Courbes I F (E) Aspect Cinétique
Courbes I F (E) Aspect Cinétique
Courbes I F (E) Aspect Cinétique
réduction
électrode réactions
ZZZZZ X réactions
ZZZZZ X ≠
ZZX Ox1
X '1≠ YZZZZ ≠
Z X 1 YZZZZ Z Ox1 YZZ
métallique desurface chimiques
trasnfert
transfert de
ZZZZZX
ze− YZZZZZ Z
Z matière
de ch arg es
réactions réactions
≠
ZZZZZ
Y '1 YZZZZ X ≠
ZZZZZ
Z Y1 YZZZZ X ≠
ZZ
Z Re d1 YZZ X Re d1
desurface chimiques
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COURBES INTENSITÉ – POTENTIEL.
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COURBES INTENSITÉ – POTENTIEL.
Phase 1 :
1. L’état d’équilibre électrochimique tel que : i = 0 est obtenu pour un
potentiel égal au potentiel rédox thermodynamique Eeq calculable par
la relation de Nernst.
2. Dès qu’on diminue la tension appliquée, le système réagit par une ré-
action de réduction, correspondant à la transformation :
Fe ( CN )6 + e − → Fe ( CN )6
3− 4−
Phase 2 :
5. Dans le domaine des potentiels croissants, on obtient des résultats ana-
logues : nette augmentation du courant dans la phase d’oxydation selon :
Fe ( CN )6 → Fe ( CN )6 + e −
4− 3−
• Pour un système rapide, l’intensité croît (ia > • L’intensité ne s’annule pas pour une valeur
0 et ic < 0) rapidement dès que l’on s’écarte bien définie du potentiel E.
du potentiel d’équilibre Eeq donné par la for- di
• ≈ 0 pour une grande plage de E (d’où
mule de Nernst. dE
• On parle de vague d’oxydation pour i > 0 l’appellation de système lent).
et de vague de réduction pour i < 0. Il en résulte qu’il n’est pas possible de retrou-
ver l’expression du potentiel d’équilibre ni du
potentiel standard du couple étudié à l’aide des
résultats cinétiques.
• On peut considérer la courbe de polarisation • On obtient un courant d’oxydation anodique
comme la somme des intensités dues à deux détectable i1 si E – Eeq > ηA , où ηA est appe-
phénomènes opposés : ox red et red ox. lée surtension anodique avec η > 0 . A
• On peut considérer Ec,éq comme le potentiel
• On obtient un courant de réduction cathodi-
à courant nul lorsque la solution ne contient
que l’oxydant. que détectable i2 si E – Eeq < ηC , où ηC est
appelée surtension cathodique, ηC < 0 .
• On peut considérer Ea,éq comme le potentiel
à courant nul lorsque la solution ne contient • Les zones de potentiel où se produisent les
que le réducteur. réactions d’oxydation et de réduction sont dis-
jointes.
• Les systèmes rapides correspondent à un • Les systèmes lents correspondent à une
faible changement de structure entre profonde modification de structure entre
l’oxydant et le réducteur. l’oxydant et le réducteur, mais aussi à des cou-
3+
• Exemples : Fe sur platine, ples à faible changement de structure sur
Fe 2+ certaines électrodes.
Ag + sur argent, Zn
2+
sur zinc, H+
Ag Zn • Exemples : aq sur fer ou sur mercure.
H2
H aq+
sur platine platiné. O2
H2 sur toute électrode !
H 2O
Remarque : Les surtensions varient essentiellement avec la nature de l’électrode. Prenons
H+
l’exemple du couple aq à pH = 0 pour j = 1,0 mA.cm-2.
H2
métal Pt platiné Pt poli Fe C Zn Hg
ηC (V) - 0,01 - 0,10 - 0,40 - 0,50 - 0,75 - 1,40
type rapide ←⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ lent ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯→ très lent
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• pour l’oxydation des espèces solides, seules dans leurs phases (en particulier les métaux)
H 2O H aq+
ou (Ec = -0,42 V) Réduction cathodique 2 H 2O + 2e − → H 2( g )/ + 2OH −
H2 H2
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¾ Les ions H 3O + jouent des rôles multiples dans les réactions d’oxydo-réduction :
- ils sont consommés par la réaction chimique : ce sont des réactifs .
- ils sont souvent nécessaires pour que l’affinité chimique de la réaction soit positive (ils
créent donc les conditions nécessaires à la réaction d’un point de vue thermodynamique ).
- ils augmentent la vitesse de la réaction : c’est leur rôle du point de vue cinétique .
¾ Remarquons enfin que les réactions sont plus rapides en milieu ionisé qu’en milieu non
chargé : le domaine d’électroactivité de l’eau est donc particulièrement large en
milieu neutre.
Soit deux couples rédox, l’un noté (1) subissant une réduction, l’autre, noté
(2) subissant une oxydation..
La vitesse des échanges électroniques entre ces deux couples rédox se vi-
sualise à partir des courbes I = f(E), en écrivant (principe de conservation
de la charge) : I anode 2 = − I cathode1 .
Le potentiel qui assure cette relation entre les courants est appelé poten-
tiel mixte, noté Em car il met en jeu les deux couples rédox.
Les figures a), b), c) et d) ci-dessous présentent les différents cas qui peuvent se présenter lors-
qu’on met en présence un oxydant Ox1 et un réducteur Red2. Ces courbes décrivent la situation
instantanée du système : elles se modifient au fur et à mesure que le système évolue.
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• Pour les cas a), b) et c), on a E1 > E2 : oxydation spontanée du réducteur 2 par l’oxydant 1.
La réaction est : rapide pour a),
lente pour b)
infiniment lente pour c).
• Pour le cas d), on a E1 < E2 : réaction non spontanée et I ne peut être que nulle.
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¾ L’électrolyse. ⊕
C’est l’opération inverse de l’étude précédente. Un électroly- I I
seur est constitué de deux électrodes plongeant dans une solu- UAC
tion conductrice, reliées à un générateur électrique extérieur
permettant d’imposer le sens du passage du courant.
En considérant que les réactions se font à température et pression constantes, l’enthalpie li-
bre du système « électrolyseur » s’écrit : dGT , P = − Adξ .
Or on a dG ≤ δ Wreçu
∗
, où δ Wreçu
∗
désigne le travail élémentaire reçu par le système, autre que
celui des forces de pression. Dans le cas d’un électrolyseur, δ Wreçu
∗
= U AC dq = U AC Idt > 0 .
⎛ ∂G ⎞ ΔrG
On a dq = z Fd ξ . Ainsi : dG = ⎜ ⎟ dξ ≤ U AC z Fdξ , qui conduit à U AC ≥ z F .
⎝ ∂ξ ⎠
Pour fixer les idées, considérons que la réaction d’électrolyse a pour bilan :
• à l’anode : Re d 2 → Ox2 + ze− Δ r g a = + z FE2
• à la cathode : Ox1 + ze − → Re d1 Δ r g c = − z FE1
Pour qu’il y ait électrolyse, il faut que la d.d.p. UAC appliquée entre les
électrodes soit supérieure ou égale à une tension seuil telle qu’une réac-
tion électrochimique soit thermodynamiquement possible sur chacune des
électrodes :
VA > potentiel d’équilibre du couple dont le réducteur est oxydé à l’anode,
VC < potentiel d’équilibre du couple dont l’oxydant est réduit à la cathode.
¾ La ddp à appliquer.
La tension à appliquer aux bornes de l’électrolyseur est la somme d’un certain nombre de
termes : U AC = Eéqanode − Eéqcathode + η A − ηC + ( Rcircuit + Rcellule ) ) .i
anode cathode
où Eéq et Eéq sont les potentiels rédox d’équilibre des couples envisagés à l’anode et à
la cathode,
ηA et ηC sont les surtensions à l’anode et à la cathode,
Rcircuit est la résistance totale du circuit extérieur à l’électrolyseur (fils + générateur),
Rcellule est la résistance de l’électrolyseur (encore appelé cellule électrolytique).
Ce sont les termes de surtension et de chute ohmique qui coûtent cher à la production. On
A
cherche à obtenir une valeur de Rcellule la plus faible possible. Or, R = ρ . Il faut donc trouver
S
des électrolytes dont la résistivité est faible, des électrodes de grande surface et de faible écart.
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