Chapitre V Les Niveaux Et Les Appareils Electroniques de Mesure Des Distance

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Cours de Topographie 2nd F4 - BA

CHAPITRE V LES NIVEAUX ET LES APPAREILS ELECTRONIQUES


DE MESURE DES DISTANCES

V-1 Description du niveau

Le niveau est un appareil topographique qui doit permettre de matérialiser


un plan de visé horizontal. Il doit pour cela avoir un axe de visé horizontal et
doit pouvoir tourner autour d’un axe principal.

Comme le théodolite, les visées sont faites par l’intermédiaire d’une


lunette. L’horizontalité de la visée est obtenue soit par l’intermédiaire d’une
visée soit automatiquement.

V-2 Types de niveau

On distingue les niveaux à nivelles et les niveaux automatiques ( la mise à


l’horizontale de la ligne de visée est assurée automatiquement ). Tous les niveaux sont équipés de
réticule. Les réticules sont de deux types :

- Le réticule en croix

- Le réticule en coin (plus précis)

Certains niveaux sont équipés des cercles horizontaux permettant la


mesure des angles azimutaux (horizontaux). L’observation est soit direct soit par
microscope. Dans tous les cas la précision reste faible, on les appelle niveau
cercle.

V-3 Les composantes du niveau et leur fonctionnement

Le niveau se compose de trois pièces essentielles : l’embase, la lunette et


les nivelles.
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1- L’embase
C’est la pièce fixée sur le trépied et supportant la lunette. Elle possède 3
vis de calage permettant au moyen d’une nivelle sphérique de mettre
l’instrument horizontal.
2- La lunette
Elle pivote sur l’embase, déterminant la trace d’un plan horizontal. Elle
comporte l’optique nécessaire à la visée soit :
a) Un oculaire qu’on règle au début des mesures à sa vue. Ce réglage s’effectue
sur le réticule, qui est une plaque de verre gravée d’une croisée de fils pour
l’ajustage de la visée sur un point exact et la lecture des distances verticales.
b) Un objectif grossissant l’image.
Le grossissement est le rapport
existant entre un objet vu à l’œil
nu et le même objet vu à travers la
lunette.

Le champ visuel d’une lunette est l’espace visible dans celle-ci, il est
fonction de la distance focale F de l’objectif et du diamètre du diaphragme du
réticule.
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3- Lesnivelles
Un niveau possède 2 nivelles, l’une sphérique fixée à l’embase
permettant l’horizontalisation de l’instrument et l’autre cylindrique, la nivelle de
collimation, corrigeant les erreurs résiduelles d’inclinaison de l’axe de
pivotement. Dans les instruments automatiques, cette nivelle de collimation est
remplacée par un compensateur qui est soit une suspension de prismes, soit un
plan de liquide.
V-4 Mesure optique des distances avec les fils stadimétriques

La mesure optique des distances consiste à déduire la distance à partir de


l’angle (parallactique) sous lequel apparait une base connue.

Dans l’oculaire les deux fils stadimétriques A et B sont symétriques par


rapport au fil central du réticule.
La portion de mire L en mètre comprise entre les fils stadimètriques doit
être multiplié par 100 pour donner un résultat en mètre (m).
D = (LB – LA).100 avec LB – LA = L
D = Lx100

- Si la visée est horizontale (cas du niveau ou du théodolite visant à


100gr) on obtient ainsi directement la distance.
- Si la visée est inclinée, on doit prendre en compte l’angle vertical pour
obtenir une distance réduite à l’horizontale.

Exemple : on suppose lecture de fil B égale 1,622m et la lecture du fil A égal à


1,481m

V-5 Les appareils de mesure électronique des distances

Un IMEL, Instrument de Mesure Électronique des Longueurs ou


distancemètre, est un appareil qui fonctionne le plus souvent par émission d’une
onde électromagnétique, qui permet la mesure du déphasage de l’écho de cette
onde renvoyée par un réflecteur.
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Ces appareils peuvent être intégrés à l’optique d’un théodolite ou être


montés en externe sur des bases de théodolites optico-mécaniques classiques ou
électroniques. Ils fonctionnent sur la base de différentes technologies, dont les
suivantes :
l- les appareils électro-optiques utilisent une onde électromagnétique
modulée par une onde porteuse lumineuse de type lumière blanche, infrarouge
ou laser. Ce sont les plus utilisés dans le domaine de la topométrie.
2- les appareils à micro-ondes utilisent des micro-ondes dont les
fréquences varient de 5 à 35 GHz (Gigahertz ou 109 Hz) ;
3- les appareils à longues ondes utilisent des ondes radio très longues, de
l’ordre du kilomètre : d’une moins bonne précision que les appareils
précédemment cités, ils sont très peu utilisés en topométrie.
V-5 -1 Principe de la mesure d’une distance à l’aide d’un IMEL
Propriétés de la propagation des ondes
Les propriétés fondamentales de la propagation des ondes utilisées par ces
appareils sont les suivantes :
1- la fréquence, notée f, et la vitesse de propagation d’une onde dans le
vide, notée c pour célérité, sont constantes entre le point d’émission et le point
de réception. La longueur d’onde est notée l. Ces termes sont liés par la relation
c = l f. Dans le vide, la vitesse de propagation d’une onde électromagnétique est
de cvide = 299 792 458 m/s
Mesure de déphasage
Pour mesurer une distance Di entre deux points au moyen d’un IMEL,
l’opérateur stationne l’appareil sur le point A et on place un miroir à la verticale
du point B. Un train d’ondes est envoyé de A’ vers B’: c’est son retour au point
A’ après réflexion sur le miroir B’ qui permet de calculer la distance Di
parcourue.

La mesure de la
distance sera faite par la
mesure du déphasage
de l’onde retour par
rapport à l’onde allée
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