Cours Audit Fiscal

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Audit Fiscal

TD, TP et Ex
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Pr Rachid BOUTTI
Plan

Séminaire II : Trois principaux impôts .......................................................... 2


au Maroc et démarche ................................................................................ 2
de l’audit fiscal ........................................................................................... 2
Section 1 : Taxe sur la Valeur Ajoutée .......................................................... 2
Section 2 : Impôt sur les Sociétés ................................................................ 3
Section 3 : Impôt sur le Revenu ................................................................... 3
Section 4 : Prise de connaissance générale .................................................... 4
et évaluation du contrôle interne .................................................................. 4
Section 5 : Evaluation des spécificités fiscales ................................................ 7
Bibliographie............................................................................................ 12
Autres séminaires..................................................................................... 14

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Séminaire II
Trois principaux impôts au Maroc et
démarche de l’audit fiscal
Nous pouvons résumer l’objectif de l’audit fiscal dans les sept (7) points
suivants :
1. Evaluer les risques fiscaux encourus par l'entreprise en matière d'IS,
Patente, TVA et autres impôts ;
2. Optimiser la gestion fiscale de l'entreprise ;
3. Vérifier que l entreprise n’est pas exposée à des risques fiscaux
qu’elle n’a pas identifiés ;
4. Vérifier que comte tenu de la structure juridique existante de
l’entreprise, la charge fiscale est minimum ;
5. Rechercher si une modification des structures juridiques existantes
ne permettrait pas de diminuer la charge fiscale ;
6. Faire le point sur l'environnement fiscal de l'entreprise ;
7. Cerner les choix fiscaux opérés par l'entreprise et intégrer les
critères fiscaux pour éclairer ses décisions.

Section 1
Taxe sur la Valeur Ajoutée
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est un impôt indirect sur
la consommation. C'est un type d'impôt récent inventé le 10 avril 1954
par Maurice Lauré, pour remplacer les impôts sur la consommation (taxe
sur le prix de vente payé par les consommateurs ou, ce qui revient au
même, taxe sur le chiffre d'affaires des entreprises) et éliminer leurs
inconvénients : la TVA est conçue pour ne toucher que le consommateur
final (et non chaque entreprise en tant que consommateur intermédiaire).
Taxation française, elle a été ensuite adoptée dans de nombreux pays
notamment au sein de l'Union Européenne. La TVA revient aux caisses de
l'État.

La TVA s'applique aux activités économiques à titre onéreux et exercées


de manière indépendante. Ainsi, les salariés puisqu'ils sont subordonnés
aux employeurs ne sont pas assujettis à la TVA.

Son mécanisme est que la personne - physique ou morale - « assujettie,


appelée ici contribuable, à la TVA » majore son prix de vente HT du
montant de la Taxe. En conséquence, les contribuables ne versent à l'État
que la différence entre la TVA qu'elles perçoivent lors de leurs ventes et
celle qu'elles ont elles-mêmes versées lors de leurs achats. Ainsi, on ne
taxe que la « valeur ajoutée » et les assujettis fonctionnent donc
globalement en « hors taxe », ce qui signifie qu'ils jouent en fait auprès
de leurs clients le rôle de percepteur d'impôt pour le compte de l'État sans
que cette charge ne les touche directement.

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Dans tous les pays de l'Union Européenne, le taux de cet impôt est fixé
par l'État. Le montant de la taxe est proportionnel au prix de vente hors
taxe.

Lorsque la TVA est utilisée par les États pour financer la protection sociale,
on parle de TVA sociale.

Section 2
Impôt sur les Sociétés
L’impôt sur les sociétés est un impôt sur le revenu des entreprises. Il
existe dans la majorité des pays. Son assiette est en général constituée
du bénéfice ou de l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les taux
d'imposition dans le monde sont différents et varient généralement entre
0 % et 45 %.

Section 3
Impôt sur le Revenu
L’impôt sur le revenu est un impôt direct qui porte sur les revenus des
individus ou des entreprises et autres entités similaires.
Pour les ménages, on parle d'impôt sur le revenu des ménages. En
France, il s'agit de l'impôt sur le revenu (France).

Pour les entreprises, il est souvent appelé impôt sur les sociétés, ou impôt
sur le revenu des sociétés. En France, il s'agit de l'impôt sur les sociétés.
Il peut être progressif, proportionnel ou régressif.

L’impôt sur le revenu des personnes physiques est apparu en France, à


titre d’exemple, avec la loi du 15 juillet 1914 après des années de
discussion. La menace de la guerre en cette période a accéléré cette
nouvelle entrée d'argent. Bien qu'il n'en soit pas l'auteur direct, on
attribue généralement la paternité de l'impôt sur le revenu en France
à Joseph Caillaux, ministre des finances soucieux d'orthodoxie budgétaire
et donc du respect du principe d'équilibre, étranger aux préoccupations de
redistribution.

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Section 4
Prise de connaissance générale et évaluation du
contrôle interne
Il est recommandé de faire de prendre connaissance au plan général, au
plan des documents juridique, comptables et de gestion et au plan des
obligations propres au secteur d’activité dont l’entreprise relève. Aussi
l’évaluation du contrôle interne prend deux formes : évaluation interne
spécifique à la régularité fiscale et évaluation interne spécifique à
l’efficacité fiscale.

Prise de connaissance générale :


Prendre connaissance de l’entreprise et de son environnement ;
Historique ;
Forme ;
Objet social ;
Nature de l’activité (conformité avec objet social) ;
Lieux de production ;
Principaux fournisseurs et clients ;
Composition du capital ;
Appartenance à un groupe ;
Existence d’établissements à l’étranger ;
Autres relations avec l’étranger.

Prise de connaissance des documents juridique, comptables et de


gestion
Annexes comptables ;
Rapports de gestion ;
Rapports des commissaires aux apports – traités de fusion ;
Rapports d’audit interne ;
Rapports des commissaires aux comptes ;
Rapport général ;
Rapport spécial ;
Les procès-verbaux des conseils ;
Dossiers de travail des commissaires aux comptes ;
Rechercher dans ces documents les informations à incidence fiscale.

Prise de connaissance des obligations propres au secteur d’activité


dont l’entreprise relève
• Régimes particuliers en matière d’impôts (provisions réglementées
etc.…….) ;
• Régimes particuliers en matière de TVA ;
• Impôts, taxes parafiscales et autres cotisations propres au secteur
d’activité.

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Evaluation du contrôle interne :
Après avoir procédé à une prise de connaissance générale de l'entreprise,
l'auditeur fiscal va centrer ses contrôles sur la fonction fiscale de
l'entreprise.

Sur le plan fiscal, il s'agit d'une évaluation du contrôle interne qui permet
d'assurer la sincérité, la fiabilité des informations enregistrées et la qualité
de la comptabilité.
Cette évaluation prend deux aspects, l'une spécifique à la régularité et
l'autre à l'efficacité.

L'évaluation du contrôle interne spécifique à la régularité fiscale


L'évaluation générale du contrôle interne, reste insuffisante dans le cadre
d'une mission d'audit fiscal et l'auditeur fiscal doit absolument avoir
recours à une autre évaluation spécifique au domaine fiscale.
L'auditeur fiscal, est donc amené à centrer ses contrôles sur la fonction
fiscale au sein de l'entreprise et étudier en particulier le mode de
traitement réservé aux problèmes fiscaux au sein de l'entreprise auditée.
Les recherches de l'auditeur peuvent ainsi porter sur les moyens, les
méthodes et les conditions suivantes :
Les moyens matériels et humains dont dispose l'entreprise pour
appréhender des questions fiscales. L'auditeur fiscal va s'interroger
sur l'existence d'un service fiscal, son organisation et sa position
dans l'organigramme de l'entreprise et il doit savoir si l'entreprise
recours à un ou plusieurs conseillés externes ;
Les méthodes de traitement des questions fiscales. L'auditeur peut
observer les conditions d'établissement des différentes déclarations
fiscales en s'assurant quelles sont revues par une personne autre
que celle qui les a établie tant au respect des règles fiscales qu'au
niveau de l'exactitude arithmétique et étudie les procédures d'envoi
de déclarations fiscales, de vérifications et de contrôles utilisés par
l'entreprise ;
Les conditions dans lesquelles sont effectuées les versements au
trésor. L'auditeur peut contrôler les conditions dans lesquelles sont
effectuées les versements. Il peut aussi étudier les relations entre
les responsables fiscaux et les responsables de la trésorerie et
contrôler la concordance entre les sommes dues par l'entreprise et
le montant effectivement acquitté.

L'évaluation du contrôle interne spécifique à l'efficacité fiscale


Cette évaluation ne peut intervenir qu'après une évaluation du contrôle
interne spécifique à la régularité fiscale.
Ainsi, l'auditeur doit se fonder sur les différents travaux réalisés lors du
contrôle de la régularité pour analyser les moyens mis en place au sein de
l'entreprise pour capter l'information fiscale, puis inspecter le mode de
traitement de cette information.
Cet aspect de la démarche est centré sur l'analyse des conditions et du
mode de traitement des questions fiscales à l'intérieur de l'entreprise.
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Reste, toutefois que les contrôles prennent ici une coloration plus marquée
sur les aspects de la gestion fiscale.

Pour capter l'information fiscale spécifique à l'efficacité, l'auditeur doit


collecter des informations sur l'exercice ou l'absence du service fiscal, sur
des différentes personnes chargées des problèmes fiscaux à l'intérieur
comme à l'extérieur ou encore sur la documentation utilisée.

Donc, dans le cadre de l'efficacité, l'auditeur doit s'interroger sur le niveau


de compétence des responsables des questions fiscales dans les
différentes disciplines de gestion ainsi que sur leur propre conception de la
gestion fiscale.

L'auditeur fiscal évalue à travers les outils traditionnels de l'audit,


l'existence ou l'absence de définition des taches, des objectifs et directifs
de travaux fixés au service fiscal ou à défaut aux personnes chargées des
questions fiscales.

Il aura de même intérêt à évaluer la répartition du temps de travail des


personnes responsables des problèmes fiscaux, afin de déterminer la part
réellement consacrée aux travaux d'études, de conseil ou de formation,
par opposition aux taches déclaratives contentieuses ou autres.

Ainsi, si une entreprise décide de procéder à l'audit fiscal d'un projet


qu'elle envisage de mettre en œuvre (fusion), l'auditeur pourra rapprocher
la complexité fiscale du projet du niveau des compétences des personnes
ayant traité des problèmes fiscaux afin, d'examiner s'il n'y pas de
disproportion marquée et en conséquence de risque de mauvais problème.

Dans cette dernière hypothèse, le risque est double, puisqu'il s'agit à la


fois d'un risque d'inefficacité fiscale et également d'irrégularité.

L'auditeur doit déterminer, surtout, le degré de prise en compte des


questions d'efficacité fiscale.

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Section 5
Evaluation des spécificités fiscales
Dans le cadre de cette phase, l’auditeur fiscal va s’interroger sur l’aptitude
de sécurités relevées à limiter le risque fiscal et à mettre en évidence les
anomalies génératrices de risque fiscal.

Cette phase s’achèvera donc par une synthèse sur les forces et faiblesses
du système observé afin d’orienter les travaux lors de la phase suivante.

A l’issue de ces travaux sur le contrôle interne spécifique au domaine


fiscal, l’auditeur peut établir un rapport de recommandations sur le
contrôle interne, destiné à sensibiliser l’entreprise sur les faiblesses de son
système et les actions à envisager pour pallier à ces insuffisances.

Afin de donner une orientation pratique à notre travail, nous dressons ci-
après un questionnaire de contrôle interne permettant de servir comme
guide à l’auditeur fiscal.

Ce questionnaire récapitule certains contrôles jugés nécessaires pour la


satisfaction des besoins de contrôle.

Etant bien entendu que les composantes du questionnaire proposé ne sont


données qu’à titre indicatif et qu’elles nécessitent une adaptation pour
chaque cas d’espèces.

Chacune des questions devrait faire l’objet de recherches approfondies


dont les résultats seront consignés dans des feuilles de travail
correctement indexées et comportant des conclusions.

Le contrôle des opérations fiscales


Le rapprochement entre la connaissance acquise de l’entreprise lors des
phases précédentes ainsi que l’évaluation des forces et faiblesses du
contrôle interne permettra à l’auditeur fiscal de définir l’étendue des
contrôles à opérer. Ces contrôles dépendront de la nature et des objectifs
de la mission et peuvent être selon le cas axés essentiellement :
Sur le respect des règles fiscales dans le cadre du contrôle de la
régularité fiscale ;
Sur l’évaluation des choix fiscaux opérés par l’entreprise dans le cadre
de l’audit de l’efficacité de la gestion fiscale.

Le contrôle de la régularité fiscale peut se faire à l’aide des techniques


suivantes :
Le questionnaire d’audit fiscal ;
Les contrôles complémentaires portant sur le respect des règles de
forme et la cohérence.

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Les contrôles complémentaires
Ces contrôles ont pour objectif de déceler des erreurs ou irrégularités qui
ne peuvent être appréhendées à l’occasion du contrôle par questionnaire.

Il s’agit de contrôles axés essentiellement sur la vérification des


obligations de forme imposées dans le cadre de notre système fiscal qui
est marqué par la prédominance du mode déclaratif.

En effet, l’examen du respect des obligations déclaratives imposera à


l’auditeur fiscal de s’intéresser à la vérification de deux aspects liés à la
forme :
S’assurer que l’entreprise souscrit effectivement les déclarations
requises en utilisant les supports adéquats ;
S’assurer que les déclarations ont été déposées dans les délais
prescrits.

Il y a lieu également de s’assurer de la concordance des contenus des


différentes déclarations souscrites avec les informations comptables et
avec les différentes déclarations sociales déposées par l’entreprise.

Il s’agira dans ce cas de porter un jugement sur la cohérence des


différentes déclarations et informations comptables et sociales.

Relever les « avantages fiscaux » dont l’entreprise a bénéficié ou aurait pu


bénéficier. Nous pouvons détailler ces axes comme suivant :
Au plan des provisions réglementées :
Provision pour crédit à long ou moyen terme ;
Provision sur en-cours de crédit.

Au plan des amortissements :


Amortissements accélérés.

Au plan des charges :


dépenses pour implantation à l’étranger.

Au des produits :
Produits de filiales ;
Subventions d’équipement ;
Plus-values en fin de cession ou à l’occasion d’une cession partielle
d’entreprise ;
Plus-value de fusion, scissions et apports partiels d’actif.

Au plan des résultats :


Réduction d’impôt pour investissement ;

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Exonération d’impôt total ou partiel sur les bénéfices (exemple :
entreprise adhérant de CGA, entreprise reprenant une autre en
difficulté) ;
Dividende déductible (régime des sociétés mères) ;
Différé d’imposition des plus-values.

Prendre connaissance des engagements fiscaux


Engagement pris ou à prendre en matière fiscal non soumis à un
agrément ;
Engagements à l’occasion d’une fusion ou d’une opération assimilée
placée sous le régime de faveur dans l’acte de fusion ou d’apport ;
Engagement pris à la suite d’un agrément.

Relever l’ensemble des agréments obtenus susceptibles d’avoir une


incidence sur les résultats de la période auditée.

Sur la forme, vérifier que dans le cas où le bénéfice d’un régime doit être
précédé d’un engagement, celui-ci a bien été pris.
Sur le fond, s’assurer que les engagements pris ont été respectés.

Contrôle formel
Au niveau du contrôle formel, le tableau suivant met en relief les objectifs
du contrôle ainsi que les moyens mis en œuvre.

Tableau n°2 : Objectifs et moyens du contrôle formel

Objectifs du contrôle Moyens du contrôle


S’assurer que les déclarations
sont souscrites c'est-à-dire
déposer au service des Voir les déclarations, le cachet du centre
impôts indiqué et en temps des impôts, la date de réception et le
utile reçu (toute preuve) de paiement
S’assurer que les paiements
devant accompagnés les
impôts déclarés ont été
régulièrement effectués

Contrôle approfondi de la situation fiscale de l’entreprise


Le contrôle approfondi de la situation fiscale est un contrôle au fond des
déclarations d’impôts et de la comptabilité (dans le sens d’un
rapprochement). Lequel contrôle va faire ressortir les incohérences,
insuffisances ou erreurs dans la détermination de la base imposable ou
dans l’application du taux susceptibles d’entraîner des risques pour la
société.

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Contrôle des impôts sur les charges d’exploitation

Au niveau du contrôle des impôts sur les charges d’exploitation, le tableau


suivant met en relief les objectifs du contrôle ainsi que les moyens mis en
œuvre.

Tableau n°3 : Objectifs et moyens du contrôle sur les charges


d’exploitation
Objectifs du contrôle Moyens du contrôle
S’assurer que la base
d’imposition prend en compte
tous les éléments fiscalement Voir les déclarations, le cachet du centre
prévus et rien que ceux là des impôts, la date de réception et le
S’assurer que les taux ont reçu (toute preuve) de paiement
été correctement appliqués

Le respect d'un nombre important de dispositions fiscales relatives au


fond, peut être vérifié à l'aide de l'outil traditionnel de l'audit qui est le
questionnaire.

A travers la structure de ce questionnaire, l'auditeur fiscal a la possibilité


de choisir dans ses investigations l'une des approches suivantes :
le contrôle de la régularité fiscale en procédant par poste de bilan et
de compte de résultat ;
le contrôle effectué par catégorie d'impôt.

Pour un fiscaliste, il est préférable de faire l'audit par catégorie d'impôt et


ce pour deux raisons :
distinguer l'audit fiscal de l'audit comptable ;
suivre la classification de la législation fiscale.
Ainsi, la mise en œuvre du contrôle de la régularité concerne les différents
impôts et taxes (l'impôt sur les sociétés, la retenue à la source, et la TVA).

Les impôts directs : l'audit de l'impôt sur les sociétés:


Se sont les impôts qui frappent directement les revenus des personnes
physiques ou morales au cours d'une période donnée. Cette imposition
directe instituant l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IGR) et
l'impôt sur les sociétés (IS).

Les travaux de l'auditeur fiscal consistent en un audit de l'assiette


imposable et des taux appliqués.

Si le contrôle des taux de l'impôt est assez classique vu qu'il y a lieu de


chercher si la société est soumise aux taux de « 30 % »ou au taux de
« 10 % », l'audit de la détermination de la base imposable à l'impôt sur
les sociétés nécessite un travail très minutieux de la part de l'auditeur
fiscal.

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C'est en effet, en partant du résultat comptable que l'auditeur procède
aux différents ajustements permettant de passer du résultat comptable au
résultat fiscal.

Les impôts indirects : L'audit de la T.V.A.


Ces impôts ne touchent pas directement les revenus, mais sont perçus sur
des produits, des biens et des services commercialisés. C’est
fondamentalement : La Taxe sur la Valeur Ajoutée.

La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt synthétique sur la dépense car
il est calculé sur le chiffre d'affaire global réalisé mensuellement.

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Bibliographie
Ouvrages
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Applications, 250 exercices corrigés, SESAME Grandes Ecoles avec
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BOUTTI R., Contrôle de Gestion Décisionnel : Ingénierie des
Meilleures pratiques de la Gestion Budgétaire et de Contrôle de
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pages, 2012, Dépôt légal / ISBN : N° 2012 MO 2913 / 978-9954-9229-
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BOUTTI R., Statistique Descriptive Appliquée, SESAME Grandes
Ecoles avec le soutien de l’Université Ibnou Zohr (UIZ), 300 pages,
2012, Dépôt légal / ISBN : N° 2012 MO 2912 / 978-9954-9229-0-3.
BOUTTI R., Statistique descriptive décisionnelle ; pour
économistes et gestionnaires, 300 examens & exercices
corrigés, Université Ibn Zohr, Agadir, 2011,350 pages.
BOUTTI R., Comptabilité analytique décisionnelle, TOME I,
Collection expertise, 2004, 280 pages.
BOUTTI R., Statistique descriptive ; diagnostic et prise de
décision, examens+exercices corrigés, ouvrage n°28, Université Cadi
Ayyad, Marrakech, 2004,230 pages.
BOUTTI R., Mémento pratique statistique ; la partie cachée de
l’Iceberg, exercices corrigés+Cas professionnels expliqués,
Collection expertise, 200 pages, 1996.
CHADEFAUX M., L’audit fiscal, Litec, 1987.
CORNU G., Vocabulaire Juridique, Presses Universitaire de France
(PUF), 2014.
MORGENSTERN P., L’intégration fiscale, Revue Fiduciaire, 2015.
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SERLOOTEN P., Droit fiscal des affaires, Dalloz, 2001, 674 pages.
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1ère Édition 1974.

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Webographie
http:// www.controledegestion.org
http://www.ingenierieducontroledegestionboutti.blogspot.com/
http:// www.comptabilitedegestionboutti.blogspot.com/
http:// www.controledegestionboutti.blogspot.com/
http://www.gestionbudgetaireboutti.blogspot.com/
http://www.statistiquedescriptiveboutti.blogspot.com/
https://www.youtube.com/watch?v=BmV0Ub9ZgrA
https://www.youtube.com/watch?v=YEHDFBRIPSM
https://www.youtube.com/watch?v=IdJxNwLAaNo
https://www.youtube.com/watch?v=AW-57XXXgS8
https://www.youtube.com/watch?v=J16G2vFRcMg
https://www.youtube.com/watch?v=hyLnBOQ5sr4
https://plus.google.com/+BouttiRachid/about
http://www.researchgate.net/profile/Prof_Dr_BOUTTI_Rachid
http://www.viadeo.com/profile/002kfezs1oszcpd/
https://esc-rennes.academia.edu/RachidBOUTTI
http://www.dogfinance.com/en/p/rachid-dr-boutti

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Autres séminaires

Séminaire I : Contexte et objectifs de l’audit fiscal

Séminaire III : L’audit relatif au respect des règles fiscales

Séminaire IV : Déroulement de la mission de l’audit fiscal

Séminaire V : Passage du résultat comptable au résultat fiscal :

contrôle de cohérence

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