Cours
Cours
Cours
Résumé de Cours
Nombres complexes
p x y
x = Re z; y = Im z; z=x iy; jzj = r = x2 + y 2 ; cos = ; sin = :
r r
jz aj = r or z = a + rei ; 2 [0; 2 [ :
1
+2k +2k
z = r n cos n
+ i sin n
:
Fonctions complexes
Si une seule valeur de f (z) correspond à z, nous dirons que f (z) est uniforme.
Si plusieurs valeurs de f (z) correspond à z, nous dirons que f (z) est multiforme.
Exemple: Log(z), az :
1/10
Fonctions holomorphes
La dérivée de la fonction f en z0 est
On dit que f est holomorphe dans un ouvert A, si f est dérivable en tout point z de A.
Une fonction est dite holomorphe en z0 si elle est holomorphe dans fjz z0 j < g ; > 0:
Équations de Cauchy-Riemann.
Une fonction u sur R2 est dite harmonique si elle est de classe C 2 et son laplacien est nul
@ 2u @ 2u
u= + 0 sur .
@x2 @y 2
Si les dérivées partielles secondes de u et v par rapport à x et à y existent et sont continues dans
@ 2u @ 2u @ 2v @ 2v
R2 , alors on peut tirer des équations de Cauchy-Riemann, 2 + 2 = 0 et 2 + 2 = 0.
@x @y @x @y
i.e. les parties réelles et imaginaires de f = u + iv sont des fonctions harmoniques.
Si u est une fonction harmonique sur un ouvert R2 : Alors une fonction v est dite
Points singuliers. Un point en lequel une fonction f (z) cesse d’être analytique est appelé un
point singulier ou une singularité de f (z). Il existe des types variés de singularités.
Pôles. Si l’on peut trouver un entier positif n tel que lim (z z0 )n f (z) = A 6= 0, alors z0
z!z0
2/10
z
est appelé un pôle d’ordre n. Si n = 1, z0 est appelé un pôle simple. Exemple. f (z) =
(z 1)2
a un pôle double en z = 1.
Singularités essentielles. Une singularité qui n’est ni un pôle, ni une singularité apparente
dz = dx + idy
Z Z Z Z
f (z) dz = (u + iv) (dx + idy) = udx vdy + i vdx + udy:
C C C C
Théorème de Cauchy. Soit f une fonction holomorphe dans un ouvert connexe et sur sa
H
frontière C. Alors f (z) dz = 0:
C
Ce théorème fondamental est souvent appelé théorème de Cauchy.
H
Exemple Soit C = fz = z = eit ; t 2 [ ; ]g : Calculer 2zdz:
C
it it
On a dz = d (e ) = ie dt; alors
I Z Z
it it
2zdz = 2e ie dt = 2i e2it dt = e2it =1 1 = 0:
C
3/10
Formule intégrale de Cauchy
Soit f une fonction holomorphe à l’intérieur d’une courbe fermée simple C et sur C, soit a un
Les résultats (1) et (2) sont appelés formules intégrales de Cauchy et sont très remar-
quables car ils montrent que si une fonction f est connue sur la courbe fermée simple C,
alors ses valeurs et les valeurs de toutes ses dérivées peuvent être calculées en tout point
situé à l’intérieur de C.
Séries entières
Une série de la forme
2
X
1
a0 + a1 ( z a) + a1 ( z a) + ::: = an ( z a)n (3)
n=0
Rayon de convergence. Il existe un nombre positif R tel que (3) converge pour jz aj < R et
diverge pour jz aj > R, cependant que pour jzaj = R elle peut ou non converger.
X
1
Nous pouvons obtenir le rayon de convergence de la série entière an (z a)n par
n=0
an 1
critère de d’Alembert : lim ,ou par critère de Cauchy : lim p ,
n!1 an+1 n!1 n
jan j
1
an n
R = lim = lim 1 = 1:
n!1 an+1 n!1
n+1
La série converge dans jzj < 1 et diverge en dehors i.e. jzj > 1. Sur le cercle jzj = 1, la série
4/10
Séries de Taylor
Soit f une fonction holomorphe à l’intérieur d’une courbe fermée simple C et sur C. Alors
h2 00 hn
f (a + h) = f (a) + hf 0 (a) + f (a) + ::: + f (n) (a) + ::: ,
2! n!
ou en posant . z = a + h; h = z a;
Ceci est appelé le théorème de Taylor et les séries précédentes sont appelées séries de Taylor
Quelques séries particulières. La liste qui suit contient quelques séries particulières avec
Si (1 + z)p est multiforme le résultat est valable pour la branche de la fonction qui prend la
valeur 1 pour z = 0.
Séries de Laurent
Soit C1 et C2 des cercles concentriques, de centre a y
C1
5/10
Soit a + h un point quelconque de , on a alors
f (a + h) = a0 +a1 h + a2 h2 + a3 h3 + :::
a 1 a 2 a 3
+ + 2 + 3 + :::
h h h
où
I
1 f (z)
an = dz; n = ::: 2; 1; 0; 1; 2; :::
2 i (z a)n+1
C
ou un développement de Laurent.
série de Laurent cependant que le reste de la série formé des puissances négatives de z a est
appelé la partie principale. Si la partie principale est nulle, la série de Laurent se réduit à une
série de Taylor.
Classi…cation des singularités. Il est possible de classer les singularités d’une fonction f
par l’examen de sa série de Laurent. Dans ce but nous supposerons dans la …gure ci-dessus que
R2 = 0 si bien que f est holomorphe à l’intérieur de C1 et sur C1 excepté en z = a qui est une
singularité isolée.
1. Pôles. Si f à la forme (4) dans laquelle la partie principale ne possède qu’un nombre …ni
a 1 a 2 a 3 a n
+ 2 + 3 + ::: +
z a (z a) (z a) (z a)n
lim f (z) existe, alors z = a est appelée une singularité apparente. Dans un pareil cas on dé…nit
z!a
6/10
sin z
Exemple Si f (z) = alors z = 0 est une singularité apparente car f (0) n’est pas dé…ni
z
sin z sin z
mais lim = 1. On dé…nit f (0) = lim = 1. On remarque que dans ce cas
z!0 z z!0 z
sin z 1 z3 z5 z7 z2 z4 z6
= z + + ::: = 1 + + :::
z z 3! 5! 7! 3! 5! 7!
3. Singularités essentielles. Si f est uniforme alors toute singularité qui n’est ni un pôle ni
une singularité apparente est appelée une singularité essentielle. Si z = a est une singularité
termes.
1
Exemple Le développement de e z s’écrivant
1 1 1 1
ez = 1 + + 2
+ + :::,
z 2!z 3!z 3
Exemple
7/10
On peut obtenir formellement (7) à partir de (5) par intégration terme à terme en utilisant le
résultat 8
I >
< 2 i
1 p=1
p dz = (8)
(z a) >
: 0
C p 2 Z; p 6= 1:
L’intégrale de (7) s’exprimant à l’aide du seul coe¢ cient a 1 de (5), on appelle a 1 le résidu
Pour obtenir le résidu d’une fonction f (z) en z = a on pourrait croire d’après (5) à la nécessité
Dans le cas où z = a est un pôle d’ordre k il existe une formule simple qui donne a 1
1 dk 1 n o
k
a 1 = lim (z a) f (z) (9)
z!a (k 1)! dz k 1
Exemple
z
Si f (z) = , alors z = 1 et z = 1 sont respectivement des pôles d’ordre 1
(z 1) (z + 1)2
et 2.
z 1
Résidu en z = 1 : lim (z 1) = .
z!1 (z 1) (z + 1)2 4
1 d z 1
Résidu en z = 1 : lim (z + 1)2 = .
z! 1 1! dz (z 1) (z + 1)2 4
Si z = a est un point singulier essentiel, le résidu peut parfois être trouvé en utilisant des
Exemple
1
Si f (z) = e z , alors z = 0 est un point singulier essentiel et d’après le développement connu
u2 u3
eu = 1 + u + + + :::
2! 3!
8/10
1
avec u = , on trouve
z
1 1 1 1
e z =1 + + :::
z 2!z 2 3!z 3
1
où l’on voit que le résidu en z = 0 étant le coe¢ cient de sa valeur est 1.
z
Le théorème des résidus y
C
ou
I X
f (z) dz = 2 i Res (f; zk ).
C k
i.e. L’intégrale de f (z) le long de C est égale à 2 i fois la somme des résidus de f (z) en les
singularités contenues dans C. Notons que le théorème de Cauchy et les formules intégrales
Le calcul d’intégrales dé…nies peut souvent être e¤ectué en utilisant le théorème des résidus
appliqué à une fonction et à un contour convenables dont le choix peut demander une grande
ingéniosité. Les types d’intégrales qui suivent sont souvent rencontrées dans la pratique.
Z1
1. F (x) dx, F (x) est une fraction rationnelle.
1 I
On considère F (z) dz le long d’un contour C
C y
formé d’une portion de l’axe des x de R à +R et du
Γ
demi-cercle du demi-plan supérieur y > 0, ayant
R
9/10
Z1
calculer F (x) dx.
0
Z2
2. G (cos ; sin ) d ; G (cos ; sin ) est une fraction rationnelle de cos et sin .
0
z 1
z z+z 1 1
Soit z = ei , alors sin = ; cos = et dz = iei d ou d = dz:
2iI 2 iz
L’intégrale donnée est égale à F (z) dz où C est le cercle unité centré à l’origine.
C
Z1
3. F (x) fcos mx; sin mxg dx, F (x) est une fraction rationnelle.
1 I
Dans ce cas on considère F (z) eimz dz où C est le même contour que dans 1.
C
4. Intégrales diverses nécessitant des contours particulier.
Lorsque l’on calcule des intégrales analogues à celles des types 1 et 3 ci-dessus, il est souvent
Z Z
nécessaire de montrer que F (z) dz et F (z) eimz dz tendent vers zéro quand R ! 1. Les
M
Théorème 2 : Si jF (z)j pour z = R ei , où k > 0 et M sont des constantes, alors si
Rk Z
est le demi-cercle de la …gure ci-dessus, lim eimz F (z) dz = 0.
R!1
10/10