Chapitre 22
Chapitre 22
Chapitre 22
2.1 INTRODUCTION
Dans certains cas tels que les effets sismiques, ce modèle est suffisant pour l'étude
nécessaire. Les systèmes à un degré de liberté peuvent subir une translation ou une rotation.
Les problèmes de rotation liés à la vibration en torsion des systèmes élastiques ont une
importance considérable. Ce chapitre traitera les vibrations libres de ces systèmes, où le
mouvement peut être décrit par une coordonnée simple.
force de rappel
amortissement
éléments de ressort
rigidité K
La figure 2.3 montre une machine montée sur ressort en présence d’un amortisseur. Quand la
machine subit le mouvement vertical, les forces agissant sur sa masse sont la force d'inertie, la force
de rappel, la force d'amortissement et la force externe.
masse M
force d'inertie
Ressort
amortissement C
amortissement
éléments de ressort
rigidité K (a) Machine
Fig. 2.3
Pour l’étude de la vibration d’un système il est nécessaire de regrouper les quatre éléments
suivants :
a) la force d’inertie
b) l’amortissement
c) la force de rappel
d) la force d’excitation
Si la force externe est nulle, le système est en vibration libre ; dans un tel cas et en présence d’un
amortisseur le système subit une vibration libre amortie. En l’absence d’un amortisseur le système
est en vibration libre non amortie.
Les deux systèmes mentionnés ci-dessus, peuvent être représentés sous forme de système masse-
ressort comme le montre la figure (2.4). Toutes les structures peuvent être réduites aux systèmes se
composant de masses, ressorts, et amortisseurs et qui sont une idéalisation commode de la structure
réelle
Fig. 2.4
dx d 2x
La translation x, la vitesse x et l’accélération x 2
dt dt
où mx est la force d’inertie de la masse, cx l’amortissement et kx la force de rappel. La force
mx cx kx F t (2.1)
La solution de l’équation (2.1) donne la réponse de la masse aux forces appliquées sur le système à
un degré de liberté.
Si on considère le cas de vibration libre non amortie, F t 0 et c 0 , l’équation (2.1) sera écrite
comme suit :
mx kx 0 (2.2)
ou x n2 x 0 (2.3)
k
avec n2
m
ou in
La solution de l’équation (2.3) sera
x A1eint A2eint
2 m
nTn 2 , donc Tn 2 (2.7)
n k
L’intervalle temps T est appelé période naturelle de vibration du système [sec]. Le nombre de fois
où le mouvement se répète en une seconde est appelé fréquence naturelle de vibration f [Hz] ou
cycle par seconde [cps].
1 k
fn 2 (2.8)
Tn m
2
n 2 f n (2.9)
Tn
de la structure. (eq.2.8).
Le mouvement vibratoire représenté par l’équation (2.6) est un mouvement harmonique. Les
constantes C1 et C2 peuvent être déterminées à partir des conditions initiales du mouvement. Si à
En sommant les carrés des valeurs admises pour x0 et x0 , on peut montrer que :
x02
A x02 (2.13)
n2
Fig. 2.5
2.4 VIBRATION LIBRE AMORTIE DU SYSTEME A UN DEGRE DE LIBERTE
De l’équation (2.1), l’écriture de l’équation de mouvement d’un système à 1 DDL en vibration libre
amortie est la suivante :
mx cx kx 0 (2.21)
C’est une équation différentielle linéaire du second ordre dont la résolution se fait par procédure
standard. L’équation (2.21) admet pour solution générale l’expression suivante :
x Aert (2.22)
x Arert
x Ar 2 e rt
Après substitution de x et ses dérivées de l’équation (2.22) vers l’équation (2.21) et en réarrangement
des termes, on obtient :
m. Ar 2 e rt c. Are rt k . Ae rt 0
c k
En divisant par m : Ar 2 e rt Are rt Ae rt 0
m m
c k
Ou Ae rt r 2 r 0
m m
c k
avec et n2
2m m
L’équation (2.23) est appelée équation caractéristique dont la solution est donnée par :
x Ae
1
r1t
A2er2t (2.25)
Cette fois-ci, les racines de l’équation (2.24) r1 et r2 sont réelles et sont égales à r ; le
où r1 r2 r .
Dans ce cas, les racines r1 et r2 sont complexes car le discriminant est négatif 2 n2 0 ; celles-
Sachant que D n
2 2
La solution de l’équation (2.21) devient :
x A1e
iD t
A2e
iD t
(2.29)
t iDt
Ou x Ae
1 e A2et eiDt
sachant que , l’équation (2.30) s’écrit comme suit :
n
où C1 et C2 sont des constantes qui peuvent être déterminées à partir des conditions initiales. Le
x x
x ent x0 cos Dt 0 0 sin Dt (2.32)
D
La variation du déplacement du système amorti donné par l’équation (2.31) est montrée en figure
(2.6). L’amplitude de vibration et en décroissance de façon exponentielle. La réduction de la
magnitude de chaque cycle successif donne une mesure de l’amortissement du système. Comme on
peut le voir à partir de l’équation (2.31), la fréquence de vibration du système amorti est donnée par :
D n2 2 (2.33)
Fig. 2.6
La période de vibration du système amorti est donnée par :
2 2 1 2 1
TD (2.34)
n2 2 n
2 n 1 2
1
n
L’équation (2.34) montre que la période de vibration du système amorti est supérieure à celle du système
non amorti, mais est toujours petit devant n . Par conséquent, pour les cas pratiques, on peut
admettre avec une certaine précision qu’un petit amortissement visqueux n’affecte pas la période de
vibration.
Les variations de déplacement en fonction du temps pour différents systèmes sont montrées en
figure (2.7)
Fig. 2.7
mx kx FD 0 (2.35)
Fig. 2.8
Le signe est dû au fait que la force d’amortissement toujours opposée à la vitesse, et dans l’équation
différentielle du mouvement chaque signe est valide pour des intervalles de demi-cycle. Autrement
dit :
mx FD kx 0 pour x 0
(2.36)
mx FD kx 0 pour x 0
L’équation de mouvement du système masse ressort peut être dérivée à partir des considérations
d’énergie.
x
1 2
U kxdx kx (2.40)
0
2
1 1
m 2 xx k 2 xx 0 (2.41)
2 2
Ou mx kx 0 (2.42)
Le décrément logarithmique est un concept utilisé pour la mesure du facteur d’amortissement d’un
système à 1DDL. Il est basé sur la mesure de la diminution de deux amplitudes successives. Le
décrément logarithmique est donc défini comme étant le logarithme de deux amplitudes successives.
A un instant quelconque t t1 , l’amplitude de l’équation (2.30) est donnée par la figure (2.9)
2
L’amplitude positive suivante est atteinte à t t1 TD t1
n2 2
Fig. 2.9
2 2 2
x2 exp n t1 C1 cos D t1 C2 sin D t1 (2.44)
D D D
ou
2
x2 ent1 exp C1 cos Dt1 C2 sin Dt1 (2.45)
D
x1 2
exp (2.46)
x2 D
1
n
Si = taux d’amortissement critique, alors le décrément logarithmique sera :
n
x 2
ln 1 (2.48)
x2 1 2
En général, est petit
donc 1 2 1 .
x1
Alors ln 2
x2
1 x
ou ln 1 (2.49)
2 x2
x0 xe n
n t nTD
en nTD
xn xe
x0
e n
xn (2.51)
xn x0 e n