Deuxième Année Prépa.

Enseignant : Moez Zouari

EPI : 2019-2020
 TP N°1 : Ateliers Réseaux

• Savoir créer une architecture réseau

• Savoir configurer un poste sur le réseau
• Réaliser des architectures réseaux avec le simulateur Paquet Tracer

Durée : 2heures 30

 A connaître …

1. Identification des équipements réseaux

Pour mettre en place un ou plusieurs réseaux, des équipements spécifiques sont nécessaires. Parmi ces
équipements, on cite :

 Répéteur (Repeater) :
Un répéteur est un équipement permettant de régénérer un signal entre deux nœuds du réseau, afin
d’étendre la distance de câblage d’un réseau. Le répéteur opère sur la couche 1 du modèle OSI.

 Concentrateur (Hub) :
Un concentrateur est un élément matériel permettant de concentrer le trafic réseau provenant de plusieurs
hôtes, et de régénérer le signal. Le concentrateur est ainsi une entité possédant un certain nombre de ports
(4, 8, 16, 32 ports ou plus). Son unique but est de récupérer les données binaires parvenant sur un port et
de les diffuser sur l’ensemble des ports. Tout comme le répéteur, le concentrateur opère au niveau 1 du
modèle OSI, c’est la raison pour laquelle il est parfois appelé répéteur multiports.

 Pont (Bridge) :
Le pont est un équipement capable d’interconnecter des réseaux au niveau de la couche 2 du modèle OSI.
Son rôle essentiel est de relier les réseaux en filtrant les trames selon les adresses physiques des stations
d’émission et de destination. Leur emploi n’entraîne aucune modification matérielle ou logicielle pour les
stations. Les ponts sont en majorité conçus pour interconnecter deux réseaux dont les protocoles MAC
sont identiques. (Ethernet/Ethernet, ou Token Ring/Token Ring) ou différents (Ethernet / Token Ring).

 Commutateur (Switch) :
Un commutateur est un pont multiports, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un élément actif agissant au niveau 2 du
modèle OSI. Le commutateur analyse les trames arrivant sur ses ports d’entrée et filtre les données afin
de les aiguiller uniquement sur les ports adéquats (on parle de commutation ou de réseaux commutés). Le
commutateur permet d’allier les propriétés du pont en matière de filtrage et du concentrateur en matière de
connectivité.

 Point d’accès :
Le point d’accès est un équipement de la couche liaison de données qui permet d’interconnecter des postes
équipés d’une carte réseau sans fil, créant ainsi un réseau local sans fil. Ce réseau peut être relié au réseau
filaire en interconnectant le point d’accès au hub/switch.

2. Notion de collision

 Définition d’une collision

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 Une collision a lieu quand 2 trames Ethernet circulent en même temps sur le câble. Dans ce cas les signaux
électriques qui sont diffusés deviennent perturbés, donc inexploitables.

 Notions de domaine de collision

Un domaine de collision est une zone logique d'un réseau informatique où les paquets de données peuvent
entrer en collision entre eux.

 Notions de domaine de diffusion (broadcast)

Un domaine de broadcast est une zone logique d'un réseau informatique dans laquelle circulent les paquets
de broadcast.

3. Notion de câblage
Les principaux types de câblage utilisés aujourd’hui dans un réseau local sont : la paire torsadée, la fibre
optique et les ondes hertziennes.

 La paire torsadée-câble directe :est utilisée pourrelier un poste à un concentrateur ou à un

commutateur sur une distance ne dépassant pas 100 mètres ou également pour relier un routeur
à un hub/switch.
 La paire torsadée-câble croisé : est utilisée pour relier deux postes, deux routeurs, deux hub/
switch ou un hub à un switch toujours sur une distance ne dépassant pas les 100 m.
 La fibre optique multimode est utilisée pour relier généralement deux équipements réseaux sur une
distance supérieure à 100 m et ne dépassant pas les 2 km.
 Le sans fil est utilisé dans le réseau local pour interconnecter des postes équipés d’une carte
réseau sans fil.

4. Principales commandes

✓ Ipconfig : affiche la configuration TCP/IP d’un poste

✓ Ping : teste la connectivité d’un poste sur le réseau.
Exemple: ping 192.168.5.10

5. Le simulateur Paquet Tracer

Paquet Tracer est un logiciel de simulation, qui permet de créer des architectures réseaux et d’analyser le
flux d’information qui circule sur le réseau à travers l’envoi de message d’une source vers une destination.

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  Signification des principaux
boutons :

 Configuration d’un poste sur le réseau

Il suffit de double-cliquer sur le poste et choisir l’onglet desktop pour lui affecter une adresse IP et un
masque de réseau. L’adresse de passerelle est optionnelle, elle ne sera configurée que si le réseau dispose
d’un routeur. L’adresse du serveur DNS n’est configurée que si le réseau est connecté à l’Internet.

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 Il est également possible d’affecter les
paramètres réseaux en cliquant sur l’onglet
Config puis sur FastEthernet. Cette
interface permet de modifier les paramètres
de la connexion à savoir le débit et le mode
de transmission simplex ou full-duplex

 La simulation
En premier lieu, cliquer sur le mode simulation, puis sur le bouton « Ajout PDU simple » et enfin cliquer sur
le poste source et le poste destination. Pour lancer l’envoi du PDU, cliquer le bouton AutoCapture/Play de
la barre jaune.

Au niveau du bouton Edit-Filter, il est possible de sélectionner le protocole à étudier. En générale on

utilisera exclusivement le protocole ICMP ; il faudra donc désélectionner tous les autres.

Il est à noter également que ICMP génère un paquet requête de la source vers la destination et un paquet
réponse de la destination vers la source.

Manipulation pratique

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TP1- EPI Sousse 2017-2018
 Exercice 1 : Connexion de deux postes
1. Créer la topologie suivante et noter le type de câblage
2. Affecter les adresses IP aux postes:
PC0 192.168.1.1 255.255.255.0
PC1 192.168.1.2 255.255.255.0

3. Passer en mode simulation, choisir le protocole ICMP et tester la connectivité entre les deux postes en
créant un message,
4. Tester le mode Half-duplex : configurer le mode Half-duplex eu niveau des deux postes et faire une
simulation : créer un paquet du PC0 vers le PC1 et un deuxième paquet du PC1 vers le PC0. Lancer
la simulation. Que se passe-t-il ?
5. Tester le mode Full-duplex entre les deux postes et faire une simulation : créer un paquet du PC0 vers
le PC1 et un deuxième paquet du PC1 vers le PC0. Que se passe-t-il ?
6. Double-Cliquer sur le poste PC0, puis sur l’onglet « Desktop » et puis sur l’icône « command
prompt ». Afficher la configuration TCP/IP du poste à l’aide de la commande ipconfig et tester la
connectivité entre les deux postes moyennant la commande ping. Noter le résultat.

Exercice 2 : Création d’une architecture en étoile

1. Affecter une adresse IP aux 4 postes suivants.
2. Envoyer un message du PC0 vers le PC1, noter le comportement du Hub.
3. Créer deux messages qui seront émis simultanément : du PC0 vers PC1 et du PC1 vers PC0. Que
constater-vous ?
4. Que constatez-vous au niveau du câblage ?

Architecture d’un réseau commuté :

5. Remplacer le concentrateur par un commutateur et refaire les
étapes 2, 3 et 4.

Exercice 3 : Création d’une architecture

étendue

Créer l’architecture ci-dessus contenant un Hub, un répéteur et un Switch. Faire les simulations suivantes
et noter le comportement des équipements :

1. Créer un paquet du PC0 vers le PC1. Que se passe-t-il ? Noter le comportement du répéteur. Qui
reçoit le paquet ?

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 2. Créer un paquet du PC0 vers le PC2. Que se passe-t-il ? Noter le comportement du répéteur. Qui
reçoit le paquet ?

3. Créer un paquet du PC0 vers le PC1 et un deuxième paquet du PC1 vers le PC0. Que fait le répéteur
avec un message de collision ? Que fait le Switch avec un message de collision ?
4. Créer un paquet du PC2 vers le PC3 et un deuxième paquet du PC3 vers le PC2. Pourquoi le répéteur
ne reçoit-il pas le paquet ?
5. Combien a-t-on de domaines de collision ?
6. En mode simulation, cliquer sur le bouton Inspection de la barre d’outils, puis cliquer sur le
commutateur et sélectionner MAC Table. Que contient cette table ?
7. Remplacer le répéteur par un pont (Bridge) et refaire les simulations 1 et 3

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 TP N°2 : Câblage et adressage IP

 A connaître …

1. Création de câbles réseaux

Il y a d e ux ty p es d e c â b le à pa ir es t ors a d ées d éf i n is p ar la no r me TI A/ E IA - 5 6 8
❖ Câble droit : d’un côté, suivre le schéma 568A au niveau du connecteur et de l’autre côté, suivre
le schéma 568A
❖ Câble croisé : d’un côté, suivre le schéma 568A au niveau du connecteur et de l’autre côté,
suivre le schéma 568B

2. Adressage IP

Les adresses IP servent à identifier de manière unique les réseaux TCP/IP et les hôtes (ordinateurs
et imprimantes) qui en font partie afin de leur permettre de communiquer. Les stations de travail et
les serveurs d'un réseau TCP/IP sont appelés des " HOTES " et chacun d'eux est désigné par une
adresse IP unique, son adresse " HOTE ". Le protocole TCP/IP est le protocole le plus utilisé au
monde. Internet et le Web n'utilisent que l'adressage IP. Pour accéder à Internet, un hôte doit
posséder une adresse IP.

Dans sa forme la plus élémentaire, l'adresse IP comporte deux parties : une adresse réseau et une
adresse hôte. La partie réseau de l'adresse IP est attribuée aux entreprises et aux organismes par
l'InterNIC (Internet Network Information Center). Les routeurs utilisent l'adresse IP pour acheminer
les paquets de données d'un réseau à l'autre.

Les adresses IP ont une longueur de 32 bits (dans la version 4 du protocole IP) et sont divisées en
quatre octets de huit bits. Elles fonctionnent au niveau de la couche réseau, la couche 3 du modèle
OSI et sont attribuées de manière statique (manuellement) par un administrateur réseau ou de
manière dynamique (automatiquement) par un serveur DHCP.

L'adresse IP d'une station de travail (hôte) est une " adresse logique ", ce qui signifie qu'elle peut
être modifiée. L'adresse MAC de la station de travail est une " adresse physique " de 48 bits qui
est inscrite dans la carte réseau. La seule façon de la modifier est de remplacer la carte réseau.

EPI Sousse …  2017-2018

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TP2-
 La combinaison de l'adresse IP logique et de l'adresse MAC physique permet d'acheminer les
paquets à leur destination finale.

Il existe cinq classes d'adresses IP et, dans chacune d'elles, les portions réseau et hôte de
l'adresse occupent un nombre différent de bits. Dans ce TP, nous étudions les différentes classes
d'adresses IP et apprenons leurs caractéristiques respectives. La compréhension des adresses IP
est essentielle pour bien comprendre le protocole TCP/IP.

Explication :

Il existe cinq classes d'adresses IP (de A à E). Seules les trois premières classes sont utilisées
commercialement.

Exemple : Une adresse de classe A doit débuter par un nombre compris entre 1 et 126. Le premier
bit du premier octet d'une adresse de classe A est toujours 0. La valeur 127 est réservée pour les
tests de bouclage. Le premier octet, à lui seul, représente le numéro de réseau d'une adresse de
classe A.

Le masque de sous-réseau par défaut est une adresse de 32 bits. L’identifiant réseau est
représenté par des bits à ‘1’ et l’identifiant hôte est représenté par des bits à ‘0’.

Une adresse de classe B dispose de deux octets pour identifier le réseau et deux octets pour
identifier l’hôte, d’où son masque par défaut est 255.255.0.0.

Cl. Plage Bits de Adresse Masque de Nombre de Hôtes par réseau

décimale valeur réseau et sous-réseau réseaux (adresses utilisables)
du supérieure hôte par défaut
premier du (R=réseau,
octet premier H=hôte)
octet

A 1 - 126* 0 R.H.H.H 255.0.0.0 126 (27) 16,777,214 (2 24 - 2)

B 128 - 191 10 R.R.H.H 255.255.0.0 16,382 (214) 65,534 (2 16 - 2)

C 192 - 223 110 R.R.R.H 255.255.255.0 2,097,150 (221) 254 (2 8 - 2)

D 224 - 239 1110 Réservée pour la diffusion multicast

E 240 - 1111 Expérimentale, utilisée pour des tests de labo

254

Adresses réservées
Toutes les combinaisons possibles pour identifier un réseau ou une machine ne sont pas permises car
certaines adresses ont des significations particulières :

ID réseau ID machine Exemple Signification

0 0 0.0.0.0 Désigne la machine courante

0 Host-id 0.0.0.150 Désigne la machine 150 sur son réseau

Net-id 0 195.18.89.0 N’est jamais affectée à une machine et désigne le

réseau lui-même

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TP2-
 Net-id 255 (tous les bits 195.18.89.255 Diffusion dirigée sur le réseau net-id.
à 1)
Désigne toutes les machines du réseau, c’est une
adresse de diffusion

255 255 255.255.255.255 Diffusion limitée sur le réseau courant.

Désigne toutes les machines du réseau auquel la

machine (qui utilise cette adresse) appartient

127 127.x.y.z Boucle locale (pour des tests inter-processus sur

un même ordinateur)

Classe A 10.0.0.0 – 10.255.255.255. Adresses réservées aux réseaux privés

Classe B 172.16.0.0 – 172.31.255.255 Adresses réservées aux réseaux privés

Classe C 192.168.0.0 – 192.168.255.255 Adresses réservées aux réseaux privés

Manipulation pratique

Exercice 1
Créer un câble réseau droit ou croisé, tester le avec le testeur réseau et installer le sur le réseau du laboratoire.

Exercice 2
1. Complétez le tableau suivant :

Adresse IP Classe Adresse Adresse de Masque de réseau

hôte d'adresse réseau diffusion par défaut

216.14.55.137

123.1.1.15

150.127.221.244

194.125.35.199

175.12.239.244

2. Soit l’adresse IP 142.226.0.15

a. Quelle est la valeur binaire du premier octet de gauche?

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3
TP2-
 b. Quelle est la classe de l'adresse ?
c. Quelle est l'adresse réseau de cette adresse IP ?
d. Cette adresse est-elle une adresse IP d’hôte valide ?
e. Quel est le nombre maximal d'hôtes avec une adresse réseau de classe C ?
f. Combien y a-t-il de réseaux de classe B ?
g. Combien d'hôtes chaque réseau de classe B peut-il comporter ?
h. Combien d'octets contient une adresse IP ? Combien de bits y a-t-il par octet ?

3. Complétez le tableau suivant.

Adresse IP Adresse valide ? Argumenter la réponse.

(Oui/Non)

150.100.255.255

175.100.255.18

195.234.253.0

100.0.0.23

188.258.221.176

127.34.25.189

224.156.217.73

Exercice 3

1. Quelle est la commande qui vous permet de lire votre adresse IP au niveau de l’invite de commandes ?
Tester la et noter le résultat.
• A quelle classe appartient votre adresse IP ? Argumenter.
2. Votre adresse IP est-elle statique ou dynamique ? Tester la commande ipconfig /all.
• Quelle est votre adresse MAC ?
• Quelle est l’adresse de votre serveur DHCP ?

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TP2-
 • Quelle est la durée de votre adresse IP ?
• Quelle est l’adresse de votre passerelle ? A quoi sert-elle ?
• Quelle est le nom de votre machine ? Tester la commande hostname.
3. On a la possibilité de déclarer les noms des machines voisines dans le fichier système
windows\system32\drivers\etc\hosts. Ajouter le nom d’une machine voisine et tester la connectivité de
cette machine en utilisant son nom au lieu de son adresse IP.
• Consulter les options du ping : tester la connectivité d’un poste sur le réseau en envoyant 6 paquets
ICMP. Noter la commande correspondante.
4. Afficher la table ARP de votre poste grâce à la commande arp.
• Vider le cache ARP, exécuter un ping vers une machine voisine puis consulter le cache. Que
remarquez-vous ?

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