Chap2 Nanostruct
Chap2 Nanostruct
Chap2 Nanostruct
ATMANI 20/12/2020
Master IPMA
Module Nanostructures
et Matériaux Avancés
Responsable : Pr E. H. Atmani
Département de Physique
FST Mohammedia
Chapitre 2
Effets quantiques
dans les Nanostructures
- Les structures 1D : Se sont des structures sous forme de fils ou de tubes avec
des diamètres de l’ordre du nanomètre et des longueurs
typiquement dans la gamme du micromètre. Les effets de
confinement des électrons apparaissent dans la direction
transversale au fil tandis que les électrons sont libres de se
déplacer le long de la structure.
V(z) V(z)
V(z)=0
é h 2 ¶2 h 2 ¶2 ù r r
ê- - + V(z)új (r ) = Ej (r )
ë 2m ¶r// 2m ¶z û
2 2
r
En faisant la séparation des variables, j (r ) = j // (r// )j ^n(z) on obtient :
é h 2 ¶2 ù r
ê- +V(z)új n (z) = Enj n (r )
ë 2m ¶z û
2
é h 2 ¶2 ù
ê- j (r ) = (E - En )j // (r// )
2 ú // //
ë 2m ¶r// û
La résolution de la seconde équation est celle d’une particule libre. Reste à
résoudre l’équation selon la direction de confinement.
h 2 ¶2j n (z) r
= E j ( r )
2m ¶z2
n n
j n (-L / 2) = 0 et j n (L / 2) = 0
A=-B
2np
j n (z) = Csin z
L
h 2 k 2 n2 h2
En = =
2m 2mL2
V(z)
V(z) = 0 V(z) = 0
V(z) = -V0
z
-L/2 L/2
é h 2 ¶2 ù
ê- j (z) = Ej n (z)
2ú n
si z f L / 2
ë 2m ¶z û
é h 2 ¶2 ù
ê- +V(z) új n (z) = Enj n (z) si z £ L / 2
ë 2m ¶z û
2
En plus le puits est symétrique donc les solutions seront paires ou impaires
Fonctions
A2 = B2 Fonctions
A2 = - B2
paires A1 = B3 impaires A1 = - B3
j n2 (z) = 2A coskz
1
j n3 (z) = A e-m z
1
0
j n3 (z) = -A e-m z 1
0
La résolutin graphique
Remarques
Pour le cas du puits de potentiel fini, la résolution des équations de Schrödinger
donne des fonctions d’onde sous forme d’exponentielles décroissantes dans les
zones classiquement interdites.
L L
z= - 0 z=
2 2
A2 coskz
A1em0 z A1e- m0 z
V0
z
-L/2 L/2
V0
Réalisation pratique
Couches de Ga1-xAlxAs
constituant les barrières
On crée une paire électron-trou (par absorption d’un photon d’énergie plus grande
que le gap par exemple), qui au bout d’un temps de l’ordre de la ps « relaxe » vers
l’état excité de plus basse énergie, formé d’un électron dans le niveau fondamental
de la bande de conduction, et un trou dans le niveau fondamental (de trous) de la
bande de valence. Chacun est confiné dans son puits quantique.
Cinétique de Croissance
La cinétique de la croissance épitaxiale est déterminée
par la diffusion à la surface et par la nucléation
Modes de croissance
Réalisation expérimentale
La plupart des réalisations expérimentales correspondent à une inclusion d’un
matériau à petit gap, dans un matériau à plus grand gap.
Considérons une structure se composant du fil de GaAs avec la section
transversale rectangulaire entourée par AlGaAs. Ce système constitue une
structure 1D dans laquelle, l’électron est confiné dans les directions y et z et libre
de se déplacer suivant la direction x.
V0Z
V0y
2
j (x, y, z) = f (y, z)eikx x
Lx
Dans le cas général, la fonction f(y,z) n’est pas à variables séparables, c’est-à-
dire qu’on ne peut pas chercher une solution sous forme d’un produit de deux
fonctions d’une seule variable. En effet, le potentiel ne peut pas être écrit sous la
forme d'une somme de deux potentiels, dont chacun correspondrait à une
direction. On ne peut donc pas écrire l'hamiltonien comme une somme de deux
opérateurs qui commutent.
La même remarque que dans le cas d’un fil et d’un puits quantique,
l’équation de Schrödinger n’est pas à variables séparables. Néamoins on
peut la considérer ainsi si V0 →∞. Le problème d'un confinement avec des
hauteurs de barrière finies est adapté pour des systèmes possédant des
éléments de symétrie suffisants (symétries cylindrique et sphérique)
Les fonctions d’onde dans le cas de la boite quantique auront la forme
Avec
2 2 2
j n (x) = sin kx x j ny (y) = sin ky y j nz (z) = sin kzz
x
Lx Ly Lz
Les énergies propres sont données par :
(p h) ( p h) (p h)
2 2 2
Enxnynz = 2
2
n
x + 2
2
n
y + 2
nz2
2mL
x 2mL y 2mL z
( p h) é 1 1ù
2
DEg = n 2
ê + ú
2L2 ë me mh û
Où me et mh sont les masses respectives de l’électron dans la bande de
conduction et du trou dans la bande de valence
Pour une boite quantique de GaAs de largeur 10 nm, DEg_= 0,2eV
p3 p3
=
Lx Ly Lz V
m
dk = dE
2h 2 E
Cas 3D
r faisant le rapport entre le
Ce nombre d’états peut aisément s’obtenir en
«volume» correspondant dans l’espace des k et le «volume» élémentaire
contenant un état. Ce «volume» vaut 1/8 de calotte sphérique de rayon k
et d’épaisseur dk, donc :
dk
3
V æ m ö2
dN = ( 4p k 2 dk) 3 = 2 ç 2 ÷ E dE
1 V
8 p p 2 èh ø
3
3D
1 dN 1 æ m ö2
r (E) = = 2 ç 2÷ E
V dE p 2 è h ø
Tenant compte du spin de la particule (électron par exmple), cette densité devient :
3
3D
2 æ mö2
r (E) = ç ÷ E
p 2 è h2 ø
Ce résultat ne dépendant pas du volume du système, il est inchangé lorsque
3D
celui-ci tend vers l’infini ; r (E) est donc bien la densité d’états par unité de
Cas 2D
r
Le vecteur d’onde k n’a plus que deux composantes. Aussi, pour
décompter les états, nous prendrons une «surface» élémentaire contenant
un seul état :
p2 p2
=
L x Ly S
Les états compris dans une petite bande d’énergie sont dans un quart
d’anneau circulaire de rayon k et d’épaisseur dk.
1 S
dN = ( 2p kdk) 2
4 p
dk
S 2mE m
= dE
2p h2 2h 2 E
Sm
= dE
2p h 2
2D
1 dN m
r (E) = =
S dE 2 p h 2
Puisque les énergies
sont quantifiées et en
tenant compte du spin
H(E-En ) est la fonction d’Heaviside
Cas 1D
r
Le vecteur d’onde k n’a plus qu’une seule composante. Aussi, pour
décompter les états, nous prendrons une «longueur» élémentaire
contenant un seul état :
p
Lx
Dénombrons le nombre d’états compris dans une portion de dkx de l’espace
des k
Lx
dN = dk
p
Lx 2m 1
= dE
2p h E
1D
1 dN m 1
r (E) = =
Lx dE 2p h E
1D 2m 1
Tenant compte du spin r (E) =
ph E
1D
Comme les niveaux d’énergie sont quantifiés la densité d’états rn (E)
s’écrit :
1D
2m 1
rn (E) =
p h E - En
1D
avec rn (E) = ¥ si E = En
Cas 0D
Dans ce cas la particule est confinée dans les trois directions et on aura :
ò
+¥
-¥
r 0D
(E)dE =1
Cette densité ne peut s’identifier qu’à la distribution de Dirac d(E), de
sorte que pour les niveaux d’énergie E nxnynz , cette densité s’écrit :
¥
r (E) = åd (E - En n n )
0D
x y z
n=1
ïì+¥ si E=Enxnynz
avec d (E - En n n ) = í
x y z
ïî0 ailleurs
dG
dN =
h3
Cette technique de dénombrement est appelée approximation classique.
Elle est en fait généralisable à toute forme de degrés de liberté.
3D
Vd3 p
A trois dimensions l’expression de dN s’écrit : dN = 3 où V est le
volume dans l’espace direct h 3
3D 2 æ m ö2
De l’expression de dN, on déduit la densité d’états r (E) = 2 ç 2 ÷ E
(voir détail des calculs fait en séance de cours) p èh ø
L’expression de dN devient respectivement à 2D et 1D
2D
Sd 2 p
dN = Où S est la surface dans l’espace direct
h2 2D
1 dN m
On déduit que r (E) = =
S dE 2 p h 2
1D L dp
dN = Où L est une portion de longueur dans l’espace direct
h 1D 2m 1
On déduit que r (E) =
ph E