Livre Des Normes Administratives Version Finale

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REPUBLIQUE GABONAISE

Union – Travail - Justice

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
-----
PRIMATURE
---
SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT

LIVRE DE NORMES
DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
Charte graphique

Version provisoire
d’Octobre 2010
INTRODUCTION

Sur instruction précise de Monsieur Paul BIYOGHE MBA, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le
Secrétariat Général du Gouvernement a pris attache avec un cabinet de la place pour l’élaboration du livre de
normes des documents administratifs afin de disposer d’une charte graphique standard qui sera usitée par
tous les services de la République gabonaise.

Le présent document a donc été :

Elaboré sous la supervision et la coordination de :


M. Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Secrétaire Général du Gouvernement ;

Conduit sous la direction de :


M. Yves-Sylvain MOUSSAVOU-BOUSSOUGOU
Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement ;
Avec la collaboration de :
M. Guy Christian OSSAGOU, Administrateur Civil en Chef diplômé de l’ENA, Juriste, enseignant
vacataire à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA).

Rédigé par:
- M. BOUYONG EDIMA Yves Thierry, Administrateur Civil diplômé de l’ENA, Conseiller Adjoint
à la Primature ;
- M. BOUPO Ghislain-Aimé, Administrateur Civil diplômé de l’ENA, Attaché de Cabinet à la
Primature ;
- M. EBOZO’O Clément Octave, Administrateur Scolaire et Universitaire diplômé de l’ENA,
Attaché de Cabinet à la Primature.
Comité de relecture :
- Mme OBAME née OBONE OWOULA Glwadys Peggy, Administrateur Civil diplômée de l’ENA,
SOMMAIRE

Page
Introduction 2
Dispositions générales 4
La lettre administrative 8
La note administrative 28
Les documents de transmission 53
Les documents d’information 58
Les documents d’injonction et d’instruction 69
Le compte rendu 79
Le rapport administratif 91
Le mémoire 106
Le procès-verbal 108
La fiche de présence 119
L’avis de réunion 122
Page de garde de document administratif officiel 123
L’arrêté 125
Le décret 12/8
L’ordonnance 131
La loi 133
Conclusion 135
DISPOSITIONS GENERALES

Le présent livre de normes des documents administratifs a pour objectif de codifier l’ensemble des règles
graphiques (traitement typographique, graphisme, code-couleurs) adopté par l’Etat afin d’homogénéiser la
présentation officielle de tous les documents administratifs.

Ce livre de normes des documents administratifs s’impose à toutes les administrations de la République
gabonaise. Il se pose comme un élément du renforcement de l’unité des services de l’Etat.

Rappels communs à tous les documents administratifs :

On entend par documents administratifs, l’ensemble des pièces dont se servent les administrations dans
l’exercice général de leurs activités matérialisées dans leurs relations internes réciproques et avec les tiers.

Les pages suivantes reprennent pour chaque type de document administratif la présentation matérielle et les
formules classiques de rédaction administrative.

L’ensemble de ces documents doit revêtir les caractères communs suivants :


A. L’en-tête ;
B. La typographie générale ;
C. Le pied-de-page.

1. L’EN-TETE

Il est composé du timbre et de l’appellation officielle de l’Etat gabonais.

o LE TIMBRE : c’est la mention figurant dans l’angle supérieur gauche. Il présente l’identité du
service émetteur du document administratif, en respectant la hiérarchie des services.
MINISTERE ;
SECRETARIAT GENERAL OU PROVINCE ;
DIRECTION GENERALE ;
DIRECTION ;
SERVICE OU DEPARTEMENT ;
NUMERO D’ENREGISTREMENT SUIVI DE LA REFERENCE ABREGEE.

o L’APPELLATION OFFICIELLE : le document administratif doit porter la mention officielle


de l’Etat accompagnée de la devise et du sceau de la République.

L’appellation officielle de l’Etat, la devise et le sceau figurent à l’angle supérieur droit des
documents administratifs.

L’appellation officielle de l’Etat est la suivante : REPUBLIQUE GABONAISE.

La devise de la République gabonaise est : Union – Travail – Justice.


o LE TITRE : il précise la nature du document et a pour objet de donner, sous une forme
condensée, l’analyse du texte.

o LA SUSCRIPTION : la suscription ou adresse est l’ensemble d’éléments d’identification des


correspondances. Elle indique :
La fonction de l’expéditeur ou sa qualité ;
La fonction du destinataire (sans mentionner ses noms et grade) ;
La localité du destinaire.

o LE LIEU D’ORIGINE ET LA DATE ;


o L’OBJET ;
o LA REFERENCE ;
o LES PIECES JOINTES ou P.J.

2. LA TYPOGRAPHIE GENERALE

La typographie des documents administratifs est la suivante :

o LA POLICE : la police officielle de l’administration gabonaise est Garamond.

o LA TAILLE : la taille de la police officielle est 12 en majuscule et en minuscule.

o LA POLICE D’APPOINT : dans certaines zones de texte notamment la suscription, la formule


d’appel et la formule de politesse, la police autorisée est Edwardian script ITC, taille 18 et en gras.

3. LE PIED-DE-PAGE

Les documents administratifs doivent disposer obligatoirement d’un pied de page affichant l’adressage du
service public émettant le document.

Cette adresse doit comprendre les éléments suivants :

o Le numéro de domaine sur la voie ;


o La dénomination de la voie publique conduisant à l’administration ;
o Le numéro de boite postale ;
o La ville abritant le siège du service ou de l’administration émettrice ;
o Le pays ;
o Le ou les numéros de téléphone et téléfax du service émetteur ;
o L’adresse électronique.
MODELE DE PAPIER
OFFICIEL

PRIMATURE
-----
SECRETARIAT
GENERAL DU
GOUVERNEMENT
-----
N° 00001-2010/PM/SGG.-
SEPA/INCO

Libreville, le 15 janvier 2010

Le Secrétaire Général du Gouvernement


A
Madame le Ministre de la Santé,
des Affaires Sociales, de la Solidarité
et de la Famille
B.P. 3110 Libreville

Objet :
Vos Réf.:
Pièces jointes :

Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
1. La lettre ordinaire
La lettre ordinaire est la pièce centrale de la correspondance administrative. C’est
une lettre adressée par un service public à un autre service public d’un même Etat,
d’un même département etc.

2. La lettre d’accusé de réception


Elle est établie lorsque le correspondant en exprime le désir ou quand la
réponse au fond exige des études, des enquêtes ou des formalités
approfondies.

3. La lettre de transmission
Elle a pour objet de faire parvenir un document ou un dossier à un autre
service administratif ou à un tiers.

4. La lettre d’information
Elle est motivée par des raisons de service. Elle vise soit les informations à
donner, soit des instructions à exécuter.

5. La lettre de rappel
Elle a pour objet d’inviter un correspondant à répondre à une lettre lorsqu’il
ne l’a pas fait dans un délai raisonnable. Elle a notamment un caractère
autoritaire. Elle comprendra, sous la date, la mention « Lettre de rappel (ou
lettre de rappel N°1)» ou le cas échéant, « deuxième rappel (lettre de rappel
N°2)».

6. La lettre d’intervention
Elle a pour objectif de solliciter de la part d’une personnalité une
intervention en vue d’appuyer auprès du service compétent une requête en
instance.

7. La circulaire
La circulaire est un document hiérarchique à destination collective, adressée
par une autorité administrative supérieure (Chef de l’Etat, Premier Ministre,
Ministre etc.) aux autorités ou services centraux, ainsi qu’aux services
déconcentrés ou décentralisés.

« La lettre a pour objet de véhiculer une communication écrite entre deux autorités, soit
. politiques, soit administratives, ou encore entre une quelconque autorité et, soit un
fonctionnaire subordonné, soit un citoyen ou une personne morale de droit privé. Elle
constitue le mode de correspondance le plus couramment utilisé et peut servir notamment,
La lettre ordinaire
La lettre ordinaire est la pièce centrale de la correspondance administrative. C’est une lettre adressée
par un service public à un autre service public d’un même Etat, d’un même département etc.
MINISTERE DE LA SANTE, DES AFFAIRES
SOCIALES, DE LA SOLIDARITE
ET DE LA FAMILLE
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
N° 00001-2010/MSASSF/SG.-
SEPA/INCO

Libreville, le 15 janvier 2010

Le Ministre
A
Monsieur le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement
B.P. 200 Libreville

Objet : standardisation des documents administratifs.


Vos Réf.: Lettre N°00001/PM/SG du 01/12/2009.
Pièces jointes : Livre de normes des documents administratifs. Commentaire [ED1]: A
a lieu.

Monsieur le Premier Ministre,

J’ai l’honneur de soumettre à votre haute appréciation les avis et commentaires relatifs au livre de normes
des documents administratifs que vous nous avez transmis par lettre ci-dessus citée en référence.

Après lecture du document, il m’a paru important de faire quelques observations pour l’enrichir et
apporter une contribution au programme de standardisation des documents administratifs de la République
Gabonaise.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
l’expression de ma haute et respectueuse considération.

Alphonsine MBIE N’NA


La lettre d’accusé de réception
Elle est établie lorsque le correspondant en exprime le désir ou quand la réponse au fond exige des études, des
enquêtes ou des formalités approfondies.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE
DE LA FONCTION PUBLIQUE
-----
N° 00003-2010/MBCPFPRE/SG/DGFP.-

Libreville, le 03 janvier 2010

Le Ministre

A
Monsieur le Gouverneur
de la Province de l’Estuaire
B.P. 90 Libreville

Objet: Rapport du recensement des agents publics de l’Etat.


Vos Réf. : V/L N° 128/MISPID/PE/CAB du 13 février 2009.

Monsieur le Gouverneur,
J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre ci-dessus citée en référence, par laquelle vous Commentaire [X3]: Form
d’accusée de récéption.
m’avez transmis le rapport relatif au déroulement des opérations de recensement des agents publics de l’Etat.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Gouverneur, l’assurance de ma parfaite considération.

Blaise LOUEMBE

Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat.
Boulevard triomphal Omar BONGO
La lettre de transmission
Elle a pour objet de faire parvenir un document ou un dossier à un autre service administratif ou à un tiers.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
N° 000018-2010/PR/SG.-

Libreville, le 05 janvier 2010

Le Secrétaire Général
de la Présidence de la République
A
Monsieur le Secrétaire Général
du Gouvernement
Place de la mosquée HASSAN II
Immeuble interministériel

B.P. 91 Libreville

Objet : Rapport général sur le recensement des agents de l’Etat.

Monsieur le SecrétaireGénéral,

J’ai l’honneur de vous transmettre pour compétence (pour attributions ou pour avis ou à toutes
fins utiles) le rapport général sur le recensement des agents de l’Etat. Commentaire [X4]: Form
lettres de transmission..

Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’assurance de ma parfaite considération.


La lettre d’information
Elle est motivée par des raisons de service. Elle vise soit les informations à donner, soit des instructions à
exécuter.
PRIMATURE
-----

SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
-----
N° 00002-2010/PM/SGG.-

Libreville, le 04 janvier 2010


Le Secrétaire Général du Gouvernement
A
Mesdames et Messieurs
les Secrétaires Généraux des Ministères

Libreville
Objet : Séminaire sur la standardisation des documents administratifs.

Mesdames et Messieurs,

Dans le cadre de la mise en place du programme de standardisation des documents administratifs, j’ai
l’honneur de vous informer de la tenue d’un séminaire sur cette question, le 15 juillet 2010, à 9 heures, dans la
salle de réunion du Secrétariat Général du Gouvernement, sis au 4ème étage de l’immeuble interministériel.

Compte tenu de l’importance du thème retenu, votre présence est vivement attendue.

Je vous prie d’agréer, Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux, l’assurance de ma parfaite
considération.

Pacôme MOUBELET-BOUBEYA

Secrétariat Général du Gouvernement, Place de la mosquée HASSAN II ; Immeuble nterministériel


B.P. 91 Libreville - Tél. 76-56-77 Fax. 76-56-78
[email protected]
La lettre de rappel
Elle a pour objet d’inviter un correspondant à répondre à une lettre lorsqu’il ne l’a pas fait dans un délai
raisonnable. Elle a notamment un caractère autoritaire. Elle comprendra, sous la date, la mention « lettre de
rappel (ou lettre de rappel N°1)» ou le cas échéant, « deuxième rappel (lettre de rappel N°2)».
MINISTERE DES EAUX ET FORETS
DE L’ENVIRONNEMENT
ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
-----
CABINET
-----
N° 00178-2010/MEFEDD/CAB

Libreville, le 20 mai 2010

LETRE DE RAPPEL N°1

Le Ministre
A
Monsieur le Directeur Général
De la Société Nationale des Bois du Gabon
(SNBG)
B.P 150 Libreville Gabon

Objet : Création de l’Office des Parcs Natoionaux du Gabon.


Vos Réf. : Lettre n°00164/MEFEDR/CAB du 15 mars 2009.
P.J

Monsieur le DirecteurGénéral,
Je l’honneur de vous rappeler que par lettre ci-dessus référencée, je vous demandais de me donner votre
avis sur le projet d’ordonnance relatif à la création de l’Office des Parcs Nationaux du Gabon.
Je vous indiquais a cet effet, au regard de l’importance du dossier qu’il étais urgent que je connaisse votre
avis technique notamment au sujet de la dégradation de l’écosystème due au tourisme de masse qui resultera de
l’exploitation des espaces aménagés.
En dépit de toutes mes indcations, aucune contributions ne m‘est parvenue à ce jour. Or, le projet de
texte en cause sera examiné au cours du Conseil des Ministres du 20 juin 2009.

Eu égard à ce qui précéde, je vous saurai gré des dispositions que vous prendrez pour me faire parvenir
ledit avis dans les plus brefs délais

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur Général, l’assurance de ma parfaite considération.


MINISTERE DES EAUX ET FORETS
DE L’ENVIRONNEMENT
ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
-----
CABINET
-----
N° 00178-2010/MEFEDD/CAB

Libreville, le 20 mai 2009

LETRE DE RAPPEL N°2

Le Ministre
A
Monsieur le Directeur Central
des Affaires Financières.
Libreville

Objet : Plan de passation des marchés.


Réf. : Ma lettre n° 00164/MEFEDD/CAB du 10 mai 2010.

Monsieur le Directeur,
Par lettre ci-dessus référencée, je vous demandais de me faire tenir copie des projets retenus pour
l’ensemble des services du Ministère dans le cadre de l’élaboration du plan de passation des marchés.
Je vous indiquais a cet effet, au regard de l’importance que revêt ce dossier, qu’il était urgent et impérieux
que je connaisse les projets prioritaires avant la tenue de la séance de travail avec les experts de la Direction
Générale des Marchés Publics, pour valider le plan de passation des marchés du Ministère.
Nonobstant mes indications et précisions, je suis étonné de constater que vous ne m’avez fait parvenir
aucune réponse à ce jour. Dans ces conditions, je vous invite instamment à prendre toutes les dispositions
nécessaires pour me faire parvenir, au plus tard dans 48 heures, les projets dont s’agit.
La lettre d’intervention
Elle a pour objectif de solliciter de la part d’une personnalité une intervention en vue d’appuyer auprès du
service compétent une requête en instance.
PRIMATURE
-------------
SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
-------------
DIRECTION CENTRALE
DES AFFAIRES FINANCIERES
------------------
N°01456-2010/PM/SGG/DCAF

Libreville, le 14 Septembre 2010

Le Directeur Central des Affaires Financière

A
Monsieur le Sécrétaire Général
du Gouvernement
Place de la mosquée HASSAN II
Immeuble interministériel

B.P. 91 Libreville

Objet : Evacuation sanitaire d’un agent.

Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,


J’ai l’honneur de solliciter votre intervention auprès du ministre du Budget, des Comptes Publics et
de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat pour l’évacuation sanitaire de monsieur BIBALOU
Alphonse, matricule solde 112 416 C, agent à la Direction des Publications Officielles.
En effet, cela fait deux semaines que ce collaborateur a été victime d’un accident vasculaire cérébral alors
qu’il se rendait à son poste de travail. Hospitalisé depuis lors au Centre Hospitalier de Libreville, sa santé ne
cesse de se dégrader.
Une demande d’évacuation sanitaire a été introduite auprès des services compétents, il y a dix jours. D’un
coût estimé à 56.000.000 FCFA, ce dossier n’a pas connu de suite jusqu’à ce jour.
Au regard de la gravité de la maladie de ce compatriote et du coût prohibitif des soins médicaux, votre
bienveillance est plus que nécessaire pour espérer obtenir du Ministre un avis favorable pour une évacuation
sanitaire d’urgence en Afrique du Sud.
La circulaire
La circulaire est un document hiérarchique à destination collective, adressée par une autorité
administrative supérieure (Chef de l’Etat, Premier Ministre, Ministre etc.) aux autorités ou services
centraux, ainsi qu’aux services déconcentrés ou décentralisés.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA
FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE
LA REFORME DE L‘ETAT
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE
DE LA FONCTION PUBLIQUE
------
DIRECTION DE LA GESTION
DES PERSONNELS
-------
N° 02047 2010/MBCPFPRE/SG/DGFP/DGP

CIRCULAIRE Commentaire [ED5]: Le


obligatoire.

Le Ministre
A
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement

O B J E T: - Procédure disciplinaire

REFERENCES: - Loi n° 8/91 du 26 septembre 1991, portant statut général des fonctionnaires
- Décret n° 0080/PR.MPP du 22 Janvier 1979, déterminant les modalités d’organisation et de
fonctionnement des conseils de discipline.

Les dossiers disciplinaires parvenus ces temps derniers au Ministère de la Fonction Publique et
de la Réforme Administrative font ressortir que les directions de personnel des différents ministères ne
maîtrisent pas suffisamment la procédure disciplinaire. C’est ainsi que, très souvent, ces dossiers sont renvoyés
soit parce que la procédure a été engagée par une autorité incompétente (directeurs généraux des administrations
centrales ou préfets dans les administrations provinciales) soit parce que la procédure n’a pas été bien suivie, soit
I- AUTORITES COMPETENTES

L’article 28 de la loi n°8/91 du 26 Septembre 1991 institue des conseils de discipline ministériels,
provinciaux diplomatiques et consulaires pour donner des avis sur des sanctions à appliquer aux fonctionnaires
chaque fois que le Ministre responsable, le gouverneur de province ou le chef de mission diplomatique ou
consulaire estimera que la faute commise doit entraîner une sanction majeure aux termes des dispositions de
l’article 129.

L’article 136 de la loi n° 8/91 spécifie que tout fonctionnaire ne peut être traduit devant un conseil de
discipline que par décision du Ministre du Gouverneur de province ou du chef de mission diplomatique ou
consulaire sous l’autorité duquel il se trouve en service.

Tandis que l’article 4 du décret n°0080/PR/MFP explicite que la composition des conseils de discipline
ministériels et provinciaux est fixé par chaque Ministre responsable ou Gouverneur de province.

Pour ce qui est des missions diplomatiques et consulaires, la composition de ces conseils de discipline
sera laissée aux soins du Ministre des Affaires Etrangères (dernier alinéa de l’article 4).

Ce sont là les seules autorités compétentes en matière de mise en œuvre de la procédure disciplinaire.

Seuls les dossiers des conseils de discipline nommés par ces autorités seront reçus et examinés. Ceux
émanant soit des directeurs généraux, soit des préfets ou toute autorité non désignée par les statut et règlement
seraient purement et simplement rejetés.

II- PROCEDURE DISCIPLINAIRE

La procédure disciplinaire est déterminée, d’une part, par les articles 137 à 140 de la loi n°8/91, d’autre
part, par les articles 6 à 18 inclus du décret n° 0080/PR/MFP.

Pratiquement, l’autorité administrative compétente est saisie par l’autorité hiérarchique de l’agent, qui lui
rend compte des fautes commises. Après avoir apprécié la gravité de la faute et décidé de la traduction de l’agent
devant un conseil de discipline, l’autorité nomme les membres dudit conseil.

A – Composition du conseil de discipline

Aux termes des dispositions de l’article 4 du décret n°0080/PR.MFP, le conseil de discipline comprend:

- 1 président ;
Pour tout ce qui est des membres représentant le personnel, leur désignation doit tenir compte des
dispositions de l’article 75 de loi n° 8/91 qui interdit à un agent d’une hiérarchie inférieure de donner un avis sur
le cas d’un fonctionnaire classé à une hiérarchie supérieure à la sienne.

B- Composition du dossier disciplinaire

Aux termes des dispositions de l’article 137 de la loi N° 8/91 d’une part, et de celles de l’article 8 du
décret n°0080/PR, MFP d’autre part, le dossier soumis au conseil de discipline doit comprendre :

- Le rapport de mise en accusation avec les annexes ;


- Une fiche portant sur la carrière de l’agent, le relevé de ses notes, ses antécédents
disciplinaires éventuels ;
- Le procès-verbal de notification d’avoir à prendre connaissance de son dossier disciplinaire
et de ses notes d’une part, et d’avoir à se présenter devant le conseil de discipline aux lieux,
jour et heure fixés d’autre part ;
- Une attestation de prise de connaissance dudit dossier disciplinaire.

N.B. – La notification doit être faite huit (8) jours au moins avant la réunion du conseil de discipline. Elle peut être
effectuée avec le concours de la police, de la gendarmerie ou de tout autre agent d’exécution, si les difficultés apparaissent pour
l’atteindre.

Si l’agent reste malgré tout introuvable, le procès-verbal de notification devra le mentionner. Dans ce cas, la sanction sera
infligée par défaut.

Il est important de souligner que le procès-verbal de notification doit être dûment signé par l’agent notifié. S’il refuse de
signer, il en sera fait mention au procès-verbal.

C- Communication du dossier

Le dossier disciplinaire et toutes les pièces annexes doivent être préalablement communiqués à l’agent
huit (8) jours au moins avant la convocation du conseil de discipline (article 138 de la loi n°8/91).

D- Convocation du conseil de discipline

Préalablement à la convocation du conseil de discipline, le président convoque, le cas échéant, toutes les
personnes qui peuvent fournir des renseignements au conseil, que leur audition ait été ou non demandée
par l’agent (article 7 du décret n°0080/PR.MFP)
E- Comparution de l’agent – délibération du conseil de discipline

Le Conseil de discipline procède à l’examen du dossier, à l’audition de l’agent incriminé qui comparait
seul ou assisté de son défenseur.

L’agent peut présenter, devant le conseil, des observations verbales ou écrites et citer des témoins.

Si le conseil ne s’estime pas suffisamment éclairé sur les faits reprochés à l’agent, sur sa carrière
administrative ou sur les circonstances dans lesquelles ces faits ont été commis, il peut ordonner une
enquête (article 139 de la loi n°8/91).

Le conseil de discipline statue à huis clos (article 13 du décret n)0080 PR.MFP).

Après délibération, le président met aux voix les questions spécifiées sur la décision de traduction devant
le conseil.

Le vote doit commencer sur la sanction la plus élevée et descendre, s’il y a lieu, jusqu’à la sanction la plus
faible (article 15 du décret n° 0080/PR.MFP)

Le conseil vote au bulletin secret et les membres se prononcent par « oui » ou « non ». le conseil se
prononce à la majorité simple des membres présents.

L’avis du conseil de discipline est consigné dans le procès-verbal qui doit être signé par le président et
tous les membres. Il est transmis avec le dossier soumis à mon contrôle, conformément aux dispositions
de l’article 18 du décret n°0080 PR.MFP, avant d’être transmis à Monsieur le Premier Ministre, pour
décision définitive.

En résumé, ce dossier doit comprendre dans l’ordre

1- Une copie de la décision portant suspension de l’agent dans le cas où il avait d’abord été suspendu de
ses fonctions (pièce facultative) ;
2- Une copie de la décision portant d’une part traduction de l’agent devant un conseil de discipline,
d’autre part nomination des membres dudit conseil ;
3- Le rapport de mise en accusation établi par l’autorité supérieure hiérarchique ; accompagné des pièces
justificatives (selon le cas : demande d’explications avec la réponse ou les réponses de l’agent, avis de
poursuite ou de décision judiciaire ; extrait de jugement correctionnel ou extrait de rapport
d’inspection administrative etc.) ;
4- Une fiche administrative portant sur la carrière de l’agent et comportant nécessairement le relevé de
ses antécédents disciplinaires ;
Telles sont les dispositions que j’ai cru devoir rappeler par la présente lettre circulaire afin de permettre
un bon fonctionnement de la procédure disciplinaire.

Je vous saurait en conséquence gré des instructions que vous voudrez bien donner aux directions de
personnel relevant de vos départements respectifs en vue de l’application scrupuleuse des prescriptions
statutaires et réglementaires ci-dessus rappelées.

Blaise LOUEMBE

Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat.
Boulevard triomphal Omar BONGO
B.P. xxx Libreville/ - Tél. xx-xx-xx Fax. xx-xx-xx
[email protected]
1. La note (administrative) ordinaire
Elle est un document de communication interne établi à l’occasion du traitement des affaires courantes du service.
C’est un document d’usage fréquent dont l’objectif est de transmettre des informations ou de garder trace d’un
échange verbal antérieur. L’objet et le destinataire de la note administrative doivent toujours être identifiés
précisement.

2. La note de service
Elle est un document interne par lequel un supérieur donne à ses subordonnés soit des informations, soit des
instructions à caractère permanent ou temporaire sur un point particulier en rapport avec les activités du service ou
le fonctionnement général de celui-ci.

3. La note de présentation
Elle accompagne un projet de lettre, un rapport, un dossier etc. pour donner au destinataire les motivations de la
mesure proposée ou des dispositions envisagées. Elle doit être brève et son élaboration requiert clarté, précision et
persuasion.

4. La note d’étude
Etablie par un fonctionnaire compétent dans une matière donnée ou par un groupe de travail à la suite d’une étude
particulière, la note d’étude est un instrument de la procédure de prise de décision. Pour son efficacité, elle doit être
structurée en trois parties : (1) l’introduction, (2) le développement et (3) la conclusion.
La note d’étude se présente en pratique comme une note à l’attention de l’autorité destinataire .

5. La note de synthèse
Elle sert à résumer une affaire complexe.

6. La note d’information
Elle sert à exposer au destinataire une question déterminée dont elle fait l’analyse et pour laquelle elle propose une
solution ou des solutions possibles. Elle peut également mettre le(s) destinataire(s) au courant d’une situation ou
d’une affaire.

7. La note d’instruction
Elle peut être nominative, c’est-à-dire individuelle ou fonctionnelle, adressée par le supérieur hiérarchique à un
subordonné. Elle a pour objet de donner des directives nécessaires au traitement d’une affaire ou de répondre à une
demande d’instructions faite par un subordonné.

8. La note diplomatique
On appelle note diplomatique l’ensemble des correspondances échangées, d’une part entre les missions
diplomatiques, d’autre part, entre ces dernières et le ministère des Affaires Etrangères du pays d’accueil. Elle se
présente sous plusieurs aspects particuliers : note collective, note identique, note verbale etc. La note verbale est la
plus usitée.

9. La note pour/ à l’intention


Le supérieur enverra une note pour ou note à l’intention à son subordonné. Elle peut être nominative ou
fonctionnelle. En réalité, la note pour est identique à la note d’instruction.

10. La note à l’Attention (Ministre)/ à la Haute Attention (Premier Ministre, Chef du Gouvernement)/ à la Très
Haute Attention (Président de la République, Chef de l’Etat ; Présidents des Institutions Constitutionnelles)
Le subordonné enverra une note à l’attention (à la (très) haute attention) à son supérieur hiérarchique.
La note ordinaire
Elle est un document de communication interne établi à l’occasion du traitement des affaires
courantes du service. C’est un document d’usage fréquent dont l’objectif est de transmettre des
informations ou de garder trace d’un échange verbal antérieur. L’objet et le destinataire de la note
administrative doivent toujours être identifiés précisement.
PRIMATURE
-----
SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
-----
N° 00008-2010/PM/SGG

ANNOTATIONS Note
la Haute Attention de Monsieur
le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
B.P. XXX Libreville

Objet : réunion du comité d’experts


sur le réchauffement climatique.

Il est soumis à votre Haute appréciation le rapport du Comité d’Experts sur le rechauffement climatique
dont les travaux se sont tenus à Libreville, le 10 février 2010.

Profonds Respects.

Fait à Libreville, le 28 fevrier 2010

Le Secrétaire Général du Gouvernement.


La note de service
Elle est un document interne par lequel un supérieur donne à ses subordonnés soit des informations,
soit des instructions à caractère permanent ou temporaire sur un point particulier en rapport avec les
activités du service ou le fonctionnement général de celui-ci.
PRIMATURE
-----
SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
-----
N° 00009-2010/PM/SGG

NOTE DE SERVICE

Il est porté à la connaissance des agents du Secrétariat Général du Gouvernement que, suite à la décision
Gouvernementale qui institue la journée de travail continu, les horaires de travail sont réaménagés comme suit:

- Heure d’ouverture des bureaux : 7h30 ;


- Heure de fermeture des bureaux : 15h30.

Fait à Libreville, le 05 janvier 2010

Le Secrétaire Général du Gouvernement

Pacôme MOUBELET-BOUBEYA

Secrétariat Général du Gouvernement, Place de la mosquée HASSAN II Immeuble interministériel


B.P. 91 Libreville - Tél. 76-56-77 Fax. 76-56-78
[email protected]
La note de présentation
- Elle accompagne un dossier ;
- Elle doit être brève, ce qui la différencie du rapport de présentation ;
- Elle est la lettre qui émane des services techniques à l’attention de l’autorité signataire du dossier à expédier.
- Son élaboration requiert clarté, précision et persuasion.
COMMUNE DE LIBREVILLE
-----
HOTEL DE VILLE
-----
SECRETARIAT GENERAL

N° 00010-2010/CL/HV/SG

NOTE DE PRESENTATION Commentaire [ED6]: Ce


obligatoire.

À l’attention
De Monsieur le Maire
De la Commune de Libreville
Objet: Fonctionnement des Services municipaux.
Pièce jointe: Avis aux usagers.
L’absence d’un moyen de transport destiné au personnel de la Mairie du sixième arrondissement ainsi
que l’étroitesse des voies de communication urbaines rendent difficile la ponctualité des agents.
En effet, les horaires définis dans le cadre de journée de travail continu se heurtent à des difficultés
structurelles qui ne favorisent pas un fonctionnement efficient de notre administration.

De ce fait, il serait souhaiteble, tout en restant attaché au principe de la journée continue, que ce sevice
fonctionne désormais de 8 h 00 à 16 h 30.
C’est à cette fin qu’il est soumis à votre examen, pour signature, le projet d’avis aux usagers annéxé à la
présente note.
Profonds respects.
Fait à Libreville, le 15 janvier 2010

Le Secrétaire Général
La note d’étude
La note d’étude est établie soit par un fonctionnaire compétent dans une matière, soit par un groupe de
travail à la suite d’une étude particulière. Elle est par excellence un instrument dans la procédure de prise
de décisions. Pour son efficacité, elle doit être structurée en trois parties essentielles :
- l’introduction ;
- le développement ;
- la conclusion.

La note d’étude se présente en pratique comme une note à l’attention de l’autorité destinataire.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE
DE LA FONCTION PUBLIQUE
-----
N° 00011-2010/MBCPFPRE/SG/DGFP
SEPA/INCO

NOTE
A l’Attention de Monsieur le Ministre du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique,
chargé de la Réforme de l’Etat

Objet : Situation des fonctionnaires précédemment en position de détachement. Commentaire [ED7]: Pr


exact de la note d’étude.

Les fonctionnaires provenant de la position de détachement, soit pour occuper un poste politique, soit pour
exercer un mandat électif, soit pour exercer dans un établissement public à caractère industriel et commercial, ou
dans une société d’économie mixte ou dans le secteur privé éprouvent des difficultés à reprendre les fonctions
dans leur administration d’origine, depuis l’informatisation de la gestion des agents civils de l’Etat. Cette situation
a été accentuée par l’extension, aux actes de gestion portant mise à disposition, l’obligation de porter le numéro
du poste budgétaire, par Circulaire n° 2410/MINECOFIN DGB du 7 septembre 1983, du Ministre de
l’Economie et des Finances, Chargé des Participation.
I – Situation des faits

D’abord par définition, le fonctionnaire est un agent intégré dans un corps de la hiérarchie administrative
et nommé dans un emploi permanent. C’est le corollaire de la continuité du service public. La permanence de
l’emploi exige conséquemment son occupation effective et continue. Si donc les garanties de carrière accordent
des positions aux fonctionnaires (position de détachement, position de disponibilité, position sous les drapeaux,
position hors cadres), la continuité du service public exige le remplacement immédiat d’in fonctionnaire qui se
trouve dans une de ces positions (Cf. article 82, 2° alinéa de la loi n°9/67 et article 81, dernier alinéa de la loi
n°2/77). La fin de l’une de celles-ci le place, du point de vue du droit, soit dans une position spéciale lui ouvrant
droit à un congé dit « d’expectative de réintégration » soit, dans une position de disponibilité d’office, s’il n’y a
pas d’emploi vacant dans son administration d’origine. Ce congé ouvre droit au bénéfice de la moitié du
traitement indiciaire.

Actuellement, les dispositions réglementaires existantes ne traitent que des cas des fonctionnaires se
trouvant soit en fin de congé de maladie ou de longue durée, soit en fin disponibilité. Ces dispositions sont
prévues au chapitre VII, articles 56 et 57 du décret n° 683/PRMFPCTA du 30 septembre 1968, fixant le régime
des congés de la Fonction Publique.

En revanche, rien malheureusement n’est encore fait en ce qui concerne la réintégration des
fonctionnaires après détachement, bien qu’un décret en ce sens ait été prévu par les article 81 et 82 de la loi n°
2/81 portant statut général des fonctionnaires. Ce n’est que par analogie ou assimilation des fins de position que
les dispositions ci-dessus évoquées pourraient leur être appliquées.

Tirant les conclusions sur le constat des faits, on peut dire que ce manque d’attention sur les
fonctionnaires dans la position de fin de détachement peut être justifié par la relative aisance que les fiances de
l’Etat avaient jusque là connue. Les fonctionnaires pouvaient en effet toujours être affectés et payés en
surnombre puisque le contrôle de leurs salaires échappe aux ministères utilisateurs.

On peut également rappeler que l’application à la lettre de l’esprit de principes de droit ci-dessus évoqués
suppose que tous les services publics de l’Etat sont régulièrement recensés ainsi que tous les emplois nécessaires
à leur bon fonctionnement d’une part, que chaque position des fonctionnaires est régulièrement constatée par un
acte régulier d’autre part.

Or, l’évolution inhérente aux institutions d’une jeune Etat d’une part et la nécessaire croissance des
services publics d’autre part rendent impossible toute estimation dans l’un et l’autre cas. D’abord, parce qu’une
prévision budgétaire des différents départements ministériels ne chiffre, en l’état actuel des choses, et avec
exactitude, les effectifs des personnels en service par rapport aux besoins réels ainsi que les prévisions pour le
futur exercice budgétaire pour pourvoir à ce besoins. Ensuite, le Gabon ayant une direction unique qui paie les
Fonction Publique. C’est ainsi que les fonctionnaires nommés dans les emplois nécessitant un acte de mise en
détachement prennent leurs fonctions sans que la Fonction Publique ait été saisie pour prendre un acte
constatant leur nouvelle position. Ces fonctionnaires sont en principe dans une situation juridique précaire et
irrégulière. C’est ainsi également que certains d’entre eux cumulent leurs rémunérations du budget de l’Etat avec
celles du secteur privé ou du secteur para-public.

Cette situation est de nature à faire valoir au Ministère de la Fonction Publique les critiques selon
lesquelles il ne fait pas correctement son travail, alors qu’il s’agit en réalité d’un manque de coordination entre les
services de la Présidence de la République avec ceux de la Fonction Publique. Encore convient-il de préciser à
cet effet que ces critiques sont d’autant plus évidentes que tous les mouvements de personnel sont actuellement
saisis par les services de ce dernier département.

Pour ce qui est des fonctionnaires qui sont régulièrement détachés, soit dans le secteur para-public, soit
dans le secteur privé, il y a aussi lieu de les classer en deux catégories.

La première catégorie concerne ceux qui, au moment de leur détachement, étaient déjà titularisés et
disposaient donc d’un numéro matricule solde, ce qui permet leur identification. Le fait qu’ils n’émargeaient plus
au budget de l’Etat avait entrainé en 1982, leur radiation pure et simple par le Ministre des Finances. C’est ainsi
que leur reprise de fonctions dans leur administration d’origine à la fin de leur détachement pose le problème de
leur réintégration qui se traduit d’une part, par l’attribution d’un nouveau poste budgétaire, d’autre, par celle d’un
nouveau numéro matricule. Cela semble donc de nos jours un paradoxe, du moins pour un ancien fonctionnaire.
En réalité, il n’en est rien puisque sur le plan du droit, la notion d’emploi qui est une fiction juridique revêt un
double aspect : un aspect administratif (moyens humains pour l’occuper) ; un aspect financier (recherche des
crédits budgétaires pour payer l’agent). L’obligation de retrouver un poste budgétaire à un fonctionnaire
précédemment en position de détachement, résulte donc de cette notion et de la contrainte du contrôle de
gestion budgétaire des effectifs des personnels par ministère utilisateur. Dans le cas présent, le problème est réé
et aggravé par l’inexistence d’une réglementation relative à la réintégration des fonctionnaires à la fin de leur
détachement.

Deuxième catégorie concerne les fonctionnaires intégrés et immédiatement détachés dans le secteur privé
ou para-public, sans avoir eu à prendre préalablement service dans l’administration de leur corps. Plusieurs
fonctionnaires de cette catégorie n’ont aucune trace d’existence dans la Fonction Publique, parce qu’ils n’ont pas
de dossier. Ceux d’entre eux qui sont remis à la disposition de la Fonction Publique soit pour des raisons de
licenciement économique, soit pour d’autres raisons posent de véritables problèmes d’intégration et non de
réintégration comme ceux de la première catégorie. Le premier problème est celui de la reconstitution de leur
carrière puisque, durant leur détachement, ils ne sont presque jamais notés, ce qui pose un second problème,
celui de leur classement, c’est-à-dire leur affectation car, tous posent le problème de leur traitement et veulent
conserver les niveaux de rémunérations acquis dans leurs fonctions précédentes. Encore une fois, le problème
d’un vide juridique se pose en ce qui les concerne.
département ne peut non plus mettre fin à leur détachement et proposer des nouvelles affectations. Ici surgit le
problème du parallélisme des formes.

En effet, nommés à des fonctions dites officielles, dont les rémunérations régies par une réglementation
spéciale sont supérieures à celles de la grille indiciaire de la Fonction Publique, ces fonctionnaires acceptent
difficilement de perdre leurs anciens avantages et prérogatives, compte tenu de leurs fonctions antérieures. La
Fonction Publique ne peut en disposer et les affecter en fonction de leur grade. Il serait également souhaitable
que leur cas soit réglementé par un acte précis.

II- Solutions proposées

Su le plan général, il y a d’abord lieu de quantifier les effectifs nécessaires au bon fonctionnement des
services administratifs. Ainsi, sera établi le rapport entre les besoins et les effectifs actuels. Ce qui permettra la
programmation des effectifs.

Ensuite, chaque nomination d’un fonctionnaire en dehors de l’administration devra préciser son grade et
sa position précédente ou actuelle au moment de la nomination. Que l’acte portant nomination soit transmis au
Ministère de la Fonction Publique afin de faire prendre un acte réglementaire portant son détachement d’une
part et de saisir sa nouvelle position d’autre part.

Les détachements dans le secteur privé comme dans le secteur para public étant guidés par le souci de la
gabonisation des cadres pour promouvoir le développement économique et social du pays (Cf. article premier de
l’ordonnance n° 19/77/PR du 13 Avril 1977 et alinéa in fine de l’article 80 de la loi n° 2/81), il semble qu’il soit
temps de mettre un terme à cette pratique et ainsi permettre le recrutement direct, par les entreprises intéressées
des cadres supérieurs actuellement formés car les besoins en personnel qualifié des années 1970 dans ces
secteurs ne sont plus les mêmes en 1988. L’Administration doit fixer sont personnel et contrôler ses effectifs, au
moment où les finances publiques ne peuvent plus payer les fonctionnaires affectés en surnombre.

Les fonctionnaires intégrés et immédiatement détachés auprès des entreprises privées ou dans le secteur
par public doivent être considérés et confirmés comme cadres et employés de ces entreprises pour un certain
nombre de raisons.

A – N’ayant jamais exercé dans les administrations publiques, ils ont acquis une expérience nécessaire à
l’expérience nécessaire à l’exercice de leurs fonctions actuelles. C’est là l’application de l’esprit des
dispositions du 2°/ de l’article 52 de la loi n° 2/81, relatives au changement de corps.

B – Les intéressés ayant été détachés à l’initiative du Gouvernement par la nécessité de gaboniser les
cadres dans le secteur économique notamment, leur maintien définitif dans leurs fonctions actuelles ne serait
qu’une application fidèle de la politique gouvernementale de gabonisation des agents de haut niveau dans ce
secteur.
L’aspect préoccupant de ces fonctionnaires nécessite la nomination, dans les délais raisonnables, d’une
commission interministérielle réunissant les Services de la Présidence de la République, du Ministère de la
Fonction Publique et ceux du Ministère des Finances, en vue de l’examen en profondeur de ce problème et
d’élaborer, si cela rencontre l’assentiment des autorités compétentes, les projets de texte à cet effet

Fait à Libreville, le 06 mars 2010

Le Directeur Général de la Fonction Publique

Joseph Patrick MOUSSAVOU

Ampliations : (si possible). Commentaire [ED8]: Si


fait l’objet de plusieurs desti
Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat.
Boulevard triomphal Omar BONGO.
B.P. xxx Libreville Tél. xx-xx-xx Fax.xx-xx-xx
jpmoussavou@ dgfp.mbcpfpr.gouv.ga
La note de synthèse
Elle sert à résumer une affaire complexe.
MINISTERE DES TRANSPORTS
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION CENTRALE
DES AFFAIRES FINANCIERES
---------
N° 00012-2010/MT/SG/DCAF

NOTE DE SYNTHESE Commentaire [ED9]: Ti


document obligatoire.

Sur la politique de gestion du transport urbain Commentaire [ED10]: P


exact de la note de synthèse.

A
L’Attention
de Monsieur le Ministre Commentaire [ED11]: P
destinataire de la note de syn
.
Le budget d’investissement de l’Agence Gabonaise pour la Promotion du Transport Urbain (AGPTU), au
cours de l’exercice 2010, a été arrêté à la somme de 25.950.850.420 Francs CFA, répartie sur un ensemble de
projets majeurs, à savoir :

- l’acquisition de 300 nouveaux bus de différentes capacités ;


- la construction de 400 abribus disséminés sur l’ensemble du territoire ;
- la restructuration et la relance des activités de la Société Nationale des Transports (S.N.T.) ;
- la construction de bases à l’intérieur du pays.
Ainsi, pour l’année 2010, la proposition approuvée par la tutelle et le Conseil d’Administration est la suivante :

- 2010 - 2011 : satisfaction des populations de Libreville et d’Owendo avec l’acquisition d’un parc de 100
autobus ;
- 2011 - 2012 : extension du service dans les villes de Lambarené, Port-Gentil, Franceville, Oyem, Mouila et
Koula-Moutou avec l’achat de 150 autobus;
- Courant 2013 : extension des services aux autres provinces.
Vos instructions m’obligeraient/ Pour instructions/ Respectueusement/ Profonds Respects.
Fait à libreville, le 15 mars 2010
Le Directeur Central des Affaires Financières
La note d’information
Elle sert à exposer au destinataire une question déterminée dont elle fait l’analyse et pour laquelle
elle propose une solution ou des solutions possibles. Elle peut également mettre le(s) destinataire(s)
au courant d’une situation ou d’une affaire.
MINISTERE DES TRANSPORTS
-----
CABINET
-----
N° 00013-2010/MT/CAB

NOTE D’INFORMATION Commentaire [ED12]: L


obligatoire.

Objet : Examen des textes organiques. Commentaire [ED13]: P


l’object exact de la note.

Suite à la réorganisation du Ministère des Transports intervenue par décret n° 0804/PR du 19 octobre
2009, une révision de l’ensemble des textes de notre département ministériel s’impose.

A cet effet, les membres de la sous-commission ‘‘Refonte des Textes Organiques’’ sont invités à
prendre part aux travaux de ladite sous commission qui se tiendront le lundi 29 mars 2010, dans la salle des
conférences du Ministère sise au 3ème étage de l’Immeuble Interministériel à 10 heures précises.

Compte tenu de l’importance de l’ordre du jour, la présence de tous est de rigueur.

Fait à Libreville, le 20 mars 2010

Le Directeur de Cabinet

Charles NZONG MBA

PR Sénat
PR CNC]
La note d’instruction
- La note d’instruction peut être nominative, c'est-à-dire individuelle ou fonctionnelle, adressée par le
supérieur hiérarchique à un subordonné. Elle a pour objet de donner des directives nécessaires au
traitement d’une affaire ou de répondre à une demande d’instructions faite par un subordonné.

- La note d’instruction peut avoir pour objet de confier une affaire à un collaborateur nommément
désigné. Elle peut aussi avoir une portée générale et donner des instructions permanentes, quand elle
est interprétative des dispositions légales et réglementaires.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
CABINET DU MINISTRE
-----
N° 00114-2010/MBCPFPRE/CAB

NOTE D’INSTRUCTION
Pour
Monsieur le Directeur Général de la Fonction Publique Commentaire [ED14]: P
destinataire de la note.

Objet : Intégrations dans la Fonction publique Commentaire [ED15]: P


de l’instruction.

Dans le cadre de l’opération de recensement général des agents de l’Etat, il m’est apparu nécessaire de
suspendre la procédure d’intégration dans la Fonction Publique afin de permettre une gestion optimale des
personnels de l’Etat et la maîtrise de la masse salariale.

De ce fait, tous les dossiers en cours feront l’objet d’un traitement ultérieur.

J’attache du prix au respect et à la stricte l’application des présentes prescriptions.

Fait à Libreville, le 25 mars 2010


La note diplomatique
On appelle note diplomatique l’ensemble des correspondances échangées, d’une part entre les
missions diplomatiques, d’autre part, entre ces dernières et le ministère des Affaires Etrangères du
pays d’accueil. Elle se présente sous plusieurs aspects particuliers : note collective, note identique,
note verbale etc. La note verbale est la plus usitée.
MINISTERE DES AFFAIRES
ETRANGERES, DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE ET DE LA
FRANCOPHONIE
-----
CABINET
-----
N° 00015-2010/MAECIF/CAB
SEPA/INCO

NOTE VERBALE Commentaire [ED16]: L


obligatoire.

(ou NOTE IDENTIQUE ou encore NOTE COLLECTIVE)

Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie présente


ses compliments à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique et a l’honneur de lui communiquer ce qui suit
[….…]

Le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie saisit


cette occasion pour renouveler à l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique les assurances de sa très
haute considération.
Commentaire [X17]: Ce
formulations sont exigées da
convenances diplomatiques.

Fait à Libreville, le 27 mars 2010

Sceau du
Ministère

Nom et adresse du destinataire : Commentaire [ED18]: L


de la note verbale est indiqué
Ambassade des Etats Unis d’Amérique

Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la Francophonie


Boulevard Triomphal
B.P. XXXX Libreville - Tél. xx-xx-xx Fax. xx-xx-xx
La note pour ou note à l’intention
Le supérieur enverra une note pour ou note à l’intention à son subordonné. Elle peut être nominative ou
fonctionnelle. En réalité, la note pour est identique à la note d’instruction.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
CABINET
-----
N° 00816-2010/MBCPFPRE/CAB

Note pour/à l’intention de


Monsieur le Directeur Général du Budget
Libreville
Objet : Réservation de postes budgétaires.

Le Président de la République, Chef de l’Etat a récemment annoncé le recrutement de 3000 jeunes ayant
entre 18 ans et 25 ans et titulaires du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (B.E.P.C.) ou du Baccalauréat. Cette
situation aura pour effet d’augmenter les effectifs des Forces de Police Nationales et, partant l’effectif des agents
de l’Etat.

A cet effet, j’ai été instruit par le Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement aux fins de
prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter l’intégration de ces nouveaux agents de police dans le fichier
des personnels de l’Etat.

En conséquence, je vous demande de prendre toutes les dispositions afin que des postes budgétaires
soient mis à la disposition du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la
Décentralisation.
Fait à Libreville, le 30 MARS 2010

BlaiseLOUEMBE
Note à l’Attention (Ministre)

à la Haute Attention (Premier Ministre, Chef du

Gouvernement)

à la Très Haute Attention (Président de la République, Chef

de l’Etat ; Présidents des Institutions Constitutionnelles)

Le subordonné enverra une note à l’attention (à la (très) haute attention) à son supérieur
hiérarchique.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE DE LA
FONCTION PUBLIQUE
-----
N° 00317-2010/MBCPFPRE/SG/DGFP
Note

à l’Attention de Monsieur le Ministre du Budget,


des Comptes Publics, de la Fonction Publique,
chargé de la Réforme de l’Etat.
B.P. xxx Libreville

Objet: Présomption de faux.


P.J. : « l ettre confidentielle »
n°01650/PR du 20 mars 2010.-

Par « lettre confidentielle » n°01650/PR du 20 mars 2010, Monsieur le Président de la République vous
demande de régulariser la situation administrative de Monsieur EBOZO’O BIBOUBOUA Jean Clément,
Administrateur civil, diplômé de l’ENA, précédemment en service à la Direction Centrale des Personnels, «
suspendu abusivement de ses fonctions » depuis plus d’un an.
L’examen de la requête considérée a amené les services de la Direction Générale de la Fonction Publique
à procéder préalablement à quelques investigations permettant d’établir l’authenticité de la lettre du Chef de
l’Etat.
Il ressort de l’ensemble des renseignements recueillis auprès des services des courriers ordinaires et
confidentiels de la Présidence de la République que la lettre dont il s’agit est inexistante.
En effet, à la date du 20 mars 2010, les derniers numéros enregistrés sont 00140/PR pour les lettres
ordinaires et 0050/PR en ce qui concerne les lettres confidentielles.
Il apparaît que la « lettre confidentielle» précitée pourrait participer d’un faux dont seul Monsieur
EBOZO’O BIBOUBOUA Jean Clément se serait rendu coupable.
Compte tenu de ce qui précède, il conviendrait de rendre compte au Chef de l’Etat de cette situation peu
recommandable pour un agent de l’Etat d’une part, et d’autre part, de saisir les services chargés des
investigations policières à l’effet d’établir la responsabilité éventuelle de cet agent.
Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat.
Boulevard triomphal Omar BONGO B.P. xx Libreville/ - Tél. xx-xx-xx, Fax. xx-xx-xx

o Le bordereau d’envoi
Le bordereau d’envoi ou bordereau de transmission, ou encore bordereau récapitulatif des pièces adressées à
…, constitue un moyen simple de transmission de documents administratifs, de pièces diverses, au sein de
l’administration, chaque fois que cette transmission n’exige pas d’explications ou de commentaires nécessitant
la rédaction d’une lettre.

o Le Soit transmis
Pour les transmissions à l’intérieur d’une même unité administrative, le bordereau prend la dénomination de
soit-transmis.
Le Soit transmis est un document de transmission sommaire dans sa rédaction, utilisé particulièrement de
service à service, chaque fois que cette transmission n’implique pas de commentaires qui justifieraient la
rédaction d’une lettre ou que, en raison du rang hiérarchique du destinataire, la forme déférente ne s’impose
pas.

« On n’enverra ni bordereau, ni soit-transmis au Chef de l’Etat ou au Chef du Gouvernement, ni à un Ministre,


même si l’envoi est fait à son attention personnelle. Non plus à une personne extérieure à l’Administration. Dans
tous les cas, on enverra une lettre de transmission ou d’accompagnement.»

Guide pratique de rédaction administrative,


Pierre ABESSOLO EDZANG, Juillet 2005
Le bordereau d’envoi
Le bordereau d’envoi ou bordereau de transmission, ou encore bordereau récapitulatif des pièces
adressées à …, constitue un moyen simple de transmission de documents administratifs, de pièces
diverses, au sein de l’administration, chaque fois que cette transmission n’exige pas d’explications ou de
commentaires nécessitant la rédaction d’une lettre.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA
SECURITE PUBLIQUE, DE
L’IMMIGRATION ET DE LA
DECENTRALISATION
-----
PROVINCE DU WOLEU-NTEM
-----
PREFECTURE DU DEPARTEMENT
DU WOLEU
----- Oyem, le 29 février 2010
N° 00059-2010/MISPID/PWN/PDW

Le Préfet du Département du Woleu Commentaire [ED19]: P


l’expéditeur.

A
Monsieur le Sous-Préfet du District d’Akam-Essatouk Commentaire [ED20]: P
destinataire.

BORDEREAU D’ENVOI
Commentaire [ED21]: L
obligatoire.

Désignation des pièces (ou sommaire) Nb de Observations


pièces (ou
Total)

Veuillez trouver ci-joint, la copie de l’arrêté Aux fins d’exécution


n°0025/MBCPFPRE du 15 décembre 2009 1 (ou Pour information ou
portant nomination de Mme ATSOUMOU Pour attribution ou
Sandrine aux fonctions de Chef de bureau du A toutes fins utiles)
District d’Akam-Essatouk

Arrêté le présent borderau à une (1) pièce. Commentaire [ED22]: P


obligatoire où l’on précise le
pièces envoyées.
Reçu conforme.
Oyem, le 05 mars 2010
Akam-Essatouk, le 13 mars 2010
Le Préfet du Département du Woleu
Le Sous-Préfet du District d’Akam-Essatouk
Le soit transmis
Pour les transmissions à l’intérieur d’une même unité administrative, le bordereau prend la dénomination
de soit-transmis.
Le Soit transmis est un document de transmission sommaire dans sa rédaction, utilisé particulièrement de
service à service, chaque fois que cette transmission n’implique pas de commentaires qui justifieraient la
rédaction d’une lettre ou que, en raison du rang hiérarchique du destinataire, la forme déférente ne
s’impose pas.
PRIMATURE
-----
SECRETARIAT GENERAL
DU GOUVERNEMENT
-----
CABINET
-----
N° 00018-2010/PM/SGG/CAB
SEPA/INCO

Commentaire [ED23]: L
SOIT-TRANSMIS obligatoire.

A
Monsieur le Directeur de la Législation Commentaire [ED24]: P
destinataire.

[P.J.: deux projets de textes]

Il vous est transmis, pour avis, les deux (2) projets de textes organiques ci-après:
1. projet de décret portant organisation et attributions du Ministère de l’Education Nationale, de
l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation ;
2. projet de décret portant organisation et attributions du Ministère de l’Economie, du commerce, de
l’Industrie et du Tourisme.

Fait à Libreville, le 04 avril 2010

Le Secrétaire Général du Gouvernement

Pacôme MOUBELET-BOUBEYA

Secrétariat Général du Gouvernement, Immeuble interministériel, Place de la mosquée HASSAN II,


B.P. xx Libreville - Tél. xx-xx-xx Fax. xx-xx-xx
[email protected]
1. La notification :
Notifier c’est porter de façon formelle et officielle, une décision à la connaissance de la personne
concernée. En général, c’est la réglementation qui prescrit les cas, les conditions et les formes de la
notification. Lorsqu’il s’agit d’affaires ordinaires, la notification peut se faire par lettre, de préférence,
une lettre recommandée.

2. L’attestation :
Attester, c’est porter témoignage des faits dont on a une connaissance directe par une constatation
neutre et objective en faveur du bénéficiaire.

3. Le certificat :
Certifier, c’est porter également témoignage des faits dont on a une connaissance directe mais avec
une prise de position plus active, plus péremptoire de celui qui engage sa responsabilité dans son
affirmation.

4. Le communiqué :
Communiquer c’est faire connaître une information, une décision ou des dispositions diverses
d’intérêt général (ouverture d’enquête, annonce d’un concours, mesures relatives à la circulation,
recensement etc.) une autorité administrative adresse au public un communiqué. Le communiqué a une
diffusion beaucoup plus grande.

5. L’avis :
Aviser c’est présenter les informations essentiellement temporaires, par exemple : une conférence, une
réunion, l’ouverture ou la fermeture d’un bureau, l’annonce des travaux, un appel d’offres etc. L’avis
est un document destiné à l’affichage pour un public relativement restreint.

« Tout document administratif, en principe, véhicule une information. A côté des documents de liaison qui,
pour la plupart, impliquent un échange d’information, il existe des documents qui véhiculent au contraire une
information à sens unique, que celle-ci se situe dans un contexte hiérarchique ou non hiérarchique. »

Guide pratique de rédaction administrative,


Pierre ABESSOLO EDZANG, Juillet 2005
La notification
Notifier c’est porter de façon formelle et officielle, une décision à la connaissance de la personne concernée. En
général, c’est la réglementation qui prescrit les cas, les conditions et les formes de la notification. Lorsqu’il s’agit
d’affaires ordinaires, la notification peut se faire par lettre, de préférence, une lettre recommandée.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR,
DE LA RECHERCHE SCIENTIQUE
ET DE L’INNOVATION
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION CENTRALE DES AFFAIRES
ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
-----
N° 00120-2010/MENEPRSI/SG/DCAF

NOTIFICATION Commentaire [ED25]: L


obligatoire.

A Monsieur le Directeur Général de la société MANFOUMBI Construction


BP 225 Libreville
Objet: marché n° 0012/MENEPRSIPPG/SG/DCAAF
du 27 mai 2009. Commentaire [ED26]: P
de la notification.

La présente a pour but de vous notifier que votre soumission du 25 novembre 2009, pour l’exécution
des travaux de construction du Lycée de l’Excellence de LEYASSA dans la Province de l’Ogooué–Lolo, a été
présélectionnée pour participer à l’appel à concurrence qui sera organisé courant avril 2010.

Vous êtes priés de vous rapprocher, dans les meilleurs délais, de la Direction Centrale des Affaires
Financières, porte 408, pour retirer et compléter le dossier de participation conformément aux dispositions du
marché.

Considération distinguée

Fait à Libreville, le 12 mars 2010

Le Directeur Central des Affaires Financières

Simon Pierre DIOMBA


L’attestation
Attester, c’est porter témoignage des faits dont on a une connaissance directe par une constatation neutre et
objective en faveur du bénéficiaire.
L’attestation est un engagement pris par une autorité. Elle est donc signée de celui qui atteste ou de celui qui
agit en lieu et place.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
-----
SECRETARIAT GENERAL
DU CONSEIL DES MINISTRES
-----
N° 00091-2010/PR/SGCM

ATTESTATION
DE Commentaire [ED27]: L
obligatoire.

NOMINATION

Je soussignée, Secrétaire Général du Conseil des Ministres, atteste que Monsieur BOUYONG
EBOZO’O Louis Rigobert, Administrateur des services Economiques et Financiers a été nommé
Directeur Central des Affaires Financières au Secrétariat Général du Gouvernement – (PRIMATURE).

Cette nomination a été prise par le Conseil des Ministres en sa séance du 11 Février 2010.
En foi de quoi, la présente attestation établie sans ratures, gommages ni surcharges lui est délivrée pour
servir et valoir ce que de droit.

Fait à Libreville, le 16 février 2010

Thérèse Chantal AKOUOSSO

- PR CNC]
Présidence de la République, Palais de la rénovation
Boulevard du bord de mer
B.P. 110 Libreville
Le certificat
Certifier, c’est porter également témoignage des faits dont on a une connaissance directe mais avec une prise de
position plus active, plus péremptoire de celui qui engage sa responsabilité dans son affirmation.
Tout comme l’attestation, le certificat est un engagement pris par une autorité. Il est donc signé de celui qui
certifie ou de celui qui agit en lieu et place.
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE
SCIENTIQUE ET DE L’INNOVATION
-----
PROVINCE DE LA NYANGA
-----
DIRECTION PROVINCIALE D’ACADEMIE DE LA
NYANGA
-----
CIRCONSCRIPTION SCOLAIRE SUD
-----
N° 00056-2010/MENESRI/PN/DPAN/CSS

CERTIFICAT
DE Commentaire [ED28]: L
obligatoire.

SCOLARITE

Je soussigné, Proviseur du Lycée de l’Excellence Hilaire PAMBO de MAYUMBA, certifie que


Monsieur BOUPOYA BOUNGUENDZA Marcel Lambert, Elève en Terminal A1, est bien inscrit dans
mon établissement au titre de l’année académique 2009 – 2010.

En foi de quoi, le présent certificat établi sans ratures, gommages ni surcharges, lui est délivré pour servir
et valoir ce que de droit.

Fait à Mayumba, le 16 février 2010.


Le communiqué
Communiquer c’est faire connaître une information, une décision ou des dispositions diverses d’intérêt
général (ouverture d’enquête, annonce d’un concours, mesures relatives à la circulation, recensement etc.) une
autorité administrative adresse au public un communiqué. Le communiqué a une diffusion beaucoup plus
grande.
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT,
DES INFRASTRUCTURES ET DE
L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE
DES INFRASTRUCTURES
-----
N° 00322-2010/MEIAT/SG/DGI

COMMUNIQUE Commentaire [ED29]: L


obligatoire.

Le Ministre de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire porte à la


connaissance des usagers de la route, qu’en prélude au démarrage effectif des travaux de construction des
échangeurs des carrefours des CHARBONNAGES, NZENG-AYONG, SOGATOL et I.A.I, la circulation est
susceptible d’être interrompue à ces endroits afin de permettre aux entreprises adjudicataires de procéder aux
metrages et lévées topographiques desdits sites.

Il invite donc les conducteurs à redoubler de vigilance et présente ses excuses pour les désagrements
occassionnés pendant ces travaux.

Fait à Libreville, le 26 avril 2010

Le Ministre

Flavien NZENGUI NZOUNDOU

Ministre de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Aménagement du Territoire


B.P. xx Libreville - Tél. xx-xx-xx Fax xx-xx-xx
L’avis
Aviser c’est présenter les informations essentiellement temporaires, par exemple : une conférence, une
réunion, l’ouverture ou la fermeture d’un bureau, l’annonce des travaux, un appel d’offres etc. L’avis est un
document destiné à l’affichage pour un public relativement restreint.
Il peut avoir plusieurs objets : avis de décès, avis de réunion etc.
COMMUNE DE PORT GENTIL
-----
HOTEL DE VILLE
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
N°00023-2010/CP/HV/SG

AVIS Commentaire [ED30]: L


obligatoire.

Aux usagers

Afin de répondre positivement aux sollitations des usagers, il est porté à leur connaissance qu’à compter du 1er
février 2010, le service de l’état civil de l’Hotel de Ville de Port-Gentil sera ouvert sans interruption, tous les
jours ouvrables, de 8 heures à 16 heures.

Port-Gentil, le 20 janvier 2010

Le Secrétaire Général

Gaspard Louis Charles REMBENDAMBIA

PR Sénat
PR CNC]
Mairie de Port-Gentil
B.P. xxx Port-Gentil, Tel xx-xx-xx
1. L’instruction (Présidentielle, Primo Ministérielle, Ministérielle)
L’instruction proprement dite, ou instruction permanente, émane normalement des autorités les plus
élevées, Chef de l’Etat ou du Gouvernement, Ministres. C’est un document de portée collective car
intéressant aussi bien les services centraux qu’extérieurs.

2. La directive
Elle défnit généralement un certain nombre de règles que les agents de l’Etat devront appliquer pour
obtenir les résultats voulus par l’autorité supérieure. Elle est surtout utilisée dans l’administration militaire
et connaît généralement une diffusion restreinte réservée aux échelons supérieurs du commandement
auxquels elle fixe les buts à atteindre et les moyens d’y parvenir.

3. L’ordre
L’ordre est l’injonction faite à un agent d’exécuter une décision. Il peut être collectif, mais reste souvent
individuel. Ce document écrit prend souvent la forme d’une note d’instruction.

4. L’ordre de mission
L’ordre de mission est un cas d’ordre donné par écrit, sur un formulaire généralement préimprimé, car
c’est un document d’usage courant dans l’Administration, correspondant à une forme d’activité qui fait
l’objet d’une réglementation particulière.

5. La décision
Elle n’est normalement utilisée que pour prendre des mesures d’exécution : réorganisation de services,
mesures individuelles ou collectives affectant le personnel administratif, nomination, affectation, mutation,
mise en stage, congé, licenciement. Cela, chaque fois que le niveau des agents ne requiert pas un arrêté ou
un décret.

« Les documents d’injonction et d’instruction s’adressent dans certains cas à des personnes extérieures à l’Administration. D’autres, et
c’est le plus grand nombre, sont les documents qui servent de support aux ordres, aux décisions, aux prescriptions, aux
recommandations et aux explications qu’une autorité adresse à ses subordonnés pour fixer le cadre et les modalités d’exécution de leur
tâche, conformément aux décisions de l’autorité supérieure.»

Guide pratique de rédaction administrative,


Pierre ABESSOLO EDZANG, Juillet 2005
L’instruction
L’instruction proprement dite, ou instruction permanente, émane normalement des autorités les plus élevées,
Chef de l’Etat ou du Gouvernement, Ministres. C’est un document de portée collective car intéressant aussi bien
les services centraux qu’extérieurs.
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
CABINET
-----
N° 00124-2010/MBCPFPRE/CAB.-

INSTRUCTION Commentaire [ED31]: L


obligatoire.

Sur
Les modalités de reclassement des agents
en application des dispositions des articles
28 et 29 du décret n°471/PR/MFPRA du 19 mars 1993. Commentaire [ED32]: P
exacte de l’instruction.

Conformément aux dispositions des articles 28 et 29 du décret n°471/PR/MFPRA/MFBP du 19


mars 1993, le reclassement d’un agent dans la nouvelle grille indiciaire nécessite que sa situation administrative
soit clairement établie au 31 décembre 1990.

La conversion de l’ancienneté conservée dans son échelon de l’ancienne grille indiciaire à l’échelon de
reclassement dans la nouvelle grille indiciaire s’effectuera par une opération (règle de trois) traduisant
l’ancienneté acquise dans l’échelon divisée par le temps statutaire de durée, multipliée par le temps statutaire de
durée dans l’échelon de reclassement.

Le dernier alinéa de l’article 29 prescrit la conversion de l’ancienneté en année, mois et jour.

Ainsi, pour aboutir au même résultat sans risque de contradictions, l’année doit alors avoir 360 jours et le
mois 30 jours quels qu’ils soient.

A titre d’exemple, pour un fonctionnaire de 4° échelon de la 3° classe, à compter du 1er juillet 1987, sa
situation administrative sera établie comme suit:

- Réclassé au 31 Décembre 1990 au 4° échelon de la 3ème classe (article 28)


Le reclassement collectif des agents s’effectuera à l’aide d’un tableau comportant, horizontalement, dans
l’ordre croissant:
- une colonne du numéro d’ordre;
- une colonne du numéro matricule de l’agent;
- une colonne des noms et prénoms;
- une colonne de la situation administrative de l’agent au 31 décembre 1990 avec son ancienneté civile
conservée (ACC), donc conforme aux dispositions de l’article 28 du décret n°471/PR/MFPRA/MFBP;
- une colonne de la nouvelle situation administrative de l’agent conformément aux prescriptions de l’article 71
de la loi n° 8/91.

Fait à Libreville, le 14 avril 1994

Le Ministre

Blaise LOUEMBE

Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, Chargé de la Réforme de l’Etat.
Boulevard triomphal Omar BONGO
B.P. xxx Libreville - Tél. xx-xx-xx Fax. xx-xx-xx
[email protected]
.
La directive
- Document souvent utilisé dans l’administration militaire ;
- Diffusion très restreinte réservée aux échelons supérieurs du commandement auxquels elle fixe les buts à
atteindre et les moyens d’y parvenir.
MINSTERE DE L’INTERIEUR, DE LA
SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION
ET DE LA DECENTRALISATION
-----
COMMANDEMENT EN CHEF
DES FORCES DE POLICES NATIONALES
-----
N° 00225-2010/MISPID/CCFPN

DIRECTIVE
Sur
Le maintien de l’ordre
sur toute l’étendue du territoire
Suite aux récentes déclarations de certains hommes politiques de nature à installer un climat de panique
et d’inquiétude sur tout le territoire national, il m’apparaît opportun de vous exhorter à faire preuve de vigilance
dans l’exercice de vos fonctions.

Aussi, dans le but de faire taire toute vélléïté insurrectionnelle ou de nature à troubler l’ordre public et à porter
atteinte à la souveraineté de l’Etat, je vous enjoins à:

1. être plus présents sur certains lieux jugés stratégiques et reconnus comme foyers de grand banditisme;
2. procéder à une fouille systématique de tout véhicule circulant au delà de 22 heures autour des institutions de
la République;
3. interdir tout attroupement de plus de cinq (5) personnes au-delà des heures d’ouverture des débits de
boisson.

Je vous rappelle que l’ordre doit règner sur toute l’étendue du territoire et votre devoir est de protéger les
institutions et les citoyens de la République.

Fait à Libreville, le 10 mars 2010

Le Commandant en Chef des Forces de Police Nationale


Général de Corps d’Armée
L’ordre de mission
- L’ordre est l’injonction faite à un agent d’exécuter une décision. Il peut être individuel ou collectif.
Document écrit, il prend souvent la forme d’une note d’instruction.

- L’ordre de mission est un cas d’ordre donné par écrit, sur un formulaire généralement préimprimé car
c’est un document d’usage courant dans l’Administration, correspondant à une forme d’activité qui
fait l’objet d’une réglementation particulière.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
-----
CABINET
-----
N° 00026-2010/PR/CAB

ORDRE DE MISSION (mission à l’étranger)

Le Président de la République Gabonaise, Chef de l’Etat, prescrit à :


Monsieur / Madame / Mademoiselle
Visa : [MATRICULE] [IDENTITE COMPLETE (NOMS & PRENOMS)]

DGCF Fonction : [FONCTION ENTIEREMENT LIBELLEE]


N° de passeport : [NUMERO DE PASSEPORT] délivré le [DATE DE DELIVRANCE]

de se rendre à : [VILLE] [PAYS]

Pour y accomplir la mission définie ci-après :


[OBJET DE LA MISSION ENTIEREMENT LIBELLE]

Visa :
DGB Moyen de transport : [IDENTITE DU MOYEN DE TRANSPORT]

Date de départ : [DATE DE DEPART] Date de retour [DATE DE RETOUR]

Les frais de transports et de mission sont à la charge de :


Visa : [IDENTITE DE L’INSTITUTION PRENANT EN CHARGE LES FRAIS RELATIFS A LA MISSION]

SGG
Les autorités des pays alliés ou amis sont priés d’accorder aide et protection, en cas de besoin, au
détenteur du présent ordre de mission.

Fait à Libreville, le
Pour le Président de la République Gabonaise
[Par ordre le Premier Ministre]
[Par ordre le Secrétaire Général de la Présidence]
La décision
Elle n’est normalement utilisée que pour prendre des mesures d’exécution : réorganisation de services,
mesures individuelles ou collectives affectant le personnel administratif, nomination, affectation,
mutation, mise en stage, congé, licenciement. Cela, chaque fois que le niveau des agents ne requiert pas
un arrêté ou un décret.
DECISION N°00030-2010/PM/SGG/CAB
PRIMATURE du 27/04/2010 portant désignation des conseillers à la
----- Primature pour la Commission des Fêtes Tournantes.
SECRETARIAT
GENERAL
DU
GOUVERNEMNT

LE SECRETAIRE GENERAL
DU GOUVERNEMENT

Vu la Constitution ;
Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la composition du Gouvernement de la République ;
Vu la loi n°1/2005 du 4 février 2005 portant Statut général de la Fonction Publique ;
Vu la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 protant Statut général des fonctionnaires ;
Vu le décret n°1939/PR/PM du 7 novembre 1992 portant organisation et attributions des services du Premier
Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu les nécessités de service.
DECIDE :
Article 1er : Les Conseillers à la Primature cités ci-dessous sont désignés pour intégrer la commission pour les
fêtes tournantes dont la célébration aura lieu à Murembu dans la province de la Ngounié.
Il s’agit de :
- Mademoiselle MOUNGOLA Léa Ambroisine ;
- Mademoiselle BANGUEBE Alphonsine Clara ;
- Madame OWOUONO-MOUO Anna Florence épouse REKANGA.
Article 2 : La présente décision, qui prend effet pour compter de la date de signature, sera enregistrée, publiée et
communiquée partout où besoin sera.

Libreville, le 27 avril 2010

Pacôme MOUBELET-BOUBEYA
Ampliations :
PMCG……………………. 1
1. Le compte rendu ordinaire
Le compte rendu ordinaire de réunion est un document descriptif et non interprétatif qui relate les
débats d’une commission. Le style y est indirect.

2. Le compte rendu analytique


Le compte rendu analytique est le document qui ne retient que les éléments essentiels de la réunion. Le
style y est également indirect.

Le compte rendu ordinaire


3. Le compte rendu « in extenso »
Le compte rendu « in extenso » se caractérise par le fait que le déroulement de la réunion, la relation
des différentes interventions y sont repris en style direct, en suivant le mot à mot des débats, en faisant
directement parler les intervenants.

Le compte
« Le compte rendu est un rendu ordinaire
document de réunion
descriptif et non est un document
interprétatif. descriptif
Il sert à rendreetcompte
non interprétatif direct.
des faits, ou des
évènements que le rédacteur a pu constater, ou d’activités qu’il a accomplies ou auxquelles il a été mêlé. Les
faits rapportés doivent l’être objectivement sans parti pris, ni interprétation, sans formulation de conclusions
personnelles. C’est un document d’information qui doit être précis, exact, détaillé autant que nécessaire et
complet. »

Guide pratique de rédaction administrative,


Pierre ABESSOLO EDZANG, Juillet 2005
Le compte rendu ordinaire
Le compte rendu ordinaire de réunion est un document descriptif et non interprétatif qui relate les débats d’une
commission. Le style y est indirect.
MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
--------------------
CABINET
-------------
N° 00150-2010/MAEPDD/CAB

COMPTE RENDU
de l’audience accordée
au Président Directeur Général
de la CHINA Corporation Group
Libreville, le 10 août 2010
----------------------------------

Le mardi 10 août 2010 à 10h00, a eu lieu dans le Cabinet de Monsieur le Ministre, une entrevue avec les
investisseurs chinois de la CHINA Corporation Group.
Assistaient à cette réunion Messieurs:
- PAMBOU Clovis, Directeur de Cabinet ;
- OKINDA Julien, Conseiller du Ministre ;
- DJIKALOU Saint Cyr, Directeur de l’IGAD ;
- OMANDA Régis, Directeur de l’ONADER ;
- LI FUN CHAO, PDG de CHINA Corporation Group ;
- DIEN SHING PHEN, Directeur Commercial de CHINA Corporation Group;
- LEPENGUE EDOUARD, Interprète et Porte Parole de la délégation;
- BOUYONG BOUPO EBOZO’O Crépin, Chargé d’Etudes.

L’ordre du jour portait sur les points ci-après:

I- Projet de création d’une rizière à Bilengui ;


II- Projet de création d’un bassin piscicole à Ndindi ;
III- Divers.

I- Projet de création d’une rizière à Bilengui

Après avoir souhaité la bienvenue à ses hôtes, Monsieur le Ministre a présenté les collaborateurs présents
dans la salle. Ensuite, il a donné la parole au responsable de la délégation chinoise.
Monsieur LI FUN CHAO a commencé par remercier Monsieur le Ministre pour l’accueil chaleureux réservé
à sa délégation. Puis, il a, à son tour, présenté les personnes qui l’accompagnaient.
prospecter certaines zones de l’arrière pays, décrites comme favorables à la culture du riz. Une étude de
faisabilité avait d’ailleurs été commandée dans ce sens à un cabinet d’études Gabonais.
C’est à juste titre, a-t-il précisé, qu’il est venu présenter aux autorités Gabonaises, en l’occurrence, le Ministre
de l’Agriculture, de l’élevage, de la Pêche et du Développement durable le rapport produit par la structure
commise à cette tâche.
Ainsi, il ressort de cette présentation que la Société CHINA Corporation Group accorde beaucoup d’intérêt
à la politique agricole mise en œuvre par les hautes autorités du pays. A cet effet, elle envisage de réaliser
d’importants investissements dans les domaines de la culture du riz et de la pisciculture périurbaine.
Le Président Directeur Général (PDG) de ladite société a souligné que des zones précises ont déjà été
identifiées pour la réalisation de la première phase du projet. Il s’agit notamment des villages de Bilengui et
d’Epamboa dans la Province de la Ngounié.

A la question de savoir pourquoi Bilengui et Epamboa, Monsieur DIEN SHING PHEN a indiqué que ces
villages ont la particularité d’être situés en zone montagneuse. Le climat est relativement doux et il pleut
quasiment neuf mois sur douze. De plus, ils sont situés de part et d’autre d’un important cours d’eau, ce qui est
propice à la mise en place d’un important réseau d’irrigation.

Monsieur LI FUN CHAO a affirmé que son groupe consentira des investissements de l’ordre de
150.000.000 Yuans soit environ 10 Milliards de FCFA pour la création de 10.000 Hectares de rizières sur
l’ensemble du territoire. La première phase de ce programme devant être réalisée dans les villages cités ci-dessus.

Monsieur le Ministre s’est dit heureux de constater que la vision stratégique déclinée par les plus hautes
autorités gabonaises en matière agricole reçoive un écho favorable auprès des investisseurs chinois oeuvrant dans
le secteur agro-industriel. Il a poursuivi son propos en indiquant que les projets de développement présentés par
le PDG de la CHINA Corporation Group participent pleinement à la concrétisation du programme de société
sur la base duquel a été élu le Président de la République.

Dans le même ordre d’idées, Monsieur OMANDA Régis a affirmé que la mise en œuvre de ce vaste
programme va permettre de réduire considérablement la dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur, notamment
en ce qui concerne l’importation de riz. Celle-ci aura également pour conséquence la réduction du taux de
chômage.

Prenant la parole, Monsieur DJIKALOU Saint Cyr a exprimé le souhait de voir les jeunes agriculteurs
Gabonais qui pratiquent la culture maraîchère, dans la périphérie des grandes villes, s’intéresser à ce type de
culture. Cela leur permettrait non seulement de diversifier leur production mais surtout d’arrondir les revenus en
vendant les récoltes de riz à cette entreprise.

II- Projet de création de bassins piscicoles à Ndindi

En abordant ce point, Monsieur LI FUN CHAO a exprimé la volonté de son groupe de développer un
Selon Monsieur DIEN SHING PHEN, ce projet d’un coût estimé à 30.000.000 Yuans soit environ 2
Milliards FCFA, va permettre de créer 1000 emplois directs et 2.500 emplois indirects.
III- Divers

Monsieur LI FUN CHAO a sollicité l’aide de Monsieur le Ministre pour l’obtention de facilités douanières
pour l’acheminement du matériel agricole de la Chine vers le Gabon. Par ailleurs, une aide pour l’obtention de
visas d'entrée permanents pour les ingénieurs chinois chargés de mettre en œuvre ces importants projets a
également été sollicitée.

En ce qui concerne la première préoccupation exprimée par le PDG, Monsieur le Ministre a promis de
soumettre la question à son collègue de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme. Pour ce qui
est de la seconde, il a également promis de l’évoquer avec son collègue de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de
l’Immigration et de la Décentralisation.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à 10h20.

Fait à Libreville, le 12 août 2010

Le Secrétaire de séance

Crépin BOUYONG BOUPO EBOZO’O

[Adresse complète du service émetteur]


Le compte rendu analytique
MINISTERE DE L’AGRICULTURE,
DE L’ELEVAGE, DE LA PECHE ET
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
--------------------
CABINET
-------------
N° 00150-2010/MAEPDD/CAB

COMPTE RENDU
de l’audience accordée
au Président Directeur Général
de la CHINA Corporation Group
Libreville, le 15 mai 2010
--------------

Le mardi 15 mai 2010 à 10h00, a eu lieu dans le cabinet de Monsieur le Ministre, une entrevue avec les
investisseurs chinois de la CHINA Corporation Group.
Assistaient à cette réunion Messieurs:

- PAMBOU Clovis, Directeur de Cabinet ;


- OKINDA Julien, Conseiller du Ministre ;
- DJIKALOU Saint Cyr, Directeur de l’IGAD ;
- OMANDA Régis, Directeur de l’ONADER ;
- LI FUN CHAO, PDG de CHINA Corporation Group ;
- DIEN SHING PHEN, Directeur Commercial de CHINA Corporation Group;
- LEPENGUE EDOUARD, Interprète et Porte Parole de la délégation;
- BOUYONG BOUPO EBOZO’O Crépin, Chargé d’Etudes.

L’ordre du jour portait sur les points ci-après:

IV- Projet de création d’une rizière à Bilengui ;


V- Projet de création d’un bassin piscicole à Ndindi ;
VI- Divers.

IV- Projet de création d’une rizière à Bilengui

D’entrée de jeu, Monsieur LI FUN CHAO s’est réjouit de la qualité des rapports qu’entretiennent le Gabon
et la République Populaire de Chine. Par ailleurs, il a souligné l’intérêt que les hommes d’affaires opérant dans le
Pour messieurs OMANDA Régis et DJIKALOU Saint Cyr, la mise en œuvre de ces projets de grande
envergure va permettre de réduire d’une part, la quantité de riz importée, d’autre part, le taux de chômage. C’est
également une opportunité offerte aux jeunes gens qui pratiquent la culture maraîchère de diversifier leur
production et d’écouler les récoltes de riz à cette entreprise.

Selon Monsieur le Ministre, les projets de développement présentés par le PDG de la CHINA Corporation
Group participent pleinement à la concrétisation du programme de société sur la base duquel a été élu le
Président de la République.

V- Projet de création de bassins piscicoles à Ndindi

En abordant ce point, Monsieur LI FUN CHAO a indiqué que son groupe envisage de développer des
activités piscicoles sur l’ensemble du territoire. A cet effet, Ndindi servira de ville pilote à cause de sa forte
pluviométrie et sa proximité avec le Congo. Selon les estimations, la production couvrira les besoins de la
Province et le surplus sera exporté.
Monsieur DIEN SHING PHEN prévoit que ce projet de près de 2.000.000.000 FCFA créera plus de 1.000
emplois directs et 2.500 emplois indirects.

VI- Divers

Pour la mise en œuvre de ces projets, l’aide de Monsieur le Ministre a été sollicitée, d’une part pour
l’obtention de facilités douanières notamment pour l’acheminement du matériel agricole de la Chine vers le
Gabon et d’autre part pour la délivrance de visas d’entrée permanents aux ingénieurs agronomes.

Le Ministre a promis d’évoquer ces questions avec ses collègues de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie
et du Tourisme et celui de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à 10h20.

Fait à Libreville, le 17 mai 2010

Le Secrétaire de séance

Crépin BOUYONG BOUPO EBOZO’O


Le compte rendu ‘‘in extenso‘‘
Caractéristiques :

Il fait ressortir intégralement les propos des uns et des autres sur les questions inscrites à l’ordre du jour, sans
omission ni ajout. Rarement utilisé dans l’administration, il sert pour la transcription des débats d’une
assemblée politique ou d’un organisme institutionnel.
MINISTERE DE LA CULTURE,
DE LA JEUNESSE, DES SPORTS
ET DES LOISIRS
--------------------
SECRETARIAT GENERAL
---------------
N° 00046-2010/MCJSL/SG

[COMPTE RENDU
de la réunion relative à la préparation de la fête des cultures édition 2011
Libreville, le 17 février 2010
-------------------------

Le mercredi 17 février 2010 à 10h00 s’est tenue dans la salle de réunion du Ministère, sous la présidence
de Monsieur le Secrétaire Général, une réunion relative à la préparation de la prochaine fête des cultures.
L’ordre du jour portait sur les points ci-après:

I- Choix des sites devant abriter les manifestations


II- Choix des commissions à mettre en place
III- Désignation des responsables des commissions

Toutes les personnes convoquées sont présentes.

I- Choix des sites devant abriter les manifestations

Le Président: le quorum étant atteint, je déclare la séance ouverte. Mais avant de donner la parole à Monsieur
BIBALOU qui semble brûler d’impatience, je tiens à vous rappeler l’intérêt que portent les plus hautes autorités
du pays à ces manifestations. En effet, depuis le lancement de la première édition, nous n’avons cessé d’observer
le nombre grandissant de visiteurs sur l’ensemble des sites retenus. C’est donc un nouveau défi que nous nous
devons de relever. Cela dit, vous avez la parole.

M.BIBALOU : Merci Monsieur le Président, j’estime que le premier point inscrit à l’ordre du jour ne devrait pas
être abordé dans les débats dans la mesure où, comme vous le disiez dans votre propos introductif, l’ensemble
des sites retenus lors de la dernière édition ont été très fréquentés. Ce serait une erreur de choisir d’autres sites.

M.BIBANG : Je ne partage pas cet avis. Nous devons donner la possibilité au maximum de personnes d’assister
à ces manifestations. Je propose qu’un site soit érigé, en plus de ceux retenus précédemment, dans les quartiers
Le Président : Mesdames et messieurs, si vous le voulez bien, passons à présent au point deux. Que les
personnes qui désirent prendre la parole se manifestent en levant la main. Oui Madame Ntsame, vous avez la
parole.

Mme Ntsame: Merci, Monsieur le Président. Avant de faire une quelconque proposition, je tiens à rappeler les
commissions retenues lors de la précédente édition. Il y avait, en effet, les commissions suivantes: restauration,
logistique, transport, communication et technique. Je propose que nous ajoutions une commission « accueil » en
prévision de l’arrivée de délégations étrangères ou de touristes.

M.Ondo: Je doute fort qu’il y ait des touristes mais je suis d’avis qu’une commission de ce type soit créée. Le
spot publicitaire de cet évènement étant diffusé en boucle à la télévision, il n’est pas exclu que nous ayons des
demandes d’invitation à la dernière minute.

M.Makaya : Dans le même ordre idée, nous devons également créer une commission « sécurité » qui travaillera
de concert avec les forces de l’ordre. La présence des soldats ne se justifie pas dans les stands réservés à la
restauration.

Mme Ondjinka : Pour ma part, je ne vois pas d’inconvénient à ce qu’il y ait des soldats et des jeunes recrutés
pour assurer la sécurité des personnes et des biens. Mais si nous optons pour le recrutement de jeunes gens, il va
falloir prévoir des sandwichs et des boissons pour eux.

Le Président: Quelqu’un a-t-il une autre proposition à faire? Je constate que tout le monde est d’accord,
Monsieur le secrétaire de séance, veillez à noter qu’à l’unanimité, nous avons décidé d’ajouter une commission
« sécurité ». Mesdames et Messieurs, passons à la désignation des responsables des commissions.

III- Désignation des responsables des commissions

M.Makaya : Monsieur le Président, si vous ne voyez pas d’objection, je propose la reconduction pure et simple
des précédents responsables des commissions. Et si cela vous agrée, nous procéderons uniquement à la
désignation des responsables des commissions nouvellement créées.

Le Président: Je ne vois pas d’objection, si quelqu’un s’oppose à cette proposition, qu’il le fasse savoir
maintenant. Je constate qu’il n’y a pas d’opposition, alors Monsieur Ondo présidera la commission « sécurité » et
madame Ntsame, la commission « accueil ». Nous débattrons du projet de budget des manifestations lors de
notre prochaine rencontre prévue dans un mois.

L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 10h20.

Fait à Libreville, le 19 février 2010

Le Secrétaire de séance
Le rapport
1. Le rapport d’étude
Il présente les résultats d’un travail de recherche ou de réflexion sur une question précise. C’est la
forme de rapport la plus courante qui peut porter sur les questions les plus diverses : évolution
démographique d’une région, opération de lutte contre un fléau, déroulement d’une opération
quelconque.
2. Le rapport d’inspection
Il est établi par un supérieur ou un agent d’un corps d’inspection (Contrôle d’Etat), lorsqu’il a effectué
une tournée de contrôle dans des services ou auprès d’agents subordonnés. Il peut aussi être établi, à la
suite d’une demande d’une autorité supérieure, pour vérifier la gestion d’un responsable d’un service
administratif quelconque.
3. Le rapport de mission
Il est produit par un agent de l’Etat à la suite d’une mission qui se situe dans le temps, soit « proprio
motu », soit sur ordre d’une autorité supérieure en vue de relater, d’une manière détaillée ou concise,
un évènement ou une situation.
4. Le rapport disciplinaire
En dépit de son titre, le rapport disciplinaire peut être, soit celui que le supérieur d’un agent adresse à
une autorité hiérarchique plus élevée pour signaler le mauvais comportement d’un de ses subordonnés
et demander une sanction, soit au contraire, celui que le supérieur d’un agent adresse à une autorité
hiérarchique plus élevée pour signaler le caractère exemplaire de l’activité de l’un de ses subordonnés
et le proposer pour une promotion ou une distinction.
5. Le rapport périodique
Il peut être mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel. Ce genre de rapport est généralement prévu par
une disposition réglementaire. Il sert à faire périodiquement le bilan de l’activité du service. Mais à la
différence d’un simple compte rendu, les faits seront commentés et interprétés pour en tirer des
conclusions.
6. Le rapport technique
Il est consécutif à une mission ou à une inspection effectuée sur ordre de l’autorité supérieure ou dans
le cadre normal des activités d’un agent de l’Etat.
7. Le rapport de présentation
Il accompagne les projets de décrets ou d’arrêtés soumis à la signature de l’autorité supérieure ; décrit
et justifie le projet de texte réglementaire. Tout en s’efforçant d’être bref, ce type de rapport doit
présenter une argumentation solide en faveur du texte proposé.

« Document d’information, le rapport est une des manières dont le subordonné rend compte à son supérieur d’une
question importante. Il est généralement accompagné de tous les documents justificatifs rassemblés dans l’annexe. Le
et
Le rapport de mission
Le rapport obéit généralement aux normes suivantes :
A - PRESENTATION DU RAPPORT
En introduction :
- rappel de l’objectif de la mission ;
- ébauche d’une synthèse ;
- ébauche d’une conclusion.

En développement :
1°/ Analyse de l’existant :
- présenter le problème tel qu’il se pose ;
- évaluer les moyens mis en œuvre pour l’étude ;
- évaluer le résultat de l’observation.

2°/ Critique de l’existant :


- faire un diagnostic ;
- présenter les points forts ;
- présenter les points faibles.

3°/ Recommandations :
- exposé technique des différentes solutions envisageables ;
- présentation des atouts, du planning de réalisation, des répercussions sur le volume de travail, des frais et
du coût réel ;
- fixation des délais.

En conclusion :
Choix d’une solution qui semble efficace et efficiente.

B - FORME DU RAPPORT
- utiliser un langage clair ;
Le rapport d’inspection
Il est établi par un supérieur ou un agent d’un corps d’inspection (Contrôle d’Etat), lorsqu’il a effectué une
tournée de contrôle dans des services ou auprès d’agents subordonnés. Il peut aussi être établi, à la suite d’une
demande d’une autorité supérieure, pour vérifier la gestion d’un responsable d’un service administratif
quelconque.
PRIMATURE
-----
SECRETARIAT GENERAL DU
GOUVERNEMENT
-----
DIRECTION CENTRALE DES
AFFAIRES FINANCIERES
-----
N° 00200-2010/PM/SGG/DCAF

RAPPORT D’INSPECTION Commentaire [ED33]: L


obligatoire.

Des installations téléphoniques de l’Immeuble Interministériel Commentaire [ED34]: P


exact du rapport d’inspection

A
Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement Commentaire [ED35]: P
destinataire du rapport.

Faisant suite à vos instructions contenues dans votre lettre n° 00623/PM/SGG du 9 septembre 2010, j’ai
procédé, le 13 septembre 2010 à l’inspection des installations téléphoniques de l’Immeuble Interministériel
abritant les services du Secrétariat Général du Gouvernement, accompagné d’un technicien mis à ma disposition
par la société GABON TELECOM.
Ayant constaté des traces d’humidité sur l’enregistreur, nous avons, le technicien et moi, procédé d’abord à la
vérification de la toiture du bâtiment qui nous a permis de déceler une gouttière endomagée, première cause
possible de mauvais fonctionnement du matériel.
Compte tenu des réclamations des utilisateurs du téléphone dans le bâtiment dont vous m’aviez fait part, nous
avons ensuite procédé à des essais de tonalité : les délais d’attente variaient entre 30 secondes et 1 minute,
montrant ainsi une saturation du mini central se trouvant au rez-de-chaussée de l’immeuble.
Puis, J’ai procédé à à des essais d’appel qui m’ont amené à constater, d’une part que les appels n’aboutissaient pas
4 fois sur 10 et, d’autre part, que la plupart des communications obtenues sont marquées par des effets de
diaphonie les rendant parfois totalement incompréhensibles
J’ai par ailleurs constaté que certains bobinages étaient oxydés par la pluie s’infiltrant à travers la gouttière située
En tout état de cause, lorsqu’interviendra l’extension du mini central, il conviendrait, de remplacer les
bobinages déjà oxydés par d’autres qui correspondraient, beaucoup mieux que ce matériel ancien, à l’évolution
prévisible du trafic et assurerait une fiabilité à long terme de l’ensemble de l’installation.

Fait à Libreville, le 23 avril 2010


Le Directeur Central des Affaires Financières

Hervé BOUKAMBA MAVANDJI

Secrétariat Général du Gouvernement, 11, Place de la mosquée HASSAN II, Immeuble interministériel
B.P. 91 Libreville - Tél. 76-56-77 Fax. 76-56-78 [email protected]
Le rapport disciplinaire
En dépit de son titre, le rapport disciplinaire peut être, soit celui que le supérieur d’un agent adresse à une
autorité hiérarchique plus élevée pour signaler le mauvais comportement d’un de ses subordonnés et
demander une sanction, soit au contraire, celui que le supérieur d’un agent adresse à une autorité
hiérarchique plus élevée pour signaler le caractère exemplaire de l’activité de l’un de ses subordonnés et le
proposer pour une promotion ou une distinction.
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA
SECURITE PUBLIQUE, DE
L’IMMIGRATION ET DE LA
DECENTRALISATION
-----
PROVINCE DE LA NGOUNIE
-----
DEPARTEMENT DE TSAMBA-MAGOTSI
-----
PREFECTURE
-----
N° 00600-2010/MISPID/PN/DTM/P

RAPPORT DISCIPLINAIRE
A
Monsieur le Gouverneur

Objet : sanction à l’encontre de Monsieur


YTOU-Y-DINGUIB Faustin,
agent de bureau, Matricule 107 945 L.

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que M. YITOU-YI-NDINGUIB Faustin, agent de bureau en
fonction dans mon service depuis le 1er octobre 2006, s’est rendu récemment coupable de plusieurs fautes graves,
et manifeste un comportement général incompatible avec celui que doit avoir un agent de l’Etat.
Pour ne relater que ses derniers manquements, je relèverai notamment l’incident qu’il a provoqué le 11 août
dernier : ce jour là, il est arrivé au bureau avec plus d’une heure de retard et, surtout, en état de complète ébriété.
Comme son chef de bureau lui en faisait la remarque, il a levé la main sur lui et l’a grossièrement injurié en
présence d’autres agents. Il s’est ensuite endormi sur la table de travail et n’a pu accomplir aucune tâche pendant
la matinée entière.
Ce dernier esclandre fait suite à d’autres incidents que ne m’avait pas encore signalés son chef direct : les 17, 20,
et 28 juillet, les 7 et, l’intéressé s’est querellé violemment avec ses collègues qu’il avait à chaque fois provoqués et
empêché de travailler. Le 8 août il a même été jusqu’à prendre en partie un visiteur qui lui demandait un
renseignement.
De façon générale, M. YITOU-YI-NDINGUIB Faustin se montre paresseux et incapable; mais son
Le Préfet du département

Maro MUNTU NYAMA

Préfecture du Département de TSAMBA-MAGOTSI B.P. 10 Fougam

Le rapport périodique
Il peut être mensuel, trimestriel, semestriel ou annuel. Ce genre de rapport est généralement prévu par
une disposition réglementaire. Il sert à faire périodiquement le bilan de l’activité du service. Mais à la
différence d’un simple compte rendu, les faits seront commentés et interprétés pour en tirer des conclusions.

Ce type de rapport est souvent assujetti à un schéma imposé qui fixe les points devant être
obligatoirement abordés. Cela facilite les comparaisons entre services ou d’un service à l’autre et permet une
meilleure exploitation des renseignements. C’est notamment le cas des rapports annuels qui peuvent se
présenter sous la forme de documents volumineux (encore qu’il faille, là aussi, éviter l’excès pour rester
efficace et ne pas faire du volume sans nécessité).

C’est également le cas, en ce qui concerne l’administration provinciale au Gabon, dont la Circulaire
n° 00411/MI.CAB.CT (malheureusement sans date) du Ministre de l’Intérieur, prescrit aux Gouverneurs,
Préfets et sous-Préfets, les normes d’élaboration des synthèses et des fiches d’activités mensuelles. Selon le
schéma établi, ces synthèses et fiches doivent comporter, pour chaque circonscription territoriale, les
informations relatives à la situation politique, la situation économique, la stituation sociale, la situation
religieuse, la situation administrative ainsi qu’une conclusion.
Le rapport technique
Un rapport technique est consécutif à une mission ou à une inspection effectuée sur ordre de
l’autorité supérieure ou dans le cadre normal des activités d’un fonctionnaire.

Il comporte en général deux parties principales :


- un exposé des faits constatés ;
- une proposition de mesures à prendre (ou le compte rendu des mesures prises), pour rémédier à une
situation donnée.
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT, DES
INFRASTRUCTURES ET DE
L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
-----
DIRECTION REGIONALE SUD-OUEST
-----
SUBDIVISION SUD-OUEST
-----
N° 00453-2010/MEIAT/SG/DRSO/SSO

RAPPORT TECHNIQUE
A
Monsieur le Directeur régional de la Subdivision Sud-Ouest
Objet : Reconstruction du pont du village MOULANDOU-FOUALA.

P.J. : 1 croquis

Comme suite à votre demande formulée dans votre note n° 000231/MEIAT/DRSO du 20 mars 2010, j’ai
l’honneur de vous rendre compte, ci-après, de la visite que j’ai effectuée le 20 février 2010 au pont de
MOULANDOU-FOUALA emporté par la crue de la rivière IDIGUI à la suite de la pluie diluvienne du 19
février dernier.

J’ai pu effectivement constater, ainsi que l’avait signalé le Président du Conseil Départemental de la Douya, que
le pont avait été entièrement détruit par la crue violente de la rivière : le tablier a été emporté et n’est restée en
place que la base de la pile ancrée sur la rive gauche du cours d’eau. Le pont est donc à reconstruire entièrement.

Le Président du Conseil Départemental de la DOUYA-ONOYE qui m’a accompagné sur les lieux, m’a par
ailleurs signalé que c’était la 5e fois en 10 ans que cet ouvrage d’art était endommagé par les crues de la rivière,
rendant à chaque fois très difficiles les liaisons du village avec le chef-lieu.

Il semblerait que cette situation soit due à un mauvais choix du site. En effet, le pont a été construit dans un bas
– fond, à la limite des basses eaux, ce qui le fragilise à chaque montée de celles-ci.

Le Président du Conseil Départemental m’a montré un autre site, à 500 m en amont du premier, où le lit de la
Vous voudrez bien trouver ci-joint un croquis coté des lieux avec indication du tracé proposé.

Dans l’immédiat, il conviendrait pour rétablir la circulation, de mettre en place un ouvrage provisoire en bois.

Je me tiens à votre disposition pour compléter le présent rapport si vous le jugez utile.

Fait à Mouila, le 23 mars 2010.

Le Chef de Subdivision

Rolph Martial OGANDAGA Y’OBEGUE


Le rapport de présentation
Il accompagne les projets de décrets ou d’arrêtés soumis à la signature de l’autorité supérieure ; décrit
et justifie le projet de texte réglementaire. Tout en s’efforçant d’être bref, ce type de rapport doit
présenter une argumentation solide en faveur du texte proposé.
MINISTERE DU BUDGET,
DES COMPTES PUBLICS
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE,
CHARGE DE LA REFORME DE L’ETAT
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE
DE LA FONCTION PUBLIQUE
-----
N° 00453-2010/MBCPFPRE/SG/DGFP

RAPPORT DE PRESENTATION Commentaire [ED36]: L


obligatoire.

du projet de décret fixant le régime des rémunérations servies


aux personnels civils de l’Etat et portant reclassement. Commentaire [ED37]: P
exact du rapport.

A
Monsieur le Ministre du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, charge de la
Réforme de l’Etat
Le projet de décret ci-joint qui est composé de trois (3) titres, pris en application des dispositions de l’article 109
de la loi n° 8/91 portant Statut Général des Fonctionnaires, a pour objet :
- de fixer, en son titre I, le régime des rémunérations servies à certains personnels civils de l’Etat, à l’exclusion
de ceux qui sont retribués sur la base des pratiques dans le commerce et l’industrie ;
- de résoudre, dans son titre II, le problème de reclassement des agents civils de l’Etat (fonctionnaires et
agents contractuels de l’Etat de l’ancienne à la nouvelle grille indiciaire instituée à l’article 13 de ce projet de
décret).

LE TITRE I, composé de 2 chapitres, traite de la rémunération.


Le chapitre 1 définit la rémunération et détermine les bénéficiaires aux termes de ses dispositons.
Le chapitre 2 traite des éléments constitutifs de la rémunération. Il est composé de 2 sections.
La section 1 définit les éléments du traitement. Elle a aussi la particularité de résoudre le problème de la
révision des salaires des contractuels hors-catégorie jusque là traitée par le décret n° 117/PR.MFPRA.MFBP
du 29 janvier 1986. Elle est subdivisée en 2 sous-sections.La sous-section I traite de la solde de base, tandis que
B. Celles destinées à compenser certaines dépenses engendrées par la nature de l’emploi exercé par l’agent
et soumises à l’impôt :
o l’indemnité de représentation.

Le paragraphe 2 couvre les suppléments de traitement. Parmi les suppléments de traitement (entièrement soumis
à l’impôt), il y a :
l’indemnité de fonction ;
l’indemnité de spécialité.
Prévue à l’article 25 du projet, l’indemnité de spécialité est accordée aux personnels justifiant, au moment de leur
intégration ou de leur engagement, d’une formation d’un niveau supérieur au niveau minimum fixé par le Statut
Général des Fonctionnaires pour accéder à la hiérarchie concernée lorsque le niveau d’études présenté relève
d’une exigence du corps postulé conformément à ses statuts (article 111 de la loi n°8/91).

Cette indemnité remplace les bonifications d’échélon instituées par les articles 31 (dernier aninéa) de la loi n°
2/81 et 13 alinéa A/ de la loi n°3/88.

LE TITRE II, composé de 2 chapitres, traite du reclassement des agents. Certaines précisions méritent d’être
apportées à ce sujet. Le chapitre premier traite du reclassement des personnels de l’Etat autres que les
contractuels hors catégorie tandis que le chapitre 2 traite des contractuels hors catégorie.

a) Les personnels civils de l’Etat autres que les contractuels hors catégorie

1- Les fonctionnaires

La loi n° 8/91 en son article 68, institue pour tous les corps des fonctionnaires, un échelon stagiaire sans classe
et 3 classes de 3 échelons chacune dans le grade normal et une classe unique avec 5 échelons dans le grade
supérieur. Dans son article 71, elle détermine le temps de la durée de séjour dans chacun des échelons, cette
durée dans un échelon ne correspondant pas identiquement à celle actuellement en vigueur.

Ces dispositions contraires abrogent et remplacent celles instituées par les articles 66 et 69 de la loi n°2/81 qui
instituaient 3 classes de 4 échelons chacune dans le grade normal et une classe unique avec 4 échelons chacune
dans le grade supérieur. Le temps de séjour dans ces échelons était différent du rythme de progression proposé
par la loi n°8/91.
C’est pourquoi, dans un esprit d’équité, il est proposé un calcul assez astreignant, du moins au niveau de
l’exécution, pour qu’en cas de non concordance, l’ancienneté conservée dans l’échelon quitté soit divisée par la
durée de séjour statutaire, multipliée par le temps de séjour prévu dans l’échelon de reclassement.

2- Les agents contractuels


L’échelon indiciaire des agents contractuels de l’Etat étant le même que celui des fonctionnaires, leur
reclassement dans la nouvelle grille est identique à celui des fonctionnaires, ainsi qu’il en ressort des dispositions
des articles 28 et 29 du projet.

Le chapitre 2 traite des modalités de traitement des contractuels hors catégorie en ce qui concerne la solde de
base et les éventuelles indemnités dont ils seraient bénéficiaires.

LE TITRE III traite des dispositions transitoires et finales. Comme le décret n°626
bis/PR/MIFP/MINECOFIN, elles concernent les indemnités compensatrices et les indemnités de
revalorisation dans les cas où le classement est, ou favorable, ou défavorable à l’agent.
Le présent titre supprime aussi toutes les indemnités non reprises par le projet.

Telles sont, brièvement présentées, les principales articulations du projet de décret soumis à la sanction des
autorités compétentes.
Fait à Libreville, le 14 décembre 1994

Le Directeur Général de la Fonction Publique

Jean Marie EYI.


[Adresse complète du service émetteur]
Le mémoire
Le mémoire est un écrit de fond, une étude portant non plussu desfaits ou des événements circonstanciels mais
sur une question plus large ou un enchaînement de faits ouè d’éléments dont on fait une étude complète.

Il se rapproche du rapport d’étude mais s’en distingue en ce sens qu’il présente un caractère plus intellectuel, plus
scientifique et moins empirique. Il constitue un travail de réflexion beaucoup plus large.

Sa préparation sera donc plus longue et minitieuse ; il sera rédigé dans un style moins cursif que le rapport. Pour
sa présentation on se réfèrera à celle du rapport notamment : page de couverture avec titre, table des matières,
introduction, développemement et conclusion (logique de la construction) et les documents annexes. Ces
éléments sont indispensables pour l’élaboration d’un bon mémoire.

Toutefois, à la différence du rapport, le mémoire peut être l’œuvre de personnes étrangères à l’Administration.

Quand il est présenté aux autorités pour attirer l’attention sur un problème donné, il doit pouvoir servir de base
d’orientation à l’action des pouvoirs publics dans les domaines des arts, des sciences, du commerce ou de
l’industrie, de la sociologie, etc.

Guide pratique à la rédaction administrative,


Pierre ABESSOLO EDZANG, Juillet 2005
Le procès-verbal
1. Le procès-verbal ordinaire ou procès-verbal judiciaire
Bien que son nom corresponde à une ancienne réalité, le procès-verbal est un document écrit. C’est un
compte rendu très particulier qui ne peut être établi que par des agents spécialement habilités à cet effet.

Acte authentique destiné à servir de preuve, le procès-verbal ne peut être établi que par un agent
commissionné par les autorités judiciaires, à la demande de ces autorités ou des autorités administratives :
magistrat instructeurs, commissaires de police et officiers de police judiciaire, ingénieurs de voirie et autres
fonctonnaires (Eaux et Forêts, Douanes) assermentés.

2. Le procès-verbal administratif
Il correspond à celui que dresse un agent de l’Administration à l’occasion de certains évènements ou des
circonstances particulières en relation avec l’exercice de ses fonctions. Les principaux services émetteurs
de procès verbaux administratifs sont les services des finances, de l’Inspection du Travail, du contrôle des
prix, des domaines, etc (procès verbal de tentative de saisie, procès verbal de vente, procès verbal
d’inspection).

3. Le procès verbal de réunion


C’est un simple compte rendu et non un acte authentique mais, alors qu’il peut à la limite y avoir d’une
réunion autant de comptes rendus que de participants (chacun rendant compte à son supérieur
hiérarchique), il n’y aura de cette réunion qu’un seul procès verbal qui en sera la relation officielle.

On dresse un procès verbal d’une réunion lorsque des décisions importantes sont prises au cours de celle-
ci, afin de leur donner une forme définitive. C’est principalement le cas des réunions que tiennent les
assemblées et les commissions institutionalisées, sur le plan national, régional ou local.
Pour ces réunions, qui ont un caractère statutaire, on dresse toujours un procès verbal et non un simple
compte rendu

« Au sens normal du terme, le procès-verbal se définit comme étant la relation par un agent de l’autorité de ce
qu’il a fait, vu et entendu dans l’exercice de ses fonctions.»

Guide pratique à la rédaction administrative,


Pierre ABESSOLO EDZANG, Juillet 2005
Le procès-verbal ordinaire ou judiciaire
Bien que son nom corresponde à une ancienne réalité, le procès-verbal est un document écrit. C’est un compte
rendu très particulier qui ne peut être établi que par des agents spécialement habilités à cet effet.

Acte authentique destiné à servir de preuve, le procès-verbal ne peut être établi que par un agent
commissionné par les autorités judiciaires, à la demande de ces autorités ou des autorités administratives :
magistrat instructeurs, commissaires de police et officiers de police judiciaire, ingénieurs de voirie et autres
fonctonnaires (Eaux et Forêts, Douanes) assermentés.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
-----
COMMANDEMENT EN CHEF
DE LA GENDARMERIE NATIONALE
-----
LEGION DE GENDARMERIE
DU WOLEU-NTEM
-----
PELETON DE GENDARMERIE D’OYEM
-----
N° 00200-2010/MDN/CCGN/LGWN/PGO

PROCES-VERBAL
JUDICIAIRE Commentaire [ED38]: L
obligatoire.

L’an deux mille neuf et le vingt quatre octobre à dix heures et seize minutes, nous Gabriel BIBANG
ANTCHOUET, Adjudant-Chef de Gendarmerie, Commandant de la Brigade de KOUMASSI, agissant en
vertu d’une réquisition de Monsieur le Préfet du département du Woleu, nous nous sommes rendu au village
THO-EFFAK pour y entendre Monsieur Germain BEKALE B’ELLA, commerçant y demeurant, lequel
nous a déclaré ce qui suit [……]

En foi de quoi, nous avons établi le présent procès-verbal et signé avec les témoins et après en avoir donné
lecture à ceux-ci.

Fait à libreville, le 25 mai 2010

Témoins (noms et signatures) : (signature)


-
-
- Identité de l’agent verbalisateur
Le procès-verbal administratif
Il correspond à celui que dresse un agent de l’Administration à l’occasion de certains évènements ou des
circonstances particulières en relation avec l’exercice de ses fonctions. Les principaux services émetteurs de
procès verbaux administratifs sont les services des finances, de l’Inspection du Travail, du contrôle des prix,
des domaines, etc (procès verbal de tentative de saisie, procès verbal de vente, procès verbal d’inspection).
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
DIRECTION GENERALE
DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
-----
N° 00100/METFP/SG/DGFP

PROCES-VERBAL Commentaire [ED39]: L


obligatoire.

DE
PASSATION DE SERVICE Commentaire [ED40]: P
du procès-verbal.

Suite au remaniement ministériel inhérent au décret du Président de la République n°0802/PR du 12 octobre


2010, les charges du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ont échues à
Monsieur Axel Lionel Robert OBAME, en remplacement de Monsieur Jean-Clair NDINGA.

La cérémonie de passation de service y relative a eu lieu le 13 octobre 2010 à 9h, au Cabinet du Ministre de
l’Enseignement Technique, en présence de Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement
Technique, du Directeur de Cabinet du Ministre sortant et de Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,
président de séance.

L’ordre du jour, libellé par le Secrétaire Général du Gouvernement, consistait, pour le Ministre sortant, à
présenter en priorité, les Grands dossiers en cours (I), ensuite l’exécution du budget d’investissement et de
fonctionnement du Cabinet (II) et enfin, la comptabilité matière III).

I – Au titre des grands dossiers en cours

Monsieur Jean-Clair NDINGA, Ministre sortant, a présenté à Monsieur Axel Lionel Robert OBAME,
- la construction de deux centres de formations notamment à Mouila et à Lambaréné ;
- la poursuite des constructions des Centres d’Appui au Monde Rural (CAMR) ;
- la mise en œuvre des recommandations de la table de concertation.

En matière de coopération internationale, le Ministre sortant a cité les projets suivants :


- la mise en place de trois centres sectoriels, en collaboration avec l’Agence Française de Développement
(AFD) ;
- l’Appui avec la Formation Professionnelle (AFOP), en collaboration avec l’Union Européenne ;
- la mise en place d’un nouveau financement BAD pour le renforcement de la Formation Professionnelle ;
- le projet Autrichien, dans sa phase d’assistance technique d’une durée de 4 ans.

II – Exécution du budget d’investissement et de fonctionnement

Le Ministre sortant a indiqué, que l’exercice budgétaire 2010 a été exécuté ainsi qu’il suit :
- Fonctionnement : budget programmé particulièrement à 38% de la valeur annuelle par le département et
entièrement engagé ;
- Investissement : appels d’offres passés sur plusieurs marchés. Toutefois, nécessité d’en suivre l’exécution.

III – Comptabilité matière


Le Ministre sortant laisse à son successeur les véhicules suivants :
1 Rextron 182 M 019 ;
1 Logan 182 M 064 ;
1 Logan 182 M 063 ;
1 Logan 182 L 024 ;
1 Nissan double cabine 4x4 182 L 250.

D’autres équipements sont visibles au Cabinet du Ministre, notamment des bureaux, fauteuils, chaises,
ordinateurs, imprimantes, etc, conformément à l’état des lieux joint en annexe de ce procès-verbal.

A l’issue de cet état des lieux jugé conforme, le Ministre entrant, le Ministre sortant et le Secrétaire Général du
Gouvernement ont convenu de signer le présent Procès Verbal.
Le procès-verbal de réunion
C’est un simple compte rendu et non un acte authentique mais, alors qu’il peut à la limite y avoir
d’une réunion autant de comptes rendus que de participants (chacun rendant compte à son supérieur
hiérarchique), il n’y aura de cette réunion qu’un seul procès verbal qui en sera la relation officielle.

On dresse un procès verbal d’une réunion lorsque des décisions importantes sont prises au cours de
celle-ci, afin de leur donner une forme définitive. C’est principalement le cas des réunions que
tiennent les assemblées et les commissions institutionalisées, sur le plan national, régional ou local.
Pour ces réunions, qui ont un caractère statutaire, on dresse toujours un procès verbal et non un
simple compte rendu
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES,
DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
ET DE LA FRANCOPHONIE
------------------
SECRETARIAT GENERAL
--------------
N° 1096-2010/MAECIF/SG

PROCES-VERBAL DE REUNION

Portant sur la 1ère phase des négociations avec le Syndicat


des Agents du Ministère des Affaires Etrangères,
de la Coopération Internationale et de la Francophonie

L’an deux mille dix, le 12 septembre à 12h05 a eu lieu, dans la salle de réunion du Ministère sise au rez-
de-chaussée de l’immeuble principal, une réunion avec les responsables du syndicat des agents dudit Ministère
(SYAMAECIF).
Président de séance :
- Monsieur TCHIBINDA Paulin, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères, de la
Coopération Internationale et de la Francophonie ;

Assisté de :
- Monsieur BOUKILA Claude, Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Affaires Etrangères, de la
Coopération Internationale et de la Francophonie ;
- Monsieur KOMBE Armel, Chargé d’Etudes ;

Assistaient à cette réunion à huis clos:


- Monsieur TENGUE Jean Marie, Secrétaire Général du SYAMAECIF ;
- Madame MBONDO Françoise, Commissaire aux Comptes du SYAMAECIF ;
- Monsieur ABESSOLO Clovis, Chargé des Relations Extérieures du SYAMAECIF.

Etait absente:
- Madame DINDZONA Cécile, Trésorière du SYAMAECIF

L’ordre du jour portait sur les points ci-après:

I- La problématique des agents démis de leurs fonctions à l’Etranger


Après avoir constaté la présence de la majorité des syndicalistes invités, le Président a déclaré la séance
ouverte et procédé à la lecture de l’ordre du jour. D’entrée de jeu, il a souligné la nécessité pour les partenaires
sociaux et les responsables administratifs du Ministère de trouver ensemble des solutions aux problèmes qui
minent le bon fonctionnement du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la
Francophonie.

Monsieur TENGUE Jean Marie, Secrétaire Général du SYAMAECIF est intervenu à la suite du Président.
D’emblée, il a fustigé le comportement des diplomates qui, une fois démis de leurs fonctions, rechignent à
rejoindre leurs nouvelles affectations. Il a pris pour exemple le cas des agents qui devraient regagner leurs
administrations d’origine ou qui ne veulent pas réintégrer les services centraux du Ministère des Affaires
Etrangères.

Pour le Secrétaire Général du SYAMAECIF, cette situation a pour effet de créer un sentiment de frustration
chez les agents promus qui ne peuvent rejoindre leurs nouveaux postes d’affectation. Cette pratique est d’autant
plus préoccupante qu’elle perdure.

Ainsi, Monsieur ABESSOLO Clovis a proposé que les agents coupables de tels actes voient leurs soldes
suspendues jusqu’à ce qu’ils s’exécutent.
Réagissant aux propos de Monsieur TENGUE Jean Marie, le Président de séance a admis que les faits
relevés sont fondés et qu’il importe que des mesures fortes soient prises afin que de telles pratiques cessent
définitivement. A ce sujet, il a pris l’engagement de faire des propositions concrètes à Monsieur le Ministre.
En l’absence d’autres intervenants sur la question, il a proposé de passer au deuxième point inscrit à l’ordre
du jour.

II- L’attribution des postes budgétaires aux stagiaires

Madame MBONDO Françoise est intervenue au sujet des difficultés rencontrées par les stagiaires du
Ministère diplômés des grandes écoles telles que l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et l’Ecole de
Préparation aux Carrières Administratives (EPCA). Il ressort de son intervention que de nombreux stagiaires
diplômés de ces écoles, ayant pris le service depuis plus d’un an, n’ont toujours pas de postes budgétaires.
Pour elle, ces diplômés ne devraient pas attendre aussi longtemps avant de se voir attribuer un poste
budgétaire. Cette situation serait en partie due au dysfonctionnement de la Direction Centrale du Personnel
(DCP).
Intervenant sur cette question, Monsieur le Secrétaire Général Adjoint du Ministère a fait remarquer que
cette situation n’est pas spécifique au Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de la
Francophonie. Toutefois, il a promis de porter ce dossier à l’attention du Ministre aux fins de saisir son collègue
en charge de la Fonction Publique.

III- L’harmonisation des Primes de Servitude Diplomatique (PSD)

Sur ce point, le Secrétaire Général du SYAMAECIF a tenu à rappeler que la Prime de Servitude
Diplomatique avait été instituée pour permettre à l’ensemble des agents du ministère de mieux faire face aux
contraintes liées à la carrière diplomatique.
Pour Monsieur TENGUE Jean Marie, il ne devrait pas y avoir de disparités au niveau des sommes payées
Avant de clore les travaux, le président de séance a procédé à la lecture des points de revendication qui
seront soumis ultérieurement à l’appréciation de Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération
Internationale et de la Francophonie. La prochaine rencontre a été fixée à la semaine suivante.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance a été levée à 14h15.

Fait à Libreville, le 12 septembre 2010

TCHIBINDA Paulin KOMBE Armel

BOUKILA Claude;

TENGUE Jean Marie;

MBONDO Françoise;

ABESSOLO Clovis.
La fiche de présence
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
FICHE N° 001-2010/PR/SG

FICHE DE PRESENCE

Réunion du Lundi 16er janvier 2010 Heure de début 10h00 Heure fin 12h30mns

N° Identité du participant Fonction / Administration Téléphone(s) Courriel Visa


1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

12.

13.

14.
L’avis de réunion
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
-----
SECRETARIAT GENERAL

-----
AVIS N°002-2010/PR/SG

AVIS DE REUNION
(ou DOCUMENT PREPARATOIRE DE REUNION)

Réunion du Lundi 08 février 2010 Heure prévue 9h00 Durée prévue 3h


Ordre du jour 1. Prise de contact : présentation de l’équipe informatique du département ;
2. Présentation du programme d’informatisation du département ;
3. Débats : échanges sur les informations relatives à l’informatisation du département ;
4. Divers.
Objectifs Objectifs par point

1. Prise de contact : présentation de l’équipe informatique du département


Le Chef du département ministériel et ses principaux collaborateurs prennent contact avec
l’équipe informatique du ministère. Les membres de l’équipe informatique déclinent leurs identités
et leurs références.

2. Présentation du programme d’informatisation du département


Le programme d’informatisation est présenté de manière exhaustive à l’attention de la hiérarchie
du département. Le Chef du département et ses collaborateurs s’informent sur le plan ou schéma
directeur informatique du département.

3. Débats : échanges sur les informations relatives à l’informatisation du ministère


Les aspects présentés sont approfondis et l’assistance est édifiée sur la réalité du programme
d’informatisation en cours d’exécution pendant la séance des questions/réponses.

4. Divers.
Plan de la FIL CONDUCTEUR DE LA REUNION
réunion
1. Ouverture de la séance par le Chef du département ;
2. Présentation de l’équipe informatique ;
3. Présentation du programme d’informatisation ;
Page de garde des
Documents administratifs officiels
MINISTERE DU BUDGET, DES
COMPTES PUBLICS, DE LA FONCTION
PUBLIQUE, CHARGE DE LA REFORME
DE L’ETAT
-----
SECRETARIAT GENERAL
-----
N° 0099-2010/MBCPFPRE/SG

RAPPORT SUR L’AUDIT DE LA FONCTION PUBLIQUE

I
mage ou
Fresque ou Version définitive du 15 Décembre 2010
Logo ou
Dessin
L’arrêté
PRIMATURE REPUBLIQUE GABONAISE
---------------- Union – Travail – Justice
MINISTERE DE LA SANTE,
DES AFFAIRES SOCIALES, DE LA
SOLIDARITE ET DE LA FAMILLE

Visa ARRETE n°13-2010/PM/MSASSF


SGG du 10 février 2010 portant création
et fonctionnement des Centres
d’écoute et d’information de la
jeune fille en détresse.

Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement

Vu la constitution ;
Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la composition du gouvernement, ensemble les textes
modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°1/2000 du 18 août 2000 définissant certaines mesures générales de protection sanitaire et sociale de
la femme, de la mère et de l’enfant ;
Vu le décret n°13/PR/MFPF du 7 janvier 2002 portant attributions et organisation du ministère de la famille et
de la promotion de la femme ;

ARRETE :

Article 1er.- Il est créé sur l’ensemble du territoire national et placé sous la tutelle du ministère de la santé, des
affaires sociales, de la solidarité et de la famille, des centres d’écoute et d’information de la jeune fille en détresse.

Article 2.- Les centres d’écoute et d’information de la jeune fille en détresse sont des structures qui accueillent
des jeunes filles agées de 13 à 25 ans victimes de violences sexuelles ou d’agressions de toutes sortes, pour une
assistance psychologique et médicale.
La durée de l’accueil est fonction des prescriptions du spécialiste.

Article 3.- Les crédits nécessaires au fonctionnement de chaque centre font l’objet d’une inscription sur une
ligne des crédits alloués au ministère chargé de la solidarité et de la famille.
- deux femmes de ménage ;
- un gardien ;
- un jardinier.

Article 6.- Les responsables de chaque centre d’écoute et d’information


- organisent les permanences ;
- fixent chaque mois et en accord avec les spécialistes les programmes d’intervention.

Article 7.- Les Ministres chargés de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité et de la Famille et du Budget
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Article 8.- Le présent arrêté, qui prend effet à compter de la date de sa signature, sera enregistré, publié selon la
procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera.

Libreville, le 11 octobre 2010

Le Premier Ministre,
Chef du Gouvernement

Paul BIYOGHE MBA

Le Ministre de la Santé, des Affaires Sociales,


de la Solidarité et de la Famille

Alphonsine MBIE N’NA

Le Ministre du Budget, des Comptes Publics,


de la Fonction publique, chargé de la Réforme de l’Etat

Blaise LOUEMBE
Le décret
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE GABONAISE
Union – Travail – Justice
MINISTERE DE L’INTERIEUR,
DE LA SECURITE PUBLIQUE,
DE L’IMMIGRATION ET DE LA
DECENTRALISATION

Visa du Président DECRET n° 0009-2010/PR/MISPID


du Conseil d’Etat du 12 janvier 2010

redéfinissant les limites du périmetre


urbain de la commune de Milimbou.

Le President de la Republique,
Chef de l’Etat
Vu la constitution ;
Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la composition du gouvernement ;
Vu la loi n°12/75 du 18 décembre 1975 abrogeant et remplaçant la loi n°4/75 portant réorganisation de la
République gabonaise ;
Vu l’ordonnance n°24/PR/MI-TC du 6 avril 1963 portant organisation des municipalités gabonaises et
déterminant leurs règles de fonctionnement, ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°269/PR/MI du 9 mars 1967 portant réorganisation et attributions du ministère de l’intérieur ;

Le Conseil des Ministres entendu ;

DECRETE :

Article 1er.- Le présent décret, pris en application des dispositions de l’article 2 de l’ordonnance n° 24/PR/MI-
TC susvisée, redéfinit les limites du périmetre urbain de la commune de Milimbou.
Ces limites sont fixées conformément à la carte au 1/ 50.000 ième.

Article 2.- Les limites du périmètre urbain de la commune de Milimbou sont fixées comme suit :
Au nord :
Du point A situé à un kilomètre environ du village de Mikibo sur la route allant vers Ekimé, tracer une
droite pour arriver au point B qui est le point de passage de la rivière Mossighé sur la route allant vers Dissenguè,
après la plantation Sogabel ;
A l’ouest :
Du point B, tracer encore une droite pour atteindre le point C qui est le point de passage de la rivière
Mokasso sur la route reliant les villages Bikany et Akasso ;
Au sud :
Du point C, tracer à nouveau une droite jusqu’au point D situé sur la rivière Boukinda après le village
Mbigua en allant à Okilassou.
Du point D, tracer à nouveau une droite pour aboutir au point E qui est le point de passage de la rivière
Okila sur la route allant vers Bangos ;
La zone délimitée par ce périmètre a une superficie de 3.652 hectares.

Article 3.- Le présent décret, qui abroge toutes dispositions antérieures contraires notamment l’arrêté
n°2321/AI-TC du 29 août 1957 fixant les limites de la commune de moyen exercice de Milimbou, sera
enregistré, publié selon la procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera.

Fait à Libreville, le 12 janvier 2010

Par le Président de la République

Le Premier Ministre,
Chef du gouvernement Ali BONGO ONDIMBA

Paul BIYOGHE MBA

Le Ministre de l’Intérieur, de la
Sécurité publique, de l’Immigration
et de la Décentralisation

Jean François NDONGOU

Le Ministre de l’Habitat, du
Logement et de l’Urbanisme

Ruffin Pacôme ONDZOUNGA


L’ordonnance
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE GABONAISE
Union – Travail – Justice

Le President De La Republique,
Chef de L’etat

Vu la constitution ;
Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la composition du gouvernement ;
Vu la loi n° 4/96 du 11 mars 1996 fixant le régime général des pensions de l’Etat ;
Vu la loi n° 8/97 du 8 juillet 1997 fixant le régime particulier des pensions de retraite des membres du
gouvernement et des membres de la Chambre des Représentants ;
Vu la loi n°12/98 du 7 juillet 1998 autorisant le président de la République à légiférer par ordonnance
pendant l’intersession parlementaire ;

Le Conseil des ministres entendu ;

ORDONNE :

Article 1er.- La présente ordonnance, prise en application des dispositions des articles 47 et 52 de la
Constitution, porte modification de certaines dispositions de la loi n° 8/97 susvisée.

Article 2.- Les termes « membres de la Chambre des Représentants » contenus dans les dispositions de la loi
n° 8/97 susvisée sont désormais remplacés par les termes « membres de la Chambre des élus du peuple ».

Article 3.- Il est ajouté au mot « honorable » contenu dans les dispositions de la loi n°8/97 susvisée les
termes « ou vénérables ».

Article 4.- La présente ordonnance sera enrégistrée, publiée selon la procédure d’urgence et exécutée
comme loi de l’Etat.

Fait à Libreville, le 15 juillet 2010

Ali BONGO ONDIMBA


La loi
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE REPUBLIQUE GABONAISE
Union – Travail – Justice

Visa du Président LOI N°5/2010


du Conseil d’Etat Portant création de deux
arrondissements dans la
commune de Milimbou

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont délibéré et adopté


Le Président de la République, Chef de l’Etat
promulgue la loi dont la teneur suit :

Article 1er.- La Commune de Milimbou est subdivisée en deux arrondissements.

Article 2.- Les limites des arrondissements ainsi créés seront fixées par voie réglementaire.

Article 3.- La présente loi sera enregistrée, publiée au Journal officiel et exécutée comme loi de l’Etat.

Fait à Libreville, le 14 janvier 2010

Le Président de la République,
Chef de l’Etat

Ali BONGO ONDIMBA


CONCLUSION

Le bon usage de ce livre de normes des documents administratifs permettra :

1. de donner une cohérence de présentation formelle des documents administratifs en République


Gabonaise ;

2. de rendre plus lisible la rédaction administravive qui s’appuyera, en ses différentes correspondances,
sur les modèles présentés dans ce livre ;

3. de rendre plus efficaces les cadres de l’Administration qui disposeront à portée de main d’un
condensé des cours dispensés à l’Ecole Nationale d’Administration.

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