Spirale 90 91
Spirale 90 91
Spirale 90 91
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p E R 0 0 0 u E
DIFFUSION
LA SCIENCE D ' EXTREME- ORIENT
D'APRES L'ENSEIGNEMENT DU MAITRE
G E 0 R G E 5 0 H S A W A
Revue éditée par le Centre lgnoramus de Belgique Association sans but lucratif
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!* S P I R A L E. !*
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Revue Mensuelle 1 par a it 10 fois par an, n° 90-91 - 12ème année - novembre -
décembre 1975- édité e par le Centre IGNORA~rus de Be lgique (A.S.B.L.) fondé
pour diff us er l'enseignement de Maitre G. OHSAWA.
RESPONSABLE DE LA PUBLICATION :
M. MEGANCK, Guinardstraat 9 12 , 9000 GENT.
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S 0 M M A I R E.
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''....___..-
Cher (e ) Ami (e) . . . . ....... p. 2
Du pa in pour 3 milliards d'hommes H. DESCAMPS . . . p. 7
L'Ordre de l'Unive rs . . G. OHSAWA .. p. 13
Pas de vie sans les éne rgies cosmiques C.Louis KER~~ . p. 16
Aimer - Connaître - Servir . D. B. . .. . p. 20
La Santé par l' alimentation N. MURAMOTO . .. p. 23
Changer ou dispara1tre D.B. .. ... p. 27
La mort d'une amie . . Roger COURTE . p. 28
Secret de l'Uméboshi . Dr . M. USHIO p. 30
Puériculture macrob iot ique C. AIHARA . p. 32
Ne st lé tue les bébé s . . . .. . .... p. 34
No us sommes ce que nous mangeons D. B. .... p• 37
Rece ttes macrobiotiques Lima OHSAWA . . p. 39
Réab onnement 1976 , . . . . .. p. 40
Activités du mois de janvier 1976 p. 41
Informa tio ns p. 42
Fêle-Mêle p. 43
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2.
Avec .!Ji.upeu~~., le. pauvlle h_i_.!Ji.o!U._en lleg..cut.da /ixemeni. le cli..ch_é el. pe~
connai...!J.!Jance.
1' h.!Ji.oll.i.en eui. e.!J.!Jayé de découvll.ill. ne /ui.-ce r;;u 1 une pei.de cle/ de .!Jan
3'
/.JU/1._ 1.,.,
A..LU.... f cfu/.Jgu a. ce gu 1 on conc.A..u
(/ ,, _/
e gu /Â...Â..
•/
n ' avu...<.A..
... :.J.
pa/.J le cane~, com b'Len
de médeci..n/.J et de /l._ad.i..og./W.ph.e/.J ne l 'ont-ill pa./.J pa/l._tiellemen..t examiné ?
Le p/l._ote/.J/.Jeu/1._ de la tacuLté de médecine lui.. con/.Je.i.ll..a. :
"A mon av-L/.J 5 vou/.J n' ave3 pa/.J be--1oin de t~emerd /.Jp écial dan/.J vobe ca.zl ,
Jl vaut mieux con.tinuerz.. vot/l._e mode de vi e ha.bduel, !nalré ce bon con-
/.Jeil, l'h..L/.Jto/l._i_en /l._endi..t à nouveau vi/.Jite à /.Jon docteu/1._, _(e de!Ln.L~ i..n-
/.Ji/.Jta. toJZ.tement poU//._ c15ue /.J on clierd /.Juive un :Vzademen.;:é acii / a/.{~n de
t ueA. le.--1 Cje/Lme.--1 banaux de la b/l._onch..e, en //._eco~ à la /.Jbepi..omycine,
1
aiMi gu à d 1 aube.--1 an:ti.bioti..gue.--1. ( 1 VJ.i ai..n/.Ji.. gu 1 on commença. une /.Jé-
/l._i_e de pi..gÛ.!7..VJ1 deux to-L/.J p a./1._ /.J emaine.
4.
/Lenden;t-w pa./.J compte gue /.Ja condilion ph.;;<Jigue ofjAe aux mic11.ob e/.J un
lieu d 1h.abuati.on con/o~~..:table ? 011. /.!on éi.a.i. e/.Jt pwdu.LJ.. pCL/L /.)e/.J ali-
1
men;t/.J guotldierw , Le/.J docteU/1../.J n on;t jamal/.J pen/.Jé à cela., L 1h.i/.Jto/Lien
1
non.. plU/.J , 5 ;_)_ a.vad a.p,o11.o/ondi cei.te pcuwle d 1êpictèi.e : " Toul. le
monde e/.Jt h-eu/Leux1 /Ji.n..on c 1 e/.Ji. de /.Ja. /a.u,·ée", il n 1 au/LaU jamai/.J ch.e/Lch.é
la. caU/Je de /.Ja. maladie en deh.o/1../.J de lui, én /aLt, cei.te pCL11.ole du ph.i-
lo/.Joph.e >}/Lee e/.Jt le /.Jec/Lei. de la c;;ué!Li/.Jon,
(omme nou/J 1 1avon/J vu, pou/1. connaU/'Le .()on état_. .Le mala-
de a dû /Je /ai/Le exarnJ...ne/1. peUL plu.()IeU/1..() médecJ...n/J et plu.()Iew?./J :teclmi-
cien.() .()pécicdi.():tVJ dVJ /'Ladi_o<)/'LapAJ...e-â, :taruli/J c;,ue le matlA_e de la méde--
cine o/'/.Ieni:.ale a é:tablJ... un di_a<J!LO.()i:.Ic :tou;/:_ ,.1eul} ap/'Lè.() avoi/1. ob/Je;cvé la
pAff.()Ionomie du pai:_i_enf.. e:t examiné la ci/'Lculation de 1 'éne/'L<Jie le long.
dVJ mé/'/.Id;_en.() du co/'Lp/J.
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DU PAIN POUR TROIS MILLIAR.DS D'HOMMES .
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(Suite et fi n) .
Les Romains n'avaient pour assiettes que les galettes de blé sur les-
que lle s on déposait les légumes et la viande. Ils mangeaient avec les doigts
qu ' il s essuyai ent ensuite aux cheveux des serviteurs ! Les couverts n'apparu-
r ent qu'au 17 ème siècle, et d'ailleurs, quand on était invité, on les apportait
ave c soi ,
9.
Le sei gl e, l'avoine et que lques l égumes secs eurent don c pour origine
les herbe s sauvages. Le s e igle e st enc ore considéré comme une mauvaise herbe
en Af r ique du Sud . Le s e igle s ' est développé d ans le Nord de l 'Europe, paral-
lèlement au blé . L ' avo i ne s e retr ouve c omme mauvai se herbe d ans l '" emmer " qui
est l a plus anci enne espèce de blé cultivé, surto ut en Egypte, s oit 5 à 6.000
ans av . J . C. Longtemps, on cultiv a l'av oi ne comme gra ine f ourragère pour les
animaux , jus qu ' au début du XXème si è cle où l'on essaya la tonici t é de l'avoine
sur l e s hommes , à leur plus grande s atisfactio n , e t l'on créa ainsi 1 1 indust::d.e
du "porridg e" qui connut un gr and déve l oppement clans les pays ang l o-s axons.
L ' élevage, quant à lui , s e d éve loppa rap i dement, et par exemple, on
introdui si t l e premier boe uf en Arge ntine en 1569, et à présent, soit 400 ans
plus tard, l 'Argentine es t l e p l us gr and producteur mondial de viande bovine.
De même en Aust r alie où le mouton ne fut introdui t qu' en 1801, on connaît la
sui te : c' es t un pays qui est litt éralem ent envahi par l e mo ut on. On y a intro-
dui t le lapin a uss i, mai s on a dü s 'en d ébarrasser en lui donnant la mixomatose
et la t ubercul ose.
1 o.
Si l'agricultur e remonte à 10.000 ans~ on peut dire aussi que l 'e s cla-
v age suivit de près la sédentarité et que la situation des hommes libre s s ' e st
profondément modifiée, Le chasseur et le nomade éleveur restaient pl us libr e s
que le paysan lié k son champ et k l'évolution des saisons. C'est ainsi que
les semailles par exemple prirent un caractère sacré et que l es 11 mal i ns "~ sous
f orme de sorcières et de prêtres se sont créé une hégémonie sur les homme s qui
travaillaient la terre. Les paysans furent donc les victimes des prêtres avant
d 'être celles des marcha nds,
Pour l'Egypte 1 ce fut jusque vers l'ép oque des Hyskos 1 soit 1,5 00 av ,
J.C. qu'on connut une vie à peu près équilibrée. Ce f ut che z ces Hyskos que
Joseph dut immigrer ; il en est question dans le livr e I de Moïse (An cien Tes-
t ament). J·oseph est d ' ailleurs le premier k avo i r Té us si 1m "corne r " , c 1 est-
à-dire acheter la totalité d'une d enrée disponible a fin d 'e n fix e r un pr ix qui
convient à son portefeuille . Ce que Jose ph avait inauguré f ut cont i nué en
Chine, à Athènes , Ninive et Rome, et mê me d ans d e s temps pl us proches, On re-
t rouve une lettre du 9 .7.1656 émanant de l'Evêque de Breslau, donnant ordre à
son adjoint !!d'attendre avant de vendre les graines de l'intendance épisc opale
car les troubl es de Pologne allaient faire monter les cours". Du t emp s de
Babylone, les temples locaux demandaient pour la conservation du grain un in-
t érêt de 33% que l'on devait verser en blé , On vi t d'ailleurs e n 372 av . J.C . ,
sous le Roi Hui-de-Nguei$ de s gens mourir de faim devant des magasi n s bour r és
de blé. Le grain de céréale prit une importance telle dans l'économie mondiale
qu'il servit d'ét a lon de poids g un carat, en réalité c'est le poids de t ro i s
grains d'orge ou de quatre grains de blé. Les céréales servaient donc de mon-
na ie à l'époque, mais restèrent longtemps un étalon. D'ai l leurs a c t uellement ,
on loue encore sa terre au nombre de quintaux de blé à l'hectare. I l n' est ja-
mais question dans un fermage de terre de francs et de centimes,
Il est une céréale qu'il ne faut pas négliger 9 c'est le maïs qui fut
l e pilier principal de nombreuses civilisation, ne serait-ce que che z l es Mayas,
le s Azt~ques, les Incas du Pérou, mais pl us près de nous 9 on constate que tout
le bassin méditerranéen vit avec le maî s . Les U.S.A. lui do ive nt d 'ail l e ur s une
grande partie de leur pros périté agricole.
11.
En dehors des aliments cultivés sur terre~ on a aussi recours aux a li-
ments marins ; poi ssons et mammifères marins . Le Japon e s t une nation qui doit
son développement à la mer . C'est une nation surpeuplée et qui ne sait pas vi -
vre avec la surface de ses champs . Elle a donc créé une industrie et une ali-
mentation en fonction de ce qu 1 e lle pouvait cultive r et ramasser dans ses terres
et aussi dans les mers qu 'il y a autour d'elle. Depuis sa victoire sur la
Russie 1 on se méf ie d 1 elle 1 depuis q .ce son industrie cotonnière a dépassé celle
de la Grande-Bretagne 9 on l 1 a taxée de donner des salaires de famine. En réa-
lité9 le Japon a toujours été un pays socialement bien organisé, et s'il ne
donnait pas de la nourriture 11 chère 11 à ses ouvriers, il leur donnait "bien" à
manger, Il ne faut pas mange r une nourriture chère et exotique pour être en
bonne santé, il faut mange r de bonnes nourritures locales. On servait notamment
aux ouvri ers un hachis de pois s on avec du tofu (fromage de soja), ou des bouil-
lies de pois à la sauce de soja avec du riz et du thé. C'était une alimenta-
tion de rendement et de santé, et de rendeme nt économique 1 puisqu 1 elle ne coû-
tait pas cher 1 et qu'à peu de frais on pouvai t produire beaucoup d'énergie et
par conséquent vendre beauco up.
~'
Un porc n e restitue en produits valables que le sixième de ce qu'il a
mangé et c'est l 'animal le plus re ntable .
Dans une poule, il se perd 24 kgs de nourriture pour obtenir 1 kg de
viande. Les veaux ne rapportent que le douzième,
En Allemagne 9 la consommation d'albumine de poisson est de 3 %, tan-
dis qu'elle est de 28 % au Japon .
Les prairi es sous-marines nous fournissent les algues et les Japonais
consomment beaucoup de légumes marins ; les maki-suschi et le yokan qui est un
dessert renommé. Nous connais sons les izikis, les kombus, les wakamé et les
noris. C'est d ' ailleur s de ces algues que se nourrissent de nombreux animaux
marins.
On peut constater dans toute l'histoire que même s'ils étaient man-
geurs de graines, les hommes ont toujours aimé la saveur de la viande, C'est
ainsi que dans de nombreuses régions bouddhistes où la consommation de l a
viande est interdite, il existe depuis plusieurs siècles une "sauce particu-
lière" qui prête aux mets avec lesquels on l'accommode un goût de viande pro-
noncé dont le caractère remarquable est qu'elle ne comporte que des végétaux.
12.
Sur une couche de riz en pâte, on fait pousser une moisissure nkoj i 1' qu 1
on mélange à une mixture de fèves de soja et d 'une c olle de farine, on arrose
d'eau, on sale et laisse fermenter ; des mois et des années peuvent s'écouler
avant que le goût de viande se développe . Ce condiment est vendu sous le nom
de ajinomoto, tuong, cho-yu, et chez nous sous le nom de tamari.
HUBERT DESCAMPS.
Conférence faite le 20.2.1971, transcrite et
enregistrée par J. BAGNO.
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13.
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*~ L'ORDRE DE L' UN I VE RS. ~*
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(Suite)
(17) DARlJINISME.
1 2 3 4 5
infini nom b re pair gauche fe~l ~ dynamique
fini nombre impair droit h omm e statique
6 7 8 9
ligne courbe ténèbres mal ba s
ligne droite lumière bien haut
14.
(à suivre) G. OH SAlJA.
(T r a d uit par R.Y. / J. B.)
16.
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!* PAS DE VIE SANS LES ENERGIES COSMIQUES. !*
* *
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(Suite et f i n) par C. Louis KERVRAN- Pari s .
Une expérience.
Résultats.
Les analyses ont été faites sur 5 échantillons de chacun 6 grai nes
et 5 lots de chacun 6 plantul es ; il y a toujours de petites différence s bio-
logiques d 1 un l ot à l ' autre : ma lgré le soin pris, les graines et les plantul es
ne so nt pa s exa ctement de m~me poids ; la di spersion , d'un l ot à l'autre, s'éta-
blissait à environ plus ou moins 4 % autour de la moye nne.
......./ Ainsi , il était bien confirmé que l'augmentation de Ca dans la
ge rmination d'avo ine était considérable, hor s de toute erreur opératoi re poss i -
ble .
Il convient d ' ajouter que ce qui est observé sur l'avoi ne ne se
pro dui t pas n éc es s a irement dans tout es les plante s : il y a des plantes calci-
co l es9 qui , ell es , n'ont pas le s enzymes capables de provoquer la formati on de
Ca e t il faut appo r ter du c alc air e au milieu de culture. Chaque espèce v~gé
tal e 1 et animale , réag it à s a faço n et l ' étude des transmutations ne peut se
ré duire à quelques règles simples.
~=-r~~~~~~~-~~-r~~~~~~=-~~~~~~~~=·
J'avais mont ré, par d'autres expériences, que, dans l'avoine,
dans cette transmut at ion (car il y en a plusi eurs :magnésium, cuivre •.. ), l e
calcium formé provenait du pot as sium qui diminuait d'une quantité équivale nte.
1 8.
39K 1 40 ( , . )
+ H Ca + une energ1e .
19 1 20
K + H + y Ca + y'
CONCLUSION.
Les progrès très récents faits sur l' étude des neutrinos appor-
tent des explications complémentaires : on sait que la section de la capture
n'est pas proportionnelle à l'énergie incidente du neutrino et au rayon du
nucléon, mais proport ionne lle au carré de la masse atomique. Or, dans nos
appareils, nous ne pouvons mesurer que la capture sur de la matière morte, de
faible masse moléculaire. D'où les difficultés pour transposer à la matière
vivante, car nous ne savons rien des moyens mis en oeuvre par cette dernière.
Nous constatons seulement qu'il n'est plus possible de nier au nom de lois
qui ne lui sont pas applicables.
+
+
+==+=+=+=+=+==+
=
+
=
+
20.
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~ AIMER - CONNAITRE - SERV IR. ~
* *
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Si n otre vie n'est pas con s truite sur des bas es d'Amour,
si notre v i e n'es t pas la recherche de la Connaissance ou si ell e
n'est pas orientée vers le Se rv ice envers nos frères, elle n'a pra-
tiquement aucun e valeur spiritu elle ; les années passées dans cet te
inconscience des vraies valeurs humaines et cos mi ques sont perdu es
à jamais .
LA CONNAISSANCE.
L'AMOUR.
LE SER VICE.
D. B.
+
+
+
++++++++ +
+
+
+
23.
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!* LA SANTE PAR L'ALIMENTATI ON. *;
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(S uite) No buru t<IURANOTO.
CARENCE EN PROTEINES.
Ceux qui dans leur passé ont e u un régime très carné$ peuvent con-
na ît re une période difficile quand ils commencent à prendre des céréales et
des l égumes en tant que nourriture principa l e. Leur organisme ne peut fabri-
quer facilement du sang car leur système digestif n'est plus apte à ex écuter
le travail pour lequel il est destiné, c'est-à -dir e transmuter la nourriture
végétale en chair. En d'autres mots, après de s années de dépendance envers
les protéines animales, le corps est habitué à agir sans nourriture végétal~
et perd sa capacité innée d'effectuer le pro cessus complet de transmut ation.
C'est pourquoi, il faut un ce rtain temps au corps pour r e trouver son po uvoir
naturel et durant cett e p ér iode, on perd du poids . Après une période variant
d'un cas à l'autre, la possibilité de transmuter est rétablie et on regagne
du poids. Si cependant, on continue à mai grir , et si cette tendanc e persiste
pendant longtemps, il pe ut s'agir d 1 un cas t rès sé rieux. Dans ce ca s, il faut
ajouter au régime un peu de fromage ou de so upe de carpe , par ce qu'il s' a git
d'un affaiblissement import a nt, et qu' il fau t une pé riode de transition plus
longue pour rétablir les fonctions du corps ,
LES HARICOTS.
Les hari cots sont une nourri tur e d e bonne qualit é qui apporte au
corps une assez grande quant i té d e protéines et lui fournit de l 'énergie.
Ceci ne signif ie pas qu'il f aille en cons ommer d'é normes quantit és ; ha bituel-
lement une ou deux cuillers à soupe par repas est bie n suffisant, C'est une
habi tude morbide de se tourmenter au sujet d es prot é ines e t de mange r plus
qu'il n ' est nécessaire, Il es t pr éférable aussi de prendre ses pr otéines à
différentes s ources plutôt que de fixer son attent i on sur une source partic u-
lière. Une telle attitude fait perdre à notre corps son pouvoir d'assim i ler
et de transmuter d'autres sortes de nourritures .
Les noix sont étroit ement apparentées aux graines, Toutes deux
ont une forte teneur en prot éines . Elles cont i ennent d e l'huile, ai nsi que
la v i tamine E, vitamine import ante pour le s organes sexuels et le coeur,
ainsi que pour les femmes enceintes et le s nouveaux-nés.
Les graines de s é same sont connues pour l e ur haute teneur en pro-
téi nes et en calcium. Le sarrasin , qui est considéré plutôt comme une gr aine
que comme une céréale, est très riche en vitamine E.
La graine de chaque fruit contient - sous une forme concent rée -
la force vitale . La chair d'un frui t est molle , tandis que la graine est trè s
dure . Un f r uit contient 90 % d'eau, c ' e st pourquoi il s' altère vite. Les
dix autres pourcents, qui constituent la grai ne, peuvent survi vre à l'hiver.
Si la plante ne possédait pas ce compos ant sol i de , concentré, elle mourrait
et pourrirait, car c'est à partir de ce tte graine concentrée, vigoureuse, qu'
une nouvelle croissance a lieu .
Les graines et le s noix sont excellentes pour l e maintien de la
santé . Il est recommand é de les inclure r égulièrement dans son alimentat i on.
Ce s ont de bons constructeurs du corps, mais comme toute a utre cho se, elles
doi vent être absorbées avec modération et ma stiquées à fond, spécial ement les
cerneaux et les amandes, car leur peau crée de l'acidité. Il est préf érable
de gri ller légèrement les grai nes et les noix avant de les manger.
SUCRE ET MIEL.
qui lui est n~c e ssair e pour accomplir ce qu'il a k fa i r e dans l'imm~di at, qu'il
s'agisse de sport s ou d' un travai l journalier .
Le plus doux d e tous les sucres simpl es est l e fructose. Quand
le glucose et le fructose se combine nt, ils forment ce qu'on appelle communé-
ment un sucre double, l e saccharose qui est un sucre moins do ux, extrait des
betteraves ou de la canne à sucre . On t r ouve une autre forme de sucre, le
lactose, dans le lait. Il est à peine sucré. Le miel es t aussi une combinai -
s on de fructose et de glucose. Il e s t tr~s diff~rent du sucre, car il contient
'\
de nombreux enzym es et min éraux.
En Orient, quand on utili s e le miel comme un médicament, on le
dilue dans de l' eau chaude et on en prend de petite s quantités afin d e réduire
la force de son a ction . C1 est un bon rem~de qui peut être employé sans risque
dans l es c as de me nstruations diffici les . Il est particulièrement excellent
pour les gens qui ont une forte consti tution .
Pendant de nombreux si~cles, le mie l a été administré comme médi -
cament dans le mond e ent ier. I l était tr9s cher . A présent, il est tellement
bon marché que le s gens le consomment en grande s quantités sans le diluer . Ce
n'est pa s très sage, car dans ce cas, l 'effet du miel est trop fort.
La façon idéal e de consommer le sucre es t de l e prendre sous sa
forme naturelle , dans l e s al iments. Les sucres que l'on trouve dans le riz et
la plupart des céréales, dans les légumes et les fruits, sont appelés poly-
saccharides, suc re s complexes. Quand nous prenons le sucre sous cette forme ,
notre corps es t oblig é de t ransformer les polysacchari des en monosaccharides,
sucres simples . Ceci est le processus naturel d'assim ilation . Le sucre r af-
finé, qui passe dir ec tement dans la circulation sanguine, sans qu'il soit
n~ce ssa ire de le dig érer, donne un choc trop violent à l'est omac, au pancr éas ,
et aux aut res organes. Il est de loin préfér able de prendre le sucre sous
sa forme compl exe comme il s e trouve nat urellement dans la plupart des aliments.
L'énergie obt enue par l a décomposition et l'assimilat ion de s sucres complexes
est de meil leure qualité, car c'est une énergie de nature constante et durable
qui a été fo urnie par l e travail commun de tout l e syst~me digestif.
Le sucre, sous sa forme raffinée, crée un état d'acid ité car il
n'y a aucune possibilité de le décompo se r lentement et de l 'alcali niser. Un
état d'a c idité démi n éralise le corps tr~s rapide ment, et ceci cause inévita-
blement une sérieus e perte de calcium ; de l à, l es caries dentaires.
Quand on consomme du suc re raffin é plu s qu'occasionne llement, il
affaiblit les intestins qui ne s ont pas faits pour cet t e con sommation exce ssive .
Quand le sucre dét r ui t l a facult é qu 'ont le s i ntestins de digérer les a liments,
la maladie s'ensuit : malad ies physiologique et psychologique 1 acidité, maux
de tSte, ner v osité et même violence.
En g énéral, les grands mangeurs de viande pre nne nt r égulièrement
de grandes qua ntit és de sucre . Il vaud rait mieux qu 'ils mangent beau coup de
salade, plus indigeste peut- Stre que le sucre, mais dé pourvue de ses effets
secondaire s dangereux .
26.
L'HUILE,
Les huiles de sésame et de maïs sont exc ellentes pour faire reve-
nir les légumes, L'huile de tournesol e st tout aussi bonne quoique moi ns sa-
3
voureuse, L'huile d'olive et les autres huiles d oive nt être utilisées en pe-
tites quant ités, spécialement les huiles d'arachide et de soja qui so nt dif-
ficiles à digérer. (N.d.l.r. Il s 'agit bien entendu d'huiles de premièr e
pression à froid).
(à suivre)
Traduit par J .S ,
~..-,
<::s,
**********************************
*# CHANGER OU OISPARAITRE ••• #*
************************************ D.B.
************************
i* LA MORT D'UNE AMIE. i*
*
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Roge r COURTE .
0 0 0
0
30 .
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!* SECRET DE L't~BO SHI . !*
* *
*************************** (Extra it)
4) Stomatite commissura le .
C'est une infl a mmation de la cavit é buc cale, dont la cause est
l' exc ès de yin : e xcès de sucre 9 d e boi ssons s ucrées, de s ucrer i es. La méde ci-
ne n ous enseigne dans ce cas qu' i l faut prendre des nourri tures qui contien-
nent suffisamment d e vitamine B 2 , par exe mple ~ ge rmes de b lé, l evures; f e uil-
les de navet, épinard, soja 1 azuki 1 sarrasin, cé léri, n or i, bonito, etc ,
Pourtant, se l on l a méde cine ori ent a le, dans ce cas- c i, on n' a qu'h
prendre l'uméboshi grillé.
On dit qu 1 une bonns évac uation e s t ut1e pre uve de bonne santé.
L' umébos hi j oue un t:.:·0s bon rôle de laxatif, car 1 1 ac ide pe ctique qu 1 il contient
ravitai l le l e c or ps en ea:u lorsqu 'il en manque et pr ovoque la bonne f ormation
des ma ti ères fé ca l es. En géné ral, on t ro uve beauco up d'a cide pec tique dans la
pomme, Malgré trois j ours e t tr ois nuit s de séchage au mois de juillet, l 1 ü.rné·-
bos hi contient de l' a cide pec tique dans sa pe au.
\
D' a utr e part 9 l'ac ide cat échique d e l'uméboshi s,ccél ère le mouve-
ment du péristaltisme inte s t inal , stérilise en mSme temps le s mauvais microbes
des i nte stins et a ccélère la d écompos iti on des prot éi nes . Le bon f oncti onne -
ment de l 1 estomac et des intes tins mettra fin aux ennuis de constipati on,
Si vous ête s consti pé, vo us n'avez qu 'à prendre un uméboshi chaque
matin, soit lors du pet it d éjeuner, so it dès que vo us v 0 us levez (avec du thé
de trois ans).
6) Ma uvai se haleine.
Bi e n qu'auj our d ' hui ces maladies aient presque disparu, elles ont
caus~ la mort de beauc oup de ge ns avant la guerre et pendant la gue rre . C' es t
grâce aux antibiotiques que ces maladies qui s~vissaient autrefois ont disparu.
Cependant, par l ' abus de ce s antibiotiques, il est apparu un bacille dys e nt~
rique r~sistant aux ant ibiotiques . Je crois que dans l'avenir ce genre de
baci lle dysent ~ri que se d ~ veloppera de plus en plus .
D'après un compte rendu m~dical, un vibrion chol~rique meurt e n
cinq minutes dans l'e xt rait d'um~boshi, un bacille d'Eberth en dix minute s,
celui de la paratypho ï de en vingt à trente minutes, et le bàcille dysent~r ique
en une heure.
9) As thme .
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!* PUERICULTURE MACROBIOTIQUE. !*
*
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8, Macar o ni s au gratin.
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1/2 livre de ma caronis de froment comp let - 1 / 2 tasse de lait -
1 c ui lle r à soupe bien remplie de farine de froment - 2 tasses
de l' e au de cuisson des macaronis - 1/2 c . à c. d'huile- 1/2
c. à c. de se l.
1/2 livre de macaronis de f roment - 4 tas ses d ' eau - 1/2 c. a' c.
de se l.
11. Amasake .
(à suivre)
+
+ + +
+
34.
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!* NESTL E TUE LES BEBESo !*
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Le 26 no vembre 1975, le procès Nestlé a commencé ~ Berne,
en Suisse. La S.A. Nestlé Alimentana (un géant multinational suis-
se) a porté plainte contre le "Groupe de Travail - Tiers Monde"
pour avoir édité une brochure intitulée "Nestlé tue les bébésn. Ce
/
groupe est un groupe d'action d'étudiants qui critique la politique
suisse ~ l'égard du Tiers Monde.
Le j ournal "Volksk r an t" (Pays-Ba s ) du 22 novembre écrit
~ ce sujet (e xtrait )
Au cours de ce procès , le professeur Domen sera entendu
comme témo in-expert, ~ la d emande du groupe d'action suisse. Bien
d'autres experts e ncore prendront la parole et plaideront pour le
groupe d 'action ; le prof. Jelliffe de Los Angeles , le Dr. Maletn-
lema de Dar-es-Salaa m et le journaliste b ritan nique Mi ke Muller.
C'est ce dernier qui a u fond est ~ l'origine de cette
affaire. En 197 4 , il a pub lié l a b ro chure nThe Baby l<i l ler" (Le
tueu r de béb é s). La brochu re qui, d'ap rès Ne stlé, lui porte~
prés en t préjudi ce et pour laq uelle une plainte en diffamation a
été lancée,est une adaptati on de la bro chure de Mull er .
Dans c e s brochu res, o~ ac60se les pf bdücteurs de produits
laitiers, dont Nestl é est un des plus importants , d 'être re sponsa-
ble de la mort de milliers d' enfa nts dans les pays sous - déve lop pés, \
parc e que ces entre prises organisent dans le Tier s Monde d'impor-
tant es campagnes pub licitair es afi n de décid er les je unes mama ns
~ ch oisir le biberon de lait indu st r iel.
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dans l aque l l e il baign e . Dans cert ains cas, il retourne d 'oà i l est venu, i l
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r edevient ~ne rgi e. Ce la se passe a u cours d es transmutat i ons, explosions n u-
c l~ai r es, d~mat~r i alis atio ns , e t c.
Enf i n l 1 h omme naît , c:réature d ivi ns erüre tout es. Lui seul peut
choi s ir, ex périment e r, douter, ai mer, r~fl~ch ir, se tromper , ha îr , se battre.
Une fois s orti de s e s pa r ents an i m au..x~ 1ré g ~ta ux~·d.ivini t~ vv , il veut t rouver l 11
11
liberté~ c ar il n e se s ent pas t ouJ ours bie n dan s sa p eau~ il f ai t des rêve3
parf ois grandio s e s, ma i s il n e pe ut l es réaliser •• ,. ou bien il le s oub lie~
t out simp l eme nt !
L 'at ome '' mang~ de l ' énergie : il es 1 ~nergie e n réa l lté. La mati~ r E
so lide et l i quide, l e s étoiles et le5 p lan~ tes s ont d e s a t omes-énergie s g la
mati~re 11 mange " le s at omes , les atti r e et ls>s ~onden s e, La mati ~ re s ol i de et
liqu ide 1 c 1 es t de 1 1 ~ nergie-atome -m ol écul e'·. Le nwnde v é gé ta l 91 ma ng e "'' le rr. iné -
r al qui es t lui-même Hénergi e-atome-mo l écule ':. Le monde animal 1imange r· l€
monde v~ g~tal 1 i l e s t en r~ali té 1' énerg i e·-at :me ~"mcJ é cu1e··..minéra1 n.
s a vie un degr é d e sa.ge sse ou de pureté phys:&.que .:t ::: p::". ::· ]t :J;:;1 l1" 9 PEUT E J· DC•:'"
FAIRE UN CHOIX d a n s s a nourriturE: . Et p lè!s i l ·~·:.m p:r2nJ s .:;n encd:rYnnem<•ll t ::;;
les mécanismes universe l s e t biol og iques 9 plud ~ on ch)iX aera j uii ~ieu ~ &t
juste 9 enver s lui- même et le s autres. L ' homme EST MAITRE DE SON DEST 1N9 ·:1
peut d iriger so n évol ut i on, il pe ut modif i er sa n ourr i ture par l e fe u et ain-
si acc~ l érer son évolut io n biologique e t s p ir i tuelle 0 Il peut même e :ssayer d e
3R.
REGRES.SEI~,
de retourner en arri è re c'est ce que beaucoup d'entre nous font
lorsqu'ils font LA GUEFWE.
Nous sommes ce que nous mang eons ; don c faisons attention à la nour-
riture en étud iant comment elle est produite, où et pourquoi. Il s 'agit de no-
tre avenir, de notr e destin, de notre bonh e ur.
D.B .
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/Vou/J pouvon/J pen/)e/1. ù .Lu Ç· ILanc!e /Vcdu11.e uu ù /h e u n Unpo1Lfe ~~;uand e.-1 n im-
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po~Lte o ù, /VoJJLe ,[me po<J/J(',.d_e ). 'iniui....li_on , L 1 ùJ..ui_L{ or. e --:Ji. ce 91ui /JUJ.~ /Jit
la i.o:ta)_i_té uUJ7a-1og.ictuemerd. éli e eJ.t donc la i.oJ.cJA.~lé e Ue-même. Bien
~ue no l ;ze cu;zp,:J ne .au ii r~;u une mi..rw/Jcule pw?:f.i_e,
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d vd pa/7 .Lu iolaldé,
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c e/J~-a-a..uz. e, A..a ffiUJJWe rz.afuiLC cJ. ceüe ioia.lû é de la giz.and e r?flfu/l.e (57
/V077?{_ Aft0 la vé/cd é de 1' i....niuLUon.
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c f'./.Ji. la .aeule /Jag. e..a.-'Je /J up;z ême C!fUL e./J.f cLon.nec L
La mé.f}wde U!U-
~ue d .aup!Lême 91ui.... élèv e ceLte .-1ay.e/J/JC /Jup .'l.êfl?e , c e -jw;p:JTi er..i: /Jup11 ême, c'e.a-é
n ol/Le c.h.eJ-rU__n, J. -
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!* RECETTES MACROBIOTIQUES. !*
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(Six personnes) par Lima OHSA\vA.
KINTON.
Mettre 2 tasses d'azukis lavés et 4 tasses d' eau dans une casserole moyenne.
Faire cuire à grand fe u au début et après ébul lit ion à feu moyen. Quand l'eau
diminue 1 ajouter 1 tasse d'eau froide. Il faut procéder ainsi à 5 ou 6 repri-
ses jusqu'à ce que les azcl~is dev iennent tend res. Il ne faut pas les mélanger
pendant la cuis son . Il vaut mieux utilis er une casser ole ordi naire car la
cuisson dans une cassero le à pression les rend amer s.
NITUKE DE KONNYAKU ( 2 ) .
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!* REABONNEHENT 1976. *~
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...
4L
........-
MERCI D' AVANCE DE VOTRE AIDE ET DE VOTRE ENCOURAGEMENT .
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!* ACTIVITES DU MOIS DE JA~viER 1976 . !*
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Nos act ivités ont l ieu au "Paradoxe ", 50 9 chaussée de Vleurgatt Bruxelles, les
samedis à 20 heures.
Samedi 10 janvier 1976 g Réunion amicale où nous échangerons idées et expérien-
ces devant une tasse de thé et en dégustant des douceurs macrobiotiques
préparées par nos amis. Ceux qui parmi vous voudraient aussi apporter
quelques préparations sont remerciés d'avance.
Samedi 17 janvier 1976 : "Explication prat i que de divers cas de maladie", par
le Dr. MEGANCK .
Samedi 24 janvier 1976 g Echange de questions-réponses di ri gé par le Dr. M. VAN
CAUWENBERGHE , qui cette année encore, accepte de venir une fois par
mois pour présider ce genre de causerie-dialogue qui, vous n'en doutez
pas , sera fort intéressant.
42.
******************************
:* l N F 0 R M A T I 0 N S. :*
* *
******************************
VACANCES DE NEIGE A CHAMONIX.
Organisées par l'Institut TENRYU. Du 15.12.1975 au 30.4.1976. L'hôtel des 2
Glaciers est situé aux Bossons, pr ès de Chamonix. Il peut accueillir une cin-
quantaine de personnes. Il y a des chambres de 2, 3, 4, 6 ou 8 personnes. Du
15.12. au 15.1. et du 31.3 au 30.4, le prix de la pension est de FF 60 par per-
sonne et par jour . Du 15.1 au 31 .3 , le prix sera de FF 50 par personne et par
jour. (Pour les enfants, prix spéci a l selon l'âge et les cas).
Pour s' inscrire, éc rire h l'Institut Tl :~HYU, 8, rue Rochebrune, 75011 Paris.
******
D'autre part, nous vous signalons que TEN"RYll a ouvert depui ~ le 18 oc Lobre 75
une nouvelle salle de r estaurant au 6, rue Rochebrune. La cuisine y est fai-
te par un nouveau cuisinier japonais, spécialiste en cuisine macrobiotique.
L'ancienne salle du 8 de la rue Rochebrune sert h présent de Dojo aux multi-
ples activités : conférences, cours de cuisine, cours de japonais, yoga, arran-
gement des fleurs, etc ...
**•****
On nous signale :
** * ***
A Nyo n : Centre de diététique macrob iotique
******
''Je reçois avec joie dan s ma ma ison sim ple, mais chaude, personne so uhait a nt
repos - nourriture biologique ou naturelle - massage relaxant - relations hu-
maines dans cadre de verdure campagnarde avec feu de bois ... Possibilités
de promenades, modelage ... cours de cu isin e diété tique ou simplement vie au
rythme constructif du ·temps vrai des saisons. En sPmaine - adu lte s ou enfants,
table d'h6te. Brabant Wallon. T61 . 010/ 845022.
******
43.
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!* P E L E - M E L E !* *"Inutilit é de la plupa r t des produits pharma ce uti-
* * ------------------------------------------------
ques".
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Que ce soit en eux -m~ me s ou parce qu'ils sont le plus
souvent identi ques l es uns aux autres, la plupart d e s produits pharmaceutiques
sont i nut i l es . Te lle est la conclusion d'un rapport fait à la demande de
l 1 UNCTAD (Or gani s me d e commerce et de développement) par le Dr. Sanjaya Lall,
qui travail le comme s t a tisticien à l'Univer s ité d'Oxford .
Le Dr. Lall attire entre autres l'att e ntion sur la
situation en I nde, où une i mportante commission a c onstaté que les besoins fon-
d ame nt aux e n médic ame nt s pourrai ent ~tre couverts pa r 116 produits pharmaceu-
tique s 9 alors qu ' il en ex i ste 15.000 dans le comme r ce. (Volkskrant- 26.11.
1975)o
*"Pér i l nucléaire".
Dan s l e Westhoek, entre la Panne et Coxyde, on panique pour des motifs sem-
bl a bles . On envi sage, en effet, de plu s en plus sérieusement de créer à
trois k i lomètres de la côte une île artifi c ielle équipée de deux à huit cen-
tral e s nuc l éa ires e t reliée à l a terre par un viaduc . Là aussi, les promo-
teurs du projet estiment que les conséquence s sur l'environnement seront
peu sensib l es.
Ce n 'est pas l 'av is d' un gr oupement de d éf ense loc al - le \V"AKE - qui assure
q ue l a seule présenc e de l ' île ri s que de modifie r l a nature des marées et
de provoquer l e d ésensab lement de s plus belles pl ages belges . De plus, cha-
que centrale consomme ra 33 . 000 litres d ' e a u par seconde pour son refroidis-
sement. Cette e au-c haude et chargée de chlore- pourrait tuer d'innombrables
poi ssons lorsqu ' elle se ra rejetée.
Les écologistes soviétiques sont fort inquiets. Dans le but de pouvoir nour-
rir dix millions de bouches de plus, le gouvernement a mis en oeuvre un pro-
gramme décennal de bonification de quelque 24 millions d'hectares de terre,
repris principalement aux marais entre la Baltique et l'Oural.
Il est d'ores et déjà acquis que cet assècheme nt a aggravé plusieurs incen-
dies de tourbières près de Moscou. Tout porte à croire aussi que la "domes-
tication" de certains fleuves aura les pires conséquences sur la salinité de
la mer d'Azov et sur la température de la mer de Barentz avec les conséquen-
ces f~cheuses qu'on imagine sur leur faune et le climat des régions voisines.
Les écologistes se demandent dès lors si de tels travaux se justifient. A-t-
on conscience, int errogent-ils , que pour produire plus de blé, on fait en
sorte que le lac Aral, qui donnait naguère 43.000 tonnes de poisson par an,
sera "désertique" en l'an 2000? Comme quoi 1 dès qu'il s'agit de dompter la
nature, le meilleur est souvent l'ennemi du bien. (Le Soir).
*"HIROSHIMA, semble-t-il , n'a rien appris aux hommes. La première bombe ato-
mique, qui y explosa en 1945 , fit 150.000 victimes. Or, la capacité nuclé-
aire actuellement stationnée en Europe, à l'Est, comme à l'Ouest, représente
100.000 Hiroshima. Et un seul des innombrables secteurs dont disposent en
Europe les nations nucléaires est capable de transporter des bombes d'une
puissance égale à la totalité des explo si fs utilisés pendant la seconde
guerre mondiale. (Belgique n° 1).
*"~~~-~::~~:~~-:~:.;r:.~~~~-R~~:_:~~R~~::~::-~~::~~::~~~"·
Les Etats-Unis pourraient bientôt exporter leurs ordures vers les pays en
voie de développement. En effet , ces ordures transformées en compost rem-
placeraient avantageusement les engrais chimiques dérivés du pétrole, dont
les prix sont devenus excessifs po ur ce s natinns. Des négociations à ce
sujet ont été engagées entre les servicesde santé de Chicago et le Ghana,
ainsi qu'entre l 'Etat de Pennsylvanie et les îles Bahamas. L'utilisation
de ces déchets aux Etats-Unis permettrait d'économiser près de dix mille ton-·
nes de pétrole par an. (Belgique n° 1).
La Méditerranée, qui est par excelle nc e la mer des vacances, meurt lentement.
"Dans 30 ans, disent des spécialistes, la Méditerranée sera une mer morte
si des mesures ne sont pas prises pour empêcher la pollution et la pêche in-
considérée". La Méditerranée , en effet, est presque un lac ; peu d'eau vive
et oxygénée, et l'absence de courants forts ou de marées empêche l'eau de se
régénérer normalement. Treize pays riverains ont conclu voici peu, à
Athènes, un accord pour sauver la Méditerranée. (Belgique n° 1).
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OM U BEHULPZAAM TE ZIJN, HEBBEN WIJ DE ADRESSEN PER POSTKANTON GERANGSCHIKT .
(C. I. ) :Centre lgnoramus - (A) :Activité Macrobiot ique - (U) : Usine - ( R) : Res t aurant
- (M) M ag asin de Prod u its Ohs aw a .