Ap 15 11 22

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AP – Groupe PCA7

EXERCICES REVISIONS pour le DS du 16/11/22

Exercice 1 : Eruption de la montagne Pelée durée conseillée :1h

L’éruption de la Montagne Pelée en


1902 détruisit entièrement la ville de
Saint-Pierre, alors préfecture de la
Martinique.

D’après « 3 mats.net »

Il s’agit dans cet exercice de chercher l’ordre de grandeur des vitesses d’éjection de blocs de matière émis
lors de cette éruption volcanique et de déterminer l’altitude maximale atteinte par un bloc dans une situation
donnée.
On considère, dans le référentiel terrestre supposé galiléen, un bloc de matière de masse m. Ce bloc est
assimilé à un point matériel.

Le repère d’étude (Oxz) est choisi de telle sorte que le vecteur vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗
V0 soit incliné d’un angle α par
rapport à l’axe (Ox).
L’origine des dates est l’instant où le bloc quitte le point O.

⃗g ur
g

uur
⃗⃗⃗⃗
Vv0 0
⃗kur α
k
O r
ii x

Dans tout l’exercice, on néglige la poussée d’Archimède et les forces de frottement dues à l’air.
La valeur de l’intensité du champ de pesanteur g est prise égale à 9,8 m.s-2.

1. Équations horaires du mouvement


1.1. Pourquoi peut-on dire que le bloc est en chute libre ?

1.2. En appliquant la seconde loi de Newton, établir l’expression du vecteur accélération a⃗ du centre de
masse du bloc puis donner l’expression des composantes ax(t) et az(t) dans le repère d’étude.

1.3. En déduire les expressions littérales vx(t) et vz(t) des composantes horizontale et verticale du
vecteur vitesse du bloc.

1.4. Montrer que les expressions des équations horaires du mouvement x(t) et z(t) sont :
x (t ) = (v 0 .cos  ).t
1
z(t ) = − .g.t 2 + (v 0 .sin  ).t
2
2. Bloc éjecté du cratère avec une vitesse verticale ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐕𝟎𝟏

Texte 1 : « Les observations les plus directes concernent la hauteur h atteinte par de gros blocs lancés
verticalement lors de l’éruption. De cette hauteur h, on tire la vitesse 2.g.h .
L’épouvantable éruption de la Montagne Pelée n’a réussi à lancer des pierres de volume un peu considérable
qu’à 400 m.
D’après le journal des observateurs (janvier 1940)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Dans cette situation, le vecteur vitesse initiale, noté V 01 , est dirigé verticalement vers le haut.
La trajectoire du bloc est rectiligne.

2.1. À partir des réponses aux questions 1.3. et 1.4., préciser les expressions de vx(t), vz(t), x(t) et z(t) dans la
situation étudiée.

2.2. À partir de l’expression de vz(t), déterminer l’expression littérale de la date tS à laquelle l’altitude maximale
h, mesurée à partir du point O est atteinte.

2.3. En déduire que l’expression de la vitesse initiale est v 01 = 2.g.h , comme indiqué dans le texte 1.

2.4. Calculer la valeur V01 de la vitesse initiale d’éjection si h = 400 m.

3. Bloc éjecté du cratère avec une vitesse oblique ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


𝐕𝟎𝟐

Texte 2 : « Nous avons, pour cette éruption, un cas observé le 7 mai 1902, où la trajectoire parabolique
« d’énormes roches nettement visibles » peut, d’après les données notées par un témoin oculaire, être
grossièrement calculée.
La vitesse initiale était d’environ 110 m.s-1 et elle était inclinée sur l’horizon de 43° »
D’après le journal des observateurs (janvier 1940)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Dans cette situation, le bloc est éjecté au niveau du point O avec une vitesse initiale oblique V 02 faisant un
angle α = 43° avec l’horizontale
Son point d’impact A est situé sur le flanc du volcan 800 m plus bas que le point O.
Le bloc a parcouru horizontalement une distance environ égale à 1,8 km.

3.1. Détermination de la valeur de la vitesse initiale V02

3.1.1. À l’aide des expressions de la question 1.4., établir l’équation de la trajectoire z(x).
3.1.2. En déduire l’expression littérale de la valeur V02 de la vitesse d’éjection du bloc.
Calculer sa valeur et la comparer à celle indiquée dans le texte 2.

3.2. Détermination de l’altitude maximale atteinte par le bloc éjecté


On suppose que l’énergie mécanique du système se conserve. La masse m du bloc étudié est égale à 500 kg.
La valeur V02 de la vitesse initiale est égale à 110 m.s-1.
3.2.1. Exprimer littéralement puis calculer les valeurs initiales des énergies cinétique, potentielle et
mécanique du bloc. On choisit une énergie potentielle égale à 0 J pour z = 0 m.
3.2.2. Déterminer les valeurs de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle du bloc au point le plus
élevé de la trajectoire noté C.
3.2.3. En déduire l’altitude maximale h’ atteinte par le bloc, mesurée à partir du point O.
3.2.4. Identifier les courbes x(t) et z(t), obtenues à l’aide d’un logiciel de simulation, qui sont
représentées sur le graphique ci-après.

3.2.5. Déterminer graphiquement la distance xC parcourue horizontalement par le bloc lorsqu’il a


atteint son altitude maximale h’.

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Exercice 2 : Corrosion des gouttières durée conseillée :1h

Les précipitations sont naturellement acides en raison du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère. Par
ailleurs, la combustion des matières fossiles (charbon, pétrole et gaz) produit du dioxyde de soufre et des
oxydes d'azote qui s'associent à l'humidité de l'air pour libérer de l'acide sulfurique et de l'acide nitrique. Ces
acides sont ensuite transportés loin de leur source avant d'être précipités par les pluies, le brouillard, la neige
ou sous forme de dépôts secs.
Très souvent, les pluies s'écoulant des toits sont recueillies par des gouttières métalliques, constituées de
zinc.

Données :
Masse molaire atomique du zinc : M(Zn) = 65,4 g.mol–1
Loi des gaz parfaits : PV = nRT avec R (constante des gaz parfaits) = 8,31 SI

Couples acide / base :


H3O+ / H2O( )
H2O ( ) / HO – (aq)
CO2 , H2O ( ) / HCO3– (aq)

Le zinc est un métal qui réagit en milieu acide selon la réaction d'équation :
Zn (s) + 2 H3O+ = Zn2+ (aq) + H2 (g) + 2 H2O ( )

1. Suivi cinétique de la transformation


Pour étudier cette transformation, considérée comme totale, on réalise l'expérience dont le schéma simplifié
est représenté sur la figure 1.

Solution d'acide sulfurique

Erlenmeyer

Poudre de zinc

Bain thermostaté page 3/6


Figure 1
À l'instant de date t = 0 s, on verse rapidement, sur 0,50 g de poudre de zinc, 75,0 mL de solution
d'acide sulfurique de concentration en ions oxonium H3O+ égale à 0,40 mol.L-1.
La pression mesurée à cet instant par le capteur est Pi = 1020 hPa.
La formation de dihydrogène crée une surpression qui s'additionne à la pression de l'air initialement
présent.
Les valeurs de la pression, mesurée à différentes dates par le capteur de pression, sont reportées
dans le tableau page suivante :

t (min) 0 1,0 3,0 5,0 7,0 9,0 11,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0
P (hPa) 1020 1030 1060 1082 1101 1120 1138 1172 1215 1259 1296 1335

t (min) 45,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0 110,0 140,0 160,0 190,0 240,0 300,0
P (hPa) 1413 1452 1513 1565 1608 1641 1697 1744 1749 1757 1757 1757

1.1. Compléter le tableau d'avancement ci-dessous :

Equation chimique Zn (s) + 2 H3O+ = Zn2+ (aq) + H2 (g) + 2 H2O ( )


Etat du Avancement
système (mol) Quantités de matière (mol)

Etat initial 0 n(Zn)i n(H3O+)i 0 0 en excès


Etat en cours
de x en excès
transformation

Etat final xmax en excès

1.2. En déduire la valeur de l'avancement maximal xmax. Quel est le réactif limitant ?
1.3. On considère que le dihydrogène libéré par la réaction est un gaz parfait. À chaque instant la surpression
(P – Pi ) est proportionnelle à la quantité n(H2) de dihydrogène formé et inversement proportionnelle au volume
Vgaz de gaz contenu dans l'erlenmeyer : (P – Pi )Vgaz = n(H2)RT , où Pi représente la pression mesurée à la
date t = 0 s , P la pression mesurée par le capteur et T la température du milieu (maintenue constante pendant
l'expérience).
Par des calculs appropriés, on détermine les valeurs de concentration en ions zinc [Zn 2+] dans le mélange
à chaque date de mesure de la pression P. On obtient la courbe ci-dessous :

Evolution de la concentration en ions zinc [Zn2+] au cours du temps


0,12
concentration [Zn2+] (mol.L-1)

0,1

0,08

0,06

0,04

0,02

0
0 50 100 150 200 250 300 350
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dates t(min)
1.3.1. Ecrire la définition de la vitesse volumique de formation des ions zinc.
1.3.2. Déterminer la valeur de la vitesse volumique de formation des ions zinc à la date t = 0.
1.3.3. Comment évolue la valeur de cette vitesse volumique au cours de cette transformation chimique ?
Justifier votre réponse de deux façons différentes.
1.3.4. Après avoir défini le temps de demi-réaction t1/2, déterminer sa valeur graphiquement.

2. Facteurs cinétiques
2.1. Influence de la concentration en ions oxonium
Expliquer qualitativement l’influence de la concentration initiale en ions oxonium H3O+ sur la vitesse
volumique de transformation.

2.2. Influence de la forme du zinc (division et état de surface)


On reprend le montage de la figure 1 et on réalise trois nouvelles expériences :
- avec de la poudre de zinc ;
- avec de la grenaille de zinc récemment fabriquée ;
- avec de la grenaille de zinc de fabrication ancienne.

Expérience 4 Expérience 5 Expérience 6


Température 25 °C 25 °C 25 °C
Masse initiale de zinc 0,50 g 0,50 g 0,50 g
grenaille de zinc de fabrication
Forme du zinc poudre grenaille ancienne recouverte d'une
couche de carbonate de zinc
Volume de la solution d'acide
75 mL 75 mL 75 mL
sulfurique versé
Concentration initiale en ions oxonium 0,50 mol.L-1 0,50 mol.L-1 0,50 mol.L-1

On trace les courbes [Zn2+] = f(t) pour les trois expériences et on obtient la figure 3 ci-dessous :

[Zn2+] (mol.L-1)

Figure 3

2.2.1. À partir des courbes obtenues lors des expériences 4 et 5, indiquer quelle est l'influence de la surface
du zinc en contact avec la solution sur la vitesse de réaction. page 5/6
2.2.2. En milieu humide, le zinc se couvre d'une mince couche de carbonate de zinc qui lui donne un aspect
patiné.
À partir des courbes obtenues, indiquer quelle est l'influence de cette couche de carbonate de
zinc sur la vitesse de réaction.

3. Pluies acides et gouttières

Les précipitations naturelles et non polluées ont un pH acide. Leur acidité est due au dioxyde de
carbone qui se dissout dans l'eau.
L'équation entre l'eau et le dioxyde de carbone s'écrit :
CO2 (aq) + 2 H2O ( ) = HCO3– (aq) + H3O+
En France le pH moyen annuel des eaux de pluie est de l'ordre de 5.

3.1. À partir de la valeur du pH citée ci-dessus, déterminer la valeur moyenne de la concentration en ions
oxonium H3O+ rencontrés dans les eaux de pluie.

3.2. Les trois facteurs cinétiques étudiés dans la question 2. permettent-ils d'expliquer la longévité des
gouttières en zinc dans les habitations ?

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