un courant de polarisation I0 constant tout en ayant une résistance R0 très
grande, qui est la résistance interne du générateur de courant. Le schéma de la
figure-10 illustre bien ce cas.
+E
IC1 IC2
RC1 RC2
S1
S1 S2
T1 T2
IE1 IE2
I0
-E
s Caractéristique
de l’amplificateur
Ssat= +Vcc
Ssat= +Vcc
R2
R1
-
s
e +
R1
v- = s
R1 +R 2 (27)
R1
= e - v- = e- s
R1 +R 2 (28)
R1 +R 2 R +R
s= e- 1 2
R1 R1 (29)
relation entre et s ; qui n’est autre qu’une droite dont le tracé coupe la
figure 11. Le point Q est unique et correspond au régime linéaire ; son abscisse
R1 +R 2
s= e
R1
R2
R1
+
s
e -
R1
v+ = s
R1 +R 2 (30)
R1
= v+ -e = s -e
R1 +R 2 (31)
R1 +R 2 R +R
s= e+ 1 2
R1 R1 (32)
s Caractéristique
de l’amplificateur
Ssat= +Vcc
Qsat+
Qsat-
Ssat= +Vcc
son impédance d’entrée qui n’est pas grande et qui dépend des composants
passifs ajoutés au circuit.
I2 R2
R1 I1
e(t) -
s(t)
+
R3
e(t)
Ze =R1
I1
L’amplification en tension est exprimée par
s(t)
A=
e(t)
e(t) s(t) s(t) R2
I1=I2
R1 R2 e(t) R1
R2
A
R1 (33)
Remarque
Deux questions peuvent se poser à ce niveau:
R2
R1 IP-
A -
s(t)
IP+
B +
R3
Au nœud A on a:
0 VA VO VA
IP
R1 R2
VO R 1R 2
VA ( IP )
R2 R 1 +R 2 (34)
VB R 3 IP
Or
VO=A (VB-VA)
VO R 1R 2
VB=VA R 3I P ( IP )
R2 R 1 +R 2 (35)
Ce qui donne
R3
VO R 2IP (R 1 R 2 )I P
R1 (36)
VO R 2 (I P IP )
R2 A R3
R1 R4
e(t) -
s(t)
R4
E th = s(t)
R 3 +R 4 (38)
R 4R 3
R th =
R 3 +R 4 (39)
R 2 +R th R4 R +R
E th = e(t) s(t)= 2 th e(t)
R1 R 3 +R 4 R1 (40)
R 3R 4
R2 +
R 3 +R 4 R 3 +R 4
s(t) = e(t)
R1 R4
R 2R 3
R 2 +R 3
R4
s(t) = e(t)
R1 (41)
On voit bien que nous pouvons avoir un gain important avec une résistance
d’entrée acceptable et surtout une contre réaction moyenne. Prenons un exemple
numérique pour bien illustrer ce cas, soit R1=R2=R4=10K et R3=490K le gain
sera de 100 avec une résistance entre l’entrée inverseuse et la masse ( R2 +R4)
maintenue égale à 20K .
R2 Rth
R1
e(t) -
Eth
I2 R2
R1 I1
-
s(t)
R3
e(t) +
Amplification du montage A
e(t)=e-=e+
I1=I2 R1 et R2 sont en série
R1
par application du diviseur de tension e+= s(t)
R2 R1
Et comme
s(t) R2
e(t)=e+ A= 1
e(t) R1 (42)
L’amplification est positive donc s(t) est en phase avec e(t), et elle est au
minimum égale à l’unité.
I2 R2
R1 I1
e2(t) -
A s(t)
R3 B
e1(t) +
R4
R4
VB e1 (t)
R4 R3
e 2 (t) VA s(t) VA
I1=I2
R1 R2
e 2 (t) R R2 s(t)
VA ( 1 )=
R1 R 1R 2 R2
R2 R 4 R1 R 2
s(t) (e 2 (t) e1 (t) )
R1 R3 R4 R2
e1(t) +
s1(t) R1
CI1
- R2
A
R -
R0 s(t)
CI3
R
B +
- R2
R1
CI2
s2(t)
e2(t) +
R0
VA VB (s1 (t) s 2 (t)) (44)
R 0 2R
e1(t)=VA
e2(t)=VB
D’où
R0 2R
s1 (t) s 2 (t) (e1 (t) e 2 (t))
R0
Par conséquent
R 2 R 0 2R
s(t) (e 2 (t) e1 (t))
R1 R0 (45)
s(t) R0 2R R 2
A
e 2 (t) e1 (t) R0 R1 (46)
I2
R I1
e(t) -
s(t)
+
R
Le courant I2 est le courant direct dans la diode et -s(t) la tension entre son
anode et sa cathode. Nous pouvons alors exprimer ce courant en fonction de -s(t)
q( s(t))
I2 I0 e KT (47)
q( s(t))
e(t) e(t)
I1=I2 avec I1 e KT
R RI0
e(t) q
Log s(t)
RI 0 KT
KT KT
s(t) Loge(t) LogRI0
q q
KT
s(t) Loge(t) cte
q (48)
I2 R
I1
e(t) -
s(t)
+
R
q( e(t))
I1 I0 e KT
s(t)
I1=I2 avec I 2
R
q( e(t))
s(t) RI0e KT
(49)
Tel que
Cp= (1-A) Cr
Avec A le gain de l’amplificateur opérationnel.
Cr
- S(t)
Q CC Cl Cp
+
Q
V=
(1 A)C r
Or
Q
S(t)= A V S(t) =
Cr (51)
IR R
-
s(t)
I
+
R
I=IR
s(t)
IR
R
s(t) = -RI
IV-10-Convertisseur tension-courant
Au nœud A
IC=I0+i
L’impédance d’entrée de l’amplificateur opérationnel est très grande
i=0.
D’où
VA e(t)
IC=I0
R0 R0
Nous constatons de ce résultat que le courant dans la charge RC est
indépendant de la valeur donnée à RC et qu’il est fixé par le choix de R0.
IV-11- Intégrateur
I2 C
I1 R
e(t) -
s(t)
e(t)
I1
R
ds(t)
I2 C
dt
e(t) ds(t)
I1=I2 C
R dt
1
s(t) e(t)dt
RC
IV-12- Dérivateur
I2 R
I1 C
e(t) -
s(t)
+
de(t)
I1 C
dt
s(t)
I2
R
de(t) s(t)
I1=I2 C
dt R
de(t)
s(t) RC
dt
IV-13- Sommateur
R1 R
e1(t)
R2
e2(t)
-
Rn
en(t) s(t)
+
I1+I2+.....+In=I
e (t)
I 1
1 R
1
e (t)
I 2
2 R e1 (t) e 2 (t) e n (t) s(t)
2 R1 R2 Rn R
.
e (t)
I n
n R
n
D’où
R R R
s(t) ( e1 (t) e 2 (t) e n (t))
R1 R2 Rn (52)
IV-14- Comparateur
s(t)
+VC
e(t) +
s(t)
Vref - Vref
e(t)
-VCC
R1
Vref = s(t)
R1 R 2 (53)
s(t)
e(t) -
s(t)
+
Vref- Vref+
Vref e(t)
R2
R1
R1 R1
Vref += ( Vcc ) et Vref -= (-Vcc )
R1 R 2 R1 R 2 (54)
Exemple-1
(K-1).R
- (K-1).R
e0
e2(t) + R
- S(t)
e1(t) +
1
e0 =(1+ ) e2 (t)
K-1
S(t) = K [(e1(t) – e2(t)] (55)
Exemple-2
VA VA -s1 VA -VB VA VA VA s 1 VB
Noued A : + + =0 + + - - =0
R2 R1 R0 R 2 R1 R 0 R1 R 0 (56)
VB -VA VB -s1 VB -s VB VB VB VA s s1
Noued B : + + =0 + + - - - =0
R0 R1 R2 R 0 R 1 R 2 R 0 R 2 R1 (57)
Sachant que VA=e2 et VB=e1, les deux expressions ci-dessus deviendront :
e2 e2 e2 e1 s
Noued A : + + - =- 1
R 2 R1 R 0 R 0 R1
R1 R R
e2 +1+ 1 - 1 e1 =s1
R2 R0 R0
(58)
e1 e1 e1 e2 s s
Noued B : + + - - = 1
R 0 R1 R 2 R 0 R 2 R1
R1 R R R
e1 +1+ 1 - 1 e 2 - 1 s=s1
R0 R2 R0 R2
(59)
R0
R2 A R1 s1 R1 R2
B
- -
s
+ +
e2 e1
R1 R R R1 R R R
e2 +1+ 1 - 1 e1 -e1 +1+ 1 + 1 e2 + 1 s=0
R2 R0 R0 R0 R2 R0 R2
R1 R R R
e 2 -e1 +1+ 1 + 1 + 1 s=0
R2 R0 R0 R2
R2 R
s= 1+ +2 2 e1 -e 2
R1 R0
(60)
On peut facilement voir que le gin peut être contrôlé avec une résistance
variable (R0). L’expression du gain sans R3 peut être déduit en faisant tendre R0
vers l’infini, ce aboutit au résultat suivant :
R2
s= 1+ e1 -e 2
R1
avec l’addition d’un suiveur en sortie dont le rôle est l’adaptation de la charge au
circuit redresseur.
e(t) + D
Signal
- Redressé
e(t) + D
Signal
Signal
- Redressé
Redressé
-
R
2R
2R
R R
e(t) - R -
+ + s(t)
R2 R/2
R V1
R0
V2 R0
R1 R
e(t)
- -
R0
+ + s(t)
R2 R0
R1 RC
+VCC
Vref2 +
CI1
-
-VCC S
R0
+VCC
e(t) +
CI2
Vref1 -
-VCC
R2
Fig. -37 -
Les deux amplificateurs, à sorties à collecteurs communs, du circuit de la
figure 37 sont montés en comparateurs. Le circuit CI1 compare e(t) à Vref1, le
circuit CI2 compare le même signal e(t) à Vref2.
e(t) par rapport
Sortie
aux références Sortie de CI1 Sortie de CI2
S
Vref1 et Vref2
e(t) Vref1 -VCC déconnectée -VCC
La sortie à l’état haut est choisie égale à E qui est différente de +VCC de
l’amplificateur opérationnel. Dans cet exemple, on a voulu montré la flexibilité
de la sortie à collecteur ouvert où l’état de la sortie peut être choisi de façon à ce
qu’il soit compatible avec le circuit qui le charge. La figure 38 illustre le cas où
le signal comparé est une sinusoïde.
e(t)
Vref2
Vref1
-VCC
C
A
-
-
+ R3
+
R2
R1
Version-2 à un AOP
R1
A
-
+ B
C
C
R2
R3
Vcc
Vin
Vcc
R1
E + R7
R2 - LD1
D + R8
R3 -
LD2
C + R9
- LD3
R4
B + R10
R5 -
LD4
A + R11
R6 -
LD5
e(t) +
R2
s(t)
R1 RL
i +
e(t)
Ri RS B
v
A0 v
-
A
s(t)
R2 RL
R1
R2
Gain en tension G v =1+
R1
Impédance d’entrée Ze =
Impédance d e sortie Zs = 0
VA VA VB VA e
Au nœud A on a : 0 remplaçant VB par s(t) du
R1 R2 Ri
moment que c’est la même tension, on aura :
s e R 2R i R 1R i R 1R 2
VA 0 (61)
R2 Ri R1R 2 R i
VB VB A0v VB VA
Au nœud B on a : 0 en remplaçant v par (e-VA) et
RL Rs R2
VB par s on aura :
RsR2 R LR 2 R LRs A 0e A0 R 2 R s
s VA 0 (62)
R 2 R sR L Rs R2Rs
R 1R 2 R i
En multipliant l’equ. (61) par et l’equ. (62) par
R 1 R 2 R 1 R i R2R i
R 2R s
on aura :
A0R 2 R s
R 1R i R1R 2
s e VA 0 (63)
R 1R 2 R 1R i R 2R i R1R 2 R 1R i R2Ri
RsR 2 R2R L RsR L A0R 2
s e VA 0 (64)
A0R L R 2 R sR L A0R 2 R s
En faisant des approximations au niveau des équations (63) et (64) en prenant en
considération la très grande valeur de A0 et de Ri et la petite valeur de Rs on
arrivera à :
R1R i R1R 2
s e VA 0 (65)
R i (R 1 R 2 ) R i (R 1 R 2 )
RsR 2 R 2R L R sR L A0R 2
s e VA 0 (66)
A0R LR 2 A0R 2
s R2
G 1
e R1
De cette expression on constate que le gain a conservé la valeur trouvée
dans le cas idéal.
R2 R 2R i R1R i R 1R 2
s e VA 0 (68)
Ri R1R i
A0R 2R L (A 0 R 2 R s )R L
s e VA 0 (69)
R 2R s R 2R L R sR L R 2R s R 2R L R sR L
R 22 R s R 22 R L R 2 R s R L A 0 R 2 R L R i
e
R i (R 2 R s R 2 R L R s R L )
(R 2 R i R1R i R 1 R 2 )(R 2 R s R 2 R L R s R L ) R 1 R i (A 0 R 2 R s )R L
VA 0
R 1 R i (R 2 R s R 2 R L R s R L )
ce qui permet de tirer :
VA R 1 R 22 R s R 1 R 22 R L R 1 R 2 R s R L A 0 R 1 R 2 R L R i
e (R 2 R i R 1 R i R 1 R 2 )(R 2 R s R 2 R L R s R L ) R 1 R i (A 0 R 2 R s )R L
A0 R i
Ze =
R
1+ 2
R1
VI-2 montage suiveur
e(t)
i1 +
Ri
RS C
v
A0v
s(t) RL
-
En tenant compte des valeurs de A0, de Ri qui sont en général trop grandes on
arrivera à une expression simplifiée du gain:
A0
Gs 1
A0 1
Vc -A 0 v V
-i = + c avec v1 = -Vc
Rs Ri
Ce permet d'avoir
Rs Rs
ZS = // R i
1+A 0 1+A 0
On constate que le montage suiveur est caractérisé par un gain unité, une
impédance d’entrée infiniment grande et une impédance de sortie infiniment
petite d’où son rôle : montage d’adaptation.