Embryologie

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1) développement de l’appareil uro-génital

● fonctions :

- le système uro-génital : les systèmes urinaires et génitaux de l'adulte sont distincts


en termes de fonction et d'anatomie à l’exception de l’urètre masculin où ils sont
interconnectés.
- L’appareil urinaire :
→ Partie haute : Rein, pelvis rénal (bassinet), uretère
→ Partie basse : Vessie et urètre. assure la sécrétion (rein) , le stockage (vessie) et
l'excrétion de l'urine (urètre).
- L'appareil génital : reproduction comporte les gonades, les voies génitales /
organes annexes et les organes génitaux externes.

● Situation anatomique : l’appareil uro-génital est situé dans le rétro-péritoine et dans


l’espace sous-péritonéal.

● origine embryologique : les systèmes uro et génitaux sont associés de 4 à 12 semaines


post fécondation. Les deux proviennent du mésoblaste intermédiaire qui forme la crête
urogénitale. Les canaux excréteurs (mésonéphrotique, métanéphrotique et
paramésonéphrotique) sont déversés dans le cloaque ( cloaque = sinus urogénitel et canal
anal séparéspar le pli de tourneux)
Le mésoblaste intermédiaire se forme entre les somites (ces somites se subdiviseront en
sclérotomes, en dermatomes et en myotomes) et le mésoblaste latéral.

Le mésoblaste intermédiaire est à l’origine des crêtes génitales et des tissus


néphrotiques (cordons néphrogènes).

1. les crêtes génitales : zone de gonades indifférenciées. se forment à partir de


S4-S5. Elles proviennent de la prolifération de l’épithélium coelomique à la face
ventrale du mésonéphros (rein embryonnaire) (TH10)

Les cellules germinales primordiales vont migrer du sac vitellin aux crêtes génitales (S3-S6).
La migration permet la colonisation de la crête génitale.
2. cordons néphrogènes : se différencient selon
le gradient céphalo-caudal. ébauches rénales
primitives, remplacées par le mésonéphros.
- formation du pronéphros (rein primitif)
- formation du mésonéphros
- formation du métanéphros (rein définitif)

● évolution du cordon mésonéphrogène : à S4, les


cordons se fragmentent en sphérules et se creusent pour
donner des vésicules mésonéphrotiques qui vont s’allonger
et former des tubules mésonéphrotiques. Fusion des tubes
et formation d’un tube collecteur : canal de wolff qui s’ouvre dans le cloaque.
nb : les canaux de müller (canaux paramésonéphrotiques) sont issus d’une invagination de
l’épithélium coelomique.

2) Appareil génital mâle

● fonction : organe de la reproduction mâle qui


assure : production des gamètes ou des spz ,
leur transport, leur nutrition, leur stockage et
leur expulsion lors de la copulation.
● organisation :
- 2 testicules
- voies spermatiques intra-testiculaires
- voies spermatiques extra-testiculaires
- canaux/cônes efférents, épididyme, canal
déférent, canal éjaculateur.
- glandes annexes : vésicules séminales,
prostate, glandes bulbo-urétrales :
sécrètent liquide de transport et de nutrition
des spz.
- tractus uro-génital : l’urètre : s’ouvre à
l’extérieur par le méat urinaire.

1. Testicules : glandes génitales mâles productrices


des spz. forme ovoïde (4x2.5cm et 20g). recouverts de
l'albuginée,origine des septas (cloison) qui vont
délimiter les lobules testiculaires (200-300).Dans
chaque lobule on retrouve 1 à 4 tubes séminifères. Les
TS se poursuivent dans le rete testis,puis dans canaux
efférents, puis épididyme puis canal déférent.

● cordons spermatiques : vaisseaux sanguins


et lymphatiques, nerfs et canaux déférents.

● descente des testicules entre M3 et la


naissance : les testicules descendent de la
région dorso-lombaire au scrotum à travers le
canal inguinal. Normalement les testicules sont maintenus par le ligament
suspenseur et par le gubernaculum (peritoine-testicule).
Ce processus se fait sous contrôle hormonal en 2 phases :
- partie trans-abdominale : testicules
migrent du rein jusqu’à la paroi inf. de l’abdo
men sous l’influence de l’hormone
INSL3.
- partie inguino-scrotale : testicules
traversent canal inguinal jusque dans
le scrotum. Cette phase dépend des
androgènes qui vont faire lâcher le ligament suspenseur crânien qui va
libérer les testicules qui vont être tirés jusque dans le scrotum. ils sont
entourés par la vaginale

2. tubes séminifères :
Lieu de spermatogenèse (spermatogonie → spermatozoïde). Les spz sont ensuite libérés par le canal
déférent et l’urètre à chaque éjaculation. Dans le tissu interstitiel entre les tubes séminifères on
retrouve les cellules de Leydig : production d’hormones sexuelles mâles + testostérone.

● parois du tubes séminifères :


- 2 types de cellules : lignée germinale et cellules de sertoli. Le tube est limité
par une gaine tubulaire mince (collagènes, fibroblastes…)
- ≠ types de jonctions : serrées, desmosomes, jonctions gap et
hémidesmosomes.

● cellules sertoli : formation et bon fonctionnement du testicule, 1ère cellule à se


différencier. perte de la capacité proliférative et apparition de marqueurs spécifiques inhibine
et transferrine.
→ fonctions :
- soutien et nutrition des cellules germinales : apport de lactate
et de glucose. Le glucose peut être décomposé en pyruvate.
- fonctions sécrétoires : liquides testiculaires, activines, inhibines,
facteurs de croissances.
- fonction de phagocytose : des cellules germinales apoptotiques
et des corps résiduels de la spermiogenèse
- barrières hémato-testiculaires : les cellules sont liées par des
jonctions serrées continues et empêchent l’infiltration des cellules
immunitaires cytotoxiques et d’anticorps.
● cellule de leydig : noyau sphérique + cytoplasme riche en REL++ ou REG et
mitochondries à crêtes tubulo-vésiculaires. Chez l’adulte pubère on peut retrouver des
gouttelettes lipidiques, des inclusions protéiques (cristalloïdes de Reinke) et pigmentaires
(lipofuscine). Synthèse de testostérone

3. La testostérone :

Régulation de la fonction régulatrice. synthétisé dans les cellules de leydig. sécrétion


pulsatile, dérivé du cholestérol. La testostérone est responsable des caractères sexuels
primaires et secondaires (spermatogenèse, musculature, pilosité,voix..).

→ voies gonadiques de la biosynthèse de la testostérone


La gonadotrophine (GnRH) sécrétée par l'hypothalamus stimule la libération de l'hormone
lutéinisante (LH) par l'hypophyse.
LH se lie à ses récepteurs sur les cellules de Leydig, stimule Gs et active la voie AMPc/protéine
kinase A (PKA). La PKA favorise le transport du cholestérol dans les mitochondries (protéines de
transport, CEH) et augmente la transcription des gènes des enzymes impliqués dans la biosynthèse de
la testostérone. Le cholestérol est converti en prégnénolone, qui diffuse dans le réticulum
endoplasmique pour la biosynthèse de la testostérone via les voies ∆4 et ∆5. La testostérone est
formée à partir de la 17β-hydroxystéroïde déshydrogénase 3 (HSD17β3) dans la voie ∆4 et à partir de
la 3β-hydroxystéroïde déshydrogénase (HSD3β) dans la voie ∆5.
La testostérone est convertie en dihydrotestostérone (DHT) par la 5α-réductase, et une
partie est aromatisée en 17ß-estradiol.

4. Les voies spermatiques : voies d’excrétion du sperme : s’étendent des tubes


séminifères à l’urètre :

● voies intra-testiculaires :
- tubes droits : font suite aux tubes séminifères, permettent le transfert des spz des
tubules séminifères vers la rete testis.
- rete testis : ensemble de lacunes, canalicules et fentes.

● voies extra-testiculaires :
- canaux efférents : jonction et transport des spz du rete testis à épididyme.
- épididyme : renferme canal épididymaire. Formée d’une queue, d’une tête et d’un
corps. C’est un lieu de transport, de stockage et de maturation des spz (acquisition
motilité).
- canaux déférents : s’étend le long de la prostate et s'anastomosent avec le conduit
de la glande séminale pour formal canal éjaculateur.
- canal éjaculateur : fusion entre l’ampoule du conduit déférent et le conduit de la
vésicule séminale. Se jette dans l’urètre prostatique.
- urètre : dernier segment, 3 segments : prostatique, membraneux et spongieux
(traverse la verge).

→ vascularisation : artère testiculaire, artère crémastique et artère du canal déférent. Le


drainage veineux se fait par le plexus pampiniforme (enroulé autour de l’artère testiculaire).

5. Glandes annexes : sécrètent ++ du volume du plasma séminal, les sécrétions sont


androgéno-dépendantes.

● prostate :
- glande exocrine impaire et médiane, au dessous de la vessie, sécrétion 1⁄3 plasma
séminal,
- possède 2 sphincters : interne involontaire et externe volontaire. Distinguée en 5
zones : centrale, périphérique, péri-urétrale, zone de transition et stroma.
- vascularisation : artère prostatique (artère iliaque int.)
- Traversée par l’urètre et par les canaux éjaculateurs.
- composée de grandes ramifiées : de la muqueuse, de la sous muqueuse et de
glandes prostatiques.
● vésicules séminales : 70% du liquide, riche en fructose et en prostaglandine et 2
réservoirs en saccules allongés.
● glandes bulbo-urétrales ou de Cowper : situées près de la prostate, déversent leur
sécrétion dans l’urètre (pré-éjaculatoire)

6. Le penis :

- deux masses dorsales : corps caverneux (tissus conjonctif et muscles lisses, artères,
espaces sinusoïdes)
- une masse ventrale : corps spongieux dans lequel une partie de l’urètre est incrustée

→ vascularisation : artère caverneuse, artère bulbo-urétrale, l’artère dorsale, artère dorsale et


artère circonflexe et drainage : 2 veines dorsales

3) Appareil génital femelle

● fonctions : production d’ovules, fécondation et gestation.

● les organes génitaux internes :

1. le vagin : organe copulateur - relie vulve à l’utérus. conduit musculo membraneux.


- plis transversaux : permettent dilatation et contraction du vagin
- fonctions : menstruation , défense immunitaires (pH acide), reproduction et sexuelles
(excitation et plaisir féminin).
- 3 tuniques : muqueuse, musculeuse et adventice
2. utérus : organe de gestation et d’accouchement : 2 parties : corps et col. organe médian et
impaire. 4 ligaments (rond, large, utéro-ovarien et utéro-sacré).
- vascularisation : artère utérine, ovarienne et du ligament rond.

● corps de l’utérus :
- couche fonctionnelle : endomètre : se dilate et se détache au cours de la menstruation.
L’endomètre possède des glandes endométriales et un stroma.
- couche musculaire : permet résistance, contraction, expansion et répond à l’ocytocine.
- couche sérieuse : périmètre

● col de l’utérus : muqueuses assurent la lubrification, protection antibactérienne,


environnement alcalin pour protéger les spz et bouchon muqueux pdt la grossesse

3. ovaires : gonades responsables de l’ovogenèse.


- fonctions : exocrine et endocrine cyclique (rythme superposable au cycle utérin.)
- recouvertes d’un épithélium simple cubique qui recouvre l’albuginée.
- Le cortex externe de l’ovaire est composé de stroma et de nombreux follicules.
- complexe cumulus-ovocyte est capturé et transporté par l’oviducte et facile à trouver
pour les spz.
- formation du corps jaune : caillot sanguin central + grandes cellules lutéales
(granulosa, vacuole lipidiques ++) et petites cellules lutéales (sombre, moins de
vacuoles) Les cellules de la thèque interne sécrètes des oestrogènes qui vont etre
responsables du développement de la muqueuse utérine.
- corpus albicans / corps blanc : si l’ovule n’est pas fécondé, le corps jaune dégénère
et forme le corps blancs (infiltration de collagène et qlq fibroblastes)
- dialogue entre ovocyte et cellules somatiques : indispensable à la maturation ovocytaire
- mise en place de jonctions gap communicantes.

4. trompes : 4 segments, communication entre cavité utérine et cavité péritonéale.


- fonctions : captation de l’ovocyte, transport et capacitation des spz, lieu de fécondation
(⅓ distaux); conduire le zygote
- 3 couches : muqueuse (endomètre) , musculeuse (myomètre) et séreuse (périmètre)
- cils permettent déplacement de l’oeuf
- cellules glandulaires : élaborent un liquide qui permet nutrition des spz, de l’ovocyte,
du zygote et de l’embryon, transport des spz et capacitation

● les organes génitaux externes :

1. vulve : clitoris, meat urinaire, glandes vulvaires, fente vulvaire, et ouverture du vagin.
délimitée par les lèvres.
2. les lèvres :
→ grandes lèvres : présence de follicules pileux et glandes sébacées. épithélium pavimenteux stratifié
kératinisé
→ petites lèvres : épithélium squameux, fine couche de kératine, pas de poils et moins de glandes
sébacées.

3. le clitoris : organe homologue du pénis, capacité érectile. composé d’un gland et d’un
corps, de corps caverneux et de bulbes du vestibule.

4. glandes vulvaires :
→ glandes para-urétrales ou de Skene (cf. glandes prostatiques chez l’homme), au contact
de la paroi de l’urètre et se drainent par deux canaux. Elles sécrètent une substance
antimicrobienne, lubrifiante et source d’éjaculation féminine.
→ glandes vestibulaires majeures, vulvo-vaginales ou de Bartholin : (cf. glandes bulbo-
urétrales) situées de chaque côté de l’ouverture vaginale derrière chaque bulbe vestibulaire,
elles sont impalpables. Elles sécrètent la cyprine pendant l’excitation sexuelle

4) Différenciation sexuelle

● origine embryologique : les systèmes urogénitaux proviennent du mésoblaste


intermédiaire qui se différencie en 2 structures :
les crêtes génitales (zones de gonades
indifférenciées) et le mésonéphros.
● Les crêtes génitales proviennent de la prolifération
de l'épithélium coelomique. Cet épithélium deviendra
germinatif et formera les cordons sexuels primitifs
unis par le rete gonadique. Lors de ce processus, il
y’a apparition des canaux de Wolff et de Muller sur le
mésonéphros.
● Le développement des appareils génitaux passe par
un stade différencié et indifférencié et concerne les
gonades, voies génitales et organes génitaux
externes.

1. formation des gonades

→ stade indifférencié :

● Les gonades sont formées par deux populations cellulaires différentes : les cellules
germinales primordiales et les cellules somatiques (nourricières).
● à S6, apparition des canaux de müller dans la crête mésonéphrotique et apparition des
cordons sexuels primitifs.
→ stade différencié :

● à S7-S8 :
- chez l’homme : développement des cordons sexuels reliés par les cordons du rete
testis. Détachement des cordons à l’épithélium de la crête génitale.
- chez la femme : dégénération des cordons primitifs, production de cordons corticaux,
toujours pas de connexion avec le canal de müller.
● S20 : début folliculogénèse

2. développement des voies génitales

→ stade indifférencié

● S5/S6 : voies génitales internes = canaux de Wolff + canaux de müller.


● S5/S6 : canal de müller a 3 zones : verticale supérieure (parallèle à wolff),
horizontale (croise wolff en avant) et verticale inférieure qui va fusionnée avec le
deuxième canal de müller pour former le futur canal utéro vaginal.

→ stade différencié

● chez l’homme :
- régression des canaux de müller
- développement des canaux de wolff : formation de l'épididyme.
● chez la femme :
- S8 : dégénération canaux de wolff
- développement canaux de müller : partie crâniale donne le pavillon de la trompe,
partie moyenne donne la trompe + ligament large et la partie distale forme le canal
utéro-vaginal (utérus + partie sup du vagin) (nb : la partie inf. du vagin provient du
sinus uro-génital définitif)

● sinus urogénital primitif : fusion de la membrane cloacale avec le septum uro-rectal.

CLOAQUE

RECTUM SINUS
DORSAL UROGÉNITAL

VESSIE URÈTRE
→ disparition de la membrane uro génitale : communication entre sinus uro-génital et cavité
amniotique → écoulement des urines foetales.
→ Partie caudale du sinus uro-génital va former les ⅔ inférieurs du vagin.

3. différenciation des organes génitaux externes :

● formation du tubercule génital à l’extrémité supérieure de la membrane cloacale.


● développement des bourrelets génitaux et des plis urogénitaux.
● S7 : fusion septum urorectal - membrane cloacale → formation des membranes anales (dorsales)
et membranes urogénitales (ventrales).
● S8 : rupture des deux nouvelles membranes → formation de l’anus et de l’orifice urogénital (vessie-
urètre)

- chez l’homme : allongement du tubercule génital (penis) et fermeture des bourrelets


génitaux.
- chez la femme : très faible allongement du tubercule. devient le clitoris à S14. les
plis urogénitaux deviennent les petites lèvres tandis que les bourrelets formeront les
grandes lèvres.

5) Déterminisme du sexe :

1. sexe génétique : déterminé à la fécondation, par la paire de chromosomes sexuels


présente dans l’équipement chromosomique (XY ou XX).
2. sexe gonadique : présence de gonades.

● rôle du chromosome Y :
- gène SRY présent sur Y est responsable de la différenciation sexuelle masculine.
- le gène SRY code pour le TDF ( protéine de 204 AA - facteur de transcription)
- La protéine TDF détermine la différenciation des gonades en testicules. donc pas de
gène SRY = pas de TDF = ovaires.
● le gène SOX9 (chromosome 17) : facteur de transcription. Dans les testicules, sox9 est
exprimé dans les cellules de Sertoli, lesquelles contribuent à la formation de ces organes.
Chez l'homme, sox9 semble impliqué dans le développement des organes sexuels puisque
des anomalies d´expression de ce gène entraînent des inversions de sexe.

● chez l’homme : le testicule foetal.


- On observe l'albuginée (contient vaisseaux sanguins) + cordons séminifères. On
observe les cellules de Leydig à partir de S14.
- L’hormone anti-müllérienne : facteur testiculaire responsable de la régression des
canaux de Müller chez le fœtus mâle. L’AMH est sécrétée par les cellules de sertoli
dès la S8 dans le testicule embryonnaire. (nb une petite quantité d’AMH est sécrétée
par la granulosa chez la femme)
- La testostérone : sécrétée par les cellules de leydig responsable du développement
des canaux de Wolff qui deviendront déférents et vésicules séminales.

● mode d’action de la testostérone : Dans le sang, la testostérone peut être


libre ou transportée par une protéine : la Sex Hormon Binding Globulin
(SHBG). Une fois arrivée devant la cellule cible, la testostérone traverse la
membrane plasmique et se fixe sur son récepteur codé par le gène AR
(chromosome X) soit sous forme de testostérone soit sous forme de DHT
(forme de la testostérone réduite par la 5 alpha-réductase). Le complexe
DHT-récepteur ou testostérone-récepteur pénètre dans le noyau et se fixe à
l’ADN : début de la synthèse de protéines impliquées dans le développement
des voies génitales.

→ nb : en cas d’absence du gène AR : pas de transporteur de testostérone :


insensibilité aux androgènes : Biologiquement, les patients ont une testostérone et une
LH élevées.Le diagnostic est confirmé par le caryotype 46, XY et l’analyse génétique
du gène du récepteur aux androgènes.

● rôle :
- la régulation de la sécrétion de la LH,
- l’initiation et le maintien de la spermatogenèse
- la formation du phénotype masculin durant la
différenciation sexuelle
- la maturation sexuelle à la puberté.

3. sexe phénotypique : mise en place des voies génitales et apparition des caractères
seuxels.

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