Etude Préliminaire Pour La Mise en Place de La Démarche HACCP Au Sein de La Laiterie SILDA - Cas de Produit Yaourt Brassé - DAIH
Etude Préliminaire Pour La Mise en Place de La Démarche HACCP Au Sein de La Laiterie SILDA - Cas de Produit Yaourt Brassé - DAIH
Etude Préliminaire Pour La Mise en Place de La Démarche HACCP Au Sein de La Laiterie SILDA - Cas de Produit Yaourt Brassé - DAIH
Filière ingénieurs
Industries Agricoles et Alimentaires
Réalisé par:
DAIHI Dadaie
Encadré par:
d’Agadir (SILDA)
Filière Ingénieurs
Industries Agricoles et Alimentaires
Projet fin d’études
Résumé
Nom et prénom : DAIHI Dadaie
Année Universitaire : 2013-2014
Titre : « Etude préliminaire pour la mise en place de la démarche HACCP au sein de la
laiterie SILDA : cas de produit yaourt brassé »
REMERCIEMENTS
Projet fin d’études
Sommaire
Introduction générale............................................................................................................................... 1
Présentation d’organisme d’accueil :................................................................................................... 1
1) Historique de la société ........................................................................................................... 1
2) Fiche technique de la société d’accueil : ................................................................................. 2
3) Organigramme de SILDA ....................................................................................................... 2
4) Présentation de service de production : ................................................................................... 3
Partie I : Revue bibliographique ........................................................................................................ 5
1) Propriétés générales du lait :.................................................................................................... 5
2) Différence entre lait fermenté et yaourt : ................................................................................ 8
3) Filière laitière au Maroc : ........................................................................................................ 9
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4) Qualité des aliments : ............................................................................................................ 10
5) Niveaux de maitrise de qualité sanitaire dans les IAAs : ...................................................... 10
6) Bonnes Pratiques d’hygiène (pré-requis): ............................................................................. 11
7) Généralités sur la démarche HACCP : .................................................................................. 14
Partie II : partie pratique .................................................................................................................. 18
Chapitre 1 : Matériel et méthodes ..................................................................................................... 18
1. Plan du travail :...................................................................................................................... 18
2. Développement de diagramme de fabrication de yaourt brassé : .......................................... 19
3. Désinfection et nettoyage des équipements :......................................................................... 22
4. Analyses physico-chimiques et microbiologiques effectuées : ............................................. 23
Chapitre2 : Résultats et discussion .................................................................................................... 29
1) Diagnostic, et mise à niveau des PRPs : ................................................................................ 29
2) Suivi du temps d’incubation de yaourt brassé : ..................................................................... 32
3) Contrôle d’efficacité de nettoyage et désinfection : .............................................................. 34
4) Application de la méthode HACCP : .................................................................................... 39
Conclusion générale .............................................................................................................................. 49
Références bibliographiques ................................................................................................................. 49
Annexes ................................................................................................................................................. 50
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Introduction générale
La maîtrise de la qualité est un souci majeur et permanent dans les industries
agroalimentaires. En effet la mauvaise qualité d’un produit alimentaire peut avoir de plus ou
moins grandes conséquences, allant de la simple altération du produit, lui faisant perdre ses
qualités organoleptiques ou sa valeur commerciale, jusqu’à des toxi-infections dangereuses
pour la santé humaine. Les préoccupations essentielles sont évidemment de répondre aux
enjeux sociaux et commerciaux, les sociaux sont essentiellement la santé du consommateur
qui impliquent la nécessité de garantir en permanence la qualité du produit au moment de sa
consommation. Cependant les enjeux commerciaux ciblent essentiellement, l’image de
marque, la productivité et la compétitivité des entreprises.
En effet recommandée par la FAO et l’OMS, et exigée dans de nombreux pays
notamment le Canada et l’union Européenne, comme au Maroc la méthode HACCP de par sa
logique et son efficacité, est reconnue à l’échelle mondiale pour assurer la sécurité sanitaire et
l’adaptabilité des produits pour l’alimentation humaine et dans le commerce international.
Elle est donc incontournable dans ce contexte d’exigences et de concurrence croissante du
secteur alimentaire.
La société d’industrie de lait et de ses dérivées d’Agadir (SILDA) a connu depuis sa
création un progrès dans la productivité, ces dernières années elle envisage une nouvelle
politique de qualité pour être compétitive dans un marché qui en perpétuelle évolution.
Dans ce contexte, le présent travail traite la problématique d’hygiène rencontrée au
sein de cette société qui a reçu énormément des réclamations concernant le goût très acide de
yaourt ainsi que le gonflement de ses pots. Ces anomalies et d’autres sont dues probablement
à une prolifération bactérienne, ou bien à une contamination chimique.
Pour résoudre cette problématique, une application de la démarche HACCP a été un
choix primordial. Nous nous sommes concentrés sur la ligne de production de yaourt brassé.
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Projet fin d’études
charger de la production et l’administration, ils ont mis en place l’ensemble les matériels
nécessaires pour la production et la commercialisation des produits laitiers.
La société a connu un progrès au cours des 13 années à partir de sa création, la chose qui
se manifeste par le développement de sa gamme des produits, aussi elle se manifeste dans
l’investissement aux nouveaux équipements et machines pour augmenter sa production.
SILDA se situe dans la zone industrielle d’Ait Melloul, elle est spécialisée dans
l’industrie de lait et ses dérivées.
2) Fiche technique de la société d’accueil :
Tableau N°1 : Fiche technique de SILDA
Dénomination sociale : Sté d’Industrie du Lait et ses Dérivées d’Agadir SILDA
Capital : 8.000.000 DH
3) Organigramme de SILDA
L’organisation au sein de la société se caractérise par la forme hiérarchique connue dans
la plupart des sociétés au Maroc.
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Lait pasteurisé carton 1/2L ERRAFII ----
Leben Errafii ----
Raïb Errafii ----
Yaourt à boire : Raïbi Grenadine
Lait fermenté aromatisé RANI Banane, Fraise ; avocat, vanille,
Yaourt brassé : KATAKIT Fraise, Banane, Vanille,
Yaourt brassé : CREMALINA Fraise ; Pêche, Banane ;
Yaourt brassé : ATIAB Vanille, Pêche, Fraise, Banane, Pistache,
Yaourt à boire BONGOUT Grenadine ; Pêche, Banane
Beurre BELDIA 250 g ----
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Partie I : Revue
bibliographique
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a) Définition:
Le lait était défini en 1908 au cours du congrès international de la répression des fraudes
à Genève comme étant « Le produit intégral de la traite totale et ininterrompue d’une femelle
laitière bien portante, bien nourrie et non surmenée. Le lait doit être recueilli proprement et ne
doit pas contenir du colostrum »[1].
b) Composition du lait :
La structure chimique et physico-chimique du lait est très complexe. L’eau est l’élément le
plus important quantitativement. Le reste est constitué par la matière grasse, le lactose, les
matières azotées, les sels minéraux, et en quantités moindres les pigments, les enzymes et les
vitamines. Ces composants représentent la matière sèche du lait et leur proportion varie entre
11.5 et 13% [4].
Tableau 3: Les différents constituants du lait
Constituants majeurs Variations limites % Valeur moyenne %
Eau 85.5 - 89.5 87
Matière grasse 2.4 - 5.5 4
Protéines 2.9 - 5.0 3.4
Glucides 3.6 - 5.5 4.9
Minéraux 0.7 - 0.9 0.7
i. Eau :
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La matière grasse est présentée dans le lait sous forme de globule gras (Figure 2). Elle est
constituée de 65% d’acides gras saturés et de 35% d’acides gras insaturés.
Un globule gras du lait est constituée de plusieurs produits chimiques tel que : les acides
gras, les triglycérides, les phospholipides, les stérols, les vitamines liposolubles (A, D, E,
K)…
iii. Glucides
Les glucides sont présentés dans le lait essentiellement sous forme de lactose
(C12H22O11), disaccharide constitué par l'association d'une molécule de glucose et d'une
molécule de galactose. Le lactose est un sucre fermentescible, il se dégrade en en présence des
bactéries lactiques en donnant l’acide lactique.
iv. Protéines
Le lait contient deux types de matière azotée: Les protéines (95 %) et les substances
azotées non protéiques (5 %).
Les caséines représentent les protéines les plus abondantes dans le lait
(phosphoprotéines). Elles représentent 80 % des protéines du lait. Le reste des protéines est
constitué de
β-lactoglobuline (10 %), α-lactalbumine (2 %) et d’autres protéines (enzymes,
immunoglobulines, ….) en petites quantités.
v. Composition en éléments minéraux
Le lait contient des sels à l'état soluble, sous forme notamment de: phosphates, citrates,
chlorures, calcium, magnésium, potassium et sodium.
Mg Na Ca K S P Cl Citrates
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Le lait contient des gaz dissous, essentiellement du dioxyde de carbone (CO2), du diazote
(N2) et de l'oxygène (O2).
a) Définitions :
Selon la réglementation française, un lait fermenté est un produit laitier composé
exclusivement de matières premières d’origine laitière (lait et constituants du lait), ayant subi
une pasteurisation et une fermentation par des micro-organismes spécifiques et caractérisé par
une teneur en acide lactique minimale (0,6 %). Il peut être additionné de certains ingrédients
lui conférant une saveur spécifique (sucre, arômes, préparations de fruits), à condition que
cette addition n’excède pas 30 % du poids du produit fini.
Les laits fermentés peuvent être classés en plusieurs catégories, selon les micro-
organismes impliqués dans leur fermentation, leur teneur en matière grasse, le lait utilisé pour
leur fabrication, leur texture, ou leur arôme (figure 3). Dans tous les cas, ils sont considérés
comme des produits laitiers frais et doivent, à ce titre, présenter une durée de vie limitée et
être maintenus au froid.
En France, l’appellation yaourt est réservée aux produits fermentés avec les deux
seules bactéries lactiques thermophiles Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus
thermophilus, présentant une teneur en acide lactique minimale de 0,7 % et contenant au
moins 10 millions de bactéries vivantes par gramme de produit au moment de la vente au
consommateur [5].
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Enfin, elle confère aux produits obtenus des propriétés nutritionnelles et
organoleptiques particulières (texture, arômes, saveur).
Croissance associative dans le yaourt :
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a-Aménagement
Les bâtiments doivent être construits de manière à ce qu’un espace de travail suffisant
permette le bon déroulement des opérations. Ils doivent être conçus de manière à faciliter
l’hygiène des opérations en évitant les transferts de contamination. Le principe de la marche
en avant doit être respecté. A cette fin, les zones de transformation doivent être couvertes et
séparées des zones de réception, de manière à éviter le report de contamination.
b- Les sols
Ils doivent être construits avec des matériaux non toxiques et étanches, permettant de
réaliser des surfaces lisses sans crevasses, facilement nettoyables.
c - Les plafonds :
Les matériaux recommandés pour les murs sont applicables aux plafonds, toutefois, il est
souhaitable d’éviter les peintures à cause des risques d’écaillage.
d - Les portes et fenêtres :
Les portes et les fenêtres, lorsqu’elles sont fermées, doivent être étanches, en particulier à
la base des portes. Les fenêtres qui peuvent être ouvertes doivent être munies de
moustiquaires (maille de 1 mm).
e - Les accès :
Les zones à risques ne doivent pas avoir d’accès direct vers l’extérieur et doivent être
séparées par des sas. Il est fortement recommandé d’avoir une fermeture hermétique et
systématique des portes pour isoler la zone de transformation.
f - Les structures annexes :
Une attention particulière doit être apportée aux escaliers, passerelles et structures
métalliques, surtout dans la zone de transformation.
g- L’éclairage
Les ampoules et tubes doivent être protégés par une vasque. Vu l’influence de la lumière
sur la couleur du produit, il faudra un éclairage type lumière du jour, partout où l’on souhaite
contrôler l’aspect du produit ou de son emballage.
h - Circulation des fluides :
Les canalisations doivent être entièrement distinctes, identifiées par une couleur différente
et ne comportant aucun raccordement, ni aucune possibilité de reflux. Les tuyauteries doivent
être maintenues en bon état. Les chemins de câbles doivent être facilement accessibles pour
inspection et entretien.
Installations sanitaires
Le nombre et l’emplacement des toilettes sont déterminés en fonction des zones de travail
et du nombre de personnel.
Les lavabos doivent être installés à proximité des lieux où un lavage fréquent des mains
est nécessaire avec un produit de désinfection et un dispositif de séchage. L’ensemble des
installations sanitaires doit être nettoyé quotidiennement.
Approvisionnement en eau et en vapeur
L’approvisionnement en eau doit être régulier et suffisant, avec un débit adéquat pour
couvrir tous les besoins de l’unité. Au besoin, cette dernière peut disposer d’installations de
stockage et de distribution, bien protégées contre la contamination.
La vapeur à entrer en contact avec les aliments ou avec des surfaces alimentaires doit être
produite à partir d’eau potable et ne pas contenir de substance nocive. Elle doit être produite
en quantité suffisante pour toutes les opérations de production.
B. Transport et entreposage :
Transport
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Il faut éviter de laisser les caisses en plein soleil ou sous la pluie ; le transport à la
conserverie doit intervenir aussi vite que possible. Le véhicule servant pour le transport doit
être bien propre ;
Entreposage
Les aires de stockage doivent être clairement définies pour séparer ces différentes
catégories de matières dans le respect de la marche en avant des matières premières aux
produits finis.
Les aires de stockage ne doivent pas laisser des zones inaccessibles au nettoyage. On ne
doit pas entreposer le long des murs : une distance de 50 cm entre les produits stockés et les
murs est considérée idéale ;
Tout entrepôt doit être nettoyé fréquemment. Des procédures de nettoyage doivent être
rédigées
C. Equipement :
Maintenance
Les équipements doivent être installés de manière à permettre un nettoyage convenable de
la zone environnante et d’éviter toute contamination du produit. Toutes les surfaces en contact
avec l’aliment doivent être parfaitement lisses, sans fissure, ni crevasse, non absorbantes et
non toxiques.
Etalonnage
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• la méthode utilisée
• le plan indiquant l’emplacement des points d’appât
• la raison sociale de l’entreprise de destruction d’animaux nuisibles, le cas échéant, ou
le nom de la personne responsable du programme ;
• le nom du responsable de la lutte contre les nuisibles ;
• la liste des produits chimiques utilisés ;
• la fréquence des inspections ;
• les rapports sur la présence des nuisibles et les mesures prises.
Les Produits utilisés doivent être conformes aux exigences réglementaires ou normatives
en vigueur, le cas échéant ils doivent être utilisés en conformité avec les instructions du
fabricant. L’établissement doit faire l’objet de contrôles réguliers afin de déceler tout signe
d’infestation
Nettoyage et désinfection :
Les opérations de nettoyage et de désinfection sont considérées comme des maillons
essentiels dans le programme d’assurance qualité.
- Nettoyage : Conformément à la norme marocaine NM 08.0.000, le nettoyage est défini
comme étant l’élimination des souillures, des résidus alimentaires, de la saleté, de la graisse
ou de toute autre matière indésirable.
- Désinfection : Conformément à la norme marocaine NM 08.0.000 la désinfection est définie
comme étant la réduction du nombre de micro-organismes, au moyen d’agents chimiques
et/ou de procédés physiques autorisés, satisfaisants du point de vue hygiénique, jusqu’à
l’obtention d’un niveau ne risquant pas d’entraîner une contamination dangereuse du produit.
F. Retraits et rappels :
Programme de retrait
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cette origine on peut utiliser la méthode des 5 M (Matières premières, Milieu, Main d’œuvre,
Méthode).
Les dangers considérés dans le cadre du système HACCP doivent être tels que leur
prévention, élimination ou réduction à des niveaux acceptables est essentielle à la production
d’aliments sûrs.
Les dangers dont la probabilité d’apparition et la gravité des effets sont faibles ne
doivent pas être abordés dans le cadre du système HACCP mais plutôt être traités par les
programmes pré requis (PRP) décrits dans les principes généraux d’hygiène alimentaire du
Codex. Cependant le terme risque signifie la fonction de la probabilité et de la gravité d’un
effet néfaste sur la santé, du fait de la présence d’un danger.
Le terme danger est donc à ne pas confondre avec le terme risque qui, dans le contexte
de la sécurité des denrées alimentaires, désigne une fonction de la probabilité d’un effet
néfaste sur la santé (par exemple, contracter une maladie) et de la gravité de cet effet (décès,
hospitalisation, absence au travail, etc.) lorsque le sujet est exposé à un danger spécifique [8].
L’analyse des dangers est donc différente de l’analyse des risques (Figure 6).
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L’utilisation de l’arbre de décisions (Annexe 5) proposé par le codex Alimentarius est
un outil pour la détermination des CCP parmi l’ensemble des dangers listés à l’étape
précédente.
Etape 8 : Etablissement des limites critiques (principe 3)
Les limites critiques fixent les frontières de l’acceptabilité. Elles peuvent être des valeurs
chiffrées, des paramètres sensoriels ou des réalisations.
Etape 9 : Etablissement des procédures de surveillance (principe 4)
Cette étape doit permettre de mesurer ou d’observer les seuils critiques correspondant à un
CCP. Les mesures sont des actions de surveillance enregistrées afin d’apporter la preuve de la
maîtrise du CCP.
• Les procédures pour chaque action de surveillance, au travers d’une procédure,
doivent être précisées si nécessaire :
• La méthode utilisée pour la surveillance ;
• Le mode opératoire ;
• Les responsabilités d’exécution et d’interprétation des résultats ;
• La fréquence de l’observation ;
• Le plan d’échantillonnage ;
• Les modalités d’enregistrement des résultats.
Il existe 2 types de surveillance :
Surveillance en continu : qui permet de conserver l’enregistrement de la surveillance
et d’agir en temps réel, notamment lors du déclenchement d’actions correctives.
Surveillance discontinue : qui demande des réponses accessibles rapidement du type
oui ou non (check List) à une fréquence définie.
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Partie II : partie
pratique
Chapitre 1 : Matériel et méthodes
1. Plan du travail :
Ce travail a pour objectif d’évaluer l’existant en pré requis pour une application
adéquate de démarche HACCP ainsi qu’une préparation des éléments nécessaires pour cette
démarche.
Pour atteindre ces objectifs nous avons suivi le plan suivant :
1) Contrôler la matière première utilisée dans la production (lait cru) et le produit fini.
2) Examiner les infrastructures et les éléments qui constituent les programmes préalables à la
mise en place de l’ HACCP et les mettre à niveau.
3) Faire un suivi de fermentation pour déceler l'origine des anomalies dans cette étape.
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Projet fin d’études
4) Appliquer les principes et les étapes de la méthode HACCP sur la ligne de production de
yaourt brassé.
5) Formuler des recommandations pratiques pour remédier à la problématique rencontrée.
2. Développement de diagramme de fabrication de yaourt brassé :
Le lait collecté passe par plusieurs étapes pour obtenir un yaourt brassé (Annexe 2). Des
contrôles de qualité sont réalisés au niveau de quelques stades de diagramme de fabrication.
2.1. Réception :
La réception fait la première étape de la chaine de fabrication des produits laitiers. A cette
étape, l’unité industrielle reçoit du lait cru de ses fournisseurs dans des citernes isothermes.
Les citernes sont composées de plusieurs compartiments, chaque compartiment correspond à
un centre de collecte ou un fournisseur donné.
A ce stade, le lait de chaque compartiment subit des différentes analyses pour vérifier sa
conformité aux critères d'acceptation. Un test rapide de « bleu de bromocrésole » est réalisé
pour vérifier l’acidité du lait ainsi que une mesure de la température est réalisée pour vérifier
le respect de la chaîne de froid.
Ensuite les techniciens de laboratoire procèdent des contrôles qualité, principalement la
mesure de l’acidité Dornic, test de densité, et mesure de la matière grasse…
2.2. Dégazage et filtration :
Ces opérations viennent directement après l’acceptation du lait. Elles consistent à
éliminer les impuretés, l’air et les odeurs du lait.
Ensuite le lait est refroidi, stocké et mélangé dans des grandes citernes « tanks de
stockage » pour la suite des étapes de fabrication.
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2.4. Homogénéisation :
L’homogénéisation est une opération qui sert à empêcher les globules gras de remonter à
la surface du lait en réduisant leur diamètre. Elle est obtenue en faisant passer le lait sous
pression élevée de 150 à 200 bars, à travers des orifices ou valves très étroites. Ce traitement
donne au lait une saveur et une texture plus douces, plus onctueuses pour la même teneur en
matière grasse, et une réduction de la sensibilité à l’oxydation. Elle se fait à des températures
de 54-60°C, qui permettent de maintenir tout le gras à l'état liquide.
2.5. Pasteurisation :
La pasteurisation est un traitement thermique qui consiste à chauffer le lait jusqu’à une
température définie pendant un temps donné. En procédant à la pasteurisation du lait, la
plupart des bactéries sont détruites. Toutefois, un certain nombre d’entre elles, sous forme
sporulées ne sont pas détruites et peuvent se développer lorsque les conditions seront
redevenues favorables.
Les barèmes de pasteurisation se différent selon le type du produit fini, le lait destiné à
consommation direct est chauffé à une température de 85°C pendant 3 min. alors que le mix
de yaourt est pasteurisé à 90°C pendant 5 min.
2.6. Refroidissement :
Après la pasteurisation, les microorganismes et les spores qui représentent un facteur de
risque potentiel de toxi-infection ne sont pas totalement éliminées. Il est donc nécessaire de
refroidir directement le lait pasteurisé à une basse température (≤5°C) pour inhiber et ralentir
la multiplication des germes encore présentes dans le lait.
Pour tous les produits laitiers, il existe plusieurs points de refroidissement à des
températures différentes en fonction de type du produit fini désiré. Après la pasteurisation, le
lait pasteurisé destiné à la fabrication du yaourt est refroidi à 42-45 °C, car il s’agit la
température optimale pour le développement des bactéries lactiques (Lactobacillus bulgaricus
et Streptococcus thermophilus) à la fermentation de yaourt.
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2.8. Conditionnement :
Les produits laitiers sont des produits fragiles, leur exposition à la lumière naturelle ou
artificielle détruit des vitamines essentielles et a un effet nuisible sur le goût.
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plastique du. L’emballage doit être hermétique pour protéger les produits laitiers contre
l’oxydation et empêcher toute contamination possible.
Le poids des produits emballés est contrôlé au cours de conditionnement pour éviter
toute sous ou surpoids possible.
Les produits finis sont d’abord analysés par le laboratoire pour confirmer leur qualité
avant d’être livrés aux consommateurs.
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Projet fin d’études
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Mode opératoire :
:
Figure 9 : Milk analyzer de la marque Master Pro
c) Détermination de la densité :
La densité du lait se mesure par référence à celle de l’eau. Par moyenne d’un thérmo-
lactodensimètre (Figure 10). La densité du lait entier à 20°C est comprise entre 1.028 et
1.034. La matière grasse et l’eau font varier la densité du lait. Lorsque la densité du lait
diminue on peut déceler le mouillage du lait. La densité est de ce fait un paramètre physique
important en industrie laitière qui éclaire sur la présence de fraude lors de la réception.
Pour mesurer la densité on procède comme suit :
- Prélever un échantillon de volume environ 200 ml
- Mettre le lait dans l’éprouvette
- Plonger le « Thermo-lactodensimètre » dans l’éprouvette ;
DL : Densité lue ;
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Mode opératoire :
- Mélanger 10 ml de l’Acide sulfurique H2SO4 et 1 ml de l’alcool amylique (C5H11OH)
dans un butyromètre (figure 11),
- Ajouter 11 ml de lait à analyser,
- Agiter le butyromètre quelques secondes,
- Centrifuger le mélange dans une centrifugeuse pendant 3 min,
- Retirer le butyromètre et effectuer la lecture de résultat directement.
Figure 11 : Butyromètre
e) Degré de brix :
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Ce test est réalisé à l’aide d’un réfractomètre (Figure 12) surtout pour le mix de
de yaourt pour vérifier la quantité de saccharose ajoutée se basant sur le principe de
réflexion de la lumière par cette molécule.
Figure 12 : Réfractomètre
f) Test de dépistage aux antibiotiques:
Principe :
0.2 ml de lait est aspirée à l’aide d’une pipette et déposée dans le flacon contenant le
lyophilisat (récepteur spécifique lié à des particules d’or), le flacon est refermé au moyen du
bouchon en caoutchou puis retourné et secoué afin de dissoudre complètement le lyophilisat.
Le flacon est mis à incuber pendant trois minutes à 47°C plus au moins 1°C dans l’incubateur,
la bandelette est alors placée dans le flacon qui est laissé à incuber pendant deux minutes
supplémentaires, le résultat est lu sur la bandelette [11].
La seconde bande est dite de référence, basée sur la fixation d'un anticorps, elle fait
apparaître dans tous les essais une coloration rouge d’égale intensité, elle permet donc de
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contrôler le bon déroulement du, le principe des réactions du ß-STAR est résumé sur la figure
13 (A) [11].
Le résultat est exprimé en comparant l’intensité des deux bandes, si le lait est négatif la
bande-test se colore en rouge plus intense que la bande-témoin, s‘il est positif la bande-test est
totalement absente comme le montre la figure 13 (B). Le ß-STAR étant un test qualitatif,
voire semi-quantitatif.
La bandelette (Figure 13) est évaluée visuellement une coloration rouge doit apparaître
sur la deuxième bande témoin, sinon le test n’est pas valable. Cela peut se produire si les
réactifs ont été mal conservés, si les réactifs sont périmés ou si le lait est anormal.
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g) Analyses microbiologiques :
Les analyses bactériologiques sont effectuées seulement pour les produits finis, il
s’agit des dénombrements de deux types des coliformes (totaux et fécaux) et les levures et
moisissures (tableau 5) :
• Les coliformes totaux sont utilisés depuis très longtemps comme indicateurs de la qualité
hygiénique des denrées alimentaires parce qu’ils peuvent être indirectement associés à une
pollution d’origine fécale. Les coliformes totaux sont définis comme étant des bactéries en
forme de bâtonnet, aérobies ou anaérobies facultatives, possédant l’enzyme ß-
galactosidase permettant l’hydrolyse du lactose à 35 °C afin de produire des colonies
rouges avec reflet métallique sur un milieu gélosé approprié [14].
Mode opératoire :
Après l’incubation et la reproduction des germes, les boites de Pétri sont dénombrées afin
de déterminer le nombre total des coliformes ainsi le nombre de levures et moisissures dans le
produit testé. Les produits testés sont déclarés de bonne qualité si le nombre des coliformes
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totaux et le nombre des levures et les moisissures obtenu est inférieur à 10. Les coliformes
fécaux doivent être absents.
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E) Assainissement et lutte contre la vermine et programme N&D
• E.1 Assainissement et nettoyage
o E.1.1 Programme d’assainissement 0.5
o E.1.2 Programme de nettoyage et désinfection 0.5
F) Rappel et retrait :
• F.1 Programme de rappel
o F.1.1 Plan de rappel 0.5
o F.1.2 Codage et étiquetage des produits 1 1
RESULTATS DE L’EVALUATION
Pour chaque PRP, le pourcentage de satisfaction aux exigences des principes généraux
d'hygiène est calculé selon la norme marocaine NM08. 0. 000: 2003, comme suit :
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D’après la lecture du graphique en radar ( figure 14) on conclut que les six chapitres
des programmes préalables n’ont pas une satisfaction totale pour préparer un milieu favorable
pour la mise en place de HACCP, la moyenne générale des PRPs est de 56,60 considéré
comme une faible note pour que un système HACCP soit mis en place en après.
Pour l’analyse nous avons limité de trois chapitre en PRPs ( A, D et E) comme étant
les plus faibles dans notre situation.
PRP A : Locaux
Ce programme a montré un taux de satisfaction de 56,25% son état se résume dans les
points suivants :
- Le bâtiment est construit loin de tout type de pollution industrielle, dans l’entré de
la zone industrielle.
- Les sols, les murs sont lisses, uniformes, construits avec des matériaux résistants,
conçus de manière à éviter la contamination et sont faciles à nettoyer.
- Les portes donnant directement accès à l’unité de production ne sont pas toujours
fermées.
En ce qui concerne la contamination croisée elle est essentiellement due au flux du
personnel (voir : Annexe 3).
Formation :
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A l’embauche, on remarque l’absence d’une sensibilisation sur les pratiques hygiéniques
de manipulation des aliments et l’hygiène du personnel. SILDA ne dispose pas d’un
programme de formation continue sur les dangers reliés à la contamination des aliments par
des agents pathogènes ou par des produits chimiques.
Hygiène et santé :
Les ouvriers portent des vêtements protecteurs appropriés à leurs taches, mais nous
avons noté que la propreté de la tenue de travail est négligée par quelques employés, ainsi
que il n’ya aucune exigibilité sur la porte des coiffes.
DAIHI DADAIE 32
Projet fin d’études
DAIHI DADAIE 33
Projet fin d’études
La solution adopté dans cette situation c’est de réaliser une rotation des ferments
utilisés. Ceux sont des ferments de même souche mais ils se différent par leurs groupes
phagiques. La chose qui permet éliminer le danger de la prolifération des virus.
Une autre chose à indiquer c’est la moyenne l’efficacité de test dépistage des
antibiotiques (B-star) adopté par la société.
Le tableau suivant montre une comparaison des seuils de sensibilités entre plusieurs
méthodes de détection des antibiotiques incluant le Béta star [11]:
Tableau 9: Sensibilité des différents tests de dépistages aux antibiotiques (les valeurs sont
exprimées en
µg/ml)
DAIHI DADAIE 34
Projet fin d’études
Après nettoyage et désinfection, la charge microbienne des surfaces est estimée en
balayant la surface à analyser à l'aide d'un écouvillon (figure 16) stérile qui est ensuite
transféré dans de l'eau distillée stérile pour dilution. Les germes sont dispersés à l'aide d'un
mixeur Vortex et la numération est réalisée après ensemencement d’un milieu de culture et
son incubation à une température donnée selon le type des germes recherchés.
Une autre technique, largement utilisée dans les industries agroalimentaires, repose
sur l’utilisation des lames gélosées (figure 16). Ces derniers sont des fines couches de milieu
de culture sur support en plastique rigide ou flexible. Elles sont appliquées soit directement à
la surface à analyser soit indirectement après écouvillonnage et mise en suspension de la flore
prélevée par l’écouvillon. Le trempage de la lame gélosée dans le liquide de suspension
permettra de dénombrer la flore qu’il renferme.
DAIHI DADAIE 35
Projet fin d’études
Donc il faut élaborer et appliquer des programmes adéquats pour réaliser ces tests de
vérifications considérés très importants pour assurer l’efficacité de système de nettoyage et
désinfection.
DAIHI DADAIE 36
Projet fin d’études
Lors de la constitution nous avons ciblé les personnes qui participent dans le
process de fabrication de yaourt brassé, aussi le caractère de polyvalence a été pris
en considération.
L’équipe est constituée de 4 personnes :
Tableau 11 : les responsabilités des membres dans l’équipe
DAIHI DADAIE 39
Projet fin d’études
1 Gravité mineur sur la santé du Très faible probabilité Facile (1 heure pour détecter
consommateur d’apparition du danger. (une au maximum)
fois par an)
2 Gravité majeur : Apparition occasionnelle Moyennement détectable
Cas isolés, aucunes (une fois par mois) (environ 48 heures)
incidences durables
3 Critique : Forte probabilité Non détectable
Nombreuses personnes (une fois par semaine)
touchées, incidences
durables ou à long terme
4 Catastrophique: Très forte probabilité
Mort d’homme, ou maladie
chronique
La valeur de criticité minimale que nous avons définie est de 10. Tout danger dépassant
cette limite critique est considéré comme danger significatif, est seuls qui seront traités dans la
détermination de points critiques de contrôle CCP.
DAIHI DADAIE 40
Projet fin d’études
Criticité
Etape nature danger causes Mesures préventives
F G D C
B - Lait très altéré par des - Manque d’hygiène dans les 3 3 2 18 - Sensibilisation des éleveurs et les
coliformes (surtout opérations de la traite et de gents responsables de la collecte sur
pathogènes) ou des bactéries la collecte de lait l’importance d’hygiène
lactiques - Lait non refroidi rapidement - Vérifier l’efficacité des
- Présence des cellules après la traite, 1 2 3 6 refroidisseurs dans les centres
somatiques - Mauvaise nettoyage des - Bien Nettoyer les camions de
citernes de ramassage ramassage de lait
Ch - Présence des antibiotiques (β- - le non respect du délai 3 3 2 18 - Exiger un cahier de charges
Réception
Ch - Résidus des produits de N&D - Non respect de plan de 2 2 2 8 - Respecter le plan de nettoyage
N&D - Sensibiliser aux bonnes pratiques
- Mauvaise contrôle de 2 2 1 4 d’hygiène
- Odeurs indésirables dans le lait dégazeur
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41
Projet fin d’études
Ph - Passage des corps étrangers - Rupture ou colmatage aux 4 3 1 12 - Contrôler les filtres et les changer si
niveaux des filtres nécessaire
Refroidisse B - Contamination par des - Mauvaise N&D des 3 3 2 18 - Application stricte de programme de
ment 1 bactéries pathogènes refroidisseurs N&D
Ch - Résidus des produits de N&D - non respect de programme 1 3 1 3 - Vérifier l’efficacité de plan de N&D
de N&D
B - Prolifération des bactéries - Temps d’attente très long 3 2 2 12 - Bien organiser les opérations de
Stockage temporaire
Ph - Passage des corps étrangers - Négligence par des 2 3 1 6 - Désigner une personne bien qualifiée
(ficelles, parties personnes et non respect de réaliser cette étape
d’emballage...) des BPH
Ch - Résidus des produits de N&D - Non respect de plan de 2 2 2 8 - Respecter le plan de N&D
N&D
- Non respect des bonnes de 2 2 2 8
- La quantité ajoutée de l’additif fabrication - Désigner une personne bien qualifiée
alimentaire E235 (supérieure de réaliser cette étape
au normal)
Ph - Passage des impuretés - filtres défectueux 2 3 3 18 - Entretien régulier des filtres
Filtration
Ch - Résidus des produits de N&D - Non respect de plan de 2 2 2 8 - Respecter le plan de N&D
2
N&D
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Projet fin d’études
Homogénéisation
bactéries pathogènes
Ch - Résidus des produits de N&D - Non respect de plan de 2 2 2 8 - Respecter le plan de N&D
N&D
- Mauvaise entretien 1 3 3 9
- Résidus de lubrifiant d’homogéinsateur - Utilisation de lubrifiant
alimentaire
BPH
Ch - Résidus des produits de N&D - Non respect de plan de 2 2 2 8 - Vérification de l’efficacité de
N&D N&D (voir paragraphe…)
B - Contamination par des - Non respect des BPH 1 4 3 12 - Respecte le plan de N&D
bactéries acidophiles - Contrôler l’hygiène de personnel
et des cuves de fermentation
Fermentation
Ph - L’accès des corps étrangers au - Non respect de BPH 2 3 3 18 - Respecter les BPH
moment de l’ajout des l’arôme - Désigner une personne bien
et les ferments qualifiée de réaliser cette étape
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43
Projet fin d’études
Refroidissement 2
bactéries pathogène - Mauvaise contrôle de spécial pour les refroidisseurs
- Surcroissance des bactéries température d’eau glacée 2 3 2 12 - Contrôler le température dans les
(13-15°C)
lactiques refroidissement
Ch - Résidus de produits de N&D - Non respect de programme 2 2 2 8 - Respecter le programme de N&D
élaboré
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44
Projet fin d’études
Nous avons réalisé cette étape pour les dangers ayant une criticité supérieure à 10 en répondant les questions de l’arbre de décision
établie par le comité de codex-Alimentarius (Annexe : 6)
Nature Q1 Q2 Q3 Q4 CCP ou
Etape Danger Non Commentaires
Présence de bactéries B Oui Oui - - Oui - Cette étape réduit l’occurrence de ce danger par le
(pathogènes) ou lactiques CCP1B refus des lots non conformes
Réception - Une coagulation de lait au niveau de pasteurisation
peut entrainer à un dommage de pasteurisateur
Présence des résidus Ch Oui Oui - - Oui - Aucune étape ultérieur ne peut éliminer le danger
antibiotiques CCP1Ch
Dégazage et filtration1 Passage des corps étrangers Ph Oui Non Oui Oui Non - Présence d’une filtration ultérieure peut éliminer le
danger
Refroidissement 1 Contamination par des B Oui Non Non - Non - La pasteurisation peut éliminer ce danger
bactéries pathogènes
Stockage temporaire Prolifération des bactéries B Oui Non Non Non - La pasteurisation peut éliminer ce danger
psychrophiles
préparation de mix Contamination par des B Oui Non Non Non - La pasteurisation peut éliminer ce danger
coliformes ou bactéries
pathogènes
Filtration 2 Passage des impuretés Ph Oui Non Oui Non Oui - Aucune étape ultérieur ne peut éliminer le danger
CCP2Ph
Homogénéisation Contamination par des B Oui Non Oui Oui Non - La pasteurisation peut éliminer ce danger
bactéries pathogènes
Pasteurisation Survie les germes B Oui Oui - - CCP3B - La pasteurisation est le seul traitement thermique
pathogènes et les germes capable de détruire toute flore pathogène existante
d’altération de le lait
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Projet fin d’études
Fermentation - Contamination par des B Oui Non Non - Non - Le respect de BPH permet de maîtriser le danger
bactéries acidophiles sans souci
- L’accès des corps Ph Oui Non Non - Non - Le respect de BPH permet de maîtriser le danger
étrangers au moment de sans souci
l’ajout des l’arôme et les
ferments
Refroidissement 2 - Contamination par des B Oui Non Non - Non - Le respect de BPH permet de maîtriser le danger
(13-15°C) sans souci
bactéries pathogène
- Surcroissance des B Oui Non Oui Non Oui - Non maitrise de cette étape peut nous conduire à une
bactéries lactiques CCP4B produit fini très acide donc très chargé par des
bactéries lactiques
Conditionnement - Contamination par des B Oui Non Non - Non - Le respect de BPH permet de maîtriser le danger
bactéries sans souci
- Pièce métalliques B Oui Non Non - Non - Le respect de BPH permet de maîtriser le danger
sans souci
Stockage en froid - Développement des B Oui Non Non - Non - Le respect de BPH et l’organisation de stockage
bactéries permettent de maîtriser le danger
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46
Projet fin d’études
Identification et écartement
Présence de La T<+8°c Fiche des
Réception du lait cru
température Analyse chimique Chaque Laboratoire des analyses du lait du lait non- conforme
bactéries 14°D<Acidité<17
du lait, (Dosage de l’acidité réception, analyses cru (inacceptable)
(pathogènes)
L’acidité du °D du lait par la méthode chaque physicochimie Bon livraison
ou lactiques
lait détaillée auparavant) compartiment de la société Registre de
CCP 1B de camion réception
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Projet fin d’études
Contrôle les
instruments de
Survie les 90°C-5 min Fiche de suivé la _ refaire le traitement
La mesure de salle de
température de thermique pasteurisation
germes température de température en pasteurisateur
Pasteurisation du lait
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Conclusion générale
Le présent travail a pour objectif l’étude de la mise en place de l’HACCP dans la laitière
SILDA spécialisée dans la production de lait et ses dérivés sur la ligne de fabrication de yaourt
brassé.
Nous avons commencé par un diagnostic des bonnes pratiques d’hygiène dans l’entreprise
qui sont les préalables indispensables avant toute mise en place d’un système HACCP. En ce qui
concerne les équipements généraux et le programme de retrait, le bilan général est plutôt
satisfaisant. Cependant cette évaluation nous a permis de dégager un certain nombre de non-
conformités par rapport aux exigences liés au personnel, aux locaux, au transport-entreposage et
surtout à l’assainissement et lutte contre la vermine présente et N&D. En outre, l’entreprise ne
dispose pas des programmes écrits nécessaires pour produire un produit salubre, en plus de
l’absence de programme de formation de bonnes pratiques d’hygiène.
Les causes de retard de la fermentation ont été mises en évidence. Ce retard est dû
principalement à la présence des éléments inhibiteurs soit des résidus des antibiotiques qu’ils sont
mal détectés par le test de dépistage utilisé B-star, ou bien des traces de produits de nettoyage et
désinfection dans les cuves de fermentation qui ont le pouvoir inhibiteur de la croissances de
ferments.
Références bibliographiques
Ouvrages et articles (électroniques et papier)
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[2] V. RAHALI, et J.L. MENARD, 1991, Influence des variantes génétiques de la B-lactoglobuline
et de la k-caséine sur la composition du lait et son aptitude fromagère. Lait 71: 275–297.
[3] Jeantet, R.; Croguennec, T.; Mahaut, M.; Schuck, P.; Brulé, G. 2008. Les produits laitiers (2e
éd.). Ed. Tec & Doc Lavoisier. Paris, p : 185
[5] C.BÉAL et I. SODINI. Fabrication des yaourts et des laits fermentés, ©Techniques de
l’Ingénieur, traité Agroalimentaire, Paris Grignon 2010
[6] Manuel de transformation du lait/Chapitre 11 (Yaourt & dérivés), 2007 ©tétra-pack. P : 244.
[7] A. BELOUAS. Lait : 2,3 milliards de litres produits en 2013, Revue de « La vie éco » : spécial
à l’agriculture, 2014, page : 49.
[8] O. BOUTOU. 2008 , « De l'HACCP à l’ISO 22000 management de la sécurité des aliments ».
2e édition, © AFNOR, page 24,134.
[12] ACIA. Grille d’évaluation pour l’audit des programmes préalables PASA, (2012). P : 10
[13] Brouillet, 2002 « Résidus de médicaments dans le lait et tests de détection » Revue : Bulletin
des GVT n°15. Mai-Juin 2002, p. 25-41.
[14] F. Archibald, (2000), The presence of coliform bacteria in Canadian pulp and paper mill water
systems - a cause for concern? Water Quality. Canada, 35:1-22.) ARTICLES: C.fécaux.
Sites Web :
[9] www.fao.org/docrep/013/i0201f/i0201f11.pdf (Chapitre 11 Analyse des risques – points
critiques pour leur maitrise (HACCP) )
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Annexe 2 : Diagramme de fabrication de yaourt brassé
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Filtration 1
Vérification de
brix de mix
Filtration 2
Homogénéisation par
pression (150-200bars)
Refroidissement 1 à 42-
45°C
Distribution
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Entrepôt D’emballage 2
Conditionnement du
Chambre froide
Conditionnement
du lait yaourt
Préparation de
Produits de netoyage et désinfection Chaudières
Beurre
Magasin2
Pasteurisation et Fermentation du
écrémage yaourt brassé et à
boire
Réception du
Homogénéisation lait
Entrepôt
Stockage du lait D’emballage 1
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