Corre - TD1S1
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Exercice 1
Enoncer la négation des assertions suivantes
1. ∀ε > 0, ∃q ∈ Q∗+ tel que 0 < q < ε.
2. 3 < 2 ⇒ i2 = −1.
3. ∃!y ∈ N, y < 1.
Solution
1. On a e(∀ε > 0, ∃q ∈ Q∗+ tel que 0 < q < ε) ⇔ e(∀ε > 0, ∃q ∈ Q∗+ , 0 < q et q < ε) ⇔ ∃ε > 0, ∀q ∈ Q∗+ ,
q ∈] − ∞, 0] [ε, +∞[. 3
S
r
2. Il est clair que e(3 < 2 ⇒ i2 = −1) ⇔e e(3 < 2) ∨ (i2 = −1) ⇔ (3 < 2) ∧ (i2 , −1). 3 r
3. On a ∃!y ∈ N, y < 1 ⇔ ∃y ∈ N, y < 1 et ∀z ∈ N, ∀t ∈ N, (z < 1 et t < 1) ⇒ (z = t) . Par conséquent
e(∃!y ∈ N, y < 1) ⇔ ∀y ∈ N, y ≥ 1 ou ∃z ∈ N, ∃t ∈ N, z < 1 et t < 1 et z , t . 3 r
Exercice 2
Soient A, B et C trois parties d’un ensemble E.
1. Simplifier l’ensemble suivant (A ∩ B) ∪ (CEA ∩ B) ∪ (CEA ∩CEB ).
2. On suppose que A ∪ B ⊂ A ∪C et A ∩ B ⊂ A ∩C. Montrer que B ⊂ C.
Solution
1. On a
\ [ S
(A ∩ B) ∪ (CEA ∩ B) ∪ (CEA ∩CEB ) = (A B) CEA CEA CEB
T S T T
(A B) B
| {z }
[ =B
= (B CEA ) (B CEB ) (B CEA )
S T T S
| {z }
=E
= B CEA . 3
S
r
Cas 2. Si x < A, alors x ∈ A B, ce qui implique que x ∈ A C. Par suite x ∈ C (puisque x < A).
S S
1
3. f (A B) ⊂ f (A)
T T
f (B).
4. C ⊂ D ⇒ f −1 (C) ⊂ f −1 (D).
5. f −1 (C D) = f −1 (C)
S S −1
f (D).
6. f −1 (C D) = f −1 (C)
T T −1
f (D).
f −1 (C)
7. f −1 (CFC ) = CE .
Solution
1. Soit y ∈ F tel que y ∈ f (A). Montrons que y ∈ f (B). Comme y ∈ f (A), alors ∃x ∈ A tel que y = f (x).
Par ailleurs A ⊂ B, implique que x ∈ B, donc y = f (x) ∈ f (B). 3
r
2. Soit y ∈ F. On a y ∈ f (A B) ⇔ ∃x ∈ A B, y = f (x) ⇔ (∃x ∈ A, y = f (x)) ou (∃x ∈ B, y = f (x))
S S
⇔ x ∈ f −1 (C) f −1 (D). 3
S
r
6. Soit x ∈ E. On a x ∈ f −1 (C D) ⇔ f (x) ∈ C D ⇔ f (x) ∈ C et f (x) ∈ D ⇔ x ∈ f −1 (C) et x ∈ f −1 (D)
T T
⇔ x ∈ f −1 (C) f −1 (D). 3
T
r
f −1 (C)
7. On a x ∈ f −1 (CFC ) ⇔ f (x) ∈ CFC ⇔ f (x) ∈ F et f (x) < C ⇔ x ∈ E et x < f −1 (C) ⇔ x ∈ CE .3
r
Exercice 4
Soient f : E −→ F une application et A, B ⊂ E; C ⊂ F.
1. Montrer que f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) ⇔ f est injective.
f (A)
2. Montrer que f est bijective ⇔ ∀A ⊂ E, f (CEA ) = CF .
3. Montrer que f (A f −1 (C)) = f (A) C.
T T
Solution
1. Soient A, B ∈ P(E).
— Montrons que f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) ⇒ f est injective. Soient x, y ∈ E tels que f (x) = f (y).
Montrons que x = y. Par absurde, on suppose que x , y (ie., {x} {y} = 0).
T
/ Alors
c’est-à-dire f (x) ∈ 0,
/ ce qui est absurde. Ainsi x = y. Par conséquent f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B) ⇒ f
est injective.
2
— Montrons que f est injective ⇒ f (A ∩ B) = f (A) ∩ f (B). D’après le troisième point de l’Exercice
3, on a f (A B) ⊂ f (A) f (B). Il suffit pour cela de montrer que f est injective ⇒ f (A) ∩ f (B) ⊂
T T
f (A ∩ B). Soit y ∈ F tel que y ∈ f (A) f (B). Montrons que y ∈ f (A ∩ B). On a y ∈ f (A) ∩ f (B)
T
implique que y ∈ f (A) et y ∈ f (B), alors (∃a ∈ A, y = f (a)) et (∃b ∈ B, y = f (b)), c’est-à-dire
y = f (a) = f (b), a ∈ A, b ∈ B. Comme f est injective, alors a = b ∈ A B, y = f (a) = f (b), c’est-à-
T
dire y ∈ f (A B). 3
T
r
f (A)
2. Montrer que f est bijective ⇔ ∀A ⊂ E, f (CEA ) = CF .
f (A)
— Montrons que ∀A ⊂ E, f (CEA ) = CF ⇒ f est bijective. En particulier, pour A = 0,
/ il vient
f (0)
/
f (CE0/ ) = CF ⇒ f (E) = CF0/ = F.
f (A)
puisque f est surjective. Ainsi CF = f (CEA ). 3
r
3. — Montrons que f (A f −1 (C)) ⊂ f (A) C. Soit y ∈ F tel que y ∈ f (A f −1 (C)). Comme y ∈ f (A f −1 (C)),
T T T T
\ \
y ∈ f (A) C ⇒ y ∈ f (A) et y ∈ C ⇒ (∃x ∈ A, f (x) = y) et y ∈ C ⇒ y ∈ f (A) et y ∈ C ⇒ y ∈ f (A) C.
T −1 T
Par conséquent f (A f (C)) = f (A) C. 3
r
Exercice 5
Soit E un ensemble non vide. On considère une application f de E dans R telle que
(i) : f (0)
/ = 0.
(ii) : f (E) = 1.
S T
(iii) : f (A B) = f (A) + f (B) si A B = 0,
/ A et B étant deux parties quelconques de E.
(iv) : ∀A ⊂ E, f (A) ≥ 0.
1. Soit A ⊂ E. Exprimer f (A) en fonction de f (A), où A désigne le complémentaire de A dans E.
2. Montrer que ∀A, B ⊂ E, f (A B) = f (A) + f (B) − f (A B).
S T
3
4. En déduire que ∀A ⊂ E, 0 ≤ f (A) ≤ 1.
Solution
Solution
Soient (a, b), (c, d) ∈ N2 tels que f (a, b) = f (c, d). Montrons que (a, b) = (c, d), c’est-à-dire a = c et b = d.
Par absurde, on suppose que b , d. Pour cela, nous allons traiter deux cas.
Cas 1. Si b < d, alors
>0
z }| {
2 a+b+5 b
+2 = 2 c+d+5 d b a+5
+ 2 ⇒ 2 (2 d d+5
+ 1) = 2 (2 + 1) ⇒ a+5
2| {z+ 1} = 2d − b (2d+5 + 1) .
| {z }
nombre impair nombre pair
Ce qui est impossible.
Cas 2. De la même manière on trouve une contradiction pour d < b.
Donc b = d. De plus, on a
2a+b+5 + 2b = 2c+d+5 + 2d ⇒ 2a+b+5 + 2b = 2c+b+5 + 2b ⇒ 2a = 2c ⇒ a = c.
Ainsi f est injective. 3
r
Exercice 7
Soient E, F et G trois ensembles, f : E −→ F et g : F −→ G deux applications. Montrer que
4
1. g ◦ f est injective ⇒ f est injective.
2. g ◦ f est surjective ⇒ g est surjective.
Solution
1. Soient x, y ∈ E tels que f (x) = f (y). Comme g est une application, alors
g( f (x)) = g( f (y)) = g ◦ f (x) = g ◦ f (y) ⇒ x = y,
puisque g ◦ f est une application injective. Donc g ◦ f est injective ⇒ f est injective. 3r
2. Soit z ∈ G. Comme g ◦ f est surjective, alors ∃x ∈ E, g ◦ f (x) = g( f (x) ) = z. Ce qui montre que
|{z}
=y∈F
∀z ∈ G, ∃y ∈ F, g(y) = z.
Donc g est une application surjective. 3
r
Exercice 8
Soit f une application d’un ensemble E dans lui même et vérifiant f ◦ f ◦ f = IE .
Montrer que f est bijective et déterminer son inverse.
Solution
Posons g = f ◦ f . Il est clair que g est une application définie de E dans lui même. De plus, on a
g ◦ f = f ◦ g = IE .
Donc f est bijective et son inverse f −1 = g. 3
r
Exercice 9
Le but de l’exercice est de déterminer l’ensemble F des applications f ∈ NN vérifiant :
∀n ∈ N, f ◦ f (n) < f (n + 1).
1. Soit f ∈ F . Démontrer que pour tout entier p ∈ N, la demi-droite D p = {k ∈ N; k ≥ p} est stable par
f , c’est-à-dire f (D p ) ⊂ D p .
2. En déduire que f est strictement croissante et que pour tout entier n ∈ N, f (n) < n + 1.
3. Déterminer f .
Solution
1. Par récurrence pour p = 0, l’assertion f (D0 ) = f (N) ⊂ N = D0 est vraie. Supposons que f (D p ) ⊂
D p , p > 0 et montrons que f (D p+1 ) ⊂ D p+1 . Soit y ∈ f (D p+1 ). Alors ∃x ∈ D p+1 , y = f (x). On a
− 1} ≥ p. Alors f (x − 1) ∈ D p . En utilisant le fait que f (D p ) ⊂ D p , on obtient
x ≥ p + 1, c’est-à-dire |x {z
∈D p
5
2. Soit n ∈ N. Il est clair que f (n) ∈ D f (n) (puisque f (n) ∈ N et f (n) ≥ f (n)). Comme f (D f (n) ) ⊂ D f (n) ,
alors f ( f (n)) ∈ D f (n) , c’est-à-dire
Donc f (n + 1) > f (n), c’est-à-dire f est une application strictement croissante. Montrons maintenant
que ∀n ∈ N, f (n) < n + 1. Par absurde, on suppose ∃p ∈ N, f (p) ≥ p + 1. Comme f est strictement
croissante, alors
f (p + 1) > f ( f (p)) = f ◦ f (p) ≥ f (p + 1),
ce qui est absurde. D’où ∀n ∈ N, f (n) < n + 1. 3
r
3. On a f (0) < 1. Alors f (0) = 0 et 0 = f (0) < f (1) < 2, c’est-à-dire f (1) = 1. Soit p ∈ N tel que f (p) = p.
|{z} |{z}
∈N ∈N
Montrons que f (p + 1) = p + 1. On a
(x, y)R(a, b) ⇔ x2 + y2 = a2 + b2 .
6
Exercice 11
Soit A un ensemble défini par A = {0, 4}; {1, 5}; {1, 3}; {2, 3, 5}; {0, 5, 6, 7} , munit de la relation inclusion
⊂.
1. Déterminer les éléments maximaux et les éléments minimaux de A.
2. L’ensemble A admet-il un plus grand élément ou un plus petit élément ?
Solution
1. Tous les éléments de A sont des éléments maximaux et des éléments minimaux. 3
r
2. L’ensemble A n’admet ni plus grand élément ni plus petit élément. 3
r
Exercice 12
On munit R2 de la relation notée ≺ définie par
(x, y) ≺ (x0 , y0 ) ⇔ x ≤ x0 et y ≤ y0 .
1. Démontrer que ≺ est une relation d’ordre sur R2 . L’ordre est-il total ?
2. Le disque fermé D(O, R) de centre O = (0, 0) et de rayon R = 1 a-t-il des majorants ? un plus grand
élément ? une borne supérieure ?
Solution