Cours 3 Tef 12 04 2022-1
Cours 3 Tef 12 04 2022-1
Cours 3 Tef 12 04 2022-1
A partir de ce qu’on a vu plus tôt, observez cet exemple de sujet et trouvez-y trois idées majeures de son
développement.
(Par exemple : 1 - il se passe ça. 2 - donc il se passe ça. 3 - conclusion / fin de l’histoire)
Sujet : Pendant que sa maman était sous la douche, sa fille de trois ans se balançait au bord du vide…
Exemples possibles :
1) En jouant avec un papillon, elle a couru et s'est balancé au-dessus du vide, la police a été appelée par des passants
2) Elle a crié et a alerté sa mère
3) Sa mère a pu intervenir à temps
1) Le 5 avril 2022 vers 11h, une fillette s’est balancée au-dessus du vide du haut du 9e étage à Paris. Elle jouait dans le salon pendant la douche de sa mère.
2) Les habitants de l'immeuble ont vu l'enfant et ont appelé la police.
3) La fillette se prenait pour une combattante d'arts martiaux.
Idée de réponse à l’exercice vu la dernière fois :
Sujet : « Pendant que sa maman était sous la douche, sa fille de trois ans se balançait au bord du vide… »
1. Les passants dans la rue remarquent la petite fille.
2. Un passant décide d’agir avant qu’il ne soit trop tard et escalade l’immeuble.
3. Après avoir sauvé la petite fille, cet homme devient célèbre.
On développe ensuite ces idées en trois paragraphes tout en respectant les temps verbaux et la concordance des temps :
« Alors que [connecteur logique] la jeune enfant [synonyme] se balançait [imparfait] dangereusement [adverbe], les passants
observaient [imparfait] la scène sans pouvoir intervenir.
Un homme a donc [connecteur logique] décidé [passé composé] d’escalader les étages de l’immeuble. Au moment où [connecteur
logique] la situation semblait [imparfait] désespérée [adjectif ], le sauveur [synonyme] a réussi [passé composé] à accéder au balcon où
se trouvait [imparfait] la petite fille, visiblement inconsciente du danger.
Il n’a pas fallu [passé composé] longtemps à cet inconnu [synonyme] pour devenir un héros national grâce aux vidéos de lui et de la
fillette [synonyme] qui a été sauvée [ forme passive]. »
Astuce et exercice !
Il est important de rédiger la suite en vous mettant à la place de l’auteur. Pour cela, vous devez respecter les thèmes
abordés dans le texte ainsi que les éléments grammaticaux employés (les temps verbaux, les personnes employées, la
concordance des temps…).
Exemple rapide de sujet : « Un facteur qui travaillait depuis 10 ans à Rennes, en Ille-Et-Vilaine, a avoué hier devant le
tribunal qu’il jetait le courrier dans des poubelles à l’entrée de la ville… »
• Après la rédaction :
- Ai-je respecté la structure d’un article de presse ? (Ai-je organisé mon texte en paragraphes?)
- Mon récit est-il cohérent ? Ai-je utilisé des connecteurs ?
- Ai-je respecté les temps du passé ?
- Est-ce que je peux améliorer la richesse du lexique utilisé ?
- Ai-je vérifié la syntaxe, l’orthographe et la ponctuation ?
SECTION
Section B : la lettre ouverte argumentée.
L’objectif de cette activité est d’exposer un point de vue. Vous devrez, en fonction de l’énoncé, écrire un
texte pour expliquer pourquoi vous êtes d’accord ou n’êtes pas d’accord, en donnant des arguments
et des exemples.
Les critères d’évaluation de la section B
• La pertinence des informations transmises (adéquation avec le sujet)
• La qualité des arguments (développement, détails, illustrations)
• La cohérence interne du texte
• La cohésion du texte et des phrases
• La qualité des phrases et du vocabulaire utilisé (variété, correction, précision, adéquation avec le sujet)
• L’orthographe et la ponctuation.
Pour structurer vos idées, vous pouvez suivre ce type de
schéma.
L’argumentation comprend trois phases : l’introduction, le
développement et la conclusion.
En respectant une structure classique, vous remporterez le
nombre maximal de points pour ce critère et vous
permettrez au correcteur de se concentrer sur l'évaluation de
votre niveau de français.
Donner son avis (Éviter : moi, personnellement) J’estime / je pense, je constate (observe, considère) que,
En ce qui me concerne, pour ma part... je suis d'avis que...
Il me semble que, je suis enclin à penser que, j’aurais tendance à
Donner son avis avec penser que, je penche pour, il est probable que, il se peut que, il
prudence (sur des Peut-être, sans doute, probablement, est possible que, il serait étonnant (surprenant) que, il est peu
faits incertains) vraisemblablement... probable que, il est improbable que, la probabilité (chance,
possibilité) est faible que, il est assez incertain que, il n'est pas
sûr que, il n'est pas assuré que...
Assurément, certainement, sans aucun doute,
Donner son avis avec sans nul doute possible, indubitablement, bien Je suis persuadé(e) (convaincu(e)) que / de, je suis certain(e)
conviction (sur des sûr, bien entendu, évidemment, (assuré(e)) de/ que, je proclame haut et fort que , il est certain
faits certains) incontestablement, manifestement, (indéniable, indubitable, incontestable) que, il va de soi que, il
naturellement, à l'évidence... est évident (patent, flagrant) que, il s'avère que, il se révèle que ...
Astuces pour la section B (avant la rédaction finale) :
• Après avoir bien lu la consigne (pour éviter un hors-sujet), choisissez votre camp : Pour ou contre le sujet ?
Vous pouvez aussi avoir un point de vue mitigé (pour et contre) mais faîtes attention à ne pas tomber dans la
contradiction (donner des arguments qui s’opposent et donc, illustrent une désorganisation de votre pensée)
• Trouvez vos arguments et classez-les : Les plus faibles d’abord et les plus forts à la fin. Si vous avez un avis
mitigé, placez les arguments contre au début et pour à la fin, pour finir sur une note positive :)
• Trouvez vos connecteurs logiques pour relier les arguments entre eux. Vos connecteurs doivent être choisis en
fonction des arguments. Si tous vos arguments vont dans le même sens, vous pouvez utiliser des connecteurs
comme « d’abord », « ensuite », « enfin ». Si vous avez des arguments classés dans les deux catégories, vous
aurez besoin de connecteurs d’oppositions comme « cependant », « en revanche », « néanmoins »...
• Écrivez les phrases de transitions. Maintenant que vos arguments sont classés d’une façon logique, et que vos
connecteurs logiques sont prêts, écrivez les phrases qui vous permettront de relier vos paragraphes.
Astuces pour la section B (après le rédaction finale) :
• Pour l’introduction : Amenez le sujet (rappelez la situation et le contexte) puis, dîtes tout de suite si vous êtes en accord
ou en désaccord.
• Pour le développement : Un argument = un paragraphe. Rendez vos arguments plus pertinents avec un ou plusieurs
exemples. Chaque paragraphe doit apporter quelque chose de nouveau. Si vous écrivez deux paragraphes avec des
arguments qui se ressemblent, le correcteur risque de juger qu’il ne s’agit que d’une seule idée. (Attention, j’ai vu
beaucoup de mes élèves être répétitifs comme ça. Ils ont un argument et essaient de tenir avec, tout le long de leur
argumentation ! Ne faîtes pas cette erreur, elle peut illustrer un manque d’esprit critique ou de vocabulaire.)
• Pour la conclusion : On répond à la question du sujet (pour ou contre) avec de bons connecteurs logiques : « en somme »,
« en conclusion », « finalement » et on fait une synthèse de son avis (qui peut être tranché ou nuancé). L’important n’est
pas d’avoir une forte prise de position, mais de réussir à faire réfléchir le lecteur sur son propre avis. Utiliser les verbes et
les expressions introducteurs d’opinion : « Je ne pense pas que » + subjonctif, « je ne suis pas certain(e) que » + subjonctif,
« je doute que » + subjonctif, « d’après moi », « à mon avis », « selon moi », etc.
• Contrôlez la cohérence du texte (Mes idées sont-elles faciles à suivre ? Mon argumentation est-elle percutante ?) et
corrigez vos fautes d’orthographes et de grammaire : elles auront une influence sur votre note !
Exercice !
Sujet : Les jeux vidéos ont un effet néfaste sur les jeunes.
Exemples possibles vus en classe :
Pour Contre
1) Les enfants qui jouent aux jeux vidéos deviennent violents à cause de jeux
plein de fureur / plein de violence.
2) C'est une très mauvaise chose pour leur santé (obésité, maladies…)
1) On doit développer un équilibre mains / yeux pour jouer. ça améliore la
1) Développement de problèmes aux yeux coordination.
2) Les enfants prennent l'habitude de s'amuser seuls 2) ça améliore les qualités de meneur (ex personnel : un cousin qui joue à un
jeu où il doit gérer des équipes)
1) Les jeux vidéos sont addictifs et isolent les enfants.
2) Les jeux vidéos favorise l'obésité, le stress, les problèmes aux yeux →
mauvais pour la santé mentale et physique. 1) ça développe la créativité
3) Les jeux vidéo sont violents et véhiculent de mauvaises valeurs aux 2) ça améliore la coordination physique (mains / yeux)
3) Les enfants se font plus d'amis sur les jeux en ligne ou les réseaux
enfants. 4) Les parents peuvent contrôler les fréquentations de leurs enfants.
4) Les enfants sont accrocs donc ça devient un gaspillage de temps et ça
favorise les mauvaises notes.
1) Les jeux sont pernicieux pour la santé physique et mentale (les enfants ne 1) C'est un moyen de divertissement primordial.
sortent plus), c'est pas bon pour les yeux. 2) Certains jeux sont importants pour la santé mentale.
2) La communication dans la famille est réduite.
• Ai-je bien construit un texte argumentatif composé d’une introduction, d’un développement et d’une
conclusion ?
• Ai-je utilisé des connecteurs logiques et des verbes et expressions introducteurs d’opinion ? (Penser,
croire, juger, selon moi, à mon avis…)
• Ai-je présenté, développé et mis en relation mes arguments ?
• Ai-je illustré une idée ou un argument par un exemple ?
Des astuces concernant l’oral et la recherche d’argument.
Le cours a été un peu modifié pour se focaliser un peu plus sur la
recherche d’arguments et, si on a le temps, de poursuivre avec les figures
de style qui vous donneront un nouveau moyen de mettre en valeur vos
arguments. :)
Section A
Elle dure à peu près 5 minutes. Votre objectif est d’obtenir le maximum d’informations sur une publicité ou une activité
qui vous est donnée. Face à votre interlocuteur il faudra poser des questions ou reformuler ses réponses afin d’obtenir
des précisions.
Sujet type : Vous avez lu une annonce pour XXXXXXXX et vous êtes intéressé(e). Vous téléphonez pour avoir plus
d’informations.
→Posez une dizaine de questions.
→Votre examinateur joue le rôle de votre interlocuteur.
Astuce : Cette section peut être très simple si vous êtes suffisamment curieux ! L’examinateur répond parfois de façon
assez vague et les élèves n’y prêtent pas attention. Par exemple : « Quand votre magasin est-il ouvert ? » « L’après-midi. »
A ce moment-là, la réponse est floue ! Le mieux serait de demander les jours et horaires d’ouverture précis (s’ils ne sont
pas déjà précisés sur le sujet qui vous a été donné).
Présentation de la section B
Pour la section B, soyez convaincant : votre objectif est de présenter une activité à votre interlocuteur et trouver les arguments
pour le persuader de participer ! Vous devrez donner votre opinion et illustrer vos propos par des exemples.
Sujet type : Vous avez lu une annonce pour XXXXXXXXX. Vous en parlez à un(e) ami(e) qui XXXXXXXXX.
→ Présentez-lui ce document.
→ Essayez de le(la) convaincre de XXXXXXXXX.
→ Votre examinateur(trice) joue le rôle de votre ami(e).
Attention ! Votre examinateur ne sera JAMAIS d’accord avec vous. Donc, ne paniquez pas à la fin si votre examinateur n’est
toujours pas convaincu, c’est perturbant mais tout à fait normal.
Au début de votre oral, pensez à présenter le document à votre ami / examinateur pour lui en donner toutes les informations
principales, certains candidats oublient cette partie ou la font partiellement mais elle a son importance dans la note finale.
Attention !
On n’apprend pas à argumenter du jour au lendemain. C’est un exercice
qui demande énormément de pratique et qui implique de se renseigner, de
lire, de s’informer en général et ce, sur une longue période de temps pour se
développer un esprit critique qui nous donnera envie de défendre notre
point de vue sur certains sujet.
● L’euphémisme : Le propos est atténué. Il permet de rendre une réalité moins brutale. Pour l’utiliser, on emploie un mot moins fort que ce qu’on pense
vraiment.
• Exemples d’euphémismes :
Il nous a quittés = sous-entendu, il est mort.
Les personnes du troisième âge = les personnes âgées.
Mon chat est un peu enveloppé = mon chat est très gros.
Cet homme est un peu grand = c’est un géant qui mesure 2 mètres 50.
● La litote : Dire moins pour exprimer plus. Elle suscite chez l’interlocuteur un sens beaucoup plus fort que la simple énonciation de l'idée de base. Pour
l’utiliser, pensez à une phrase (j’aime le chocolat) et au début, utilisez l’inverse de votre pensée au négatif (je ne déteste pas le chocolat = donc, j’adore
le chocolat !)
• Exemples de litotes :
Je ne suis pas peu fière d’avoir réussi cet examen (donc : je suis très fière).
Je ne peux pas dire que je suis insensible à ses charmes (donc : je suis amoureuse de la personne dont je parle).
Il pleut, je suis trop contente. (= donc : je ne suis pas contente du tout. Attention ! Il faut bien mettre le ton quand vous dîtes ça, sinon on va penser
que vous êtes vraiment heureux)
L’anaphore et le chiasme.
● L’anaphore renforce un propos et l’inscrit dans la tête de l’interlocuteur. Pour l’utiliser, on répète un groupe de
mots en début de phrase. Pour la faire fonctionner au mieux, utilisez-la à la fin de votre discours.
• Exemple : Je le dis et je le répète, aller à l’école est un droit, aller à l’école est un devoir, aller à l’école est
primordial dans une vie !
● La comparaison : comparer deux éléments avec un mot outil (comme, ressembler à, semblable à, tel,…)
• Exemples de comparaisons :
L’orvet est un gros ver de terre qui ressemble à un petit serpent.
Sa robe est aussi colorée qu’un arc-en-ciel.
Tel père, tel fils !