Université Cadi Ayyad Année Universitaire 2017/2018
Faculté des Sciences
Semlalia-Marrakech
Département de Physique
Module de physique - Mécanique du Point Matériel
Corrigé de la série N◦ 1
Filière S1 SMA
Corrigé de l’éxercice 1 : Opérations sur les vecteurs
Pq
1. Soit un vecteur V~ = (v1 , v2 , v3 ). On sait que la norme est donnée par kV~ k = 2
i=1,3 vi . En
√ √ √
~ 2, 3), B(2,
appliquant ce résultat aux trois vecteurs A(3, ~ ~ 2, 2) , on obtient
3, 2) et C(1,
q
√ 2
~ =
kAk 32 + 22 + 3 = 4
q
√ 2 √ 2
~ =
kBk 22 + 3 + 2 = 3
√
~ =
kCk 12 + 22 + 22 = 3
On sait que le vecteur unitaire ~uV de la direction du vecteur V~ , est définie par ~uV = V~ /kV~ k. De
la même manière, en appliquant ce résultat, on obtient
√
3 1 3
~uA = ( , , )
4 2√ 4√
2 3 2
~uB = ( , , )
3 3 3
1 2 2
~uC = ( , , )
3 3 3
2. Pour déterminer les cosinus des angles entre les trois vecteurs pris deux à deux, nous utilisons la
~·B
définition du produit scalaire suivante A ~ = kAkk~ Bkcos(
~ ~dB),
A, ~ ce qui donne
~·B
A ~
~dB)
cos(A, ~ =
~ Bk
kAkk ~
√ √ √
3×2+2× 3+ 3× 2
=
4×3
≃ 0.993
de même
~ ·C
B ~
~dC)
cos(B, ~ =
~ Ck
kBkk ~
√ √
2×1+ 3×2+ 2×2
=
3×3
≃ 0.921
et enfin
d ~ ·A
C ~
~ A)
cos(C, ~ =
~ Ak
kCkk ~
√
1×3+2×2+2× 3
=
3×4
≃ 0.872
1
3. On sait que les composantes du vecteur produit vectoriel entre ~uB et ~uC sont données par
~e1 = ~uB ∧ ~uC
√ !
3 2 2 1 2 1
√3 3 √3 3 √3 3
= ,− 2 2 , 3 2
2 2
3 3 3 3 3 3
√ √ √ √ !
2( 3 − 2) 2 − 4 4 − 3
= , ,
9 9 9
de même
~e2 = ~uC ∧ ~uA
!
2 1 1 3 1 3
3 √2 3 √4 3 4
= 2 3 ,− 2 3 , 2 1
3 4 3 4 3 2
√ √ !
2( 3 − 2) 6 − 3 1
= , ,−
12 12 3
et
~e3 = ~uA ∧ ~uB
√ !
1 3 3 2 3 2
√2 √3 √4 √3 4 √3
= ,− 3 2 , 1 3
3 2
4 3 4 3 2 3
√ √ √ √ !
2 2−3 2 3−3 2 4 3−3
= , ,
12 12 12
4. Calculons sin(~uAd
, ~uB ). On a
k~e3 k = k~uA kk~uB ksin(~uAd
, ~uB ) =⇒ sin(~uAd
, ~uB ) = k~e3 k
≃ 0.1198
puisque ~uA et ~uB sont unitaires. On utilise la même démarche pour les autres angles :
sin(~uBd
, ~uC ) = k~e1 k = 0.3886
et
sin(~uCd
, ~uA ) = k~e2 k = 0.4895
Pour vérifier ces derniers résultats, on utilise les cosinus de ces mêmes angles déjà calculés aupa-
ravant et on trouve
q
2 ud
q1 − cos (~
A, ~ uB ) = 0.1181 ≃ ke3 k
d
1 − cos2 (~uB , ~uC ) = 0.3896 ≃ ke1 k
q
d
1− cos2 (~u C, ~
uA ) = 0.4895 ≃ ke2 k
ce qui vérifie bien que les angles calculés dans cette questions sont les mêmes que ceux calculés
dans la question 2.
5. Pour qu’une famille de vecteurs constitue une base, il suffit
— que le cardinal de la famille, c’est à dire le nombre de vecteurs de la famille, soit égal à la
dimension de l’espace vectoriel en question, et qui est dans notre cas 3. Ce qui est vérifié pour
(~e1 , ~e2 , ~e3 ) ;
2
— et que la famille soit une famille libre, c’est à dire que tout vecteur peut être écrit comme
combinaison linéaire de ces trois vecteurs. Pour démontrer cette propriété, il suffit que les trois
vecteurs ne soient pas coplanaires et donc leur produit mixte soit différent de zéro. Calculons
alors le produit mixte
√ √ √ √
2( 3− 2) 2( 3−2) 2 2−3
√9 12 √ 12 √
√
~e1 · (~e2 ∧ ~e3 ) =
2−4
9√
6− 3
12
2 3−3 2
≃ 3.4 10−4
√12
4− 3 1 4 3−3
9 3 12
et qui est donc différent de 0. D’où les trois vecteurs forment une famille libre.
On en déduit que (~e1 , ~e2 , ~e3 ) forment une base.
6. Elle n’est pas orthogonale car les produits scalaires entre ces vecteurs pris deux à deux ne sont
pas nuls. Elle n’est pas non plus normée car les vecteurs de sa base ne n’ont pas une norme égale
à l’unité.
Corrigé de l’exercice 2 : Equations différentielles
Soit R(O, XY Z) un repère orthonormé. Le mouvement d’un point matériel est décrit par les équa-
tions différentielles suivantes
ẍ(t) = −ω ẏ (
x(0) = y(0) = z(0) = 0
ÿ(t) = ω ẋ avec
ẋ(0) = v0x > 0, ẏ(0) = 0, ż = v0z > 0.
z̈(t) = 0
où ω est une constante positive.
1. On intègre ÿ(t) = ω ẋ et on obtient ẏ(t) = ωx + K comme ẏ(0) = 0 et x(0) = 0 cela implique
K = 0. Aussi nous obtenons
ẍ(t) = −ω ẏ = −ω 2 x =⇒ ẍ(t) + ω 2x = 0.
C’est une équation différentielle de second degré à coefficients constants sans second membre.
L’équation caractéristique est donnée par r 2 + ω 2 = 0 dont les racines sont complexes distinctes
r1,2 = ±ω. La solution de l’équation différentielle en y est alors
x(t) = Ax eiωt + Bx e−iωt
comme x(0) = 0 =⇒ Ax + Bx = 0 et ẋ(0) = v0x =⇒ iωAx − iωBx = 0 =⇒ Ax − Bx = −iv0x /ω
ce qui implique que Ax = −Bx = −iv0x /2ω ce qui donne comme solutions
v0x
x(t) = −iv0x /2ω eiωt − e−iωt = sinωt.
ω
Quant à y, nous avons deux possibilités d’établir l’équation horaire y(t), soit de partir de procéder
comme c’est fait pour x(t) soit de substituer dans l’équation différentielle de y l’expression de
x(t) et de résoudre l’équation obtenue.
Première possibilité : Partons de l’équation différentielle de x :
ẍ(t) = −ω ẏ =⇒ ẋ(t) = −ωy + K1
et comme ẋ(0) = v0x et y(0) = 0 cela implique que K1 = v0x . L’équation différentielle en y devient
ÿ = ω ẋ = −ω 2 y + ωv0x =⇒ ÿ + ω 2y = ωv0x
qui est une équation de second ordre à coefficients constants mais avec second membre cette
fois-ci.
La solution générale y(t) est la superposition de la solution sans second membre yssm (t) et d’une
3
solution particulière yp (t). La solution sans second membre, par symétrie avec x(t), est yssm (t) =
Ay eiωt + By e−iωt . Quant à la solution particulière, il suffit de constater que yp = v0x /ω est solution
ce qui donne comme solution générale y(t) = Ay eiωt +By e−iωt +v0x /ω. Comme y(0) = 0 et ẏ(0) = 0
alors
)
Ay + By = −v0x /ω v0x
=⇒ Ay = By = −
Ay − By = 0 2ω
ce qui donne pour la solution générale
v0x iωt v0x v0x
y(t) = − e + e−iωt + = (1 − cosωt) .
2ω ω ω
Deuxième possibilité : En utilisant le résultat de x(t) obtenu, on peut écrire
ÿ = ω ẋ = v0x ωcosωt =⇒ ẏ = v0x sinωt + K3
et comme ẏ(0) = 0 =⇒ K3 = 0. Nous obtenons ainsi
v0x
y(t) = − cosωt + K4
ω
et comme y(0) = 0 =⇒ k4 = v0x /ω. La solution finale est donc
v0x
y(t) = (1 − cosωt) .
ω
Corrigé 3 : Différentielle et dérivée d’un vecteur unitaire
Soit R(O,~i, ~j, ~k) un repère cartésien et considérons la base sphérique (~er , ~eθ , ~eϕ ).
1. Exprimons les vecteurs de la base sphérique dans la base cartésienne :
~er = cosθ~k + sinθ~eρ
= cosθ~k + sinθ(cosϕ~i + sinϕ~j)
= cosϕsinθ~i + sinϕsinθ~j + cosθ~k.
nous sommes passés par le vecteur ~eρ de la base cylindrique.
De même, pour ~eθ , nous avons
~eθ = −sinθ~k + cosθ~eρ
= −sinθ~k + cosθ(cosϕ~i + sinϕ~j)
= cosϕcosθ~i + sinϕcosθ~j − sinθ~k.
et finalement
~eϕ = −sinϕ~i + cosϕ~j
2. Calculons les dérivées partielles suivantes sachant que les vecteurs de la base cartésienne sont
fixes :
∂~er
= cosϕcosθ~i + sinϕcosθ~j − sinθ~k;
∂θ
et
∂~er
= −sinϕsinθ~i + cosϕsinθ~j;
∂ϕ
4
et
∂~eθ
= −cosϕsinθ~i − sinϕsinθ~j − cosθ~k;
∂θ
et
∂~eθ
= −sinϕcosθ~i + cosϕcosθ~j;
∂ϕ
et
∂~eϕ
= 0
∂θ
et
∂~eϕ
= −cosϕ~i − sinϕ~j.
∂ϕ
3. Pour établir la différentielle de chacun des vecteurs de la base, on a
∂~er ∂~er
d~er = dθ + dϕ
∂θ ∂ϕ
= cosϕcosθ~i + sinϕcosθ~j − sinθ~k dθ + −sinϕ~i + cosϕ~j sinθdϕ
= dθ~eθ + sinθdϕ~eϕ
De la même manière, on établit la différentielle de ~eθ comme suit
∂~eθ ∂~eθ
d~eθ = dθ + dϕ
∂θ ∂ϕ
= −cosϕsinθ~i − sinϕsinθ~j − cosθ~k dθ + −sinϕcosθ~i + cosϕcosθ~j dϕ
= −dθ~er + cosθdϕ~eϕ
et finalement
∂~eϕ ∂~eϕ
d~eϕ = dθ + dϕ
∂θ ∂ϕ
= dϕ −cosϕ~i − sinϕ~j
= −dϕ~eρ = −dϕ (sinθ~er + cosθ~eθ ) .
4. Pour cette question, il suffit de faire apparaitre les différentielles des vecteurs de la base sphérique
sous la forme demandée. On a ~k = cosθ~er − sinθ~eθ , ce qui donne ~k ∧ ~er = sinθ~eϕ , ~k ∧ ~eθ = cosθ~eϕ
et ~eθ = ~eϕ ∧ ~er , ainsi on peut écrire
d~er = dθ~eϕ ∧ ~er + dϕ~k ∧ ~er
= dtθ̇~eϕ + dtϕ̇~k ∧ ~er
~ ∧ ~er
= dtΩ
~ = θ̇~eϕ + ϕ̇~k.
avec Ω
De même, on a
d~eθ = −dθ~er + cosθdϕ~eϕ
= dθ~eϕ ∧ ~eθ + dϕ~k ∧ ~eθ
~ ∧ ~eθ .
= dtΩ
5
Finalement, reprenons la différentielle de ~eϕ :
d~eϕ = −dtϕ̇ (sinθ~er + cosθ~eθ )
= −dtϕ̇ (sinθ~eθ ∧ ~eϕ − cosθ~er ∧ ~eϕ )
= −dtϕ̇ (sinθ~eθ − cosθer ) ∧ ~eϕ
= dtϕ̇~k ∧ ~eϕ
~ ∧ ~eϕ
= dtΩ
Les dérivées par rapport au temps s’obtiennent facilement en divisant par dt :
eθ eϕ
er
d~ ~ ∧ ~er
=Ω d~ ~ ∧ ~eθ
=Ω d~ ~ ∧ ~eϕ .
=Ω
dt dt dt
R R R
5. Considérons cette fois-ci la base cylindrique. Le seul angle qui varie est ϕ, d’où le vecteur rotation
de la base cylindrique par rapport à la base cartésienne est Ω~ = ϕ̇~k. En appliquant les résultats
précédents, on obtient
d~eρ
= ϕ̇~k ∧ ~eρ = ϕ̇~eϕ
dt R
d~eϕ
= ϕ̇~k ∧ ~eϕ = −ϕ̇~eρ
dt R
d~k
= 0
dt R
6. Soit V~ = Vr~er + Vθ~eθ + Vϕ~eϕ . Sa dérivée par rapport au temps est
dV~ dVr d~er dVθ d~eθ dVϕ d~eϕ
= ~er + Vr + ~eθ + Vθ + ~eϕ + Vϕ
dt dt dt dt dt dt dt
dVr dVθ dVϕ ~ ∧ ~er + Vθ Ω
~ ∧ ~eθ + Vϕ Ω
~ ∧ ~eϕ
= ~er + ~eθ + ~eϕ + Vr Ω
dt dt dt
dVr dVθ dVϕ ~ ∧ (Vr~er + Vθ~eθ + Vϕ~eϕ )
= ~er + ~eθ + ~eϕ + Ω
dt dt dt
dVr dVθ dVϕ ~ ∧ V~ .
= ~er + ~eθ + ~eϕ + Ω
dt dt dt
qui reste une relation générale.
Corrigé 4 : Déplacement élémentaire
Considérons un repère cartésien R(O,~i, ~j, ~k). Soient (~eρ , ~eϕ , ~k) et (~er , ~eθ , ~eϕ ) respectivement les bases
−−→
cylindrique et sphérique. Soit M un point repéré par OM par rapport à R. On considère un déplacement
infinitésimal de M en M ′ tel que M ′ est très proche de M. On note alors le déplacement élémentaire
−−→′ −−→ −−−→ −−→
par OM − OM = dMM ′ = dOM
1. La base cartésienne est fixe et donc la dérivée de ces vecteurs par rapport au temps dans R est
nulle. D’où, le déplacement élementaire dans cette base est
−−→
dOM = dx~i + dy~j + dz~k.
2. Le vecteur rotation de la base cylindrique dans R est Ω~ = ϕ̇~k. Ceci peut être démontré facilement
en explicitant la base cylindrique dans la base cartésienne.
Le déplacement élémentaire dans cette base est
−−→
dOM = d ρ~eρ + z~k = dρ~eρ + ρd~eρ + dz~k
~ ∧ ~eρ + dz~k
= dρ~eρ + ρdtΩ
= dρ~eρ + ρdϕ~k ∧ ~eρ + dz~k = dρ~eρ + ρdϕ~eϕ + dz~k
6
~ = θ̇~eϕ +ϕ̇~k = θ̇~eϕ +ϕ̇ (cosθ~er − sinθ~eθ ).
3. Pour ce qui est de la base sphérique, le vecteur rotation est Ω
Ainsi pour le déplacement élémentaire dans cette base, on trouve
−−→
dOM = d (r~er ) = dr~er + rd~er
= dr~er + rdtΩ ~ ∧ ~er
= dr~er + r (dθ~eϕ ∧ ~er + dϕ [cosθ~er − sinθ~eθ ] ∧ ~er )
= dr~er + r (dθ~eθ + dϕ~eϕ )
= dr~er + rdθ~eθ + rdϕsinθ~eϕ
Exercice 4 : Tube cathodique
Nous étudions dans cet exercice le mouvement des électrons dans un tube cathodique d’un oscillo-
scope, voir figure ci-dessous. Les électrons partent du point O avec la vitesse ~v0 = v0~i, ce qui implique
que les composantes de la vitesse à l’instant initial selon Ox et Oy sont respectivement v0x = v0 et
v0y = 0. La vitesse à un instant quelconque t sera notée ~v (t) = vx~i + vy~j où vx = dγx /dt et vy = dγy /dt.
De même, l’accélération des électrons entre les deux plaques est ~γ = γ0~i = γx~i + γy~j, ce qui implique
que l’accélération selon Oy est γy = γ0 alors que selon Ox, elle est nulle γx = 0.
y
E
P1 δ
j α A
O i x
P2
l D=5l
1. Pour établir les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement des électrons entre les plaques, nous
partons de l’expression des composantes de l’accélération
Z
dvx
= γx = 0 =⇒ dvx = 0 =⇒ vx = Cte =⇒ vx = v0x .
dt
De cette dernière relation, on déduit l’équation horaire
Z
dx
= vx = v0x =⇒ dx = v0x =⇒ x(t) = v0x t + Cte
dt
la constante est détermimée à partir des conditions initiales, x(t = 0) = x0 = 0, ce qui implique
x(t) = v0x t.
On procède de la même manière pour l’équation horaire y(t)
Z
dvy
= γy = γ0 =⇒ dvy = γ0 =⇒ vy = γ0 t + Cte
dt
or vy (t = 0) = v0y = 0 ce qui implique que la constante est nulle et vy = γ0 t. Pour y(t), sachant
que y(t = 0) = 0,
Z Z
dy 1
= vy = γ0 t =⇒ dy = v0y tdt =⇒ y(t) = γ0 t2 .
dt 2
7
On en conclut que les équations horaires du mouvement des électrons sont
(
x(t) = v0 t
y(t) = 12 γ0 t2
Pour déduire l’équation de la trajectoire, il suffit de substituer t dans l’expression de y par son
expression en fonction de x, sachant que t = x/v0
1 2 1 γ0 2
y = γ0 t = x
2 2 v02
qui est l’équation d’une parabole de sommet O.
2. Calculons la vitesse des électrons au point A, situé à la sortie des plaques, xA = l
~vA = vxA~i + vyA~j
= v0~i + γ0 tA~j
où tA est le temps mis par les électrons pour atteindre le point A, tA = l/v0 ce qui donne
γ0 l ~
~vA = v0~i + j
v0
Pour déduire α, il suffit de projeter ~vA sur l’axe Ox, d’une part, et d’utiliser la définition du
produit scalaire de ~vA par ~i, d’autre part
~vA · ~i = v0 (projection sur ~i)
= |vA |cosα (définition de ~vA · ~i)
v0
=⇒ cosα = |~
vA |
or
v v
u u
u
tv 2 γ02 l2 u 2 2
t1 + γ0 l
|~vA | = 0 + = v0
v02 v04
ce qui donne
1
α = arccos
r
γ 2 l2
1+ 0
v04
3. L’accélération des électrons entre les points A et E est nulle ce qui implique que le mouvement
est rectiligne uniforme. Dans la suite, on considère les équations horaires entre les deux points A
et E sans l’expliciter. En effet
dvx
= 0 =⇒ vx (t) = K
dx
or vx (tA ) = ~vA · ~i = v0 ce qui implique que vx (t) = v0 . De même
dx
= vx = v0 =⇒ x(t) = v0 t + K
dt
et on détermine la constante sachant qu’à t = tA on a x = xA = l, ce qui donne x(t = tA ) = l =
v0 tA + K =⇒ K = l − v0 tA or tA = l/v0 ce qui implique k = l − v0 vl0 = 0 et
x(t) = v0 t
8
lequel résultat est prévu car le mouvement selon Ox est uniforme entre O et E.
On procède de la même manière pour l’équation horaire y(t) :
dvy
= 0 =⇒ vy (t) = K
dy
or vy (tA ) = ~vA · ~j = γ0 l
v0
ce qui implique que
γ0 l
vy (t) = v0
. De même
dy γ0 l γ0 l
= vy = =⇒ y(t) = t+K
dt v0 v0
2
et on détermine la constante sachant qu’à t = tA on a y = yA = 21 γ0 t2A = 21 γ0 vl 2 . Ainsi
0
γ0 l
y(t = tA ) = yA = tA + K
v0
γ0 l 1 l2 γ0 l l 1 l2
=⇒ K = yA − tA = γ0 2 − = − γ0 2
v0 2 v0 v0 v0 2 v0
ainsi l’équation horaire y(t) s’obtient comme suit
!
γ0 l 1 l2 γ0 l 1 l
y(t) = t − γ0 2 = t−
v0 2 v0 v0 2 v0
Pour déterminer la déviation δ, il suffit de reprendre l’équation horaire y(t) à l’instant t = tE =
l+D
v0
= v6l0 :
!
γ0 l 6l 1 l 11 γ0 l2
δ = y(t = tE ) = − = .
v0 v0 2 v0 2 v02
Corrigé 5 : Tube cathodique
y=f(x)
O x
A B
Nous nous intéressons au segment [A, B] de la route dont le profil est décrit par y = f (x), comme
indiqué dans la figure ci-dessus.
−−→
La position de M est repérée par OM = x~i + y~j, étant donné que le mouvement a lieu dans le plan
(Oxy).
9
1. La vitesse du point M s’exprime dans le repère cartésien comme suit
dx~ dy ~
V~ (M/R) = i+ j
dt dt
dy dx~
= ẋ~i + j
dx dt
= ẋ ~i + f ′ (x)~j .
2. Calculons l’accélération ~γ (M/R) :
d
~γ (M/R) = ẍ ~i + f ′ (x)~j + ẋ f ′ (x)~j
dt
d
= ẍ ~i + f ′ (x)~j + ẋẋ f ′ (x)~j
dx
~
= ẍi + ẍf (x) + ẋ f (x) ~j
′ 2 ′′
ce qui donne pour la composante de l’accélération selon Oy
γy (M/R) = ẍf ′ (x) + ẋ2 f ′′ (x).
Pour réexprimer γy (M/R) comme demandé, il suffit de remarquer que
v2
v 2 = ẋ2 1 + f ′2 (x) =⇒ ẋ2 =
1 + f ′2 (x)
!
d 2 d v2
=⇒ ẋ =
dt dt 1 + f ′2 (x)
!
d v2
=⇒ 2ẋẍ = ẋ
dx 1 + f ′2 (x)
−v 2 f ′ (x)f ′′ (x)
=⇒ ẍ =
(1 + f ′2 (x))2
En remplaçant ẋ et ẍ par leurs expressions dans celle de γy (M/R), on obtient
−v 2 f ′2 (x)f ′′ (x) v 2 f ′′ (x)
γy (M/R) = +
(1 + f ′2 (x))2 1 + f ′2 (x)
v 2 f ′′ (x)
=
(1 + f ′2 (x))2
d’où l’expression recherchée.
10