Chapitre I Et II Capteur
Chapitre I Et II Capteur
Chapitre I Et II Capteur
Remarque
L’orque l'on dit que le Degré-Celsius (°C) n’est pas une mesure, mais un repérage, c'est dans le sens
que cette unité est définie par rapport à deux états de la matière.
Degré-Celsius : l'eau gelée à T= 0°C à Pression ambiante. Point d'ébullition : 100°C.
En ce qui concerne le Kelvin (K), c'est aussi un repérage mais cette fois, il est définit par rapport à un
seul point qui est ce qu'on appelle le point triple de l'eau. En effet, cela dépend de la pression
ambiante (qu'il faut donc aussi mesurer).
Le point triple d'un corps pur est le point du diagramme de phase température-pression où peuvent
coexister les trois phases liquide, solide et gaz ; avec T= 273,16 K (soit 0,01 °C) et P = 611 Pa.
I.2 Rôles d’un capteur
Lorsque l’on souhaite traduire une grandeur physique de nature non-électrique appelé
mesurande en une autre grandeur physique de nature différente (très souvent électrique), on fait appel
à ce que l’on nomme généralement « capteur ». Son rôle est de délivrer une image exploitable des
différentes grandeurs physiques en vue de leur traitement ultérieur.
Mesure de température, d'humidité ;
Mesure de présence: indique la présence d'un "objet" à proximité immédiate;
Mesure de vitesse: indique la vitesse linéaire ou angulaire d'un "objet";
Mesure d'accélération, des vibrations ou de choc;
Mesure de position, de déplacement ou de niveau: indique la position courante d'un objet
animé d'un mouvement de rotation ou de translation;
Mesure de débit, de force, de couples, de pressions.
Chapitre I Notions sur les Capteurs
On parle aussi de transducteur qui transforme une grandeur physique d’entrée (le mesurande) en une
autre grandeur physique de sortie qui est généralement du type électrique. Elle peut être soit :
Une charge ;
Une tension ;
Un courant ;
Une impédance (R, L, C).
Le capteur fourni des informations qui nous donne une relation mathématique tirée des lois
physiques entre la grandeur d'entrée qui est le mesurande m et s la grandeur de sortie ;
avec s = f (m; g1,g2, …gi), cette équation s’appelle courbe d'étalonnage du capteur.
g1,g2, …gi représentent les principales grandeurs d'influences tel que : la température, l’humidité, la
pression, l’accélération, le champ magnétique, tension d'alimentation etc …
Le capteur est dit linéaire si la courbe d'étalonnage est une droite ou sinon le capteur est dit non
linéaire.
De manière à classer les capteurs en fonction de leurs performances, on est amené à définir des
paramètres qui permettent de sélectionner ces capteurs en fonction de leurs applications.
Exemple
Tableau I.1 : Etendues de mesure d’un capteur de force à jauges pièze-résistives N556-1.
I.4.2 Sensibilité
I.4.3 Reproductibilité
Chapitre I Notions sur les Capteurs
La Reproductibilité est souvent mélangée par erreur, avec le terme « Répétabilité » c’est pour
cela qu’il faut montrer la différence qu’il y a entre ces deux termes.
La répétabilité est la mesure d'un même échantillon avec la même méthode dans le même laboratoire
avec le même opérateur et le même équipement alors que la reproductibilité est la mesure du même
échantillon avec la même méthode mais dans un laboratoire différent avec des opérateurs distincts et des
équipements différents.
On dit qu’un capteur est linéaire si la zone dans laquelle la sensibilité de ce capteur est
indépendante de la valeur du mesurande. Cette zone peut être définie à partir de la définition d’une
droite obtenue comme approchant au mieux la caractéristique réelle du capteur, par exemple par la
méthode des moindres carrés.
On définit à partir de cette droite l’écart de linéarité qui exprime en % l’écart maximal entre la courbe
réelle et la droite approchant la courbe.
I.4.6 Résolution
Chapitre I Notions sur les Capteurs
La résolution est la plus petite variation du mesurande que le capteur est capable de détecter.
Si le capteur génère du bruit, la résolution devient dépendante du niveau de bruit. Dans ce cas, elle
s'obtient par le rapport de la densité spectrale du bruit sur la sensibilité.
La dérive de décalage de zéro ou offset est la différence entre la valeur « vraie » de la mesure et
celle obtenue à partir de la réponse du capteur pour la borne inférieure de l'étendue de mesure
La dérive de gain est l'erreur de pente de la courbe caractéristique du capteur; elle est visible
essentiellement pour la borne supérieure de l'étendue de mesure.
Une erreur de mesure est caractérisée par la différence entre la valeur « vraie » de la grandeur
étalons « de référence » et celle obtenue à partir de la réponse globale de la chaîne de mesure qui
contient le capteur. Ainsi, il existe deux types d’erreurs
Erreurs systématiques ;
Erreur accidentelles « aléatoires».
Une erreur systématique est l'écart qui apparaîtrait entre les valeurs obtenues de deux séries de
mesurages portant sur le même mesurande et effectuées par des instruments et méthodes différents.
Erreurs sur la valeur d'une grandeur de référence telle que : Le décalage du zéro d'un appareil de
mesure et la valeur inexacte de la tension d'alimentation d'un pont.
C’est la naissance d’une force électromotrice E due à un circuit formé de deux conducteurs de
nature chimique différente, dont les jonctions sont à des températures T1 et T2.
Application
Détermination à partir de la mesure de E d'une température inconnue T 1 lorsque T2 est connue.
L’application d’une contrainte mécanique (force ou pression) à certains matériaux dits piézo-
électrique (le quartz par exemple) entraine l’apparition d’une déformation, à cette état le matériau fourni
une charge électrique de signe différent sur les faces opposées à la position de la contrainte mécanique.
La variation du flux d’induction magnétique dans un circuit électrique induit une tension
électrique.
Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d’une jonction PN illuminée, leur
déplacement modifie la tension à ses bornes.
Chapitre I Notions sur les Capteurs
C’est une impédance (très souvent résistances) dont l’un des paramètres est sensible au
mesurande. La variation d'impédance résulte :
d'une variation de dimension du capteur, c'est le principe de fonctionnement d'un grand nombre
de capteur (Capteur de position, potentiomètre, inductance à noyaux mobile, condensateur à
armature mobile).
d'une déformation résultant de force ou de grandeur s'y ramenant, pression accélération (armature
de condensateur soumise à une différence de pression, jauge d'extensomètre liée à une structure
déformable).
Pour des raisons de cout ou de facilité d’exploitation on peut être amené à utiliser un capteur,
non pas sensible à la grandeur physique à mesurer, mais à l’un de ses effets. Le corps d’épreuve est le
dispositif qui est soumis à la grandeur physique à mesurer produit une grandeur directement mesurable
par le capteur.
Un ou plusieurs capteurs ;
Les conditionneurs associés ;
Organe de calcul interne ;
Interface de communication.
La différence entre un capteur classique et un capteur intelligent se définie dans la capacité de calcul
interne et l’interface de communication bidirectionnelle du capteur intelligent.
Chapitre I Notions sur les Capteurs
Chapitre II : Conditionnement des capteurs
II.1 Définition d’un circuit de conditionnement
L’objectif d’un circuit de conditionnement d’un capteur passif est d’obtenir un signal électrique
distinctif de la variation de l'impédance (ZC) du capteur sous l'influence du mesurande.
C’est, en effet, l’association d’un capteur + conditionneur qui détermine le signale électrique
C'est-à-dire, les évolutions du mesurande engendrent des variations de l’impédance (ZC) du capteur passif
sous forme d’un signal électrique à la présence d’une source de tension ou de courant et d’autres
impédances ZK constituant ainsi le conditionneur.
C’est pareille, pour un capteur actif, pour acquérir une tension proportionnelle au signal de sortie
de ce capteur, qui est le plus souvent un courant ou une charge, on est obligé de lui associé un circuit de
conditionnement pour l’adaptation de cette tension de mesure sans que le capteur soit alimenté car ce
dernier est lui-même une source de courant ou une charge.
On peut citer deux types des conditionneurs de capteurs passifs:
La variation de l’impédance du capteur peut être :
Soit sur l’amplitude du signal de mesure : Vm = es F (ZC, Z1, Z2...), Im = Is .F (ZC, Z1, Z2...) ;
Montages potentiométriques ;
Ponts.
Soit sur la fréquence du signal de mesure : fm = G (ZC, Z1, Z2...) ;
Oscillateurs.
RCRd
Vm = e s ( II-1)
R C ( R S + R1 ) + Rd ( R C + R S + R 1 )
Figure II-1 : Mesure de la tension aux bornes
du capteur à résistance RC.
Si on suppose que RC << Rd, alors Vm va être indépendante de l'appareil de mesure et on aura la
condition d'adaptation en impédance tel que :
RC
Vm = e s (II-2)
R C + RS + R 1
( R S +R1 ) .∆RC
avec :∆V m = es (II-5)
( RC0 +RS +R 1 ) ²
La sensibilité du capteur S s’écrit sous forme :
∆V m ( R S + R1 )
= es (II-6)
∆R C ( RC0 + R S + R1 ) ²
Dans ces conditions la sensibilité S est optimale en choisissant : Rc0 = R1 + Rs,
es . ∆R C
Alors : ∆ Vm= (II-7)
4 R C0
Si on considère que la résistance Rs de la source est nulle alors on aura :
es . ∆R C
∆ Vm = (II-8)
2 RC0
On remplace la résistance fixe R1 par un autre capteur identique à Rc mais dont les variations sont de
signe opposé, c'est-à-dire : R1 = RC0 ̶ RC
Cette association de deux capteurs opposés est dite push-pull et on aura :
R C0 + ∆R C
Vm = e s (II-9)
( R C0 + ∆R C +RS + R C0 -∆R C )
∆R C
Soit ∆V m = es (II-10)
2RC0 +R S
Chapitre I Notions sur les Capteurs
A l’aide de ce montage, on a pu doubler la sensibilité par rapport à celle trouvée en fonctionnement en
petits signaux si on considère Rs << Rc0 et la variation de la tension de mesure soit linéaire avec Rc
Compensation des grandeurs d’influences à l’aide d’un montage push-pull.
On prend comme origine ou état initial:
m = m0, g = g0,
Rc1 = Rc2 = Rc0
Avec Rc0 Rs
Si on considère qu’il existe une variation dans le mesurande et la grandeur d’influence, ensuite pour
simplifier les calculs, on va prendre une seule grandeur d’influence pour deux capteurs différents, on
aura :
Rc1 = Rc0 + Rc1 où Rc1 = Sgg + Sm1 (II-12)
Rc2 = Rc0 + Rc2 où Rc2 = Sgg + Sm2 (II-13)
∆ Rc ∆ Rc
Avec Sg = la sensibilité de chacun de ces capteurs à la grandeur d’influence et S = leur
∆g ∆m
sensibilité au mesurande.
On a supposé auparavant que Rc0 Rs, la variation de tension peut s’écrire :
( )
es ∆R C2 - ∆R C1
Vm = (II-15)
4 R C0 1+ ( ( ∆R C2 + ∆RC1 ) /2 R C0 )
X1= 0
En absence du mesurande l’impédance du capteur est Zc0, cette dernière varie à ZC0+ZC si on a une
variation du mesurande m
Zc0
Absence du mesurande Vm = e
Zc0 + R1 s
Zc Zc
Présence du mesurande Vm+Vm = e s Vm = e - Vm
Zc + R 1 Zc + R1 s
Vm = ( Zc Z
- c0 e
Zc + R 1 Zc0 + R 1 s)
( )
R1 ∆Z c
es ∆Zc
2
Vm = ( Z c 0 + R1 ) ∆Z c si R1 >> | c0 | V m = e (II-18)
1+ R1 s
Zc0 + R 1
es
On remarque, que le capteur d’impédance ZC est alimenté par un courant constant i =
R1
Pour cela, on peut modifier, dès le départ, la source de tension par une source de courant, en éliminant
ainsi, la résistance R1 et avoir : V m =∆Z C .i S
( )
es ∆Zc - ∆Z 1
Vm = (II-19)
4 ZC0 1+ ( ( ∆Z1 + ∆ZC ) /2ZC0 )
( ])
-j 1
es∙ (II-22)
Vm = C1 ω
[
R c +j Lc ω -
1
C1 ω
Pour obtenir une amplitude maximale de Vm, il suffit de réglé
C1 et avoir :
1
Vm max = e s ∙ (II-23)
R c C1 ω
Figure II-5 : Montage d’un capteur inductif.
On en déduit que :
1
Lc = 2 (II-24)
C1 ω
∑R=R +R +R =R
1 3 d C + RA + RB
R =R .R /∑R
C 1 3
R =R .R /∑R
A 1 d
R = R .R / ∑ R
B 3 d
On alimente le pont par une source de tension. Ensuit, on remplace ce pont par un schéma équivalent de
Thévenin tel-que :
Avec : R0 = RS + RC
Chapitre I Notions sur les Capteurs
( R A + R2 ) . ( R B + R4 )
Réqu = (RA+R2) \\ (RB+R4) R équi = (II-25)
R A + R 2 + R B + R4
VR = e s ( R équ
R équi + R 0 )
(II-26)
Vm = VR ( R2
−
R4
RA + R 2 R B + R 4 ) (II-27)
Vm = VR
( ( R2 . RB )−( R4 . R A )
R0 ( .R A + R 2 + R B + R 4 ) + ( R A + R2 ) . ( RB + R 4 )
(II-28)
)
Vm devient, si on remplace les paramètres VR, R0, RA, RB et RC par leurs termes :
( )
( R d .R2 . R 3 - R d .R 4 . R1 )
( R d +R 1 + R 3 )
( R1 R 3
)( Rd . R1 Rd . R3
)
Vm = es
Rs + + R2 + + R4 +
Rd +R1 + R3 Rd +R1 + R3 Rd +R1 + R3
( Rd . R1 + R2 ) ( R d . R3 + R 4 )
( )
Rd ( ( R2 . R3 )− ( R 4 . R 1 ) )
V m = es [ R 1 .R 4 ( R 2 + R3 ) + R 2 . R3 ( R 1 + R 4 ) + Rs ( R 1 + R 3 )( R2 + R4 ) + R d ( R 1 + R2 ) ( R 3 + R 4 ) +
R s .R d ( R1 + R2 + R3 + R4 ) ]
(II-29)
Si on dévise Vm par Rd, on aura l’équation du courant id : (l’équation générale de déséquilibre du pont)
( )
( ( R 2 . R3 ) −( R 4 . R1 ) )
i d = es [ R 1 .R 4 ( R 2 + R3 ) + R 2 . R3 ( R 1 + R 4 ) + Rs ( R 1 + R 3 )( R2 + R4 ) + R d ( R 1 + R2 ) ( R 3 + R 4 ) + (II-30)
R s .R d ( R 1 + R 2 + R3 + R4 ) ]
Vm = es
( R2 . R 3−R 4 . R1
( R 1 + R 2) ( R3 + R 4 ) ) (II-32)
Par-ailleurs, si on alimente par une source de courant, on choisie RS très supérieur au autres, et on pose is
= es / RS , alors Vm s’écrit :
Vm = es
([
R d ( ( R 2 . R 3 )− ( R 4 . R 1 ) )
R 1 .R 4 ( R 2 + R3 ) + R 2 . R3 ( R 1 + R 4 ) + Rs ( R 1 + R 3 )( R2 + R4 ) + R d ( R 1 + R2 ) ( R 3 + R 4 ) ]+ ¿[R s .R d ( R1 + R2 + R 3 + R 4 ) ] )
L’équation (II-33), le terme en Gras est négligeable devant le terme en italique, l’expression de Vm
devient :
Vm = is
( R2 . R 3−R4 . R 1
( R 1 + R 2 + R3 + R 4 ) ) (II-34)
Montage push-pull :
Dans ce type de montage, on exige que les deux capteurs R1 et R2 ayant des variations de
mesurande égales et opposées, avec une même variation des grandeurs d’influence tel que :
où RC2 = Sgg + Sm2 = Sgg +RC
où RC1 = Sgg + Sm1 = Sgg - RC
Si on suppose, que la sensibilité aux grandeurs d’influence Sgg RC0, l’expression de Vm devient :
Alimentation par une source de tension :
e s .∆R C
Vm = (II-41)
2 R C0
Alimentation par une source de courant :
is
Vm = ∆R C (II-42)
2
On obtient une tension différentielle Vm linéaire, et la sensibilité sera doublée par-rapport au montage ¼
de pont.
Montage 3 fils :
Chapitre I Notions sur les Capteurs
Afin de résoudre le problème des variations de résistance des fils de liaison, qui perturbe la tension de
déséquilibre, et avoir cette dernière indépendante de ces fils, on est censés de :
Choisir des fils possède une résistance RL identique,
Placer chaque fils dans une branche différente du capteur,
pour que leurs variations RL soient égales mais aient
des influences opposées à la tension Vm
Ainsi, on écrit les résistances telles que :
R2 = RC + RL = RC0 + RL0 + RC + RL
R4= R '0 + RL = R '0 + RL0 + RL et R1 = R3 = RC0
'
On va relier le 3eme fil de résistance R Là la source de tension Figure II-12 : Montage 3 fils.
'
, c'est-à-dire on ajoute R à la résistance de la source
L
V m = es
( R 2 . R 3 - R4 . R 1
( R 1 + R 2) ( R 3 + R4 ) )
( ( R C0 + R L0 + R C + RL ) . RC0 - ( R 0 + R L0 + R L ) .R C0
)
'
V m = es
( 2R C0 + RL0 + R C + R L) ( R0 + RL0 + R L + 2RC0 )
'
( RC0 . ( RC0 + R C -R 0 )
)
'
Vm = es (II-43)
( 2R C0 + R L0 + R C + R L ) ( R 0 + R L0 + R L + RC0 )
'
'
Si on suppose que R 0 = RC0
( )
RC
V m = es R L0 ²
4R C0 +4 RL0 +
R C0
V m = es ( )
RC
4 R C0
(II-44)
'
Si on alimente par une source de courant, avec R 0 = RC0 et RL0 RC0 :
((
RC0 . ( R C0 + RC –R 0)
)
'
Vm = is
4R C0 + 2R L0 + R C +2 RL + R0 )
'
Vm = is ( )
RC
5
(II-45)
On obtient une tension Vm linéaire à la variation de mesure, que ce soit, avec une source de tension ou une
source de courant
Chapitre I Notions sur les Capteurs
II.3.6 Montage à Pont complet
Ce montage contient 4 capteurs dans les 4 branches du pont, qui fonctionnent en mode push-pull,
c’est-à-dire les résistances des capteurs sont placés dans deux branches différentes et varient d’une
quantité égale mais de sens contraire.
R2 =-∆ R1 =∆R 3 = -∆R 4 =∆R C
L’expression de la tension de mesure est :
Alimentation en tension Alimentation en courant
Vm = es ( )
RC
RC0
Vm = is R C
Figure II-14 : Représentation de la courbe de linéarité des différents Montages à Pont.
Ce pont permet donc de mesurer une impédance inconnue Zc de même nature que l’impédance étalon Z1,
à savoir capacitive.
Supposons que l’impédance Z1 soit construite par la mise en série d’une résistance RS1 et d’un
condensateur CS1.
D’où: ZC =
R4
R3 [
RS1 +
1
jCS1 ω ] (II-47)
D’après l’équation (II-47), pour que les relations d’équilibre soient indépendantes de la fréquence,
l’expression de ZC doit avoir la même forme que celle de Z1 ; donc ZC doit être caractérisée par ses
composantes en série RSX et CSX.
On obtient alors :
[ R SX +
1 R
] [
= 4 R S1 +
j CSX ω R 3
1
j CS1 ω ]
(II-48)
R4 R3
Soit: R SX = R S1 et CSX = C
R3 R 4 S1
Chapitre I Notions sur les Capteurs
II.3.7.1.2 Pont de Nernst
Ce pont est formé de deux branches de référence adjacentes, constituées respectivement de deux
résistances R3 et R4, avec Z1 est construite par la mise en parallèle d’une résistance Rp1 et d’un
condensateur Cp1 (voir figure II-16) donne accès aux composantes en parallèle d’une impédance
capacitive inconnue ZC à composantes parallèles RPX et CPX, par les relations :
R4 R3
R PX = R et C PX = C
R 3 P1 R 4 P1
Remarque
Les ponts de Sauty sont utilisés pour mesurés
des impédances capacitives à faibles pertes. Par contre,
les ponts de Nernst sont adaptés pour les mesures
d’impédances capacitives à pertes importantes.
Figure II-16 : Pont de Nernst.
II.3.7.1.3 Pont de Schering
Dans ce pont, deux branches de référence opposées sont constituées respectivement d’une
résistance R4 et d’un condensateur C. Si l’impédance Z1 est constituée par une résistance RP1 et un
condensateur CP1 en parallèle (voir figure II-17), on mesure les composantes en série de l’impédance ZC
par les relations d’équilibre :
R4 C
R SX = CP1 et CSX = R RP1
C 4
Dans le cas contraire, ou l’impédance Z1 est constituée par une résistance RS1 et un condensateur CS1 en
série (voir figure II-17), on mesure les composantes en parallèle de l’impédance inconnue ZC par les
relations d’équilibre :
R4 C
R PX = CS1 et CPX = R
C R 4 S1
Ce pont permet donc de mesurer une impédance inductive inconnue ZC, car la condition d’équilibre
s’écrit :
R 4 .R 3
ZC =
Z1
D’ou: ZC = R 4 . R 3
[ 1 + j RP1 CP1 ω
RP1 ]
(II-49)
On caractérise l’impédance inductive inconnue ZC par ses composantes en série Lsx et Rsx, les relations à
l’équilibre seront indépendantes de la fréquence. On obtient donc :
[ RSX + jLSX ω ] = R4 . R 3
[ 1 + j RP1 CP1 ω
RP1 ] (II-50)
Soit :
R 4 R3
R SX = et LSX = R 4 .R3 .CP1
R P1
II.3.7.2.2 Pont de Hay
Ce pont est semblable au pont Maxwell dans la partie des deux branches de référence adjacentes,
constituées respectivement de deux résistances R3 et R4, mais Z1 est construite par la mise en série d’une
résistance RS1 et d’un condensateur CS1 (voir figure II-19) donne accès aux composantes en parallèle
d’une impédance inductive inconnue ZC à composantes parallèles RPX et LPX, par les relations:
R 4 R3
R PX = et LPX = R 4 .R3 .CS1
R S1
Chapitre I Notions sur les Capteurs
Figure II-19: Pont de Hay.
Remarque
Les ponts de Hay sont utilisés pour mesurés des impédances inductives à faibles pertes. Par contre, les
ponts de Maxwell sont adaptés pour les mesures d’impédances inductives à pertes importantes.
R4 C
R PX = et LPX = R 4 . C R P1
CP1
Remarque
Lorsque les composantes de Z1 sont en parallèle et pareille pour les composantes de l’impédance
inconnue ZC, alors le pont d’Owen est utilisé pour mesurer des impédances inductives à faibles pertes.
Dans le cas contraire, le pont est utilisé, pour les mesures d’impédances inductives à pertes importantes.