Stage 4eme Année
Stage 4eme Année
Stage 4eme Année
4ème année
Génie Civil, Bâtiments et travaux publics
CONCEPTION ET CALCUL DE LA
STRUCTURE EN BETON ARME D’UN
BATIMENT R+3 AVEC SOUS SOL
EMG 2013
PROJET BETON ARMEE
Réalisé par :
TALIB hamza
Remerciements
Avant d’introduire ce rapport, je tiens tout d’abord à présenter mes vifs remerciements à ceux
qui ont participé de près ou de loin à ce travail.
Je remercie sincèrement M. ACHEBBA El Mehdi pour leur affection et leur soutien constant.
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Résumé
Le présent travail s’inscrit dans le cadre d’un projet Béton armé, consacré à l’étude de la
structure d’un bâtiment à usage d’habitation.
L’étude de ce projet porte dans un premier temps sur la conception de la structure porteuse
et sa modélisation sur le logiciel de calcul des structures en éléments finis
ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS afin d’effectuer une analyse modale et sismique et
d’en tirer les efforts de calcul, puis le calcul manuel des éléments principaux et quelques
éléments secondaires de la structure en béton armé.
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1. Structure de l'entreprise
Présent depuis plus de 26 ans, GOLD ETUDES peut réaliser grâce à son savoir faire, toutes les
études techniques, et ce depuis la phase de conception jusqu’à la phase d’exécution. GOLD
ETUDES, peut assurer un partenariat dynamique ayant acquis une expertise dans les domaines
les plus variées son objectif premier et de donner une entière satisfaction. Depuis sa création
GOLD ETUDES se donne pour mission de mobiliser et d’optimiser l’ensemble des ressources
humaines, techniques et logistiques nécessaires à la réalisation des études techniques relatifs aux
projets de construction.
GOLD ETUDES est structurée selon une organisation qui lui permet une performance totale et
une optimisation des ressources. Son bureau dispose de tous les moyens humains et matériels
nécessaires à ses activités. GOLD ETUDES est une société dont les activités principales se
répartissent comme suit :
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L’acier adhère bien au béton ce qui permet de transmettre les efforts d’un matériau à l’autre.
Tableau 1:caractéréstique de BA
3. Actions et sollicitations
Une action représente toute cause produisant un état de contraintes dans la structure étudiée,
et on distingue 3 types d’actions :
10
1. Actions permanentes :
Poids propre de la structure
Poids de superstructures
Poussée des terres
….
2. Actions variables :
Charges d’exploitations Effet de températures
….
3. Actions accidentelles :
Chocs
Séismes
….
• Moment fléchissant
• Effort tranchant
• Effort normal
• Moment de torsion
4. Etats limites
Un état limite est un état particulier dans lequel une condition requise pour une construction,
ou l’un de ses éléments, est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de modification
défavorable d’une action.
Il correspond à une valeur maximale de la capacité portante du matériau sans qu’il y ait risque
d’instabilité, et on distingue :
✓ Etat limite ultime de stabilité de forme : non flambement d’un poteau, non
déversement d’une poutre…
• Etats limites de service E.L.S :
Ces états limites sont définis compte tenu des conditions de l’exploitation et de la durabilité
de la structure en service, et on distingue :
✓ Etat limite d’ouverture des fissures : la limitation des fissures évite la corrosion des
aciers ce qui entre dans le cadre de la durabilité de la structure.
1. Le béton
Le béton hydraulique est un mélange optimal de :
liant (ciments artificiels)
granulats naturels ou artificiels (sables, gravillons, graviers, …)
eau d’hydratation du liant et de mouillage des granulats
éventuellement des adjuvants (entraîneur d’air, plastifiant, hydrofuge,…).
Sa prise et son durcissement s’effectuent dans l’air ou dans
l’eau. Ses principales caractéristiques sont :
une bonne résistance en compression simple
une mauvaise résistance en traction
un poids volumique compris entre 22 et 24 KN/m3 environ et 25 KN/m3 pour
a) Résistance du béton :
• Résistance à la compression :
Un béton est défini par une valeur de sa résistance à la compression) à l’âge de 28 jours f c28
exprimée en MPa.
Lorsque l’âge du béton est inférieur à 28 jours, on prend en compte les calculs de résistance
fcj valeur caractéristique à j jours qui est obtenue, suivant les cas par les formules suivantes :
fcj fc28 pour fc28 ≤ 40 MPa
fcj fc28 pour fc28 > 40 MPa
• Résistance à la traction :
La résistance du béton à la traction à j jours, notée ftj est conventionnellement définie par :
b) Déformation du béton :
• Déformation longitudinale :
Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 heures, on admet, à
défaut de mesures, qu’à l’âge de j jours, le module de déformation longitudinale instantanée
du béton Eij vaut :
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• Déformation transversale :
Le coefficient de Poisson est pris égal à 0 pour le calcul des sollicitations à l’E.L.U et à 0,2
pour le calcul des déformations à l’E.L.S.
c) Modèles de calcul :
Les déformations nécessaires pour atteindre l’ELS sont relativement faibles et on suppose que
le béton reste dans le domaine élastique.
Pour les calculs à l’ELU, le comportement réel du béton est modélisé par la loi parabole-
rectangle sur un diagramme contraintes-déformations.
Avec :
γb coefficient de sécurité partiel qui vaut 1.5 dans les combinaisons fondamentales et 1.15
Pour les combinaisons accidentelles.
2. L’acier
Les valeurs limite élastique sont les mêmes en traction qu’en compression.
Elles sont obtenues par laminage à chaud d’un acier naturellement dur. Ces armatures ont
leur surface marquée par des crénelures de formes diverses de façon à assurer une meilleure
adhérence avec le béton. Ces aciers existent dans les nuances Fe E 400 et Fe E 500.
c) Caractères mécaniques :
Le module d’élasticité longitudinale Es est pratiquement constant quel que soit l’acier utilisé
et est pris égal à : E = 200 000 MPa
Le diagramme contrainte déformation des armatures est défini comme mentionné sur la figure
16
suivante :
• Calcul à l’ELU :
fsu
= 1.15 Pour les combinaisons fondamentales
=1 Pour les combinaisons accidentelles
• Calcul à l’ELS :
A l’ELS les vérifications à effectuer pour les aciers portent sur l’état limite d’ouverture des
fissures. L’appréciation du degré de nocivité de l’ouverture dépend de l’agressivité de
l’environnement. Les contraintes limites à l’ELS sont :
s = fe …………………………………………….………………fissuration peu
préjudiciable
I. Présentation du projet
1. Introduction
Notre projet porte sur l’étude d’un bâtiment R+3 avec sous-sol, l’élévation totale du bâtiment est de
15,1m .
2. Conception architecturelle
Le bâtiment est à usage d’habitation, composé d’un Rez-de chaussée et 3 étages avec sous-sol.
Caractéristiques géométriques :
Dimensions (m)
Tableau 3
En élévation :
4. Conception structurelle
a) Structure porteuse
La conception est la phase la plus importante lors de l’élaboration d’un projet de bâtiment.
Ainsi, une bonne lecture des plans architecturaux, des coupes et des détails est indispensable
pour la compréhension du projet et le dégagement des problèmes qui puissent nous rencontrer
ainsi que des contraintes et des exigences à prendre en compte.
La conception doit obéir à un certain nombre de critères. Elle doit assurer un bon compromis
permettant à la fois de satisfaire les exigences structurales et architecturales et de minimiser le
coût global du projet.
b) Contreventement
Une étude du contreventement de la structure est indispensable dans une construction
parasismique, Cette étude a permis de mettre en évidence les éléments essentiels participants
à la stabilité de notre structure. Le contreventement du bâtiment est assuré uniquement par des
voiles en béton armé d’épaisseur 20cm.
c) Conception structurelle
Grace à cette modélisation, on peut exploiter facilement ses résultats tell que les efforts
internes en tout point du bâtiment selon les différentes combinaisons souhaitées, ce qui
facilite énormément la tache de l’ingénieur structure.
21
a. Résistance au feu :
b. e = 7cm pour une heure de coupe-feu.
c. e = 11cm pour deux heures de coupe-feu.
d. e = 17.5 cm pour quatre heures de coupe-feu.
▪ Isolation acoustique :
Le confort et l’isolation acoustique exigent une épaisseur minimale de : e = 12cm (vérifiée)
▪ Résistance à la flexion :
▪ Dalles reposant sur deux appuis : Lx/35 < e < Lx/30
▪ Dalles reposant sur trois ou quatre appuis : Lx/50 < e < Lx/40.
1. Reprennent presque la totalité des charges horizontales et 20% des charges verticales
2. Participent au contreventement de la construction (vent, séisme)
3. Assurent une isolation acoustique entre deux locaux en particulier entre logements.
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a
≥3a
a
a
h
a ≥
2e
0
L’épaisseur minimale est de 15cm, de plus, l’épaisseur doit être de terminée es fonction de la
hauteur libre d’étage he et des conditions de rigidité aux extrémités comme indique à la figure
suivante: Dans les voiles on opte pour une épaisseur e = 20cm.
2. Charges d’exploitation
▪ Contre balancement
Le contre balancement est le moyen d’assurer l’équilibre pour la dalle en console, pour cela il
faudra que le poids du contre balancement soit égal à celui de la console. Ce contre poids peut
se faire de la manière suivante :
Créer une bonde pleine à l’amont de la poutre dont le poids sera équivalent à celui du balcon.
On prend comme épaisseur de cette bande 16 cm afin de répondre aux exigences citées dans
le pré dimensionnement des planchers.
25
Calcul de la distance X :
Les poteaux sont soumis à des charges verticales qu'ils transmettent jusqu'aux fondations. Le
tableau suivant donne la charge appliquée sur les poteaux en chaque étage.
Remarque :
a) Hypothèses de calcul :
Les poteaux sont des éléments de structure qui sont généralement verticales et sont destinés
à transmettre les charges gravitaires provenant des planchers vers le système de fondation, et
dans le cas d’un bâtiment courant ils n’interviennent pas au contreventement de la structure,
ils sont donc calculés par la méthode forfaitaire du BAEL selon les hypothèses suivantes :
▪ Elancement λ :
La longueur de flambement est prise 0.7l0 dans le cas des poteaux encastré
dans un massif de fondation ou bien assemblé à des poutres ayant au moins la
même raideur que lui dans le sens considéré et le traversant de part en part.
▪ Coefficient de flambement α :
Coefficient qui rassemble les paramètres cités précédemment pour tenir compte de l’effet
du flambement dans le poteau
La section d’acier nécessaire pour équilibrer l’effort Nu agissant sur le poteau selon la
méthode forfaitaire du BAEL se calcul comme suite :
❖ As
Section minimale :
❖ A (4u) = 4 (2 x (a+b)cm2
Armatures minimales
❖ A (2%) = 0.2 x
Armatures transversales :
Diamètre minimal :
Espacement :
30
Longueur de recouvrement :
Lr ≥ 24 Φl
c) Exemple de dimensionnement :
Dans ce paragraphe on va traiter le dimensionnement détaillé du poteau 18, c’est le poteau le
plus sollicité dans le bâtiment.
▪ Descente de charge :
Elle a été déjà établie dans le chapitre précèdent et le schéma suivant illustre les charges dans
différents niveaux du poteau .
Remarque :
La longueur de flambement pour un poteau de rive est prise égale à la longueur libre du
poteau.
▪ Ferraillage du poteau :
Coffrage du Poteaux :
β ∗ Nu
B ≥
fbc 0.85 ∗ fe
0.9 + 115
λ
Avec : β = 1 + 0,2(35)2
k∗l0
Et : λ= I
√ mm
B
Poteau du RDC 4 :
On fixe : λ1 = 35.
𝛽1 = 1.2
31
27,16 2
On reprend : 𝛽2 = 1 + 0,2( ) = 1,12
35
104,94
Br2 = * 1,12 = 97,94 cm²
1,2
Armatures Longitudinales :
f
Q∗ N′ u − Br ∗ bc
0,9
A′u = max [ f ; A′min ]
0.85∗ e
1.15
Avec :
0.2∗B(cm2 )
Amin = max [4 ∗ µ(m) ; ] : la section minimale forfaitaire imposée par le règlement
100
BAEL.
Le poteau le plus sollicité à une charge ultime de calcul : N′u = 610,5 KN.
14.17
1.12∗ 61O.5∗10−3 −(0.23∗0.23)∗
A′ = 500
0.9
∗ 104 ≤ 0cm²
0.85∗
1.15
0.2∗25∗25
Et : A′min = max [4 ∗ (0.25 + 0.25) ∗ 2); ] = 4cm²
100
Diamètre transversale :
6mm
∅t ≥ max { 3 ∅ 3 → ∅t = 6mm
10 min = 10 ∗ 12 = 3.6
Tableau récapitulatif :
Armatures longitudinales Armatures Longueur de
transversales recouvrement
Armatures Les Φl Section Φt St
calculées barres d’armature
Autres 4 cm2 4 HA 12 12 mm 4,52 cm2 6mm 18 cm 29 cm
niveaux
Tableau 4:ferraillage
a) Plan d’exécution
Nseuil ] = 87 T
On ne fera donc le calcul du ferraillage que pour les poteaux dont la charge dépasse ce seuil.
2. Dimensionnement des poutres
▪ Hypothèse de calcul
Les poutres sont des éléments porteurs sollicitées par des moments de flexion et des efforts
tranchants dues aux charges gravitaires, le calcul se fera alors en flexion simple selon les
combinaisons fondamentales ELU et ELS en considérant la fissuration peu préjudiciable.
▪ Calcul d’une poutre continue
On traitera dans ce paragraphe le ferraillage détaillé de la poutre H (poutre porteuse) d’un
étage courant.
L’étude d’une telle poutre continue se fait comme suite :
➢ Evaluation des charges appliquées sur la poutre :
➢ Calcul des sollicitations dans la poutre continue par
❖ Méthodes simplifiées :
Ces deux étapes ont été déjà
➢ Méthode forfaitaire Q ≤ Max [2G, 500kg/m2]
établies grâce au logiciel du
➢ Méthode Caquot (charges Q élevées)
calcul aux éléments finies
❖ Méthodes RDM (exactes):
➢ Méthode de 3 moments ROBOT STRUCTURAL
appuis et les efforts tranchants maximaux sur appuis combinés à l’ELU et l’ELS.
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a) Introduction
Pour le calcul des voiles on a exploité les résultats issus du calcul par éléments finis du
logiciel Robot pour avoir les efforts de dimensionnement. Ces efforts sont les efforts réduits à
la base du voile issus de la combinaison des charges ACC+ (Combinaison accidentelle). Les
charges sismiques sont incluses dans cette combinaison de charge. Le choix de considérer ces
résultats ACC+ s’explique par le fait que ces résultats sont les plus défavorables à la structure.
b) Principe de calcul
Du fait du mouvement sismique, des efforts horizontaux se développent dans la structure.
Les poutres voiles sont donc soumises à la flexion qui crée de la traction dans les membrures
verticales.
Les sollicitations de calculs (effort normal, tranchant et moment fléchissant) ont été
obtenues par le modèle de calcul Robot par l’intermédiaire des “résultats réduits sur les
panneaux“. Cette option définit trois plans horizontaux de coupe sur chaque panneau. Sur
chacun de ces plans de coupe, les sollicitations sont sommées sur la longueur de la coupe,
obtenant ainsi N, T et M sur chaque coupe. Il en est ensuite retiré les sollicitations extrêmes
qui engendrent la compression, la traction et le cisaillement les plus importants dans la poutre
voile.
Apres avoir obtenu les sollicitations de calcul, il faut déterminer le ferraillage vertical de la
flexion et horizontal de l’effort tranchant.
▪ Aciers de flexion :
Ou encore ferraillage vertical, a pour rôle de reprendre l’effort normal et le moment de
flexion. La détermination de la section d’acier se fait par un calcul en flexion composé ou
bien par la méthode des contraintes (méthode simplifiée qui admet de faire les calculs des
contraintes avec un diagramme linéaire).
▪ Aciers de cisaillement :
Ce ferraillage a pour rôle de reprendre les efforts tranchants, il est obtenu en vérifiant la
contrainte de cisaillement maximale
▪ Ferraillage minimal exigé par le RPS2000 :
Les éléments verticaux (trumeaux) sont armés par des aciers verticaux et des aciers
horizontaux. Le taux minimal de l’armature verticale et horizontale, à toute section est égal à
0.20% de la section horizontale du béton. Le taux maximal est égal à 4%. Le diamètre des
barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du mur.
L’espacement des barres verticales et horizontales est égal à :
S = min (30cm, 1 .5e) en zone
courante S = min (20cm, 1. 5e) en
zone critique e : l’épaisseur du mur
Les deux nappes doivent être reliées, et les barres horizontales extérieur, menues de crochets à
135° ayant une longueur de 10 Ф
Les chaînages verticaux aux extrémités sont constitués au moins de 4T10 ligaturés avec des
cadres avec un espacement de 10 cm. Les chaînages horizontaux doivent avoir une section
minimale d’acier égale à 3cm². Les chaînages des linteaux sont constitués de 2T10 ancrés de
50 cm. Dans les zones critiques, on dispose des chaînages minimums verticaux à chaque
extrémité de 4T12 avec des cadres en T6 espacés de 10 cm au plus.
a) Hypothèses de calcul
37
Les planchers sont des éléments horizontaux porteurs travaillant en flexion. Ils seront armés
dans leurs zones tendues soit en partie inférieure en milieu de travée, et en partie supérieure
(chapeau) au niveau des appuis de rives ou centraux.
Les poutrelles seront justifiées à l’ELU et vérifié à l’ELS en fissuration peu
préjudiciable.
b) Principe de calcul
Le plancher corps creux se compose principalement de :
▪ Corps creux en ciment ou en céramique, se servant du coffrage perdu pour le coulage
des poutrelles.
▪ Dalle de compression, une dalle de faible épaisseur 4cm, en béton armé de quadrillage
de treillis soudé.
▪ Poutrelles, elles sont armées par des armatures principales et constructives reliée par
des étriers.
Le calcul de telle plancher se fait comme une poutre en Te comme le montre la figure
suivante :
Mu = 5.8 KN.m
Vu = ql = 11.6 KN
MS 4.1 KN.m
Vs = ql = 8.2 KN
a) Ferraillage de la console
Comme le balcon est exposé aux intempéries, la fissuration est jugée peu préjudiciable, le
dimensionnement se fera alors à l’ELU et retiendra la section d’armature la plus grande.
Dimensionnement à l’ELU:
On calcule le moment réduit :
μ
Donc : 0 ≤ μ ≤ 0.1042
On se situe sur le pivot A dont la section d’acier est donnée par :
Avec :
Cette équation possède 4 racines, on prend celle qui appartient à l’intervalle [0,0.167]
αu = 0.0966
0.0425
• Armatures de répartition :
Ar = 0.85 cm2
Ar = 4Φ6 = 1.13 cm2
St = 20 cm
1. Dimensionnement des escaliers
L’escalier est l’une des solutions pour le déplacement vertical entre les étages, donc il doit assurer
un confort aux utilisateurs (monter et descendre facilement). Pour les différents types d’escaliers
on considère les paramètres suivants :
h = 0.175 m : hauteur de la contre marche.
g = 0.28 m : largeur de la marche.
h
α = arctg(g ) = 32°: Inclinaison de la volée.
H = 1,8 m : hauteur de la volée, égale à la hauteur libre sous plafond + épaisseur du plancher
fini.
b =1,2 m : La largeur de marche.
h/g : la pente.
Le calcul du ferraillage est conduit vis-à-vis de la flexion simple à l’ELU. La volée d’escalier
calculée sera considérée comme étant une poutre rectangulaire sur deux appuis simples.
1. Calcul du paillasse
Figure 25:paillasse
1. Conception
On considère la paillasse comme étant une dalle inclinée, elle porte de palier à palier.
Les marches au-dessus de la dalle n'interviennent pas dans la résistance et ils sont considérés
comme une surcharge.
Ces armatures seront complétées par des armatures de répartition Ar et une armature située
près du nez des marches.
Si p est la charge appliquée sur la dalle, elle sera décomposée en une charge perpendiculaire
P cos(α). et une charge parallèle à la dalle P sin(α).
La dalle est supposée bi-appuyée, elle est donc portée dans une seule direction.
Le moment maximal est donné par:
P ∗ cos(α) ∗ L
M=
8
2. Calcul
1. Emmarchement : 1,2 m.
2. Paillasse : 10 cm.
Charge permanente :
Avec :
42
Descente de charge :
H+L
Mortier: 80 kg/m² : g 3 = 80*1,2* ( L ) =146,54 kg/m;
cos(α)
Surcharge d'exploitation:
Q=250 kg/m²
M
μ=
b ∗ d2 ∗ σbc
800,97
μ= = 0,03
1,2∗0,1252 ∗14,17∗105
M
D’où : α=0,038 ; Au = = 1,5 𝒄𝒎²
d(1−0,4α)σa
Donc : As = 4HA8
1. Calcul de palier
On peut considérer le palier comme étant une dalle, ou bien une poutre bi-appuyée.
Les dimensions du palier :
1. La hauteur est de h = 10 cm.
2. La longueur est de L = 1.25m.
3. La largeur est de l = 1.2 m.
Charges et sollicitations :
Puisque la dalle est bi-appuyée, on suppose qu'elle porte dans une seule direction.
M 165,53
μ= = = 0,00623 < μlim = 0,617 et < 0,259
b∗d2 ∗σbc 1,2∗0,1252 ∗14,17
M
α=0,0078 ; Au = = 0,31 𝒄𝒎²
d(1−0,4α)σa
CHAPITRE V : Fondations
I. Introduction
La fondation est la partie de l’ouvrage en contact avec le sol auquel il va transmettre toutes les
charges permanentes et variables supportées par cet ouvrage. La fondation est donc une partie
importante de l’ouvrage car de sa bonne réalisation résulte de la tenue de l’ensemble. Les
fonctions des fondations sont essentiellement de deux ordres :
1. Transmettre ces charges et surcharges au sol dans de bonnes conditions, de façon à assurer
la stabilité de l’ouvrage (objet de la géotechnique).
2. Reprendre les charges et surcharges supportées par la structure (objet du béton armé)
Une étude géotechnique dans sol de fondation a été élaborée par le laboratoire géotechnique
L.A.B.A.M (LABORATOIRE D’EXPERTISE ET DES ANALYSES DES MATERIAUX
EN GENIE
CIVIL) en vue de déterminer le niveau du bon sol et sa contrainte admissible ainsi que les
recommandations pour l’ensemble des fondations du projet.
➢ Sγ = 1 – 0.2
➢ Sc = 1 + 0.2
➢ Sγ = Sc = 1 (semelle filante)
Les calculs ont mené à une contrainte admissible de 2.5 bar.
46
2. Critère de déformabilité
En vue d’évaluer le tassement, un essai œdométrique a été effectuer, le tassement a été calculé
par la méthode des tranches :
W = Σi Wi
Ces tassements totaux ont été jugés faibles en vue du faible indice de compression (Ic= 0.075)
et des chargements modérées.
1. Plan de fondation
Le système de fondation adopté est superficiel de type semelles isolées et filantes et des
longrines de redressement afin d’équilibrer les moments dues à l’excentrement de la charge
dans les semelles situées à proximité de l’autre bâtiment.
47
0,25 451,8
A=B≥√ . = 0,54m → A = B = 0,6m
0,25 1,5
P′′ser = P′ser + A. B. H. 25
P′′ser = 451,8 + 0,6.0,6.0,15.25 = 453,15 KN
Avec:
𝐴−𝑎
A = 0,6 m; B = 0,6 m ; H ≥ + 0,05
4
0,6−0,25
H≥ +0,05 = 0,14m → 𝐻 = 0,15𝑚
4
𝑃′′𝑠𝑒𝑟
≤ 𝜎𝑠𝑜𝑙 ? ?
𝐴2
532,13.10−3
(0,6)2
= 1,26 ≤ 1,5 𝑀𝑃𝑎
458.05∗10−3
(1)2
= 0,46 ≤ 1,5 𝑀𝑃𝑎.
2. Calcul de ferraillage
1. ELU
𝑃′′𝑢 (𝐴−𝑎)
𝐴𝑎 = 𝐴𝑏 = 𝑓
8.𝑑. 𝑒
1,15
2. ELS:
𝑃′′𝑠𝑒𝑟 (𝐴−𝑎)
𝐴𝑎 = 𝐴𝑏 = ̅𝑎
8.𝑑.𝜎
(1−0,25)
Aa = Ab = (625,66. 10−3 8.0,2.201,63 . 104 = 14,54 𝑐𝑚2
100
∅ → 8𝐻𝐴16 → 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 14,28 → 𝑒𝑠𝑝 = 12,5 𝑐𝑚
8
Le métré est lié à l’organisation du chantier. Il est l’action qui vise à déterminer en amont les matériaux
ou tout autre composant nécessaire à la construction, leur quantité et leur coût sur la base d’un prix
unitaire. Le métré permet ainsi de déterminer en amont le coût de l'ouvrage à partir des plans réalisés.
Lors de la réception des travaux, il sert également de base pour le règlement de la construction.
Le métré sera effectué pour l’ensemble des éléments structurels et les matériaux tels que les
maçonneries, le béton armé, le terrassement, la charpente et la couverture ainsi que le transport.
Le métré peut être fait sur plan et/ou sur place. Le métré réalisé sur plan implique une étude
approfondie des plans, des coupes et des volumes. Il est toujours suivi d’une vérification ultérieure des
cotes sur place. Le métreur doit à partir de l’étude réalisée arriver à se représenter l’ouvrage tel qu’il
est prévu.
La méthodologie du métré
Le métré s’effectue en suivant l’ordre chronologique des travaux (terrassement, fondations, murs des
façades, murs pignons, planchers, etc.). Une seconde méthode consiste à réaliser les mesures en
fonction de la disposition des lieux. Ainsi, il est possible de réaliser le métré en fonction de la logique
de circulation dans un bien : planchers, murs, cloisons.
Le métré permet de quantifier les matériaux nécessaires à partir de mesures hors vides. Les prises
de mesures réalisées diffèrent en fonction des ouvrages, des matériaux visés et des actions à réaliser :
• Les volumes de béton ainsi que le volume du remblai, du déblai, le blindage et le transport des
matériaux sont exprimés en mètre cube.
• L’unité de mesure pour les coffrages, les treillis soudés, les maçonneries, les enduits ainsi que
pour les dallages, les chapes et les planchers est le mètre carré.
• En revanche, le mètre linéaire est requis pour tous les éléments de types plinthes, bordures de
faïence et les éléments en béton préfabriqués.
• La mesure par unité est également utilisée pour certains éléments telles que les marches des
escaliers.
Note : une majoration est appliquée pour les déchets et chutes concernant certains matériaux
(armatures, etc.).
• Les vides des coffrages sont déduits s’ils sont supérieurs à 0,50 m² ;
• Les vides des armatures sont déduits au-delà de 1 m² ;
• Les vides des chapes et dallages sont déduits si la surface est supérieure à 0,50 m².
II. Avant-métré
L’avant métré est une évaluation des quantités des travaux à partir des mesures indiquées sur les
plans et les dessins servant à la construction de cet ouvrage dans le but d’obtenir une estimation.
Elle consiste à mesurer les éléments qui entrent dans la composition d’une construction pour en
connaitre les longueurs : câbles électroniques, buses, plinthes..., les surfaces : enduits, carrelage...,
les volumes : maçonneries, béton, déblais, remblais... ou le poids : armature, ciment. Ils sont
établis en tenant compte des unités de références, mentionnés aux bordereaux des prix. (voir
l’annexe)
51
Annexes
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