COURS Communication D'entreprise
COURS Communication D'entreprise
COURS Communication D'entreprise
GECOS–FORMATION HEC
2020-2021
COMMUNICATION
D’ENTREPRISE
Première année
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Système ouvert sur l’extérieur, l’entreprise se définit non seulement par sa
production, mais aussi par sa personnalité sociale, par sa place dans la cité.
Bon gré, mal gré, elle doit écouter ses interlocuteurs, répondre aux
attentes de publics de plus en plus influents. Consommateurs, prescripteurs,
actionnaires, journalistes, étudiants, pouvoirs publics, leaders d’opinions… ont
affirmé le droit de savoir et de comprendre. En face, l’entreprise doit s’affirmer,
parler, dialoguer. En un mot, communiquer. Plus efficace sera sa politique de
communication, plus forte sera son image. Et plus facile deviendront les
différents actes de sa vie économique : du recrutement à la vente, en passant par
la gestion du personnel, les relations avec les fournisseurs, les activités
financières…
Si communiquer sert à construire son image d’entreprise, bien
communiquer vise à s’attacher une image positive, à la fois riche et cohérente.
La manœuvre n’est pas aisée : hétérogénéité des publics, pluralité des messages
émis par et sur l’entreprise, diversité des circonstances d’émission, prééminence
des technologies internet, l’entreprise évolue sur une corde raide.
L’image d’une entreprise n’est ni le fruit d’un hasard, ni un cadeau tombé
du ciel : elle s’inscrit dans une perspective stratégique, elle se gagne aussi au
jour le jour à travers divers actes de communication.
Quels sont les concepts et les principes fondamentaux de la
communication d’entreprise ?comment lancer une politique de communication,
informer son personnel, dialoguer avec la presse, maîtriser ses principaux signes
extérieurs d’image, etc.?
Telles sont les préoccupations qui feront l’objet de ce cours sur la
communication d’entreprise qui a pour mission de positionner l’entreprise, lui
donner une personnalité reconnaissable par tous ses publics et une identité
distincte de la concurrence. La communication d’entreprise définit ce que
« nous » sommes par rapport à ce qu’ « ils » sont.
CHAPITRE I : LA COMMUNICATION
EXTERNE ET INTERNE
2. Objectifs
Les objectifs de la communication externe sont de faire connaitre
l’organisation, ses produits, véhiculer ou modifier l’image de l’organisation…
En d’autres termes, les objectifs de la communication externe sont
essentiellement de faire connaitre, de faire aimer et de faire agir les publics de
l’organisation tout en diffusant une certaine image à l’extérieur de
l’organisation.
II. TYPES ET OUTILS DE LA COMMUNICATION EXTERNE
1. Les différents types de communication externe
Au regard de ses objectifs, la communication externe se décline sous deux
types majeurs :
1.1. La communication commerciale
Elle doit permettre à l’organisation de faire vendre ses produits et/ou services
à travers un argumentaire commercial destiné aux consommateurs, aux
prescripteurs, aux distributeurs, cela va alors inciter à l’achat.
Elle est tournée vers une communicative relative au marché via :
Le produit : promouvoir les produits et/ou services de l’organisation
(communication produit).
La marque : promouvoir la/les marque(s) de l’organisation auprès des
consommateurs, du public, des usagers (communication de marque).
En d’autres termes, la marque est tout signe distinctif, quelle que soit sa nature
(visuelle, audiovisuelle, sonore, auditive, olfactive) servant à distinguer les
produits ou les services d’une entreprise de ceux d’autres entreprises.
Par exemple : les signes distinctifs peuvent être :
Un nom patronymique (Peugeot, Mercedes)
Un nom géographique (Évian, Morteau)
Des chiffres (1664)
Des lettres (OMO, BNP)
Un dessin (losange de Renault)
Un slogan (le roi de la mousse ; À fond la forme)
Un personnage fantaisiste (le bibendum Michelin)
Une couleur (le rouge Ferrari, le jaune Kodak)
Une forme (la bouteille d’Orangina)
Une expression (la pie qui chante, la vache qui rit)
Une odeur (fragrance de parfum).
La marque produit
Elle attribue une identité propre, différenciatrice et à forte valeur markéting à
chaque produit porté par une entreprise. La marque crée et développe son
identité. En cas d’échec commercial, la marque ne porte préjudice qu’à elle-
même.
Les marques produits nécessitent de segmenter et de multiplier ses budgets
de communication et de markéting, afin d’assurer la visibilité et l’émergence de
chacune d’entre elle.
Ce type de marque, où le nom est lié de façon étroite (et si possible durable)
à un seul produit, se rencontre dans tous les domaines, mais plus
particulièrement dans ceux de l’hygiène et de l’alimentaire.
Par exemple : le groupe Unilever et ses multiples marques : OMO, BF,
CLOSE-UP, DINOR, etc.)
Le principal intérêt de la marque-produit est de pouvoir associer un nom et
une promesse publicitaire spécifique à chaque produit. Un cas particulier de
marque-produit est le « branduit ». Ce néologisme contraction de « brand »
(marque en anglais) et de « produit », vise une variété particulière d’objets qu’on
ne peut désigner que par la marque, parce qu’ils ne possèdent pas de
dénomination générique précise, l’unicité du produit nous amenant à le traiter
alors comme un individu, c’est-à-dire en l’appelant par son nom propre. Parmi
les branduits les plus connus, citons : Pastis, Lego, Schweppes.
- Avantages : par son emploi, la marque-produit permet à l’entreprise de
lancer des produits correspondants à des segments de marché proches et
complémentaires ; de s’orienter vers de nouveaux marchés qui sortent du
domaine habituel ; de négocier le linéaire accordé par des distributeurs sur
un rayon en fonction du nombre de ses marques ; de ne pas lier son à
l’image et à la réputation d’une seule marque.
- Inconvénients : l’usage de la marque-produit soumet l’entreprise à un
certain nombre de contraintes : chaque produit nécessite, pour survivre,
une dépense promotionnelle importante ; le produit ne peut pas tirer profit
de l’acquis de notoriété et d’image de marque déjà existante ou de sa
distribution. De plus, les dirigeant d’une entreprise se souvent face au
dilemme suivant : faire évoluer le produit pour l’adapter aux nouveaux
besoins des consommateurs ou à tout prix garder les consommateurs
actuels. Enfin, le dépôt et la protection de chaque nouvelle marque
imposent des délais incompressibles et des investissements
supplémentaires.
La marque gamme
Elle est utilisée pour désigner un ensemble de produits homogènes. Ici la
marque est liée à une gamme de produits qui bénéficient d’une même promesse
publicitaire, puisqu’il n’y a qu’une seule marque. Cependant, il est nécessaire,
pour désigner chaque produit, d’associer au nom de marque une dénomination-
produit.
La marque « Findus » est l’exemple d’une marque-gamme qui couvre un
ensemble d’articles situés dans un même territoire-produit (le surgelé salé) et
bénéficiant d’une même promesse publicitaire (qualité, pratique). Il convient
cependant de parler plus spécifiquement de marque-ligne quand une entreprise,
qui commercialise plusieurs gammes de produits, a regroupé ses produits en
ligne cohérentes bénéficiant chacune d’une promesse spécifique ; c’est
essentiellement le cas de la parfumerie et des cosmétiques.
- Avantages : elles permettent la construction d’une image de marque
cohérente et durable, la distribution très rapide des nouveaux produits et la
limitation du coût de lancement de produits.
- Inconvénients : elles peuvent être un frein ou une contrainte au
développement de l’offre de l’entreprise car l’innovation-produit le
réduira souvent à une extension de gamme, pour s’assurer une cohérence
de l’image de marque de marque, et elles limiteront la percée d’un produit
très innovateur dont la spécificité sera alors difficile à mettre en évidence.
La marque ombrelle
Le terme sert à désigner un nom de marque sous lequel est commercialisé un
ensemble hétérogène de produits. Autrement dit, elle rassemble sous une même
marque des produits très variés, qui profitent de la mutualisation des dispositifs
de communication.
Par exemple : SONY, qui produit aussi bien des téléphones, que de la hi-fi,
des ordinateurs, des téléviseurs et des consoles de jeu.
En revanche, la défaillance d’un produit peut entraîner dans sa chute toute la
marque. Ici, la complexité de la gamme impose une communication et une
promesse spécifique à chaque produit, ainsi que l’emploi de dénominations-
produits pour identifier chacun des articles.
Comparée à la marque-gamme, la marque-ombrelle se distingue par un
territoire plus vaste.
L’exemple de la marque AMORA est, sur ce plan, significatif. A partir d’un
produit de base (la moutarde), l’entreprise a développé une gamme de produits
situés dans un même univers, permettant, tout en conservant une promesse
spécifique à chaque produit, de donner une image forte et stable à la marque
AMORA. Les promesses spécifiques à chaque produit concernent les points
forts de la marque mais tiennent compte des caractéristiques du produit, et font
ainsi évoluer la marque.
A l’origine, une marque ombrelle est souvent une marque forte en notoriété,
disposant d’une image valorisante sur un segment de marché, désireuse de se
diversifier. Les nouveaux produits ne sont pas assez importants pour être
autonomes ; en échange de la notoriété de la marque, ils en assurent la pérennité.
- Avantages : elle permet de faciliter le lancement de nouveaux produit
grâce à l’acquis de la marque : notoriété, pénétration des canaux de
distribution ; de rénover l’image de la « marque mère » par l’introduction
de nouveaux produits, tout en gardant son capital ; de rentabiliser des
gammes étendues de produits dans un marché de taille réduite.
- Inconvénients : elle présente des limites, comme le risque de
banalisation, car la cohérence entre les produits n’est pas toujours
évidente ; la difficulté de s’étendre sur une large gamme de produits sans
trop s’éloigner du térritoire de la marque initiale, risquant de mettre en
péril le produit originel ; la complexité de l’usage de promesses
spécifiques par l’absence d’un nom propre à chaque produit ; le coût de
développement des communications spécifiques sur des petits segments.
La marque caution
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Elle différencie les produits et services, ce qui est un enjeu majeur sur
tous les marchés,
Elle justifie un prix plus élevé,
Elle renforce la fidélité des clients,
Elle facilite l’adoption des produits qu’elle signe ; par la distribution,
Elle permet d’entrée plus facilement dans de nouveaux marchés
(extension de marque),
Elle permet de mieux résister aux situations de crise,
Elle est facteur multiplicateur de la valeur des actifs matériels d’une
entreprise,
Elle est un facteur de valorisation boursière,
En interne, elle peut être un puissant facteur de cohésion et de
mobilisation,
Elle facilite le recrutement des meilleurs.
2. Objectifs
De façon générale la communication institutionnelle vise à faire connaître
l’entreprise d’une manière différente de l’aspect purement commercial.
En effet, il s’agit à travers la communication institutionnelle de parler de
l’entreprise, notamment ses activités, ses ressources (humaines, techniques et
financières), son fonctionnement, ses résultats, ses valeurs, sa philosophie, ses
mission, ses valeurs sociétales (entreprise citoyenne), etc.
Par conséquent, cette forme de communication vise de façon prioritaire à :
Objectif de notoriété (faire connaître) : développer la notoriété de
l’entreprise ou de l’institution.
Objectif d’image (faire aimer) : changer la réputation, parler des valeurs,
des missions de l’entreprise
Objectif d’achat, Et de façon secondaire à faire agir.
Autrement dit, l’objectif de la communication institutionnelle est de créer
une identité forte, de valoriser l’image et la réputation d’une entreprise ou d’une
institution auprès de différents publics afin de susciter l’adhésion.
Elle permet à l’entreprise d’améliorer ou de renforcer son image en
véhiculant des valeurs positives, et ainsi de créer autour d’elle un climat de
confiance et de sympathie favorable au développement de son activité.
II. MOYENS DE LA COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE
Les outils de la communication institutionnelle sont très variés et la créativité
presque sans borne. Nous insisterons sur quelques-uns d’entre eux en raison de
leur plus grande disponibilité et facilité d’usage.
2. Le discours institutionnel
Il s’agit des outils qui parlent de l’institution, la racontent ou la font parler.
C’est notamment le cas de la vidéo ou film institutionnel qui est une carte de
visite en image : elle présente l’institution, ses objectifs, ses activités, ses
réalisations et ses ressources. Elle peut être utilisée comme support de
communication dans le cadre de manifestations telles que qu’une conférence de
presse, une conférence internationale ou une exposition. Une bonne vidéo
institutionnelle doit :
Informer : le contenu doit apporter quelque chose de nouveau à la cible
visée et d’être exact ;
Raconter : le récit doit être bien construit, le contenu peut être scénarisé ;
Attrayante : esthétique, humour, excellente qualité technique ;
Viser un but précis : par exemple la mobilisation des fonds, la
présentation des activités de l’institution à des leaders d’opinion, etc.).
À côté ou à la place de la vidéo, on peut développer un dépliant, une
brochure, une page Web…
3. Le bulletin institutionnel
Un bulletin institutionnel peut avoir une mission :
6. L’événementiel
C’est la création d’interaction physique entre l’entreprise et ses partenaires
par le biais d’événements spécifiques et bien ciblés tels que conférences de
tresse, visites d’entreprises ou journées portes ouvertes, lancements de produits,
conventions de clients, expositions, salons, événements culturels ou sportifs,
animations commerciales, tournée promotionnelles, etc.
III. LA CULTURE D’ENTREPRISE COMME VALEUR
INSTITUTTIONNELLE
1. Généralités et définition
1.1. Généralités sur la culture d’entreprise
La culture d’entreprise est la structure des valeurs de base qu’un groupe a
inventées, découvertes ou développées et qui ont suffisamment bien fonctionné
pour être enseignées aux nouveaux participants (salariés) en tant que façon
correcte de percevoir, de penser et de réagir face à des problèmes similaires.
Cette culture d’organisation :
Prend appui sur des valeurs d’adhésion des participants, leur motivation et
renforce leur cohésion ;
Est complémentaire aux mécanismes incitatifs, destinées à assurer la
convergence des motivations dans le sens recherché.
Elle utilise les symboles constitués par l’ensemble des objets ou événements
qui participent aux trois composantes de la vie culturelle de l’entreprise :
Les codes : facilitant la communication et la compréhension parmi les
acteurs ;
Les rites : motivants les participants à converger ;
Les histoires : destinées à exprimer les valeurs fondamentales de
l’organisation et indiquer aux membres le chemin à suivre lorsqu’ils sont
confrontés à des choix.
Elle dirige et oriente les attitudes et cherche à maîtriser l’environnement
aussi bien interne qu’externe. Elle établit et donne une vision de la réalité
commune à ses destinataires, qu’ils soient à l’intérieur de ses murs ou à
l’extérieur.
Elle sous-tend comme le montrent les plaquettes, les slogans et les « bibles »,
les objectifs quantitatifs et qualitatifs manifestes de l’entreprise et dénote un
caractère manipulateur. De plus elle paraît résider en premier lieu dans la tête
des managers et des dirigeants. Au pint que la culture d’entreprise est parfois
désignée sous le terme d’arsenal managérial.
1.2. Définition de la culture d’entreprise
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LE CONTEXTE
LE DESTINATEUR – LE MESSAGE – LE DESTINATAIRE
LE CONTACT
LE CODE
Cette fonction s’exerce lorsque l’échange porte sur le code lui-même et que
les partenaires vérifient qu’ils utilisent bien le même code (est-ce que vous me
suivez ?). Cette fonction consiste donc à utiliser le langage pour expliquer un
autre langage. C’est une fonction de traduction. Ainsi dans une campagne de
communication, on l’attribue à la traduction en français d’un slogan en anglais
par exemple.
Par exemple : VOLKSWAGEN Das auto => l’automobile
5. La fonction référentielle
Cette fonction est orientée vers le contexte dans la mesure où c’est de lui que
va dépendre le message.
Son but est d’orienter le message vers des référents tels que des personnes,
des objets, des habitudes… elle comprend des informations que véhicule le
message. Dans une campagne de communication, on l’utilise dans le cadre de
l’énoncé d’une situation ou d’un témoignage.
Par exemple : témoignage d’un joueur de football sur son habitude de boire une
marque d’eau particulière dans sa vie de tous les jours.
6. La fonction poétique
Cette fonction se rapporte à la forme du message dans la mesure où elle a une
valeur expressive propre. (Puis-je me une permettre d’emprunter votre crayon ?)
/ File-moi ton crayon / peux-tu me passer ton crayon ?)
Son but est donc d’amener un caractère expressif afin de tansmettre une
émotion dans le message. Dans un spot télé, le style de vocabulaire et les
expressions employés par le personnage afin de véhiculer le message font partie
de la fonction poétique.
Par exemple : il y a des choses qui ne s’achètent pas, pour le reste il y a
MasterCard.
NB : selon Jakobson, ces six fonction « ne s’excluent pas les unes aux autres,
mais se superposent souvent ». Ces fonctions sont donc cumulables dans
l’utilisation du schéma de Jakobson.
CHAPITRE IV : STRATEGIE DE
COMMUNICATION
La stratégie de communication est devenue un défi crucial pour
l’entreprise. Au fil des années, l’entreprise s’est retrouvée dans un
environnement concurrentiel où elle n’a de choix que de vendre/produire ou
périr.
Elle se retrouve dans l’obligation de communiquer afin de grignoter des
parts de marché et de développer son activité et son image.
Mais pour être efficace, cette communication doit faire l’objet d’une
réflexion approfondie qui se traduira sous forme de stratégie.
Ainsi, le dirigeant pourra mettre en place des plans d’action de
communication qui permettront à l’entreprise d’harmoniser sa communication
en s’inscrivant dans une communication globale.
Sans cohérence, les différentes actions de communication de l’entreprise
ne peuvent être efficaces. C’est à la stratégie de communication que reviendra la
lourde responsabilité de rendre la communication cohérente et de véhiculer une
seule image de l’entreprise en rapport et en harmonie avec ses objectifs.
1. Analyse
A ce stade, vous devrez être amené à collecter toutes les informations qui
serviront à prendre les meilleures décisions en adéquation avec votre culture
d’entreprise.
Vous devrez analyser les points forts et les points faibles de votre entreprise
mais aussi sa position par rapport au reste du marché (une analyse SWOT :
Opportunité et Menaces).
A cette étape, vous vous intéressez aussi à l’image qu’elle reflète à
l’extérieur (ce qu’en pense le marché) mais aussi en interne (vos salariés). C’est
une démarche qui n’est pas évidente puisqu’elle vous demandera de quitter votre
place confortable de dirigeant pour vous placer à la place des autres
intervenants.
Vous devrez aussi vous intéresser à la concurrence et tout ce qu’elle
représente pour vous comme menaces (ou opportunités).
De cette analyse découlera ce qu’on appelle « un diagnostic de la situation
actuelle ». Avant de passer à la deuxième étape, il est de fixer l’objet de votre
communication. Il est évident que vous devrez prendre en compte votre analyse
et établir un objectif réalisable.
2. Réflexion
Une fois le diagnostic de la situation établi, il est temps de trouver des
solutions et donc d’assurer une réflexion en cohérence avec le diagnostic établi.
Il est clair qu’à cette étape, la problématique doit être cernée : pourquoi mettre
en place une stratégie de communication ? Que cherche-t-on ?
Ainsi, on arrive à l’étape du choix stratégique de l’objet de la communication
et donc de définir les différents canaux de communication qui vont être utilisés.
C’est à partir de ce message central (par exemple, communiquer sur les prix
les plus bas, ou sur la défense de l’environnement…) que se déterminera le plan
d’action de la communication. Ainsi, on comprend mieux cette notion de
cohérence, il faudrait que dans la tête des clients, l’entreprise s’identifie à des
valeurs et reste dans cette homogénéité.
C’est aussi à cette phase que sont décidés les moyens financiers et humains à
mettre en place.
La réflexion est finie une fois qu’on a identifié :
L’objectif principal : il peut s’agir de communiquer sur l’image de
l’entreprise, sur nouveau produit, la motivation des salariés…