Structure Et Etats de La Matière 'Atomistique'': Module: BCG 24
Structure Et Etats de La Matière 'Atomistique'': Module: BCG 24
Structure Et Etats de La Matière 'Atomistique'': Module: BCG 24
‘’Atomistique’’
Module : BCG 24
2
Aperçu historique sur l’atome et l’atomistique
Démocrite
1808
5 siècle av JC
Atome: partie
insécable de
la matière
3
1911
1902
4
Nuage électronique
1913
Noyau
1927
vide
6
Atome : constituant de base de la matière, constitué d'un noyau central chargé
positivement autour duquel tournent des électrons chargés négativement.
Le nombre de charges positives portées par le noyau est égal au nombre de
charges négatives portées par tous les électrons. L'atome est dit alors
électriquement neutre.
Chaque type d'atomes est déterminé par le nombre d'électrons qui gravitent autour
de son noyau.
Exemple :
7
Noyau, Proton et Neutron
Mise en évidence
L'expérience de Rutherford consista à bombarder une fine feuille d'or par des
noyaux d’Hélium (He2+).
En étudiant les trajectoires de ces noyaux d'hélium, il constata que dans une large
mesure ils traversaient la feuille mais que dans certaines zones, régulièrement
espacées, les noyaux ne passaient pas : il venait de mettre en évidence la
structure lacunaire de la matière et en déduisit l'existence du noyau atomique où
se concentraient les charges positives, les protons.
Le proton avait été partiellement mis en évidence en 1886 par Eugen Goldstein.
9
Mise en évidence des électrons
Expérience de Thomson (1897)
+ -
Thomson travailla dans un tube cathodique où le vide était très poussé et qui
était muni d'une couche de peinture phosphorescente pour détecter les rayons.
Par cette expérience, Thomson a fait la conclusion suivante :
Les rayons cathodiques étaient constitués de corpuscules : les électrons.
10
Représentation d’un atome
Application :
Donner le nombre de proton, neutron et électrons des ions suivants :
35 Cl -, 16 O2-, 14 N3-
17 8 7 12
Isotopes
Définition :
Des isotopes sont des nucléides de même Z et de A différents.
par exemple : 126C, 136C, 146C, 157N, 147N, 23592U, 23892U
Les isotopes ont les mêmes propriétés chimiques (exceptées des différences de
cinétique de réaction).
13
La Mole et Masse Molaire
La mole
La mole est la quantité de matière qui contient autant d'atomes qu'il y a dans
12g de carbone 12. Le nombre est appelé Nombre d'Avogadro N : N =
6,0221. 1023
Un tel nombre s'appelle donc une mole (N molécules) ou atome–gramme (N
atomes).
Masse molaire
La masse d'une mole d'atomes d'un élément est appelée la masse molaire de
l'atome.
14
Unité de Masse atomique u.m.a
Les masses des particules qui constituent l’atome sont très faible; Masse de
l’électron = 9,109.10-31 kg masse du proton = 1,673.10-27 kg et la masse du neutron
1,675.10-27 kg. On peut juger que l’unité de Kg n’est pas très correcte pour le
calcule des masses des particules atomiques.
Pour cela on utilise l’unité de masse atomique (u.m.a).
L’unité de masse atomique est définie comme la douzième partie d’un atome de
12 C.
6
u.m.a = mC /12
En conséquence :
u.m.a = 12/N*12 = 1/N (g)
= 1,66054 × 10-27 kg.
15
Masse atomique relative d’un élément
Masse atomique moyenne d’un élément : C’est la masse de cet élément en u.m.a. en
tenant compte de ses isotopes.
ti Mi
M( X )
i ti
i
A
16S
•A = 32, A = 33, A = 34, A = 36
•t1 95,018, t2 0,750, t3 4,2015, t4 0,017 :
16
M(S)= (32 * 95,018+33*0,750+34*4,2015+36*0,017)/100 =32 u.m.a
Le tableau suivant regroupe certains éléments qui existe à l’état naturel sous forme
d’un mélange d’isotopes avec leurs abondances relatives :
Eléments Nombre de masse Abondance (pourcentage
d’éxistance dans la
nature)
A
3Li A=6 7,52
A=7 92,48
A = 16 99,758
A
8O A = 17 0,037
A = 18 0,204
A = 35 75,4
A
17Cl A = 37 24,6
A = 32 95,018
A S A = 33 0,750
16
A = 34 4,2015
A = 36 0,017
Si un élément présente plusieurs isotopes, sa masse expérimentale est une
moyenne pondérée de la masse atomique des différents isotopes.
17
Défaut de masse et Energie de liaison
Défaut de masse
La masse d’un noyau est toujours inférieure à la somme des masses des
nucléons qui le constituent. Ce défaut de masse (m) est transformé en
énergie (E) libérée au cours de la réaction :
Protons + neutrons Noyau + E
Avec E = m.c2
- l’unité de E (J);
- l’unité de m (Kg);
- l’unité de c (m/s).
Ce défaut de masse m représente l’énergie de liaison ou l’énergie de
cohésion dans le noyau.
Remarque : Il est préférable d’utiliser une unité d’énergie plus petite que
le Joule : c’est l’électron-volte (eV).
Avec 1eV = 1,602.10-19 Joule 18
Chapitre 2. Théorie atomique
classique
19
Modèle de Rutherford (1911)
Appelé aussi modèle Planétaire, ce modèle est basé sur l'existence du
noyau dans lequel est pratiquement concentrée toute la masse de l'atome
et autour duquel gravitent des électrons.
La stabilité mécanique résulte de la compensation des forces d'attractions
Fa par les forces centrifuges Fc dues à la rotation des électrons autour du
noyau.
On savais que : Et = Ec + Ep
Avec Et : Energie totale
Ec : Energie cinétique
Ep : Energie potentielle
Et = - (1/8pe0 ) e2 / r
L’énergie de l’électron est donc fonction du rayon de sa trajectoire.
Cette trajectoire est circulaire, il y a donc une accélération.
Les équations de la physique classique, ont montré qu’une particule chargée
accélérée perde de l’énergie.
Donc l’atome de Rutherford n’est pas viable, puisque l’électron doit rayonner et
finirait par s’écraser sur le noyau. 22
Modèle de Bohr (1913)
Bohr a proposé un modèle dans lequel il applique la quantification du moment
cinétique c.à.d le mouvement de l’électron ne peut prendre que des valeurs
multiple et entières de h / 2 p.
(1/4pe0 ) e2 = n2h2/4p2mr
Donc : r = e0 n2h2/pme2
h = 6,62.10-34 J/S , e0 = 1/36p109 , e = 1,6.10-19 C , n = 1,2,3,4….
24
n= +00
Calcule de l’énergie de l’électron selon Bohr
n=3
n=2
On a ET = - (1/8pe0 ) e2/r n=1
Avec r = e0 n2h2/pme2
Donc on trouve :
En = - (m e4/8e02 h2) 1/n2
le rayon et l’énergie de l'électron dépendent de nombre entier n, ils sont
donc quantifiés.
Donc
rn = 0,529 * n2 (Å)
r = e0 n2h2/pme2 rn = a0*n2
Å : Amchtrom 1 Å= 10-10 m
a0 est appelé rayon de l’atome de Bohr (quand n=1 on calcule r1 = a0 = 0,529 Å)
Le modèle de Bohr montre que l’énergie de l’électron de l’atome d’hydrogène ne
peut prendre que des valeurs bien définies (E1 = -13,6 eV, E2 = -3,40eV, E3 = -1,51
eV, E4 = -0,25 eV …… E∞ = 0) 25
Spectre d’émission de l’atome l’hydrogène
Principales séries de raies spectrales de l'atome d'hydrogène.
27
28
29
Calculer la longueur d’onde d’un photon qui permet le passage de l’électron de n1 à n2
30
31
32
Relation de Balmer et Ritz
Un spectre d'émission peut être soit continu (présence de toutes les
longueurs d'ondes, comme la lumière du soleil), soit discontinu (présence de
quelques longueurs d'ondes, comme le spectre d'un élément par exemple).
Balmer a étudié le spectre d'émission de l'atome d'hydrogène, il en a déduit
que les raies émises suivaient la loi empirique :
34
Chapitre 3. Théorie atomique
ondulatoire
35
Comportement particulaire de la lumière:
L’effet photoélectrique :
Rayonnement Electrons arrachés
incident - -
Plaque métallique
Lorsqu’un métal est éclairé, des électrons sont arrachés de sa surface. Il faut
néanmoins apporter une certaine quantité d’énergie suffisante pour arracher ces
électrons. Dans le cas contraire, les électrons ne sont pas arrachés.
Δx . Δp ≥ h/2π
39
Fonction d’onde d’une particule (Equation de SCHRÖDINGER)
40
Equation de SCHRÖDINGER
H Ψ = EΨ
H: Hamiltonien;
E : énergie totale de l'électron, appelée valeur propre;
Ψ : fonction d'onde appelée fonction propre
42
b. Nombre quantique secondaire (ou azimutal) : l
0 l n-1
Valeur de l 0 1 2 3 4 5
Symbole de la sous – couche S p d f g h
43
c) Nombre quantique magnétique : ml ou m
Nombre quantique magnétique, indique les orbitales correspondants à
une sous couche énergétique donné. Sa valeur est fonction de celle du
nombre quantique secondaire l :
44
Exemple:
Pour n = 2 on aura l = 0 (s) m = 0 (s)
et l = 1 (p) m= -1 (px), m=0(py), m=1(pz)
s = 1/2
46
Diagramme énergétique des orbitales atomiques
E (ev)
47
Représentation des Orbitales Atomiques (O.A)
Chaque orbitale représente à la fois la fonction d'onde Ψ et la distribution
électronique qui en découle (probabilité de présence).
a) Orbitales s
Les orbitales s sont caractérisées par l = 0 et m = 0.
Toutes les orbitales s (ns) ; sont de symétrie sphérique car la probabilité
de présence de l'électron varient de la même façon dans toutes les
directions autour du noyau.
z
y
x
s
L’O.A. s est représentée par une case quantique
48
b) Orbitales p
Pour l = 1 ⇒ m = -1 , 0 ou 1 ⇒ 3 orbitales p
On parle des orbitales px , py et pz ayant la même forme, mais chacune est
allongée sur une des trois axes perpendiculaires.
Une orbitale p possède un plan, dans lequel la probabilité de trouver l'électron est
nulle. Ce plan passe par le noyau.
z
z
z
y y x y
x x
px py pz
Les O.A. p qui possèdent la même energie sont représentés par trois
cases quantiques 49
Extention aux atomes polyélectroniques
Règle de SLATER
52
Structure électronique des atomes
L’organisation générales en niveau d’énergie est la même pour tous
les atomes.
On cherche à placer Z électrons (atome neutre) sur les différents
niveaux, Écriture de la configuration électronique.
La configuration électronique d'un atome est la répartition de Z
électrons de l'atome dans un état fondamental sur les orbitales
atomiques.
Ce remplissage des orbitales atomiques s'effectue à l'aide des trois
règles suivant:
- Règle de KLECHKOWSKY.
- Règle de PAULI.
- Règle de HUND.
53
Règle de KLECHKOVSKI
- L'ordre des énergies croissantes est l'ordre des valeurs croissantes de la
somme ( n +l ) .
- Les orbitales d'une même sous-couche ont la même énergie.
1s 2s 2p 3s3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p… 54
Principe d’exclusion de Pauli.
55
Principe de Hund
56
Chapitre 5.
Tableau périodique – classification
et propriété des éléments
57
LA CLASSIFICATION PERIODIQUE DES ELEMENTS
ou Classification de
MENDELEIEV
H He
Li Be B C N O F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Sr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Fr Ra Ac
Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Di Ho Er Tm Yb Lu
Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Em Md No Lr
58
Classification périodique (MENDELEIEV)
59
La Classification périodique moderne
60
Principe de construction
A une ligne correspond sensiblement une valeur de n.
Les éléments ayant même configuration sont placés dans une
même colonne.
On suit de plus strictement la règle de Klechkowski.
K
1 s2
L
2s 2 p6
M
3s 3p 3d10
N
4s 4p 4d 4 f14
O
5s 5p 5d 5f 5 g18
P
6s 6p 6d 6f 6g
Q
7s 7p 7d 7f 7g
R
8s
61
K 1s2 Principe de construction
L 2s2 2p6
M 3s2 3p6 3d10
N 4s2 4p6 4d10 4f14
O 5s2 5p6 5d10 5f14
P 6s2 6p6 6d10
Q 7s2 7p6
1s1 1s2
2s1 2s2
R 2p1 2p2 2p3 2p4 2p5 2p6
3s1 3s2 3p1 3p2 3p3 3p4 3p5 3p6
4s1 4s2 3d1 3d2 3d3 3d4 3d5 3d6 3d7 3d8 3d9 3d10 4p1 4p2 4p3 4p4 4p5 4p6
5s1 5s2 4d1 4d2 4d3 4d4 4d5 4d6 4d7 4d8 4d9 4d10 5p1 5p2 5p3 5p4 5p5 5p6
6s1 6s2 5d1 5d2 5d3 5d4 5d5 5d6 5d7 5d8 5d9 5d10 6p1 6p2 6p3 6p4 6p5 6p6
7s1 7s2 6d1 6d2 6d3 6d4 6d5 6d6 6d7 6d8 6d9 6d10 7p1 7p2 7p3 7p4 7p5 7p6
4f1 4f2 4f3 4f4 4f5 4f6 4f7 4f8 4f9 4f10 4f11 4f12 4f13 4f14
5f1 5f2 5f3 5f4 5f5 5f6 5f7 5f8 5f9 5f10 5f11 5f12 5f13 5f14
62
Principe de construction
65
CLASSIFICATION ET CONFIGURATION ELECTRONIQUE
1s1 1s2 13 14 15 16 17 18
2s1 2s2 2p1 2p2 2p3 2p4 2p5 2p6
3s1 3s2
3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 3p1 3p2 3p3 3p4 3p5 3p6
4s1 4s2 3d1 3d2 3d3 3d4 3d5 3d6 3d7 3d8 3d9 3d10 4p1 4p2 4p3 4p4 4p5 4p6
5s1 5s2 4d1 4d2 4d3 4d4 4d5 4d6 4d7 4d8 4d9 4d10 5p1 5p2 5p3 5p4 5p5 5p6
6s1 6s2 5d1 5d2 5d3 5d4 5d5 5d6 5d7 5d8 5d9 5d10 6p1 6p2 6p3 6p4 6p5 6p6
7s1 7s2 6d1 6d2 6d3 6d4 6d5 6d6 6d7 6d8 6d9 6d10 7p1 7p2 7p3 7p4 7p5 7p6
4f1 4f2 4f3 4f4 4f5 4f6 4f7 4f8 4f9 4f10 4f11 4f12 4f13 4f14
5f1 5f2 5f3 5f4 5f5 5f6 5f7 5f8 5f9 5f10 5f11 5f12 5f13 5f14
66
Les différents blocs de la Classification Périodique
Bloc s Bloc p
H He He
Li Be Bloc d B C N O F Ne
Na Mg Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Sr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sb Se Te I Xe
Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Fr Ra Ac
Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Di Ho Er Tm Yb Lu
Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Em Md No Lr
Bloc f
67
Les Familles d’éléments
Certaines familles ont reçues des noms particuliers à connaître.
Ligne = période
1 18
H 2 Colonne = famille (ou groupe) 13 14 15 16 17 He
Li Be B C N O F Ne
Na Mg 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Al Si P S Cl Ar
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Sr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Fr Ra Ac
Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Di Ho Er Tm Yb Lu Lanthanides
Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Em Md No Lr Actinides
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
Rb Sr Y Sr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
Fr Ra Ac
Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Di Ho Er Tm Yb Lu
Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Em Md No Lr
2 Li Be B C N O F Ne
3 Na Mg Al
Al Si P S Cl Ar
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5 Rb Sr Y Sr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6 Cs Ba La Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi
Bi Po At Rn
7 Fr Ra Ac
70
Les propriétés chimiques des atomes
LA REGLE DE L’OCTET
Les gaz rares présentent une grande inertie chimique, ils ne donnent
pratiquement aucune réaction .
On les appelles parfois gaz nobles car ils refusent de se mêler aux autres
éléments dans des composés chimiques.
Il s’agit de gaz monoatomiques.
Ils sont donc particulièrement stables.
Cette grande stabilité est due à leur configuration électronique qui fait
apparaître une couche de valence saturée à 8 électrons.
71
n s2 n p6
Rayon atomique r
On peut définir le rayon atomique comme étant la moitié de la
distance entre les centres des deux atomes liés par une liaison
simple.
72
Energie d'ionisation (E.I)
L'énergie d'ionisation Ei est l'énergie qu'il faut fournir au
système pour arracher un électron. Ei est l'opposé de l'énergie
de l'électron = - Eélectron
75
Chapitre 6.
Liaisons chimiques
76
Introduction
Dans l’univers tous les corps tendent à acquérir un état de stabilité maximale. Les
atomes n’en font pas exception : ils acquièrent cette stabilité par formation de
liaisons chimiques avec d’autres atomes.
Molécule
L’assemblage de deux ou plusieurs atomes est appelé molécule :
A + B -----> A – B
La liaison entre A et B ne pourra se former que si l’énergie du système A – B est
plus faible que l’énergie des deux atomes séparés.
77
Courbe de variation d’énergie lors de la formation d’une liaison chimique
Les différentes liaisons chimiques
78
Les liasons ioniques
Un cation qui a perdu d’électron(s) et un anion qui a gagné d’électron(s)
s’attirent pour former une liaison ionique.
Li Cl
Tout composé doit être neutre (les charges doivent s’additioner à zéro)
1+ 1-
Li+ + Cl - LiCl
Les composés qui résultent des liaison ionique sont
généralement des solides ioniques. 79
Liaison métallique
Liaison qui permet la cohésion des atomes d'un métal.
80
La liaison de covalence
Electrons de valence : les électrons dont le nombre quantique
principal n est le plus élevé ou qui appartiennent à une sous-
couche en train de se remplir. Les autres électrons sont les
électrons de cœur.
Ex : 7 N : 1 s2 2s 22p3 5 électrons de valence.
1s1 + 1s1
F F
F F
82
Exemple 3 Formation des liaisons covalentes de HF, H2O, NH3
F H
HF F H F H
O
O H O H
H2O
H H
N H
H
NH3 N H N H
H
H
83
Les liaisons covalentes multiples
H+ + N H H N H
H H
H H H H
H B + N H H B N H
H H H H
85
Théorie des orbitales moléculaires
Φ = ψ1 + ψ2 + …. + ψi
ψi (orbitale atomique). 86
Combinaison des orbitales atomiques
87
APPROCHE DES ORBITALES MOLECULAIRE
- L'approche par la mécanique ondulatoire généralise la description
de la liaison covalente de H2 à l'étude de l'ensemble des molécules.
- La distribution électronique d'une molécule est décrite à partir
d'orbitales moléculaires (Φ) construites par combinaisons d'orbitales
atomiques (ψ)
Principe de construction:
1) Choisir les orbitales atomiques associées aux diverses couches.
Par exemple 1s, 2s 2px, 2py, et 2pz.
2) Combiner deux à deux les orbitales atomiques possédant les
mêmes nombres quantiques: 1s avec 1s, 2s avec 2s, 2px avec 2px, et
ainsi de suite.
Il existe deux combinaisons possibles:
par addition Φ = C [ψ A + ψ B ] ou par soustraction Φ* = C [ψ A - ψ B ]
Combinaison Liante Combinaison Antiliante
88
Le modèle ondulatoire de la liaison de H2
s*
1s(A) 1s(B)
89
FORMATION DES ORBITALES DE H2
y x
A z B
s*
90
FORMATION DES ORBITALES DES DIATOMIQUES
Recouvrement lateral de deux orbitales py
y x
A z B
- Recouvrement latéral liante
npy(A) + npy(B)
p
91
Recouvrement lateral de deux orbitales px
y x
A z B
- Recouvrement latéral liante
npx(A) + npx(B)
p
92
FORMATION DES ORBITALES DES DIATOMIQUES
Séquence de l ’énergie des orbitales
E
s*
p*
p
2p(A) s
s* 2p(B)
2s(A) s 2s(B)
s*
1s(A) 1s(B)
s
Comme les atomes, la structure électronique des molécules est écrite dans
l’ordre énergétique croissant. Le remplissage des O.M se fait en respectant les
règle de stabilité, de Hund et de Pauli
93
- Indice de liaison
L’indice de liaison l, est le rapport:
l = (n-n*)/2
Diagramme énergétique de H2
E HeA HeB
96
Exemple 2: molécule de O2
E OA OB
Diagramme énergétique de O2
97
Les molécules polyatomique
Théorie VSEPR ( Répulsion Électronique des Paires de Valence)
Principe
- Les paires électroniques (ou doublets) de valence (liantes et non
liantes) d’un atome subissent des répulsions électrostatiques.
- Gillepsie suppose qu’elles se disposent à la surface d’une sphère.
- Le centre est occupé par l’atome.
- L’énergie de répulsion doit être la plus faible possible.
Ce principe impose la géométrie de la molécule. Quelques règles qui
permettent d’estimer qualitativement les angles de liaisons.
Règle de GILLESPIE
Une molécule : AXmEn
A : Atome central.
X : Atomes ou molécules liés à l’atome A par liaison de covalence et m
leur nombre.
E : doublets libres ou les électrons célibataires et n leur nombre sur la
couche de valence de l’atome A.
98
Exemple : CO2 et BeH2
99
Exemple : BF3
100
Exemple : CH4
Exemple : NH3
Exemple : H2O
101
Exemple : PCl5
Exemple : XeF4
Exemple : CIF3
Exemple : SF4
102
103
104
HYBRIDATIONS DE L'ATOME DE
CARBONE
À l'état fondamental le carbone possède la configuration électronique suivante : 6C :
1s 2 2s 2 2p2 , donc on devrait s'attendre à ce que le carbone soit bivalent.
alors que dans la molécule de méthane CH4 , les 4 liaisons sont identiques. Pour
expliquer ceci on doit songer à l'existence d'un état de valence sous la forme : 1s2
2s1 2 p1x 2p1y 2p1z
Le carbone doublement lié est dans l'état d'hybridation sp2. Il s'agit d'une
combinaison de l'orbitale 2s et des orbitales 2px et 2py conduisant à trois
orbitales hybrides sp2.
107
Exemple : Formation de la molécule C2H4
Latéral
(liaison p) H H
p s
≡ sC Cs
Recouvrement
s s
H H
Axial (liaison σ)
109
Exemple: Formation de la molécule C2H2
2p
≡ Hs C Cs H
s
110