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LICENCE 1
LES APICOMPLEXES
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PLAN
INTRODUCTION
I. POSITION SYSTEMATIQUE
II. CARACTERES GENERAUX
III. MORPHOLOGIE ET ANATOMIE DE Stylocephalus longicollis
IV. CLASSIFICATION OU UNITES SYSTEMATIQUES
1. La classe des Grégarinomorphes
2. La classe des coccidiomorphes
3. La classe des sarcosporidies
V. MODE DE VIE
1. Milieu de vie
2. Locomotion
3. Alimentation/ Nutrition
4. Excrétion
5. Respiration
6. Reproduction
INTRODUCTION
La zoologie est la science qui étudie les organismes animaux des unicellulaires
jusqu’aux pluricellulaires tels que protozoaires .Les protozoaires sont les
premiers animaux étudiés par la science. Ils ont «été découverts à la suite de la
conception des premiers microscopes (microscopes électroniques) par
Leeuwenhoek (1674). Ces derniers sont très variés et mobiles pendant au moins
une période de leur vie ; ils sont répartis en plusieurs embranchements parmi
lesquels on note les Apicomplexes ou sporozoaires. Dans la suite ; il sera
question de donner la position systématique et les caractères généraux ; exposé
la morphologie et l’anatomie ; l’unité systématique ; puis présenter le mode de
vie et l’intérêt agronomique des Apicomplexes.
I. POSITION SYSTEMATIQUE
La position systématique des apicomplexes ou sporozoaires se présente comme
suit :
Super-règne : Vivant
Règne : Animal
Sous-règne : Invertébrés
Super-embranchement : Protozoaires
Embranchement : Apicomplexes /Sporozoaires
I. CARACTERES GENERAUX
Les apicomplexes sont des protozoaires parasites. A l’état adulte, ils sont très
généralement immobiles et ne présentent jamais de pseudopodes, de cils ou de
flagelles. Très fréquemment parasites intracellulaires pendant leur cycle évolutif,
ils ont des cycles de vie complexes et divers alternants entre différents stades et
différents hôtes. Ces parasites ont en commun d’envahir de façon active les
cellules cibles et générant eux même la force motrice nécessaire à leur
internalisation. Ils se nourrissent par absorption à l’état dissous de substances
nutritives élaborées par leur hôte ; ils ne présentent jamais de vacuoles
digestives, ni de vacuoles contractiles. Ils peuvent déterminer chez leur hôte des
maladies graves (coccidiose du lapin, paludisme de l’homme).
Leur reproduction est extrêmement flagellée, ce qui permet de supposer que les
apicomplexes (sporozoaires) dérivent de types flagellés ancestraux. Le zygote se
divise en donnant des sporozoïtes qui se développent en redonnant l’adulte.
Celui-ci subit une schizogonie, formant des schizozoïtes qui se développent en
adulte. Ces derniers deviennent gamontes, générateur de gamètes. On a donc,
typiquement, l’alternance entre reproduction sexuée (ou gamogonie) et une
multiplication asexuée (ou schizogonie).
- La première est la pellicule qui délimite ces parasites et qui est composée de
trois membranes. Outre la membrane plasmique externe classique, la
pellicule comprend un complexe membranaire interne constitué de vésicules
aplaties. C’est dans l’espace entre la membrane plasmique et la membrane
externe de ce complexe membranaire interne que se trouve le complexe
moléculaire qui permet au parasite de se déplacer. De plus, le complexe
membranaire interne est relié sur sa face interne au microtubule du
Cytosquelette qui permet au parasite de garder une certaine rigidité
nécessaire au cours du processus d’invasion.
- La seconde caractéristique structurale des apicomplexes est la présence d’un
complexe apical qui comprend des organites de sécrétion intervenant
séquentiellement au cours de l’invasion : les micronèmes puis les rhoptries.
o Les micronèmes sont de petites vésicules façonnées elliptiques trouvé
dans une proche proximité de la bague polaire.
o Les rhoptries sont décrits comme être une larme goutte ou membrane à
borné organelle dû à un conduit qui connecte avec la fin antérieur de
l’organisme.
Cet embranchement renferme des parasites, agents de maladies très importantes
comme : Coccidioses, Toxoplasme, Piroplasmose, Paludisme ….
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