TBA 2e 3 Chauffage Ventilation Complet
TBA 2e 3 Chauffage Ventilation Complet
TBA 2e 3 Chauffage Ventilation Complet
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Introduction.
Les fouilles effectuées dans des sites et des bâtiments d’époque romaine ont
révélé que les Romains utilisaient déjà une espèce de chauffage central. Leurs
« hypocaustes » étaient une sorte de chauffage à air chaud combiné avec un
chauffage par le sol. Les gaz de combustion, provenant d’un local de chauffe
central situé généralement en dehors du bâtiment, étaient amenés par une
canalisation souterraine vers l’hypocauste (espace situé sous le plancher) et en
étaient évacués par les conduits de fumée. Les conduits en pierre et le
plancher étaient réchauffés par la chaleur des gaz de combustion et
restituaient cette chaleur au local. On retrouve des vestiges de ce type de
chauffage en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne...
Au 12e siècle, on parle de chauffage par poêle en faïence, mais les châteaux
étaient généralement chauffés par un feu ouvert. Le développement du
chauffage central actuel commence vers 1830.
C’est entre 1870 et 1890 qu’on a importé d’Amérique les premières chaudières
et les premiers radiateurs en fonte, la première chaudière à éléments étant
commercialisée en 1895. Depuis lors, les chaudières de chauffage central ont
été considérablement améliorées. À l’heure actuelle, la plupart des habitations
sont équipées d’une installation de chauffage central.
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1. GENERALITES.
1.1 Confort.
Le confort est un concept très difficile à cerner. Pour éprouver une sensation de
confort, il faut d’abord que de nombreux facteurs soient réunis. La sensation
de confort est très subjective.
• la température de l’air,
• la température superficielle des murs, des planchers et des fenêtres,
• l’humidité ambiante,
• la vitesse de l’air dans la pièce,
• la composition de l’air.
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également donner une impression de froid.
Quelques exemples :
• Bruxelles : - 8 °C,
• Ostende : - 7 °C,
• Saint-Hubert : - 12 °C.
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3. En-dehors de la température de l’air, la température superficielle des
murs, des fenêtres et des planchers a également une grande influence
sur la sensation de confort des occupants d’un local à cause du
rayonnement.
Par exemple: la température ambiante d’une pièce est de 22 °C à 1,50 m
du plancher, mais la température du plancher n’est que de 10 °C. Il
s’ensuit que l’on est incommodé d’avoir les pieds froids. On éprouve une
impression d’inconfort. Pour avoir une plus grande impression de confort,
on va donc demander une température de l’air plus élevée. Si l’on va
s’asseoir devant une grande fenêtre à simple vitrage, on a également
une impression d’inconfort, à cause de la grande surface froide.
1.2 Humidité.
La vitesse de l’air dans une pièce peut causer une impression de courant d’air
et diminuer la sensation de confort.
La vitesse de l’air ne peut pas dépasser 0,2 à 0,3 m/s.
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2. NOTIONS D'ISOLATION DES BATIMENTS.
2.1 Pourquoi isoler ?
1 Pour maintenir une qualité de l'air intérieur, l'isolation doit être couplée à une ventilation.
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La sensation de confort ou d'inconfort que l'on peut ressentir dans un bâtiment
est liée à la notion de confort hygrothermique2.
• la température de l'air,
• la quantité d'humidité contenue dans l'air ou autrement dit l'humidité
relative (HR en %),
• la température de surface des parois,
• la vitesse de déplacement de l'air.
Exemple :
• Une humidité relative trop importante (> 70%) provoque une sensation
d'inconfort même si la température de l'air est de 20°C.
• Une paroi dont la température de surface est trop froide provoque une
sensation d'inconfort car notre corps lui cède ses calories pour rétablir un
équilibre thermique.
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Ces 3 notions sont indissociables.
L'étanchéité à l'air sera également continue, toute fuite sera une perte
de chaleur, un passage pour la vapeur d'eau ou le vent.
Exemple :
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On parle de protection au vent pour les faces de l'isolant en contact avec l'air
extérieur et le vent (membrane pare-pluie, enduit étanche à l'eau, ...).
Pour garder sec l'air contenu dans l'isolant, on veillera à ce que l'isolant
ne soit jamais humide :
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T° paroi
Hygrométrie
4 Un rapport de 5-1 est conseillé. Autrement dit, le matériau situé le plus à l'intérieur du bâtiment doit
être 5 fois plus fermé à la vapeur que celui situé sur la face extérieure de la paroi isolée.
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Ce contrôle de la migration de la vapeur d'eau n'est efficace qu'en
combinaison avec une ventilation performante.
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--> Il peut s'agir d'une membrane, d'un panneau OSB, ...
--> Il se place toujours du côté chaud de l'isolant.
--> L'ordre de grandeur de sa valeur Sd est inférieur à 10m.
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la face interne de la paroi. En effet, le défaut d'isolation peut générer
une zone froide sur laquelle se forme de la condensation et, à terme, de
la moisissure.
2.3.1 Principe.
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confort et la santé des habitants ainsi que pour la longévité des
constructions.
◦ la sensation d'étouffement,
◦ la condensation sur les parois froides,
◦ la prolifération de moisissures et bactéries,
◦ la dégradation de l'enveloppe des bâtiments, de certaines
structures et des isolants.
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Coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d'eau µ.
Sd = µ x épaisseur (m)
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Capacité hygroscopique.
Exemple :
Si l'air est très humide et que le matériau ne l'est pas, il pourra absorber
beaucoup de vapeur d'eau.
Si l'air est très sec et le matériau très humide, le matériau pourra
restituer de la vapeur d'eau dans l'air.
Comportement à l'eau.
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Conductivité thermique ou coefficient lambda (w/mK).
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Déphasage thermique (h).
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La plupart des murs sont composés de couches de matériaux différents ayant
chacun leurs caractéristiques spécifiques : λ (coefficient de conductivité
thermique) et e (épaisseur).
Ils se composent de couches ayant chacune sa résistance propre.
Une couche peut aussi bien consister en un matériau solide (conduction) qu’en
une coulisse ventilée ou non (transmission thermique par conduction mais
aussi par convection et par rayonnement).
Rtot = Ri + ∑R + Re en m²K/W
U = 1/Rtot
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Dans de nombreux cas, il n’est pas nécessaire de calculer toutes les valeurs U.
En ce qui concerne la valeur U des portes, des fenêtres et des assemblages les
plus courants, nous utilisons des tableaux (EN ISO 10077-1).
Rtot = Ri + R1 + R2 + ... + Ra + Ru + Re
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Comme pour les résistances intérieure et extérieure, nous trouvons les valeurs
R des matériaux non homogènes dans des tableaux. Nous les représentons par
Ru et nous les exprimons en (m² K) / W
Rtot = Ri + R1 + R2 + ... + Ra + Ru + Re
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Nous trouvons les valeurs R des couches d’air non ventilées dans des tableaux.
Nous les représentons par Ra et nous les exprimons en (m² K) / W
Les valeurs Ra dépendent :
Rtot = Ri + R1 + R2 + ... + Ra + Ru + Re
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Exercices pratiques.
1)
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!!! Il n'y a donc pas de Re !!!
2)
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Non développé dans le cadre de ce cour.
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3. NOTIONS DE VENTILATION DES BATIMENTS.
3.1 Définition.
La ventilation est l'opération par laquelle l'air est brassé et renouvelé; elle est
naturelle ou mécanique et implique une alimentation en air frais, une
évacuation des produits contaminés et de la chaleur ainsi qu'un mouvement de
l'air pour refroidir ou rafraîchir.
La ventilation des habitations fait l'objet d'une norme, la NBN D50-001. Cette
norme exige que les différents locaux d'une habitation puissent être ventilés
par un renouvellement d'air d'une manière confortable : la ventilation de base.
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3.2 Principes de la ventilation.
3.2.1 Généralités.
• une amenée d'air frais dans tous les locaux dits « secs » (chambres
à coucher, salle de jeu, local de séjour,etc.);
• une extraction de l'air humide ou pollué dans les locaux dits
« humides »;
• les ouvertures de transfert entre les locaux secs et les locaux
humides.
• naturelle,
• mécanique,
• par combinaison des deux (fig. 2.2.1.a à d).
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3.2.2 Amenées d'air.
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3.2.3 Dispositifs de transfert.
Cela peut consister simplement en une fente sous la porte ou une grille.
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plus près possible du faîte.
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Exemple de calcul et de mise en œuvre.
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4. PRINCIPES DE L’INSTALLATION DE CHAUFFAGE
DOMESTIQUE .
4.1 Principes de chauffage.
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4.3 Chauffage central.
En cas de chauffage à air chaud, l’air chaud pénètre dans le local par des
grilles.
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4.3.1 Avantages et inconvénients.
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4.3.2 Fluide caloporteur.
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4.3.3.1 Production de chaleur.
• le type de chaudière :
chaudière au sol ou
chaudière murale;
• le médium qui transporte
la chaleur : chaudière à
eau chaude, générateur Chaudière
5Le gouvernement a annoncé la fin des chaudières fioul dès le 1er janvier 2022. A partir
de cette date, les remplacements et les nouvelles installations de chaudières fioul seront
interdits.
Il existe bien évidemment des solutions alternatives à la chaudière fioul ainsi que des
aides pour la remplacer. Il y aura lieu de suivre cette évolution au niveau du
gouvernement.
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d’air chaud, chaudière à vapeur ou huile thermique;
• le matériau : chaudière en fonte, en tôle acier ou inox, en
cuivre ou en aluminium;
• le combustible utilisé : combustible solide, gaz naturel, gaz
de pétrole liquide (butane ou propane), gasoil, fioul léger ou
fioul lourd.
Manomètre
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4.3.3.2 Combustibles.
Circulateur
PER
Collecteur.
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La tuyauterie a donc pour fonction de transporter l’eau chaude vers
les corps de chauffe et de ramener l’eau refroidie à la chaudière.
a. réseau monotube
b. réseau bitube
c. réseau en pieuvre
Réseau monotube
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Réseau bitube.
Réseau pieuvre.
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4.3.3.4 Emission.
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Les radiateurs sont des émetteurs de chaleur, de même que les
canalisations enfouies en chape dans le cas de chauffage par le sol.
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4.3.3.5 Régulation de chaleur.
Tous les locaux ne sont pas chauffés comme prévu (p. ex. garage,
hall, rangement...), raison pour laquelle il faudra moduler la
puissance.
Cette régulation a pour but d’adapter l’émission de chaleur par les
corps de chauffe aux besoins de chaleur, afin que la température
intérieure reste aussi constante que possible.
On y parvient en régulant le débit d’eau ou la température de l’eau
(non développé dans le cadre de ce cours). Un bon chauffage est
équipé de plusieurs dispositifs de régulation, c’est à dire de
contrôle de la température, à différents stades.
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Vanne de radiateur à commande manuelle.
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