Cours MC
Cours MC
Cours MC
ENSA-Agadir
Prof. A.NOUFID
2
Généralités
3
I- Définition
Galets Sable
Granulats
Sable
9
I- Définitions
Granulats: des petits morceaux de roches, inertes ou actifs,
utiliser dans la confection des ouvrages de génie civil
(bâtiment; travaux publics, etc…).
Ayants des dimensions comprises entre 0 et 125 mm, dont
l’origine peut être naturelle, artificielle ou provenant du
recyclage.
Les granulats pour béton sont définies suivant la norme NM
10.1.271 comme étant l’ensemble des grains de dimensions
comprises entre 0 et 63mm.
10
Roulés
Les granulats
Anguleux
13
(Magmatiques)
16
La péridotite L’obsidienne
17
L’argile Le charbon
18
L’ardoise Le gneiss
Le schiste
Le marbre Le quartzite
19
a- Granulats courants:
Granite
Grès
Diorite
Basalte
21
b- Granulats légers:
Vermiculite Ponce
Perlite Mâchefer
23
c- Granulats lourds:
Barytine
Magnétite
25
c- Granulats artificiels:
- Les laitiers : sont des scories qui sont formées en cours de fusion ou
d'élaboration du métal par voie liquide;
- Les pouzzolanes: déchets volcaniques ;
26
1 - Caractéristiques géométriques
A- Granularité
Principe de l’essai
Mode opératoire
Granulats à
analyser
une série de tamis placée sur la table
vibrante Tamis à tôle perforée
31
Conduite de l’essai
Opération de quartage
Échantillonneur
Etuve de séchage à 110 ± 5) °C
Exercice d’application:
Soit un échantillon de sable de 1 KG de masse sèche, les résultats obtenus sont
affichés sur le tableau suivant:
37
B- Module de finesse:
C’ est un coefficient permettant de caractériser l'importance des éléments
fins dans un granulat;
Est égal au 1/100 de la somme des refus cumulés exprimée en
pourcentages sur les tamis de la série suivante : 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25
- 2,5 -5 mm
39
Exercice d’application 2:
Une analyse granulométrique de 3 sables a donné les résultats suivants:
C- Coéfficient d’aplatissement:
Il caractérise la forme des granulats;
Les formes sphériques sont plus adaptables à la fabrication du béton et
routes;
Les formes allongées ou plates sont plus fragiles et glissantes.
Conduite de l’essai:
- Etape 1: Peser et éliminer tous les grains de la fraction inférieure à 4 mm et
supérieure à 80 mm.
- Etape 2: Peser et retenir séparément tous les grains de fraction di/Di
comprise entre 4 mm et 80 mm
- Etape 3: Tamiser chaque clases granulaires di/Di à l'aide d'une grille à
fentes parallèles d'écartement E=Di/2
- Etape 4 : Peser les passants à travers chaque fente.
45
46
Exercice d’application 3:
A partir du tableau ci-après, calculer le CA:
Masses à mailles carrés Masses à fentes
Classe granulaire (mm) Fentes
(Cg) (Cg)
> 80 0,25
63/80 40 0,75 0,50
50/63 31.5 1,00 0,66
40/50 25 1,50 0,13
31.5/40 20 1,66 1,25
25/31.5 16 2,00 1,56
20/25 12.5 6,00 5,00
16/20 10 8,00 6,20
12.5/16 8 10,00 7,00
10/12.5 6.3 12,00 6,60
08/10 5 15,00 11,13
6.3/8 4 14,00 10,00
5/6.3 3.15 17,00 13,25
4/5 2.5 22 17,3
3.15/4 19
2.5 /3.15 14
2/2.5 7
1.6/2 2
1.25/1.6 2
1/1.25 1
47
Correction 3: Classe granulaire (mm) Fentes
Masses à mailles carrés Masses à fentes
(Cg) (Cg)
Tableau de calcul: > 80 0,25
63/80 40 0,75 0,50
50/63 31.5 1,00 0,66
40/50 25 1,50 0,13
Masse granulaire = 110.91 Cg
31.5/40 20 1,66 1,25
Masse des passants = 30.23 Cg 25/31.5 16 2,00 1,56
20/25 12.5 6,00 5,00
CA = 27.26 % 16/20 10 8,00 6,20
12.5/16 8 10,00 7,00
Echantillon plat ou allongé
10/12.5 6.3 12,00 6,60
08/10 5 15,00 11,13
6.3/8 4 14,00 10,00
5/6.3 3.15 17,00 13,25
4/5 2.5 22 17,3
3.15/4 19
2.5 /3.15 14
2/2.5 7
1.6/2 2
1.25/1.6 2
1/1.25 1
<1 1
Somme 110,91 80,58
48
1 - Caractéristiques physiques
A- Masse volumique et densité:
49
1 - Caractéristiques physiques
B- Masse volumique sèche apparente:
1 - Caractéristiques physiques
C- Masse volumique réelle:
La masse volumique réelle est le rapport entre la masse de matériau et le
volume réel des grains (somme des volumes élémentaires des grains y compris
le volume des pores fermés).
51
1 - Caractéristiques physiques
D- Types de vides dans les granulats:
52
1 - Caractéristiques physiques
E- Masse volumique absolue:
Exercice d’application 4:
On considère une caisse d'un mètre cube de volume est pleine de graviers
dont la masse nette est de 1520 Kg; les grains constituants occupent un
volume de 0.60 m3.
1- Calculer le volume des vides VV;
2- Calculer MVapp , MVabs , dapp , dabs;
3- Déterminer la porosité de l’échantillon;
56
B- La porosité:
Porosité Porosité
inter-granulaire: Intra-granulaire:
Porosité entre les grains Pores à l’intérieur des
grains
57
C- La compacité:
Exercice d’application 5:
Dans un récipient de volume V = 2.5 m3 est plein de granulats dont la masse
nette est de 2500 Kg, sa compacité est de 66 %.
1- Calculer le volume des vides VV;
2- Calculer MVapp , MVabs , dapp , dabs;
59
Exercice d’application 6:
Dans un récipient de volume V = 2.5 m3 est plein de granulats dont la masse
nette est de 2500 Kg, sa compacité est de 66 %.
1- Calculer le volume des vides VV;
2- Calculer MVapp , MVabs , dapp , dabs;
61
62
Exercice d’application 7:
Un échantillon de sable saturé a une masse de 1525.4 g. Après l’étuvage sa
masse devient 1052 g.
1- Calculer la teneur en eau W (%);
2- Quelle est la masse de ce sable pour confectionner une gâchée de béton
qui nécessite 70 Kg de sable sec;
63
E- La propreté
Au delà de certaines limite, la présence des éléments fins pourra influencer la
qualité des bétons et de enrobés bitumineux. Le paramètre caractérise cette
présence est la propreté. Ces éléments fins :
- Empêchent les réactions chimiques entre l’eau et le ciment;
- Perturbent l’adhérence entre les granulats et la pate de ciment;
Résultats:
Plus de Porosité, moins de Compacité;
Chute de résistance mécanique;
Accélération ou retard du temps de prise;
Diminution de la durabilité du béton;
64
65
- Elle est déterminée par un double pesage à sec de l'échantillon avant et après lavage;
- Le coefficient PS représente le pourcentage des particules < 0.5mm.
Avec :
P1=poids de l'échantillon à sec avant lavage;
P2=poids de l'échantillon à sec après lavage;
Exigeances :
Si les graviers sont concassés, il faut Ps < 3 % ;
Si les graviers sont non concassés, il faut Ps < 1.5 % :
66
Exercice d’application 8:
Un échantillon de sable saturé a une masse de 1525.4 g. Après l’étuvage sa
masse devient 1052 g.
1- Déterminer le pourcentage d’impureté du gravier;
2- Quel est l’effet d’impureté sur les graviers;
67
Exercice d’application 9:
Déterminer l’équivalent de sable pour les 03 sables suivants et interpréter les
résultats trouvés;
70
Avec :
M1 est la masse de la prise d'essai, en grammes;
V1 est le volume total de solution de colorant injectée, en millilitres.
71
Mode opératoire:
Papier
Chronomètre
filtre
72
Résultat de l’essai:
Conduite de l’essai :
Etape 1: introduire l’échantillon de masse M = 5 Kg et la charge de
boulets de la classe granulaire choisie;
Etape 2: Appliquer 500 rotations de la machine, à une vitesse régulière
comprise entre 30 et 33 tr/min (500 ou 1000 tr);
Etape 3: recueillir le granulat et le tamiser à 1.6 mm, peser le refus, soit
m le résultat de la pesée. Le coefficient de LA :
Avec:
p : le passant à travers le tamis : = M-m
LA ≤ 25
75
B- Résistance à l’usure
L’ essai permet de mesurer la résistance à l'usure par frottements entre
les granulats et une charge abrasive, en présence d’eau ou non;
Il consiste à mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1.6 mm
produite dans un broyeur;
Plus le coefficient Micro-Deval est petit, meilleur est le matériau;
76
Conduite de l’essai :
- Etape 1: introduire chaque prise d'essai M = 500 g et la charge abrasive
(billes en acier de 10 mm de diamètre) dans les cylindres de la machine;
- Etape 2: Mise en rotation des cylindres avec une vitesse de 100 tr/min
(12 000 – 14 000 tr);
- Etape 3: tamiser le matériau sur le tamis de 1.6 mm et peser le refus
m.
Avec:
p : le passant à travers le tamis : = M-m
MDE ≤ 20
77
Correction11:
Tableau de calcul:
Tamis (mm) Module Refus cumulés(g) Refus cumulés (%) Tamisat (%)
5 38 18,27 1,41 98,59
4 37 23,51 1,81 98,19
3,15 36 28,72 2,21 97,79
2,5 35 37,48 2,88 97,12
2 34 51,46 3,96 96,04
1,6 33 72,11 5,55 94,45
1,25 32 114,31 8,79 91,21
0,8 30 278,23 21,40 78,60
0,5 28 658,91 50,69 49,31
0,4 27 847,9 65,22 34,78
0,2 24 1126,48 86,65 13,35
0,125 22 1210,95 93,15 6,85
0,063 19 1253,63 96,43 3,57
80
Correction11:
Courbes granulométriques:
Tamis (mm) module Refus cumulés(g) Refus cumulés (%)
Courbes granulométriques
5 38 18,27 1,41
100,00
4 37 23,51 1,81
90,00
3,15 36 28,72 2,21
80,00
2,5 35 37,48 2,88
70,00
2
60,00
34 51,46 3,96
1,6
50,00
33 72,11 5,55
1,25
40,00 32 114,31 8,79
0,8
30,00 30 278,23 21,40
0,5
20,00 28 658,91 50,69
0,4
10,00 27 847,9 65,22
0,2
0,00 24 1126,48 86,65
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
0,125 22 1210,95 93,15
0,063 19 Refus cumulés (%)
1253,63 Tamisat (%)
96,43
81
I- Définitions
C’est est un liant hydraulique, capable de faire prise et durcir
sous l'eau;
Il se présente sous l’aspect d’une poudre très fine qui,
mélangée avec de l’eau, forme une pâte faisant prise et
durcissant progressivement avec le temps.
Ayant comme rôles:
- Lier et coller entre les différents constituants du béton;
- Améliorer la résistance du béton;
- Améliorer l’impérmiabilité du béton.
83
I- Définitions
Le ciment anhydre est constitué de clinker
additionné de gypse ( 5 %), et
éventuellement pour les ciments composés,
d’autres constituants minéraux : laitiers,
cendres volantes, fillers calcaires, …
84
Exemple:
Essai de compression
101
Exemple de dénomination
CEM II / B - M (S-V) 42,5N PM-ES-CP2*
Famille de ciments Noms des constituants principaux
Il existe : S : laitier granulé de hauts fourneaux
CEM I : ciment Portland V : cendres volantes siliceuses
CEM II : ciment Portland composé W : cendres volantes calciques
CEM III : ciment de haut fourneau L ou LL : calcaire (en fonction du taux
CEM IV : ciment pouzzolanique de carbone organique)
CEM V : ciment au laitier et aux cendres D : fumée de silice
P ou Q : matériaux pouzzolaniques
T : Schiste calciné
Quantité de constituants
Classes de résistance (résistance caractéristique
principaux autres que le
minimum à 28 jours exprimée en MPa) :
clinker (en % d’ajout)
32,5 ou 42,5 ou 52,5
A : de 6 à 20%
B : de 21 à 35 %
Sous-classes de résistance (résistance caractéristique
C : de 36 à 65 %
minimum à 2 jours exprimée en MPa).
(laitier pour les CEM III)
N : Normal
R : Rapide
Ciment avec au moins Caractéristiques complémentaires
2 constituants principaux PM : ciment pour travaux à la mer
autres que le clinker ES : ciment pour travaux en eau à haute teneur en sulfates
CP : ciment à teneur en sulfures limitée
* Voir la norme française du ciment NF EN 197-1
102
Les ciments sont caractérisés en outre par une des classes de résistance
suivantes :
R2, R7 et R28 sont les résistances à la compression (en MPa), mesurées sur des
barrettes de mortier standard de format 4x4x16 cm, à 2j, 7j et 28j.
*R: signifie qu’il donne des résistances élevées à 2 j;
** N: Normale
104
Utilisation
105
Utilisation
106
Définition
I- Définition
Mode d’Emploi
Produits introduits dans l’eau de gâchage.
Dosage indicatif : 0.15 à 0.4% selon le but recherché.
Effets secondaires : dosage > à 0,4% : retard et / ou air entraîné.
117
Mode d’Action
Eau
Grain de
ciment
Meilleure
hydratation
118
Mode d’Action
Suspension d’eau et
de grains de ciment
Même suspension
après ajout de
0,5 % d’adjuvant
119
Domaines d’Applications
Mode d’emploi
Produits introduits soit dans l’eau de gâchage, soit en cours de malaxage. Dosage
indicatif : 0.6 à 5 % selon le but recherché.
122
Mode d’action
Ciment
Etat dispersé
Eau + du ciment
=
superplastifiant
Grumeaux
Surface
Hydratée
Meilleure Grain de
hydratation ciment
123
Mode d’emploi
Produit introduit dans l’eau de gâchage;
Dosage indicatif : de 1 à 3 % du poids du ciment;
Possibilité de l’employer sur site après transport moyennant une homogénéisation
soignée du béton.
127
Mode d’action
État de l’hydratation après 3 heures à 20 °C
Cristaux
Grains de ciment
Fin de prise
Début de prise
Fin de prise
Début de prise
Mode d’action
•Le bétonnage par temps froid;
•Le béton manufacturé (préfabrication);
•Le béton prêt à l'emploi (augmentation des cadences de production sur
chantier);
•Le béton à hautes résistances initiales;
•Le béton pour travaux en zones de marnage (cycle des marées).
130
B- accélérateurs de durcissement:
Définition
Adjuvants qui augmentent la vitesse de
développement des résistances initiales du
béton, avec ou sans modification du temps de
prise.
Mode d’emploi
Produit introduit dans l’eau de gâchage;
Dosage indicatif : de 0.8 à 2 % du poids du ciment.
131
Effets sur le béton:
Accroissement de la vitesse de montée en résistance du béton.
Amélioration des résistances à court terme.
Accélérateur de
Accélérateurs de prise ou durcissement
Résistances
Béton témoin
Fin de prise
Début de prise
Fin de prise
Début de prise
1h30 3h30
132
Domaines d’applications
• Tous les bétons nécessitant une résistance à court terme;
• Les bétons pour décoffrages rapides;
• Les bétons précontraints.
133
C- Retardateurs de prise:
Définition
Adjuvants qui augmentent le temps depuis le début de transition du mélange, pour
passer de l’état plastique à l’état rigide.
Ils régulent le dégagement de chaleur due à l'hydratation du ciment.
Le retard de prise favorise le transport du béton sur de longues distances et la reprise
de bétonnage.
La diminution de la chaleur d’hydratation favorise le bétonnage en grande masse.
134
Mode d’emploi
- Produit introduit dans l’eau de gâchage.
- Dosage indicatif : de 0,2 à 0,5 % du poids du ciment
Mode d’action État de l’hydratation pendant 3 heures à 20 °C
Cristaux
Grains de ciment
Béton témoin
Fin de prise
Début de prise
Fin de prise
Début
de prise
0 1h 2h 3h 4h 5h 6h Temps
136
Domaine d’applications
• Le bétonnage par temps chaud;
• Le transport sur longues distances;
• Les bétons pompés;
• Les bétons pour ouvrages de masse;
• Le coulage du béton en continu.
137
II-3- Adjuvants modifiant des propriétés particulieres
A- hydrofuge de masse
Définition
Adjuvants qui permettent de limiter la
pénétration de l’eau dans les pores et les
capillaires du béton, sans altérer ses
qualités plastiques et esthétiques.
Mode d’emploi
Produit introduit dans l’eau de gâchage.
Dosage indicatif : de 0,5 à 2 % du poids du ciment.
138
Effets sur le béton
• Obturation du réseau capillaire du béton.
• Limitation de la pénétration de l’eau.
• Augmentation de la durabilité.
Résultats Observés
Domaines d’applications
Définition
Adjuvants qui permettent d’incorporer pendant le malaxage une quantité contrôlée de fines bulles
d’air entraîné uniformément réparties et qui subsistent après durcissement.
Mode d’emploi
- Produit introduit dans l’eau de gâchage.
- Possibilité de le verser sur le sable humide
à l’entrée du malaxeur.
C- Le rétenteur d’eau
Définition:
Adjuvants qui permettent de réguler l’évaporation de l’eau et d’augmenter l’homogénéité
et la stabilité de mélange.
Effets sur le Béton
- Diminution du ressuage et de la ségrégation;
- Réduction de la perte en eau;
- Cohésion du béton;
- Limitation des risques de fissuration liée au retrait;
- Meilleure hydratation du ciment;
- Amélioration de la durabilité;
144
Domaines d’applications
- Bétons horizontaux et ouvrages présentant une surface d’évaporation importante
- Dalles industriels;
- Ouvrages en grand masse;
- Coulage dans l’eau;
Récapitulation: Les grands familles d’adjuvants 145
Pompage de béton
Goulotte
147
CHAPITRE V: Formulation de
béton
148
Définition
Béton =
SQUELETTE GRANULAIRE INERTE
(Sable + Gravier + air)
PATE LIANTE
(Ciment + Eau + Adjuvant + Ajout minéral)
I- Formulation de béton
1- Objectifs et facteurs :
150
I- Formulation de béton
2- Pourcentages des composants :
Méthode Dreux-Gorisse
6 étapes
Dmax
eau et air (tableaux)
E/C (formule de Bolomey) - C (calcul)
granulats (méthode graphique)
Volume fines (formule)
Ajustement
153
2- Méthode de formulation:
Etape 1: Dmax
Il faut vérifier que le béton passe à travers le ferraillage, ainsi le Dmax respecte les
spécifications suivantes:
Exemple:
154
2- Méthode de formulation:
Etape 2: Dosage en eau :
Eau efficace : Eau ajoutée + Eau Apportée par les granulats, adjuvants.. – Eau
absorbée par les granulats
155
1° correction
Tableau 2 - Coefficient multiplicateur de E et a lorsque D varie
D (mm) 4 8 16 20 25 40 80
2° correction
Granulats concassés majorer E et a de 10 à 15 %
3° correction
Tableau 3: Coefficient multiplicateur de E lorsque la température du béton frais varie
Température 5 10 15 20 25 30 35
(°C)
Coéf 0.94 0.96 0.98 1,00 1,04 1,08 1,12
multiplicateur
157
4° correction
si délai > 30 min viser classe de maniabilité supérieure;
Ex 2 :
On veut livrer un béton plastique à 15°C qui sera mis en place après 1 heure avec des
granulats concassés D = 25 mm et un plastifiant (- 6% d’eau );
- Correction 1 (Dmax) : (E et a) *0.95
- Correction 2 (granulats concassés): (E et a ) * 1.125
- Correction 3 (température): E * 0.98
- Correction 5: (plastifiant): E * 0.94
158
D (mm)
Nature des granulats
10 à 16 20 à 25 30 à 40
Siliceux, légèrement altérés 0.45 0.50 0.55
Siliceux, roulés 0.50 0.55 0.60
Calcaires, durs 0.55 0.60 0.65
EX3:
EX4:
Corr. EX3:
Corr. EX4:
162
D(mm) 8 16 20 25 40 80
Tableau 7- Masses volumiques des fines à utiliser pour convertir les dosages
massiques (kg/m3) en dosages volumiques ( l/m3)
168
EX 5
Un béton (D = 20) dosé à 350 kg/m3 de CPJ45 renferme 700 kg/m3 de sable siliceux
contenant 3% de fines 63 μm. Des cendres volantes sont ajoutées à raison de 50
kg/m3 . Déterminer le volume des fines (on néglige les fines en provenance des
gravillons)
EX 6
Béton dosé à 330 kg/m3 de ciment CPA 55 de consistance plastique, élaboré à partir
de deux granulats calcaires concassés (d = 2.7) : Sable 0/6 et Gravillon 6/14 . Un
parement soigné est souhaité. ( S = 36 % et G = 64 % ), les pourcentages des fines
sont respectivement 6 % et 5 %.
169
Corr. EX 5
Corr. EX 6
Résistances mécaniques;
Les éprouvettes sont chargées jusqu’à rupture dans une machine pour essai de
compression, de traction ou de fendage (Brésilien). Les éprouvettes sont formes
cylindriques (11*22, 15*30, 16*32), cubiques (10 ou 15 cm) ou prismatiques
(15*15*60).
178
Corrélation entre les résistances sur les éprouvettes cylindriques et cubiques
179
•BAP
• BHP
• BUHP
• Béton Fibré
•Béton Lourd
• Béton Léger
• Béton Hydrofugé
• Béton Immergé
• Béton de remblais
• Béton Coloré
183
Béton Autoplaçant (BAP)
Béton très fluide, homogène et stable, qui se caractérise par sa rapidité de
mise en place (sans vibration).
Béton Fibré
Béton à base de fibres (métalliques et/ou synthétiques) qui permet de limiter la
fissuration des ouvrages et d’améliorer la tenue au feu des bétons (dallage indstriels ;
préfabriqués)
185
Béton Lourd
Il est particulièrement utilisé là où la densité du béton est prépondérante (> 3,5), par
exemple en cas de protection au rayonnement nucléaire.
Béton Léger
Il est particulèrement utilisé à des fins d’isolation ou d’allègement des structures lors
de rénovations. De densité entre 1 et 1.2
186
Béton Hydrofugé
Produit étanche, elle a la porosité du béton doit être la plus faible possible (tunnels,
piscines, stations d’épuration,…).
Béton immergé
Mis en œuvre sous l’eau et donc soumis à de fortes pressions
187
Béton de remblai
Destiné au remplissage de tranchées et de comblement de cavités, canalisations, etc., et
aux stabilisations de chaussées.
Béton colloré
Béton teinté, par ajout des colorants. Utilisé pour donner un aspect décoratif et esthétique.
188
1- Introduction
L’acier est un alliage de fer et carbone (0.1 à 1.6 %), obtenu dans les hauts
fourneaux parle traitement des minerais de fer, au moyen de coke
métallurgique. De masse volumique 7850 kg/m3 (elle dépend de la
composition de l’acier, et elle est comprise entre 7700 et 8000 kg/m3).
189
190
190
191
1- Introduction
La fabrication de l’acier comporte deux opérations:
1- Production de la fonte: réduction à chaud du minerai de fer au
moyen de l’oxyde de carbone, produit par la combustion incomplète du
coke dans un haut fourneau.
191
192
D’après leur contenus en carbone, les aciers sont utilisés comme ci-dessous :
0,05 à 0,2 (%) Acier extra doux : Tôles, fils, tubes, rivets, profiles,
A33 – A37
0,2 à 0,4 (%) Acier doux : A42 – A48 Profiles, tôles, fils, boulonnes,
visserie ;
0,4 à 0,6 (%) Acier demi dur : Profiles étirés et profiles calibrés
A56 – A75
0,6 à 1,0 (%) Acier dur : A85 – A95 Ressorts, rails, câbles ;
1,0 à 1,7 (%) Acier extra dur : A105 Acier pour des outils
193
3) Charpentes métalliques:
Les ouvrages en acier, formant l’ossature d’un
édifice. Elles sont réalisés en profils d’aciers de type
:L;T;U; I;
196
Contrainte de C
rupture 400 (Fr) D
A B
Limite élastique
(Fe 240)
O
Allongement en %
0.12 25 % ℇs
20%
%
fabriqués dans les usines et qui sont assemblés dans le chantier. La technique de
201
3- Normes de conformité
La norme NF EN 13369 fournit les Règles communes pour les produits
préfabriqués en béton (matériaux, résistance de béton, assemblage, résistance au
feu….). Et les normes spécifiques décrivent les vérifications de chaque type de
produit:
203
204
Pr ≥ a*Pc
Avec :
- Pr = pression de rupture;
- Pc = charge équivalente d’essais;
- a = coefficient de prise en compte;
- Pc = Q + Q’/m
- Q = action exercée par le remblai sur la génératrice supérieure du collecteur;
- Q’ = action exercée par la charge roulante;
- m = coefficient de pose, est égale à :
m = 2.3 si D ≤ 500 mm & m = 2 si D > 500 m
Nous adoptons : a =1.50 si D ≤ 80 mm & a = 1.65 si D > 80 mm;
4- Briques en argile
Appelées aussi les briques en terre cuite. Elles sont destinées à la maçonnerie (Murs et
cloisons). Elles sont fabriquées par cuisson (1400°C) de l’argile (roche jaunâtre ou grise). On
distingue 3 types:
209
210
Briques creuses - Dimensions-Poids-Unités/m²:
Les classes de résistance des briques sont définies par leur résistance R
moyenne et minimale à l‘écrasement rapportée à la surface brute de la brique)
soit :
la norme spécification:
214
Briques réfractaires
Elles ont une grande résistance à des hautes températures (température de fusion
énorme) à ce ainsi elles permettent une bonne isolation thermique (construction des
fours).
Brique réfractaire
NB: le terme réfractaire signifie aussi une résistance à une influence chimique,
physique ou biologique
215
216
217
218
2- Rôles de l’étanchéité
Protection
Etanchéité
Isolant
Pare Vapeur
Support
220
Il est aussi de disposer les 2 protections d’une manière inversée, on parle alors
de l’isolation inversée (l’étanchéité est protégée); pas de pare vapeur donc
moins coûteux;
3- Revêtement d’étanchéité
1) On utilise des feuilles bitumineuses, qui sont constituées:
D’une masse bitumeuse d’enrobage;
D’armatures (support pour la masse bitumineuse);
D’un traitement de surface pour éviter le collage entre les spires;
222
Type A: Utilisé pour toutes terrasses ; Asphalte pur (5mm) + asphalte sablé
(15 mm)La protection est obligatoire.
224
4- Protection de l’étanchéité
Selon la protection d’étanchéité, on distingue:
- Auto-protégés: Cas des toitures inaccessibles;
- Protection lourde (dure): pour le cas des terrasses accessibles
Prévoir: Chappe en mortier ou en béton coulé; dalles préfabriquées;
pavés en béton; dalles sur plots;
228
5- Ouvrages annexes
Schéma toiture-terrasse…
reliefs trop
plein
Joints
EEP
229
Reliefs
Seuils
230
231
231
232
Toitures végétalisées
Même principe que les toitures terrasses, mais on ajoute:
Couches d’étanchéité anti-racines;
Couche de drainage;
Couche filtrante;
Terre végétale Gazon, plantes
233
CHAPITRE VIII:
Isolation thermique
1- Introduction
L’isolation thermique sert à:
- Réduire les déperditions à travers les parois;
- Réduire la consommation (Chauffage et climatisation);
- Préserver les ressources énergétiques et par la suite limiter les émissions de
gaz à effet de serre;
- Economie financière.
234
2- Critère d’un isolant thermique
Un isolant est un matériau ayant une faible conductivité thermique λ
(W/m.K)
Freiner les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur d’un
bâtiment .
Ce matériau est défini par:
235
Isolant Naturel
Isolant Minéral
Isolant Synthétique
3- Types des isolants thermiques
Isolant Nouvelle
Génération
236
A- Isolants naturels
Isolants minces
Plâtre Peinture isolante
réfléchissants 240
241
242
E- Déperditions thermiques dans un bâtiment:
Pour un bâtiment non isolé, les échanges thermiques sont comme suit:
243
4- Isolation des parois thermiques
A- Isolation des murs
20 à 25% de la chaleur d'une habitation s'échappe par
les murs.
Isolation des
murs
Extérieur Intérieur
244
B- Isolation des murs par l’extérieur
L’enduit mince sur isolant:
Le système se compose de l’isolant coulé sur le mur à l’extérieur de l’habitation (en
polystyrène expansé) et d’un enduit spécifique armé d’un tissu de fibres de verre et
de l’enduit de finition.
245
Le bardage:
Le bardage est un système préfabriqué, dérivé des techniques de couverture,
constitué d'éléments fixés mécaniquement sur l'ossature. Des panneaux isolants
sont insérés entre ossature et bardage.
246
L’enduit épais sur isolant
Surtout utilisé en maison individuelle, ce système utilise un enduit à base de liant
hydraulique projeté sur un grillage, ce qui donne une apparence traditionnelle.
247
C- Isolation des murs de l’intérieur
248
Les panneaux composites ou complexes de
doublage :
Ils se composent d’un panneau isolant
(polystyrène expansé, polystyrène extrudé,
polyuréthane ou laine minérale) revêtu d’un
parement en plâtre (qui évite la contre-cloison).
Les panneaux sont fixés contre le mur, par
collage (paroi sèche et plane) ou par vissage sur
tasseaux (fixés préalablement au mur, ils
permettent de ménager une lame d’air entre
l’isolant et la paroi).
249
D- Isolation des planchers
250
D- Isolation des vitres et fenetres
La performance thermique d’une paroi vitrée dépend de la nature de la
menuiserie, des performances du vitrage et de la qualité de la mise en œuvre de la
fenêtre.
Calfeutrer ses fenêtres avec des joints.
Mettre du double-vitrage;
Changer de fenêtres ou de porte;
251
Calfeutrer les fenêtres avec des joints:
252
Double vitrage ou survitrage :
253
4- Les ponts thermiques
Les ponts thermiques sont des points de jonction où l’isolation n’est pas continue
et qui provoquent des pertes de chaleur.
5% de déperdition via les ponts thermiques.
254
les ponts thermiques structuraux :
Hétérogénéité en surface
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